Recherche

Froissements

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Froissements

Recueil de courts textes, poèmes, où le corps est central, comme pris dans les pensées ou les mots qui s'inscrivent dans la chair. L'univers autistique, que l'auteure côtoie quotidiennement, est un lieu d'inspiration qui la pousse à imaginer ces bribes de corps qui tombent, ces limites incertaines, ces corps bleus qui peuplent son recueil.

05/2019

ActuaLitté

Poésie

Rien du tout

Marcher sur la pointe des pieds pour ne pas déranger l'ordre de l'univers parler le moins possible pour ne pas rajouter les froissements de langue se nourrir de l'espace avec les grands poumons de tout ce qui t'entoure être seulement ça

07/2021

ActuaLitté

Littérature française

Une Sorte de ciel. Poèmes

Ce nouveau recueil de Lionel Ray comprend quatre parties. Résidence dans les froissements, la première, est composée de quarante-deux poèmes. Lapidaires est fait de textes brefs, proches des haïku. Une sorte de ciel groupe quinze poèmes. Enfin Célébrations rend hommage à Jean Grosjean, Jacques Dupin, Jean Torel, Pierre Reverdy, Jude Stefan, Henri Michaux et, tout simplement, au Poète.

10/1990

ActuaLitté

Poésie

Vestige d'un lendemain

Je râcle mes fonds de mémoire Pour quelques mots en souffrance Ouverts aux colères perpétuelles J'hurle une peine sur la pente d'une gêne Attente criminelle d'un coeur sans désir Les velléités de sens s'égrènent dans l'éphémère Je réimprime un printemps de passions sacrifiées Dans les froissements gelés d'une autre époque Malaise épicé de racolage rageur Vieux papiers ruinés de lettres déchirées Temps taché d'humidité encombrante Sensation d'éternité provisoire Cauchemar avant de dormir

12/2023

ActuaLitté

12 ans et +

L'enfance d'une parisienne

"Il y a du soleil dans ce souvenir-là. Un grand soleil d'avril, attendri par les rideaux bleus de ma petite chambre. Je vois, sur des nappes blanches, des fioles étiquetées et, tout près, des bonbons. J'entends quelque chose qui bout devant le feu, la pendule qui fait tic tac bien fort, ou bien, là-bas près de la fenêtre, le froissement d'un livre feuilleté, le petit bruit métallique des ciseaux reposés sur la table."

02/2020

ActuaLitté

Littérature française

Le dernier voyage d'Emilie

C'est une nuit de fin d'été. La brise vient de se lever, mais la mer est calme au large des côtes corses. Émilie s'en va à la dérive. La lune dépose du bleu sur son visage, l'enveloppe d'un halo pâle. Le voyage touche à sa fin. Elle se reposera bientôt sur un lit de sable, tout au fond. Elle sourit aux vagues, aux étoiles. Loin de là, Léo ne dort pas. Il regarde le ciel. Personne ne la verra plus voler ; lui entend encore le froissement de ses ailes. N. M.

01/2002

ActuaLitté

Littérature française

Désert de larmes

Qui aurait pu imaginer qu'un voyage d'agrément tournerait au cauchemar ? Oublier le rythme effréné de leurs vies trépidantes, partager des moments inoubliables d'amitié et de complicité, faire un break, prendre du recul et peut être tourner la page. Le parfum des épices, le froissement des étoffes, la caresse du vent, les paysages à couper le souffle. Des dromadaires, de somptueux couchers de soleil, ces yeux de braise, ce sourire charmeur. Tout ce qui fait la magie d'un voyage au Maroc, le mystère de ce pays enchanteur, théâtre de ce roman. Pourtant, derrière ce décor de cartes postales, la folie tapie attend son heure...

10/2018

ActuaLitté

Littérature française

31 lettres

Cher lecteur, Un matin en me réveillant, je me suis dit : " J'aimerais avoir une correspondance avec quelqu'un. " Une vraie de vrai, avec des mots griffonnés sur des couches de papier, le stylo grattant l'encre et le bonheur de sentir le froissement de la feuille que l'on plie. Alors je me suis lancée. J'ai rédigé trente et une lettres pour les trente et un élèves de ma classe de terminale. J'ignore s'ils me répondront, mais je suis fière d'avoir fait le premier pas. Ce livre, c'est une autre lettre. Une lettre que je t'adresse, lecteur.

03/2021

ActuaLitté

Poésie

Grandes boîtes bleues

alors autre chose nous montait à la figure : ce besoin de ne rien dire et de chanson mêlés - cela rougissait tes orbites déplaçait tes couleurs à pleins seaux (loups loutres et de grands oiseaux) troublant nos palettes effarouchées - j'écoutais d'une oreille oubliée le froissement de nos mains (ou disons choses déjà froissées - chanson) : à partir de trois se mêlent la mort et le nombre et tout recommence disais-tu - mais charriant mes scrupules secouant mes charges contraires peignant et tapissant l'intérieur des seaux combien de fois fallut-il brusquer mes yeux posés sur l'allège : deux boîtes liquides dans lesquels je te voyais grelotter.

09/2021

ActuaLitté

Littérature française

L'histoire de Zoé

"Elle allait se jeter à l'eau mais se ravisa, ralentit ses mouvements, désirant jouir pleinement de l'instant, s'enivrer de tout ce bleu, de cette mer qui léchait la terre dorée, qui s'en venait sans cesse déposer son empreinte humide et s'en allait toujours dans le froissement blanc de son écume frêle comme un papier de soie". Zoé, étrangère dans une ville qui, au propre comme au figuré, "remue" et bouscule, nous y guide et s'attache, au cours de ce qui sera un parcours initiatique, à nous faire vivre en même temps qu'elle les émotions suscitées par ses découvertes, la cité elle-même et les liens créés avec ses habitants.

06/2022

ActuaLitté

Religion

Sourates

Sourate, au sens premier du mot, ne signifie rien d'autre que chapitre ou verset. Mais l'usage qu'en firent, avec le Coran, les disciples de Mohammad leur donna aussi à la longue le sens de révélation, voix perçue, voix reçue de l'homme-dieu qui est en nous. Ici, plus modestement, j'emploie ce mot pour dire que ces textes sont nés de l'écoute attentive - et souvent émerveillée - de toutes les voix du monde : voix intérieures d'abord, avec le bruissement de son propre sang et les murmures de la mémoire, voix extérieures ensuite, avec les froissements de l'herbe sous le vent, les rumeurs de la rue, les nouvelles de la radio, les messages des antipodes et le silence fourmillant des étoiles. Je ne connais pas d'autre voie pour vivre totalement la spiritualité que de l'affronter chaque jour aux épreuves et aléas du monde.

02/1997

ActuaLitté

Littérature française

Incendire. Qu'est-ce qu'on emporte ?

"Dans la nuit de cendres noires qui se substitue à la nuit étoilée, des messages alarmés circulent en chancelant dans la suie douloureuse. Les SMS se réveillent SOS : "Vous aussi, est-ce que vous avez cette odeur de cramé dehors ? Maintenant elle entre ! " Ici, dans le Sud-Ouest, où la mère forêt se tord en vomissant ses hurlements de fumées colossales, on utilise le mot "cramé". Je n'avais encore jamais senti cette odeur crématoire. Tous les animaux ont pris la fuite. "Vous aussi vous entendez ces galops, ces froissements ces fouissements ces millions de halètements ? " Il n'y a plus de musique. Cette atrophie des mots, cette langue coupée, c'est ce qui rend ma peur folle. Je cherche les chats. Pas de chats, je fuis, je me fuis. Je compte sept jours et je sors. Les arbres ont fini. Le jardin est occupé par des troncs qui charbonnent : des crayons géants et qui pleurent".

10/2023

ActuaLitté

Poésie

Nature et moeurs en poésie

Au gré de la Nature et des Moeurs Dans "Nature & Moeurs en Poésie", Patrice BRISWALDER nous livre tout son amour pour la nature et celui-ci est immense. C'est dans les forêts alsaciennes qu'il puise notamment son inspiration et certains de ses poèmes ont été écrits au dos d'un arbre, dans le secret du froissement des feuilles et du souffle du vent dans les branches. Des phrases d'inspiration accompagnent les poèmes de l'auteur, comme autant de petits messages philosophiques sur l'amour, l'amitié, le bonheur ... qu'il nous offre en toute simplicité, pour nous inciter à ouvrir nos yeux et nos coeurs sur les petits plaisirs de la vie. Un recueil délicat qui réconcilie l'homme et la nature.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française

Les pommiers fleurissent aussi en hiver

"Poussé par une incontrôlable frénésie, il s'empara du pli pour le décacheter fiévreusement. Un ouvrage jauni et corné surgit entre ses doigts. Il caressa doucement le recueil, laissant glisser sous ses phalanges les multiples nervures qui parsemaient la couverture craquelée. La gorge serrée par l'émotion, il lut lentement le titre du volume qui se détachait en lettres grises sur fond beige. Il savoura avec délice le moment où, sous son regard, se dévoilèrent son prénom et son nom. Il ouvrit le livre à peu près en son milieu, confiant au hasard le soin de décider de la page qui allait s'offrir à lui. Le papier râpeux et de médiocre qualité produisit un froissement, et André s'absorba dans la lecture d'un extrait."

12/2015

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Le Dieu nu

Le jeune Bruno, le narrateur de cette histoire, est présenté à Jacqueline Beaufort, meilleure amie de sa soeur. Jacqueline est mariée, mais s'épanouit peu dans cette union qui lui a été imposée. Une histoire d'amour se tisse entre les deux protagonistes, bien que la jeune femme ne puisse pas divorcer. Margerit rend dans Le Dieu nu un vibrant hommage à Charles Baudelaire et tisse une atmosphère sensuelle aérienne suggérée par la chaleur d'une nuque dévoilée ou le froissement d'une étoffe, alimentée par la frustration qui imprègne les objets comme les paysages. Chez Margent, tout est érotisme, ce qui rend plus acerbe encore sa dénonciation d'une société d'avant-guerre engoncée de façon tout à fait hypocrite dans sa morale de façade.

02/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Je ne t'ai pas vu hier dans Babylone

" Il doit être minuit parce que les bruits, ceux du jardin, ceux de la maison et ceux de ma femme qui a fait partir les chiens en les fouettant légèrement avec une branche. - Fichez-moi le camp. Elle a attaché la chienne en chaleur dans le garage et je parie qu'elle s'est couchée parce que pas de lumière dans le couloir ni dans la chambre dans laquelle je ne pénètre plus depuis des siècles, je reste ici très loin d'elle avec tout ce silence et cette obscurité entre nous, pas de froissement de draps ni une latte du lit quand elle change de position, les lampadaires d'Evora de l'autre côté de la maison, par cette fenêtre des bruyères, même mon reflet a disparu sur les vitres ".

09/2009

ActuaLitté

Littérature française

La suivante

Agnès enterre son père, historien d'art, rescapé d'Auschwitz. Discrète souris grise chargée de rédiger les discours de la Maire de Paris, elle semblait jusque-là se contenter d'une vie austère, ponctuée de moments de folie soigneusement dissimulés. Depuis quelque temps une femme la suit, sans jamais l'aborder. Elle est toujours là, au coin de la rue, sur ses talons. Agnès aperçoit parfois un pan de manteau, entend le froissement d'un vêtement. Qui est-elle et, surtout, qui l'envoie ? Son ancien amant, seul homme avec qui elle ait eu une relation suivie ? Ou serait-ce une présence qui la poursuivrait depuis l'enfance ? Malgré sa solitude dans la grisaille des rues parisiennes, une rencontre inattendue et lumineuse lui permettra peut-être d'apprivoiser l'ombre portée par la terrible histoire de son père et de rendre leur humanité à ceux qui en ont été privés.

02/2018

ActuaLitté

Policiers

Les Fiançailles de Monsieur Hire

La concierge toussota avant de frapper, articula en regardant le catalogue de la Belle-Jardinière qu'elle tenait à la main : " C'est une lettre pour vous, monsieur Hire. " Et elle serra son châle sur sa poitrine. On bougea derrière la porte brune. C'était tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt des pas, tantôt un froissement mou de tissu ou un heurt de faïences, et les yeux gris de la concierge semblaient, à travers le panneau, suivre à la piste le bruit invisible. Celui-ci se rapprocha enfin. La clef tourna. Un rectangle de lumière apparut, une tapisserie à fleurs jaunes, le marbre d'un lavabo. Un homme tendit la main, mais la concierge ne le vit pas, ou le vit mal, en tout cas n'y prit garde parce que son regard fureteur s'était accroché à un autre objet : une serviette imbibée de sang dont le rouge sombre tranchait sur le froid du marbre...

02/2003

ActuaLitté

Policiers

La mort au tournant. Les enquêtes de Lady Hardcastle

En cette fin d'été, Lady Hardcastle et Florence, sa dame de compagnie, sont invitées dans une grande propriété pour assister à une semaine de courses automobiles et de fêtes. Pour les deux amies, dont les exploits ont fait le tour de la bonne société, ces vacances à la campagne s'annoncent tout à fait charmantes et reposantes. Jusqu'au moment où l'un des pilotes, pourtant expérimenté, meurt dans un horrible froissement de tôle lors de la première course. Simple accident ? C'est la conclusion de la police locale qui n'a aucune envie de se décarcasser à chercher la petite bête. Mais quand Lady Hardcastle découvre que les freins ont été sabotés, elle prend les choses en main et, en voiture Simone, c'est parti pour une nouvelle enquête. Entre les domestiques du domaine et les invités aux secrets inavouables, il y a une belle brochette de suspects qui auraient pu franchir la ligne jaune... Pour débusquer le tueur, il va falloir mettre la gomme !

ActuaLitté

Littérature française

La fée aux larmes

La nuit était de plus en plus épaisse. De lourds oiseaux nocturnes passaient avec un froissement d'ailes dans le noir ; la lune avait commencé à baisser et sa clarté s'était voilée derrière des nuages. Aurore ne voyait plus bien où elle mettait les pieds. Elle trébucha à plusieurs reprises, poussant un cri chaque fois qu'une branche venait à lui griffer le visage. La nuit semblait interminable, le matin encore bien lointain. Aurore avait maintenant très soif et s'aperçut quelle n'avait même pas songé à emporter de quoi boire ; la gorge sèche, elle eut l'impression qu'elle allait mourir là, sans avoir découvert le secret des larmes. — Hélas ! ma mère, mon père bien-aimés, s'écria Aurore, que n'êtes-vous auprès de moi pour me guider ? Où êtes-vous à présent ? Voyez-vous votre fille qui cherche sans la trouver la fée présidant à toute naissance ? Ne pouvez-vous me faire un signe pour me mettre sur le chemin Que ne donnerais-je pour pouvoir verser une larme ! Et comme j'ai soif !

10/2016

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Un adolescent d'autrefois

"Il y a loin de se connaître éphémère, à le sentir dans sa chair. C'est ce que le ruissellement de la Hure a appris à un petit garçon, dans ces nuits d'été d'autrefois où il s'arrêtait pour écouter le silence, ce silence tout vibrant de grillons et que traversait le sanglot d'un nocturne, l'appel des crapauds, où était perceptible le moindre froissement de branches. [... ] Marie dit à voix basse : "Il me semble que quelqu'un marche, que j'entends craquer les aiguilles de pin". Mais non, c'était le vent, ou une belette : tant de bêtes s'entre-dévorent ou s'accouplent la nuit. - Et nous aussi, que faisons-nous d'autre ? Et pourtant nous sommes autres". Dernière réussite, Un adolescent d'autrefois est une somme mauriacienne où se retrouvent les principaux thèmes romanesques de l'auteur. Aucune oeuvre ne manifeste mieux l'univers d'un créateur qui a su mettre un réalisme sans complaisance et une virtuosité sans défaillance au service de la peinture de l'homme écartelé entre sa grandeur et sa misère.

05/1982

ActuaLitté

Littérature française

Moi, Sylvestre-Mimosa, dit Sissi

Sylvestre-Mimosa, dit Sissi, chat perdu, raconte les innombrables péripéties, exaltantes, surprenantes, auxquelles il a été confronté, depuis son arrivée chez Clémentine, sa mère adoptive. En souvenir de ses premiers mois d'une existence difficile, il essaie d'être un bon chat, sans toutefois lutter contre son instinct de petit prédateur. Mais il n'oublie pas que la Providence l'a choisi et à son tour, il essaie de venir en aide à ceux qui n'ont pas eu sa chance. "Les bruyères palpitent ; je frémis ; le petit loup s'époumone ; la vie s'effiloche ; le silence revient d'un coup. Ni froissement, ni brindilles piétinées. La louve est encore loin. J'ai assez de temps pour fuir ce lieu aux multiples dangers, mais le bébé m'émeut au point qu'il m'oblige à rester auprès de lui et j'attends qu'il me suive pour sentier moussu des vertes clairières. Ensuite, nous verrons". "Je me sens en pleine effervescence, parce que la nature est belle, la nature dont je suis".

10/2013

ActuaLitté

Littérature française

Les routes fantômes

Laxalt vient d'une île". 16e degré nord. Il y faisait chaud. Chaque soir, il remontait les pentes du volcan vers la fraîcheur de son habitation. Contrairement aux autres maisons de l'île, ses murs épais étaient en pierre. Elle était l'unique survivante d'un ensemble de quatre baraquements, qui avaient abrité les esclaves des bananeraies". Dorénavant, il est dans une grande ville. Amina-ta, emplie d'Afrique, habite cette grande ville". Aminata n'était pas vraiment née, car elle n'était pas passée par le sexe de sa mère. Elle n'avait dû sa naissance qu'à une simple opération chirurgicale, une césarienne à la clinique privée de Tristeux-sur-Tourmens. Elle n'avait pas non plus suivi le rituel de deuxième naissance au Labba, comme l'avait subi avant elle sa mère, sa grand-mère et tous ses ancêtres. "Ils ont rendez-vous" . Improbable rendez-vous pris au hasard d'une rencontre. Le froissement de la ville les accompagne dans cette pré-histoire du couple, le ballet de deux corps et âmes en préface de l'amour.

06/2004

ActuaLitté

Policiers

Mission Albatros

Kern, agent du service action de la DGSE, place son métier et ses compagnons d'armes au centre d'un univers dans lequel peu de ses semblables pourraient trouver leur place. Son ami de vingt ans, Zhang, est sa seule famille et son équipier le plus sûr. Lorsque Kern est engagé dans une mission visant à éliminer un dirigeant de la Mafia albanaise, Zhang est à ses côtés. Les deux amis n'ont pas d'état d'âme face à ce criminel qui associe, sous couvert d'une pseudo armée de libération, trafic d'armes et trafic d'êtres humains. Mais le crime organisé albanais a plus d'une corde à son arc. Kern devra prendre la mesure de son adversaire. L'action secrète, dont il a fait sa vie, va lui révéler des facettes qu'il n'aurait jamais voulu imaginer. Seul sur une terre brûlée, il lui est alors doux de sentir contre sa peau le froissement d'aile d'un oiseau en pensant au prix qu'il va faire payer à ceux qui l'ont trahi...

03/2018

ActuaLitté

Littérature française

Le temps du rêve

Pour Alice, jeune femme de 35 ans, écrivain, la vie a réservé bien des surprises. Dans le premier volume, "Le parfum de l'invisible", elle a découvert la vérité sur son rôle et sa valeur pour le monde de l'invisible. Mais est-ce la réalité ? Comment distinguer fantasme et vérité quand ils sont si proches, presque confondus. De nouveau réunis, Alice et l'énigmatique Leukos, entament un long voyage, semé d'embûches, qui les entraînera jusqu'au mythique royaume de Shambhala, Porte de tous les Mondes. Est-ce là Le Temps du Rêve, ou simplement le temps de la séparation ? "Il refusait de perdre une deuxième fois la femme qu'il aimait. Il connaissait le prix à payer pour la faire revenir. Tout est équilibre. Le plus génère le moins, le vide entraîne le plein. La vie a besoin de la mort. Même lui devrait payer. Un jour. Pendant qu'il pensait aux conséquences de ses choix, il y eut comme un froissement dans l'air, les cils d'Alice comme des fils de soie, se mirent à frémir. Une seconde plus tard elle ouvrait les yeux".

03/2020

ActuaLitté

Romans historiques

Rivesaltes. Un camp en France

Créé en 1938, le camp de Rivesaltes a d'abord "hébergé" des Républicains espagnols, puis des tziganes et des juifs, ensuite des prisonniers allemands, enfin des harkis. Pourtant, l'auteur s'attache surtout aux années 1941-1942: non parce qu'il ignore la souffrance des autres "hôtes" du camp, mais parce que, né à quelques dizaines de kilomètres, il n'a jamais, de toute son enfance, entendu parler des juifs partis de Rivesaltes vers Drancy, puis Auschwitz. C'est à l'âge adulte qu'il découvre fortuitement les lieux et cette vérité. Ainsi, au fil des images surgies des vestiges du camp, pensant aux victimes, il nous donne à partager sa quête intime d'une mémoire si difficile à appréhender : " Il suffirait d'un froissement du temps pour qu'ils arrivent un à un, avec leur manteau usé, leurs chaussures en lambeaux, raccommodées avec des herbes séchées. Cette petite fille aux cheveux noirs et courts continue à avancer sur son chemin, elle s'efface soudain, emportée par une bourrasque plus forte. Tout est désert. Cette fillette est pour-tant là. Je la sens. Elle est dans ce lieu. "

02/2008

ActuaLitté

Littérature française

L'invitation

" Dans une ville au nom semblable à un froissement, un claquement d'étendard un groupe hétéroclite d'intellectuels est promené çà et là, selon le programme minutieux et dépourvu de sens d'un voyage officiel. Le pays et les voyageurs ne sont nommés que par périphrases. Il y a un acteur qui a incarné le personnage de Néron au cinéma, le second mari de la plus belle fille du monde, un homme avec une tête de gladiateur nubien, deux duettistes noirs qui ont l'air de prédicateurs évangélistes, un diplomate méditerranéen, un Tolstoï d'Asie centrale à tête de montagnard et, à l'arrière-plan, L'Histoire, proche ou contemporaine : le bandit séminariste qui a fait régner la terreur dans ce pays et exterminé ou déporté des millions d'hommes, son successeur actuel semblable au dernier rejeton d'une lignée de gangsters qui aurait été élevé dans un collège suisse. Ou encore, l'autre grand de ce monde, le cow-boy à la retraite élu pour avoir galopé dans des films de troisième catégorie. " (Marianne Alphant, Libération, 6 janvier 1988) L'Invitation est paru en 1988.

06/2013

ActuaLitté

Littérature française

Quelques fleurs

"Mon livre est caché en ces fleurs. Dans leur ombre, et leur couleur étincelle. Il est là, souple comme un jasmin de nuit qui revient tous les étés, son parfum me frôle puis disparaît. Jamais ne me cogne. Entre les nervures, les pétales et le froissement de ses feuilles, il m'attend, je l'attends. L'attente est mon horizon, même si je sens son coeur battre plutôt dans les jours anciens, tout contre le mien, mais je m'en fiche, le passé c'est mon coeur tout de suite. Il n'y a plus ni passé ni futur, le présent palpite et tapisse tout, il devient le temps, il n'a pas de frontière, il est horizon". Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir, disait Matisse. Colette Fellous, de son écriture alerte, rassemble ces Quelques fleurs qui l'ont accompagnée depuis l'enfance, celles qui disent autant la douceur et la beauté que la fragilité et la violence. Devenues les grands témoins silencieux de sa vie, elles font revivre la mémoire, les visages, les saisons et les lieux. On regarde les fleurs, mais elles aussi nous regardent.

02/2024

ActuaLitté

Poésie

Mots pliés ville errante

" tu entonnes une mélopée interminable / plus rien n'arrivera désormais "QUOI ? LE CONTENU. Recueil de poèmes, qui au fil des pages convergent vers un même corps de texte. Le poète défile les représentations qui se tiennent à la lisière d'un monde vu et rêvé à la fois, éprouvé le long de chacun des vers, en un jaillissement imprévisible, jamais redondant. Une écriture claire et riche de variations insoupçonnées. Le flux textuel s'écoule comme le sang dans la chair, en charriant le passé, en désignant le présent et le " futur à l'état brut ". / Tu es celui que je 'arrache à moi-même / ma part inconsolable / l'inassouviCOMMENT ? Trois sections composent le recueil : Images peintes / Paysages syncopes / Mots pliés ville errante (qui donne le titre au livre)QUI ? Née à Paris, Anne Lorho vit à Toulouse depuis 2000. Elle est enseignante spécialisée à l'Institut des jeunes aveugles auprès d'enfants et d'adolescents déficients visuels avec troubles associés. Elle anime des ateliers d'écriture depuis une vingtaine d'années et travaille à l'accessibilité de l'art contemporain pour le public déficient visuel. Elle s'intéresse par ailleurs aux liens textes/images et collabore régulièrement avec des photographes. Depuis Histoires de corps, publié aux éditions Taillis pré, la question du corps, pris dans une sorte d'inquiétante étrangeté, traverse son écriture. Son précédent recueil, Froissements, a reçu le prix Louis Guillaume du poème en prose 2020.

03/2024

ActuaLitté

Littérature française

Fabrique

" Léger, soyeux froissement. Elle s'était approchée et attendait. Il sentait l'odeur un peu lourde de son parfum mêlée à celle, innocente, de son corps. Elle tendit le bras vers le tableau, un bras long, mince et blanc, ombré d'un fin duvet. Alors tu l'aimes ? Oui, dit Golo, d'une voix si rauque qu'il se racla la gorge. Il est beau, très beau... Le bras d'Anna était tout son corps, pâle et velouté. Yeux fendus, nez en l'air, bouche en rade. Tac. Elle lançait quelque chose sur le plancher. Une sandale ? Tac. L'autre. " Lorsque Golo Metz rencontre Anna, il a presque complètement cessé de peindre. Son employeur, Joseph Traumer, dont la galerie d'art est une des plus cotées de Paris, a renoncé à voir en Golo autre chose qu'un bricoleur idiot, tout juste bon à restaurer les tableaux volés qui affluent des poussiéreuses réserves de musées russes (car Joseph le dandy ne se distrait qu'à truander - et de préférence ses amis de la mafia moscovite). Et puis surgit Anna Ardorovitch, " elfe insensible et rusé " débarquant de son Elcktrostadt, une des plus riantes banlieues de Moscou, et avec elle un tableau, vrai ou faux, de Kazimir Malevitch...

02/2002