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L'embaumement, une passion romantique. France, XIXe siècle

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Sciences historiques

L'embaumement, une passion romantique. France, XIXe siècle

Jusqu'à la fin du xviii siècle, l'embaumement des cadavres était réservé à une élite du sang et de la fortune soucieuse d'échapper à la dissolution ordinaire. Aujourd'hui, en France, plus de la moitié des corps reçoit des soins de thanatopraxie dispensés par des professionnels afin de retarder la décomposition et d'organiser sereinement les funérailles. Entre ces deux régimes de conservation, le xixe siècle offre une parenthèse singulière. C'est dans sa première moitié que naît et s'affirme l'embaumement romantique : un désir éperdu de préserver des corps éternellement intacts, revendiqué comme un aspect légitime du culte des morts et inséparable de l'apparition du cimetière moderne et de ses concessions perpétuelles. L'embaumement connaît alors une vogue aussi extraordinaire que brève et amorce une diffusion dans la bourgeoisie urbaine. Mais cet engouement suscite une concurrence féroce entre médecins et non-médecins qui se disputent le marché dans une guerre à la fois technique, commerciale, socioprofessionnelle et déontologique. C'est l'histoire de cette passion, de sa naissance, de son épanouissement et de son désenchantement que ce livre entend restituer en la replaçant dans l'histoire plus large des sensibilités collectives face à la mort et au cadavre.

10/2015

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Histoire de France

Histoire de l'enseignement en France. XIXe-XXIe siècle

Au début du XIXe siècle, une minorité d'enfants, surtout masculine, fréquente une école élémentaire, tandis que l'enseignement secondaire accueille environ 2 % d'une génération. Deux siècles plus tard, l'instruction est obligatoire, pour les deux sexes, de 3 à 16 ans, et la plupart des bacheliers (80 % de leur génération) suivent des études supérieures. Cette aventure collective est l'oeuvre d'acteurs multiples, publics et privés, nationaux et locaux. Analyser ses objectifs, ses modalités et ses résultats offre un observatoire privilégié sur les politiques éducatives, ainsi que sur la société, ses valeurs, ses dynamiques et ses blocages. Cet ouvrage s'appuie sur des travaux récents en histoire de l'éducation. Il propose une approche chronologique et thématique des filières et degrés d'enseignement, qui souligne les ruptures et les continuités. Il évoque la vie quotidienne des établissements, les aléas de l'innovation pédagogique, la question du genre, l'épreuve des guerres mondiales et les spécificités de la situation coloniale. Il expose les débats, souvent vifs, autour de l'Ecole de masse, dont les insuffisances ne sauraient masquer les réalisations.

08/2020

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Sciences politiques

La France républicaine. Histoire politique XIXe-XXIe siècle

Cet ouvrage apporte un éclairage plus que jamais nécessaire sur les fondements de notre histoire nationale. Michel Winock y démontre comment la culture et la pratique politiques des Français procèdent de ce qu'il appelle un " héritage de divisions ". Cette guerre civile latente, et parfois explosive, a pris sa source et son élan sous la monarchie et n'a cessé de croître depuis la Révolution, l'Etat centralisé se heurtant à des antagonismes et à une contestation de son pouvoir au sein de la société civile. Michel Winock décrit et décrypte les phases successives ou permanentes de cet affrontement intérieur : entre tradition monarchique et peuple souverain ; république modérée et république radicale ; cléricalisme et laïcité ; socialisme démocratique et communisme léniniste ; Vichy et France combattante ; libéralisme et étatisme ; Europe et souverainisme... Autant d'éléments de discorde qui ont mis constamment à l'épreuve notre édifice national et contribué à le fragiliser. Cet ensemble magistral, d'ordre à la fois pédagogique et analytique, traverse près de deux cents ans d'histoire politique et intellectuelle. Il permet de mieux comprendre toute la complexité de notre pays, dont l'histoire n'a cessé d'être instable et tumultueuse. Il constitue par là même un document d'actualité des plus éclairants.

03/2017

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Histoire de l'Eglise

Une histoire de la Petite Eglise en France. XIXe-XXIe siècle

Elles ont refusé la constitution civile du clergé et le concordat. Elles ont formé " la Petite Eglise ". Elles ? Des communautés catholiques, prêtres et paroissiens, qui se sont mises en marge de l'Eglise pour assumer leur foi sans compromis. Voici leur histoire. Par opposition à la " Grande " (entendons celle de Rome), le mouvement dit de " la Petite Eglise ", dont il reste encore aujourd'hui quelques isolats, en Poitou, en Lyonnais et dans le Centre-Est, est un phénomène multiforme qui a surtout touché la France entre la Révolution et le Second Empire. Quelles que soient ses origines, la " Petite Eglise " se trouve d'emblée associée à une culture d'opposition aux pouvoirs civil (le refus du Concordat de 1801) et religieux (Rome) ; culture qui lui octroie une réelle unité mais dont, parallèlement, les manifestations concrètes sont très diversifiées. Chaque communauté possède une autonomie revendiquée qui se nourrit autant du contexte régional (notamment les événements de la Révolution) que de la culture religieuse antérieure. D'où la nécessité de rechercher les causes profondes de l'implantation géographique totalement discontinue sur le territoire de la République. Ce livre a donc pour objectif de rendre compte de l'originalité, de la multiplicité des facettes mais aussi de la dimension paradoxale qui composent le phénomène " Petite Eglise " jusqu'à nos jours ; d'observer autant le fonctionnement actuel des communautés qui demeurent (environ 3 000 personnes) que les relations que ses adeptes entretiennent avec les autres catholiques.

11/2023

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Sciences historiques

Electriciens et gaziers en France. Une histoire sociale, XIXe-XXIe siècles

En 1946, après un demi-siècle de mobilisations, naissent EDF-GDF et le statut national des électriciens-gaziers. Ils conquièrent ainsi des conditions d'existence qui les placent à l'avant-garde du progrès social. Depuis, les "porteurs d'énergie" ne cessent de se mobiliser pour le service public et leur condition salariale, menacés par le procès en privilège intenté par une partie des médias et du champ politique, puis par la libéralisation du secteur énergétique. C'est donc plus de cent ans de luttes syndicales qui sont relatés ici, en commençant par les principales étapes du processus menant à la nationalisation et au statut unique. Un combat d'autant plus d'actualité que les directives européennes ont mis à mal les réalisations de l'après-guerre. Ce sont ensuite les conditions de travail et les conquêtes sociales des électriciens-gaziers qui sont auscultées. L'accent est mis sur leurs dimensions pionnières, à l'instar de l'organisation des vacances et des activités sociales. Comme le montre l'ultime partie du livre, tout cela n'aurait pas été possible sans des figures militantes, tels le syndicaliste révolutionnaire Emile Pataud et Marcel Paul, "père de la nationalisation". Ni sans des pratiques de grève efficaces, scandées par la participation à des mobilisations historiques comme le Front populaire ou le premier grand conflit des salariés de l'Etat, en 1953. En somme, cet ouvrage est aussi l'occasion de revisiter des grands enjeux de notre histoire contemporaine, depuis la place accordée à la puissance publique jusqu'aux effets de la construction européenne.

10/2018

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Sciences historiques

La révolution matérielle. Une histoire de la consommation (France XIXe-XXIe siècle)

Ecrire l'histoire de la consommation en France, c'est raconter l'histoire de tous les Français : celle de nos grands ancêtres, de nos parents, de chacun d'entre nous. C'est aussi raconter l'histoire de la révolution matérielle qui s'est opérée sous l'influence des innovations techniques et commerciales, des avancées sociales, de nouvelles moeurs, etc. Ce sont toutes ces transformations depuis le milieu du XIXe siècle que ce livre retrace en articulant production et consommation, conditionnements sociaux et libre-arbitre du consommateur, culture matérielle et représentations symboliques. L'historien Jean-Claude Daumas décrit les usages de la société française – dites-moi quel canapé vous avez choisi et je vous dirai qui vous êtes –, montre comment les consommateurs s'approprient les objets – de la lessiveuse au smartphone en passant par la bicyclette, le presse-purée et le blue jean –, dans une savante dialectique où le hasard n'a pas de place. Cette histoire de la consommation se lit aussi comme celle de la conquête progressive du bien-être, avec ses victoires – le triomphe de la consommation de masse pendant les Trente Glorieuses – et ses défaites – la hausse des niveaux de vie n'a jamais aboli les inégalités sociales –, sans oublier ses nouveaux mandarins, qui prônent la rupture et la décroissance au nom de la protection de la planète...

10/2018

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Que-sais-je ?

Histoire intellectuelle de la France (XIXe-XXe siècles)

Si, en France, le XIXe fut le siècle des questionnements, notamment sur le rôle de la religion dans les sociétés modernes, le XXe aura été celui de l'organisation de la vie scientifique et de la politisation massive des débats intellectuels, notamment au travers des religions séculières que furent le communisme et le fascisme. Mais, en dépit des changements, des oppositions philosophiques et morales intenses, un facteur de continuité joue un rôle central d'unification des moeurs et des sensibilités de la société et de la vie intellectuelle française : la littérature. Celle-ci a en effet incarné une forme de synthèse de toutes les particularités idéologiques et morales propres à la société française. La France ? Le pays qui aime autant l'esprit que les lettres !

02/2021

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Sciences historiques

Générations historiennes. XIXe-XXIe siècle

C'est à une nouvelle histoire des historiens que nous convie cet ouvrage, à la lumière d'une notion dynamique et féconde, celle de génération. Les 58 auteurs réunis dans ce volume explorent pour la première fois l'évolution de leur discipline à l'aune des "générations historiennes" qui l'ont façonnée. De Jules Michelet à nos jours... Trois grandes parties forment la trame de cet ouvrage choral. La première fait revivre deux siècles d'historiographie française en dressant le portrait de 14 générations qui se sont succédé depuis le début du XIXe siècle. La deuxième partie donne la parole à une trentaine d'historiennes et historiens nés entre 1942 et 1983, invités à retracer leur propre itinéraire. Ont-ils eu le sentiment d'appartenir ou non à une génération et de s'inscrire en rupture par rapport aux précédentes ? Enfin, à partir d'une quinzaine d'études de cas (la Révolution française, l'histoire coloniale, l'histoire des femmes...), la troisième partie revisite, sous l'angle générationnel, les grands débats qui agitent le champ foisonnant du travail historique. Avec les contributions de : Solal Abélès, Eric Alary, Christian Amalvi, Etienne Anheim, Philippe Artières, Laurent Avezou, Lucien Bély, Stéphane Benoist, Jean-François Bonhoure, Patrick Boucheron, Raphaëlle Branche, Guillaume Calafat, Jacques Cantier, Roger Chartier, Elisabeth Crouzet-Pavan, Laurence De Cock, Christian Delacroix, Anne-Emmanuelle Demartini, Aude Déruelle, Olivier Dumoulin, Patrick Garcia, Claude Gauvard, Jean-Charles Geslot, Pascale Goetschel, Anita Guerreau-Jalabert, François Hartog, Vincent Heimendinger, Thomas Hirsch, Paulin Ismard, Sabine Jansen, Laurent Joly, Philippe Joutard, Jean-Marie Le Gall, Nicolas Le Roux, Antoine Lilti, Jean-Clément Martin, Virginie Martin, Florian Mazel, Charles Mercier, Vincent Milliot, Claudia Moatti, Bertrand Müller, Christel Müller, Bibia Pavard, Manon Pignot, Olivier Poncet, Yann Potin, Christophe Prochasson, Jacques Revel, Nathalie Richard, David Schreiber, Anne Simonin, Pierre Singaravélou, Jean-François Sirinelli, Françoise Thébaud, Marie-Pierre Ulloa, Sylvain Venayre, Michelle Zancarini-Fournel.

10/2019

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Sciences historiques

Les villes portuaires maritimes en France. XIXe-XXe siècle

Une synthèse sur l'histoire des villes portuaires des XIXe et XXe siècles, s'appuyant sur les aspects économiques, industriels, urbanistiques, culturels et sociaux.

09/2015

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Critique Théâtre

Shakespeare et la musique en france (xixe-xxie siecles)

Les adaptations musicales de William Shakespeare en France, du XIXe siècle à nos jours, constituent un patrimoine considérable et peu étudié. Dans une perspective diachronique et pluridisciplinaire, ce volume rassemble des contributions de musicologues, littéraires, historiens des idées et artistes pour éclairer tous les aspects de la postérité musicale de Shakespeare en France, en prêtant une attention spécifique aux modalités sous-jacentes au transfert sélectif des textes shakespeariens dans la culture musicale française. Ces contributions s'intéressent en particulier aux logiques - genre, histoire, texte - qui président à l'adaptation des oeuvres, caractérisée par la variété des genres musicaux : opéra, tragédie lyrique, marche funèbre, symphonie, forme sonate...Une variété qui soulève un cortège d'interrogations génériques et souligne la complexité des modes d'appropriation musicaux de Shakespeare en France.

01/2022

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Histoire internationale

France & Europe au XIXe siècle

Entre 1815 et 1914, du Congrès de Vienne (novembre 1814-juin 1815) et de la Sainte-Alliance (26 septembre 1815) au début de la Première Guerre mondiale (juin-août 1914), l'Europe a profondément changé. Mouvements nationaux, révoltes politiques et sociales, libérales et/ou démocratiques, guerres inter-étatiques modifient la carte européenne, tandis qu'industrialisation, urbanisation, alphabétisation et indifférentisme transforment les paysages et élargissent les horizons politiques, économiques, sociaux, moraux. Après la Révolution française de 1789 et le Ier Empire (1804-1814/1815), la France du XIXe siècle cherche à stabiliser sa situation intérieure. Entre 1815 et 1914, elle connaît cinq régimes : une monarchie limitée, une monarchie constitutionnelle, un empire et deux républiques. Les régimes successifs sont tous fragilisés par des contestations, politiques et sociales, mais aussi par des débats politiques, culturels et religieux, sur l'étendue du suffrage, sur les rapports entre religion et démocratie, entre religion et éducation.

08/2015

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Sociologie

Existences précaires. Etudes de cas : XIXe, XXe, XXIe siècles

La notion de précarité apparaît de plus en plus fréquemment dans notre vocabulaire de tous les jours et dans toutes sortes de discours (politiques, culturels, sociaux, etc.). Cette fréquence — pour ne pas dire "mode" — du mot devenu par le fait même polysémique, révèle incontestablement un problème fondamental et universel — existentiel, social, politique, culturel, humain — auquel se heurtent nos sociétés d'aujourd'hui. Il devient alors impératif d'examiner d'une part les usages du concept de précarité dans un contexte proprement scientifique, celui notamment des diverses disciplines en SHS, d'autre part la diversité des réalités auxquelles il veut renvoyer. Au grand nombre de réflexions et de discussions déjà entamées autour de la précarité, le présent ouvrage propose d'ajouter quelques nouvelles approches interdisciplinaires constituant une plateforme au dialogue entre disciplines des SHS ainsi qu'avec les travaux de terrain.

04/2019

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Critique littéraire

Genèses des études théâtrales en France. XIXe-XXe siècles

La réflexion sur les disciplines et leur histoire s'est développée dans les vingt dernières années. Les enjeux sont cognitifs, épistémologiques et politiques. Les études théâtrales, officiellement reconnues en France à la fin des années 1950, à l'université et au CNRS, ont mis du temps à revenir sur la façon dont elles s'étaient définies, intellectuellement et institutionnellement. Comme l'indique le pluriel Genèses, le processus a été long, pluri- et interdisciplinaire, sinueux et discontinu, souvent romanesque, engageant de très nombreux acteurs de la vie sociale : universitaires et chercheurs, praticiens du théâtre, étudiants de toutes sortes, responsables administratifs.

06/2019

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Histoire de France

La France politique. XIXe-XXe siècle, Edition revue et augmentée

La République française a longtemps fait figure de régime politique original dans le concert des Etats européens. Elle le demeure encore largement malgré de récentes évolutions. Cet ouvrage analyse l'élaboration du régime républicain, enraciné dans l'héritage des Lumières et de la Révolution, tel qu'il s'est constitué à la fin du XIXe siècle. Il passe en revue les résistances auxquelles il s'est heurté, ainsi que les forces et les idéologies qui ont voulu le " dépasser ". Enfin, il dégage les conditions et suit les métamorphoses qui ont entraîné l'avènement d'une nouvelle République. La plupart des chapitres de ce livre sont tirés d'articles déjà publiés, principalement dans L'Histoire.

03/2003

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Histoire de l'art

Epoque contemporaine. XIXe-XXIe siècles

LES ROMANTISMES- Administrer - Après le néo-classicisme - Le premier romantisme - Le romantisme européen - Equiper et loger - L'orientalisme - Les révolutions du paysage - Les premières résistances ; REVOLUTIONS ET REACTIONS- Eclectisme et historicisme - Le temps des scandales - L'impressionnisme - Naissance de la métropole - Après l'impressionnisme - La réaction symboliste - Le symbolisme international- Le rationalisme. L'AGE DES AVANT-GARDES- Les ruptures de l'art nouveau - Le fauvisme - Picasso et Braque - Cubisme, futurisme et vorticisme - L'architecture de la 2e révolution industrielle - La Brücke, le Blaue Reiter - L'abstraction à Paris - La Russie. Du néo-primitivisme au suprématisme. ORDRES ET DESORDRES- Images mécaniques - "Retour à l'ordre" en peinture ? - L'esprit Dada - L'abstraction - Le surréalisme - Avant-garde et tradition - Le mouvement moderne - La nouvelle monumentalité. LA MODERNITE : TRIOMPHE ET CRISE- Le logement et la ville - L'après-guerre en Europe - L'Ecole de New York - D'autres images - Le pop - Maturité des architectures modernes - Les années théoriques - L'architecture et le schisme post-moderne - Personnalisation de la vie artistique - Eclatement des tendances.

04/2022

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Histoire de France

Les maires en France (XIXe-XXe siècle). Histoire et sociologie d'une fonction

Le maire, doté par les lois de décentralisation de 1982 de pouvoirs étendus, est somme toute d'institution récente à l'aune de l'histoire. Encore son statut et ses compétences ont-ils longtemps hésité entre ceux d'un agent de l'Etat (n'a-t-il pas été nommé par l'exécutif jusqu'au début de la IIIe République et à nouveau sous Vichy ? ) et celui d'un élu investi par le suffrage universel. Près de deux siècles de l'histoire politique et sociale de la France s'expliquent et s'éclairent par la lente mais irrésistible ascension des maires au cours des XIXe et XXe siècles : c'est à travers eux et par eux que la démocratie, mal assurée au sommet, s'est enracinée et fortifiée dans un pays alors majoritairement rural. Illustrant d'exemples vivants et d'anecdotes exemplaires une évolution savamment décrite, l'essai d'André Chandernagor, riche aussi d'une expérience acquise sur le terrain, passionnera les élus eux-mêmes aussi bien que leurs administrés pour lesquels le maire représente l'autorité la plus proche et de loin la plus appréciée.

02/1994

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Edition

Editer en poète. XIXe-XXIe siècle

Au sortir du XIXe siècle et jusqu'à nos jours, d'Alfred Jarry à Guy Goffette, nombre de poètes se sont faits éditeurs, voire typographes (PAB, GLM), pour des raisons et selon des voies très peu interrogées avant cet ouvrage. Pensez, entre autres, à André Breton et Blaise Cendrars, à Louis Aragon et Gilbert Lely, à Jacques Dupin et Claude Esteban, à Emmanuel Hocquard et Denis Roche, à Bernard Noël et Pierre Lecuire, à Jean-Baptiste Para et Yves di Manno. Quelle est l'histoire de ce phénomène socio-littéraire ? Quelle est encore l'étendue de sa variété ? Quels types de réalisations sont-ils privilégiés en ce cas ? Et quels liens les poètes concernés établissent-ils entre leurs activités littéraires et éditoriales ? Le passage au métier d'éditeur doit sans doute s'appréhender en termes de stratégie et de positionnement dans le champ artistique. Il résulte aussi d'une extension sémantique du terme "poésie", désormais irréductible à un genre. A ce titre, il est partie prenante d'un rapport spécifique à la vie et au monde. En déclarant qu'il fut "un poète qui se fit éditeur", Pierre Seghers établissait d'ailleurs une continuité entre sa vocation et sa profession. Il laissait entendre qu'une cohérence existentielle présidait à l'approche de son métier. Ce livre entend précisément déterminer dans quelles conditions et proportions, habiter en poète, c'est aussi éditer en poète.

04/2024

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Histoire de l'art

Art public & controverses. XIXe-XXIe siècle

Du Balzac de Rodin au Balloon Dog de Jeff Koons : quand l'art public fait grincer des dents. L'art public : de l'activisme citoyen aux nouveaux censeurs. Un sujet polémique au prisme de l'histoire longue. A une époque où les mots "? censure ? " et "? déboulonnage ? " sont régulièrement prononcés et alors que se multiplient les débats autour de la cancel culture, du wokisme et de l'appropriation culturelle, la question de l'atteinte portée aux oeuvres d'art dans l'espace public apparaît comme centrale. Cette actualité, aussi brûlante soit-elle, s'inscrit en réalité dans une histoire longue et complexe que l'on peut faire débuter à l'ère des expériences iconoclastes de la Révolution française. Une histoire qui se poursuit au cours des deux siècles suivants avec des querelles d'ordre esthétique, moral et politique, l'art public cristallisant autour de lui des affrontements venus d'en haut comme d'en bas. Ce livre est le premier à proposer une vue d'ensemble des controverses nées autour d'oeuvres prenant place non pas dans les lieux sacrés et confinés de l'art, mais dans un espace censé être accessible à tout un chacun. Art public et controverses constitue ainsi un complément essentiel à l'étude de l'art public et une contribution originale aux interrogations très actuelles sur la censure.

03/2024

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Histoire de France

Le prix du travail. France et espaces coloniaux, XIXe-XXIe siècle

Le prix du travail ? Cet ouvrage ouvre une question majeure à l'heure où le travail est souvent tenu d'abord comme un coût à réduire et, qu'à cette fin, nombre de droits collectifs et de garanties acquises par les salariés sont remis en question. L'étude traite de l'évolution des formes concrètes, mesures, références, modalités de légitimation, normes et considérations qui ont présidé et déterminent encore aujourd'hui la rémunération du travail. Consacrée à la France et à ses colonies, elle couvre une longue période qui, allant du XIXe siècle à nos jours, fut aussi à la fois celle de la seconde industrialisation, de l'affirmation de la société salariale et de la construction d'un Etat social. La perspective historienne de la recherche collective dont elle est issue, s'est enrichie au croisement d'autres approches disciplinaires - droit, économie, gestion, sociologie - portées par certaines de leurs meilleurs spécialistes. A ce titre, elle éclaire sous des angles multiples les enjeux de maints débats et conflits actuels. Les dix chapitres de l'ouvrage, attentifs à saisir les acteurs, les dynamiques et les temps forts de cette histoire, cernent les conceptions et les politiques à l'oeuvre avant d'en examiner les modalités d'application dans plusieurs cadres conjoncturels, territoriaux et professionnels. Le moindre des apports du livre n'est pas, enfin, son glossaire, dont les cinquante-cinq entrées donnent accès à la définition de plus de quatre-vingts termes et expressions. Les auteursAi-Thu Dang, Claude Didry, Michel Dreyfus, Claire Edey-Gamassou, Bernard Friot, Jérôme Gautié, Pascale Goetschel, Jean-Pierre Le Crom, Laure Machu, Michel Margairaz, Manuela Martini, Michel Pigenet, Maud Simonet, Pierre-Yves Verkindt, Yves Verneuil et Alain Viguier.

06/2019

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Histoire de l'Eglise

Catholiques malgré Rome. Des croyants infidèles en France XIXe-XXIe siècle

En 1870, Rome proclame le concile de Vatican I. Des catholiques refusent le dogme de l'infaillibilité pontificale et la juridiction universelle du pape. Ils créent leur Eglise qui existe encore aujourd'hui. C'est le destin de ces réfractaires et d'autres encore qu'éclaire et raconte ce document historique sans précédent. Il ne paraît pas concevable qu'il puisse exister des catholiques sans Rome. Le but de cette étude est de partir à la recherche de ces insatisfaits dans l'histoire religieuse de la France depuis la Révolution. Qui ont été, et qui sont encore, ces croyants qui se disent catholiques mais rechignent à suivre les consignes de la papauté dans une période où celle-ci renforce son pouvoir central ? Leurs parcours peuvent se résumer à trois options : les plus conservateurs regrettent que l'Eglise romaine s'engage dans des concessions faites à la modernité, les plus réformateurs lui font le reproche inverse de ne pas assez répondre aux nouvelles attentes des croyants, enfin, d'autres vont trouver des réponses à leurs inquiétudes dans le recours direct à Dieu. Est-ce qu'une minorité peut revendiquer une orthodoxie et reprocher au pape d'être dans l'erreur ? Voilà l'une des questions qu'avec bien d'autres ce livre affronte. Cette histoire des marges révèle non seulement la distance prise par quelques groupes finalement peu importants, mais encore celle prise par un plus grand nombre de croyants moins visibles qui, forts des mêmes griefs, s'éloignent tout autant, mais sans bruit.

06/2022

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Histoire internationale

Faire une nation. Les Italiens et l'unité (XIXe-XXIe siècle)

Il est une question qui demeure récurrente : celle de l'identité de la nation italienne, dont l'unité semble inachevée. A la différence de la France forgée au fil des siècles par un puissant Etat, qu'il fût monarchique ou jacobin, l'Italie est restée confrontée à des forces centrifuges qui ont fait de son histoire contemporaine une longue quête de son unité, ce combat à la fois politique et culturel qu'il est convenu d'appeler le Risorgimento (la "résurrection"). L'héritage de Rome, de l'humanisme de la Renaissance, d'une péninsule qui, à l'orée du XVI ? siècle, s'est imposée à l'Europe, par sa culture artistique, mais aussi par sa culture matérielle, ses marchands, ses réseaux commerciaux et l'habileté de ses hommes d'affaires, constitue, à l'orée du XIX ? siècle, autant d'obstacles à la formation d'un Etat moderne, capable de diffuser une langue commune et d'associer les villes et les campagnes dans un même mouvement de modernisation. Achevée en 1870, l'unité n'est alors qu'une enveloppe ; il reste à faire des Italiens et à leur donner une identité capable de réduire autant de différences entre les régions, les villes et les individus. Elena Musiani inscrit le Risorgimento dans la durée : il devient un processus historique dans lequel les événements qui l'ont créé, transformés en mythe, héroïsés par les générations suivantes, ont constitué jusqu'à nos jours une véritable pédagogie, "la fabrique des Italiens" .

02/2018

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Dictionnaires et ouvrages géné

Ecologie et géographie - Une histoire tumultueuse XIXe XXe siècle

Les différentes facettes de la question environnementale constituent l'un des principaux enjeux du XXIe ? siècle, et interrogent à nouveau frais le rapport économique, éthique et esthétique que les êtres humains entretiennent avec la nature. Les réflexions savantes autour de cette problématique ne sont cependant pas récentes puisqu'elles remontent à la première Révolution industrielle et aux progrès tant scientifiques que techniques qui l'ont accompagnée. Elles mobilisent plusieurs champs qui s'en revendiquent et se la disputent, au premier rang desquels la géographie et l'écologie. Si ces deux disciplines s'intéressent à l'interface entre nature et société, elles ne la traitent pas de façon identique. En Europe occidentale, en Amérique du Nord, en Russie ou au Japon, leurs penseurs n'ont jamais cessé de questionner leurs conceptions et travaux réciproques sur des bases philosophiques variées, parfois opposées. L'analyse de cette histoire croisée depuis le début du XIXe ? siècle jusqu'à nos jours permet de découvrir aussi bien leur relation, souvent tumultueuse, que leur fonction sociale ou politique. Elle fait comprendre pourquoi, à partir de la seconde moitié du XXe ? siècle, l'écologie a pris le pas sur la géographie dans l'approche environnementale, signant le triomphe du "? vivant ? " sur le "? social ? " ou le "? spatial ? ".

10/2022

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Histoire de France

La question laïque. XIXe-XXe siècle

Dans la vie de la France contemporaine, peu de mots sont davantage chargés de passion que celui de laïcité. Peu de mots sont aussi davantage chargés d'ambiguïté, puisque le même terme peut désigner une idéologie militante, l'idée laïque, et la garantie juridique de la liberté des croyances, ou de l'incroyance, dans un Etat sécularisé. Peu de mots sont à la fois aussi chargés d'histoire et aussi présents dans les débats de notre temps. A propos de sujets comme les positions de l'Eglise en matière de morale, les obsèques du président François Mitterrand, la venue du pape en France, l'enseignement éventuel de l'histoire des religions à l'école, la question laïque affleure à nouveau, tel un morceau du vieux socle enfoui sous les sédiments de l'Histoire, et marque sa présence dans la France d'aujourd'hui. Est-ce à dire que les péripéties de cette histoire complexe soient connues, et que la portée de la notion de laïcité soit toujours pleinement perçue ? Probablement pas, mais elle demeure un lieu du débat idéologique en même temps qu'un des fondements de la vie commune des Français. Elle commande, certes, les relations entre l'Etat et les confessions religieuses, et la situation de l'école, mais aussi maints autres aspects de la vie sociale.

09/1997

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Histoire de France

Coloniser, pacifier, administrer (XIXe-XXe siècle)

En bref Comment les puissances coloniales européennes ont-elles géré leur territoire conquis ? Le livre En Afrique, en Asie ou en Méditerranée, les puissances européennes ont fait appel aux appareils militaire et administratif dans leur campagne de pacification. Comment l'articulation entre administrations coloniales et pacification s'est-elle opérée ? Sous quelle forme cette dernière a-t-elle fondé et établi la domination des administrations ? Autant de questions qui permettent à travers des études précises d'événements (la pacification du Golfe arabo-persique par les Anglais, la capture par les Français de Samory au Soudan) ou l'étude de personnages marquants (Sir Garnet Wolseley en Afrique du Sud, Théophile Pennequin " sorcier de la pacification ") de mettre en perspective la physionomie de la " pacification " et d'interroger ses résonances actuelles en Irak et en Afghanistan. L'auteur Samia el Mechat est professeur d'histoire à l'université de Nice et chercheur associé à l'Institut d'Histoire du Temps Présent. Ses recherches portent sur la colonisation et sa mise en ouvre. Arguments - Vogue des études coloniales.

01/2014

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Histoire internationale

Le monde colonial. XIXe-XXe siècle

Entre l'histoire préconiale, privilégiée aujourd'hui par certains, et l'histoire actuelle du tiers-monde, se situe l'histoire de la colonisation, partie intégrante du passé de l'ex-colonisateur comme de l'ex-colonisé. Le partage du monde, de 1815 à la Seconde Guerre mondiale, en empires coloniaux suscite des rivalités qui pèsent sur les relations internationales. Qu'il s'agisse des empires anglais, français, belge, hollandais, portugais, de l'expansion allemande, italienne ou russe, du partage de l'Asie des moussons, de l'impérialisme américain, l'explication du fait colonial n'est jamais simple : les motifs et les conditions de la conquête en transforment profondément le sens. Mais, avec toutes les nuances qu'implique la diversité des situations, un système transparaît à travers les vicissitudes de la pénétration européenne, de l'administration coloniale, de la mise en valeur du monde d'outre-mer. L'activité missionnaire, l'exploration géographique, les vagues migratoires et les transferts de main-d'oeuvre, la nature des échanges économiques et le choix des investissements y jouent leur rôle. Ce système colonial est démantelé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La colonisation appartient désormais au passé. Elle ne relève plus de la condamnation ni de la justification, mais de la compréhension historique, que cette seconde édition entièrement refondue s'efforce d'argumenter et de faire entendre.

08/2001

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Traduction

Traduction et transmédialité (XIXe-XXIe siècles)

Le volume Traduction et transmédialité (XIXe-XXIe siècles) interroge la frontière entre l'acte de traduire et la transmédialité, au sens d'un processus de transfert d'un medium à un autre. Il explore les rapports entre traduction et transmédialité, en confrontant discours critiques et création.

08/2021

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Généralités

Histoire globale des socialismes. XIXe-XXIe siècle

Que signifie le terme " socialisme " en ce début du XXIe siècle ? Où et comment sont nés les divers projets socialistes au XIXe siècle ? Quelles furent leurs destinées selon les pays ? Le socialisme a-t-il un avenir, et si oui sous quelles formes ? Cet ouvrage entend analyser les multiples réalités auxquelles renvoie le terme " socialisme " au cours des deux derniers siècles, en cherchant à rendre compte de la façon la plus exhaustive possible des développements théoriques comme des expériences historiques concrètes. Il ne sera pas question de valoriser ou dévaloriser telle ou telle forme de socialisme, mais d'examiner la diversité des pratiques et des idées. De la social-démocratie à l'extrême gauche, des plus gestionnaires aux plus contestataires, tous les courants y ont leur place. Cette histoire globale se présente sous la forme d'un dictionnaire avec trois grandes parties : " Les mots du socialisme " (partie conceptuelle), " Moments " (grandes dates), " Figures " (personnages historiques). Cet ouvrage s'adresse aussi bien aux spécialistes des questions politiques qu'à un public plus large.

09/2021

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Scandinavie

Histoire des pays nordiques. XIXe-XXIe siècle

Ce manuel propose un panorama inédit sur l'histoire d'histoire des pays scandinaves (Suède, Danemark, Norvège, Islande) et de la Finlande. Espace géographique complexe, au coeur des bouleversements de l'histoire européenne contemporaine, il est abordé sous les aspects économique, social, politique, diplomatique et culturel selon un plan chronologico-thématique destiné à en faciliter la lecture et l'utilisation. Proposant une vision globale des pays nordiques du début du XIXe siècle jusqu'à nos jours, cet ouvrage décrit les particularismes de nations qui ont affirmé au fil du temps une identité propre, ancrée dans la modernité, et ont été jusqu'à représenter un "modèle" politique et sociétal au sein de l'espace européen. Mais ce modèle a été ébranlé en 2008 par une grave crise financière et politique, qui a vu la montée des rivalités industrielles entre les pays nordiques et un repli identitaire, et, depuis quelques années, une forte droitisation de la vie politique.

05/2023

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Sciences historiques

Histoire de la pédophilie. XIXe-XXIe siècle

La reconnaissance des crimes sexuels perpétrés sur les plus jeunes est récente. Il a fallu le long travail des médecins, des magistrats et des intellectuels pour que, une fois les actes déterminés et les caractéristiques de la pédophilie établies, la société se soucie de protéger les enfants. Véritable baromètre des moeurs, les réactions au crime sexuel sur enfant esquissent l'histoire morale, culturelle et juridique d'une si longue indifférence envers les agressions sexuelles. Ce livre en donne les clés. Indispensable prise de conscience, le livre d'Anne-Claude Ambroise-Rendu ne se contente pas de faire choir de leur piédestal quelques amateurs de jeunes chairs qui, à l'instar d'André Gide, profitèrent de l'aveuglement des parents, il nous révèle comment hier encore le silence écrasait les victimes et profitait aux agresseurs. Il nous apprend surtout que le "pédophile", identifié par la psychiatrie, n'a pas toujours été condamné par les médias qui en font aujourd'hui la figure du mal absolu. Il était temps qu'un livre d'histoire fasse la lumière sur des comportements aussi anciens et répandus et nous rappelle que la criminalité sexuelle n'est pas le fruit amer d'une époque dépravée. Cette époque, notre époque, aura eu le mérite d'affronter ce problème. Anne-Claude Ambroise-Rendu est professeure à l'université de Limoges. Elle est co-rédactrice en chef de la revue Le Temps des médias. Elle a notamment publié Crimes et Délits. Histoire de la violence de la Belle Epoque à nos jours (Nouveau Monde, 2006), et Petits récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française des débuts de la Troisième République à la Grande Guerre (Seli Arslan, 2004).

04/2014

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Italie

Le temps des Italies. XIIe-XIXe siècle

A première vue, il n'est pas d'histoire de l'Italie qui ne débouche sur la création au XIXe siècle d'un Etat unitaire. Qu'en est-il, cependant, lorsqu'on coupe le film avant l'Unité ? Que devient l'histoire de l'Italie lorsque, s'arrêtant dès 1815, on fait abstraction d'une suite qui nous est désormais connue, mais ne l'était pas des contemporains ? Le récit national, alors, n'a plus lieu d'être, et le postulat d'une Italie perd de sa légitimité. Du XIIe au début du XIXe siècle, c'est tout autant d'Italies, à la fois proches et diverses, dont on peut parler. Au fil de trente-quatre chapitres thématiques, ce livre explore ces Italies d'avant l'Italie. Ecartant tout récit qu'aimanterait une fin nécessaire, il invite le lecteur à une promenade entre des histoires distinctes, mais souvent enchevêtrées, survenant dans des espaces tantôt centrés sur la Péninsule, tantôt resserrés dans les limites d'un simple village ou dans les murs d'une orgueilleuse cité, tantôt dilatés à la mesure des mers, des empires ou de l'universelle romanité.

04/2023