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Poésie anthologies

Je suis nombreuses. Quinze poètes géorgiennes

Elles sont quinze femmes, nées dans cette petite Géorgie si mal connue, pourtant terre de très ancienne civilisation. Elles sont journalistes, écrivains, enseignantes, traductrices, peintres, dramaturges, et représentent plusieurs générations (la doyenne est née en 1939, la plus jeune en 1986). Certaines sont également connues pour leurs textes en prose, leurs articles, leurs essais. Leurs poèmes célèbrent leur vie, leur pays, sa mer et ses montagnes, les mythes universels qui lui sont parfois indissociablement liés : n'est-ce pas en Géorgie que l'on situe la Toison d'or ? Ils évoquent la guerre, les blessures, les larmes, la mort, mais aussi la consolation, les "fous" et les "normaux", la voix et le silence, l'amour ou son absence. Et si la Géorgie semble bien loin de tout, elle n'est en rien coupée de la culture européenne et antique, ce qui transparaît constamment dans les poèmes du recueil. Il va de soi que nos poètes parlent des mots, surtout des mots, de l'écho des mots, de tous les mots "trouvés et perdus".

03/2021

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Correspondance

Sa vie est passée dans la vôtre. Lettres sur le deuil

Des lettres de condoléances ? Ce qui change tout et permet d'en faire un livre, c'est qu'un grand poète les a écrites et a trouvé les mots pour nous aider à assumer un deuil - peut-être qu'on ne s'y attendait pas de sa part. Et même s'il écrit qu'il trouve le mot consolation un peu léger, on osera dire que ses lettres font du bien et sont tout simplement consolantes. D'autant plus que nous avons parfois l'impression qu'il nous connaît et s'adresse à nous. Le Guardian a fait l'éloge de ce livre à sa sortie en Angleterre, disant que c'était un trésor. Le mot est juste. Cette écriture chargée d'une humanité généreuse et réconfortante, nous prouve que l'on n'est plus dominé par les idées les plus noires dès lors qu'on les décrit, les consigne, les analyse, les enrichit philosophiquement - l'écrivain, dans ses pages, et nous, dans notre cerveau, une fois qu'on les a décodées grâce à lui.

10/2022

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Au-delà

Promesses tenues ! 50 témoignages de retrouvailles par-delà la mort

Il existe un type bien particulier d'histoires de fantômes, reposant sur un contrat. Dans ces témoignages, présentés comme authentiques, deux personnes proches décident que la première des deux à mourir réapparaîtra à l'autre afin de prouver la réalité de la vie dans l'au-delà. Après la promesse vient sa réalisation : l'apparition surnaturelle et l'éventuel dialogue entre le survivant et le mort. Un tel signe d'outre-tombe confirme l'existence d'une vie post mortem et en précise souvent les conditions. Ces récits apparaissent à des époques et sous des latitudes très variées, mais présentent de frappantes constantes. Les cinquante exemples ici rassemblés, essentiellement anglais et français, sont particulièrement représentatifs du genre. Ils vont du Moyen Age à l'aube du XXe siècle, avec une fréquence plus marquée aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Remède contre le deuil et l'affliction, contre la peur de la mort et du néant, ce type de récit de promesse tenue peut constituer, encore de nos jours, une "consolation" à la manière des grands modèles antiques.

05/2022

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Science-fiction

Napoléon n’est pas mort à Sainte-Hélène. Deux siècles d’uchronie

Napoléon serait mort le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène. C'est du moins ce qu'on lit dans les livres d'histoire, mais, depuis près de deux cents ans, plusieurs romanciers se sont employés à faire mentir cette donnée historique apparemment incontestable. C'est même l'idée que le destin de l'Empereur aurait pu être autre que ce qu'il a été qui a donné naissance à un genre littéraire nouveauâ : l'uchronie. L'Histoire de la conquête du monde et de la monarchie universelle publiée en 1836 par Louis Geoffroy est en effet le premier livre supposant un point de bifurcation de l'histoire. La France serait-elle dès lors la nation par excellence de l'uchronie, dans laquelle elle cherchereit une consolation, une forme de méditation souriante et ludique sur la vanité de la puissance et de la gloire ? Professeur agrégé d'histoire, Olivier Boura est installé dans le Gard, il est l'auteur de livres historiques, de récits, de nouvelles. Il a obtenu en 2006 le prix Hemingway de la nouvelle.

05/2021

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Critique

Il était une fois... Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry

Il était une fois... un livre. Mais pas n'importe lequel. L'un des plus lus au monde : un conte qui a fait rêver et méditer, sourire et pleurer des millions d'enfants et de grandes personnes ; une fable dont l'" onde bienfaisante ", prolongée de génération en génération, continue d'apporter un peu de sagesse et de consolation à celles et ceux que la terre des hommes parfois inquiète. Il était une fois... Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry. Chaque livre a son histoire. Celle du Petit Prince est captivante. Enfant de l'exil, le petit personnage serait né à New York en 1942, sous la plume et les pinceaux d'un Saint-Exupéry mélancolique, souffrant d'être soustrait au terrain militaire. Paru outre-Atlantique en 1943, l'ouvrage ne sortira en France qu'en avril 1946, à titre posthume. Ce recueil inédit offre aux amateurs du Petit Prince une approche vivante d'un livre entré dans la légende : études et témoignages, documents d'époque et dossiers critiques s'y côtoient... Riche en informations et anecdotes, il satisfera bien des curiosités.

04/2006

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Communication interpersonnelle

Ce que j'aimerais te dire encore. Trouver les mots justes pour apaiser les blessures de ses proches

Ce deuxième opus de la série Ce que j'aimerais te dire est un cadeau à faire à ceux qui ont besoin de consolation ou qui se sentent perdus dans l'univers parfois violent des relations humaines. Comment faire face à l'infidélité d'un conjoint ? A la trahison d'un ami, d'un salarié ou d'un client ? Au harcèlement de la part d'un collègue ? A un licenciement brutal ? Ces situations laissent le plus souvent démunis ou créent d'inguérissables cicatrices. Lorsqu'un proche est confronté à ces blessures, il est difficile de l'aider, le soutenir, le conseiller. Les mots manquent. Ce livre messager sera votre ambassadeur auprès de ceux qui vous sont chers pour éclairer ces situations, essayer de mieux les comprendre et d'en guérir, ou tout du moins d'obtenir un soulagement. C'est un livre qu'on lit comme une conversation avec son meilleur ami, toujours bienveillant mais qui sait aussi dire la vérité. C'est un moment de paix et de partage pour s'élever, dépasser ses difficultés et en ressortir grandi et plus serein.

01/2024

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Essais

Une psychothérapie existentielle. La logothérapie de Viktor Frankl

Très jeune, VIKTOR FRANKL (1905-1997) correspond avec Freud et s'initie à la psychanalyse avant de s'orienter vers la psychologie d'Adler. Il s'en détournera pour fonder, après avoir subi l'épreuve de la déportation et la perte de tous les siens, une nouvelle approche psychothérapique : LA LOGOTHERAPIE. Cette dernière inscrit la dimension du sens et de la parole au sein d'un réalisme personnaliste des valeurs. Prenant en considération la triade tragique (mort, culpabilité, souffrance), à laquelle nul être humain ne peut échapper, Frank) propose une voie de Création et de Vécu au service d'une dynamique existentielle, articulée par la capacité d'autotranscendance et d'auto-distanciation, résultant d'une image anthropologique précise impliquant les dimensions somatique, psychique et spirituelle. Le génie de Frankl est d'avoir transposé dans le champ de la médecine mentale, sous la forme d'une thérapie spécifique, l'impulsion de la philosophie de l'existence et de la phénoménologie dans une volonté d'aider à la consolation de la souffrance au sein d'un optimisme tragique.

12/2021

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Pape François

Vivre la joie de Noël. Au fil du temps liturgique de l'Avent et de Noël

"Le temps de l'Avent est un temps de consolation et d'espérance. Lorsque nous laissons entrer Dieu, la vraie nouveauté arrive. Il renouvelle, dépayse, surprend toujours : c'est le Dieu des surprises. Vivre l'Avent, c'est opter pour l'inédit. Nous, les chrétiens, sommes appelés à garder et à répandre la joie de l'attente : nous attendons Dieu qui nous aime infiniment. Je vous souhaite de vivre l'Avent comme une période de nouveauté consolante et d'attente joyeuse. La vie est pleine de peurs et ceux qui ont peur restent à terre, abattus, le Seigneur remet debout, par sa parole. Il le fait par les deux verbes : levez-vous et redressez la tête (cf. Lc 21, 28). Nous ne sommes pas des enfants de la peur, mais des enfants de Dieu , parce que la peur est défaite. Le Seigneur appelle chacun de nous à avancer au large, en vainquant avec Jésus le repliement sur soi. Nous ne sommes pas faits pour des rêves tranquilles, mais pour des rêves audacieux." Pape François

11/2023

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Poésie

Ma terre est un fond d'océan

On connaît Serge Lamothe pour ses romans et son travail de dramaturge. On gagnerait à lire sa poésie qui prend le parti des êtres et des choses. "Ma terre est au fond d'océan" est de ces livres qui nous accompagnent longtemps. Profondément éthique, la poésie de Lamothe ose et propose par le regard un monde possible où sont martelés les mots liberté, révolte, beauté. Car nous sommes tous "armés d'un rêve au visage familier" . Point de vue de l'auteur : Le poème est libre pour peu que le poète le soit. Libre, il se donne et se reçoit comme une volonté farouche de le demeurer. [... ] Le poème, c'est cette réponse à l'âme meurtrie d'une humanité en déroute. Ici, un monde saccagé voudrait à la fois s'épancher et trouver consolation. Attentif à l'autre, à sa fragilité, le poème fait son nid à l'endroit même où chacun de nous se sait mortel, au lieu même où nous mourons, peut-être moins seuls grâce à lui.

09/2016

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Littérature française

La fin des abeilles

"- Il serait temps que je meure, sinon je vais vous fatiguer. - C'est toi qui te fatigues : tu ne t'ennuies pas, toute la journée à ne rien faire ? - Je ne m'ennuie jamais. Quand je n'aurai plus rien à faire, je deviendrai enfin bonne". Une nuit, la narratrice rêve que sa mère, handicapée et malvoyante, parcourt à pied dans l'obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve inaugure un temps durant lequel, dans la "grande et brave maison" où la mère voudrait mourir parmi les siens, se renoue un lien ambivalent mais tenace. Cinq ans plus tard, la presque centenaire assumera avec courage la nécessité de son placement dans un établissement de soins. Cet exil se doublera du confinement imposé par la pandémie, la voix de la mère au téléphone constituant l'unique vecteur de sa révolte. La mort l'emportera sans qu'elle ait pu revoir ses enfants. Mais ce qu'elle a voulu faire de sa fin offrira une lumineuse consolation au désarroi familial.

02/2024

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Témoins

Aider à renaître. Au coeur des blessures de la vie

"Comme il est vital que nous sachions accueillir l'autre qui a un parcours de vie parfois profondément blessé ; savoir discerner sa beauté, au-delà de sa vulnérabilité et de sa pauvreté ; savoir l'accueillir tel qu'il est et avoir un regard qui espère en lui, en elle ! " En neuf entretiens donnés lors d'une retraite, le père François Buet invite le lecteur à un chemin d'accueil et de miséricorde envers l'autre. Pour mieux accompagner les personnes blessées dans leur existence - et qui ne l'est pas ? - il explore la miséricorde à l'école de Jésus, la compréhension des blessures de l'âme, les obstacles au don de soi, les prières de consolation et de libération et la fécondité spirituelle. François Buet est prêtre, médecin en soins palliatifs, vicaire épiscopal du diocèse de Marseille, et aumônier des retraites Agapé Notre-Dame du Puy. Il est l'auteur de Prier 15 jours avec Frère Luc (2014) - L'accompagnement spirituel de la personne en soins palliatifs (2016) - De la libération à la vie dans l'Esprit (2018).

04/2023

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Littérature française

Une vie d'artiste

"?J'étais délivrée de la douleur vive, de la tristesse aiguë qui accompagne la séparation. Il me fallait désormais vivre autrement avec "mes morts" et mon passé. C'est alors que ma nature profonde m'a rattrapée, me conduisant peu à peu à d'autres territoires – je n'emploie pas les mots nature et territoires par hasard... Des portraits, qui étaient au coeur de mes images, je suis passée à la forêt. La passion pour la forêt ne m'avait d'ailleurs jamais quittée - je ne m'appelle pas Sylvie pour rien ! Je suis de la forêt. Depuis ma petite enfance, c'est mon univers de prédilection, mon oxygène, ma consolation, mes repères, le fil conducteur de mes trajectoires. J'en aime tout : les couleurs, les textures, les odeurs, les lumières, les bruits. Tout me plaît et tout me parle dans ce lieu qui me fait autant peur qu'il m'émerveille : les plantes, le ciel, le sol, jamais identiques, jamais constants. Mon regard s'y exerce sans se lasser, quelles que soient les circonstances.?"

03/2024

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Littérature française

L'Enfant

Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, en trois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès, en fait partie. «À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogie autobiographique. Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ? Parce que les souffrances infligées aux enfants et aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passées de mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux qui crèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre. Pourquoi l’abréger ? Parce que le texte de Vallès est comme un torrent de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par les collégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.

11/2013

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Schopenhauer

La philosophie de schopenhauer

Schopenhauer est un philosophe profondément pessimiste. Il ne faut pas compter que sa pensée puisse participer directement au développement d'un bonheur à caractère individuel, cette notion étant si prisée à notre époque profondément individualiste et matérialiste. La nature humaine, pour Schopenhauer, est tout empreinte de frustration, la frustration de besoins que l'homme peine à satisfaire. Pour le philosophe, la vie n'est qu'une perpétuelle souffrance qui rend tout bonheur difficilement atteignable. Néanmoins, cette approche pessimiste de Schopenhauer peut contribuer à nous forger un bonheur personnel d'une manière indirecte. Pour cela, il nous faut fuir les illusions et accepter la réalité de la souffrance et de l'insatisfaction, ce qui pourra nous préparer mentalement à faire face aux difficultés de la vie. Nous devons être conscients que nous sommes confrontés à des contradictions à la fois internes et externes, et nous devons essayer de trouver une ébauche de consolation en sachant que notre souffrance personnelle n'est pas isolée, mais qu'elle est le lot commun de l'humanité.

12/2023

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Littérature française

La fin des abeilles

"- Il serait temps que je meure, sinon je vais vous fatiguer. - C'est toi qui te fatigues : tu ne t'ennuies pas, toute la journée à ne rien faire ? - Je ne m'ennuie jamais. Quand je n'aurai plus rien à faire, je deviendrai enfin bonne". Une nuit, la narratrice rêve que sa mère, handicapée et malvoyante, parcourt à pied dans l'obscurité les cent kilomètres qui les séparent. Ce rêve inaugure un temps durant lequel, dans la "grande et brave maison" où la mère voudrait mourir parmi les siens, se renoue un lien ambivalent mais tenace. Cinq ans plus tard, la presque centenaire assumera avec courage la nécessité de son placement dans un établissement de soins. Cet exil se doublera du confinement imposé par la pandémie, la voix de la mère au téléphone constituant l'unique vecteur de sa révolte. La mort l'emportera sans qu'elle ait pu revoir ses enfants. Mais ce qu'elle a voulu faire de sa fin offrira une lumineuse consolation au désarroi familial.

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Témoins

Avec Marie Noël, l'Amour en chemin

Le retraitant met vraiment ses pas dans ceux de Marie Rouget, elle-même retraitante, pèlerine, et qui, sous la plume de Marie Noël, nous délivre ses expériences de coeur à coeur, ses interrogations, ses doutes, ses peines profondes. Chemin de foi qui est souvent une alternance de désolations et de consolations. Marie Rouget est une soeur en humanité qui accompagne son/sa semblable, sur un chemin d'amour. Aimer et être aimé sont ses maîtres-mots. Cette femme dans le monde, modeste et discrète par sa simplicité, se révèle à la portée de tous : être esseulé, tourmenté, chrétien, non chrétien. Elle comprend une âme abîmée, dans la peine, sous le poids du fardeau, et intercède afin que celle-ci se transforme en une âme perfectionnée, dans la paix. Telle est la trajectoire de cet ouvrage : (r-)établir une véritable relation à la Trinité.

05/2023

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Littérature française (poches)

Comme une ombre

Comme une ombre, c'est l'histoire de deux frères, Michel et Bernard, de leur enfance, de leur rivalité secrète, de leur impossible amour. D'effrayantes symétries entre les objets, les noms, les guerres, les amours. Des images obsédantes : une piscine municipale au bord de la Seine, un dancing, une caserne à Blida, un été espagnol... Et la mystérieuse L. Michel Schneider raconte ici l'enquête du narrateur sur les traces de son double perdu : la guerre d'Algérie et ses douleurs, la musique et ses consolations, les femmes partagées - à commencer par la mère -, le désir, la trahison. Il explore le plus intime et confie la difficulté de grandir privé de son ombre. Cherchant les mots qu'il ne lui a pas dits, et qui lui auraient ouvert ses bras, le survivant adresse au frère disparu une lettre qui ne lui parviendra jamais.

11/2012

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Essais biographiques

Oublier Lubin

Le peintre Lubin Baugin (1612-1663) serait probablement oublié aujourd'hui s'il ne faisait une apparition dans Tous les matins du monde, le roman de Pascal Quignard porté au cinéma par Alain Corneau. C'est la figure à laquelle s'attache ici Bénédicte Cartelier, préférant la méthode de l'appropriation à celle de l'identification, dans une biographie imaginaire et imaginative qui s'appuie sur une érudition véritable. En marge, avec une grande liberté de ton, elle s'autorise quelques considérations personnelles sur la peinture et son histoire, l'écriture et ses mirages, la famille et ses consolations, la ville et la campagne - et sur la nourriture bien sûr puisqu'un peintre de "natures mortes" représente des aliments, des "choses naturelles" qui suggèrent le plaisir des sens, et qu'il n'en est pas moins, comme à sa manière l'auteur de ces pages, un peintre de la vie.

11/2022

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Littérature française

Cette fois je ne t'attendrai pas

Une simple chute précipite une femme âgée vers la fin de sa vie. Dans le huis clos de sa chambre d'hôpital commence alors un double dialogue. Celui, intime, avec son corps qui se dessèche et se délite, tandis qu'affluent les souvenirs par vagues intermittentes pour lui rappeler ce qu'il fut, entre frustrations, embellies et consolations. Celui, jusqu'alors empêché, avec son fils unique, à l'attitude empruntée plus qu'accompagnante. Silencieusement, des choses tues jusqu'alors se révèlent. Elles passent par des gestes, des regards, des postures, et par ce corps au bord de l'abîme, seul à pouvoir exprimer la profondeur du lien et du manque. Avec Cette fois je ne t'attendrai pas, Christian Astolfi nous livre au plus près, par la voix de la narratrice, cette expérience ultime qui parle à chacun de nous, êtres de chair et de mémoire.

11/2018

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Littérature française

Autobiographie de l'étranger

"Je n'ai jamais compris cette expression de "chez soi", se sentir bien "chez soi". En France, je suis étrangère ; mais je suis étrangère où que j'aille et je n'ai trouvé, hélas, aucun lieu ni même aucun être auprès desquels je puisse entrevoir une forme de repos. La maison, ce lieu utopique tant espéré, ce sont les livres des autres et peut-être un peu les miens. J'invite le lecteur à entrer dans ce livre comme dans ma maison, car c'est ici que j'habite, dans une langue qui est la mienne." Depuis son arrivée en France il y a presque vingt ans, Marie-Eve Lacasse s'interroge sur les raisons pour lesquelles elle s'est sentie bien souvent "à côté". Ces marges, c'est à travers l'écriture qu'elle les investit, en explorant son passé et en étudiant de manière sensible cet universel sentiment d'étrangeté. Vibrant hommage à la littérature, à son pouvoir d'émerveillement et de consolation, Autobiographie de l'étranger sonde nos territoires intérieurs et nos liens aux êtres qui tantôt nous protègent, tantôt nous condamnent.

03/2020

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Philosophie

Apprendre à perdre

Un jour nous allons tout perdre et nous le savons bien. Mais la perte a commencé bien avant : elle est partout dans notre existence. Non seulement nous perdons, tous et toujours, mais nous vivons avec ce qui est perdu, parlons avec les morts, errons dans nos souvenirs, rêvons de restitution. Ces expériences donnent à notre vie une irréductible dimension de survie. Presque à chaque instant, il faut apprendre à perdre. Morts de masse et deuils collectifs, exils et migrations d'individus qui perdent tout, craintes fantasmatiques de perte d'identités culturelles et nostalgies réactionnaires, liquidation progressive du sujet dans les maladies neurodégénératives, désastres écologiques, pertes économiques colossales ou destruction des conditions matérielles d'existence : notre époque elle-même vit la perte - et le plus souvent la produit. En questionnant la littérature et la philosophie, la douleur intime comme la conscience historique, ce livre cherche par fragments à comprendre la catégorie de ce qui, flottant entre l'être et le non-être, est perdu. Il ne vise ni la consolation ni la sagesse. Il ne prétend pas "apprendre à perdre" à qui que ce soit, mais à voir la perte.

09/2019

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Littérature française

Triste lumière

"Il lui arrivait d'entrer dans la chambre d'Hermine et de se glisser dans son lit alors qu'elle respirait doucement dans son sommeil. Elle ne bougeait pas, il ne bougeait pas, allongé près de son corps qu'il n'aurait plus osé toucher hors de l'ivresse et de la violence. Il sentait l'odeur d'herbe sèche de ses cheveux, il revoyait les landes de l'île où ils étaient allés, ciels, marées, châteaux, étoiles, les yeux fermés il reprenait le chemin de sable qui menait à la plage, passait sous les pins bruissants où ils avaient fait l'amour en attendant les levers de lune, escaladait la dernière dune avant d'apercevoir la mer à toutes les couleurs du jour et de la nuit. C'était sa consolation, l'incessante promenade où son coeur s'apaisait un instant, jusqu'au sommeil peut-être. Il connaissait chaque détail, imaginaire ou pas, du trajet, le buisson qui griffait la joue dans le noir, les lointains veloutés par la nuit, la douceur claire et froide du sable sous ses pieds nus, l'imbécile espoir d'une vie éclatante".

12/1993

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Littérature étrangère

Aurora, Kentucky

En 1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté, conséquence de la dépression, et le racisme profond, Olivia Harker, s'échine à tenir avec son petit-fils, William, l'épicerie héritée de son père, mort, et héberge sa mère à moitié folle. Seule consolation, son amour payé de retour pour William et la présence des loups descendants de ceux rapportés d'Alaska par son grand-père. Mais dans l'ombre, le sinistre Arnold Phelps et sa bande font planer un danger permanent sur Olivia et sa famille. Danger dont elle ne perçoit pas tout de suite l'étendue. Il lui faudra plonger dans le passé de Phelps, ses exactions racistes et dans l'oeuvre de son père, justicier silencieux, pour tirer l'histoire au clair et, en même temps, découvrir que tous ceux qui l'aiment lui mentent depuis des années. Ce roman, très abouti qui nous vient de l'Amérique profonde, s'inscrit dans la veine de Harper Lee et de Eudora Welty. Traversé par une tension et une émotion quasi constantes, il est porté par une femme magnifique, courageuse, qui a gardé sa candeur et son intégrité.

05/2010

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Poésie

Les fissures de l'aube

J'ai visité la terre celle peuplée d'humains, j'ai voyagé en ses contrées. Alain Fleitour, homme pudique et fougueux, s'imprègne de ses rencontres, guidé par des mots sans éloquence gratuite, pour en devenir le témoin. Acuité, sincérité guident sa prose et ses strophes. Des images puissantes en évocations subtiles et gracieuses lui viennent de la nature. Leitmotivs de la neige symbole de pureté, de lumière, de l'hiver, des souvenirs, parfois de l'enfance, en opposition avec le sombre, le noir, la terre qui étouffe, la cendre qui disperse. Beaucoup de petites merveilles nous laissent sans mot et nous surprennent par leurs fulgurances ("Ouessant", "Connemara"). Une qualité d'écriture souvent étonnante dans la précision des sujets qu'elle convoque, des situations dont elle témoigne. On retrouve le goût salutaire de la poésie qu'on aime. Une poésie qui ne renonce pas, une poésie de renaissance où les mots suggèrent un salut bien meilleur qu'une consolation. Une poésie qui dénonce parce qu'elle se veut révolte et lucidité, un souffle qui donne au poète de simplement se tenir debout et solidaire des autres.

01/2019

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Littérature étrangère

La Montagne du lion

Depuis combien d'années, seule avec Sââd, son vieux serviteur noir, dans sa maison au coeur de la steppe, Horïa EI-Gharib vient-elle s'adosser à la terrasse pour contempler le jour qui s'éteint sur la Montagne du Lion ? La lumière bouge le long des rochers ocre et du sable roux, toujours pareille, jamais pareille. De la montagne de la légende, conquise par ses ancêtres, rayonne sur Horïa la paix du soir. Ses deux fils sont dans le vaste monde, l'aîné dans une Amérique inconcevable, le plus jeune combat elle ne sait où pour la liberté. La lumière du soleil qui s'adoucit sur la montagne, c'est la consolation de toute sa vie, la sérénité pour toujours... Hélas, Horïa, ce n'est plus vrai. Demain tu ne verras plus la Montagne du Lion. Elle va disparaître à ta vue derrière un centre de tourisme, un hôtel, un restaurant, un abri d'autocar. Ils seront là demain pour poser la première pierre... Non, dit Horïa... Tu ne peux rien, sois raisonnable... Non, dit Horïa, ils n'ont pas le droit, mais ce qu'elle allait faire, avec Sââd et la mitrailleuse...

12/1988

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Littérature française

Mortes saisons

"Selon la formule consacrée : si tu lis ces quelques lignes, c'est que je ne suis plus de ce monde. Mais au fond, et même si cela ne t'est pas une consolation, sache qu'il y a déjà longtemps que je l'ai quitté. Ce monde. Celui que toi et moi connaissions. Dès l'instant où j'ai posé le pied sur ce continent, j'ai cessé de lui appartenir". Dans la lumière hivernale de la Côte d'Azur, qui redessine de manière impressionniste les plages et les paysages côtiers, Alice s'adresse à Pierre, son frère, disparu il y a cinquante ans pendant la guerre d'Algérie. La vivacité mordante de ses paroles laisse deviner une relation passionnelle, interrompue brutalement. En contrepoint, les carnets de Pierre révèlent l'indicible, la violence sourde et la responsabilité du soldat face à la barbarie des actes de guerre. On retrouve dans ce texte la puissance de l'écriture de Marcus Malte. Les photographies de Cyrille Derouineau, silencieuses et presque fantomatiques, lui ont inspiré une fiction engagée qui nomme avec justesse, jusqu'à l'insoutenable parfois, les plaies d'un conflit colonial dont la littérature a longtemps peiné à s'emparer.

02/2012

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Romance historique

Le secret des soeurs Paquin

Elles sont le reflet l'une de l'autre. Un grave secret va les déchirer. Québec, 1951. Têtes blondes, regards bleus, bouches en forme de coeur. Du haut de leurs sept ans, deux nouvelles pensionnaires se tiennent par la main devant les grilles du Vieux Monastère. Poupées de porcelaine étrennant un austère uniforme noir, les jumelles Paquin envisagent fort autrement ce séjour à l'extérieur de leur patelin natal. Timide et craintive, Florence est trimbalée contre son gré jusque dans l'école, coupant court à un ultime plaidoyer désespéré pour convaincre ses parents d'oublier cette folle entreprise. Sa seule consolation est que Rose sera avec elle. Frondeuse, curieuse, impulsive, sa jumelle découvre quant à elle leur nouvel environnement avec intérêt, interrompant son observation uniquement pour réconforter sa soeur. Entre une scolarité confortable au pensionnat et des vacances ensoleillées à Saint-Charles-de-Bellechasse, les filles grandissent doucement, identiques et différentes à la fois. Alors que la Grande noirceur tire à sa fin, les inséparables disent adieu au couvent. Désormais, aucune grille ne les séparera du reste du monde. Mais en cet été fatidique, une erreur de jeunesse bouleversera leur destin à jamais...

11/2022

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Poésie

Contes de Louise Ackermann, livre 1, édition critique de Victor Flori

Dans les années 1830, Louise-Victorine Choquet voyage à Berlin où elle parfait sa connaissance des langues anciennes et étrangères. Elle y retourne quelques années plus tard et rencontre Paul Ackermann alors engagé dans la publication des oeuvres de Frédéric II. Les deux jeunes gens tombent bientôt amoureux l'un de l'autre et ils se marient en 1843. "Le mariage ne pouvait être pour moi que détestable ou exquis. Il fut exquis". écrira-t-elle quelques années plus tard. Mais son bonheur dure moins de trois ans. Atteint d'une tuberculose pulmonaire, Paul disparaît en juillet 1846 et plonge Louise Ackermann dans un "affreux malheur" . Elle se réfugie alors dans la région niçoise où elle va peu à peu trouver le réconfort dans le spectacle de la nature, les travaux agricoles, la lecture et la création poétique. Elle écrit ainsi les Contes où elle offre un "kaléidoscope de la relation amoureuse" qui marque sa consolation et ouvre la réalisation d'une vocation littéraire. Victor Flori propose aujourd'hui une nouvelle édition de ces premiers contes annotée et préfacée. Elle est illustrée par Pascal Mirande.

03/2011

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Littérature étrangère

Le monde à ma fenêtre

D'où vient la voix de Z ? De la chambre, dans laquelle un mal cruel l'a réduite à vivre avec, pour seule consolation, la nichée de merles dans les branches du platane qu'elle observe par la fenêtre et une chatte fidèle et indulgente toujours prête à la réconforter ? Ou bien du passé, de la vie pleine et généreuse qu'elle a vécue entre Venise, Padoue et Rome ? Pour mieux affronter la souffrance et l'humiliation que lui impose sa maladie, Z a en effet décidé de donner la parole aux ombres qui la hantent, de laisser affleurer ses rêves et ses souvenirs : la naissance illégitime de " la petite fille la plus aimée du monde ", une enfance sous les bombes, Venise splendide et mesquine, un premier échec sentimental, les années 50 à Rome, un peu vulgaire mais si vivante, l'expérience de la psychanalyse, l'aventure du féminisme... jusqu'au mariage et à la naissance de sa fille. Un livre poignant, empreint de douleur et de rage, mais aussi un magnifique hymne à la vie, dans lequel la protagoniste fait montre d'une irrésistible vitalité et d'une incroyable ironie pour nous raconter son histoire.

02/2011

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Littérature étrangère

Le fils de l'arbre

" Vous avez peut-être déjà entendu parler de ces mariages qui se trament comme des complots, ces alliances secrètes appelées dans certaines régions Alamandi, ces sacrements d'arrière-cour où les futurs époux, informés au dernier moment, n'ont ni le droit de se rejeter ni la consolation de se haïr. " Ainsi marié à son insu, Bakari s'enfuit de son village. Il a dix-sept ans, quelques pépites d'or en poche, des hommes aux trousses. Où se réfugier, à présent ? Comment quitter le pays plongé dans une atmosphère politique angoissante ? Nous sommes en Guinée, ex-colonie française, la révolution émancipatrice n'est plus porteuse d'espérance, elle sème la peur et la mort... Bintou, la jeune épousée enceinte d'un oncle, Siaka, le frère handicapé, Youssoufou, le fils ; Anna, la compagne de Marseille, et tant d'autres personnages vivent ou revivent dans la mémoire de Bakari qui reviendra dans son village au bout de quarante ans, incognito comme un Ulysse africain. Ce qui l'attend, et qui bouleversera sa vie pour toujours, et qui nous tient en haleine de bout en bout, seul un conteur-né pouvait nous le raconter.

03/2004