Recherche

Cy Lecerf Maulpoix, Edward Carpenter, Serge Latouche

Extraits

ActuaLitté

Critique Poésie

Edward Carpenter et l'autre nature

"Je vis s'élever une vie nouvelle, une société nouvelle". Militant socialiste, philosophe et poète, Edward Carpenter (1844-1929) fut aussi un fervent défenseur des droits des femmes et des homosexuels. Végétarien, anticapitaliste et libertaire, celui qui se définissait lui-même comme "écrivain maraîcher" n'envisageait pas la théorie sans la pratique. Cultivant son jardin, recyclant ses déchets, vivant au sein d'une communauté d'ami-es et d'amants, Carpenter revendiquait la "simplification et la libération de la vie quotidienne grâce au retrait des choses qui se tiennent entre nous et la Nature" . A travers le portrait de cette figure ardente mais oubliée, Cy Lecerf Maulpoix nous invite à repenser, à partir de perspectives minoritaires, une écologie politique réellement inclusive.

02/2022

ActuaLitté

Penser l'écologie

Ecologies déviantes. Voyage en terres queers

Tout à la fois voyage, enquête, cheminement personnel, réflexion politique sur l'articulation des luttes contemporaines, ce livre de Cy Lecerf Maulpoix, journaliste engagé dans les luttes LGBTQI et pour la justice climatique, nous entraîne dans les jardins anglais de l'artiste Derek Jarman, de l'écrivain socialiste Edward Carpenter, du Bloomsbury Group, sur les traces des Radical Faeries de l'Arizona à San Francisco jusqu'aux zones de cruising des lisières des grandes villes. Parce qu'il met au jour des généalogies oubliées, ce texte permet de reconnaître la dette de [écologie politique à ces précurseurEUSEs déviantEs. A l'heure où chacunE est concernéE par les enjeux écologiques planétaires, ce livre nécessaire propose de nouvelles pistes militantes et trace une ligne de crête sur laquelle construire, à partir de perspectives minoritaires, un mouvement réellement inclusif.

09/2021

ActuaLitté

Penser l'écologie

Vers une vie simple

L'utopie est-elle à portée de main ? Un traité de simplicité volontaire, un livre fort, publié il y a plus d'un siècle, d'une actualité et d'une générosité saisissantes ! Publié en 1887, ce livre est un réquisitoire contre l'idéal qui prédomine alors en Angleterre : s'enrichir en fournissant le moins d'efforts possible. Toute une population rêve en effet de parvenir à l'état de consommateur passif qui vit aux crochets des autres. A l'économie politique bourgeoise qui détruit la fraternité, Carpenter oppose un tout autre idéal : que chacun se dépouille du superflu et se retrousse les manches pour répondre à ses besoins, tout en partageant et en s'entraidant avec ses prochains. S'appuyant à la manière d'un Henry David Thoreau sur sa propre expérience de retour à la terre, sur sa sensibilité à la nature et sur les principes de la simplicité volontaire qu'il expose ici, l'écrivain-maraîcher plaide pour un socialisme anti-industriel. Soit une production à petite échelle fondée sur le travail des paysans et des artisans, qui maîtrisent leurs moyens de subsistance. Non seulement une telle société décentralisée serait plus juste et égalitaire, mais elle permettrait aussi une plus grande liberté et un épanouissement des individus. Car l'Homme n'est pas fait pour s'enfermer dans des villes fumantes, mais pour vivre au grand air et travailler avec ses mains. Voici l'une des leçons de ce magnifique traité de philosophie pratique. PRESSE : " Le livre d'Edward Carpenter n'en est pas moins précieux pour, à la fois, illustrer et enrichir les travaux les plus pertinents aujourd'hui. " Polony " La démonstration remarquable d'[Edward Carpenter], aux accents anarchistes, contribue aux questionnements de nos sociétés modernes, à l'ère post-capitaliste. " A voir a lire " Nourri par le transcendantalisme américain, le philosophe socialiste et libertaire défend un rapport parcimonieux et autosuffisant de l'homme à l'environnement, qu'il a lui-même concrétisé. " Le Nouveau Magazine Littéraire " La force d'Edward Carpenter est justement d'intégrer cette simplicité volontaire dans une pensée éminemment politique et sociale. " Usbek & Rica

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

Meta Carpenter. premier roman

Meta Carpenter est camgirl. Assouvir les fantasmes d'hommes cachés derrières leurs écrans, c'est sa façon d'exister. Et si le plus souvent ses clients la dégoutent, c'est autant par la médiocrité de leurs requêtes sexuelles que pour leur misogynie idiote. Heureusement, les mercredis, elle officie avec Hafsia Dinur. Les deux jeunes femmes filment leurs ébats amoureux avec l'aide d'un drone domestique. A l'heure de la pornographie planétaire, leurs vidéos deviennent culte jusqu'au cauchemar. Un seul homme trouve grâce aux yeux de Meta. Sous le pseudonyme de Corsaire-Satan, il observe la jeune fille et échange avec elle images et récits enragés sur la violence faite aux femmes. Une étrange relation amoureuse se noue, à laquelle se joint bientôt Hafsia. Tous trois ont en commun de savoir que le monde n'a jamais voulu d'eux, comme il n'a jamais voulu des femmes libres. Leurs conversations engagent Corsaire-Satan à dépeindre son enfance : il évoque ses deux mères, la biologique, fantôme obsédant, et l'adoptive, femme-bouclier avec laquelle il a partagé joies et complicité. Mais il se souvient aussi de son père d'accueil, haineux envers l'enfant parce qu'il n'avait pas la bonne couleur de peau, et d'un voisinage empreint de violence sociale et de racisme ordinaire... A travers le portrait de ses mères, Corsaire-Satan se fait porteur d'un chant sacré d'amour aux femmes. Sa confession d'un lyrisme à l'os ravive le feu d'une lutte intérieure qu'il partage avec Meta et Hafsia, et tous trois vont alors prendre la route pour chercher une possible délivrance. Dans une langue ciselée, nerveuse et foisonnante, John Jefferson Selve explore avec ce trio magnifique une utopie amoureuse parfaite. L'hommage aux mortes se fait hymne à la vie. Et avant que n'éclose un nouveau monde, c'est une enfant qui va naître.

02/2022

ActuaLitté

Littérature française

Julia et Mrs Carpenter

Trentenaire blessée par un deuil douloureux, Julia fuit son passé, ses souvenirs et sa peur de l'attachement en parcourant la planète. Obligée de revenir en France dans le village et la maison de son enfance, elle va trouver un emploi dans cette ferme du Rossignol qu'elle fréquentait petite fille. Une vie simple, bien différente de celle que souhaitait Julia, s'ouvre désormais à elle. Ce changement, ainsi que la bienveillance et la bonhommie de ses nouveaux collègues, mettront en danger les réserves et la solitude de la jeune femme. Mais c'est sa rencontre avec Mrs Carpenter, la propriétaire de la ferme, une Anglaise octogénaire à la fois stricte et attendrissante, qui va bouleverser Julia dans sa façon de voir l'existence. Acceptera-telle de se laisser approcher et de prendre la place qui lui est offerte dans ce cercle presque plus familial que professionnel ? La relation entre la vieille dame et la jeune femme les amènera-t-elle à faire la paix avec leurs passés et leurs fantômes respectifs ? Un roman sur le pardon, l'acceptation et la transmission.

10/2021

ActuaLitté

Monographies

Edward Hopper

Découvrez Edward Hopper, peintre américain majeur du xxe siècle, grâce à cet ouvrage original mettant en parallèle tableaux, croquis correspondants et notes personnelles de l'artiste. Edward Hopper est un peintre dont les oeuvres sont aujourd'hui considérées comme des icônes de l'art moderne. Des toiles comme Drug Store, New York Movie et Nighthawks, universellement reconnues, ont remodelé le visage de la peinture en Amérique. La précision objective avec laquelle il représente l'homme moderne dans son environnement confère à ses tableaux une impression d'étrange stupeur. Grâce à ce beau-livre souple, découvrez l'envers du décor de ses peintures et découvrez la vision de Hopper sur son propre travail. Sur chaque double page, deux oeuvres se font face : l'une réalisée sur le vif et l'autre dans son rendu final. Pour garder en mémoire les histoires de ses peintures, Hopper en répertoriait minutieusement les croquis, qu'il annotait de détails sur la technique utilisée et d'informations chiffrées sur leur vente. Retrouvez dans cet ouvrage les reproductions de son carnet personnel avec ses croquis et notes. Véritable "registre", ce livre vous plonge dans l'histoire de chaque peinture, depuis sa création jusqu'à sa mise sur le marché, pour une lecture inédite de l'oeuvre de l'artiste.

12/2022

ActuaLitté

Alpinisme, escalade

Edward Whymper

Un des grands explorateurs britanniques de l'âge d'or de l'alpinisme. Cette biographie de Frank Smythe donne une image complète de cet artisan graveur de Londres qui a profondément marqué l'histoire de l'alpinisme. Dessinateur et graveur comme son père, le jeune Edward Whymper est envoyé en 1860 dans les Alpes pour réaliser des esquisses en vue d'un ouvrage. Ce voyage marque profondément le jeune Whymper aventurier et grand marcheur, alors âgé de 20 ans. L'année suivante et durant 5 ans, il reviendra chaque été dans les Alpes pour explorer, dessiner et gravir des montagnes encore jamais vaincues. L'ambitieux jeune homme gravira le Pelvoux (1961), la barre des Ecrins (1964), Les Grandes Jorasses, l'aiguille Verte et le Cervin (1965). Cette dernière conquête s'est malheureusement terminée en drame, quatre morts durant la descente. Edward Whymper s'est alors trouvé au coeur d'une polémique et cette ascension fut la dernière dans les Alpes pour Edward Whymper. Entre les années 1867 et 1872, Edward Whymper part explorer le Groenland avec Robert Brown, célèbre explorateur Ecossais. Puis en 1880, il organise une expédition en Equateur dans le but d'étudier le mal aigu des montagnes et les effets de l'altitude sur le corps humain. Il gravit le Chimborazo (6 310 mètres). En parcourant le journal intime et les carnets de notes d'Edward Whymper, l'auteur de cette biographie ne se borne pas à parler du grimpeur, de l'explorateur, de l'artiste et du savant, mais aussi de l'homme. Il révèle ainsi au fil des pages la personnalité étonnante d'Edward Whymper. Cet homme n'a pas été heureux.

07/2021

ActuaLitté

Philosophie

Remember Baudrillard

Jean Baudrillard (1929-2007) appartient à la génération de la French Theory, à cheval entre post-marxisme et postmodernité. A la différence de ses contemporains philosophes et sociologues, il eut une trajectoire non conformiste. Il a traversé de manière flamboyante la sociologie, la linguistique, la sémiologie, la psychanalyse, l'anthropologie, et la philosophie, avec une agilité conceptuelle qui en déconcerta plus d'un. Dont Serge Latouche, qui le fréquenta jusqu'en 1976, avant que leurs routes ne se séparent. Il y a un mystère Baudrillard, du moins une fascination pour sa pensée et son écriture qui ne se laissent enfermer dans aucun système. Oublier Baudrillard ? Cela pourrait être une tentation pour se conformer à son injonction, mais ce serait céder à tous les bien-pensants et esprits académiques qui ne pouvaient accepter sa liberté de critiquer. Se rappeler Baudrillard aujourd'hui, c'est exhorter à l'extrême lucidité, celle à laquelle l'auteur des Cool Memories s'est exercé toute sa vie durant. Une lucidité qui lui fit annoncer et analyser, dès les années 1970, le monde dans lequel nous vivons : terrorisme, hyperconsumérisme, artificialisation générale et triomphe du virtuel, simulacres, jeux médiatiques, immondialisation...

01/2019

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Planète des naufragés. Essai sur l'après-développement

Les naufragés du développement sont partout, dans les banlieues des métropoles, dans les bidonvilles du tiers monde, dans les réserves où survivent les espèces humaines mal protégées en voie de disparition. Le monde de gagnants fabrique de plus en plus d'exclus. Poursuivant l'analyse engagée dans L'Occidentalisation du monde, Serge Latouche approfondit dans cet ouvrage la réflexion sur les causes de cette évolution. Partant d'une critique mordante du "monde des gagnants ", il propose un autre regard sur son envers, la planète des "vaincus " de la modernité. Explorant les îles de l'archipel de l'informel, il montre comment les victimes du développement réagissent pour assurer leur survie, comment se crée une authentique culture de la pauvreté, préfiguration possible d'une autre société. La dimension techno-économique se trouve totalement réenchassée dans un tissu de réseaux de solidarité et de réciprocité reconstruit sur de nouveaux imaginaires bricolés avec plus ou moins de bonheur. Cette tentative de récréation du lien social est source d'espoir, mais peut-elle résister aux menaces qui pèsent sur elle ?

09/1991

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Le pari de la décroissance

Le terme " décroissance " sonne comme un défi ou une provocation, même si nous savons bien qu'une croissance infinie est incompatible avec une planète finie. L'objet de cet ouvrage est de montrer que si un changement radical est une nécessité absolue, le choix volontaire d'une société de décroissance est un pari qui vaut la peine d'être tenté pour éviter un recul brutal et dramatique. Il s'agit donc d'une proposition nécessaire pour rouvrir l'espace de l'inventivité et de la créativité de l'imaginaire bloqué par le totalitarisme économiciste, développementiste et progressiste. Bien évidemment, elle ne vise pas au renversement caricatural qui consisterait à prôner la décroissance pour la décroissance. Celle-ci n'est envisageable que dans une " société de décroissance ", c'est-à-dire dans le cadre d'un système reposant sur une autre logique. Reste le plus difficile : comment construire une société soutenable, y compris au Sud ? Il faut en expliciter les diverses étapes : changer de valeurs et de concepts, changer de structures, relocaliser l'économie et la vie, revoir nos modes d'usage des produits, répondre au défi spécifique des pays du Sud. Enfin, il faut assurer la transition de notre société de croissance à la société de décroissance par les mesures appropriées. La décroissance est un enjeu politique, et il est d'ores et déjà certain qu'elle ne sera pas absente du débat électoral de 2007.

10/2006

ActuaLitté

Economie

Chroniques d'un objecteur de croissance

Croissance, croissance, tel est le mot magique prononcé à satiété pour nous sauver des crises qui n'arrêtent pas de se succéder... Décroissance serait un gros mot à bannir, surtout au moment des élections ! Serait-ce la prétention de l'homme de croire qu'il peut exploiter la planète et ses congénères jusqu'à plus soif et qu'il a créé un modèle qui générera toujours plus de richesse, toujours plus de bonheur ? Pourtant, depuis les thèses de l'économiste Nicholas Georgescu-Roegen, nous savons que cela n'est pas possible, tandis qu'Ivan Illich et André Gorz nous ont appris qu'un autre schéma de société était possible, qui respecte tout à la fois l'environnement et l'homme. Serge Latouche défend depuis toujours cette démarche avec pertinence et talent. Ses chroniques, parues dans Politis et revues pour cet ouvrage, nous font prendre conscience de l'urgence et de la justesse de ses analyses. Il ne s'agit pas seulement d'adapter notre attitude face au dérèglement de notre civilisation, mais il s'agit bel et bien de notre survie.

06/2012

ActuaLitté

Que-sais-je ?

La décroissance

Tout notre système économique repose sur l'idée de croissance. Pour investir, se développer, lutter contre le chômage, rembourser la dette, améliorer nos conditions de vie, il faudrait encore de la croissance, toujours de la croissance... Mais comment " croître " indéfiniment dans un monde fini ? Quand toutes les ressources naturelles arrivent à épuisement ? Et si l'idée de croissance n'était qu'une croyance parmi d'autres ? Serge Latouche déconstruit méthodiquement une idéologie qui n'est qu'une hypothèque sur l'avenir. Il rappelle qu'à l'inverse le projet de la décroissance n'est pas un retour à l'âge de pierre ! En remettant en cause le productivisme et la philosophie de l'Homo oeconomicus, il entend poser les conditions d'un changement profond de notre système de valeur. La décroissance ? Un art de vivre bien, sobrement, en accord avec le monde, un art de vivre avec art.

02/2022

ActuaLitté

Economie (essai)

Bon pour la casse. Les déraisons de l'obsolescence programmée

L'obsolescence programmée est devenue inséparable du capitalisme. Elle a développé trois méthodes pour nous faire consommer : le recours à l'innovation pour démoder un produit aux yeux des consommateurs, l'usage de la publicité qui provoque l'insatisfaction pour susciter l'achat ; enfin, la plus sournoise, l'introduction d'une pièce défectueuse pour abréger la durée de vie d'un produit dans le but de maintenir un régime de production élevé. Serge Latouche est, avec cet ouvrage de référence, le premier à avoir lancé l'alerte et analysé ce phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur.

05/2023

ActuaLitté

Sociologie du travail

Travailler moins, travailler autrement, ou ne pas travailler du tout. Labeur et décroissance

Le slogan présidentiel "Travailler plus pour gagner plus" est obscène. Pas tant par ce qu'il va à l'encontre des tables de la loi, mais d'abord parce que les horaires actuels de travail sont déjà excessifs. Ils dévorent la vie, étouffent la citoyenneté, engendrent le stress et la souffrance. Travailler plus est d'autant plus absurde et obscène, qu'à défaut de changement d'orientation, cela ne peut qu'accélérer le moment de la catastrophe écologique. C'est pourquoi il nous faut un nouveau mot d'ordre : "travailler moins pour vivre mieux ! "

08/2021

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Justice sans limites. Le défi de l'éthique dans une économie mondialisée

En donnant à sa riposte aux attentats du 11 septembre le nom de code Enduring Justice ("Justice sans limites"), le gouvernement américain a mis le doigt, à son insu, sur l'un des problèmes fondamentaux de ce nouveau siècle : que signifie faire justice dans une économie mondialisée ? Aujourd'hui, l'échange social tend à être totalement absorbé par le trafic marchand. Le système économique, avec le renfort de la violence symbolique, a réussi à établir une fantastique domination imaginaire. Normalement, il n'aurait pas dû tenir face aux injustices criantes du monde, dont nombre de rapports statistiques annuels nous donnent la mesure. Et pourtant, contrairement aux prévisions de Marx, de Lénine, de Mao Tsé-tung, la révolution mondiale n'a pas eu lieu. La déconstruction du discours économique permet de mettre en évidence son amoralité, voire son immoralité. Tout souci de justice a été éliminé dans le fonctionnement de la société mondiale de marché. Le travail de décolonisation des esprits passe donc d'abord par la remise en cause d'une lecture exclusivement économique du monde. Après quoi il devient possible d'esquisser les traits de ce que pourrait être une société plus juste. C'est une gageure, mais c'est ce qu'exige la situation.

04/2003

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Comment réenchanter le monde. La décroissance et le sacré

Voici un petit traité pour lutter contre la religion du profit et de l'argent, et un plaidoyer pour un nouveau modèle de société. L'idolâtrie de la croissance pose la question de la nature quasi religieuse de l'économie de marché. Religion laïque et matérialiste, celle-ci désenchante le monde, détruit le lien social et les écosystèmes nécessaires à la survie de l'humanité. Désacraliser la croissance consiste d'abord à dévoiler la manière dont s'est opérée sa sacralisation. Le projet d'une société alternative soutenable et conviviale, porté par la décroissance, vise à sortir du cauchemar du productivisme et du consumérisme, mais aussi à réenchanter le monde et à retrouver notre capacité d'émerveillement devant sa beauté. La décroissance contient donc une dimension éthique et même spirituelle essentielle sans pour autant devenir nécessairement une religion.

03/2019

ActuaLitté

Economie (essai)

Décoloniser l'imaginaire. La pensée créative contre l'économie de l'absurde

Face à la mondialisation, qui n'est que le triomphe planétaire du tout-marché, il nous faut concevoir et vouloir une société dans laquelle les valeurs économiques auront cessé d'être centrales, où l'économie ne sera plus considérée comme une fin en soi. Il est urgent de renoncer à cette course folle vers une consommation toujours accrue et d'entreprendre une véritable décolonisation de notre imaginaire pour changer le monde avant qu'il ne soit trop tard. Pour cela, nous devons remettre au centre de notre société d'autres valeurs que la course à la production. Promettre la richesse en produisant de la pauvreté est absurde. Le modèle occidental de développement est arrivé à un stade critique, ses effets négatifs sur la plus grande partie de l'humanité et sur l'environnement sont catastrophiques. Alors que notre société de consommation subit une crise majeure, il est grand temps de remettre en question nos pensées et nos pratiques économiques pour retrouver une société qui propose des valeurs de partage et d'échange tenant compte de l'humain.

05/2023

ActuaLitté

Altermondialisme

Le pari de la décroissance

Caricaturée par ses adversaires en une régression économique et sociale radicale, la décroissance se veut au contraire une perspective d'avenir pour y échapper : celle d'un refus du gaspillage des ressources naturelles, d'une prise en compte de leurs limites qui rendent d'ores et déjà impossible la généralisation à toute la planète du mode de vie occidental. Aussi exige-t-elle un changement radical de paradigme, ce que l'auteur appelle une société de décroissance. Une telle société donnerait un autre sens à la production et à la consommation, réorientant les arbitrages politiques, relocalisant l'économie, limitant les échanges dispendieux mais stimulant la convivialité. Cet appel à la décroissance, qui rencontre de nombreux échos depuis que la crise planétaire a éclaté et que les menaces écologiques et sanitaires se précisent, est aussi un appel à l'imagination. Nouvelle édition

06/2022

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Faut-il refuser le développement ? Essai sur l'anti-économique du Tiers-monde

L'ouvrage dénonce les mythes de l'industrialisation et du développement pour s'attaquer aux véritables raisons : la destruction des sources de créativité et le surréalisme suicidaire.

02/1986

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Arpenter la nuit

En Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger. Un premier roman coup de poing.

08/2022

ActuaLitté

Musique, danse

La disparition de Karen Carpenter

Durant les années 1970, les Carpenters sont le groupe le plus populaire aux Etats-Unis. Un immense succès (100 millions de disques vendus) qui s'explique par l'alchimie unique entre ses deux membres principaux, Richard et Karen Carpenter, un frère et une soeur, deux enfants de la classe moyenne qui imposent un retour à l'ordre musical après la révolution psychédélique. Contre les valeurs libertaires du mouvement hippie, leurs plus grands hits, "Close to You", "We've Only Just Begun", "Rainy Days and Mondays" ou "Yesterday Once More", sont ainsi volontiers romantiques et réactionnaires. Portés par les arrangements sucrés de Richard et la voix céleste de Karen, l'une des plus grandes chanteuses de l'histoire selon Paul McCartney, les albums des Carpenters incarnent alors les valeurs traditionnelles de l'Amérique au moment où la nation plonge dans le chaos moral de lã guerre du Viêtnam. Mais derrière cette success story de l'ère Nixon se cache une tragédie : Karen Carpenter souffrait d'anorexie mentale, une maladie incon-trölable qui rongera petit à petit le groupe jusqu'à le mener à sa perte. La Disparition de Karen Carpenter est à la fois l'histoire de cette chute et un regard transversal sur les phénomènes socioculturels de l'Amérique des années 1970 qui précipitèrent ce drame.

09/2017

ActuaLitté

Essais généraux

Penser un autre monde. Pédagogie et décroissance

"Ce texte reprend et réélabore de nombreuses remarques sur la décroissance : il s'efforce de les présenter de façon synthétique sous une forme unifiée et cohérente centrée sur la tension entre le défi d'une pédagogie visant à l'émancipation de la religion économique et les institutions faites pour promouvoir le culte de la croissance tout particulièrement dans la formation scolaire". Serge Latouche

02/2023

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

Un manifeste gay. suivi de «Â contre-chant masqué »

Méconnu en France, Un Manifeste gay de Carl Wittman est l'un des textes fondateurs du militantisme gay états-unien, écrit juste avant les émeutes de Stonewall en 1969. Traduit pour la première fois en français, cette réflexion radicale sur l'essor des mouvements de libération sexuelle théorise la nécessité d'une alliance avec d'autres luttes sociales (droits civiques, féministes, pacifistes). Un peu plus d'un demi-siècle plus tard, l'auteur et militant Cy Lecerf Maulpoix revient sur l'importance stratégique de ce texte pour l'époque et en tire un "contre-chant" , réflexion poétique sur son propre parcours pédé et les enjeux politiques qui le balisent.

10/2023

ActuaLitté

Essais

Invasion Los Angeles. De John Carpenter

Etats-Unis, 1988 : Ronald Reagan est président, George Bush père est sur le point de lui succéder, la guerre froide touche à sa fin, le capitalisme triomphe, et dans les salles, sort un film de science-fiction à bas coût ayant un titre énigmatique et un lutteur comme protagoniste. Ce qui, à l'époque, n'était qu'un petit film indépendant et étrange allait devenir l'objet d'un véritable culte, grâce à sa capacité à saisir l'essence du contexte culturel et politique des années 80 et à dénoncer son hédonisme, son capitalisme effréné, son individualisme impitoyable. Il s'agit de Invasion Los Angeles de John Carpenter, un réalisateur qui n'avait jamais abordé des thèmes explicitement politiques mais qui, rendu furieux par la dérive néo libéraliste prise par les Etats-Unis, décide de lancer un cri d'alarme concernant son époque. Ce livre est un voyage à l'intérieur du film le plus enragé et en même temps le plus amusant de Carpenter, réalisateur multiple qui, ici, met de côté la recherche sur l'universalité du mal pour se concentrer sur sa présence dans la société dans laquelle nous vivons. "Ils vivent, nous dormons" annonce une des phrases-clé du film. Qui sont " Ils ", et qui sommes " Nous " ? Qu'est-ce qui distingue le sommeil de la veille, les humains des extra-terrestres, les bons des méchants ? Qu'est-ce qui se cache derrière le voile de l'illusion créé par les média ? En suivant les protagonistes Nada et Frank, cet ouvrage cherche à répondre à ces questions, aussi importantes aujourd'hui qu'à l'époque, explorant le film à travers le contexte social, culturel et cinématographique qui l'ont inspiré, et l'influençant à son tour.

04/2023

ActuaLitté

Thrillers

L'armée d'Edward

La plus grande chasse à l'homme de l'histoire commence... Elle pourrait changer le monde. 0 h 30 (heure de New York), localisation non renseignée Au coeur d'une " war room ", des jeunes gens, les yeux rivés sur leurs écrans, organisent une opération inimaginable. 8 h 04, Ubatuba, Brésil Fernando Pereira de Almeida, sénateur et businessman, disparaît mystérieusement alors qu'il prend son bain de mer matinal. 11 heures, Jupiter International Golf Course, Floride Le président des Etats-Unis se volatilise sous les yeux de ses gardes du corps et d'une foule ébahie au départ du trou n°1, comme si le sol s'était ouvert sous ses pieds... Le même jour, vingt personnalités de premier plan - politiciens, hommes et femmes d'affaires, stars du rap ou de la télé - disparaissent subitement et de manière inexpliquée. Qui se cache derrière ces enlèvements ? Quelles sont les revendications de cette secrète " armée d'Edward " ? Et que va-t-il advenir des disparus ?

02/2022

ActuaLitté

Thrillers

L'Armée d'Edward

Kidnapper les personnalités les plus importantes de la planète pour tenter de changer le monde. Une " war room " quelque part dans le monde ; une équipe de jeunes gens, les yeux rivés sur leurs écrans. Depuis quatre ans, avec des moyens démesurés, ils organisent dans le plus grand secret une opération inimaginable. Ubatuba, Brésil. Fernando Pereira de Almeida, sénateur et businessman, prend son bain de mer matinal. Tout à coup, il se sent aspiré par le fond... Floride. Le président des Etats-Unis fait une partie de golf. Au départ du trou n° 1, sous les yeux de ses gardes du corps et de la foule, il se volatilise, comme si le sol s'était ouvert sous ses pieds... Le même jour, vingt personnalités de premier plan - politiciens, hommes et femmes d'affaires, stars du rap ou de la télé - disparaissent subitement et de manière inexpliquée. Qui se cache derrière ces enlèvements ? Quelles sont les revendications de cette mystérieuse " armée d'Edward " ? Que va-t-il advenir de ces " très importantes personnes " livrées à elles-mêmes dans des endroits tenus cachés ?

ActuaLitté

Romans policiers

Edward Gein, le psycho

Meurtrier, pilleur de tombes, nécrophile et anthropophage, Edward Gein attirait la sympathie de ses voisins, qui plaignaient plutôt le " vieux garçonA " resté seul après la mort de sa mère. Chez lui, dans la maison de l'horreur, on retrouvera les restes d'une quinzaine de corps dépecés, avec la peau desquels il confectionnait du mobilier et toutes sortes d'objets. Des organes, féminins dont il s'affublait dans son monstrueux désir de transformation sexuelle. Edward Gein est un personnage qui, encore aujourd'hui, révulse autant qu'il fascine au point d'occuper une place de choix dans la culture populaire. Figure incontournable du crime et de l'horreur, il est devenu un mythe littéraire grâce à Robert Bloch (Psycho), et a inspiré les plus grands films durant des décennies : Psychose d'Alfred Hitchcock, Massacre à la tronçonneuse de Hopper ou encore le Silence des Agneaux de Jonathan Demme, sans oublier des séries TV comme Bates Motel diffusée sur NETFLIX.

09/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

Latouche-Tréville 1745-1804. L'amiral qui défiait Nelson

Le héros de cette histoire est un aventurier, marin, homme de guerre et homme de plaisir dont la trajectoire commence sous le règne de Louis XV pour s'achever dans les premiers mois de l'Empire. Louis-René de Latouche-Tréville est avant tout un opportuniste. Il sert tous les régimes avec la même ardeur. Familier de Louis XVI, il se fera jacobin sous la Terreur pour finir dans la peau d'un fidèle sujet de Napoléon. Point de préjugés ni d'esprit de caste chez ce franc-maçon ouvert aux Lumières. Ce qui le meut vraiment, c'est un amour sincère de son métier et de sa patrie, mais aussi, parfois, un appétit irrépressible pour le luxe et tous les plaisirs. Après s'être illustré tout au long de la guerre d'Indépendance américaine, notamment au commandement de la frégate L'Hermione sur laquelle prit passage La Fayette de Rochefort à Boston, Latouche eut le bonheur de tenir par trois fois Nelson en échec. Il fut aussi, au cours d'une vie fertile en rebondissements de toutes natures, chancelier du duc d'Orléans, député de la Constituante et industriel à Montargis. Sa mort prématurée, survenue en août 1804, priva la France d'un amiral qui aurait pu lui épargner le désastre de Trafalgar.

03/2014

ActuaLitté

Cinéma

Aesthetica antarctica. The Thing de John Carpenter

Aux confins du monde humain, en Antarctique, un organisme mystérieux est découvert dans la glace par une équipe de scientifiques. Exhumée et réanimée, la Créature de The Thing de John Carpenter constitue une énigme pour le regard. Chacune de ses manifestations à l'écran la présente sous un jour différent : un malamute de l'Alaska, des restes humains bicéphales calcinés, un chien dont le faciès explose en déhiscences florales, une tête humaine mobile dotée de cornes d'escargot et de pattes d'araignée. L'impossibilité de saisir une forme stable de cette Chose porte le doute sur la nature de tout corps représenté à l'image. Il faut, en de telles circonstances, délaisser la question du monstre au cinéma pour envisager celle du monstre de cinéma. Que signifie, au-delà du simple ressort fictif, la nature métamorphique de la Créature ? Que peut-elle nous donner à penser sur la nature des figures filmiques ? En endossant une perspective attentive à la question du matériau, cet ouvrage propose, à partir du film de John Carpenter, une réflexion traversant l'histoire de l'art, la littérature fantastique, l'esthétique et la philosophie de l'art, se renouvelant au contact d'opérateurs empruntés à la biologie et à la physique.

11/2019

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

John Carpenter, un ange maudit à Hollywood

John Carpenter démarre sa carrière à Hollywood dans les années soixante-dix. Artisan touche à tout, il écrit ses histoires, compose ses musiques au synthétiseur et construit ses images avec des cadrages impeccables dignes de Howard Hawks, sa référence absolue. Atteignant rarement les sommets du box-office, il est confronté à un public sévère et à une critique qui ne comprend pas toujours son langage. Quarante ans plus tard, après avoir signé dix-huit longs métrages, dont certains ont finalement accédé au statut de film culte comme The Fog, The Thing, Christine, They Live... John Carpenter, épuisé par un rythme de travail effréné, semble avoir définitivement raccroché sa caméra pour se consacrer à la musique, jouant ses compositions devant des assemblées conquises. Satisfait de cette image de marque, gagnée tardivement, John Carpenter savoure enfin son plaisir. Mais il ne cache pas, aujourd'hui encore, son amertume en évoquant une carrière faite de tant de combats si difficiles et de si peu de reconnaissance, à une époque où il se battait pour parvenir à vivre de son art sans avoir à subir la pression des studios. Le "maître de l'horreur", ainsi s'est-il baptisé, personnage atypique, s'impose comme l'anti-Spielberg absolu, nageant toujours à contre-courant des modes et des attentes des spectateurs. Loin du star-système et des journalistes, l'homme s'est réfugié dans sa tour d'ivoire à Los Angeles. Certaines blessures ne se referment pas, surtout quand on est un ange maudit à Hollywood.

11/2022