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Documents Stéphane Mallarmé VII

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Critique littéraire

Documents Stéphane Mallarmé VII

Ce Tome VII des Documents Mallarmé est largement consacré à la correspondance du poète avec ses amis, écrivains ou non. On trouvera également une édition des poèmes de Mallarmé lycéen.

04/2003

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Critique littéraire

Documents Stéphane Mallarmé V

La plus grande partie de ce cinquième tome des Documents Stéphane Mallarmé est consacrée à la biographie et à la généalogie du poète. Les pièces innombrables ici reproduites et commentées, sont de toutes sortes : avis de naissance, de décès, de mariage, notes de baptême, actes et contrats notariés, et bien sûr lettres de famille. Celles-ci, débutant une bonne dizaine d'années avant la naissance de Stéphane Mallarmé, nous livrent une connaissance intime et très vaste de sa famille, la correspondance englobant des parents parfois fort éloignés. La période débutant vers 1860 est particulièrement intéressante : on constate à quel point le jeune Stéphane eut à souffrir de l'accueil décourageant que sa famille réserva à ses projets d'avenir, pas même encore littéraires, mais de professeur d'anglais en université ! D'ailleurs, le poème Les Fenêtres, écrit en 1863, et dont Carl Paul Barbier retrace les avatars de ses publications successives, exprime toute l'amertume et la rancoeur du jeune homme envers une famille aimante certes, mais bien trop bourgeoise, bigote et conformiste pour comprendre une nature d'artiste (Ivre, il vit, oubliant l'horreur des saintes huiles/Les tisanes, l'horloge et le lit infligé...).

10/2005

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Critique littéraire

La poésie de Stéphane Mallarmé

" ... Que vous ayez de Mallarmé fait le portrait le plus véritable, confondant ceux qui l'ont connu, ceci est déjà extraordinaire ", écrivait Paul Valéry à Albert Thibaudet, en 1912, peu après la parution de ce livre, le premier du futur grand critique de la NRF. Depuis, d'autres commentateurs sont allés plus loin dans l'interprétation que Thibaudet, avec son zèle d'exégète sans documents, sans correspondance, sans inédits. Mais son livre a échappé aux modes successives et aux écoles, par la rigueur de la pensée et la compréhension intuitive dont il témoigne ; par son style, enfin, inimitable dans son mélange de rigueur et de détente, de précision et de fantaisie poétique. II a conservé l'éclatante nouveauté des jeunes idées que les grands critiques conçoivent dans leur premier essai et que souvent, contrairement aux poètes et aux romanciers, ils ne retrouvent plus par la suite. Jean-Yves Tadié

03/2006

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Revues

Etudes Stéphane Mallarmé N° 7/2019

Contributeurs : Robert Boncardo, Laurence Gossart, Odile Hamot, Gordon Millan, Jean-Claude Milner et Laurent Mourey.

05/2021

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Revues

Etudes Stéphane Mallarmé N° 8/2020

Contributeurs : Manon Amandio, Damian Catani, Jean-Nicolas Illouz, Zeliang Li, Serge Martin et Giorgia Testa Vlahov.

05/2023

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Critique littéraire

STEPHANE MALLARME. L'encre et le ciel

Poète réputé difficile parce qu'on oublie souvent des pans entiers de son œuvre, Mallarmé reste à découvrir. Ce livre tâche donc d'en embrasser tous les aspects, sans céder à la tentation de la synthèse réductrice ; sans avoir l'ambition mystificatrice de fournir de nouvelles " clés " de cette œuvre ; et en refusant de spéculer autant sur une obscurité métaphysique que sur une obscurité calculée. Mallarmé est le permanent rappel qu'un poète tisse un texte avec des mots, que le sens n'est jamais donné et à trouver, que l'énigme est dans les mots, entre les mots. Mallarmé est le rappel qu'un texte - poème ou prose - est une réalité visuelle, imprimée, noir sur blanc, pictographique, et théâtre de signes, autant que rythme respiratoire et auditif ; et même qu'il joue et se joue de ces deux registres. Mallarmé, enfin, sait et dit que ce Jeu suprême, autonome et absolu, s'inscrit malgré tout sur fond de hasard universel perpétuellement nié.

01/1987

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Critique

Stéphane Mallarmé, l'homme poursuit noir sur blanc

La poétique de Mallarmé témoigne d'une recherche obsédante du "signe adamantin" . Ce livre vise à analyser le mouvement métaphorique qui soutient la structure du poème mallarméen, laquelle se donne comme un objet volumétrique, combinant savamment strates de sens, images, échos sonores, relations syntaxiques.

07/2022

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Critique Poésie

Ressusciter quand même. Le matérialisme orphique de Stéphane Mallarmé

La première version du fameux Sonnet en or-ix, le plus mystérieux et jusqu'ici indéchiffré poème de Mallarmé (le ptyx..), est intitulée "Sonnet allégorique de lui-même". D'où le jeu littéraire de le déchiffrer... comme une allégorie. C'est la première partie de cet essai. Cette allégorie se révèle très précise. Et si c'est bien une allégorie "de ce poème-ci", ne serait-ce pas une allégorie de la poésie en général ? Après enquête, il se révèle que cette allégorie vaut pour une grande partie de l'oeuvre de Mallarmé, y compris "Un coup de dés jamais n'abolira le hasard", mais pas toute. De même, le lecteur pourra-t-il vérifier qu'elle éclaire certains des plus célèbres poèmes de la littérature (de Hugo à Aragon), mais pas tous : c'est une allégorie de ce que c'est qu'écrire un poème, du rapport de la poésie à l'univers et à sa splendeur mortelle. L'auteur fait même une incursion dans la poésie anglaise en prenant pour test le "Prufrock" de TS Eliot. La grande étude d'Alain Lipietz permet d'en finir avec la vision d'un Mallarmé "qui n'aurait scruté d'autre horizon que celui du langage". Mallarmé a quelque chose à dire, il parle aux femmes et aux hommes de notre temps et, même si l'auteur a de fortes réticences envers son élitisme, il tient son message pour essentiel.

02/2021

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Critique littéraire

Profils perdus de Stéphane Mallarmé. Court traité de lecture 2

Le profil perdu nous vient de la peinture : le sujet est saisi de dos, mais tourne la tête vers le spectateur, en sorte qu'on voit la moitié de son visage et le dessin de son profil. De même, chaque chapitre du présent livre s'appuie sur une donnée partielle. Même en déployant aussi loin que possible les implications du détail choisi, l'analyse n'atteint jamais l'intégralité de Mallarmé. Mais les angles changent ; les profils, inclinés de diverse manière, finissent par recomposer une figure peu attendue. Soucieux de la société, le poète pense, un temps, pouvoir la transformer. Précisément parce que la poésie ne vaut rien sur le marché, elle conteste la forme-marchandise. Travaillant sur la langue, elle observe ceux qui travaillent la matière. Jusque dans leur temps de repos, elle suit les mécanismes de leur assujettissement. Du hasard qu'elle n'a cessé de vouloir surmonter, elle découvre qu'il trouve sa réalisation ultime dans la foule moderne. Même si, au final, l'espoir s'éteint, jamais l'attention ne perd son acuité. Parmi tous les profils, l'emporte celui du veilleur.

10/2019

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 7 : Juillet 1894 - Décembre 1895

Ce septième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites par Mallarmé et reçues par lui de la fin juillet 1894 jusqu'à la fin décembre 1895. Les loisirs, relatifs, de la retraite permettent au poète, et sa notoriété lui impose, une activité épistolaire grandissante. Comme dans le tome VI, l'équivalent de presque quatre lettres par semaine a été conservé, permettant de dresser un calendrier à peu près complet d'un emploi du temps de plus en plus chargé. Mallarmé dispose théoriquement de tout son temps ; ce temps est dévoré par des sollicitations de plus en plus nombreuses, de plus en plus impérieuses : obligations mondaines, démarches charitables ou secourables, services rendus à des confrères et à de jeunes écrivains, devoirs de politesse dont Mallarmé s'acquitte avec exactitude et avec élégance. Mallarmé trouve néanmoins (et surtout à Valvins) le temps de méditer et même d'écrire : voici une des périodes les plus fécondes de sa trop courte vie. Il lance dans Le Figaro l'idée, alors chimérique, aujourd'hui redevenue d'actualité, du "fonds littéraire", ou domaine public payant, alimentant une sorte de Caisse nationale des Lettres. Accueilli avec enthousiasme par les littérateurs, l'article provoque un tollé presque universel parmi les éditeurs. Mallarmé multiplie ses vers de circonstance, et publie plusieurs poèmes importants. Il donne à l'éditeur Deman le manuscrit de ses Vers ; le volume ne paraîtra qu'après sa mort. Son activité capitale est sa collaboration régulière à La Revue blanche : il y publie, sous la rubrique générale Variations sur un sujet, en une suite de dix articles ou poèmes critiques, la somme de ses méditations sur "le Livre, instrument spirituel". Ce testament esthétique formera le noyau central du futur volume Divagations. Contesté par certains, Mallarmé ne manque pas de défenseurs. Dès novembre 1894, André Gide note : "Nous n'avons aujourd'hui pas de plus grand poète".

05/1982

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 9 : Janvier 1897 - Novembre 1897

Ce pénultième tome de la Correspondance de Mallarmé contient plus de 300 lettres écrites par lui et plus de 300 lettres reçues, au cours des 300 jours de janvier à novembre 1897. Elles permettent de revivre jour par jour, presque heure par heure, la vie du poète. Le plus sociable des solitaires, Mallarmé accomplit avec virtuosité et avec bonne grâce les multiples obligations mondaines, amicales et littéraires que lui crée un réseau grandissant de relations. La publication, en janvier, de Divagations lui vaut deux gestes d'hommage des Mardistes : un dîner chez le Père Lathuille, la remise par ses disciples et ses confrères d'un album de vers et de prose. Mais la vie de Paris le lasse de plus en plus. Ses cartes de visite indiquent désormais : "De mai en novembre, Valvins près Fontenaibleau", programme qu'il réalise, sauf de brefs retours à Paris, pour présider le Comité Verlaine, revoir des amis, ou chercher sa femme et sa fille, attardées dans la capitale. Valvins lui donne la forêt et le fleuve ; sa solitude y est mitigée par sa correspondance quotidienne et charmante avec Geneviève, par des visites d'amis (Rodin, Valéry, Whistler ; qui fait le portrait de Geneviève), par de fugitives apparitions de Julie Manet et de ses cousines Paule et Jeannie Gobillard, par la vigilante amitié des Dujardin, par le voisinage de Marcel Schwob et de Marguerite Moreno, et surtout par la venue de Méry Laurent au printemps, descendue à l'auberge des Plâtreries : il lui offre à déjeuner à Valvins et lui fait admirer la maison, il la promène pendant deux jours au château et en forêt, elle part enthousiasmée. Le grand travail de l'année est Un Coup de Dés, publié en mai dans la revue Cosmopolis, et confié ensuite par Mallarmé à la maison Didot, en vue d'une édition illustrée par Odilon Redon que projette Ambroise Vollard. Mallarmé en distribue des épreuves à ses amis, Mauclair, Gide et d'autres, dont surtout Valéry, qui dira : "Il a essayé d'élever enfin une page à la puissance du ciel étoilé..."

10/1983

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 10 : Novembre 1897 - Septembre 1898

Ce dixième tome de la Correspondance de Mallarmé nous mène jusqu'à la mort du poète. Les quelque quatre cents lettres échangées avec une centaine de correspondants montrent, dans son ultime épanouissement, son génie pour l'amitié. Il s'arrache à son cher Valvins automnal pour appuyer Whistler et Paul Margueritte dans leurs procès. L'affaire Dreyfus l'afflige, mais il salue "la sublimité qui éclata" dans l'acte de Zola, condamné pour sa lettre "J'accuse". Après le refus du Balzac par les Gens de Lettres, il assure Rodin que "rien ne touche à la sérénité grandiose de l'oeuvre". Il remercie une cinquantaine d'auteurs d'une soixantaine de livres envoyés. Les derniers Mardis réunissent les plus fidèles ; Julie Manet et ses cousines Paule et Jeannie Gobillard y viennent. Aux dîners en ville, Mallarmé préfère les expositions et les concerts, Lamoureux et autres. Il assiste aux Maîtres Chanteurs de Wagner, aux Samedis populaires de poésie de l'Odéon (où l'on récite de ses poèmes), aux récitals de Georgette Leblanc. Dès avril, il regagne Valvins ; il reprend, avec Geneviève, dans des lettres presque quotidiennes, la chronique enjouée et vivante de leur vie. Début juin, il ramène Marie et Geneviève à Valvins. Il y reçoit des amis, dont Valéry, Whistler et Octave Uzanne ("La Cagoule"), qui lui consacre une chronique charmante. Mallarmé publie son dernier sonnet ("Au seul souci de voyager"...). Après un été torride et fatigant, la mort le surprend en plein travail sur Hérodiade, qu'il avait repris en mai. Il avait cinquante-six ans. Une centaine de lettres de condoléances, publiées ici, confirment l'affection et la vénération de ses amis et disciples. Fin août, répondant à une enquête du Figaro, il avait affirmé : "Suffisamment, je me fus fidèle, pour que mon humble vie gardât un sens." Un onzième et dernier tome contiendra une centaine de lettres retrouvées depuis 1979 (dont certaines capitales), des Errata et addenda, et un Index général.

05/1984

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 6 : Janvier 1893 - Juillet 1894

Ce sixième tome de la Correspondance de Mallarmé contient les lettres actuellement retrouvées, écrites par Mallarmé et reçues par lui depuis le début de janvier 1893 jusqu'au 20 juillet 1894. Une année et demie pleine d'activités multiples et variées. A l'automne 1893, Mallarmé prend sa retraite : le "supplice du collège" cesse ; le poète compte "vraiment débuter dans la littérature". Il va passer de plus en plus de temps à Valvins, y recevoir, nombreux, ses amis. Il fait un nouveau séjour à Honfleur. A Paris, chaque jour apporte des occupations littéraires, artistiques et mondaines. On le voit aux concerts, aux expositions, aux spectacles. Son prestige national et international grandit. Il est reçu avec honneur aux universités d'Oxford et de Cambridge, où il prononce sa conférence, capitale, sur La musique et les lettres. Les lettres, quotidiennes, qu'il envoie d'Angleterre à Geneviève et à Marie sont admirablement évocatrices dans toute leur fraîcheur d'émerveillement. La correspondance "littéraire" occupe un bon tiers du volume. Ces remerciements d'envois de livres frappent par l'invention jaillissante de métaphores subtiles, d'hyperboles qui, s'adressant parfois aux intentions plutôt qu'aux réalisations, définissent en filigrane une poétique idéale.

11/1981

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 5 : 1892 et supplément aux tomes I, II, III et IV (1862-1891)

Ce cinquième tome de la correspondance de Mallarmé contient les lettres retrouvées jusqu'ici, écrites par Mallarmé et reçues par lui entre le début janvier et la fin décembre 1892, avec, en supplément, les lettres retrouvées depuis la publication du tome IV, et qui jalonnent les années qui vont de 1862 à 1891. Soit 188 lettres de l'année 1892 et 191 lettres qui complètent les quatre premiers tomes, un total de 379 lettres, dont la moitié environ sont inédites. Parmi les destinataires de l'année 1892, on peut citer Elémir Bourges, Henri Cazalis, François Coppée, Léon Dierx, Edouard Dujardin, Max Elskamp, Stefan George, André Gide, Vincent d'Indy, Leconte de Lisle, Pierre Louÿs, Eugène Manet et Berthe Morisot, Roger Marx, Octave Mirbeau, Albert Mockel, Claude Monet, Henri de Régnier, Auuguste Renoir, Georges Rodenbach, Auguste Rodin, J-H Rosny, Emile Verhaeren, Whistler, Emile Zola...

03/1981

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Contes et nouvelles

Stéphane

Une série de meurtres troublent le calme de Bourg-en-Bresse, petite ville de province habituellement tranquille, et son entreprise emblématique : Renault Trucks. Stéphane est à l'origine de cette agitation... Le commissaire Toussaint Orsoni, du S. R. P. J. de Lyon, est chargé de l'enquête. Ce roman vous emmènera en promenade dans la Bresse et la Dombes profondes et dans la gastronomie régionale.

10/2021

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Littérature française

Stéphane

Jeune homme brillant mais solitaire, Stéphane forme avec sa sœur une sorte d'équipe d'opposition en révolte contre les desseins de son père, qui veut entraîner son fils vers une carrière au barreau. Attiré par leur caractère, leur esprit de liberté, et puis le théâtre, Stéphane fréquente des amis très différents du son milieu familial. Nous sommes fin des années '50. Un professeur de grec et de latin l'initie au bonheur de rester chez soi pour disserter sur les choses de la vie en écoutant Béla Bartók. Par ailleurs, Nini, professeur de ballet – et amie de sa mère –, l'initie à l'ivresse de la performance scénique. L'étude le passionne dans l'absolu et, au-delà de ses rêve de ballet et de théâtre, Stéphane réussit brillamment ses humanités classiques. Le père de Stéphane sera-t-il sufisamment conquis par l'estime sociale dont bénéficie son fils pour lâcher l'emprise qu'il continue d'exercer sur lui ? Entre le silence du dialogue intérieur et les mystères de l'amitié, le hasard d'une rencontre verra Stéphane se rendre à Paris, peut-être vers l'indépendance ?

11/2016

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12 ans et +

U4 : Stéphane

Stéphane est la fille d'un célèbre épidémiologiste lyonnais. Convaincue qu'il a survécu à l'épidémie, elle ne veut pas rejoindre le groupe d'adolescents qui s'organisent pour survivre. Si son père ne revient pas ou si les pillards qui contrôlent le quartier arrivent avant lui, son dernier espoir résidera dans un rendez-vous fixé à Paris.

08/2015

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Aventure

U4 : Stéphane

" Je m'appelle Stéphane. Ce rendez-vous, j'y vais pour retrouver mon père. " Avant le virus, Stéphane menait à Lyon la vie tranquille d'une élève bourgeoise en compagnie de son père, éminent épidémiologiste. La pandémie U4 a exterminé en dix jours toute la population, à l'exception des adolescents. Mais Stéphane a une conviction : son père a survécu, protégé par l'armée, et il cherche une solution à la pandémie. Plutôt que de rejoindre le R-Point où la majorité des jeunes s'organisent, sous la supervision des rares militaires survivants, elle préfère rester seule à l'appartement pour attendre le retour de son père... C'est un choix risqué : l'anarchie rampante progresse et plonge peu à peu Lyon dans le chaos... Stéphane ne croit pas à cet étrange rendez-vous à Paris pour les joueurs experts de Warriors of Time, mais les circonstances vont peut-être la faire changer d'avis...

01/2022

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Photographes

Deux voyages. Stéphane Lovighi-Bourgogne & Stéphane Ménétrier

Stéphane Lovighi-Bourgogne et Stéphane Ménétrier se sont rencontrés en 1996, à Barjols, dans l'arrière-pays varois. Stéphane Ménétrier qui avait promené ses objectifs par-delà les frontières fut tout de suite subjugué par les toiles, pleines de mondes, d'un jeune Lovighi. A cette époque, un premier recueil, tiré à compte d'auteur, mêlant les dessins de l'un et les photos de l'autre, voit le jour ; comme une trace nécessaire pour sceller cette amitié devenue inévitable. Quelques années après, Stéphane Lovighi-Bourgogne installe son atelier à Cotignac, et commence, dès lors, ces rendez-vous plus réguliers entre ces deux Stéphane, où quand l'un, photographie, l'autre, dessine sa peinture. Deux regards croisés - l'un sur l'autre - pour deux voyages créatifs mais qui, au fond, racontent une seule et même aventure : celle d'une mâle tendresse, toute contenue, entre ces deux écorchés qui se sont bien trouvés. Stéphane Lovighi-Bourgogne and Stéphane Ménétrier met in 1996 in Barjols, in the Var countryside. Stéphane Ménétrier, who had travelled far and wide with his camera, was immediately captivated by the paintings, filled with different worlds, of a young Lovighi. It was at this time that a first self-published collection combining the drawings of one and the photographs of the other was created, like a necessary trace sealing a friendship that had become inevitable. A few years later, Stéphane Lovighi-Bourgogne set up his studio in Cotignac and from then on, more regular meetings between the two Stéphanes began, where one photographed and the other drew his paintings. Two perspectives - one on the other - for two creative journeys, but which, in the end, tell one and the same adventure : that of a masculine tenderness, all reined in, between these two hypersensitive souls who have chosen each other.

12/2023

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Littérature française

Mallarmé, le sorcier

En 1948, Joë Bousquet donne à la revue Les Lettres une étude singulière, de l'admiration à la haine, sur Stéphane Mallarmé. D'une plume étonamment acerbe, il y délaisse l'onirisme de sa poésie pour affronter l'idéal de celui qu'il nomme "le sorcier de Tournon". S'il lui est "impossible de négliger son oeuvre", le texte demeure un réquisitoire obstiné contre les prétentions du maître maudit. En retraçant son parcours littéraire, Bousquet tranche la conception mallarméenne de la ? ction, fait voler en éclats le fardeau de l'ambitieux poète et plaint son approche de la condition humaine. Notre édition est augmentée de nombreuses notes et variantes inédites issues des brouillons manuscrits de Joë Bousquet (certains reproduits en fac-similé) où l'acidité, loin de décroître, ne cesse de surprendre.

11/2021

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Critique Poésie

Spectres de Mallarmé

En 1997 s'est tenu à Cerisy une décade consacrée à Mallarmé. Vingt ans plus tard, au même lieu, s'est imposée la tenue d'une nouvelle rencontre. La publication des Ouvres complètes dans la Bibliothèque de la Pléiade, celle de la correspondance générale aussi et de deux nouvelles biographies, la continuation des cahiers consacrés au poète, l'intérêt renouvelé des historiens de l'art et des philosophes à son égard, les travaux " archéologiques " ou " généalogiques " posant la question de la réception et des usages de l'oeuvre, dessinent l'image d'un autre Mallarmé. Les contributions de ce colloque de 2020 visent ainsi à prendre toute la mesure de ce nouveau paradigme critique, en saisissant une oeuvre " spectrale " qui certes nous revient, mieux saisie dans son historicité propre, mais qui survient aussi sans interruption, depuis la sortie du symbolisme, dans son actualité forte. Celui dont la poésie et la poétique n'ont cessé d'interroger la façon de penser la fiction et la société, comme les jeux du langage et du hasard, demeure un repère pour les temps présents. Universitaires, essayistes, philosophes, écrivains ont trouvé là l'occasion de faire le point et de relancer les dés.

03/2021

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Critique littéraire

Correspondance de Stéphane Mallarmé Tome 11 : Supplément, errata et addenda aux tomes I à X (1862-1898)

Ce onzième et dernier tome complète la publication de la Correspondance de Mallarmé. Le tome X s'était terminé sur la mort du poète. Ce tome XI contient trois éléments : une centaine de lettres qui s'ajoutent aux suppléments déjà publiés dans les tomes II à V, des corrections et des précisions complémentaires et un index général des onze volumes. Ces dernières lettres, tel un florilège fait par le hasard, constituent comme un microcosme de la Correspondance dans son ensemble, illuminant des aspects essentiels de la vie, de la pensée et de l'oeuvre de Mallarmé. Les précisions complémentaires concernent en grande partie sa bibliothèque personnelle. Une Table des destinataires qui manquait au tome 1er a été ajoutée. De nombreuses réponses inédites aux lettres de Mallarmé sont reproduites. Les lecteurs de la Correspondance disposaient déjà d'importants éléments permettant de récupérer les données contenues dans chaque volume. Un index général restait cependant indispensable : c'est ce qui est offert ici. Il contient les noms propres, les noms de lieux, les titres d'ouvrages, de tableaux, de poèmes et d'articles séparés. Cet index est disposé en une seule liste rigoureusement alphabétique ; la typographie distingue les différentes catégories. Mais certains classements analytiques ont été adoptés, notamment pour Mallarmé lui-même, pour ses écrits et pour les ouvrages et articles sur lui, ainsi que pour Paris et Londres, sous des rubriques appropriées. Ce tome apporte ainsi, outre une dernière gerbe de lettres, un instrument de travail qui permettra de récupérer rapidement les renseignements recueillis dans la Correspondance, tant sur Mallarmé lui-même que sur la vie artistique, musicale, théâtrale et, surtout, littéraire de son époque. Ainsi s'achève cette entreprise inaugurée en 1959 par le très regretté Henri Mondor, avec la collaboration de Jean-Pierre Richard, et continuée, à partir du tome II, par les seuls soins de Lloyd James Austin, professeur honoraire à l'université de Cambridge, Fellow of the British Academy et membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.

03/1985

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Beaux arts

Tombeau. Stéphane Thidet

Parce que les livres nous permettent de voir, de comprendre les oeuvres d'artistes contemporains, parfois difficiles à aborder ; parce qu'ils nous invitent à tisser des liens entre les époques, pour faire émerger des problématiques qui traversent les âges. La collection "TOMBEAU" veut s'inscrire durablement dans ce mouvement de rencontre entre les livres et les oeuvres d'artistes de notre temps. Un incessant aller-retour entre les textes d'hier et d'aujourd'hui (et leur extraordinaire puissance à créer des images) et les oeuvres d'artistes de notre temps (et leur capacité à créer de la pensée, des sensations). Il faut, aujourd'hui, plus que jamais, se rendre dans les bibliothèques, ouvrir les livres, en extraire des phrases, des mots, car c'est précisément dans cet écart, parfois cet anachronisme, que nous serons les plus aptes à percevoir et à saisir notre temps. Composition poétique, oeuvre instrumentale écrite à la mémoire d'un grand artiste". Trésor de la langue Française. De cette forme littéraire et musicale (tombeau d'Edgar Allan Poe par Stéphane Mallarmé ou le tombeau de Couperin par Maurice Ravel), nous repartirons pour honorer des artistes de notre temps. Mais ces livres seront, avant toutes choses, l'histoire d'une rencontre, d'une amitié. La rencontre avec des artistes, avec leurs créations, leurs oeuvres, avec des textes qui nous accompagnent et nous construisent. Les 2 premiers tomes de la collection Tombeau ont été écrits et conçus par Benoît Viguier et édités par la maison d'Edition Analogues.

09/2019

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Photographes

Stéphane Spach, photographe

Stéphane Spach glane et collecte. Il soustrait le décor, fixe, et répète. Il n'en plante un que pour mieux révéler les contours et la matérialité nue de l'objet. Il s'agit presque toujours de délier l'objet, de le dégager de ses liens, afin de (le) faire voir autrement (de faire sentir, toucher autrement, car ces objets ainsi saisis sont pleins d'entailles, de plis et d'éraflures). Alors, la familiarité - ou l'absence - des relations qu'avec lui nous entretenions se met subrepticement à vaciller. Le familier inquiète, et c'est par là qu'il suscite, qu'il oblige presque, l'attention. L'attention particulière qu'il déploie lorsqu'il saisit (capture) des paysages n'est qu'un autre versant de ce travail qui s'attache à produire le cadre d'une célébration de l'ordinaire. Une banalité - des lieux, des éléments qui les composent - qui se situe au seuil de nos regards familiers, de leur absence ou de leur effacement.

11/2022

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Art contemporain

Stéphane Trois-Carrés

"Ma posture esthétique vise à unir la rigueur et l'intuition, le concept et la peinture, la sensibilité et la raison dans un même espace. C'est un ensemble d'intuitions mathématiques où le dessin et la peinture tiennent lieu de théorèmes. Les oeuvres dialoguent comme les pages d'une encyclopédie vivante ; c'est pour cela qu'elles ont toutes le même format. J'explore le rapport entre le continu et le discret afin de comprendre ce que peut être l'esthétique après l'évaporation du postmodernisme dans l'inconsistance globale. J'explore les zones intermédiaires entre le geste et le calcul. J'élabore une esthétique intermédiaire, en gardant à l'esprit que les idées mathématiques constituent un mode de description efficace du monde et de ses phénomènes et qu'il est possible de les rendre visibles et appréhendables, même les paradoxes et les horizons fuyants qu'elles recèlent". Stéphane Trois Carrés, février 2022

09/2022

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Ecrits sur l'art

Mallarmé entre les arts

Faire dialoguer Mallarmé avec Edouard Manet, Berthe Morisot, Claude Monet, Jean-François Raffaëlli, Odilon Redon, Edgar Degas, Auguste Renoir, Edouard Vuillard, James NcNeill Whistler, Paul Gauguin ou Debussy, c'est d'abord mesurer la place - à la fois centrale et invisible - que Mallarmé occupe dans le champ littéraire et artistique qui voit la naissance de l'Art moderne. Pour le poète, Naturalisme, Impressionnisme Symbolisme doivent être rapportés à une crise générale qui ébranle les fondements de la représentation, que celle-ci soit esthétique, politique ou religieuse. Ce dialogue et cette crise mettent en évidence la diffusion d'un paradigme nouveau dans la pensée des interrelations artistiques. A l'opposé de l'oeuvre d'art totale de Wagner, le Poème selon Mallarmé, fait jouer les arts entre eux, non en les additionnant, mais en les réduisant à leur principe, qui est le langage compris dans son fonctionnement symbolique immanent. Ce jeu entre les arts explique alors la forte diffusion de l'oeuvre mallarméenne dans l'Art abstrait et l'Art contemporain, à travers ses re-créations dans des oeuvres de Pierre Boulez, Marcel Broodthaers ou Michalis Pichler : le nom de Mallarmé, tel qu'en lui-même son historicité le change, devient ainsi un point d'observation privilégié d'un autre tournant esthétique majeur : celui qui change progressivement l'oeuvre "moderne" en sa relève "post-moderne" .

02/2024

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Critique littéraire

Thèmes anglais pour toutes les grammaires. Les mille problèmes, dictons et phrases typiques de l'anglais groupés d'après les règles de la grammaire, 4e édition

" Mallarmé, pour gagne-pain, avait choisi l'emploi de professeur d'anglais. Plus d'un de ses anciens élèves vit encore, dont aucun, que je sache, n'a retiré de ses leçons des fruits certains? L'enseignement des langues, il y a cinquante ans, n'était point ce qu'il est: il admettait, par-ci par-là, la méthode approximative. Le premier maître que j'ai eu, dans mon collège de province, était un brave homme borgne, qui n'avait, de son oeil unique, jamais vu un Anglais de sa vie. La prononciation s'en ressentait. Je m'assure que les choses ont beaucoup changé depuis lors. Les rapports de Mallarmé avec sa fonction étaient difficiles. Toutefois, avant qu'il se soit dépris jusqu'au dégoût de sa besogne professionnelle, Mallarmé avait prononcé quelques tentatives d'accommodement avec la pédagogie. Il eut l'idée de composer quelques ouvrages destinés aux personnes qui veulent apprendre l'anglais. Il pouvait s'en promettre un double avantage: d'abord, celui d'accroître un peu ses ressources; ensuite, il pensait exposer ses vues personnelles sur la langue anglaise et une certaine méthode pour en acquérir la connaissance ". Paul Valéry, 1937. Au-delà d'un recueil didactique, les thèmes anglais proposés ici par Mallarmé (avec leurs corrigés!) sont un témoignage de la virtuosité, de l'humour du célèbre poète, et de son amour inconditionnel pour les langues française et anglaise.

02/2010

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Critique littéraire

Correspondance. 1854-1898

Le monde est fait pour aboutir à un beau livre, parfois à un beau vers : "nuit, désespoir et pierreries" , "solitude, récif, étoile" . Pour cela, il fallait reprendre à la musique son bien, suggérer, voilà le rêve. Toute la poésie d'une vie est enfermée en un court volume. Les poèmes, denses jusqu'à l'hermétisme, que l'on sait maintenant décrypter, enferment le sens du monde, ou plutôt le suggèrent. Dans ces lettres pour la première fois réunies en entier, on trouvera l'histoire toute simple d'un homme qui a écrit "mon incompétence, je l'exhibe, sur autre chose que l'absolu" . A ses amis, il lui est arrivé de révéler le sens de sa recherche, de commenter certains poèmes, de montrer toutes les facettes de son esprit. C'est dans l'espoir de recueillir ces confidences qu'on lit ces lettres. Elles constituent un extraordinaire document sur les réseaux de sociabilité littéraire, en même temps que le meilleur démenti des clichés qui ont encore cours sur la solitude d'un poète résolument hors du monde. Car cette correspondance peut se lire comme une autobiographie poétique, intellectuelle autant que quotidienne. Le poète s'y fait homme du monde en sacrifiant à l'activité épistolaire. Ce faisant, celle-ci témoigne de l'évolution de l'esthétique de Mallarmé et nous fait pénétrer dans les coulisses de l'oeuvre où nous découvrons, parmi d'autres secrets, le principe de fabrication de "L'Azur" ou la genèse du sonnet en -ix. L'humour n'est pas en reste puisque le motif récurrent ici est l'horreur des lettres : Mallarmé écrit une lettre pour dire qu'il n'écrit pas de lettre. Au terme d'une correspondance qui compte plus de trois mille pièces, Mallarmé peut ainsi signer : "Celui qui n'écrit pas de lettres" .

03/2019

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Critique littéraire

Ecrits sur l'art

Eparse, la critique mallarméenne ne découle pas d'une esthétique préétablie. Elle concourt toutefois à en jeter les fondements en ouvrant des perspectives qui semblent étrangères les unes aux autres : l'objet décoratif, la mode, le livre, la peinture, la musique et la danse ont, au même titre, sollicité la réflexion du poète. Celle-ci s'est nouée à l'écart des cénacles artistiques de son temps. Mallarmé a tissé des liens d'amitié partagée avec des peintres (Manet, Whistler, Berthe Morisot...) ; dans sa revue, La Dernière Mode, entièrement conçue et rédigée par lui, il a élaboré peu à peu une esthétique du quotidien, sur laquelle il réglera sa conception de l'image. De la mode à l'impressionnisme, une même logique se déploie, qui gouverne également l'oeuvre poétique : "Evoquer, dans une ombre exprès, l'objet tu, par des mots allusifs, jamais directs, se réduisant à du silence égal, comporte tentative proche de créer."

10/2018

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Poésie

à A. Hymen père et fils, peut-être en vers

Nouvelle édition du manuscrit titré Tombeau d'Anatole de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet. En septembre 1898 Mallarmé meurt brusquement, laissant, à Valvins et Paris, oeuvres et papiers divers, dont une petite chemise aux plats cartonnés rouges qui contenait deux cent douze feuillets, écrits en 1879,liés à la maladie et au décès de son fils. L'ensemble, relié plus de soixante années plus tard, fut titré Tombeau d'Anatole. Leur contenu elliptique, jusqu'à présent publié dans l'ordre dans lequel il fut retrouvé – bien que divers accidents en aient rendu l'agencement incertain, juxtaposant des pages de façon aléatoire et multipliant les difficultés – imposait une nouvelle tentative de lecture et d'ordonnancement. Cette nouvelle édition du manuscrit reproduit, au plus près du document original, tout ce que le poète a tracé (mots, signes et traits), et redéploie les feuillets en s'efforçant, par la comparaison des multiples graphies, d'en cerner le temps de rédaction. Ainsi ajusté et réétudié, l'ensemble se révèle écrit aussi bien du vivant de l'enfant qu'après son décès. Mallarmé, luttant contre la mort, devance la disparition en une série de tentatives composites, esquissant les trois parties d'un plan, préfaces, préludes, pensées ou échos des paroles d'une famille meurtrie. En page de titre, la force de la seule adresse du poète à Anatole, à A. – hymen père et fils – peut-être en vers, ouvre d'autres chemins que celui d'un tombeau littéraire. De l'assemblage de textes jusqu'à présent disjoints, une approche se construit, des questionnements surgissent. Feuillets annotés et commentés, précédés de trois lettres inédites d'Anatole à son père, et suivis de onze pages extraites du Livre, d'un lexique comparatif, d'une chronologie détaillée de l'année 1879, de pour un nom sans tombeau de Mary Shaw et François Cornilliat, et de Tessères, 211 fragments d'un journal d'études de Pierre Magnier.

09/2019