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Atlas de Rome et des Barbares. La fin de l'Empire Romain en Occident (IIIe-VIe siècle), 2e édition

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Histoire ancienne

Atlas de Rome et des Barbares. La fin de l'Empire Romain en Occident (IIIe-VIe siècle), 2e édition

Pour la puissance impériale, les barbares sont des peuples inférieurs, à conquérir puis à intégrer. En Orient, le pouvoir romain doit défendre son territoire face à l'Empire perse sassanide et aux migrations des peuples germaniques, liées à l'arrivée des Huns après 370. En Occident, la puissance déclinante de Rome ne peut plus espérer détruire les supergroupes barbares (Wisigoths et Vandales) installés dans l'Empire. L'essor du christianisme permet un rapprochement entre Germains et Romains, et la création de royaumes romano-barbares (Gaule, Hispanie, Afrique...) scelle définitivement le sort de l'Empire d'Occident après 460, tandis que l'Empire d'Orient perpétue l'idée impériale autour de Constantinople. Plus de 100 cartes et infographies pour comprendre la chute de l'Empire romain d'Occident, l'un des éléments majeurs de la formation du monde européen ultérieur.

10/2018

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Histoire internationale

L'Europe barbare de 476 à 774. 2e édition

En 476 un chef barbare prend, à Ravenne, la place du dernier empereur d'Occident. En 774, à Pavie, Charlemagne un roi barbare franc met fin au règne du dernier roi lombard et prend sa place. Entre ces deux dates se déroulent trois siècles d'histoire décisive pour l'Europe. C'est la fin des Grandes Invasions, l'installation des royaumes barbares, celtes et germains, la soumission d'autres peuples alamans, thuringiens, frisons, bavarois. Au VIe siècle, les royaumes méditerranéens maintiennent bien des traditions romaines. Au VIIe et au VIIIe siècle les influences barbares semblent l'emporter au moment où s'affrontent rois et aristocrates. Mais l'Eglise catholique qui d'abord s'était installée dans l'empire romain "passe aux Barbares", au risque de perdre beaucoup de ses valeurs. Elle baptise, se mêle des affaires temporelles, invente une nouvelle culture. Au milieu du VIIIe siècle est scellée une alliance entre rois francs et Eglise romaine qui détermine pour des siècles le destin de l'Occident. Ainsi ces trois siècles voient se créer l'Europe médiévale dont les Carolingiens feront par la suite une première ébauche.

09/1997

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Histoire ancienne

La fin de l'Empire romain d'Occident. Rome et les Wisigoths de 382 à 531

En étudiant les traditions diplomatiques de Rome avec ses voisins et sa politique envers les royaumes clients barbares jusqu'au IVe siècle, puis avec les chefs de ces peuples barbares qui demandent à s'intégrer, avec leurs soldats, dans la hiérarchie de l'armée romaine, cet ouvrage met en lumière une autre lecture des événements politiques et militaires du Ve siècle dans l'Occident romain, longtemps résumés par les visions catastrophistes de la chute de l'Empire romain et des grandes invasions. L'ouvrage s'intéresse tout particulièrement au devenir des Goths et parmi eux, à ceux qui vont devenir les Wisigoths du "royaume wisigothique de Toulouse puis de Tolède". L'évolution des relations des Wisigoths d'Alaric, le responsable du fameux sac de Rome en 410, et de ses successeurs avec le pouvoir romain est analysée tout au long d'une histoire de l'Italie, de la Gaule et de l'Espagne qui voit se succéder usurpations et rivalités politiques des aristocraties romaines, conquête de l'Afrique par les Vandales et volonté de contrôle de l'Empire d'Orient, intégration des contingents fédérés dans le dispositif militaire et capacité des noblesses barbares à mettre en place un nouvel ordre social et politique qui amorce, en 477, l'avènement des royaumes romano-barbares. Comment les élites romaines ont-elles affronté ces transformations radicales du monde romain tardif ? Comment les Barbares et Constantinople ont-ils conjointement mis en place le nouvel ordre du monde en Occident ? Cet ouvrage tente de répondre à ces questions en proposant une relecture politique du passage de l'Antiquité au Moyen Age.

12/2015

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Histoire antique

Ktèma N° 46/2021 : La communication dans l'Empire romain tardif (IIIe-VIIe siècle). Problèmes linguistiques et interprétatifs

Le présent numéro comprend deux dossiers. Le premier - onze articles - est consacré à la communication dans l'Empire romain tardif (IIIe-VIIe siècle). Sont considérés ici les obstacles à la communication, mais aussi les modalités de l'intercompréhension et la part mouvante du plurilingisme, de même que les stratégies de communication des gouvernants. Le second - cinq articles - porte sur les supplications sous le Haut Empire romain. Les points communs et les spécificités de ces diverses procédures supplicatoires qui mettent en oeuvre des gestes codés aussi bien que des discours sont ici mis en lumière. Les varia comptent huit articles éclairant d'un jour nouveau divers aspects de l'histoire grecque et romaine".

01/2022

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Byzance

L'autre Empire du Milieu. La diplomatie byzantine (VIIe-XIIe siècle)

Continuité de l'Empire romain centré sur Constantinople, l'Etat byzantin a constitué l'une des puissances médiévales. Ce fut particulièrement le cas durant la période du VIIe siècle au début du XIIIe siècle pendant laquelle il a déployé une intense activité diplomatique auprès de ses nombreux voisins. Fort de son idéologie, il s'est voulu et pensé comme un authentique Empire du Milieu, tout en s'armant d'un réalisme constant à l'épreuve de ce monde étranger qu'il qualifiait de barbare - en bon dépositaire de la culture gréco-romaine. Sa diplomatie, en lien avec une géopolitique souvent complexe, fut incessante sur les marges, et au-delà, du territoire impérial. Etendant son spectre géographique de l'Atlantique à la Chine, et de la Scandinavie à la Nubie, cette diplomatie a même pu être considérée comme essentielle à la survie de l'Empire. Elle est ici présentée dans sa logique d'ensemble, entre principes théoriques et pragmatisme sur le terrain, dans une étude qui fait la part belle à ses acteurs, à ses outils prestigieux (or, dons, titres auliques), tout comme aux lieux emblématiques de son expression, du Palais impérial aux espaces de la guerre.

05/2023

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Histoire internationale

L'empire islamique. VIIe-XIe siècle

L'histoire de l'Empire islamique, de la mort du Prophète en 632 à l'éviction des Arabes des structures de pouvoir et à l'émergence des sultanats turcs au XIe siècle, en passant par les conquêtes, la mise en place du califat, l'éclosion et la chute des dynasties abbasside, omeyyade ou fatimide, tel est le propos de Gabriel Martinez-Gros. Mais, pour éviter le biais d'une histoire de l'Islam vue d'Occident, l'auteur convoque les sources des historiens arabes médiévaux, dont Ibn Khaldûn. Ainsi émerge une tout autre perception de l'Empire islamique, où les dynasties se consolident dans la première génération de leur existence, atteignent leur floraison dans la deuxième, vieillissent et agonisent dans la dernière. C'est donc à une triple réflexion que nous invite ce livre admirable et singulier : d'abord sur l'histoire de l'Islam médiéval, ensuite sur la dynamique impériale, enfin sur l'écriture de l'histoire.

01/2021

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Histoire internationale

Les lois barbares. Dire le droit et le pouvoir en Occident après la disparition de l'Empire romain

Enfants de Rome, les royaumes dits barbares ou post romains le sont assurément, tout comme leurs lois. Cependant, en ce qui concerne le droit comme le reste, on sut élaborer et des structures et des idées nouvelles dans cette période souvent considérée comme un moment fondateur pour l'Europe. Ces lois qu'on nomme barbares sont des textes écrits pour la plupart en latin, entre la fin du Ve et le début du IXe siècle. Leur rédaction est marquée par la volonté des souverains et des élites de forger une identité pour les nouvelles entités politiques mises en place à la chute de l'Empire romain en Occident. Ces textes à la tradition manuscrite complexe sont parmi les documents les plus utilisés mais aussi les plus discutés pour l'étude du haut Moyen Age. Les lois barbares constituent en effet les sources principales par lesquelles les historiens et les historiens du droit ont tenté de reconstituer les murs et le droit des " barbares ". Le présent ouvrage inscrit quant à lui ces lois dans la compréhension des mécanismes du pouvoir et du fonctionnement de la société au début du Moyen Age. Il démontre aussi comment la composition des manuscrits et de leur iconographie était elle-même un élément profondément signifiant. On a ici par ailleurs un guide qui vise à faciliter l'accès à toutes les ressources heuristiques et bibliographiques qui ont fait de l'étude sur les lois barbares le champ le plus novateur des études sur le haut Moyen Age.

11/2019

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Religion

Le prix du salut. Les chrétiens, l'argent et l'au-delà en Occident (IIIe-VIIe siècle)

L'au-delà, le devenir de l'âme, la mort, sont au coeur des pensées religieuses. Les chrétiens des premiers temps prient, cherchent à intercéder par leurs dévotions pour le salut de l'âme de leurs proches défunts. Le monde des vivants est intimement et quotidiennement lié à celui des morts. Au cours des IIIe et IVe siècles, alors que le christianisme, de religion persécutée, devient religion d'Empire, la richesse des grandes familles infléchit la conception du Salut : les dévotions s'accompagnent de donations fastueuses qui financent les plus riches trésors d'églises et les plus somptueuses constructions de marbre du monde occidental. Le blanc manteau d'églises se constitue, les chapelles funéraires se multiplient, la richesse personnelle et les actes de générosité envers l'Église et ses saints devenant un élément clé dans la recherche de la Rédemption. Ce retournement économique et social provoque des débats doctrinaires houleux au sein de l'Église sur l'argent et ses usages. Peter Brown éclaire ce lien entre Église, doctrine chrétienne et fortune séculaire en étudiant les pratiques et les controverses dans l'ensemble du monde occidental, de l'Afrique du Nord à l'Irlande, de l'Espagne à Babylone, entre le IIIe et le VIIe siècle. Il rend intelligibles, avec finesse, vivacité et une poignante clarté une pensée religieuse profonde et complexe, notamment celles de saint Augustin, saint Colomban ou encore Grégoire de Tours.

05/2016

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Histoire internationale

L'Empire islamique. VIIe-XIe siècles

L'histoire des cinq premiers siècles de l'Islam, de la mort du Prophète (632) à l'émergence des sultanats turcs (XIe siècle), en passant par les conquêtes arabes, la mise en place du califat, l'éclosion et la chute des dynasties abbasside, omeyyade ou almohade, tel est le propos de Gabriel Martinez-Gros. Mais pour sortir d'une histoire de l'Islam vue d'Occident, et sans tomber dans l'illusion d'une histoire mondiale qui aboutit inévitablement à la réaffirmation du triomphe de l'exception occidentale, l'auteur convoque les quelques rares voix qui nous parviennent encore du fond de l'histoire islamique. Ces voix, ce sont celles des historiens arabes médiévaux, dont Ibn Khaldun et Ibn al-Athir. Ainsi se dessine une toute autre perception tant de l'Islam que de l'Empire, où les dynasties se consolident dans la première génération de leur existence, atteignent leur floraison dans la deuxième, vieillissent et agonisent dans la dernière. C'est donc à une triple réflexion que nous invite l'auteur : d'abord sur l'histoire de l'Islam, ensuite sur la dynamique impériale, enfin sur l'écriture de l'histoire. Un chef-d'oeuvre.

09/2019

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Que-sais-je ?

Les royaumes barbares en Occident. 4e édition

Les Barbares ont une drôle de réputation. Les penseurs de la Renaissance leur imputent le naufrage de la seule véritable civilisation : Rome. Les historiens du XIXe siècle leur octroient volontiers l'origine des nations européennes : les Angles n'ont-ils pas donné leur nom à l'Angleterre, les Francs à la France ? Si les chercheurs actuels ont bien abandonné ces présupposés, leur travail historique reste délicat : les populations vivant au nord du Rhin et du Danube ne maîtrisaient pas l'écrit pendant toute l'Antiquité et l'apport considérable de l'archéologie ne compense qu'en partie cette quasi-absence de textes. Une chose est sûre aujourd'hui : le modèle explicatif des " grandes migrations " n'est pas le bon. Il ne permet notamment pas d'appréhender le processus qui a abouti à la création de nouvelles identités ethniques métissées autour desquelles se sont forgés, lentement, de nouveaux peuples.

04/2024

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Histoire ancienne

Byzance. Economie et société (VIIe-XIIe siècle)

L'histoire byzantine du milieu du VIIIe siècle à 1204 connaît de profondes transformations rendues nécessaires par la pression militaire qui s'est exercée quasiment sans répit sur l'empire. C'est à peine si l'on compte 25 années de paix pendant ces quatre siècles ! Pour assurer son salut l'empire a mobilisé toutes ses forces autour du seul signe capable de réunir les chrétiens, le signe de la Croix " victorieuse et vivifiante ". C'est l'iconoclasme (717-843) qui libère l'empire de la pression musulmane. Pour soutenir l'effort de guerre, pallier la perte des provinces méridionales d'Égypte et de Syrie, l'empire se réorganise à l'intérieur grâce à une population nombreuse en voie de christianisation et d'assimilation, les Slaves. Il en résulte une mise en valeur des terres sous une double poussée : celle des petits paysans libres que l'état s'efforce de maintenir au moins jusqu'au Xe siècle inclus et de la grande propriété nobiliaire et d'église engagée dans une agriculture de rapport dont la croissance est inéluctable à partir de la fin du XIe siècle. La vie des individus ne peut qu'en être transformée. Les règles du mariage se précisent; les droits des femmes et des enfants s'explicitent. Tout au long de cette période Byzance nous montre l'image d'un empire qui loin de s'enfermer dans un héritage du passé est capable de se transformer et de répondre aux conditions de son temps.

04/2007

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Empire

Le Grand Atlas de l'Empire romain

" Ma cité et ma patrie, comme Antonin, c'est Rome ; et en tant qu'homme, c'est le monde. "Marc-Aurèle, empereur romain (121-180) Pendant plus de 500 ans, Rome a été la civilisation la plus puissante et la plus avancée que le monde ait jamais connue. L'Empire romain s'étendait sur trois continents et son énorme influence a jeté les bases de notre civilisation, dont l'héritage est encore impressionnant dans la langue, le droit et la culture occidentaux. En plus de 400 pages et 400 illustrations (photographies, cartes, dessins, objets), c'est l'histoire de cet empire et de ses principaux protagonistes qui est proposée au lecteur à travers les empereurs, leurs épouses, leurs parents, leurs frères, leurs soeurs et leurs enfants. Certains d'entre eux, comme Marc-Aurèle et Antonin-Pie, étaient sages et vertueux, d'autres, comme Caligula, Commodus et Caracalla, étaient de véritables monstres, dont la soif de sang et l'appétit sexuel ne connaissaient aucune limite. Des pages d'infographies, des frises chronologiques didactiques traitant toutes les dynasties impériales, des arbres généalogiques, des cartes complètent cet ouvrage publié en collaboration avec le journal Le Monde, véritable encyclopédie sur le sujet.

11/2021

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Histoire ancienne

Grand atlas de l'Antiquité romaine. IIIe siècle avant J-C - VIe siècle après J-C

Valorisant les apports les plus récents de l'historiographie, cet ouvrage s'attache à montrer comment les Romains ont réussi à constituer un empire aussi vaste que la quasi-totalité du monde connu d'eux au tournant de notre ère. Carte après carte, le lecteur comprend par quelles politiques administratives et territoriales ils sont parvenus à le gérer durant plusieurs siècles. Longtemps perçue comme une rupture et la conséquence d'une période de décadence, la chute de Rome face aux barbares à la fin du Ve siècle est en réalité le fruit d'un long processus militaire, politique et social, original et complexe. Véritable ouvrage de référence, le Grand Atlas de l'Antiquité romaine constitue un outil indispensable aussi bien pour les étudiants que pour les amateurs et curieux. Plus de 200 cartes et infographies originales en couleurs ; Les tableaux des dynasties impériales, des principaux rois barbares et des repères chronologiques précieux ; Un atlas qui s'intègre dans une histoire des empires en plein renouvellement.

09/2014

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Histoire de France

Christianisme et chrétientés en Occident et en Orient (milieu VIIe-milieu XIe siècle)

Entre le milieu du VII siècle alors que s'affirme la vocation universelle du christianisme et 1054, date à laquelle la rupture est consommée entre les Chrétientés d'Orient et d'Occident, interfèrent les éléments de cohésion et les facteurs d'opposition. Une vingtaine de documents, certains essentiels, les autres plus originaux, ont été retenus et présentés par les auteurs. Ils illustrent les multiples aspects de cette confrontation qui débouche sur l'affrontement entre deux blocs devenus étrangers, sinon hostiles.

02/1997

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Templiers

D'Orient en Occident. Les Templiers des origines à la fin du XIIe siècle

En janvier 1120, au concile de Naplouse, barons et prélats de Terre sainte assemblés autour du roi Baudouin II et du patriarche de Jérusalem donnent corps à la confrérie de chevaliers organisée depuis peu autour d'Hugues de Payns. Réunis à Troyes à l'occasion du neuvième centenaire de cet événement, les auteurs, s'appuyant sur le bilan des trente dernières années de la recherche et sur une relecture des sources, explorent à nouveaux frais le premier siècle d'existence de l'ordre du Temple : l'écriture de la mémoire de ses origines, du XIIe siècle à nos jours, à travers les traditions chronistiques, historiographiques et maçonniques ; les personnalités ayant porté ou accompagné la naissance de l'ordre, le comte de Champagne Hugues de Blois et Hugues de Payns, Bernard de Clairvaux, la royauté hiérosolomytaine, Foulques d'Anjou et les barons de Terre sainte ; la position de l'Eglise devant l'institutionnalisation de cette nouvelle organisation militaire et religieuse, parfois décrite comme révolutionnaire et débattue du point de vue moral, et la réception du Temple dans toute la chré- tienté latine, jusqu'au Portugal ou en Europe centrale, voire par-delà auprès d'autres populations chrétiennes ; enfin, l'étude des traces matérielles de la première phase de la présence templière en Orient, dans la péninsule Ibérique et dans le quart nord-est de la France.

05/2023

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Empire

Barbares. Immigrés, réfugiés et déportés dans l'Empire romain

De Jules César jusqu'à Théodose, Alessandro Barbero raconte la présence dans l'Empire romain des peuples "barbares" , moins envahisseurs que migrants venus du Nord et de l'Est. Saxons, Francs, Alamans, Burgondes, Vandales, Goths ou Huns, tous fuient la disette et la guerre en se pressant aux portes de l'Empire. Celui-ci les a dans un premier temps parfaitement intégrés, puis la machine s'est grippée. Se gardant de tout anachronisme, l'auteur montre les ressemblances et les différences avec l'Europe ou les Etats-Unis contemporains - sans comparer ce qui ne peut l'être - en nous apportant la preuve que le passé et le présent gagnent à être éclairés l'un par l'autre.

01/2023

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Histoire internationale

La mer des califes. Une histoire de la Méditerranée musulmane (VIIe-XIIe siècle)

Fernand Braudel reconnut l'Islam comme l'une des grandes civilisations méditerranéennes, mais comme un acteur de second plan durant les siècles de croissance des échanges en Méditerranée. Dans son sillage, l'ensemble des histoires de la Méditerranée médiévale accordent une place subalterne aux marins de l'Islam, généralement relégués au rang de pirates. Cet ouvrage propose une histoire totalement renouvelée de l'espace méditerranéen. La production écrite des Arabes, extrêmement prolifique durant toute la période médiévale, et la documentation archéologique en pleine croissance permettent de réévaluer le rôle des musulmans dans l'histoire de la Méditerranée, dont tant de sites portent encore la trace. On découvre alors que les califes et les oulémas ne se sont pas détournés de l'espace maritime, bien au contraire. Dix ans après le début de la conquête des régions méditerranéennes, les musulmans investissent la Méditerranée. Des marins, guerriers et marchands, ne cessent de la sillonner tandis qu'elle est abondamment décrite par les géographes, cartographes et encyclopédistes. Territoire du jihad des califes par excellence, elle n'a cessé de faire l'objet d'une attention soutenue de la part de l'Islam médiéval.

01/2015

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Sciences historiques

L'acharnement théologique. Histoire de la grâce en Occident IIIe-XXIe siècle

L'humanité ne se nourrit pas que de pain ! Les affrontements permanents qu'a connus le monde chrétien depuis quinze siècles au moins (et on trouve quelques signes annonciateurs dans l'Ancien Testament) sur le péché et sur la grâce le montrent surabondamment. Si le Christ est mort sur la Croix pour racheter les péchés du monde, est-ce pour sauver toute l'humanité ? Le baptême, qui efface le péché transmis de génération en génération depuis la faute d'Adam, suffit-il pour faire le salut éternel de tous, ou bien Dieu opère-t-il entre les hommes un choix - une " élection " - en vertu de critères qui relèvent de Lui seul ? A peu près toutes les controverses théologiques qui ont agité le christianisme - occidental et dans une moindre mesure oriental - tournent depuis le IVe siècle autour de ces thématiques. On y trouve des figures illustres comme Augustin d'Hippone, Thomas d'Aquin, Luther, Jansénius, Pascal, mais aussi une foule de controversistes aujourd'hui bien oubliés, mais qui ont alimenté le dossier à leur façon. A lire la synthèse passionnante et vivante de Bernard Quilliet, on se prend à penser que l'Histoire est faite d'événements, de guerres, de conquêtes, mais aussi que les idées également peuvent provoquer le bruit et la fureur.

06/2007

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Histoire ancienne

Histoire du déclin et de la chute de l'Empire romain d'Occident

"Odoacre fut le premier prince barbare qui régna en Italie sur un peuple devant lequel avait justement fléchi l'univers. La chute des Romains excite encore en nous une compassion respectueuse, et nous nous sentons portés ã partager l'indignation et la douleur que nous supposons à leur postérité dégénérée. Mais les calamités de l'Italie avaient éteint peu à peu tout sentiment de gloire et de liberté. Tant qu'on avait vu subsister la vertu romaine, les provinces de la république étaient soumises à ses armes, et ses citoyens n'obéissaient qu'à ses lois : ces lois une fois anéanties par la discorde civile, la ville et les provinces devinrent l'humble propriété d'un usurpateur. Le temps et la violence anéantirent les formes de la Constitution, qui adoucissaient ou déguisaient la honte de l'esclavage ; les Italiens se plaignaient alternativement de l'absence et de la présence de leurs souverains, objets de leur crainte ou de leur mépris ; et durant cinq siècles successifs, Rome éprouva tous les maux que peuvent faire souffrir la licence militaire, les caprices du despotisme, et le système d'oppression le plus soigneusement combiné".

10/1994

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Philosophie

La philosophie des non-philosophes dans l'Empire romain du Ier au IIIe siècle

Loin d'être l'apanage d'un cercle fermé de professionnels, la philosophie, à l'époque romaine, irrigue des textes de tous genres (rhétoriques, historiques, poétiques, dramatiques...) sous forme de réminiscences, d'allusions, de citations, de déformations et de réécritures. C'est la centralité de la philosophie dans la vie lettrée qui est examinée dans ce livre, du début de l'époque impériale à l'aube de l'Antiquité tardive, tant dans le monde romain que dans le monde grec. Quels sont les auteurs qui, sans pour autant se définir comme les disciples d'une école ou comme des professeurs de philosophie, utilisent cette dernière ? Selon quelles modalités, pour quelles raisons, face à quel public le font-ils ? Font-ils usage d'une philosophie approximative en se contentant de recycler de simples topiques, ou développent-ils une réflexion approfondie et originale, témoignant d'une lecture précise des textes philosophiques ? En quoi consiste la philosophie de ces "non-philosophes", et quelle place cette appréhension élargie de la philosophie tient-elle dans la pensée et l'imaginaire à l'époque de l'Empire romain ?

11/2019

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Histoire internationale

Guerriers et paysans VIIᵉ-XIIᵉ siècle. Premier essor de l'économie européenne

Il ressort de cette vaste enquête sur le premier essor de l'économie occidentale entre le vile et la fin du mie siècle que l'élan de croissance a été animé, essentiellement dans une première phase, par les activités militaires dont l'aristocratie tirait alors tous les profits, et qu'il le fut, dans une seconde phase, par le labeur des paysans que stimulait le pouvoir seigneurial.

01/2021

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Histoire ancienne

Histoire Auguste. Les empereurs romains des IIe et IIIe siècles, Edition bilingue français-latin

L'ouvrage qu'on a pris l'habitude d'appeler Histoire Auguste est certainement le plus énigmatique que nous ait légué l'Antiquité. Il s'agit d'un recueil de biographies des empereurs romains, qui commence avec Hadrien et s'achève à la mort de Numérien, fils de Carus, couvrant ainsi une période de cent soixante-huit ans, de 117 à 285 apr. J.-C. Ce qui fait l'originalité première de l'oeuvre, c'est que non seulement les empereurs principaux " légitimes " (Hadrien, Antonin, Marc-Aurèle...) sont dotés d'une biographie individuelle, mais qu'il en est de même aussi bien pour leurs " corégents ", associés à leur pouvoir de manière subordonnée (Aelius, Géta...) que pour les usurpateurs (Avidius Cassius, les trente tyrans...). D'autre part, si l'auteur prétend être un biographe comme Suétone et non un historien comme Tacite, il laisse une large place aux détails, aux anecdotes amusantes, voire triviales, susceptibles de retenir l'attention du lecteur, mais interprète ces développements obligés d'une façon personnelle, inventant des documents, des auteurs, des personnages sans le moindre scrupule pour justifier ses dires. Mieux, cet imposteur adopte dans le cours de l'oeuvre six pseudonymes différents et prétend écrire les vies impériales un siècle plus tôt qu'il ne le fait en réalité.

01/2014

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Rome

Le guerrier Germain. 1er s. av. - IIIe s. apr. J.-C.

Entre le Ier siècle avant et le IIIe siècle après J.-C., Rome domine un vaste territoire. Elle est désormais la seule puissance militaire autour de la Méditerranée. Pourtant, en 9 apr. J.-C., trois de ses légions sont anéanties en Germanie. Ce désastre militaire conduit l'Urbs à abandonner son projet de soumettre les Germains dont les incursions se multiplient à la fin du IIe siècle et au IIIe siècle. En fait, les Romains éprouvent le plus grand mal à contenir ces "Barbares" et au Ve siècle, l'Empire d'Occident n'est plus en mesure de résister à leurs migrations. Comment ces peuples ont-ils pu contribuer à la chute de l'empire le plus puissant de l'Antiquité ? Pour le comprendre, il nous faut étudier le cadre de vie, l'armement et la façon de combattre de ces guerriers.

05/2021

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Histoire de France

Eglise et société en Occident (XIIIe-XVe siècle)

Entre le XIIIe et le XVe siècle, la société occidentale puise dans le christianisme ses représentations de l'homme et du monde. Histoire de la vie religieuse, de ses réalités institutionnelles et sociales (structures familiales, éducatives et caritatives) comme de la spiritualité et des pratiques de dévotion, l'ouvrage présente l'évolution de l'Eglise et de son insertion dans la société, à la lumière des recherches qui, depuis plus de trente ans, en ont renouvelé la connaissance. La période voit naître un appareil de gouvernement centralisé d'une ampleur sans précédent qui culmine sous la papauté d'Avignon, avant de devoir composer avec l'émergence des Eglises nationales. Revers de ce mouvement unitaire, l'exclusion des dissidents, juifs et musulmans s'accentue. Loin d'être figées, les formes de la vie religieuse se transforment au gré de l'appropriation du message chrétien par les fidèles, clercs et laïcs : vitalité des pratiques et des cultes ; diversité des mouvements réguliers ; aspirations aux expériences spirituelles et mystiques, notamment chez les femmes. Travaillée par un profond mouvement de réforme qui se manifeste, au XVe siècle, dans l'administration des diocèses ou le renouveau des ordres religieux, l'Eglise qu'ébranle la Réforme protestante n'est en rien décadente.

09/2016

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Histoire ancienne

Bronzes du Haut-Archaïsme à Delphes. Trépieds, chaudrons et vaisselle de bronze (Fin VIIIe-VIIe siècle)

A Delphes, les fouilles ont livré depuis plus d'un siècle un grand nombre d'offrandes de bronzes archaïques qui place le complexe sacré au niveau des plus grands sanctuaires du monde grec, aux côtés d'Olympie ou de Samos. Plus que la quantité, c'est la diversité des objets offerts principalement à Apollon qui reflète la fréquentation intense et variée du sanctuaire avant son avènement panhellénique. Ce volume rassemble prés de 200 documents du haut-archaïsme (fin VIII-VIIe s.) relevant de la vaisselle de bronze, qu'il s'agisse des supports de trépieds à cuve mobile, des appliqua des chaudrons correspondant, ou des pièces de vaisselle de cette époque ancienne. Après une analyse matérielle, technique et stylistique de ces objets mal connus ou inédits, l'ouvrage les replace dans le contexte historique qui permet d'en comprendre l'importance pour l'évolution du sanctuaire de Delphes. Il donne un aperçu de la richesse des techniques, des gestes artisanaux et de la toreutique grecque nourrie par les emprunts extérieurs ; il révèle les pratiques votives nouvelles qui se mettent en place à Delphes avant tarir-ionisation des concours pythiques et l'organisation du sanctuaire par l'Amphictionie. Il met enfin en lumière les apports du matériel métallique étudié à l'histoire du sanctuaire de Delphes.

01/2019

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Critique littéraire

Lais féeriques des XIIe et XIIIe siècles

Après avoir été une composition musicale exécutée sur la harpe ou la rote, le lai est devenu un genre narratif, un court poème relatant une aventure, un événement extraordinaire. On connaît bien les lais de Marie de France. Ceux de notre volume s'inscrivent dans la même lignée. Ils appartiennent à un monde de sortilèges - les êtres et les choses y sont libérés des lois naturelles, l'insolite fait irruption à chaque instant, les amours sont improvisées mais presque toujours durables, le malheur et la religion n'ont pas droit de cité .Cet espace mythique, lieu d'apparitions, de métamorphoses et d'enlèvements, privilégie le merveilleux plus que le fantastique. En ouvrant la porte à l'imagination il nous offre le plaisir sans prix du dépaysement.

08/1992

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Littérature française

Contes et legendes des troubadours XIIe-XIIIe siècle

Gérard Zuchetto, spécialiste des troubadours et auteur de nombreux Cds et ouvrages sur le sujet nous emmène dans un voyage intemporel aux sources de la première poésie moderne de l'Europe. Ouvrage illustré des reproductions des manuscrits médiévaux. Une introduction au monde poétique, historique et géographique des troubadours et du premier art lyrique occitan.

01/2014

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Empire

La chute de l'Empire romain. Une histoire sans fin

La " chute " de l'Empire romain ne cesse de faire couler beaucoup d'encre. Plus encore, elle a suscité un nombre de publications sans précédent ces dernières années. On la traite à tort comme une énigme historique qu'il s'agirait de résoudre en identifiant les causes, alors que c'est bien la longévité de l'Empire romain qui relève de l'énigmatique. Si elle fascine autant, c'est parce qu'elle agit tel un miroir reflétant les peurs contemporaines du déclin et de l'effondrement, qui connaissent aujourd'hui un nouvel essor au sein de l'" Empire américain " comme de l'Union européenne. Si ce livre raconte et interroge naturellement le dernier siècle de l'empire d'Occident, il entend montrer que sa " chute " est largement un fantasme. Non seulement il est impossible d'en épuiser la réalité, mais encore la culture occidentale semble n'avoir aucun désir d'y renoncer. La raison en est peut-être que cet abandon mettrait en cause le pessimisme foncier qui la sous-tend. Cette " chute " est devenue une histoire sans fin, car on s'efforce en vain d'accumuler les facteurs incertains d'un événement sans contours définissables, tandis qu'elle sert en réalité de miroir et d'exutoire à nos angoisses.

09/2017

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Histoire ancienne

Evans, à l'aube du Moyen Age. La nécropole des "Sarrazins" (VIe-VIIe siècle) ; L'église funéraire du "Champ des Vis" (VIIe-Xe siècle) - Jura

Deux sites funéraires du haut Moyen Age - le "Champs des Vis" fouillé entre 1987 et 1990 et les "Sarrazins" en 1995 - sont localisés sur le territoire de la commune d'Evans, dans la vallée du Doubs. Le plus ancien, celui des "Sarrazins", est implanté sur la partie basse d'une pente orientée au sud. Des chambres funéraires étayées de bois et des coffres en pierre occupent deux espaces distincts de la nécropole. Soixante-cinq tombes ont été découvertes sur un nombre probable de quelques centaines. Vingt-six d'entre elles étaient dotées de mobilier funéraire permettant de les dater entre la seconde moitié du VIe siècle et le troisième quart du siècle suivant. L'ensemble confirme tout à la fois l'influence d'une population d'origine franque et la présence des coutumes mortuaires régionales. Le second site se trouve sur un point haut, lieu de construction de l'église du "Champ des Vis", inscrite sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques en 1991. Il s'agit à l'origine d'une église funéraire. Les sépultures en fosse avec cercueil en bois, les tombes en coffre de pierre et les structures mixtes témoignent le plus souvent d'inhumations successives au sein d'un même contenant. Deux cents individus sont présents et le mobilier associé à quelques-uns d'entre eux se rapporte au Mérovingien tardif et au début de l'époque carolingienne. Une tombe, située dans une annexe au sud du choeur, est dédiée à un personnage important. Sa position privilégiée et son costume funéraire illustrent une position sociale distinctive : des symboles, tels ses éperons, évoquent son statut de cavalier. Les résultats de cette fouille constitueront désormais un travail de référence pour comprendre l'origine de ces petites églises rurales. Bien que ce secteur géographique - tout autour d'Evans et de Saint-Vit - ait été densément occupé au cours de l'Antiquité, ces deux cimetières se présentent comme des créations consécutives à la conquête franque en Burgondie.

11/2019

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Histoire ancienne

L'Europe barbare 476-714. 3e édition

Entre le Ve et le VIIIe siècle, l'Europe cherche ses marques, bousculée entre la fin de la période romaine et le plein Moyen Age, au cours de ce qu'on a longtemps appelé les "invasions barbares". Le basculement d'un espace centré sur la Méditerranée à un monde davantage tourné vers la mer du Nord marque un premier mouvement dans la constitution de l'Europe. Ce manuel revient sur cette période complexe en décrivant clairement la situation de l'Empire d'Occident avant sa chute en 476 et les caractéristiques de chacun des royaumes barbares qui Fleurissent alors, ainsi que le rôle de la christianisation. Il dépeint la montée en puissance du pouvoir des Francs, aux sources de l'Empire de Charlemagne. Présentant un état de la période profondément renouvelé par les recherches des dernières décennies, cet ouvrage montre à quel point l'Europe barbare a été un creuset essentiel pour l'Europe et la réflexion historique.

05/2019