Le feu
" On escalade le talus du boyau en s'aidant des sacs, des armes, s dos qui y sont entassés. Dans le fond du ravin, le sol est labouré de coups, comblé d'épaves, fourmillant de corps couchés. Les uns ont l'immobilité des choses ; les autres sont agités de remuements doux ou convulsifs. Le tir de barrage continue à accumuler ses infernales décharges en arrière de nous, à l'endroit où nous l'avons franchi. Mais là où nous m mes, au pied de la butte, c'est un point mort pour l'artillerie "
04/2005