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Amel Djabar

Extraits

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Littérature française

Moi la blédarde

On ne s'exile pas de gaieté de coeur, dit la blédarde. Comment faire autrement quand son pays, le pays qu'elle aime, est déchiré par une guerre qui oppose un pouvoir corrompu et des fanatiques religieux et dont le peuple est la victime, ce pays qui a le même âge qu'elle, qui était une promesse ? Alors, partir, oui, afin de tenir sa propre promesse d'un avenir meilleur pour son enfant, une petite fille, et débarquer dans une ville de banlieue, pôle d'immigration agité de revendications identitaires. S'adapter à un nouveau monde sans perdre son regard critique, reconquérir des diplômes, faire ses preuves, lutter contre les préjugés qui frappent les ex-colonisés, se désoler avec les anciens du dépérissement du vieux bourg. Garder mémoire de la terre qui l'a faite, du père, moudjahid de la guerre d'Indépendance, dont la mort précoce laisse une blessure qui ne se referme pas. Garder mémoire de l'ancêtre, le cheikh tyrannique, de la grand-mère au grand coeur, des musiques et danses, des saveurs, des senteurs, des lumières et de la mer. C'est une voix qu'on entend, à laquelle Amel Djabar donne présence, la voix de la blédarde, une et plurielle.

11/2020

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Littérature française

Assia Djebar. Femme écrivant...

"... écrire la première personne du singulier et de la singularité, corps nu et voix à peine déviée par le timbre étranger, rameute face nous tous les dangers symboliques Toute femme écrivant qui s'avance ainsi hardiment, prend le risque de voir combien son chemin est miné." Assia Djebar se présente comme une femme écrivant dans cet extrait de Ces voix qui m'assiègent. Elle a fait très tôt irruption dans la vie de lectrice de Maïssa Bey qui lui a adressé son premier roman avec cette dédicace : A vous, Assia, qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture. Maïssa Bey nous livre dans ce recueil, son rapport intime à cette figure majeure de la littérature algérienne de langue française et montre combien son oeuvre est liée à l'histoire et à l'évolution de cette société, en livrant les clés secrètes des maisons algériennes, lieu des femmes où elles sont à la fois maîtresse et recluses. Ce texte est le complément du podcast Les Parleuses séance 8 de l'association Littérature, etc. Sa directrice, Aurélie Olivier nous en parle dans sa postface.

10/2023

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Critique littéraire

Assia Djebar, Les alouettes naïves

Etudes critiques par Diana Labontu-Astier. Assia Djebar : Ecrivain, professeur et également cinéaste. Elle a été reçue à l'Académie française en 2005. Les Alouettes naïves est un roman de guerre et d'amour qui a pour toile de fond la guerre d'Algérie. L'engagement est le thème central de ce roman.

01/2014

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Critique

Assia Djebar. Le manuscrit inachevé

Ce livre apporte un éclairage tout à fait nouveau sur l'écriture d'Assia Djebar, écrivain majeur de la littérature francophone élue à l'Académie française en 2006, en publiant un texte inédit, manuscrit inachevé qui devait s'intituler "Les Larmes d'Augustin" et constituer un "Quatuor Algérien" avec les trois romans précédemment publiés : L'Amour, la fantasia, Ombre sultane, Vaste est la prison. Au centre du volume, il y a le tapuscrit des trois premiers chapitres du roman qui devait s'intituler Les Larmes d'Augustin. Et un mystère : celui de l'inachèvement de ce texte, écrit et projeté pendant vingt ans, dont il semble que l'architecture soit demeurée indécise. Publier un tel document, c'est instituer le manuscrit en archive, c'est-à-dire en assurer la transmission et l'héritage en le donnant aux lectures à venir. Faire lire un manuscrit inachevé, c'est s'obliger à en respecter l'inachèvement, c'est-à-dire l'accompagner d'une réflexion critique méthodologique. Par quoi il devient objet de recherche.

03/2021

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Littérature française

Les gâcheurs d'encre

Les gâcheurs d'encre / par Abel Hamel Date de l'édition originale : 1888 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

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Poésie

Cartes postales d'âme à âmes

Après "Epuisette et cartes postales", ce second opus intitulé "Cartes postales d'âmes à âmes" est plus abouti, dans un genre que l'on pourrait qualifier de poésie thérapeutique et spirituelle. Dans ce deuxième recueil de textes et poésies, l'auteur, Guille Oom, vous convie au voyage au travers des écrits à la fois intimes et touchants. Du monde jusqu'à soi, de soi jusqu'au monde. Prenez ! Ces cartes postales sont pour vous ! Elles parlent d'intimité et d'universalité, d'humanité et de spiritualité. Suivez le chemin qu'elles tracent ou picorez au hasard, qu'importe ! Laissez-vous porter par leurs vibrations et leurs dessins, comme devant l'étalage éclatant de couleurs et d'odeurs d'un marchand d'épices indien. Quelques morceaux de vies, des parts venues des profondeurs de l'âme, mais aussi de doux moments d'évasions, qui, non sans effets miroirs, vous invitent à partir à la découverte d'une (autre) belle âme : la vôtre.

10/2022

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Critique littéraire

Assia Djebar, le corps invisible. Voir sans être vue

Cette oeuvre se propose d'analyser le chemin qu'empruntent les narratrices de L'amour, la fantasia ; Vaste est la prison ; et Les nuits de Strasbourg. Ce parcours les amène à passer d'une invisibilité passive de leur corps, dictée par les règles patriarcales de leur société, vers une forme d'invisibilité active, instrument de résistance face au pouvoir du regard masculin. Nous mettrons en évidence les liens qui relient entre eux les trois romans, et particulièrement, la volonté affichée des narratrices de s'approprier leur corps et leurs désirs. Cette volonté dissimule la question existentielle à laquelle Assia Djebar tente de répondre : que peut valoir l'existence sans la possibilité d'exprimer ses désirs ? L'auteur fait du Cogito ergo sum cartésien un, " Je désire donc je suis ". Elle fait ainsi coïncider désir et existence. Nous montrerons que le désir constitue un espace mental et physique de découverte du monde. Il est aussi espace verbal, où s'expriment les sentiments, et espace psychologique, au sein duquel les émotions sont transmises à l'autre. Dans cette dernière acception, le désir se trouve étroitement lié à l'amour, remettant par là en question l'idée d'échange et de réciprocité entre les deux sexes. L'auteur réclame l'accès à cet espace désirant, en se fondant sur le manque d'expression du désir chez les femmes algériennes et, surtout, sur le manque de communication entre la femme et l'homme dans sa société.

05/2005

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Critique littéraire

Hybridité et genre chez Assia Djebar et Nina Bouraoui

La romancière, cinéaste et essayiste Assia Djebar est née en 1936 en Algérie, à l'époque de la colonisation française, et a vécu la guerre d'indépendance algérienne, un événement historique majeur qui se reflète dans son oeuvre. Nina Bouraoui, romancière franco-algérienne, appartient quant à elle à une autre génération. Née en 1967, elle a grandi d'abord dans l'Algérie postcoloniale puis en France, et ne connaît la période coloniale qu'à travers l'histoire de sa famille. La présente étude est basée sur quatre romans mettant en parallèle l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui et la France : La Femme sans sépulture (2002) et La Disparition de la langue française (2003) d'Assia Djebar, et Garçon manqué (2000) et Mes mauvaises pensées (2005) de Nina Bouraoui. Les protagonistes de ces romans, en partie autobiographiques, sont préoccupés par une même question : la quête de soi. Dans cette quête, les événements historiques jouent-ils le même rôle chez Bouraoui que chez Djebar ? Cet ouvrage, qui examine l'impact sur les protagonistes du mouvement entre deux espaces et deux époques, a une double approche : d'une part, il montre que la subjectivité est le résultat de différents discours identitaires véhiculant des idées normatives quant à l'appartenance culturelle, ethnique et genrée. D'autre part, il analyse comment les oeuvres de ces écrivaines subvertissent et recodifient ces discours.

07/2014

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Littérature érotique et sentim

La saga des âmes - L'âme bleue Tome 2

Bleue. Comme l'âme d'Oksana depuis sa rencontre avec Max, le beau mannequin taciturne dont elle a croisé le chemin la première nuit de décembre. Leur histoire rime avec passion, mais aussi avec larmes, et la jeune femme sent qu'il est temps de se protéger d'un chagrin d'amour qui lui semble inévitable. Les secrets qui voilent le regard vert de son amant pèsent sur son coeur trop sensible. Et plus le temps passe, moins elle arrive à faire semblant : leur relation n'a plus rien de "léger et marrant" . Parviendront-ils à se libérer des fantômes du passé pour faire le dernier pas l'un vers l'autre ? Combien de bleus une âme peut-elle supporter ?

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Littérature érotique et sentim

La saga des âmes - L'âme bleue Tome 1

Quand Oksana rencontre Max, l'attraction qu'elle éprouve pour lui est immédiate, presque trop forte. Elle sait qu'elle n'a pas de temps à perdre à fantasmer sur des hommes inaccessibles, mais elle n'arrive simplement pas à détourner le regard. C'est plus fort qu'elle : il la fascine. Il l'obsède. Mais Max est farouche, difficile à cerner. Il aboie autant qu'il mord, déterminé à garder jalousement ses secrets pour lui. Ceux qui la tiennent à l'écart. Que cache-t-il au fond de lui ? Plus Oksana s'approche de son coeur, plus Max la rejette. Jusqu'où ira-t-elle pour son sourire ? Se fera-t-elle un bleu à l'âme ?

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Littérature française

La protectrice des âmes. Nulle âme n’est vide

Après avoir vaincu une première fois Néfas, démon des enfers, Emma protège toujours et encore les âmes des humains. Dès lors, les forces du mal useront de stratagèmes les plus sordides afin d'arriver à leur but. Cependant, avec l'aide de ses amis, l'élue devra faire preuve d'intelligence, de force et de patience. Réussira-t-elle à remporter cette guerre ?

01/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

La saga des âmes : L'âme bleue. Tome 2

Quand Oksana rencontre Max, l'attraction qu'elle éprouve pour lui est immédiate, presque trop forte. Elle sait qu'elle n'a pas de temps à perdre à fantasmer sur des hommes inaccessibles, mais elle n'arrive simplement pas à détourner le regard. C'est plus fort qu'elle : il la fascine. Il l'obsède. Mais Max est farouche, difficile à cerner. Il aboie autant qu'il mord, déterminé à garder jalousement ses secrets pour lui. Ceux qui la tiennent à l'écart. Que cache-t-il au fond de lui ? Plus Oksana s'approche de son coeur, plus Max la rejette. Jusqu'où ira-t-elle pour son sourire ? Se fera-t-elle un bleu à l'âme ?

02/2024

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Romans historiques (poches)

Loin de Médine

Algérienne, considérée aujourd'hui comme l'un des écrivains les plus importants du Maghreb, Assia Djebar nous transporte à Médine, à la mort du Prophète. Et c'est des femmes qu'elle nous parle, nombreuses et influentes dans l'entourage du fondateur de l'Islam, où se déchaînent déjà des intrigues et des rivalités de succession. Nous découvrons les figures d'une histoire ignorée, oubliée : reines de tribus, prophétesses, femmes chefs de guerre dans une Arabie en effervescence. Fatima, fille du Prophète, fière et indomptable, se dresse en Antigone arabe, tandis qu'Aïcha, sa jeune veuve, s'installe dans son rôle de " diseuse de mémoire ". Bien d'autres encore, femmes de La Mecque, affranchies, errantes, mêlent leurs voix et se souviennent. Roman historique, chronique, épopée : ce livre puissant, inspiré, restitue aux femmes une place volée ou tue à la source de l'Islam. " Une magnifique leçon d'histoire à ceux qui veulent dévaloriser la femme musulmane. " Sophie Boukhari, Jeune Afrique. " Où les historiens dessinent un portrait sec et rapide des femmes proches du Prophète, l'écrivaine donne chair et émotion à ces femmes rebelles ou soumises. " Leïla Sebbar, Le Magazine littéraire.

02/2001

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Littérature française

La femme sans sépulture

La femme sans sépulture, c'est Zoulikha, héroïne oubliée de la guerre d'Algérie, montée au maquis au printemps 1957 et portée disparue deux ans plus tard, après son arrestation par l'armée française. Femme exceptionnelle, si vivante dans sa réalité de mère, d'amante, d'amie, d'opposante politique, dans son engagement absolu et douloureux, dans sa démarche de liberté qui scelle sa vie depuis l'enfance et qui ne l'a jamais quittée, sa présence irradiante flotte à jamais au-dessus de Césarée... Autour de Zoulikha s'animent d'autres figures de l'ombre, paysannes autant que citadines, vivant au quotidien l'engagement, la peur, la tragédie parfois. Véritable chant d'amour contre l'oubli et la haine, de ce passe ressuscité naît une émotion intense, pour ce destin de femme qui garde son énigme, et pour la beauté d'une langue qui excelle à rendre son ombre et sa lumière.

03/2002

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Littérature française

Femmes d'Alger dans leur appartement

En 1832, dans Alger récemment conquise, Delacroix s'introduit quelques heures dans un harem. Il en rapporte un chef-d'œuvre, Femmes d'Alger dans leur appartement, qui demeure un " regard volé ". Un siècle et demi plus tard, vingt ans après la guerre d'indépendance dans laquelle les Algériennes jouèrent un rôle que nul ne peut leur contester, comment vivent-elles au quotidien, quelle marge de liberté ont-elles pu conquérir ? Dans ce recueil de nouvelles publié pour la première fois en 1980 et ici augmenté d'une longue nouvelle inédite, La nuit du récit de Fatima, Assia Djebar raconte : le vécu, la difficulté d'être, la révolte et la soumission, la rigueur de la Loi qui survit à tous les bouleversements et l'éternelle condition des femmes. " Langage de l'ombre ", souvent prémonitoire en regard de l'histoire immédiate, Femmes d'Alger dans leur appartement est devenu un classique dans de nombreux pays où il a reçu un accueil exceptionnel.

03/2002

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Littérature française (poches)

Les enfants du nouveau monde

Printemps 1956. Pour l'Algérie, c'est le temps de la guerre et de la lutte pour l'indépendance. Dans cette ville au flanc d'une montagne, ceux qui combattent risquent l'exil, la prison, la torture, la mort. Les femmes regardent le maquis où leurs maris font la révolution. Assia Djebar fait entendre les cris et les silences de ces femmes qui, tout autant que les maquisards, se sont battues pour voir leur pays libre.

02/2012

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Littérature française

Ombre sultane

"Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme "nue", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face". Josyane Savigneau, Le Monde L'amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la prison forment les trois premiers volets du "Quatuor d'Alger" , vaste fresque aussi singulière que fascinante où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes.

02/2006

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Histoire internationale

Les Comores, un Etat en construction

Construire un Etat moderne dans un petit pays pauvre et à partir d'une société éclatée, voilà le pari que veulent gagner les Comoriens depuis l'indépendance. L'auteur dresse l'état des lieux. S'appuyant sur l'étude détaillée de la décennie 1980-1990, analysant le fonctionnement des institutions politiques et les données socio-économiques, il met à jour les atouts mais aussi les handicaps qui pèsent sur le développement des Comores. Il en ressort notamment que l'avenir ne dépend pas seulement de réformes structurelles internes et/ou de la bonne gestion du pays, mais aussi de tout un environnement élargi à l'Océan indien, à l'Afrique orientale et australe. Pour l'heure, Mayotte est "assaillie par les réfugiés" venus des îles-soeurs où l'économie est étouffée sous les ajustements structurels imposés par les institutions internationales. Et si des organismes inter-gouvernementaux de coopération interrégionale, telle la Commission de l'Océan indien, se sont mis en place, il reste beaucoup à faire pour éviter qu'ils soient simplement une bureaucratie lourde et coûteuse.

12/1993

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Romans policiers

L'affaire Al Mansour

Jean est un adolescent tout à fait normal. Il est plutôt bon élève à l'école, fait du sport et a une famille aimante. Mais sa vie va être bouleversée lorsque Karim, son meilleur ami, est porté disparu. Dans cette affaire, de nombreux inspecteurs et policiers scientifiques seront convoqués. Jean va alors tout faire pour apporter sa contribution à l'enquête, quitte à se mettre en danger afin de retrouver son ami. Cette affaire prend ses racines dans une ancienne dispute entre deux hommes, laquelle se révèlera être la source de tous les évènements.

09/2021

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Littérature française (poches)

Nulle part dans la maison de mon père

Dans une petite ville du littoral algérien, une fillette grandit entre son père, seul instituteur indigène de l'école, et sa mère, si belle et si jeune. Livrée à la houle des souvenirs, Assia Djebar évoque sa formation et ses figures tutélaires au premier rang desquelles son père, l'austère Tahar qui, malgré ses idéaux démocratiques, reste attaché à une rigueur musulmane qu'il entend transmettre à sa fille. C'est par les livres qu'elle découvre le monde - bientôt viendra l'écriture. Pour la première fois dans son oeuvre, Assia Djebar compose un roman autobiographique qui éclaire son identité de femme et d'écrivain : on y découvre une enfant puis une jeune fille avide de liberté, riche d'une tradition en héritage et d'un savoir qu'elle conquiert brillamment, déchirée entre l'Algérie et la France. Au-delà du récit intime tout en pudeur et en émotion, elle rend hommage à un passé araboberbère, à un pays, à un père, comme pour renouer des liens dont elle a naguère dû s'affranchir pour devenir elle-même.

03/2010

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Littérature française (poches)

L'Amour, la fantasia

Nous glissons du passé lointain au passé proche, de la troisième personne, à la première ; extraordinaire évocation du père, instituteur de français, de la mère, des cousines, des femmes cloîtrées vives et dont le cri et l'amour nous poursuivent. Assia Djebar, sans conteste la plus grande romancière du Maghreb, nous donne ici son œuvre la plus aboutie.

10/2001

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Littérature française (poches)

La Disparition de la langue française

Pour Bekrane, la cinquantaine venue, retrouver l'Algérie après vingt années passées en France est à tous égards un défi. Défi de surmonter une rupture douloureuse avec Marise, sa compagne ; défi de renouer avec son enfance et d'écrire, peut-être, le livre qu'il porte en lui. Défi, enfin, de voir un pays en proie à l'agitation de l'islam intégriste dériver inéluctablement vers la violence et la guerre civile. Une liaison brève et passionnée avec Nadjia, autre exilée de passage, avec qui il partage les souvenirs tragiques de la lutte pour l'indépendance, l'aidera-t-elle à recomposer les fragments d'une mémoire éclatée ? C'est au plus intime - les retrouvailles avec une langue arabe qui est celle aussi de l'amour, le dialogue jamais achevé avec le français, langue de la culture humaniste et, non sans ambiguïtés, de la tolérance politique - que se jouera pour Bekrane un conflit historique dans lequel toute sa vie est engagée.

06/2006

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Littérature française

Ces voix qui m'assiègent. ...en marge de ma francophonie

Etre femme d'éducation musulmane et écrire, c'est déjà braver les interdits du regard et du savoir, mais qui plus est dans la langue de l'Autre, le français, c'est risquer de casser le lien avec la lignée des femmes. Assia Djebar, qui a écrit son premier roman à vingt ans, en pleine guerre d'indépendance, explore ici ce qui a nourri son oeuvre et la nourrit toujours, toutes ces voix de femmes en arabe dialectal et en berbère qu'elle ramène à la vie dans son français à elle, tissé de toutes ces langues, de ce marmonnement multilingue, de ce chant qui ne doit pas être d'oubli. Elle évoque son enfance, sa jeunesse, ses quatre premiers romans, suivis d'un long silence de dix ans, et puis, à quarante ans, l'impérieuse nécessité de l'acte autobiographique avec L'amour, la fantasia, premier tome du quatuor d'Alger qui marque son nouveau départ. Ces voix qui m'assiègent témoigne du parcours d'une femme en écriture, pour qui l'identité n'est pas seulement d'hérédité mais de langue. Mosaïque autant que polyphonie, on y sent, par ce devoir impérieux de transmission, ce qui se joue dans l'acte d'écrire de grave et de léger, de sensuel. et de tragique, de l'histoire collective et de l'histoire individuelle, du rapport obscur entre le " devoir dire "et le " ne jamais pouvoir dire ".

08/2020

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Histoire internationale

Le Blanc de l'Algérie

Convoquer les morts, ces " chers disparus ", et restituer leurs derniers instants, l'horreur de leur mort, la douleur de leurs proches, comme un cérémonial dans un pays en proie à la guerre, où l'écrivain est offert en victime propitiatoire, tel est le propos de ce récit qui répond autant à une exigence de mémoire immédiate qu'à un désir de lire autrement l'histoire de l'Algérie. Qu'il s'agisse d'écrivains célèbres - Albert Camus, Jean Amrouche, Frantz Fanon, Jean Sénac, Mouloud Mammeri, Kateb Yacine, Tahar Djaout - ou moins connus, Le Blanc de l'Algérie recrée, à travers leur mort, certains épisodes de la guerre d'Indépendance passés sous silence, éclairant ainsi l'amont de la crise actuelle comme guerre fratricide. Avec ce récit tour à tour élégiaque et dépouillé, Assia Djebar poursuit la quête exigeante, à la fois littéraire, autobiographique et historique qui, de L'Amour, la fantasia à Vaste est la prison, traverse son œuvre romanesque et en fait l'un des écrivains du Maghreb les plus connus dans le monde entier.

09/2002

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Esotérisme

Terre-Ciel-Ame, Intelligence-Céleste, Neurone. Qui-es-tu Ame Céleste, des petites âmes terrestres ?

Notre "conscience-âme" , comme moteur de VIE ! Qui es-tu AME ? Fiction romanesque, simulation extraordinaire, réalité d'un tout, d'un rien bien organisé, ou encore, une comédie judicieusement orchestrée ? Qui, ose jouer avec nous ? Notre corps serait-il un transformateur d'âme ou, une incarnation en bout de chaîne animale, programmée à la micro seconde ? I-C, (Intelligence-Céleste, l'Ame, des petites âmes) nous inciterait-elle à régénérer, perfectionner notre âme destinée à nourrir la sienne ? Comment et, pourquoi ? Sommes-nous arrivés ici-bas, à notre choix ou pas, pour y développer une "conscience-âme-cosmique" ? Les plus curieux-ses, suivront-ils le programme de l'Ecole des Ames, pensée, réalisée, élaborée par I-C ? Au programme : Petite section "temporelle-terrestre-âme" (étude de soi), moyenne section "spirituelle-âme" (connaissance de soi), grande section "trans-personnelle-âme" (dépassement de soi)... I-C, de son oeil bionique nous guette, nous trie, et où, nous conserve-t-elle stockés, parqués, selon ses besoins vitaux ? Terre-ciel-âme, I-C et, Neurone, nous entraîneront-ils dans une énigmatique spirale à la rencontre du "Paradis des Ames" ? Suspense !! Divertissons-nous !

03/2020

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Mondes fantastiques

Le lecteur d'âmes Tome 3 : Ame y es-tu ?

"Je m'appelle Jack. Je suis chef d'entreprise. Un homme que l'on respecte. Et, justement, le jeune Alexis a mis dans ma vie bien réglée un chaos indescriptible qui dénote un manque de respect évident. Pour faire court, j'ai tout perdu à cause de lui. Je ne le laisserai pas s'en tirer à si bon compte. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que mon existence retrouve les sommets qu'elle mérite, même si je dois poursuivre ce "lecteur d'âmes" au bout du monde." Le lecteur d'âmes est une histoire palpitante que l'on peut dévorer dès 12 ans mais sans aucune autre limite d'âge. En effet, ses différents niveaux de lecture en font un ouvrage également fort apprécié des adultes. Refusant de se cantonner à un genre en particulier, elle mêle habilement le suspense, le fantastique, le policier et l'humour. Ecrite en grande partie au présent et à la première personne, elle se lit très facilement grâce à ses chapitres courts et dynamiques. "Ame y es-tu ? " est le troisième et dernier tome de la trilogie débutée avec "Premières a(r)mes" et poursuivie avec "L'ombre du sept"

06/2021

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Littérature française

Les voies d'abord de l'orbite

Les tumeurs de l'orbite représentent une pathologie relativement fréquente et posent des problèmes de diagnostic et de prise en charge, les lésions de l'orbite au sens large du terme se présentent cliniquement selon un tableau stéréotypé. Ces lésions sont très variées. Certaines pathologies fréquentes sont très connues, d'autres exceptionnelles et posent un problème diagnostique et thérapeutique. Cet ouvrage résume les différentes voies d'abord de L'orbite soit ophtalmologiques et neurochirurgicales, leurs indications, techniques chirurgicales ainsi que les complications postopératoires. Cet ouvrage est richement illustré permettant au lecteur de se mettre rapidement au vif de sujet.

06/2022

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Critique littéraire

Assia Djebar et la transgression des limites linguistiques, littéraires et culturelles

L'oeuvre de Djebar se situe " à la croisée des langues ", jusqu'à un " entre-deux-langues " corporel, sentimental et linguistique. Ses romans représentent une " littérature en mouvement ", du writing between ou du nomadisme, avec une écriture fugitive, consciente de la longue durée culturelle, historique et religieuse.

12/2017

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Critique littéraire

Assia Djebar et la transgression des limites linguistiques, littéraires et culturelles

L'oeuvre de Djebar se situe " à la croisée des langues ", jusqu'à un " entre-deux-langues " corporel, sentimental et linguistique. Ses romans représentent une " littérature en mouvement ", du writing between ou du nomadisme, avec une écriture fugitive, consciente de la longue durée culturelle, historique et religieuse.

11/2017

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Critique littéraire

Ecrire dans la langue de l'autre. Assia Djebar et Julia Kristeva

En octobre 2004, Julia Kristeva est devenue la première lauréate du prix Holberg, un prix reconnaissant les contributions extraordinaires aux sciences humaines, similaire au prix Nobel. En juin 2005, Assia Djebar a été élue à l'Académie française : elle est la première femme écrivaine postcoloniale à y entrer. Cette reconnaissance internationale montre que, dans la "communauté imaginaire" de la littérature francophone, s'est produit un changement : la périphérie s'est déplacée vers le centre, au coeur même de la culture française et occidentale, en s'inscrivant comme une littérature d'exil. Irene Ivantcheva-Merjanska démontre comment Kristeva et Djebar, écrivaines en exil, ont réfléchi et dramatisé leur relation avec l'autre langue, le français. Dans leurs essais, leurs entretiens et leurs romans, elles représentent la langue française comme un espace de liberté sociale et artistique : un outil leur permettant non seulement d'enquêter, mais aussi de transcender le traumatisme de l'exil, de l'abandon de leurs langues maternelles et de leurs environnements culturels, pour lesquels elles ne peuvent cesser d'éprouver de la nostalgie et de souffrir. Les grandes lignes de lecture proposées sont consacrées à la problématique complexe de la formation de l'identité à travers l'autre langue, dans le contexte de notre monde postcolonial, que Djebar et Kristeva étudient à la fois dans leurs romans et leurs oeuvres théoriques.

09/2015