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Axel Kahn, Jean-François Kahn, Jean-François Kahn

Extraits

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Poches Littérature internation

Esther Kahn

A dix-sept ans, Esther Kahn, fille de modestes couturiers, prend la décision irrévocable de consacrer sa vie à la scène ; elle parvient très vite à jouer de petits rôles, et en peu de temps vit une ascension spectaculaire. Quelque chose manque à son jeu cependant : de l'avis de son plus proche ami, une certaine forme de maturité — l'expérience de l'amour, et celle de la souffrance. Elle fait alors la connaissance d'un jeune metteur en scène au talent prometteur...

10/2019

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Littérature française (poches)

Alice Kahn

Prise pour une autre, la narratrice fait la connaissance, à la terrasse d'un café, de William Stein, artiste photographe à la réputation établie. Ayant toujours eu l'impression d'être reléguée au second plan en toutes circonstances, elle profite de ce coup du sort et se laisse modeler par l'autre, Anna. Croyant la connaître, William Stein lui confie ses états d'âme d'artiste : l'inspiration, le rapport au public, aux galeristes. Et les identités se brouillent plus encore quand la fausse Anna postule dans une galerie : elle crée Alice Kahn, artiste qui se serait approprié des droits d'auteur sur le silence. Mais William va rapidement découvrir l'imposture… et les rôles s'inverser. La fiction comme véritable acte de subterfuge fait parfois le ressort même de la création contemporaine.

08/2010

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Actualité et médias

Comme deux frères. Mémoire et visions croisées

Deux frères, un éminent biologiste et un célèbre agitateur d'idées, croisent leurs souvenirs. Ils se connaissent peu. Avec leur lucidité d'intellectuels et la tendresse que confère l'éloignement, ils retracent leurs parcours, depuis l'enfance pendant la guerre jusqu'aux choix et désillusions de l'âge adulte. Agnostiques hantés par la quête de sens, ils se découvrent un credo commun : la foi dans une humanité meilleure.

02/2007

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Graphisme

Fritz Kahn. Infographics Pioneer

De nationalité allemande, Fritz Kahn (1888-1968) était médecin, pédagogue, auteur de vulgarisation scientifique et un pionnier de l'infographie. Chassé d'Allemagne par les Nazis, qui interdirent et brûlèrent ses livres, Kahn émigra en Palestine, puis en France, avant de s'installer aux Etats-Unis pour poursuivre l'oeuvre de sa vie. Dans cette édition révisée, TASCHEN célèbre le génie créatif de Kahn, particulièrement doué pour mettre en image des concepts scientifiques complexes. Des oeuvres comme Man as Industrial Palace montrent comment Kahn a déployé des métaphores visuelles percutantes pour démystifier la science et combien sa démarche a influencé des générations d'illustrateurs scientifiques, de spécialistes de la communication visuelle et d'infographistes jusqu'à aujourd'hui. Le livre présente plus de 350 illustrations accompagnées d'importantes légendes, trois textes originaux de Fritz Kahn, un avant-propos de Steven Heller et un essai sur la vie et l'oeuvre de Kahn.

09/2022

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Littérature française

Kaïn

La menace d'expulsion qui plane sur les squatteurs de l'Immeuble Taureau n'est rien en comparaison de l'imminence du cyclone Kaïn. Ce dernier fulmine au large de La Ville (laquelle ressemble à s'y méprendre à Nouméa en Nouvelle-Calédonie). L'édifice, plus que centenaire, a perdu de sa superbe d'antan. Les derniers occupants peuplent le "clapier" dans une ignorance mutuelle entretenue, eux qui ont tous déjà connu l'exil. Bien mal partis, semble-t-il, face au monstre qui hurle et cogne à leur porte. Mais quand l'état de la jeune Céleste, sur le point d'accoucher, requiert un médecin de toute urgence, les habitants se métamorphosent. Un miracle. Pris d'un courage et d'une empathie inconnus jusqu'alors, les voilà, solidaires, qui se dressent face à la tourmente. Vont-ils réussir à rallier l'hôpital ? Pour cela, ils devront lutter ensemble contre vents et marées. Vents à décorner le Diable et marées tempétueuses. En nous conviant au chaos annoncé, Joël Simon nous livre une épopée, aussi tragique que drôle, un récit rempli d'humanité et... d'optimisme : Kaïn fédère l'épopée mythique contemporaine d'une arche des communautés de la société calédonienne.

05/2021

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Architecture

Le Musée départemental Albert-Kahn

La rénovation et l'extension du Musée départemental Albert-Kahn est l'un des projets emblématiques de la Vallée de la culture des Hauts-de-Seine. Son ambition est d'offrir de meilleures conditions de conservation et d'exposition de ses collections photographies et filmographiques, à travers une expérience de visite digne des grands musées d'aujourd'hui. L'idée forte du projet architectural conçu par Kengo Kuma réside dans la relation du nouveau bâtiment au site, fermé côté ville, mais entièrement ouvert sur le jardin, de façon à préserver le caractère intimiste de ce lieu exceptionnel. La façade sur rue est revêtue d'aluminium anodisé et est percée d'une faille, révélant une entrée séquencée, tel un passage progressif vers le coeur du musée. Si les intérieurs sont organisés autour d'un noyau central et une liaison verticale est créée grâce à un hall en double niveau, le coeur du projet réside dans la mise en relation des espaces d'exposition avec le jardin. Les limites de l'édifice sont ainsi diluées de son côté grâce à une façade entièrement vitrée, qui crée une proximité immédiate avec la nature environnante. Cette frontière est d'autant plus fluide que l'engawa, espace de transition entre intérieur et extérieur de l'architecture traditionnelle japonaise, est matérialisé à tous les niveaux par une structure légère en avant de la façade. Celle-ci est composée de lames de bois et d'aluminium, au profil identique mais aux inclinaisons variées, de façon à créer une vibration dans le paysage. La répétition de ces éléments horizontaux donne d'ailleurs au bâtiment une échelle humaine, essentielle pour l'architecte Kengo Kuma.

10/2022

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Critique littéraire

Lettres à Simone Kahn. 1920-1960

A la fin du mois de juin 1920, quand André Breton rencontre Simonne Khan, il vient d'avoir vingt-quatre ans et n'est déjà plus un inconnu. Il a publié ses premiers vers en mars 1914. Son premier recueil de poèmes, Mont de piété, est paru en juin 1919. Simone Kahn est née en 1897. Elle a fréquenté l'Institut d'anglais de la Sorbonne. Eprise de littérature, visiteuse assidue de la libraire d'Adrienne Monnier, abonnée à la revue Littérature, elle assista au Festival Dada de la Salle Gaveau, le 26 mai 1920, qu'elle apprécia peu. Lors des premiers échanges avec Breton, elle lui déclara d'emblée : " Vous savez, je ne suis pas dadaïste " ce sur quoi Breton répondit " Moi non plus ". Pendant leurs huit ans de vie commune, Simone et André tentèrent de maintenir une franchise totale dans leurs échanges. Cependant les aléas de leur vie éprise d'indépendance et leurs pulsions amoureuses non réprimées eurent raison de cette volonté de transparence absolue. Les absences prolongées de Simone pour rejoindre sa cousine Denise Lévy ou pour passer des vacances avec des amis et, surtout, sa liaison non avouée avec Max Morice, furent douloureusement vécues par André. De même, la violente passion du poète pour Suzanne Musard et la parenthèse tragique liée à la rencontre de Nadja étaient difficiles à accepter même par une femme plutôt large d'esprit. En l'absence des lettres de Simone, cette correspondance pourrait s'apparenter à un Journal, si ce n'étaient les réactions ultra-sensibles ou violentes de Breton en réponse aux missives de son épouse. Pendant le temps qui va de la rencontre au Jardin du Luxembourg en 1920 jusqu'au terme d'un amour que conclut la lettre du 15 novembre 1928, se dessine une trajectoire de " liberté libre " incomparable. Ce témoignage sur les premières années, décisives, du Mouvement surréaliste sera suivi d'autres correspondances beaucoup plus maîtrisées. Dans ces pages apparaît la fragilité de Breton, alors que la légende a tendance à figer le personnage dans une dignité granitique.

06/2016

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Ouvrages généraux

Genghis Khan

Avec Attila et Tamerlan, Gengis Khan fait partie de ces conquérants qui ont le plus durablement marqué l'histoire des territoires eurasiatiques. Les récits des chroniqueurs occidentaux, des annalistes chinois ou persans ont popularisé leurs figures. Comme le dit l'historien, "leur arrivée, leurs mobiles, leur disparition semblent inexplicables, si bien que l'histoire positive n'est pas loin de faire sien le jugement des anciens auteurs qui voyaient en eux les fléaux de Dieu envoyés pour le châtiment des vieilles civilisations". Pour les scribes persans du XIIIe siècle qui ont les premiers raconté son histoire, Gengis Khan était "le conquérant du monde", une figure déjà légendaire déployant son emprise sur toute la surface de la terre. A son actif, de mémorables victoires, contre le royaume des Xixia à Keyimen (1209), contre les Djurtchet à Fuzhou (1211), à Xinjiang (1212) et à Yizhou (1213), et contre les Khorezmiens dans l'Indus (1221). Une vie de conquête, pour bâtir l'Empire mongol, le plus grand de l'Histoire, s'étendant de la mer Caspienne à la mer Jaune. Cette histoire n'est pas seulement une histoire de conquête. Si elle dresse le tableau d'une impressionnante géopolitique impériale, elle est aussi un portrait vivant et érudit du conquérant implacable ; René Grousset revient sa psychologie, ses tours de pensée, les aspects plus personnels de son existence, sa famille, ses conseillers proches. René Grousset (1885-1952), ancien membre de l'Académie française, était un historien spécialiste de l'Asie. Il fut professeur à l'Ecole des langues orientales, à l'Ecole libre de Sciences politiques ainsi qu'à l'Ecole du Louvre. Plusieurs de ses ouvrages sont devenus des classiques : L'empire du Levant (rééd. Payot 1992), Bilan de l'Histoire (rééd. Desclée de Brouwer, 2016), L'épopée des croisades (rééd. Perrin / Tempus, 2017).

01/2023

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BD tout public

Gengis Khan

Au XIIIe siècle, Gengis Khan et ses hordes de cavaliers mongols ont semé la terreur. De la Chine à l'Europe, en passant par le Moyen-Orient, ils ont mis à genou les plus grandes puissances de l'époque... Mais avant de devenir ce grand conquérant que le monde entier connait, Gengis Khan se faisait appeler Temüdjin. Né au coeur des arides steppes d'Asie centrale, c'était le fils d'un chef de clan assassiné par les siens. Un jeune garçon en exil, condamné à errer avec sa mère et à lutter pour sa survie. Comment, de cette jeunesse difficile, Temüdjin a-t-il finalement réussi à unir les tribus d'un pays déchiré par les guerres intestines et à constituer le plus vaste empire de tous les temps ? Gengis Khan est entré dans l'Histoire comme l'un des plus redoutables maîtres de guerre que la Terre ait porté. Son nom est synonyme de conquêtes sanglantes et de pouvoir absolu, mais peu connaissent sa véritable histoire. Découvrez l'homme qui se cache derrière la légende...

10/2014

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Histoire internationale

Gengis-Khân

Quel singulier destin que celui de cet éleveur de chevaux, élu gengis-khan - c'est-à-dire khan océanique -, par quelques nomades d'Asie centrale pour mener de traditionnelles opérations de chasse et de razzias ! En vingt ans, il va rassembler toutes les tribus de la Mongolie puis édicter un code de lois qui impose une discipline rigide à la société mongole et qui fera l'admiration des voyageurs occidentaux. A la tête d'une armée remarquablement organisée, il se lance alors dans la conquête de la Chine, et, Pékin à peine tombé entre ses mains, il repart pour dévaster le Proche-Orient. Tandis que les ténèbres s'abattent sur les pays des Mille et Une Nuits, il appelle un taoïste renommé pour qu'il lui enseigne les secrets de la " longue vie " comme si, devenu maître du monde, il voulait conquérir d'autres domaines que ceux que l'on s'approprie par le sabre. " Mes descendants se vêtiront d'étoffes d'or ; ils monteront de superbes coursiers et presseront dans leurs bras les jeunes femmes les plus belles. Et ils auront oublié à qui ils devront tout cela ". Pour une fois, l'homme qui n'avait connu aucune défaite se trompait. Dès le XIIIè siècle, la légende s'empara du forgeron de l'Empire mongol, dont le nom et le mode de gouvernement sont restés synonymes de terreur. Michel Hoang nuance ici ces clichés en montrant que le barbare sanguinaire était aussi un homme d'Etat et que le desposte oriental cachait un stratège de génie.

09/1994

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Littérature française

Khan Tengri

Le Khan Tengri — en kirghize Seigneur des Esprits ou Seigneur des Spectres — est une montagne d'Asie centrale aux confins du Kirghizstan et de la Chine. C'est aussi un improbable royaume issu du démantèlement de l'Union soviétique, nid d'aigle au pied de la montagne et de ses deux glaciers. Lorsque, étrangement, il est appelé à se rendre en mission de consultance au royaume de Khan Tengri, Simon Landresys est loin d'imaginer que lui-même et, à distance, son épouse vont jouer un rôle majeur dans le destin de ce pays et de son roi fantasque et romantique. Au-delà de cette histoire imprégnée des légendes et du chamanisme de l'Asie centrale, c'est un des plus beaux vers de Jacques Brel qui est réinterprété dans un véritable hommage à l'amour conjugal sous la forme d'un Conte de la vie à l'endroit.

10/2018

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Compositeurs

Reynaldo Hahn

Reynaldo Hahn (1874-1947) est longtemps demeuré attaché à la seule figure d'un musicien mondain, compositeur précoce fêté dès son enfance dans les salons parisiens. La postérité de ce spirituel et distingué Vénézuélien d'origine juive allemande, affectionné et admiré de Massenet et d'Alphonse Daudet, ne semblait pouvoir dépasser son affinité première avec la poésie de Verlaine, sa relation amoureuse avec Marcel Proust et sa fervente amitié pour Sarah Bernhardt. Incarnation immuable de la Belle Epoque, il était rivé à quelques mélodies à succès et une opérette célèbre, Ciboulette, qui l'érigeait en nouvel André Messager. Aujourd'hui pourtant, la musique de Reynaldo Hahn séduit une nouvelle génération d'interprètes et sa stature est reconsidérée, notamment en ce qui se rapporte à ses échanges intellectuels et esthétiques avec Proust. Cette biographie se propose, en revenant aux sources - dont son journal inédit - et en ne s'aliénant pas aux clichés, de retrouver l'artiste sous le personnage. Autrement dit le créateur d'une oeuvre multiple, riche de bien d'autres poèmes vocaux et ouvrages lyriques que ceux toujours entendus, où le ballet côtoie l'oratorio et le quatuor à cordes. Certaines oeuvres, comme Sagesse ou La Corsaire, sont étudiées ici pour la première fois. On découvrira également un interprète d'exception et un homme de lettres accompli, chanteur-né, chef d'orchestre et directeur musical de grande envergure, critique musical influent et alerte conférencier. Restait à faire apparaître sous le plastron du contempteur brillant d'une modernité de commande, acteur incontournable de la vie musicale de l'entre-deux-guerres et parangon incontesté de l'esprit français le plus piquant, un être voué à l'art s'exprimant par nécessité intérieure. Fidèle à une conception non progressiste de la beauté et meurtri face à une époque d'intenses mutations qui ne lui correspondait pas, Reynaldo Hahn s'est voulu à la fois un éclectique et un classique

05/2021

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Sociologie

L'Ethique dans tous ses états

L'éthique est une interrogation "sur la vie bonne et les valeurs qui la fondent" . Elle est périple intérieur, voyage au fond de soi, passionnant et insatisfaisant, aventure dévorante et nécessairement inaboutie. L'éthique est une exploration de l'âme à l'issue de laquelle nous pouvons mesurer l'être que nous sommes à l'aune de celui que nous aurions voulu être. Dans ce dialogue avec le journaliste Denis Lafay, Axel Kahn met l'éthique à l'épreuve des faits : libéralisme, capitalisme, Europe, démocratie, entreprise, progrès scientifique, intelligence artifi cielle, création artistique, écologie, mort, vie, spiritualité, guerre... Une lumineuse plongée dans une exigence d'être, qui constitue pour tout lecteur en cheminement éthique un exceptionnel éclairage.

02/2022

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Economie

L'homme, le libéralisme et le bien commun

Il n'y a pas d'humanité sans échange entre les hommes, Axel Kahn, en est, comme d'autres, persuadé. C'est pourquoi le partage, le troc et le commerce ont joué depuis les origines un rôle si essentiel dans l'édification des sociétés humaines. Il s'est toujours agi, jusqu'au XVIIe siècle, de garantir la meilleure satisfaction conjointe des besoins individuels et du bien commun. Le pessimisme de la conception libérale quant à la nature humaine devait cependant perturber cette belle certitude : comment une société d'êtres fondamentalement égoïstes peutelle défendre l'intérêt général ? Dès cet instant, deux courants du libéralisme économique se sont opposés, celui pour lequel les vices privés conduisent à eux seuls aux vertus publiques et celui qui juge indispensable l'intervention d'un régulateur garant du bien commun.Axel Kahn explique comment le succès, dans les années 1980, de la première ligne, a plongé le monde dans la crise ; il fait le pronostic que, sans réhabilitation du concept d'intérêt général, cette crise sera fatale au libéralisme.

10/2013

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Actualité et médias

Un chercheur en campagne

On dit souvent que les intellectuels ne sont bons qu'à rédiger des pétitions qui ne leur font pas quitter leur confort. Axel Kahn n'est pas de ceux-là. Après avoir, par ses écrits, défendu les valeurs et les idées de la gauche, il a décidé de passer de la position de chercheur engagé à celle d'aspirant député. Il a été candidat aux législatives de juin 2012 dans un bastion traditionnel de la droite : la deuxième circonscription de Paris, qui comprend les trois quarts du 7e arrondissement, une partie du 6e, et tout le 5e. En face de lui, un adversaire de taille : François Fillon. Dans ce combat, il a vu une occasion inespérée de défendre des idées de solidarité et de progrès auprès d'électeurs acquis à la droite. C'est ce qu'il a fait, dans une campagne qu'il relate ici et où il ne s'est pas épargné : réunions, prises de parole improvisées, distribution de tracts, harangues publiques, tout ce qui permet à un candidat d'être au plus près de ses électeurs et d'en connaître les motivations. Le résultat ? 43,54 % des suffrages au second tour, c'est-à-dire une incontestable performance. Son regret ? Que François Fillon ait esquivé tout débat direct avec lui. Le récit de sa campagne est ici agrémenté des photos de Mary Brousse Foster, qui l'a accompagné pendant ces semaines. Il comprend aussi les courts textes rédigés pour son blog et qui portent sur toutes les grandes questions politiques que l'actualité nous présente quotidiennement.

11/2012

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Philosophie

Etre humain, pleinement

Dewi et Eka sont de vraies jumelles nées dans la province sud du Kalimantan, à Bornéo. La première est sauvée d’un effroyable incendie dans lequel tout le monde pense qu’a péri Eka. En fait, cette dernière a été récupérée par une femelle orang-outan qui l’élèvera. Dewi, elle, sera l’une des femmes les plus brillantes de sa génération, et recevra le prix Nobel de physiologie et médecine. Eka, quant à elle, bien que recueillie dans une société humaine à dix ans, restera une enfant sauvage souffrant d’un grave retard mental. Elle mourra misérablement. Les deux soeurs ont pourtant les mêmes gènes. Comment Dewi a-t-elle pu développer les outils d’un brillant épanouissement pleinement humain, quelles en furent les étapes et les conditions ? Pourquoi tout cela n’a-t-il pu s’enclencher chez Eka ? Axel Kahn utilise la fiction pour introduire la thématique qu’il développe à travers un essai, s’attachant à enrichir, touche après touche, l’observation de ses héroïnes gémellaires dont l’image et l’exemple traversent l’ouvrage. Il rappelle le rôle de l’altérité de l’un et l’autre, comme deux bûches incandescentes qui s’embrasent l’une l’autre, et nous enjoint : «Osons vouloir, alors nous pourrons, peut-être.»

03/2016

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Littérature française

Jean. Un homme hors du temps

Jean Kahn-Dessertenne, enseignant et philosophe, se donne la mort à 54 ans le 17 avril 1970 en se jetant d'un train. Il laisse une lettre à son fils Axel qu'il dit "capable de faire durement les choses nécessaires". Quarante-sept ans après, ce dernier s'acquitte d'une dette, il obéit à l'injonction paternelle, durement, en donnant la parole à son père. Dans les instants qui précèdent le saut mortel, la vie de Jean défile à vive allure, ses engagements politiques, ses tumultueuses relations aux femmes, son souci de sa relation à ses fils, son itinéraire intellectuel. Sont ainsi évoqués en toile de fond l'essentiel de l'histoire de la France au XXe siècle, la place qu'y prirent la bourgeoisie, le communisme et de Gaulle, les crises et ébranlements de tous ordres, économiques, guerriers, littéraires et personnels. Le sourire et la dérision  ne disparaissent pas toujours à l'heure de mourir, Jean en témoigne. Cependant, Axel Kahn a surtout écrit là un livre  vibrant et déchirant.

10/2017

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Récits de voyage

Entre deux mers, voyage au bout de soi

Comme en 2013, Axel Kahn a parcouru au printemps 2014 la France en diagonale : depuis la Pointe du Raz, en Bretagne, jusqu'à Menton et la Méditerranée, cette fois. Tout diffère cependant entre ces deux périples, à commencer par la difficulté du second, qui s'est apparenté à une épreuve physique que le marcheur n'a pas toujours été certain de mener à son terme. Il a parcouru, souvent hors tout chemin balisé, 2 057 km, et, surtout, il a gravi 43 000 m... Et descendu autant ! Cette fois, le périple a été un vrai "voyage au bout de soi", que des genoux douloureux et une épaule déboîtée ne sont pourtant pas parvenus à écourter. Un voyage intérieur, aussi. Par ailleurs, les régions traversées cette année sont apparues moins éprouvées par les crises que celles du nord-est de la France, leur dynamisme mieux conservé semblant aller de pair avec la vigueur de l'attachement des habitants à l'identité de leurs territoires. Comme Pensées en chemin, entre deux mers est un récit de voyage passionnant, poétique et drôle, celui d'un marcheur épris de beauté. Axel Kahn ne manque aucune occasion de rencontres et de débats, à chaque étape. Son livre est riche de réflexions politiques sur la France réelle, celle des gens, ses difficultés mais aussi ses atouts et ses espoirs.

04/2015

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Récits de voyage

Pensées en chemin. Ma France, des Ardennes au Pays basque

De mai à août 2013, Axel Kahn a parcouru seul plus de deux mille kilomètres à pied, de la frontière belge dans les Ardennes à la frontière espagnole sur la côte atlantique, au Pays basque. Son itinéraire buissonnier l'a conduit de la vallée de la Meuse à Saint-Jean-de-Luz, en passant par Vézelay, le Morvan, la Haute-Loire, les Causses et le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle pendant sept cents kilomètres. Son livre, qui est le récit de ce périple, peut se lire à plusieurs niveaux. Comme un récit de voyage, passionnant, drôle, rêveur, où nous sont contées les anecdotes d'un périple haut en couleurs. Il peut aussi se lire comme un livre d'histoire où remontent à notre mémoire quelques-uns des lieux célèbres du passé de la France : Vézelay ou Conques, par exemple. Mais il peut également se lire comme une réflexion sur l'état de notre pays, la désertification de beaucoup de régions, la pauvreté de certaines, les effets ravageurs de la mondialisation. Pour désigner cet état, Axel Kahn emploie le mot de "sécession" : "J'appelle ainsi la rupture d'une partie de la population avec la vie politique ordinaire, l'apparente rationalité de son discours et ceux qui le tiennent".Toutes les étapes de ce périple sont émaillées de rencontres avec des "anonymes", au gîte du soir.

03/2014

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Sociologie

Et le bien dans tout ça ?

""Sois raisonnable et humain ! " m'a lancé Jean Kahn, mon père, avant de se donner la mort. Ai-je bien suivi ce fil d'Ariane qui m'a été offert ? Lorsque beaucoup du ruban de la vie a déjà été déroulé, on se retourne parfois pour en juger l'aspect. J'en ai ressenti le besoin pour apprécier la cohérence d'un parcours, confronté aux questions, situations, dilemmes, engagements et combats auxquels j'ai été mêlé. Encore en cette année 2020, j'ai eu à prendre position et à analyser la crise sanitaire de la Covid-19. En tant que Président de la Ligue nationale contre le cancer, mobilisé pour la protection des personnes malades et spécialiste du sujet. Et en tant que citoyen engagé et attentif, explorateur anxieux de la "voie bonne" en tout domaine : la politique, la violence, le Progrès, les technologies, la vie humaine... La route a déjà été longue, semée d'embûches comme toute existence, souvent contournée, presque un labyrinthe. Cependant, j'avais, comme Thésée, mon fil d'Ariane. A moi aussi, il a été confié par amour. L'ai-je toujours tenu ? "

03/2021

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Philosophie

Chemins

Marcher n'est pas une activité pour Axel Kahn, c'est une manière d'être. Il se définit comme un homme qui marche, un chemineau de la vie. Au rythme de son pas, sur les chemins et les sentiers, sur les pavés parfois, il a pensé, cherché, douté, le cas échéant, trouvé. Il a aimé, aussi, passionnément. Son ouvrage est un hymne à l'esprit, à la beauté et à la liberté. Un hymne à l'amour. L'existence d'un homme en chemin, au fil de ses souvenirs de l'enfance à la vieillesse. Cent cinquante ans après Julien et André dans Le Tour de la France par deux enfants, Axel Kahn, marcheur obstiné et attentif, peint de ce pays un tableau émerveillé mais lucide.

10/2018

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Droit

Où va-t-on ? Comment on y va... Théorie du changement par recomposition des invariances

C'est une véritable théorie de l'évolution historique, sociale, idéologique et politique que Jean-François Kahn expose dans cet ouvrage. Autrement dit : comment en est-on arrivé là ? Où va-t-on ? Et, surtout, comment on y va... Ce qui conduit à répondre à ces questions que l'actualité a rendu angoissantes : l'Histoire a-t-elle vraiment un sens ? Peut-on encore se réclamer du progrès, et donc du progressisme ? Ce que démontre l'auteur, c'est que l'évolution est un processus continu qui ne peut échapper aux lois qui régissent les modes de transformations aussi bien naturelles que sociales et culturelles. Et c'est précisément ces lois qui établissent qu'il faut que structurellement et apparemment rien ne change pour que fonctionnellement et réellement tout change. En d'autres termes, la rupture est impossible, le conservatisme est mortifère. Mais quand elle prend la forme d'une recomposition des invariances, en particulier autour d'un nouveau centre, la réforme devient toujours radicalement révolutionnaire. Or, cette révolution qui replace non plus l'Etat ou le capital mais l'homme au centre, n'a jamais été aussi nécessaire.

04/2008

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Sociologie

Tout change parce que rien ne change. Introduction à une théorie de l'évolution sociale

Au cœur de cet essai, un constat : il est impossible de comprendre les ressorts de l'évolution des sociétés humaines si l'on s'attache uniquement à ce qui change. Il faut d'abord porter son attention sur ce qui ne change pas, les structures invariantes. C'est en effet le non-changement qui permet au changement de radicaliser son expression. Soumettant l'histoire des hommes en société à la problématique générale de l'évolution dont cette histoire n'est qu'un moment, Jean-François Kahn repère et démonte, exemples concrets à l'appui, le moteur du développement social. Les événements qui bouleversent notre fin de siècle - la " résurgence " des particularismes, le " retour " du religieux, l'" affirmation " identitaire, le " racisme ", etc. - apparaissent sous cette lumière nouvelle comme autant de manifestations des structures sociales tendanciellement invariantes que sont le féodalisme, l'esclavagisme, le capitalisme, le tribalisme, l'aspiration au socialisme. Mais l'incessante recomposition de ces invariances ouvre un champ immense aux changements souhaitables et possibles. Cet ouvrage fera débat et suscitera peut-être la polémique. A cela, un certain nombre de raisons : il se veut théorie sociale de substitution au socialisme et au libéralisme théoriques ; il propose de reconsidérer chez l'homme le rapport entre l'inné et l'acquis, le naturel et le culturel ; il récuse radicalement toute vision et appréhension métaphysique ; il aborde de front le problème de la " race " et celui des soubassements biologiques des comportements sociaux ; il franchit la barrière qui sépare le vivant de la matière inanimée en proposant une interprétation thermodynamique des mouvements de masse. Et, ce faisant, il ouvre un espace illimité à la réalisation autocréatrice de la liberté humaine.

03/2006

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Critique littéraire

Victor Hugo, un révolutionnaire suivi de L'extraordinaire métamorphose

Victor Hugo est un intempestif. Il a tempêté contre son temps, et aussi le nôtre, au point qu'à l'heure actuelle ses colères ont encore du mal à être entendues. Car il y a bien dans l'œuvre de Victor Hugo une puissance de subversion dont on n'a pas pris la juste mesure. L'aurait-on bâillonné, celui qui, alors que nombre d'écrivains vilipendaient la Commune - même George Sand, même Émile Zola -, écrivit : " Il n'y a entre l'avenir et vous que l'épaisseur de quelques cadavres, utiles à la prospérité publique " ? L'aurait-on oublié, celui qui écrivit aussi : " Jésus disait aimer ; l'Église dit : payer / Le ciel est à qui peut acquitter le loyer " ? Dans Victor Hugo. Un révolutionnaire, Jean-François Kahn nous fait (re)découvrir cet Hugo-là, celui qui s'est érigé contre tous les conformismes et tous les conforts de la pensée, partisan d'une Europe fédérale et patriote fervent, libéral et anticapitaliste, anticlérical et mystique, pacifiste et défenseur de luttes armées dont celle menée par le Mexique contre Maximilien... Mais comment en était-il arrivé là, ce révolutionnaire ? La tradition veut que l'on soit progressiste à vingt ans et réactionnaire l'âge venant. Victor Hugo, qui, décidément, ne fait rien comme les autres, parcourt le chemin inverse. De 1847 à 1851, on assiste à l'" extraordinaire métamorphose " d'un vicomte, pair de France, monarchiste, député de Paris élu sur des listes de l'union de la droite, devenant l'homme des Misérables, livrant bataille contre la peine de mort, s'élevant contre le travail des enfants. C'est cette transformation que Jean-François Kahn sonde dans L'Extraordinaire métamorphose, d'abord paru en 1984, et qui fait suite dans le présent ouvrage à Victor Hugo. Un révolutionnaire, texte inédit. L'un et l'autre prennent tout leur sens aujourd'hui : il n'y a pas d'âge pour la révolution.

11/2001

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Histoire ancienne

L'invention des Français. Tome 2, La tragédie de l'Occident (100-430 apr. J.-C.)

Deux périodes ont sans doute plus compté dans l'histoire de notre pays que toutes les autres réunies, celle qui va de 1789 à 1889 (abolition des privilèges, libéralisme, démocratie, république, laïcité, progrès social) et celle, entre le IIe et le IVe siècle de notre ère, au cours de laquelle l'Occident en général et ce qui deviendra la France en particulier vont vivre la plus formidable révolution idéologique, ainsi que la plus profonde mutation sociale et civilisationnelle qu'ait connue l'histoire universelle : passage du paganisme au christianisme, du polythéisme au monothéisme, de la pluralité des croyances à l'unicité du dogme. Et c'est au milieu de ce chamboulement inouï qu'un empire mondial sombre, que l'Orient et l'Occident divorcent, que des peuples dits "barbares" submergent la romanité, que la Gaule affirme son identité en se découvrant et en s'imposant en tant que nation, jusqu'à arracher un temps son indépendance à la puissance hégémonique romaine, que Paris s'offre comme capitale, qu'une gigantesque révolution sociale soulève une France en gestation confrontée déjà à l'oppression fiscale et au centralisme bureaucratique. C'est l'extraordinaire saga de ce basculement que ce livre retrace à travers des événements, des aventures, des retournements, des soubresauts, des luttes, des drames, des farces, des personnages, qu'aucun romancier n'oserait même imaginer.

10/2014

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Actualité politique France

Comment en est-on arrivé là ?

L'arrivée au pouvoir, en France, des extrêmes droites ?? Ce n'est plus seulement possible, c'est presque probable. Dans ce nouvel essai, qu'on pourrait prendre pour la suite et fin des Mémoires d'outre-vies, Jean-François Kahn nous interpelle collectivement ? : comment en est-on arrivé là? ? Car si, outre un pouvoir en fin de course, les droites et les extrêmes droites, les gauches et les extrêmes gauches, continuant sur la même voie, refusaient de remettre en question les discours, les orientations, les pratiques qui nous ont conduits à ce qu'on en soit là, cette issue, qui plongerait notre pays dans une situation de quasi-guerre civile, deviendrait inéluctable. Donc nécessité, nécessité absolue (à 85 ans, on n'a plus rien à perdre) de tout dire, tout, sur la responsabilité des politiques, des intellectuels et, surtout, des médias, des deux bords. Quitte à se heurter à un double refus d'écouter et d'entendre car les lecteurs découvriront ce que, selon l'auteur, et bien qu'il ait essayé de passer outre, on n'avait ni la possibilité ni le droit de dire. C'est pourquoi, faute d'en pleurer de rage, afin de surmonter la déprime, et au-delà des racines idéologiques et culturelles du désastre qu'il analyse sans concession, il nous propose accessoirement d'en rire. D'un rire qui se veut libérateur.

05/2023

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Actualité et médias

L'Alternative. Pour un centrisme révolutionnaire

Il y a vingt-sept ans, je publiais un ouvrage qui s'intitulait : Et si on essayait autre chose. Essai sur une autre voie. S'ensuivirent vingt-sept ans de combats, souvent difficiles, en particulier à travers Les Nouvelles littéraires, L'Événement du Jeudi ou Marianne, contre les tenants d'un ordre bipolaire établi ; vingt-sept ans d'efforts pour élaborer peu à peu une philosophie politique alternative. À l'arrivée : les événements nous ont donné raison. Avant de hurler, jugez-en. Pièces à l'appui. Nous annoncions l'effondrement du modèle néolibéral qui avait centralisé l'argent et le profit, comme s'est écroulé le modèle qui avait centralisé l'État et la bureaucratie. Oui, répétions-nous, une autre société est possible, une autre société est nécessaire : celle qui replacera l'homme au centre, celle qui mettra l'État et l'argent - l'avoir et le pouvoir - au service de la double émancipation individuelle et collective de l'être. C'est le propos de ce livre. Comment réaliser cette révolution ? Pourquoi, loin de faire du passé table rase, il s'agit d'en sauver et d'en optimiser tous les acquis, y compris ceux du libéralisme et du socialisme ? Quelle philosophie, quelle morale, quel modèle de société sous-tend l'"alternative" que nous proposons ? Quelles sont les mesures, à court ou moyen terme, qui permettront d'y parvenir ? C'est à quoi ce livre, qui synthétise plus de trois décennies d'engagement intellectuel, tente de répondre. C'est dit. Reste à faire.

04/2009

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Sciences politiques

Le camp de la guerre. Critique de la déraison pure

Un an après l'invasion et l'occupation de l'Irak, après une guerre juridiquement indéfendable, moralement injustifiable, politiquement ingérable, où en sommes-nous ? Aucune trace d'armes de destruction massive, des élections libres ajournées, des attentats quasi quotidiens... Catastrophe en un mot, dont nous aurons du mal à nous remettre. Hier encore, la cause démocratique restait vierge. Aujourd'hui, le fascisme, sous sa forme intégriste, prétend prendre en charge la révolte des humiliés, pendant que les nouveaux maîtres du monde, les tenants du " camp de la guerre ", sont parvenus, au nom de la démocratie, à asseoir un pouvoir impérialiste et oppresseur. Oppression démocratique contre résistance antidémocratique : imagine-t-on le choc qu'induit une telle inversion ? Jean-François Kahn analyse ici la dérive intellectuelle et idéologique qui a conduit à cette guerre absurde, soumet à l'épreuve des faits les discours extravagants qui l'ont justifiée, prend la mesure du naufrage de nos valeurs et du raz-de-marée qu'elle a provoqué. Et montre comment un certain discours néo-conservateur d'aujourd'hui n'est plus que le retournement d'un certain discours stalinien d'hier.

04/2004

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Actualité et médias

Moi, l'autre et le loup

A quelles conditions les individus qui composent un corps social décident-ils (ou continuent-ils) de vivre ensemble plutôt que de s'entre-déchirer ? Telle est la grande question que s'attache à résoudre la philosophie politique. Jean-François Kahn y répond dans cet essai à partir du constat suivant : 1) seule la reconnaissance de l'autre permet la connaissance de soi ; 2) seule la connaissance de soi permet l'acceptation de l'autre ; 3) seule l'acceptation de l'autre permet d'assurer la coexistence sociale, et donc l'organisation de la société politique. Mais si la logique de cette démonstration est imparable, tout se complique lorsque l'on sait que la condition de la connaissance de soi qu'est l'autre est rendue bien incertaine par le fait que l'autre restera toujours pour moi un mystère - ne serait-ce que parce que je ne connaîtrai jamais la connaissance qu'il a de lui-même. Et c'est de ce mystère, de cette irréductible différence que surgit l'exclusion - la méfiance d'abord, la réduction de l'autre à sa fonction sociale, à la couleur de sa peau ou à quelque autre différence ensuite, la persécution pour finir. Le loup, c'est précisément la figure du persécuteur tapie en chacun de nous. Dans ces conditions, la " bonne politique " consistera à reconnaître la différence sans jamais perdre de vue l'universalité de la condition humaine. Et cet essai vise précisément à définir le type d'actions économiques, sociales et culturelles qu'implique tout processus pacificateur et générateur du rapport d'altérité. Ce dont notre société, nous le savons, a bien besoin.

04/2001

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Actualité et médias

Petit césar. Comment a-t-on pu accepter ça...

"Chiche! Je prends le risque. Ce livre est d'abord un défi. A ceux, à tous ceux qui n'ont cessé de me reprocher d'avoir "dit", sous prétexte qu'ils n'ont pas osé ou voulu "dire". J'en appelle aujourd'hui à leur honnêteté et à celle de tous les futurs lecteurs de ce livre. Toutes les pièces du dossier sont là. À eux de juger. Qui avait raison ? Car ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui est le principal responsable. Avec ses qualités et ses défauts, il est ce qu'il est. Et ce qu'il est a toujours été transparent. Tout était d'emblée sur la table. S'il y a une responsabilité, elle est collective. Comment a-t-on pu accepter ça ? Et pourquoi ? Ce livre fera hurler certains. Tant mieux, il est fait pour ça. Pour faire réagir." J.-F. Kahn

05/2011