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Cinéastes, réalisateurs

Leni Riefenstahl

Leni Riefenstahl (1902-2003) est restée dans l'histoire pour avoir été la cinéaste de Hitler. Elle a filmé les Jeux olympiques de Berlin en 1936 Les dieux du stade. Un autre film, Le Triomphe de la volonté est devenu le stéréotype du film de propagande. Danseuse, actrice, metteur en scène, documentariste, photographe. Elle fut l'une des premières femmes réalisatrices en Allemagne, la seule à tourner des films de propagande. Femme de pouvoir dans un régime machiste et le meilleur agent propagandiste de Hitler, elle fut une créatrice, une technicienne hors pair, le cinéma lui doit entre autre la dolly, la "nuit américaine" ou les prises de vues sous-marine, Hollywood en assume l'héritage (de Chaplin à Spielberg). Elle fut aussi l'une des personnalités les plus controversées du siècle. Ce sont tous ces paradoxes qui font de Leni Riefenstahl une femme exceptionnelle dont le fourvoiement des années 1930 a terni irrémédiablement l'image. Décédée en 2003 à 101 ans, elle aura mené une carrière prolifique après la Seconde guerre mondiale, ses reportages photos (notamment sur les Noubas du Soudan, dont elle apprend la langue) font l'objet d'une reconnaissance internationale dans les années 1970.

09/2015

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Cinéastes, réalisateurs

Leni Riefenstahl

Danseuse, actrice, cinéaste révolutionnaire, photographe remarquable, plongeuse hors pair, Leni Riefenstahl (1902-2003) est, aux yeux du monde, la cinéaste qui s'est fourvoyée en se mettant au service du nazisme. En 1932, sa rencontre avec Adolf Hitler change son destin. Dès son accession au pouvoir, elle accepte la direction artistique du film du Congrès du Parti nazi à Nuremberg, Le Triomphe de la volonté, archétype du film de propagande. Puis elle réalise en 1936 le film officiel des Jeux olympiques, Les Dieux du stade, qui devient un succès mondial. Après la guerre, Leni Riefenstahl est souvent détestée. Mais son héritage est immense et les plus grands cinéastes reconnaissent son influence. Seul l'art a compté pour elle, et c'est bien ce reproche qui obscurcit sa postérité. Jérôme Bimbenet perce le mystère de la "douce amie du Führer" qui n'a jamais connu la moindre once de remords et qui ne cessera de répéter : "Où est ma faute ? "

07/2024