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Eloge du génie. Vilhelm Hammershoi, Glenn Gould, Thomas Bernhard

Extraits

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Beaux arts

Eloge du génie. Vilhelm Hammershoi, Glenn Gould, Thomas Bernhard

"Les trois créateurs qui font l'objet de ce livre n'ont pas été choisis par hasard. Je les admire et j'aime leur oeuvre depuis longtemps. Vilhelm Hammershoi en peinture, Glenn Gould en musique et Thomas Bernhard en littérature ont consacré leur vie à leur art avec une exigence, une modernité et une audace incomparables. Leur personnalité n'est pas celle de chacun. Les manies, les obsessions, les phobies, qui vont parfois jusqu'à la folie, m'ont toujours fasciné. Les génies ne sont pas des excentriques, mais des excentrés. Ce sont des êtres singuliers dans leur manière de voir, de sentir ou de raconter le monde. Les oeuvres majeures ont un prix. L'approche de la perfection n'admet pas de compromis. La quête de la beauté est sans consolation."

10/2019

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Compositeurs

Glenn Gould par Glenn Gould sur Glenn Gould

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03/2024

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Compositeurs

Glenn Gould

" Ce n'est pas avec les mains qu'on joue du piano, mais avec le cerveau " : à l'occasion d'un périple en voiture, par exemple. Son de l'autoradio, mécanique du corps, performance idéale, rédemption technologique et " Idée du Nord ". Voici le voyage mental et spatial de Glenn Gould, tel un apologue en forme de road movie depuis les confins du pays. Le musicien fugue et passe dans le décor... Glenn Gould (1932-1982), pianiste prodige, mais aussi compositeur, artiste de studio et essayiste, a passé le plus clair de sa vie à Toronto. Il a fait ses adieux au concert en 1964.

04/2021

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Interprètes classiques

En avant la musique ! Glenn Gould

Il y a quarante ans, le 4 octobre 1982, Glenn Gould mourait dans la ville de Toronto qui l'avait vu naître 50 ans plus tôt. Un personnage original, fantasque, totalement hypocondriaque, mais aussi pénétré par la musique. Un pianiste atypique qui a fasciné deux générations d'interprètes et de mélomanes, et à marqué certaines oeuvres (les Variations Goldberg en particulier) d'une empreinte indélébile. Mais à l'exception de ses Bach, on connaît mal son héritage discographique ; en dehors de ses manies, on en sait peu sur un homme secret et plus attachant que la légende ne le laisse deviner... Celui qui dès l'enfance révèle une oreille absolue, un don pour la lecture à vue, et l'improvisation, crée très vite une relation physique et immédiate avec son clavier, comme un prolongement de lui-même. A 10 ans, il joue les Préludes et fugues du Clavier bien tempéré, de Bach ; mais aussi des Sonates de Mozart, des Valses de Chopin. Son piano est déjà son refuge, un monde à soi, ou rien d'inquiétant ne peut arriver... A 23 ans, il parcourt le monde et accède à la gloire, sans jamais rien sacrifier à son exigence ou céder aux excès. La musique, la discipline, le piano, avant tout et rien d'autre ! Après quelques années à peine, au sommet, il fait ses adieux à la scène, se consacrant à la composition et aux enregistrement. Pendant les vingt dernières années de sa vie, il fait alors une croix sur les voyages, se partageant entre Toronto, où il habite, et New York, où il enregistre dans les studios de Columbia.. Sédentaire, casanier, sans véritables distractions, sa vie sera quasi exclusivement consacrée à la musique. Une existence austère, qu'il chérit, et bien loin des frasques de certains de ses contemporains....

06/2023

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Musique, danse

Glenn Gould. Une vie en images

Glenn Gould (1932-1982) est devenu mondialement célèbre dès son premier enregistrement des variations Goldberg à l'âge de vingt-trois ans. La virtuosité et la passion animant chacune de ses interprétations l'ont immédiatement imposé comme un artiste hors pair qui fascinait un public toujours plus nombreux. En 1964, il surprit une nouvelle fois ses admirateurs en renonçant définitivement à se produire en concert pour ne plus se consacrer qu'aux enregistrements en studio. Première biographie en images de cet artiste exceptionnel, le présent ouvrage contient plus de deux cents photographies pour la plupart inédites, réunies par la Fondation Glenn Gould avec l'aimable autorisation de la famille du musicien, des archives CBS, Sony Classical et de la Bibliothèque nationale du Canada. Une préface de Yo-Yo Ma et une introduction du critique musical Tim Page permettent de mieux cerner la vie et l'œuvre de Gould. Les légendes rédigées par Malcolm Lester, conseiller littéraire de la Fondation, ajoutées aux citations de Gould lui-même et de personnalités telles que Leonard Bernstein, Yehudi Menuhin, Leopold Stokowski et Leonard Rose brossent un portrait vivant et original de cet interprète de génie considéré comme un des plus grands musiciens de son temps.

11/2002

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Musique, danse

Glenn Gould ou le Piano de l'esprit

Au-delà de la reconnaissance planétaire de son interprétation des Variations Goldberg, tout le monde ou presque aujourd'hui connaît Glenn Gould. Plus de cinquante ans après avoir quitté le champ du concert et plus de trente ans après sa mort, lui qui ne goûtait guère l'hystérie médiatique est plus célèbre que tous les champions du genre, excepté Karajan ou Callas peut-être. On lui voue un véritable culte, sous des formes innombrables, articles, films, émissions, livres, colloques ; on publie sa correspondance, on visite ses lieux de vie, une Association des amis de Glenn Gould est présente dans une quarantaine de pays, il existe un musée Gould, une fondation Gould, un prix Gould... "Je crois que la compétition, plus que l'argent, est la source de tous les maux", affirmait-il... Il reste que Gould fut le premier musicien à donner à l'enregistrement une véritable dimension philosophique, très loin des mirages éphémères de la carrière. Finalement son message est passé : sans rien concéder à son idéal de communication, il est parvenu à faire communier des auditeurs lointains autour d'un même idéal de transmission et de pureté.

04/2016

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Poches Littérature internation

Le naufragé

Trois jeunes pianistes plus que prometteurs - Glenn Gould, le narrateur et son ami Wertheimer - se sont rencontrés autrefois au Mozarteum de Salzbourg pour y suivre un cours donné par Horowitz. Rencontre déterminante au cours de laquelle Glenn Gould fait d'emblée figure de génie triomphant au point de détourner brutalement et définitivement les deux autres de leur carrière de pianiste virtuose. Mais si le narrateur, après s'être séparé de son Steinway, se mue alors délibérément en un " artiste de la représentation du monde " (Weltanschauungskünstler) tout entier voué à la rédaction toujours recommencée d'un interminable essai sur Glenn Gould, son ami Wertheimer s'engage sur la voie fatale du vaincu, du " sombreur ", comme Glenn Gould en personne l'a plaisamment mais fort exactement surnommé aussitôt après avoir fait sa connaissance. Vingt ans plus tard, au terme d'une longue plongée dans son propre malheur, Wertheimer le sombreur mettra fin au tourment de son existence en se pendant haut et court devant la maison de sa sœur. C'est le destin cruel et dérisoire de ce naufragé de l'existence, son ami de toujours, que le narrateur interroge en fait tout au long de son essai sur Glenn Gould et, à travers ce destin, c'est évidemment toute la misère du monde, celle également du génial Glenn Gould et la sienne propre, que Thomas Bernhard analyse avec la minutie - et avec la fureur - qu'on lui connaît, au fil d'un récit qui procède entièrement du soliloque déclenché chez le narrateur par le suicide de son ami - un de ces impitoyables et envoûtants soliloques-fleuves dont l'auteur a le secret.

03/1997

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Musique, danse

GLENN GOULD PIANO SOLO. Aria et trente variations

"Mais ce jour-là, lors de son dernier concert donné à Chicago le dimanche 28 mars 1964, quelque chose s'était effondré dans le troisième mouvement de la Sonate opus 110 de Beethoven, quand se déplore le Klagender Gesang, le chant de douleur. Il n'avait pu faire le crescendo qui sous-tend la plainte. Il ne pouvait faire cela. Pas devant eux, les deux mille qui regardaient, attendaient la fin. C'était comme se dévêtir, ou mourir. Il fallait se cacher. Il savait que la fugue allait venir très vite, où il pourrait se masquer de sérénité. Mais il reviendrait aussi, encore, voilé, perdendo le forze, l'Arioso de douleur, et alors, la pédale una corda ne suffirait pas à teinter d'absence la phrase qui s'efface. Il faudrait encore moins de son." M. S.

01/1994

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Musique classique

Ni Lang Lang, Ni Glenn Gould. Interpréter la musique

Pas un jour ne passe sans que paraissent un livre, un guide, une revue, un article vantant ou vilipendant tel musicien ou telle interprétation. On y apprend tout ou presque des goûts de ce que la France compte de passionnés, auteurs, journalistes, critiques chenus ou en herbe ; mais on y cherche en vain les prémisses d'une esthétique ; on sait tout de leurs goûts et on ignore tout de leur goût. La preuve ? on la trouve dans l'incohérence de leur contenu, souvent aléatoire dans le temps et dans l'espace. Malheureusement pour elle, la musique n'est pas comme les paroles de Socrate qui, aux dires d'Alcibiade, conservent leur pouvoir même rapportées par un pauvre sire ; transmise par un piètre interprète, elle peut perdre le sien. La question de son interprétation est donc décisive. Ce livre s'intéresse à l'esthétique de l'interprétation et s'attache à répondre à ces questions que tout le monde se pose : qu'est-ce qu'une grande interprétation ? qu'est-ce grand interprète ? Un livre qui intéressera tous ceux qui aiment la musique et cherchent à mieux la connaître, et qui sonnera aussi comme un appel à la liberté de pensée.

01/2023

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Réalistes, contemporains

Glenn Gould, une vie à contretemps / Edition spéciale (Poche)

La biographie dessinée d'un génie de la musique. Glenn Gould, star planétaire de la musique classique, génie absolu et solitaire. Cette biographie retrace la vie du célèbre pianiste canadien pour tenter de comprendre sa personnalité cachée et en percer le mystère... Pourquoi a-t-il arrêté si brutalement sa carrière de concertiste ? Pourquoi est-il devenu une des premières figures de l'ère médiatique à vouloir disparaître ? Sandrine Revel met tout son talent au service de cette peinture magnifique d'un génie au mal-être tangible. Sandrine Revel nous offre une biographie époustouflante de ce génie à la personnalité complexe.

06/2023

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Théâtre - Pièces

Glenn, naissance d'un prodige

Sous la coupe d'une mère qui projette sur lui son rêve de célébrité, le jeune Glenn Gould se révèle un pianiste extraordinairement doué et créatif. Mais il devient aussi un homme angoissé, névrosé, pour qui les relations sociales sont très compliquées. Il lui est alors pénible et bientôt insupportable de se produire sur scène devant des milliers de personnes. Dans ce drame familial, la réussite et le génie du pianiste n'apportent pas le bonheur escompté. La création de Glenn, naissance d'un prodige a eu lieu le 7 juillet 2022 au Théâtre des Béliers à Avignon dans une mise en scène d'Ivan Calbérac avec Josiane Stoleru, Benoît Tachoires, Bernard Malaka, Stéphane Roux, Thomas Gendronneau et Lison Pennec.

10/2022

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Allemand apprentissage

Thomas Bernhard. Un joyeux mélancolique

Dans L'Homme de génie et la mélancolie, Aristote se demande " pour quelle raison tous ceux qui ont été des hommes d'exception, en ce qui regarde la philosophie, la science de l'Etat, la poésie et les arts, sont manifestement mélancoliques ". Peut-on être mélancolique et pourtant joyeux, affirmer comme le fait Thomas Bernhard dans sa pièce Minetti que " la vie est une farce avec issue létale que l'homme intelligent appelle existence " - et en rire malgré tout ? L'échec, thème obsessionnel, domine toute l'œuvre de Bernhard. Mais par un détachement amusé, par un dosage subtil et séduisant entre résignation et révolte, il tient l'échec en échec, il en fait un art. L'humour, cette " politesse du désespoir ", est comme une aisance à se mouvoir entre les extrêmes qui s'adapte à l'irréversible et rit de sa propre mélancolie. Par ailleurs, son œuvre est nourrie, traversée, hantée par l'Autriche. Un des aspects les plus marquants de ses écrits est la critique virulente de son pays auquel il reste pourtant profondément, charnellement attaché. Provocateur et redresseur de torts, il élabore un art de l'irritation qui, en fait, est un art d'exister. C'est vivre dans une sorte de relation amour-haine envers toute chose.

09/2004

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Littérature française

Thomas Bernhard et les siens

A la mort de Thomas Bernhard, Gemma Salem avait déjà écrit deux livres à son sujet. Ensuite, pour éclairer la figure alors floue et désormais légendaire de l'écrivain autrichien, elle a entrepris de rencontrer ses intimes, ses acteurs et metteurs en scène, ceux qui l'ont côtoyé et surtout tous les personnages vivants de ses livres. Plus de quarante témoignages constituent ce livre, paru une première fois en 1993, et vite épuisé.

12/1993

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Critique littéraire

Thomas Bernhard, le briseur de silence

Thomas Bernhard. Autrichien. Né en 1931, il meurt en 1989. Il a fait des études de violon et de chant, interrompues, dans sa jeunesse, par la tuberculose. Il fut musicologue, acteur, chroniqueur judiciaire, poète. Et, à partir de l'âge de trente ans, avec une ferveur exclusive, romancier et dramaturge. Son écriture est à la fois monomaniaque et vagabonde, globalement destructrice et passionnée de détails. Ce n'est jamais fini. Il y a toujours pire. On peut sans fin ajouter un élément nouveau à cette vision du cauchemar, à cette dynamique du désastre. C'est par cette coopération active avec le malheur que la littérature de Thomas Bernhard, loin d'être un constat mélancolique, est une lutte incessante aux effets revigorants. D'un livre à l'autre, de Gel à Extinction, ce même monologue se poursuit, tendu sur l'espace d'une bizarre jubilation et d'une infatigable révolte. Thomas Bernhard, le briseur de silence est la réédition, mise à jour et augmentée, du volume paru en 1990 dans la collection " Les Contemporains ".

05/2006

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Critique littéraire

THOMAS BERNHARD. Entretiens avec Krista Fleischmann

Trois longs entretiens, à Majorque, à Madrid et à Vienne, durant les années quatre-vingt. Bernhard n'accordait d'interview qu'à ceux qui lui semblaient "supportables". Krista Fleischmann, journaliste autrichienne, était son interlocutrice préférée, à la fois confidente et porte-parole. Ironique ou sérieux, aimable ou sarcastique, calme ou véhément, Bernhard, acrobate de la pensée, critique, analyse, mais surtout philosophe sur le monde et sa vie personnelle, son œuvre et sa manière d'écrire. Il dévoile les difficultés de son enfance, les problèmes de sa maladie, presque avec légèreté. Le charme de sa personnalité, confirmé par tous ceux qui ont eu la chance de le rencontrer, est toujours présent. Dans la grande tradition des philosophes pessimistes, son regard acerbe et vindicatif est absolu : il ne peut changer ni la société ni la vie, mais les dissèque et les désigne comme d'énormes bouffonneries.

12/1993

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Musique, danse

ECRITS. Tome 2, Contrepoint à la ligne

Glenn Gould est à mon avis la personnalité la plus importante du monde musical actuel, non seulement en tant que pianiste, mais en tant que penseur du phénomène musical: compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, moraliste enfin. Aussi mon premier souci après sa mort, en octobre 1982, a-t-il été de mettre à la disposition du public français la totalité de ses écrits. Ce livre et celui qui l'a précédé - Le dernier puritain - contiennent à quelques très rares exceptions près, l'ensemble de la littérature gouldienne. Je me suis en effet efforcé d'y inclure tous les textes écrits à une époque ou une autre par Gould, quelle que soit leur destination (pochettes de disques, journaux ou périodiques, conférences). Mais je me suis aperçu en outre que dans certains cas il était possible d'y adjoindre quelques textes de scénarios radiophoniques, de films ou de télévision, à condition de les adapter aux nécessités de l'écrit, et parfois même de les monter par inserts à l'intérieur de textes déjà existants, auxquels ils pouvaient apporter un nouvel éclairage ou une nouvelle substance. Inutile de préciser que, ce faisant, j'ai eu le sentiment de me prêter à une procédure d'une nature foncièrement gouldienne, qui ma permis de recréer, à quelques années de distance, l'exaltation de ce que furent nos séances de travail en commun, et qui était également la seule méthode permettant d'offrir au lecteur le panorama le plus vaste possible de la pensée de Gould. Dans ce deuxième volume, j'ai choisi de regrouper ses écrits en six parties, consacrées à Bach, à Schoenberg, à ses essais critiques, à ses oeuvres personnelles tant musicales que radiophoniques, à ses analyses et à ses réflexions, dont un passionnant développement sur la musique en Union soviétique , parties que j'ai entrecoupées "d'interludes" morceaux pleins de fantaisie où Gould, avec le saisissant mélange de sérieux et d'humour qui le caractérise traite de l'esprit de compétition, des applaudissements au concert, de la musique d'avant-garde ou de la critique en général. J'ai pensé heureux de conclure ces deux tomes en musique, en publiant pour la première fois en France la partition intégrale de So you want to write a fugue, cette fugue fameuse écrite par Gould (paroles et musique) pour une émission de télévision, et largement diffusée ensuite par le disque.

11/1992

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Musique, danse

Journal d'une crise suivi de Correspondance de concert

On voit dans le Journal d'une crise un des pianistes les plus significatifs de l'histoire dans son atelier de torture, en proie au doute, mais surtout à la recherche effrénée d'une vérité qui semble momentanément lui échapper, et qui concerne l'essence même de son art. Il nous livre le récit émouvant, impitoyablement lucide, quasi proustien dans sa cruauté, de la conquête de son propre double : un Gould fragile et vulnérable qu'il essaie d'apprivoiser et dont la lumineuse perfection de ce qu'il nous a laissé ne nous permettait guère de deviner l'existence. Il s'agissait bien là d'un document capital sur un artiste lui-même capital. Jamais le cerveau d'aucun grand pianiste ne s'était attelé à un examen aussi obsessionnel des composantes physiques du jeu pianistique. Le Journal est complété par un vaste éventail de lettres datant de l'époque de la vie publique de Gould, ayant pour thèmes principaux le piano, les concerts et les tribulations d'une vie de concertiste. Gould y apparaît souvent malheureux, et pourtant aussi plein de l'enthousiasme communicateur qui est la marque de ce conteur-né.

10/2002

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Monographies

Thomas Lawrence. Le génie du portrait anglais

Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) excellait dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Au tournant du XIXe siècle, l'école d'art britannique devint la plus dynamique et la plus remarquable en Europe. Alors que J. M. W. Turner (1775-1851) et John Constable (1776-1837) excellaient dans le genre du paysage, Thomas Lawrence (1769-1830) porta l'art du portrait à de semblables sommets de créativité et d'inventivité, que le présent livre se propose d'examiner. Enfant prodige, Lawrence succéda à Joshua Reynolds comme " peintre ordinaire de sa majesté " le roi George III à l'âge de 18 ans, devint le principal portraitiste de son temps et président de la Royal Academy of Arts en 1820. En 1814, le prince Régent lui commanda une série de portraits de tous les responsables politiques et militaires de l'Alliance qui s'était coalisée pour vaincre Napoléon. Aujourd'hui exposés dans la célèbre " Waterloo Chamber " du château de Windsor, ils offrent un témoignage exceptionnel de l'incarnation du pouvoir au début de l'Europe moderne. Au-delà des gloires militaires, Lawrence observa et représenta aussi l'émergence de nouvelles formes de masculinité, plus sobres et moins théâtrales, celles de ces financiers, industriels, collectionneurs ou ministres qui firent le succès de l'Empire britannique. Lawrence fut aussi un observateur exceptionnel de la société de la Régence, avec un don remarquable pour les représentations intimistes, parfois troublantes, de femmes, d'enfants et d'adolescents, à l'huile, au pastel ou à la craie, qui explorent de manière unique les fragilités de l'âge et du genre. Sa collection incomparable d'estampes et de dessins, constituée tout au long de sa vie, fut une source d'inspiration constante, mais fut dispersée après sa mort. Le présent ouvrage offre un aperçu complet de son art et jette un nouvel éclairage sur le travail et la personnalité de l'un des artistes les plus secrets et les plus doués de l'ère romantique.

12/2022

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Poches Littérature internation

Le dégoût. Thomas Bernhard à San Salvador

Après dix-huit ans d'exil au Canada, Edgardo Vega revient au Salvador pour l'enterrement de sa mère. Ici, tout le révulse, la bière, les moustiques, la politique, la corruption, sa famille... Face à son vieil ami Moya, il s'en prend avec fureur à son pays gangrené par la cupidité et l'étroitesse d'esprit. Un livre culte.

08/2018

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Développement durable-Ecologie

Eloge du génie créateur de la société civile

Dans ce petit opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui les ont poussés, lui et ses proches collaborateurs, à lancer une campagne parallèle lors de l'échéance électorale française de 2012. Toutefois, cette décision ne répond pas à un acte de politique politicienne ; bien au contraire, elle doit permettre à tous ceux qui oeuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société d'être enfin entendus. Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, Pierre Rabhi affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu. Hors de tout précepte ou dogme, et s'appuyant sur sa propre expérience de vie, il soutient qu'en dépit des apparences nous pouvons faire advenir le monde auquel nous aspirons si nous le voulons de tout notre être. Tous, chaque jour, dans chacun de nos choix les plus quotidiens, nous sommes les meilleurs candidats à la construction d'une société respectueuse des êtres humains et de la nature.

11/2011

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Littérature anglo-saxonne

Susie Glenn

"Le matin, Susie Glenn m'embrassait. Ses premiers mots étaient toujours : Merci Jésus. Je m'asseyais sur le bord de son lit pendant qu'elle dénouait les bandes de tissu sur ma tête. Des frisettes serrées encadraient mon visage et elle disait : touche pas à tes boucles, les Blancs brossent trop leurs cheveux. Elle me mettait debout devant elle : là, on dirait vraiment la petite chérie de Susie Glenn. A l'école, tous les enfants trouvaient que j'avais l'air d'une petite Noire. Je me moquais d'eux : mais qu'est-ce que tu en sais, je parie que t'en as jamais vu ! C'était la vérité. Le seul enfant noir que j'aie jamais croisé à Ross, en Californie, c'était le petit-fils de Pearlina. Elle l'emmenait souvent chez nous et il jouait avec ses camions dans la buanderie, sur la grosse table en bois, pendant que Pearlina faisait le repassage." D.M.

11/2021

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Musique, danse

Glenn Gould, contrepoint à la ligne et autres écrits. L'antre de l'alchimiste, Non je ne suis pas du tout un exentrique ; Le dernier puritain ; Contrepoint à la ligne

Près de quarante ans après sa disparition, le seul nom de Glenn Gould (1932-1982) est devenu un sésame. Au-delà de sa réputation d'interprète, le grand pianiste canadien représente aujourd'hui un mythe culturel, un parcours hors norme et un personnage savoureusement excentrique que ce volume permet de découvrir. Pour un public toujours nombreux et fervent, Gould s'identifie à Bach, aux Variations Goldberg notamment, comme Callas à Verdi ou Karajan à Beethoven. Il demeure l'une des personnalités les plus marquantes du monde musical. Non seulement comme pianiste, mais aussi comme compositeur, écrivain, sociologue, théoricien et prophète de nouveaux modes de communication, comme moraliste enfin. " Je suis, disait-il, un écrivain canadien et un homme de communication qui joue du piano à ses moments perdus". Bruno Monsaingeon a réuni, traduit et publié l'intégralité de ses écrits. Ces textes, que leur contenu soit d'ordre autobiographique, philosophique, anthropologique ou purement musical, qu'ils relèvent de l'art du portrait ou celui de l'interview, ont marqué la pensée contemporaine et révèlent tout un pan méconnu de la personnalité et du génie de Gould. Regroupés pour la première fois, ils sont l'oeuvre d'un écrivain dont la réflexion sur la musique atteint à l'universel. Ce volume contient : " Dans l'antre de l'alchimiste ", par Bruno Monsaingeon - Non, je ne suis pas du tout un excentrique - Le Dernier Puritain - Contrepoint à la ligne - " Glenn Gould au-delà du temps ", par Bruno Monsaingeon.

11/2019

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Généralités

Thomas Edison. Marile invenții ale unui geniu insațiabil

Thomas Edison, un inventator insa ? iabil, cu peste o mie de brevete, este întruchiparea omului american care s-a facut singur. Acest autodidact, care a devenit antreprenor la vârsta de 24 de ani, este considerat cel mai mare inventator al tuturor timpurilor. Fara geniul sau, nu ar fi existat niciodata casetofonul, cinematograful, telefonul sau becul. De asemenea, a creat industria electronica, care a dus la inventarea radioului ? i a televiziunii. Descoperi ? i în 50 de minute via ? a acestui om care ? i-a propus sa schimbe vie ? ile oamenilor, democratizând utilizarea electricita ? ii în casele americane ? i europene ? i promovând dezvoltarea iluminatului stradal electric.

03/2023

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Policiers

Qui a tué Glenn ?

Sur une pâture de la verte Irlande, le berger George Glenn est retrouvé assassiné, mais personne dans le pays n'est capable de découvrir son meurtrier. Alors son troupeau prend les choses en main. Ces moutons-détectives ont en commun le désir de s'élever au-dessus de leur condition. Aux côtés de Sir Ritchfield (le doyen), d'Othello (un bélier noir au passé mystérieux) et de Zora (une brebis philosophe et alpiniste qui aime flirter avec les abîmes), Miss Maple, la plus sage d'entre tous, s'arroge la direction de l'enquête. Best-seller en Allemagne et en Italie, Qui a tué Glenn ? est l'un des romans les plus farfelus et les plus imaginatifs publiés ces dernières années.

05/2020

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Critique littéraire

Où sont ceux que ton coeur aime. Sur la tombe de Thomas Bernhard

Parmi ceux qui le détestent à jamais, il faut compter les gens qui ont quelqu'un dans ce cimetière. Forcément. Sa tombe est la plus fréquentée, la plus fleurie de toutes. C'est devenu LA tombe du cimetière de Grinzing où pourtant trônent des mausolées célèbres, Gustav Mahler et consorts.

10/2019

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Santé, diététique, beauté

Wilhelm Reich. Le génie de l'énergie de l'orgone et de la libération sexuelle

Médecin autrichien, psychiatre et psychanalyste naturalisé américain, Wilhelm Reich était avant tout un homme libre. Penseur hors du commun, homme éclectique et infatigable, il fut persécuté toute sa vie pour ses idées à contre-courant. De ses théories, de ses recherches et de ses résultats scientifiques, tout a été évincé des livres d'histoire. Quelles sont donc ces importantes découvertes jugées révolutionnaires ? Et qui a tenté d'occulter tous les travaux de cet incroyable génie ? Lorsque Reich découvrit le lien entre mental, flux d'énergie et mécanismes physiques végétatifs, il élabora une méthode thérapeutique qui surpassait la thérapie psychanalytique : la végétothérapie ou comment rétablir l'équilibre biophysique, non seulement par la transformation de l'élément inconscient, mais aussi en libérant les énergies végétatives.

06/2019

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Littérature anglo-saxonne

Le secret de Joe Gould

Joe Gould n'est pas un simple vagabond, mais un vagabond qui possède une certaine dose de génie, "un drôle de petit bonhomme un peu malingre qui hante depuis un quart de siècle les bars, les cafétérias, les restaurants et les bouis-bouis de Greenwich Village'. Il aurait étudié à Harvard, parlerait le langage des mouettes. Mais surtout, Joe Gould serait l'auteur d'Une histoire orale de notre temps, collecte des bruits de la rue au hasard de ses déambulations, le plus long manuscrit jamais écrit, onze fois plus long que la Bible, neuf millions de mots éparpillés, tous écrits de sa main. Cet amas de feuilles et de cahiers d'écolier est son secret et sa fierté. Selon l'idée du poète Yeats que Joe Gould a faite sienne : "L'histoire d'un pays ne s'écrit pas dans les parlements et sur les champs de bataille, mais à partir de ce que les gens se disent les jours ordinaires. ' Un jour, l'écrivain-reporter Joseph Mitchell décide de consacrer un portrait à ce clochard céleste. Ce livre raconte leur rencontre et la quête de ce manuscrit aussi insaisissable que Joe Gould. Peu à peu la réalité se dissipe dans la fiction jusqu'à se confondre l'une dans l'autre et que l'auteur sombre à son tour. Adulé par Salman Rushdie, Paul Auster, Martin Amis ou Julian Barnes, Le Secret de Joe Gould est un inépuisable classique.

09/2021

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Autres éditeurs (A à E)

Thomas

A la suite du décès de sa maman, Thomas cherche comment réparer son coeur brisé. Un périple raconté avec douceur et illustré avec tendresse.

03/2021

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Cuisine des chefs

Dans la tête de Glenn Viel

Le livre qui raconte l'itinéraire de l'identité culinaire du chef triplement étoilé Glenn Viel, de son arrivée à Baumanière jusqu'à aujourd'hui. Depuis 2015, nous avons suivi la réflexion culinaire de Glenn Viel. Ce livre est un témoignage de ces six années passées à l'écouter raconter sa vision, observer ses essais, goûter l'évolution de sa cuisine, être épaté de ses fulgurances, être attendri par son discours passionné, comprendre ce qui lui tient à coeur et rire de ses expressions. Chaque chapitre traite d'une notion importante pour lui : une idée, une technique, un mode de cuisson, une notion sur laquelle il travaille (l'inertie, les températures, l'influence des mots sur la perception d'un plat...) illustrée par une recette racontée à sa manière, en quelques mots, non pour la reproduire mais pour en traduire le sens. Avec autant de textes que de photos, les pages sont émaillées des anecdotes de nos échanges, des souvenirs précieux à ne pas oublier car on mesure chaque jour notre chance d'avoir assisté de si près à l'évolution de sa réflexion.

11/2022

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Littérature étrangère

Coral Glynn

Engagée pour prendre soin d'une femme en fin de vie dans sa maison isolée, une jeune infirmière découvre que le manoir est également habité par le fils, vétéran blessé pendant la guerre.À la mort de sa mère, Clement, qui craint la solitude, propose à cette jolie - bien qu'un peu fade et rustre - jeune femme de l'épouser. Coral accepte. Mais une péripétie vient interrompre un bonheur de courte durée, puisqu'elle se retrouve soupçonnée de meurtre, un meurtre dont elle a effectivement été témoin mais qu'elle a tu par souci de bienséance.

10/2012