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Alexis. Ou la Vie aventureuse du comte de Tocqueville

Extraits

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Romans historiques

Alexis. Ou la Vie aventureuse du comte de Tocqueville

A seize ans, il fait un enfant à la couturière de la préfecture. A dix-sept, il se bat en duel pour la jeune fille qu'il aime. Puis il s'embarque pour le Nouveau Monde, partage la vie des Peaux-Rouges, fait naufrage dans le Mississippi, croise Davy Crockett et frôle la mort au fond de la forêt vierge avant d'être reçu à la Maison Blanche... Aristocrate, il devient le héraut de la démocratie. Neveu de Chateaubriand, descendant de Saint Louis, de Vauban et de Malesherbes, il vit une idylle fusionnelle et tumultueuse avec Mary Mottley, une Anglaise roturière, protestante, pauvre, de six ans son aînée, qu'il épouse contre la volonté de sa famille. Cet homme, qui publie au retour de son voyage en Amérique un livre visionnaire, c'est Alexis de Tocqueville. Français le plus connu au monde avec La Fayette, Napoléon et de Gaulle, il est davantage renommé pour ses écrits que pour sa vie, pourtant étonnante et passionnante, aux antipodes de l'image austère qui lui est habituellement prêtée. De l'Amérique à la Normandie, du jeune pionnier à l'académicien, des salons de Mme Récamier aux geôles de Napoléon III, ce roman biographique nous fait découvrir de façon aussi divertissante qu'instructive toutes les facettes de ce grand personnage.

02/2015

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Droit

La pensée juridique d'Alexis de Tocqueville

Ce volume rassemble et présente les interventions d'un colloque organisé en novembre 2003 par la Faculté de Droit Alexis de Tocqueville de l'Université d'Artois. Il confirme l'actualité intempestive de la pensée juridique de Tocqueville. Par son amour de la liberté, son souci de la modération, son attachement à la justice et son respect de la légalité, ce penseur sait unir les apports de Montesquieu, de Rousseau, de Constant et les principes de 1789. Il peut nous aider à trouver une voie salutaire entre les deux écueils de notre modernité démocratique : trop attendre du droit ou n'en rien attendre.

01/2006

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Littérature étrangère

Ma vie aventureuse

Arthur Conan Doyle nous livre une autobiographie très agréable à lire.

03/2019

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Littérature française

CORRESPONDANCE D'ALEXIS DE TOCQUEVILLE ET DE LOUIS DE KERGORLAY

Bien des affinités unissaient Louis de Kergolay et Alexis de Tocqueville, parents, amis et tous deux aristocrates de vieille souche. Malgré leurs divergences en matière de politique, Kergolay restant fidèle à la branche aînée des Bourbons et Tocqueville se ralliant sans enthousiasme à la monarchie de Juillet, leur amitié survécut jusqu'à la mort de Tocqueville. Leur correspondance, qui débuta en 1822, alors que Tocqueville n'avait que dix-sept ans, découvre au lecteur un aspect jusque-là inconnu de la personnalité de celui-ci.
Kergolay fut en effet le confident intime de Tocqueville, qui lui dévoilait ses sentiments et ses pensées les plus secrets. Il corrigea souvent le style de Tocqueville, celui de l'Ancien Régime par exemple, et, avant de commencer à rédiger cet ouvrage, Tocqueville lui expliqua la méthode et le but de ses recherches ; Kergolay lui apporta aussi son aide dans les affaires les plus délicates. Et Tocqueville, à son tour, se montra un ami loyal, plaidant la cause de Kergolay lorsque celui-ci fut impliqué dans un complot contre le gouvernement ; d'autre part, il encouragea sans cesse Kergolay à prouver sa valeur d'écrivain.
Si la correspondance de Kergolay et de Tocqueville souligne le côté personnel des rapports entre les deux hommes, elle comprend également de longs échanges d'idées sur des sujets importants et divers. Ce volume révèle donc, plus qu'aucun autre, la personnalité complexe de Tocqueville.

11/1977

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Littérature étrangère

Ma vie aventureuse. Autobiographie

" Que reste-t-il aujourd'hui d'Arthur Conan Doyle lorsque l'on cesse d'évoquer cette part de son œuvre qui, jusqu'à la fin des temps, escamotera son nom au profit de celui qui lui survit avec infiniment plus d'aplomb et de caractère ? " Cette phrase, par laquelle François Rivière ouvre la préface à Ma vie aventureuse, exprime l'incontournable nécessité de découvrir qui était réellement - selon lui, il est vrai... - l'immortel père de Sherlock Holmes et de son biographe, le docteur Watson. Derrière une personnalité hors du commun marquée par la présence indissociable de " ma'am ", comme il surnommait sa mère, Arthur Conan Doyle avait choisi de vivre sa vie comme une aventure. Son embarquement sur un baleinier dans l'océan Arctique, ses voyages en Suisse, en Afrique de l'Ouest ou en Egypte, son engagement durant la guerre des Boers en Afrique du Sud, voire son entrée en politique, toutes ces étapes de sa vie, Arthur Conan Doyle les vécut sous le signe de l'aventure héroïque. Il ne nous reste plus qu'à suivre cette " vie aventureuse " et de glaner, ça et là, les clefs pour comprendre le créateur d'un mythe littéraire immortel et hors du temps.

02/2003

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Littérature française (poches)

Alexis Vassilkov ou la vie tumultueuse du fils de Maupassant

A la veille de sa mort, Guy de Maupassant connaît une idylle avec la peintre russe Lioubov Vassilkova. De leur union naît Alexis, leur fils irrévélé. A l'âge de 13 ans, il quitte la France avec sa mère pour la Russie révolutionnaire. Devenu psychiatre, il fait bientôt partie de l'entourage proche de Staline et se retrouve déporté au goulag de Mirny, en Sibérie, où on l'initie à la franc-maçonnerie dans une loge clandestine. Ses engagements, sa bonne fortune, l'appui occulte d'un chamane yakoute et l'amour de la belle Ayami lui rendent la liberté et son pays natal. En 1940, Alexis rejoint la Résistance dans le maquis de Haute-Loire. Dans un souffle épique et picaresque, l'auteur dévoile la vie trépidante d'un homme hors du commun, et pourtant méconnu, pris dans les remous du XXe siècle.

05/2016

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Critique littéraire

Tusitala. La vie aventureuse de Robert-Louis Stevenson

Tusitala, le raconteur d'histoires est le nom de guerre qu'on prêtait à Stevenson. "Rodolphe nous raconte un homme généreux, sensible, profondément humaniste, dont la vie toute entière sera consacrée aux voyages et à l'écriture. Pour un peu, on croirait lire un roman ; le style de Rodolphe y est pour quelque chose, plein de verve, chaleureux. C'est un ami qu'il nous fait rencontrer, un ami qui méritait bien ce beau livre", Bernard Géniès, Le Monde. Réédition.

06/2013

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Régionalisme

La vie aventureuse de Séverin Regottaz. Horloger savoyard

Au XVIIIe siècle, un horloger et fabricant d'automates du Faucigny part pour l'Espagne, à pied, avec une hotte remplie de ces petits sujets animés qui faisaient fureur à l'époque. Au fil de ce voyage, il se trouve mêlé à une quantité de scènes où grouille la société du temps : charlatans, mariniers, foires, brigands, bohémiennes, étudiants...

05/1987

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Autres philosophes

La démocratie à l'épreuve d'elle-même

Lorsqu'Alexis de Tocqueville publie en 1835 le premier tome de De la démocratie en Amérique, il est âgé d'à peine trente ans. Sa jeunesse ne l'empêche pourtant pas de livrer une oeuvre de philosophie politique qui deviendra un classique aujourd'hui encore largement commenté. Dans la quatrième partie du tome II (publié en 1840) ici proposée, Tocqueville souligne que si liberté et égalité sont les principes fondateurs du système démocratique, ils sont par ailleurs l'occasion de dérives potentiellement néfastes. Poussé par sa passion de l'égalité, le peuple est tenté de rejeter les corps intermédiaires pour déléguer tout pouvoir à l'Etat qui, pour accomplir sa mission, devient d'une part, pléthorique et d'autre part intrusif. Ainsi la démocratie dégénère naturellement vers un despotisme " bienveillant ", où, faute de contre-pouvoir, on aboutit à un monopole administratif étatique amenant à diriger [...] les moindres citoyens et à conduire seul chacun d'eux dans les moindres affaires. Sans une vigilance combative, une tyrannie, même " douce ", a tôt fait d'enchaîner à nouveau le peuple souverain.

11/2022

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 15, Correspondance d'Alexis de Tocqueville et de Madame Swetchine

Alexis de Tocqueville, député sous la Monarchie de Juillet, voulut créer un nouveau parti libéral, échappant aux individualités jalouses de Thiers et de Guizot ; son principal associé dans ce dessein fut Francisque de Corcelle, député de l'Orne. Les lettres de cette période permettent de retracer l'histoire de leurs tentatives. La Seconde République ouvrit un plus large champ à leur collaboration. Au lendemain de la restauration de l'Etat pontifical par les troupes françaises, Tocqueville était ministre des Affaires étrangères et Corcelle ambassadeur à Rome. Mais celui-ci, petit-gendre de Lafayette, ancien carbonaro devenu fervent catholique, de caractère entier d'ailleurs, s'entendit mal avec son chef. Tocqueville voulait imposer des réformes libérales au Saint-Siège, tandis que Corcelle s'était laissé subjuguer par la personnalité de Pie IX. Leur correspondance, parfois fort aigre, constitue un document unique sur les rapports difficiles de Paris et de Rome, état de choses dont héritera le Second Empire. L'opposition sans faille à ce régime réconcilia les deux amis. Mais leur dialogue pendant cette période n'atteint pas la noblesse émouvante de celui de l'auteur de la Démocratie et de Madame Swetchine. A cette grande dame russe convertie au catholicisme et véritable mère de l'Eglise pour les catholiques libéraux, Tocqueville fait part de ses craintes pour l'avenir de la liberté humaine et de ses doutes métaphysiques douloureux avec une sincérité qui, chez lui, n'offre pas d'autre exemple. Pierre Gibert présente de façon très vivante ces deux correspondances et en éclaire les aspects par des notes sobres et précises sur la vie religieuse et politique du temps.

02/1983

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 18, Correspondance d'Alexis de Tocqueville avec Adolphe de Circourt et avec Madame de Circourt

Des correspondants habituels d'Alexis de Tocqueville, le comte Adolphe de Circourt est aujourd'hui l'un des moins connus. Il était né en 1801, devint haut fonctionnaire, notamment au ministère des Affaires étrangères. Il démissionne après la révolution de 1830. Il épouse une Russe, Anastasie de Klustine, voyage beaucoup à travers l'Europe, écrit. Mme de Circourt ouvre un salon qui jouit d'un grand succès. On y rencontrait les artisans du Risorgimento italien ; des intellectuels russes comme Tourgueniev ; Vigny et Lamartine. Thiers pouvait y côtoyer sans incident des légitimistes. Mme de Circourt est morte en 1863 et Adolphe de Circourt en 1879. "Circourt est mon dictionnaire" , disait Tocqueville. A quoi un ami rétorquait : "Il a un défaut qu'un dictionnaire n'a pas. Il s'ouvre sans qu'on veuille le consulter". Tocqueville, comme avant lui Lamartine, semble avoir trouvé en Circourt un informateur érudit qui effectuait pour lui le premier tri dans la masse des documents à consulter. Circourt connaissait tous les bruits du monde politique, et avait de très sérieuses lumières sur les peuples non européens et le monde germanique. On perçoit, à travers cette correspondance, que Tocqueville entretenait un soupçon de supériorité vis-à-vis de Circourt et que Circourt traitait Tocqueville avec déférence. Il faut ajouter à cela une nuance de mélancolie, dans les lettres de Circourt, qui vient de son sentiment d'échec intellectuel et d'exclusion politique. L'intérêt primordial de cette correspondance reste pourtant l'aide que Circourt a pu apporter à Tocqueville pour la préparation de L'Ancien Régime.

11/1983

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3

Ce volume contient : Etat social et politique de la France avant et depuis 1789 (1836) ; L'ancien régime et la révolution (1856) ; Esquisses de L'ancien régime et la révolution (1853-1856) ; Considérations sur la Révolution (1850-1858) ; Souvenirs.

02/2004

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 33, Ecrits et discours politiques

Avec ce volume consacré aux discours et notes de Tocqueville sous la Seconde République s'achève la publication des oeuvres politiques. Le ton est celui d'un homme plus directement engagé dans l'action politique que sous la Monarchie de Juillet. Dès le début de l'Assemblée Constituante, Tocqueville fait partie de la Commission chargée de donner des institutions à la République. La Constitution votée, le général Cavaignac, qui est alors chef de l'exécutif, veut confier à Tocqueville le rôle de médiateur français à la conférence de Bruxelles qui doit régler le statut de la haute Italie. La conférence n'aura pas lieu mais Tocqueville étudie la situation internationale et rédige des notes vivantes et lucides. Les électeurs de la Manche l'envoient à l'Assemblée Législative à la quasi-unanimité. Il devient ministre des Affaires étrangères du second ministère Barrot (juin-octobre 1849). Mais la France est impliquée plus directement dans l'établissement du pouvoir temporel de Pie IX par un corps expéditionnaire décidé avant l'arrivée de Tocqueville aux Affaires. Il échoue en voulant obtenir par compensation des promesses libérales du Pontife, qu'il ménage pourtant malgré ses sentiments intimes. A sa sortie du ministère, Tocqueville fut dangereusement malade et passa l'hiver 1850-1851 à Sorrente. Il ne reprit son activité d'homme public qu'à l'été suivant, dans un climat où le coup d'Etat devenait menaçant. Une révision de la Constitution permettant de maintenir Louis-Napoléon à la présidence paraissait la seule chance d'éviter ce coup d'Etat. Tocqueville fut rapporteur d'un tel projet. Son échec le rendit inévitable. Au 2 Décembre, il quitta la vie politique.

11/1990

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique

" J'avoue que dans l'Amérique j'ai vu plus que l'Amérique ; j'y ai cherché une image de la démocratie elle-même, de ses penchants, de son caractère, de ses préjugés, de ses passions ". La gloire de Tocqueville n'est pas seulement celle d'un analyste politique exceptionnel ; c'est aussi, depuis la récente redécouverte de son oeuvre, celle d'un philosophe politique qui serait en même temps un classique de la sociologie, et qui pourrait aider à comprendre les problèmes qui se posent constamment dans les démocraties modernes. L'égalité des conditions, l'individualisme, le despotisme démocratique, les relations entre maîtres et serviteurs, l'esprit de liberté et l'esprit de religion, autant de notions qui dessinent aujourd'hui encore les contours d'une philosophie de la démocratie.

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Sciences historiques

De la démocratie en Amérique ; Souvenirs ; L'Ancien Régime et la Révolution

Alexis de Tocqueville (1805-1859) reste l'indispensable passeur pour l'Amérique, le maître incontesté de ceux qui vont y étudier la démocratie libérale.

02/2015

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Récits de voyage

La Frontière

Quittant la France après la Révolution de 1830, Alexis de Tocqueville (1805-1859) et son ami Gustave de Beaumont (1802-1866) s'embarquent en 1831 vers les États-Unis pour y voir "ce qu'est une grande république". De ce voyage formateur, avec la publication de son livre De la démocratie en Amérique (1835), le jeune Tocqueville revient transfiguré. En prélude à cette enquête époustouflante, la recherche des Indiens, vivant hors du monde connu, lui donne l'occasion de découvrir une autre société dans sa forme élémentaire.

03/2012

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Histoire de France

L'Ancien Régime et la Révolution

"Mais pourquoi cette révolution, partout préparée, partout menaçante, a-t-elle éclaté en France plutôt qu'ailleurs ? Pourquoi a-t-elle eu chez nous certains caractères qui ne se sont plus retrouvés nulle part ou n'ont reparu qu'à moitié ? " Tocqueville

07/2006

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Sciences politiques

Oeuvres complètes. Tome 3, Ecrits et discours politiques

De 1839 à 1851, entre ses deux grands livres La Démocratie en Amérique et L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville a poursuivi une carrière parlementaire avec le dessein de devenir un homme d'Etat. Les Souvenirs sont le bilan amer de cette longue expérience, mais la plupart des textes qui la jalonnent sont jusqu'ici demeurés inédits. Le présent volume rassemble ceux de la période de la Monarchie de Juillet : discours, articles non signés, notes personnelles surtout, commentaires d'une lucidité aiguë, sur les grands thèmes politiques du temps : rapports des divers pouvoirs au sein de l'Etat libéral, fonction et jeu des partis, rivalité des puissances en Espagne ou en Orient, liberté d'association et d'enseignement, etc. Tocqueville analyse sans complaisance la maladie de langueur d'un régime bourgeois aux bases légales étroites : ni la prudence conservatrice, ni le jacobinisme sclérosé ne lui paraissent des remèdes efficaces. Il rêve d'une "jeune gauche" ouverte aux questions sociales aussi bien qu'aux grands élans nationaux, qui réveillerait le civisme des masses et pourrait souder pays réel et pays légal. On trouvera dans ses méditations des traits susceptibles de faire réfléchir le citoyen d'aujourd'hui, attestant ainsi de surprenantes constantes de la vie politique française. Surtout on ne pourra renouveler l'histoire de la vie politique de la France des Notables en négligeant un témoignage aussi important.

12/1985

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Histoire de France

Souvenirs

Le pays était alors divisé en deux parts ou plutôt en deux zones inégales : dans celle d'en haut, qui seule devait contenir toute la vie politique de la nation, il ne régnait que langueur, impuissance, immobilité, ennui; dans celle d'en bas, la vie politique, au contraire, commençait à se manifester par des symptômes fébriles et irréguliers que l'observateur attentif pouvait aisément saisir. J'étais un de ces observateurs et, bien que je fusse loin d'imaginer que la catastrophe fût si proche et dût être si terrible, je sentais l'inquiétude naître et grandir insensiblement dans mon esprit et s'y enraciner de plus en plus l'idée que nous marchions vers une révolution nouvelle. Cela marquait un grand changement dans ma pensée, car l'apaisement et l'aplatissement universel, qui avaient suivi la révolution de juillet, m'avaient fait croire, pendant longtemps, que j'étais destiné à passer ma vie dans une société énervée et tranquille. [ .... ] Je voyais clairement apparaître plusieurs des signes qui annoncent d'ordinaire l'approche des révolutions et je commençais à croire que, en 1830, j'avais pris la fin d'un acte pour la fin de la pièce. A. de T.

03/2000

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Actualité et médias

ECRITS SUR LE SYSTEME PENITENTIAIRE EN FRANCE ET A L'ETRANGER

Le Système pénitentiaire aux Etats-Unis et son application en France (1833) tente de répondre à la question que se posent alors tous les Etats occidentaux : Quelle est la meilleure prison ? Comment surveiller el punir ? Cet ouvrage, issu d'une enquête menée aux Etats-Unis en 1831, est l'oeuvre commune de Beaumont et Tocqueville ; celui-ci en a écrit directement environ un tiers et il a supervisé l'ensemble.
Par la suite, Tocqueville s'affirme comme un véritable spécialiste du carcéral, consulté par de nombreux correspondants français et étrangers, rapporteur des deux projets de loi de 1840 et 1844 pour l'établissement du système cellulaire. Les Archives (Yale, Tocqueville) conservent la trace de cette intense activité qu'attestent ces deux volumes. Le premier présente les oeuvres communes de Beaumont et Tocqueville ; le second, les textes dus à la seule plume de Tocqueville : rapports parlementaires, mais aussi un certain nombre d'inédits (lettres, notes de voyage...) qui permettent de mieux saisir ses hésitations et son évolution en la matière, ainsi que son choix final pour une prison solitaire qui privilégie la défense de la société plutôt que l'hypothétique salut du criminel.
Au-delà du pénal, cette réflexion éclaire la pensée politique de Tocqueville, sa notion du consensus dont le crime constitue une dramatique rupture, et plus largement les difficultés du libéralisme confronté au problème de la délinquance. Comment concilier les impératifs de la sécurité avec ceux de la liberté ? Ces deux volumes, présentés et annotés par Michelle Penot, voudraient faire redécouvrir un Tocqueville méconnu et fournir à tous ceux que préoccupe l'histoire de la pénalité une manière de "somme" pénitentiaire.

01/1985

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique. Tome 1, Introduction, chapitres 6 et 7 de la deuxième partie

Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : - Les mots du texte : Aristocratie, démocratie, tyrannie - L'oeuvre dans l'histoire des idées - La figure du philosophe : Par monts et par vaux - Deux questions posées au texte : Tout est-il démocratique dans une démocratie ? Le conformisme est-il une forme démocratique de censure ? - Groupement de textes : Peuple et population - Prolongements. A partir de la terminale.

03/2007

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Histoire de France

Oeuvres complètes. Tome 2, L'Ancien Régime et la Révolution

L'ouvrage classique de Tocqueville, paru en 1856, est publié dans sa forme définitive. C'est une étude de sociologie politique comparée, comme L'Esprit des lois de Montesquieu. Tocqueville voulait démontrer, par l'exemple de l'histoire française, que l'Etat moderne crée la centralisation et que celle-ci va de pair avec la démocratisation inévitable de la société. Cependant, il y a deux sortes de démocraties : la démocratie libre et la démocratie non libre. Il fallait définir les méthodes politiques qui seules peuvent garantir la première. On a ajouté un article que Tocqueville avait publié en 1836 dans une revue anglaise, article d'une importance capitale puisqu'il montre comment le grand sociologue avait déjà conçu, vingt ans avec la publication de L'Ancien Régime, ses thèses principales. Notre édition donne également toutes les variantes des éditions parues du vivant de Tocqueville.

06/1952

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, Volume 3

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, Volume 2

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Correspondance

Oeuvres complètes. Tome 17, Correspondance à divers, volume 1

Ces trois volumes de correspondance achèvent l'entreprise monumentale de l'édition des Ouvres complètes de Tocqueville. Outre les idées, les jugements, les émotions qu'ils donnent à lire, on découvre au fil des pages un témoignage inappréciable sur l'élaboration d'une oeuvre qui se cherche et dont Tocqueville ne cesse de partager les intuitions et les perplexités avec ses interlocuteurs. Cette correspondance rassemble plus de mille lettres qui proviennent de plusieurs centaines de bibliothèques, archives ou collections particulières. Elle ajoute des éclairages inédits sur la pensée de Tocqueville et son interrogation de la démocratie comme régime politique et comme régime humain. Elle révèle l'intérêt durable qu'il porte à l'éducation, la profondeur de sa réflexion sur l'abolition de l'esclavage, les raisons de son soutien à la colonisation de l'Algérie. On trouvera ici une grande diversité de correspondants : écrivains et politiciens célèbres comme Chateaubriand, Victor Cousin, Guizot, Lamartine, Lamennais, Michelet, Thiers ; destinataires inattendus comme certains saintsimoniens ; ou des lettres à des amis, des éditeurs, des femmes du monde, des solliciteurs. Se dessine dans ces échanges la figure d'un grand notable de la politique et des lettres, un passeur entre les académies, l'Assemblée, la presse, entre Paris et la Normandie, entre légitimistes, orléanistes et républicains. Un Tocqueville à la fois méconnu et familier.

06/2021

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Histoire internationale

De la démocratie en Amérique. Tome 1

Tout dans l'œuvre de Tocqueville se rattache plus ou moins directement à un problème unique : dans les sociétés occidentales entraînées par un processus providentiel de démocratisation, la liberté de chaque homme pourra-t-elle subsister ? Si l'idée centrale est une, les périls dénoncés sont multiples, et depuis 1930 les commentateurs ont mis l'accent sur tel aspect ou tel autre. D'abord, au temps des fascismes occidentaux, ils ont valorisé le refus du totalitarisme, sacrifice de la liberté à un égalitarisme brutal. Depuis la chute de ces régimes, ils ont paraphrasé la vision de Tocqueville des périls insidieux d'une société de consommation qui invite chaque citoyen de toute solidarité ; et ils ont mis en valeur les pages où Tocqueville montre le danger corrélatif de la substitution aux décisions librement discutées, d'un bureaucratisme tout-puissant et stérile. Tocqueville, observant l'enfance des démocraties modernes, y avait diagnostiqué les germes de maux qui se sont développés avec leur croissance.

09/2008

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Récits de voyage

Quinze jours dans le désert

Alexis de Tocqueville entreprit à l'été 1831 ce voyage aux confins de la civilisation américaine. L'émerveillement et la crainte d'une nature encore vierge, et cette implacable urbanisation qui se met en marche vers l'ouest, lui inspirent un récit d'une contemporanéité saisissante. Entre Indiens et pionniers, forêts sauvages et rivières profondes, Quinze jours dans le désert fait revivre le mythe de la frontière.

04/2012

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 6, Correspondance anglaise, 3e partie

L'Angleterre a été, selon Tocqueville, sa seconde patrie intellectuelle. Marié à une Anglaise, il a entretenu des relations suivies avec les élites d'outre-Manche, dont témoignent les cent cinquante-cinq lettres rassemblées ici, qui complètent deux volumes précédemment parus. Tocqueville avait avec les aristocrates anglais une connivence sociale mais l'Angleterre ne lui inspirait qu'une admiration mêlée. Il s'indignait de la domination qu'elle exerçait en Irlande et surtout redoutait pour la France sa prééminence maritime, sa force commerciale et son influence en Orient. Des dissentiments parfois violents l'opposèrent aux hommes politiques anglais dans les années 1840. Et si, au moment de la guerre de Crimée, il se félicita de l'alliance franco-anglaise, c'est en s'attristant de l'estime de nos alliés pour Napoléon III. Cette correspondance montre la clairvoyance du jugement de Tocqueville en matière de politique internationale et permet de saisir ce qu'a apporté à sa pensée la comparaison constante de la France avec l'Angleterre.

01/2003

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Critique littéraire

Oeuvres complètes. Tome 7, Correspondance étrangère Amérique-Europe continentale

Nous pensons encore les Etats-Unis dans les termes posés par le grand livre de Tocqueville De la Démocratie en Amérique, paru en 1835-1840. La pensée de Tocqueville pourtant ne s'épuise pas avec ce chef-d'oeuvre. De son voyage en Amérique en 1831 jusqu'à sa mort en 1859, Tocqueville n'a cessé de questionner ses amis américains, historiens ou hommes politiques les plus notables du temps, sur l'évolution de la société américaine. Après avoir écrit la Démocratie, il a vu l'Amérique devenir une grande puissance, il a connu les troubles qui menèrent à la guerre civile. Sa correspondance avec les Américains, demeurée jusqu'à présent inédite ou dispersée, nous le montre très soucieux des effets de l'immigration massive, de l'impérialisme américain qui s'affirme, de la récurrence des crises économiques et des haines suscitées par l'esclavage... confiant, néanmoins, dans l'extraordinaire capacité d'invention des Etats-Unis. Ce qu'on trouvera ici est le troisième volet de la Démocratie en Amérique : la remise en cause du modèle américain. En l'Amérique, Tocqueville voyait plus que l'Amérique : un avenir possible pour une Europe secouée par les révolutions. Député, ministre des Affaires étrangères en 1849 puis historien de l'Ancien Régime, Tocqueville entre en relations épistolaires avec les hommes politiques et les publicistes les plus influents d'Europe continentale. Il s'entretient avec eux de tous les problèmes politiques : la délinquance et les prisons, les revendications nationales, la montée des régimes autoritaires après 1848. Cette correspondance, presque entièrement inédite, manifeste un désenchantement croissant. De ces craintes de Tocqueville pour l'Europe, l'histoire contemporaine a montré la tragique pertinence.

12/1986

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Pléiades

Oeuvres. Tome 2, De la démocratie en Amérique

Dans La démocratie en Amérique de 1835, Tocqueville brosse le tableau de la seule véritable société démocratique de son temps ; il en décrit la réalité et en analyse, avec une lucidité confondante, le devenir. Puis il lit : Pascal, Montesquieu, Rousseau nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, "aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison" (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir. Son ouvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.

02/1992