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Guides étrangers

Fabuleux Grand Canyon et Arizona

Fabuleux Grand Canyon et Arizona vous propose une véritable odyssée visuelle au coeur des spectaculaires décors de cette région mythique du Sud-Ouest américain. Ce guide tout en couleurs met en lumière ce que l'Arizona a de mieux à offrir aux visiteurs en termes de paysages naturels, de parcs nationaux et de lieux historiques racontant la conquête de l'Ouest. Tous les attraits à ne pas manquer y sont présentés et révélés par de splendides photographies, dans une mise en page des plus soignées. Le guide Ulysse Fabuleux Grand Canyon et Arizona vous fait vivre pleinement les expériences exceptionnelles que constituent l'exploration du vertigineux Grand Canyon, la découverte de la grandiose Monument Valley et celle des splendides étendues désertiques où vivent les communautés navajo et hopi à l'héritage fascinant. Il vous livre également les secrets de la capitale Phoenix, de l'extravagante Scottsdale et de la bien nommée Valley of the Sun. Il vous convie enfin à visiter les vibrants barrios de Tucson, la captivante Tombstone, qui propose un véritable voyage au temps du Far West, et l'oasis qu'est Sedona, blottie parmi les rochers rouges de la Verde Valley. Fabuleux Grand Canyon et Arizona renferme en outre un solide portrait historique et culturel de la région, ainsi que des cartes géographiques claires et précises. Fabuleux Grand Canyon et Arizona, un guide pour rêver aux légendaires grands espaces du Sud-Ouest américain, pour se remémorer un voyage ou pour planifier son itinéraire avant de partir.

10/2019

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Italie, Sicile, Sardaigne

Sardaigne. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! A mi-chemin entre ciel, terre et mer, la farouche beauté de cette île en séduira plus d'un. Des plages à couper le souffle, une histoire passionnante, des sites naturels somptueux et une cuisine authentique, voilà la Sardaigne dans toute sa splendeur ! Dans Le Routard Sardaigne, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (embarquer sur un ferry de Palau et aller explorer les îles de La Maddalena ; traverser le sud-est de la Sardaigne à bord du Trenino verde, petit train à l'ancienne évoluant lentement au coeur des montagnes de l'Ogliastra ; ...), des visites (visiter l'une des incroyables grottes dont la Sardaigne a le secret ; s'immerger dans l'histoire antique en découvrant les impressionnants sites archéologiques de Nora et Tharros ; ...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - près de 30 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Sardaigne hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

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Musique, danse

Livrets d'opéra. Coffret 2 volumes, Edition bilingue français-italien

Ecouter un opéra ou assister à une représentation sans connaître ni comprendre le sens de l'action dramatique, c'est rester à la surface de l'oeuvre sans y rien comprendre. Les lyricomanes ne s'y trompent pas qui " révisent " leurs livrets avant d'aller au spectacle. Quoi de plus pratique que de se plonger dans l'un de ces deux gros volumes qui regroupent les livrets bilingues de 65 opéras, parmi les plus joués au monde. Le choix des traductions ne relève pas du hasard : l'auteur a voulu proposer les versions françaises qui étaient chantées sur nos scènes nationales lorsque l'usage de la langue originale n'était pas encore généralisée. Ces textes, parfois éloignés de l'original pour coller à la ligne mélodique, ont un charme et des qualités poétiques que l'on ne trouve pas dans les traductions récentes des plaquettes de CD ou autres publications spécialisées. Chaque livret est précédé d'une biographie du compositeur, d'un résumé de l'action et d'une synthèse des premières représentations dans les principaux opéras du monde. Sans oublier de précieux index : compositeurs, librettistes, titres, personnages, ce dernier particulièrement rare. Tome 1 - De Beethoven à Purcell : BEETHOVEN (Ludwig Van) : Fidelio - BELLINI (Vincenzo) : Norma - BERG (Alban) : Wozzeck ; Lulu - BERLIOZ (Hector) : La Damnation de Faust ; Les Troyens - BIZET (Georges) : Les Pêcheurs de perles ; Carmen - DEBUSSY (Claude) : Pelléas et Mélisande - DELIBES (Léo) : Lakmé - DONIZETTI (Gaetano) : Lucie de Lammermoor ; Don Pasquale - GLUCK (Christoph Willibald) : Orphée et Eurydice - GOUNOD (Charles) : Faust ; Mireille ; Roméo et Juliette - LEONCAVALLO (Ruggero) : Paillasse - MASCAGNI (Pietro) : Cavalleria Rusticana - MASSENET (Jules) : Manon ; Werther - MONTEVERDI (Claudio) : Orfeo - MOUSSORGSKI (Modest) : Boris Godounov - MOZART (Wolfgang Amadeus) : L'Enlèvement au sérail ; Les Noces de Figaro ; Don Giovanni ; Così fan tutte ; La Flûte enchantée - OFFENBACH (Jacques) : Orphée aux enfers ; La Belle Hélène ; La Vie parisienne ; Les Contes d'Hoffmann - PUCCINI (Giacomo) : Manon Lescaut ; La Bohème ; Tosca ; Madame Butterfly ; Turandot - PURCELL (Henry) : Didon et Enée. Tome 2 - De Rossini à Weber : ROSSINI (Gioacchino) : Le Barbier de Séville - STRAUSS (Richard) : Salomé ; Elektra ; Le Chevalier à la rose ; Ariane à Naxos ; La Femme sans ombre - TCHAÏKOVSKI (Piotr Ilitch) : Eugène Onéguine ; La Dame de pique - VERDI (Giuseppe) : Nabucco ; Macbeth ; Rigoletto ; Le Trouvère ; La Traviata ; Un bal masqué ; Don Carlos ; Aïda ; Otello ; Falstaff - WAGNER (Richard) : Le Vaisseau Fantôme ; Tannhaüser ; Lohengrin ; Tristan et Isolde ; Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; L'Or du Rhin ; La Walkyrie ; Siegfried ; Le Crépuscule des dieux ; Parsifal - WEBER (Carl Maria von) : Le Freischütz.

10/2013

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Second Empire

L'exposition universelle de 1867. L'apogée du Second Empire

La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Elysées, l'empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l'Etat, de chefs d'Etat et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l'Exposition universelle, en présence d'un public nombreux. Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l'Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l'égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d'Egypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach. Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d'une rumeur insistante : l'empereur du Mexique, Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de " nuages noirs ", comme l'avouera quelques semaines plus tard l'empereur lui-même lors d'un discours à Lille. La " plus belle pensée du règne " de Napoléon III, à savoir la constitution d'un empire catholique au Mexique, a vécu. Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l'" année terrible " (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l'Exposition, la dernière période de joie et d'insouciance avant les difficultés. C'est à la découverte de cette " flèche d'or du Second Empire " que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l'ont organisée et de ceux qui l'ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Edouard VII.

02/2023

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BD jeunesse

Jade 320U : Le regard des autres

A propos de ceux qui nous regardent. Si la figure de l'artiste conserve dans nos sociétés une aura que l'admiration dispute à l'envie, l'auteur de bande dessinée - mais il n'est sûrement pas le seul - fait office de l'un des parents pauvres de ces regards plein d'émotion. Au-delà des inconditionnels de la bande dessinée ou du phénomène fanisme fleurant bon l'enfance et savamment entretenu par toutes les world companies de la distraction, c'est plutôt l'incompréhension, bienveillante ou pas, souvent maladroite, qui préside aux relations entre l'auteur de bande dessinée et son entourage, qu'il soit familial, amical, périphérique ou même administratif. Ce regard particulier reflète bien aussi la particularité d'une pratique qu'on ne sait pas nécessairement caser dans la grille des professions. Elle évoque le propre malaise de ses pratiquants, leur statut social boiteux tant que la célébrité n'y a pas apposé son verni fixant. Ils travaillent mais restent souvent chez eux (Chômeurs ? Délinquants ? Feignasses ? Assistés ? Parasites ? ), ils n'y gagnent pas forcément leur vie (ou cumulent avec une autre activité) ce qui les rend forcément suspects parfois même au fond des yeux de leurs plus proches. Ainsi, est-ce un vrai métier ? Une simple passion d'adolescent mal grandi ? Est-ce finalement bien sérieux ? Moins sexy que chanteur de rock, plus flou que cinéaste, moins sérieux qu'écrivain, c'est le cul entre d'innombrables chaises qu'ils dressent dans ce nouvel opus de "Jade" le portrait du quotidien qui les perçoit, qui participe à leur façonnement psychologique et les emprisonne dans des stéréotypes bien malgré eux.

08/2010

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Critique littéraire

Paul Valéry et l'Enfant d'Éléphant. [suivi de Flaubert le précurseur

Il est extrêmement difficile de dégager une oeuvre à l'apogée de sa renommée de la gangue de commentaires enthousiastes qui l'enferme et de la regarder comme "un événement neuf". C'est cette difficulté que Nathalie Sarraute a fait sentir dans son roman Les fruits d'or. C'est à elle qu'auparavant elle avait essayé de s'attaquer dans ces deux essais. Le premier, écrit après la mort de Paul Valéry, montrait combien la vénération sans la moindre réserve dont il était entouré, l'absence de toute discrimination rendait parfois déconcertante, décourageante la lecture de son oeuvre. L'irrespect dont elle fait preuve à l'égard de Valéry, il le lui aurait pardonné, lui qui a donné l'exemple dans sa façon de traiter Pascal. Quant à Flaubert, que les romanciers modernes considéraient comme "notre maître à tous", surtout par son attachement aux pures formes descriptives, Nathalie Sarraute, en relisant son oeuvre sans idées préconçues, a vu que c'est non pas Salammbô ou L'éducation sentimentale, mais Madame Bovary, où son style glacé, figé, verni s'accorde admirablement avec un univers tout en trompe l'oeil, qui a permis à Flaubert d'introduire pour la première fois dans la littérature ce qu'on a appelé plus tard " l'inauthentique " et d'ouvrir au roman et au théâtre un domaine jusque-là inexploré. Flaubert, qui rêvait aussi d'écrire "un livre sur rien, un livre sans attaches extérieures" n'est-il pas un des plus certains précurseurs de celle qui a réussi à saisir dans son mouvement la plus infime parcelle de vie psychique ?

01/1986

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Corse

Corse

Laissez-vous guider par nos auteurs ! Au cours de leurs innombrables tournées, ils ont déniché pour vous des lieux inoubliables ou insolites : - Les incontournables (classés 1, 2 ou 3 étoiles) : Le cap Corse, La Balagne, Le vieux port de Bastia... - Les coups de coeur : Embrasser toute la Corse, du haut du monte Cinto ; Explorer les eaux cristallines de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio ; Prendre le large à bord du bateau "San Paulu" , au départ de Macinaggio pour admirer le cap Corse ... - Les bonnes adresses pour tous les budgets : se restaurer, prendre un verre, shopping, sortir, se loger - Les meilleurs spots en famille (activités pour les 6-14 ans) : Rencontre avec les tortues d'ACupulatta ; Excursion en mer dans le golfe de Porto ; Nature et culture au parcGalea ... - Des suggestions d'itinéraires : Les merveilles de la côte ouest en 14 jours ; La Corse plein sud en 13 jours ; Les mystères du cap Corse en 7 jours ... - De nombreaux cartes et plans pour retrouver les principaux sites étoilés de la destination. - Les plus : 165 promenades et circuits - Toutes les infos mises à jour dans cette nouvelle édition Ce guide est divisé en 9 micro-régions : Bastia et le cap Corse ; Le Nebbio et les Agriate ; La Balagne ; Corte et sa région ; Porto, les Calanche et Cargèse ; La région d'Ajaccio et le haut Taravo ; Le Sud : Propriano, Bonifacio et Porto-Vecchio ; La côte orientale et le Fiumorbo ; Castagniccia, Costa Verde et Casinca. Pensez à utilisez en complément notre Carte Régional Corse n°528, notre Carte routière et touristique Corse. MICHELIN vous GuideVert la France de vos rêves !

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Espagne

Espagne Atlantique. Pays basque, Navarre, Cantabrie, Asturies, Galice, La Rioja, Edition 2023

Laissez-vous guider par nos auteurs ! Au cours de leurs innombrables tournées, ils ont déniché pour vous des lieux inoubliables ou insolites : - Les incontournables (classés 1, 2 ou 3 étoiles) : Les chemins de Saint-Jacques, Musée Guggenheim de Bilbao, La Costa Verde ... - Les coups de coeur : se plonger en pleine nature à deux pas de la ville de Vitoria ; Admirer le coucher de soleil sur la plage de Valdearenas ; Piquer une tête dans les eaux turquoise de la plage de Rodas ... - Les bonnes adresses pour tous les budgets : se restaurer, prendre un verre, shopping, sortir, se loger - Les meilleurs spots en famille (activités pour les 6-14 ans) : Randonnée à VTT dans les Bárdenas Reales ; Voyage autour du monde au TOPIC de Tolosa ; Se prendre pour le capitaine Nemo à La Corogne ... - Des suggestions d'itinéraires : La Galice en 16 jours ; Les Asturies en 7 jours ; La Biscaye en 5 jours ... - De nombreux cartes et plans pour retrouver les principaux sites étoilés de la destination. - Les plus : 6 itinéraires avec carte, de 3 à 16 jours ; 70 chemins de randonnée, en montagne ou à la mer - Toutes les infos mises à jour dans cette nouvelle édition Ce guide est divisé en 9 micro-régions : La Navarre ; Le Pays basque : San Sebastián et la province de Guipúzcoa ; Le Pays basque : Bilbao et la Vizcaya ; Le Pays basque : Vitoria-Gasteiz et la province de l'Álava ; La Rioja ; La Cantabrie ; Les Asturies ; La Galice ; Le nord de la Castille-et-León. Pensez à utilisez en complément notre Carte Régional Espagne Nord Ouest n°575, notre Carte National Espagne Portugal 2023 n°734. MICHELIN vous GuideVert l'Europe de vos rêves !

02/2023

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Littérature française

Le sourire de Thérèse

"Son habit est prêt sur le valet : la jaquette, le gilet, les pantalons sombres aux raies grises. Sur le plateau de bois verni, au-dessus du cintre, ses boutons de manchette brillent. Le regard d'un chat dans la nuit, pense-t-il. Le chat. Ridicule ! Pourquoi pense-t-il à cela en cet instant même ? Le chat, c'est le surnom qui le poursuit depuis qu'il est enfant. A chaque fois qu'on le lui rappelle, il fait mine d'en ignorer l'origine, voire de s'en offusquer. Maintenant que l'âge est là, il sait que rien ne le définit mieux que cet animal. Il tourne mollement la tête et se contemple dans la glace. Lui, un chat ? Un regard vif, d'un bleu pâle, effilé. Un regard qu'il sait rendre des plus doux. L'amour du confort. Du jeu aussi. Et cette capacité de bondir et de saisir sa proie d'un seul coup de patte, de taquiner l'adversaire en lui laissant croire que la fuite est encore possible, et enfin de lui croquer l'échine, non par appétit, mais par simple avidité de montrer sa puissance". Plus de vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, Jean Méyère-Castell s'apprête à marier sa fille. La fête doit être splendide, à la hauteur de ses ambitions et des exigences de Thérèse, sa femme. C'est alors qu'un livre, dont le contenu peut les détruire, lui et sa famille, tombe entre ses mains. En le relisant juste avant la cérémonie, les souvenirs refont surface, comme cette rencontre avec un inspecteur de police qui connut les heures les plus sombres de la collaboration. Tout l'univers qu'il a patiemment construit depuis sa jeunesse est dès lors sur le point de s'écrouler.

04/2014

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BD tout public

XIII Tome 11 : Trois montres d'argent

XIII, l'homme sans mémoire, a été accusé d'être le meurtrier du Président William Sheridan. Poursuivi par la terre entière, il se retrouve être l'une des seules personnes au monde à savoir que le véritable instigateur de l'attentat n'est autre que le propre frère du chef d'Etat assassiné, devenu à son tour président des Etats-Unis. XIII a de sérieux problèmes. XIII, l'homme sans attaches, apprend de qui il est réellement le fils et pourquoi Jonathan Mac Lane, celui qu'il croyait être son père, s'est fait passer pour tel en lui donnant son nom. Et il découvre par la même occasion l'histoire tragique de sa famille, modernes Atrides au mélange explosif de passions irlandaises et de vedette sicilienne. XIII a de qui tenir. XIII, l'homme sans identité, se demande qui l'a envoyé apprendre à tuer dans une école de guerilla cubains sous le nom de Kelly Brian, pour passer ensuite quatre ans dans les rangs de la rébellion santosiste au Costa Verde dont il a, en prime, épousé la future présidente. XIII a de quoi se poser des questions. XIII, l'homme sans passé, apprend comment son ancêtre, enrôlé de force dans la révolution mexicaine de 1910, s'est emparé du fabuleux trésor de l'empereur Maximilien et l'a caché quelque part entre la Sierra Madre et le Rio Bravo. Cent mille pesos-or enfouis depuis près d'un siècle dans un lieu dont trois montres d'argent sont la clé. XIII va avoir de gros soucis. Et le lecteur, lui, va comprendre que si beaucoup de choses s'éclaircissent en apparence dans cet onzième épisode de la saga de XIII, rien n'est vraiment simple dans la vie du plus célèbre amnésique de la bande dessinée actuelle.

10/2017

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Transports

Les ports en France. Quelle stratégie portuaire pour un développement de l'activité ?

Le développement des ports maritimes français est un enjeu stratégique pour améliorer leur compétitivité et leur permettre de reprendre une place dominante, à la hauteur de l'ambition légitime de notre économie, en Europe. Le transport maritime représente 80% des échanges mondiaux de marchandises, et les ports maritimes en constituent les principaux noeuds. L'objet de cet ouvrage est de proposer des voies possibles d'expansion des ports maritimes français. Ces derniers doivent renforcer la transformation de leurs plateformes en écosystèmes bien enracinés dans leur arrière-pays, connectés non seulement à des terminaux routiers, des centres de ferroutage, mais également aux ports fluviaux. L'originalité de l'ouvrage tient aux propositions formulées par des professionnels et des chercheurs académiques à partir d'études réalisées auprès d'opérateurs représentant les nombreux métiers rencontrés sur ces plateformes écosystémiques. Le rôle de l'Etat et la gouvernance de ces écosystèmes sont traités avec une perspective historique soulignant les lacunes existantes tout en proposant des pistes d'améliorations possibles. Le renforcement de la décentralisation de ces écosystèmes en liaison étroite avec les régions, les métropoles qui les accueillent, les CCI et les opérateurs locaux apparaît comme une priorité favorisant un développement durable des ports français. La prise en compte de l'émergence de l'économie circulaire et d'investissements contribuent à verdir cette économie portuaire. Comme le stipule, dans son introduction, le sénateur Michel Vaspart : "Le développement pérenne de nos ports ne pourra, en outre, s'effectuer sans un effort massif en faveur de la transition écologique et numérique pour faire de nos ports le miroir de l'économie de demain". Cet ouvrage répond aux attentes des professionnels et des pouvoirs publics concernés par l'économie portuaire, ainsi qu'à celles des étudiants soucieux de mieux appréhender cet univers pour mieux contribuer à son développement futur.

03/2021

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Divers

Sur les ailes de l’absinthe - Voyage en 24 dimensions

Symbole de l'absinthe, la Fée verte raconte en 24 étapes l'histoire de la plante absinthe (l'Artemisia absinthium) puis de l'apéritif auquel celle-ci a donné son nom. La Fée verte vous mène en Grèce à la rencontre d'Artémise, la farouche protectrice de l'absinthe, plante médicinale d'exception. Dans le sillage de cette fée reporter, vous surprenez, en Suisse, entre 1783 et 1797, le docteur Pierre Ordinaire et l'herboriste Suzanne-Marguerite Henriod affairés à transformer l'extrait d'absinthe médicinal en apéritif tonique. Vous n'ignorez rien des "casse-poitrine" décriés par Emile Zola dans L'Assommoir et du monde à l'envers décelé par Edgar Degas au café de la Nouvelle-Athènes. Précédant vos questions, notre muse magnétique révèle comment Van Gogh noie les ordres paternels dans Madame Espérance, Paul Verlaine piégé par Notre-Dame de l'oubli ou le verre sans fin de Toulouse-Lautrec. Vous découvrez au petit matin Oscar Wilde vanter le troisième oeil de l'absinthe. Accusée de mener à l'épilepsie, de rendre aveugle ou d'être un agent de la tuberculose, l'absinthe est prohibée en Suisse en 1910 et en France en 1915. Puis, la communauté scientifique revenue de son jugement négatif sur la thuyone, le principe actif de l'Artemisia absinthium, l'absinthe est réautorisée en terre helvète en 2005 et dans l'hexagone en 2011. Pour autant, l'absinthe n'est toujours pas réhabilitée dans l'inconscient collectif. Ernest Hemingway s'inquiétait déjà des effets pervers d'un sérum de vérité au goût de ver à bois. Selon le Dracula de Francis Ford Coppola, l'absinthe est baume de l'âme, fluide visionnaire et philtre amoureux. Karen & Hank Moody rêvent dans la série Californication de l'Isla Verde. Dans l'ombre d'une éternelle Fée des feintes, vous revenez autre de ce sidérant voyage dans l'espace-temps.

11/2021

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Littérature étrangère

Quand nous étions révolutionnaires

Le récit s'ouvre sur le coup d'État d'Augusto Pinochet au Chili. Opposant à la dictature, le narrateur assiste à l'arrestation, la torture, et la mort de ses compagnons de lutte. En 1974, il s'exile en Allemagne de l'Est et rejoint rapidement un réseau de jeunes communistes. C'est là qu'il rencontre la fille du fameux révolutionnaire cubain Ulysse Cienfuegos (directement inspiré de Fernando Flores Ibarra, cacique de la révolution castriste, responsable de la mort de centaines de Cubains « contre-révolutionnaires »). Éperdument amoureux d'elle, il accepte de la suivre à Cuba pour y fonder une famille et enfin vivre l'idéal communiste. Exalté par l'idée de la révolution, dirigé d'une main de maître par son terrible beau-père, le jeune homme embrasse immédiatement la devise de Castro : la patrie ou la mort. Alors que son mariage bat de l'aile, il découvre petit à petit la face cachée du régime. Les membres de la famille Cienfuegos vivent dans l'opulence, le reste de la population est soumise au rationnement. Chaque frein administratif ou bureaucratique est réglé en un clin d'oil à la seule mention du nom de son beau-père. Son amitié pour Herberto Padilla l'éclaire sur les persécutions dont les intellectuels font l'objet. Mis au ban de la société castriste par son divorce, il découvre le quotidien des habitants de La Havane, les privations, le secret, le néant des jours. Se méfier de tous, lutter pour trouver un toit, un morceau de pain, surveiller ses actes, ses paroles, jusqu'à ses pensées, à chaque instant. Une seule obsession le guide, comme Reinaldo Arenas ou Zoé Valdès avant lui, quitter l'île, chercher la liberté, encore. Avec esprit, entre mélancolie et humour, Roberto Ampuero raconte la quête d'un idéal. Très chaleureusement salué par la critique hispanophone, Nuestros años verde olivo est resté 24 mois sur la liste des best-sellers et a été salué par Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature.Traduit de l'espagnol (Chili) par Anne Plantagenet

09/2013

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Théâtre

Le Roi s'amuse. Une pièce de théâtre de Victor Hugo

Qui mieux que Victor Hugo pouvait présenter une de ses plus belles pièces : "La pièce est immorale ? croyezvous ? Estce par le fond ? Voici le fond. Triboulet est difforme, Triboulet est malade, Triboulet est bouffon de cour triple misère qui le rend méchant. Triboulet hait le roi parce qu'il est le roi, les seigneurs parce qu'ils sont les seigneurs, les hommes parce qu'ils n'ont pas tous une bosse sur le dos. Son seul passetemps est d'entreheurter sans relâche les seigneurs contre le roi, brisant le plus faible au plus fort. Il déprave le roi, il le corrompt, il l'abrutit il le pousse à la tyrannie, à l'ignorance, au vice il le lâche à travers toutes les familles des gentilshommes, lui montrant sans cesse du doigt la femme à séduire, la soeur à enlever, la fille à déshonorer. Le roi dans les mains de Triboulet n'est qu'un pantin toutpuissant qui brise toutes les existences au milieu desquelles le bouffon le fait jouer. Un jour, au milieu d'une fête, au moment même où Triboulet pousse le roi à enlever la femme de monsieur de Cossé, monsieur de SaintVallier pénètre jusqu'au roi et lui reproche hautement le déshonneur de Diane de Poitiers. Ce père auquel le roi a pris sa fille, Triboulet le raille et l'insulte. Le père lève le bras et maudit Triboulet. De ceci découle toute la pièce. Le sujet véritable du drame, c'est . Ecoutez. Vous êtes au second acte. Cette malédiction, sur qui estelle tombée ? Sur Triboulet fou du roi ? Non. Sur Triboulet qui est homme, qui est père, qui a un coeur, qui a une fille. Triboulet a une fille, tout est là. Triboulet n'a que sa fille au monde il la cache à tous les yeux, dans un quartier désert, dans une maison solitaire. Plus il fait circuler dans la ville la contagion de la débauche et du vice, plus il tient sa fille isolée et murée. Il élève son enfant dans l'innocence, dans la foi et dans la pudeur. Sa plus grande crainte est qu'elle ne tombe dans le mal, car il sait, lui méchant, tout ce qu'on y souffre. Eh bien ! la malédiction du vieillard atteindra Triboulet dans la seule chose qu'il aime au monde, dans sa fille. Ce même roi que Triboulet pousse au rapt, ravira sa fille, à Triboulet. ". . La présentation cidessus est extraite d'un texte que Victor hugo écrivit en défense de sa pièce qui fut interdite dès le soir de la première représentation, la monarchie de Juillet ne tolérant pas plus qu'une autre, et malgré la révolution de 1830, qu'on représente un roi dominé par la luxure. Quelques années plus tard, Verdi composera , sur un livret fidèlement adapté de cette pièce, et son opéra connaîtra le même sort.

01/2023

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Archéologie

Paléorient 49.1

Dossier thématique/Thematic Issue Coordonné par/coordinated by A. Beshkani Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche / The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Dossier thématique/Thematic Issue coordonné par/coordinated by A. Beshkani The Palaeolithic of the Arabian Peninsula : State of Research Le Paléolithique de la péninsule arabique : état de la recherche A. Marks, Introduction. A Personal Trip into Arabian Prehistory : Past, Present And Future O. Barzilai, M. Oron, E. Cohen-Sasson, G. Ragolski and Y. Avni, Handaxes and Cleavers on Flakes of Silicified Limestone at Nahal Barak, Southern Negev and Possible Connections to the Arabian Peninsula Acheulian A. Beshkani, T. Beuzen-Waller, S. Kim, M. Jean and M. Sauvage, Tracing Palaeolithic Populations across the Horn of Arabia : Northern Oman K. Bretzke and K. Herkert, Jebel Faya and the Middle to Late Pleistocene Transition : Settlement Continuity and Behavioural Flexibility J. I. Rose, V. I. Usyk, Y. Hilbert, R. Garba, A. Beshkani, D. Chlachula, M. M. Jaboob and A. E. Marks, Prehistoric Settlement Patterns in Southern Oman from the Lower Palaeolithic to the Neolithic S. Bonilauri, A. Beshkani, M. Pagli and E. Boëda, Production and Structural Tendency of Levallois Points in the Late Middle Palaeolithic of the Near East Steppe Zones and Arabia Y. H. Hilbert, M. López Correa, C. Mazzoli, R. Crassard, F. Negrino, M. Cremaschi, I. Clemente-Conte and T. Uthmeier, From Hunter-Gatherers to Farmers : Contributions of Traceology to the Study of Prehistoric Lithic Technology in Arabia J. I. Rose, Conclusion. Progress Report on the State of Palaeolithic Research in Arabia Varia R. Alcàntara, A. Sierra, L. Gourichon, M. Sana, J. Alejandre, L. Teira, J. Vardi and F. Borrell, Hunting at the Fringe of the Desert : Animal Exploitation at Nahal Efe (Northern Negev, Israel) during the Pre-Pottery Neolithic B M. Rousou, Vegetation History and the Exploitation and Use of Plant Resources in Aceramic Neolithic Cyprus : An Assessment of Recent Archaeobotanical Research L. Bender Jorgensen, A. Rast-Eicher and W. Wendrich, Earliest Evidence for Textile Technologies A. P. Agelarakis, L. M. DiFrancesco, L. Delasos, J. Samodulski, A. Kanta and P. G. Agelarakis, A Rare Case of Chondroblastoma from Neolithic Crete of the 7th Millennium BCE

12/2023

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Enseignement agricole

L'anglais en s'amusant

L'acquisition du vocabulaire dans l'apprentissage d'une langue est fondamentale. Celle-ci permet l'accession progressive à l'autonomie dans les 4 compétences langagières, à savoir la compréhension orale et écrite ainsi que l'expression orale et écrite. Le mot se situe donc à la base même de notre projet. Mais comment faire apprendre efficacement du vocabulaire anglais ? Les enseignants d'antan vous répondraient : "par des listes ! " . Il faut se rendre à l'évidence, cette méthode ne semble absolument plus au goût du jour. Ce que les élèves de 2021 vous diraient, eux, serait : "par LE JEU ! " . Alors écoutons-les et modernisons notre pédagogie ! Un apprentissage qui passe par le jeu, passe à fortiori également par LE VISUEL. Les adolescents qui remplissent nos classes sont spontanément séduits par la clarté, les couleurs... ce qui attire le regard et par conséquent donne envie ! Cet apprentissage lexical par le jeu et le visuel, c'est exactement ce que propose ce cahier. Au coeur même de celui-ci se trouve bien évidemment LA REPETITION. Composante essentielle de toute mémorisation, la répétition permet une consolidation fiable des acquis progressifs. Là encore, comment répéter sans lasser nos apprenants ? Simplement en diversifiant les exercices, tout en gardant une même "base" lexicale. Ceci est précisément ce que ce cahier met à votre disposition au travers des "wordsearch" , "crosswords" pour chacun des 42 thèmes. Points forts : Un cahier : - Convient aussi aux élèves à besoins particuliers - Le ludique et la couleur pour donner envie : des jeux diversifiés (wordsearch, crosswords) à dé-couvrir dans ce cahier - La répétition pour aider la mémorisation : chaque liste est déclinée sous différents jeux pour véri-fier les acquis en s'amusant - 42 thèmes de 30 mots chacun pour apprendre en fonction de ses besoins Un manuel web : - Des activités, complémentaires au cahier, accessibles en ligne (même vocabulaire abordé dans les 42 thèmes du cahier). - Du vocabulaire complémentaire pour enrichir vos compétences. Un site compagnon pour les enseignants : - Accès aux corrigés des différentes activités proposées. - Comment utiliser la ressource ? - Piste pédagogique.

09/2021

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Littérature francophone

La nuit de la tarentelle

Dans le domaine familial des Pouilles où une terrible maladie ravage les oliviers, les destins croisés d'Elisa et de sa grand-mère Raffaella, unies par leur passion pour la musique. Comment suivre ses rêves et son amour quand on est une femme dans ce pays écrasé de soleil et de traditions millénaires ? La jeune Elisa vit avec ses parents agriculteurs au coeur de l'oliveraie de ses ancêtres en Italie du Sud, dans la terre reculée du Salento, tout au fond du talon de la Botte. Dans toute la région, les arbres sont victimes d'une bactérie tueuse : la Xylella. Les paysans désemparés doivent se résoudre à abattre des dizaines de milliers d'oliviers centenaires. Certains d'entre eux avaient été plantés par les Grecs il y a plus de deux mille ans. C'est un désastre qu'ils ne savent comment arrêter. Pourtant, Elisa a d'autres préoccupations. Avec sa magnifique voix de soprano, elle veut étudier le chant à l'institut de musique classique de Milan, malgré la désapprobation de ses parents. Seule sa grand-mère Raffaella la comprend et l'encourage. Avant de s'enfuir pour Milan, Elisa lui rend une dernière visite à la maison de retraite où la vieille dame s'étiole. Raffaella lui offre son médaillon porte-bonheur à l'effigie de Verdi et lui confie le secret qu'elle tait à tous depuis plus de soixante ans, lorsque la vie était encore plus rude pour les filles d'après-guerre... Une enfance solitaire et sauvage à la pointe du Salento où l'Adriatique s'unit à la mer Ionienne. Un mariage arrangé par son père avec l'aîné d'une famille mafieuse du village, afin de regrouper les oliveraies pour augmenter la production d'huile. Sa passion pour Angelo, un "étranger" du Nord venu travailler aux champs le temps d'un été et qui menace ces projets d'alliance de clans. Raffaella danse la pizzica, cette tarentelle archai ? que issue du fond des âges qui se pratique dans le but d'exorciser le sentiment d'oppression imposé par le joug des pères, des maris et des frères. Les femmes du Salento, marquées du sceau implacable de la fatigue, travaillent courbées dans les champs. Soudain, la tarentule mord une cheville. Douleur fulgurante ! La victime est aussitôt frappée d'hystérie, secouée de convulsions ou, au contraire, plongée dans une profonde léthargie. Pour se libérer de l'emprise de l'araignée, elle n'a d'autre choix que de danser jusqu'à l'épuisement. A son tour, Raffaella connaîtra la bru^lure de la morsure de l'araignée et de l'amour. Elle n'aura d'autre choix qu'exécuter jusqu'à l'ivresse une folle tarentelle du désespoir. Elisa s'enfuira-t-elle avec Angelo ou devra-t-elle se plier aux liens du mariage forcé ? Parviendra-t-elle à s'émanciper du poids des traditions pour accomplir sa vocation de cantatrice ? Les hommes sauront-ils écouter le message de mise en garde des oliviers moribonds contre leur manque de respect envers la nature ?

03/2023

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Musicologie

Fragmente-Stille, an Diotima de Luigi Nono

Luigi Nono (1924-1990) est l'un des compositeurs les plus importants de l'après-guerre. Aux côtés de Boulez et de Stockhausen, il participe à une véritable reconstruction de la musique en s'appuyant sur l'héritage sériel de l'école de Vienne. Sa singularité au sein de l'avant-garde musicale de l'époque tient à ses engagements éthiques et politiques, qui le conduisent à adhérer au Parti Communiste Italien, dont il devient une figure dominante. Ses oeuvres se veulent "engagées" , au sens sartrien du terme : elles témoignent d'événements historiques tragiques comme le nazisme (Il canto sospeso), la Shoah (Ricorda cosa ti hanno fatto in Auschwitz), l'arme atomique (Sul ponte di Hiroshima), la guerre du Vietnam (A floresta é jovem e chesa de vida), et bien d'autres encore. Cet engagement l'éloigne des scènes musicales institutionnelles et le conduisent à se tourner vers les moyens électro-acoustiques. La musique de Luigi Nono est chargée d'une expressivité intense et cherche en même temps des voies nouvelles, aussi bien musicales que dans l'alliance avec d'autres arts (notamment dans ses deux opéras), et dans sa présentation : il organise de nombreux concerts dans les usines ou sur les places publiques, qui se terminent par de longs échanges avec les auditeurs. Au milieu des années 1970, il se remet profondément en question, ce qui l'amène vers d'autres sources d'inspiration et vers l'exploration des moyens nouveaux fournis par la live-electronics, tout en maintenant ses exigences musicales, éthiques et politiques. Le quatuor à cordes Fragmente-Stille, an Diotima est l'oeuvre qui inaugure cette nouvelle période créatrice. Présentée le 2 juin 1980 à Bonn par le Quatuor LaSalle, qui l'avait commandée, l'oeuvre modifie radicalement l'idée que l'on se faisait du compositeur ; elle a un fort impact sur les jeunes compositeurs et est souvent jouée par de nombreux quatuors. L'oeuvre est une immense méditation traversée de gestes éruptifs, une suite de moments (Fragmente) dans lesquels le silence (Stille) joue un rôle essentiel. La Diotima du titre renvoie à une figure du roman par lettres Hypérion de Friedrich Hölderlin et au nom qu'il donna à la femme aimée en secret. La partition comporte, sous les portées, des fragments de poèmes de Hölderlin que les musiciens doivent lire de façon muette tout en jouant. Au plus profond de l'intime, Nono interroge la nature du son et du silence, sa relation à l'époque, qui fait écho à celle vécue par Hölderlin. Chaque sonorité est ciselée, prolongée sur des durées inhabituelles, prise dans des relations énigmatiques et fascinantes, qui confèrent à l'oeuvre un caractère de cérémoniel, loin de la tradition du genre. La richesse sonore du quatuor répond à une richesse sémantique foisonnante : outre les écrits de Hölderlin, Nono fait référence à Maïakovski et Lili Brick, Kafka, Beethoven, Verdi, Scherchen, Maderna... Laurent Feneyrou démêle tous ces fils tissés les uns avec les autres, comme il démêle ceux de la construction musicale, retraçant la genèse de composition en s'appuyant sur toute une série d'esquisses et de documents publiés ou inédits. Il replace ce quatuor dans le contexte politique de l'époque et approfondit le lien à Hölderlin. Ainsi éclaire-t-il l'oeuvre de l'intérieur dans une approche à la fois historique, esthétique et analytique. C'est le premier livre en français sur cette oeuvre.

11/2021

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Ecrits sur l'art

L'art qui guérit la mémoire

" Je me souviens mieux quand je peins. " Ainsi s'exprime l'artiste Hilgos qui a souhaité se remettre à la peinture à la fin de sa vie, alors qu'elle souffrait de la maladie d'Alzheimer, ce qui lui a permis d'en ralentir les effets, de préserver son identité fragilisée et son élan vital. Son expérience témoigne des vertus thérapeutiques des activités artistiques, des ateliers-mémoire, des visites de musées, qui parviennent à freiner les effets dévastateurs des maladies de la mémoire et favorisent une existence plus heureuse. Ces formidables pouvoirs de l'art sont bénéfiques à tous, que nous soyons ou non artistes, car toute connexion avec la beauté d'une oeuvre développe et enrichit notre mémoire. Dès ses origines, l'art témoigne du désir de se souvenir, en particulier des belles choses, qui sont souvent par essence éphémères. Par leur virtuosité et leur génie, les artistes explorent nos émotions et stimulent notre mémoire. Ils nous aident à mieux comprendre ce qui nous entoure et élargissent notre vision du monde, améliorant ainsi nos facultés de mémorisation. Cet ouvrage se propose d'explorer et d'analyser les pouvoirs de l'art sur notre mémoire : comment nous permet-il d'en prendre soin et de la développer ? comment parvient-il à frapper notre imagination pour imprimer les souvenirs dans notre esprit ? comment nous aide-t-il à mieux apprendre et à penser, à réorganiser notre passé pour prévoir l'avenir ? Ces liens étroits qui unissent art et mémoire sont observés dès l'Egypte antique, mais aussi à Stonehenge ou chez les bâtisseurs de cathédrales ; des liens connus de Dante, de Giotto, de Botticelli, de Michel-Ange, de Shakespeare, mais aussi de Vermeer ou encore de Dalí. Dans toutes les cultures du monde, les artistes témoignent du fait que l'art est indissociable de la mémoire. Magnifiques manuscrits enluminés du Moyen Age, fascinants motifs géométriques de l'art islamique, lignes mystérieuses de Nazca au Pérou, étonnantes peintures rupestres du canyon de Mesa Verde aux Etats-Unis : ces exemples universels attestent l'exceptionnel pouvoir de l'art sur la préservation de la mémoire. Grâce aux développements récents des neurosciences, nous en connaissons aujourd'hui les mécanismes. Nous savons que grâce à l'interaction avec la beauté des oeuvres, grâce aux émotions qu'elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche, il est désormais acquis que l'art soutient et soigne nos mémoires défaillantes. Et n'est-ce pas là l'une des fonctions essentielles de notre cerveau que de se souvenir, de préserver notre mémoire mais aussi celle de l'humanité ?

11/2023

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Littérature étrangère

Manège

Manège est un petit bijou, une oeuvre d’une efficacité et d’une simplicité prodigieuse, un récit qu’on engloutit d’une traite avec passion. Il nous raconte une enquête policière et littéraire autour d’un supposé accident : l’incendie qui vient interrompre abruptement la fête du quatre-vingt- huitième anniversaire d’un patriarche local, don Guido Carrión, et l’exhibition de plus beaux chevaux andalous de son haras. Après l’incendie, le corps de Douro II, l’étalon aux cent mille dollars, l’un des animaux préférés de don Guido, est retrouvé carbonisé au fond des écuries du domaine de la famille Carrión, le domaine Palo Verde, une superbe propriété dans l’arrière-pays de la côte pacifique du Guatemala. Un avocat et un écrivain, qui ont assisté à la découverte du cadavre, vont mener l’enquête sur cet « accident » et au cours de leurs recherches, comme dans les meilleures tragédies grecques, ils vont nous montrer la face cachée d’une famille et d’un pays rongés par la violence et par le mal. Mais, comme toujours, l’essentiel est ailleurs, car, en réalité, ce roman est censé ne pas exister : l’avocat voudrais pousser l’écrivain à écrire un livre sur cette affaire, mais celui-ci, après avoir risqué sa vie à plusieurs reprises au cours de l’enquête, décide de ne pas l’écrire car il serait trop dangereux de le faire. Nous avons donc devant nous un objet paradoxal : un roman qui ne sera jamais écrit, ou qui n’a jamais été écrit, ou encore, qui ne peut plus être écrit aujourd’hui au Guatemala ou en Amérique latine… Avec Manège, Rodrigo Rey Rosa atteint dans son oeuvre un niveau de réalisme sans précédent, qui ne doit rien au sang versé dans chaque chapitre. Plus subtile, la violence est partout, comme l’air que l’on respire, et elle devient de fait l’une des formes de la respiration naturelle du récit. Elle ne trouve plus d’explication ni de justification sociale ou politique : les riches et les pauvres, les jeunes et les anciens, les délinquants et les hommes les plus honnêtes, tous habitent désormais la maison de la violence avec un naturel que le roman nous fait sentir au plus profond de nous-mêmes. C’est pourquoi, à la fin, tout reste ouvert et la vie continue… dans la violence, bien entendu. Un roman remarquable, sobrement et efficacement raconté avec une prose agile, toujours colorée d’un certain charme exotique.

09/2012

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Photographes

Georgia

Georgia, c'est le nom du bateau dans lequel embarqua en 1906 un certain Ljubisa Danilovic, jeune Monténégrin rêvant d'un ailleurs plein de promesses. C'est à Butte, ville minière des Etats- unis, dans le Montana, qu'il débarqua finalement, comme nombre de Monténégrins ou d'Italiens à l'époque. De cet homonyme dont il ne sait rien, à part la mention de son nom sur un document d'époque listant les passagers du Georgia, Ljubisa Danilovic imagine en 2021 le trajet qui le mènera de son Monténégro natal aux Etats- Unis, refaisant ainsi un voyage en tous points comparable à ceux que doivent aujourd'hui entreprendre des milliers de migrants à travers le monde. En mêlant dans cet ouvrage des photographies de la ville de Butte, d'un Monténégro n'offrant pas d'horizon aux jeunes adultes rêvant d'ailleurs, d'un Monténégro nostalgique de son enfance, des migrants rencontrés à Paris, Calais ou Sarajevo, et d'autres yant passé leur vie loin de leur pays de nais- sance... , Ljubisa Danilovic parle d'une même voix de la petite histoire mais bien sûr aussi de la Grande Histoire. fdsddfdsqsdwSed que net, volupta testiae voluptae sed et qui temporrum volent ut iurerum quatempor asimet lantistectia dolectem res minc tusci quam et hit quiamusame volo to que nus etur rest eaquaessi cuptat enimost isimuscit quamendel modi odisquiat re officil iquibus, sapero inissint lacerisquis del ipsamus nessit, tem numenis aut voloreh enihili quibus rectium dem ium es eumquos eveles intiunt et ate et doluptis nonsed essitatem none et mo dolenim eaquatenda consed maiosam soluptas et eiunto ex explatem. 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07/2022

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Poésie

Toute la vie. Poèmes 1957-2016

L'ouvrage que nous présentons est de nature anthologique : aucun des nombreux recueils de Fernando Grignola n'ayant été traduit en français, il a paru plus fécond de le faire connaître au public de ce pays par l'intermédiaire d'un choix tiré de ses principaux livres, en proposant une édition bilingue, ou plutôt trilingue, les poèmes d'après 1983 n'étant plus écrits en italien, mais dans le dialecte d'Agno. C'est Christian Viredaz (voir son curriculum dans le dossier) qui en a assuré la traduction. Grignola e l'umanità in versi, " Grignola et l'humanité en vers " : ainsi le critique Renato Martinoni, professeur à l'université de Saint-Gall, intitulait-il un article d'hommage au poète paru dans le Corriere del Ticino le 17 novembre 2008. " L'humanité en vers " : il s'agit moins d'une ambition ou d'une intention de l'oeuvre que du constat reconnaissant qu'établit sa lecture, et auquel voudrait aussi faire songer, au-delà de la " récapitulation biographique ", le titre choisi pour cette anthologie, Toute la vie. Nombre de critiques et de poètes (notamment Renato Martinoni, Flavio Medici, auteur de la préface de ce volume, Ottavio Lurati, Franco Brevini, Pino Bernasconi, Franco Loi) ont reconnu chez Fernando Grignola un observateur ardent, un interprète, un portraitiste de la réalité aussi bien rurale qu'ouvrière d'une région qui résume en elle-même, dans l'histoire de ses transformations, celle du monde moderne chassant celui qui l'a précédé tout en éprouvant pour lui la plus profonde nostalgie. L'articulation décisive de cette oeuvre tient à la coprésence de ce qui est " d'antan " (une idée souvent reprise chez Grignola) dans le pays nourricier (La mamm granda da tücc, " notre grand-mère à tous " est le titre d'un des recueils) et des réalités contemporaines : d'un côté, un pays riche de parfums et d'harmonies, où se retrouver, se rassurer, le pays des racines (le mot revient fréquemment, en écho aussi bien à l'un des premiers emplois de l'auteur, tourneur de racines de bruyère dans une fabrique de pipes...), lié au rythme lent et précis des saisons, des activités humaines, d'une civilisation faite de valeurs et de chaleur humaines ; de l'autre, les cadences et les objets de la société contemporaine, qui ne sont pas sans conséquence, quelle que soit la fascination générale qu'ils exercent : l'irrespect de cette tradition naturelle, les faux mythes, les malheurs de la vie quotidienne (solitude, drogues, aliénation), la " maladie de vivre " que fait naître un monde de guerres et d'injustices éloignant l'homme de ses propres richesses. Mais cette sorte de " grand écart ", ou plutôt de " tension entre le monde des racines et l'univers de la standardisation " (Franco Brevini), a chance de susciter en chacun le besoin de plus en plus secret mais de plus en plus impérieux d'une intimité où retrouver les grandes questions de l'existence - la poésie ayant peut-être pour tâche et pour grandeur de rappeler ce besoin et de lui donner voix. Elle sait à la fois décrire et écouter toutes les réalités possibles, et, en évitant la séduction facile des sentiments prévisibles ou des pensées marquées au coin de l'idéologie, fût-elle écologie, de mettre en lumière la substance des choses et des actes et de se concentrer sur le particulier comme " le signe ", pour reprendre les mots du poète, " d'une réalité plus complexe et universelle " ; à cette fin, à mesure que l'oeuvre se poursuit, Grignola éprouve le besoin d'aller vers " une raréfaction incisive des vers et des mots " proche de l'épigramme, cependant que s'y déploie de loin en loin, entre nostalgie et espoir, indignation parfois devant les signes de la violence, de la ruine, de la dissolution, le sentiment d'un dépassement possible, d'une transcendance à laquelle aspire sa propre foi. - Mais entre nostalgie et espoir, dit Grignola récapitulant son rapport à cette oeuvre-vie, " je choisis ce dernier, même si je suis conscient de mon âge et de ses infirmités, qui me pèsent. Il ne sert à rien de déterrer le passé. C'est à chacun de nous de regarder vers l'avant, de semer et de cultiver le bien. [... ] Je demande seulement un peu de sérénité ; ma foi est sûre, je m'arrête tous les jours dans une église pour prier, en allumant un cierge pour Erica [son épouse décédée]. J'y trouve du réconfort, dans le silence et les grandes déchirures qu'ouvre la foi, où s'apaisent mes angoisses et mes larmes. " Dernier mot, peut-être, d'une oeuvre faite de tendresse pour l'impossible, de colère et de compassion, qui a choisi l'étrange et puissante humilité du dialecte (" poésie capable de se charger de l'histoire de celui qui la parle ou l'écrit ", dit l'auteur) pour ne pas s'éloigner de la réalité qu'elle évoque tout en convoquant " un monde lointain " : " Le dialecte, à mon sens, est comme r'imbiügh, la sève qui à la fin de l'hiver accélère puissamment la résurrection de la plante, et qui vous fait retrouver, dans les moments les plus imprévus, à travers des mots et des expressions qu'on croyait oubliés, des images, des événements, de visages, des voix, des odeurs et des parfums lointains, presque imperceptibles, comme d'une langue retrouvée dans sa pureté. "

01/2023

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Israël

Interdictions israélites. Recherches économico-juridiques sur l'interdiction de la propriété aux Israélites, Edition

L'ouvrage de Cattaneo, les Ricerche economiche sulle Interdizioni imposte dalla legge civile agli Israeliti, fut composé entre novembre 1835 et mars 1836 ; amputé d'un paragraphe par la censure, il parut en 1837. La traduction est due à Arnaud Clément, agrégé de philosophie, traducteur de La philosophie de Leopardi d'Adriano Tilgher (Editions Conférence, 2016) ; elle est précédée d'un essai introductif de Pierre Savy, maître de conférences en histoire du Moyen âge à l'université Gustave Eiffel et directeur des études pour le Moyen Age à l'Ecole française de Rome, dont les recherches portent sur l'histoire des communautés juives en Italie du Nord à la fin du Moyen Age, co-éditeur, avec A. Guetta de The Question of the Jewish Minority in Early Modern Italy (Viella, 2020) et avec Katell Berthelot d'une Histoire des Juifs. En voyage en 80 dates, de l'Antiquité à nos jours (Paris PUF, 2020). L'ouvrage contient également trois appendices : l'appendice I contient les pages vi-viii de la Préface aux Memorie di economia publica (Milan, 1860), pages qui relatent l'accueil réservé aux Interdizioni, dont l'argument se voit résumé ; l'appendice II donne la refonte du chap. des Interdictions des Israélites, etc. , rejeté par la censure ; enfin l'appendice III propose un texte de Giuseppe Mazzini qui fait état du " Différend entre Bâle-Campagne et la France ", reprenant le problème de Cattaneo du point de vue du rapport entre les deux législations. Quel est le point de départ de l'ouvrage de Cattaneo (voir la " Question de droit public ", § 5) ? L'achat par deux frères juifs, les frères Wahl, d'un terrain dans le canton de Bâle-Campagne avait été annulé par les autorités municipales au motif que la législation locale interdisait aux Israélites de posséder des terres, alors même que les frères Wahl avaient agi comme citoyens français et que la république suisse avait conclu des traités avec la France. Prenant la défense des Israélites et après avoir exposé " L'occasion de ce mémoire " (chap. I) et les " Origines des interdictions israélites " (chap. II), Cattaneo expose les effets économiques (chap. III) de l'interdiction de la propriété comme des autres interdictions (chap. IV), ainsi que les effets de l'interdiction de la propriété sur la population (chap. V) et sur la morale (chap. VI), puis achève d'exposer les " causes de la décadence des interdictions israélites " (chap. VII) avant de conclure. On ne résumera pas ici l'intégralité de l'argumentation ; on insistera plutôt sur quatre points. Convergence disciplinaire. - L'argumentation de Cattaneo se fonde essentiellement sur l'histoire (l'auteur remonte le fil des interdictions et en dresse une assez précise histoire), l'économie (avec l'exposition des conséquences économiques et sociales des interdictions des israélites, y compris au moyen de lois nettement formalisés, § 9, p. 88, par ex. , ou la comparaison des richesses marchandes et des richesses foncières, § 11, p. 97 sqq.) et le droit (puisqu'il s'agit de montrer comment les mentalités se sont traduites dans le droit). Voilà pourquoi de ce mémoire pourrait être tiré " un chapitre qui aurait valeur d'appendice aux habituels traités d'économie sociale " (p. 32). On ajoutera à ces disciplines la statistique (§ 25), établissant le " nombre probable des Israélites vivants ". Cet essai constitue donc un échantillon de l'entreprise, définie par Romagnosi, d'unification du droit et de l'économie " en soumettant les prétentions de l'intérêt au frein du droit, et les assertions du droit aux sanctions de l'intérêt " (p. 29-30) : il ne s'agit que de mener un " travail particulier ", et donc de " préparer " l'entreprise ainsi définie (p. 30). Le fondement de l'argumentation : l'intérêt - C'est la convergence de ces disciplines qui permet à Cattaneo de faire fond moins sur les principes abstraits ou transcendants de tolérance et d'humanité, principes jugés " inopportuns " (§ 7, p. 53), que sur l'intérêt de la société tout entière. Loin des généralités liées à la fraternité entre les hommes, Cattaneo mesure le profit que la communauté pourrait tirer d'une levée des interdictions des israélites : " Laissez faire l'Israélite, et il saura aussi nourrir la fécondité et l'aménité de la terre de son industrie qui a amassé des millions " (§7, p. 51) Comme l'énonce le dernier chapitre avant la conclusion, " Les conseils de la bonne économie auraient tout sauvé " (§ 32, p. 200) : il s'agit donc de traiter la question comme un " problème d'économie politique " (p. 201). Le paradoxe. - Le nerf de l'argumentation est éminemment paradoxal : Cattaneo fait voir la contradiction fondamentale des interdictions faites aux israélites : ce qui devait nuire à ces derniers est précisément ce qui les a fait prospérer alors que ce qui devait favoriser les non-Juifs les mit à la botte des Juifs : " en déclarant illicite l'intérêt légal et en terrorisant l'homme consciencieux de mettre son argent à profit, on favorisa sans le savoir l'afflux des infortunés à la porte de l'usurier " : les juifs " furent poussés vers les richesses mobilières qui devenaient de plus en plus fructueuses " (§ 8, p. 64 ; voir aussi § 17, p. 126 ; § 24, p. 157). La logique de ce paradoxe est déployée dans toute sa rigueur, notamment au moyen de comparaisons entre l'intérêt des biens mobiliers et immobiliers (chap. III, voir par ex. p. 84 sqq. ; p. 91), entre les taxes dont font l'objet les uns et les autres (§ 12, p. 109 sqq.), entre les litiges auxquels ils donnent lieu (§ 14), enfin entre les inconvénients moraux dont pâtit une jeunesse dorée peu habituée aux affaires et seulement soucieuses des rang (§ 15, p. 118) et les bénéfices moraux et sociaux qu'en tirent les juifs en terme de solidarité et de loyauté (§ 20). Non seulement les interdictions ont nui à l'économie, mais elles ont en réalité profité aux seuls Juifs. On voit la nécessité d'associer intérêt collectif et tolérance pour offrir aux Juifs les possibilités communes à tous les hommes. Un homme des Lumières. - On comprend dès lors que Cattaneo se montre ici un homme des Lumières (dans la lignée d'un Beccaria ou d'un Verri). D'abord parce que, l'appel à la levée des interdictions faites aux juifs de posséder du foncier ne revient pas tant à projeter une société idéale qu'à établir les conditions concrètes d'une société libérale dans laquelle le profit de chacun puisse contribuer au bonheur de tous. Ensuite, parce que le conflit entre les différents traités doit être tranché selon le critère de la liberté : " Il y a ici, entre les statuts antérieurs et les traités récents, un conflit [... ]. Dans un tel cas, c'est toujours l'alternative de la plus grande liberté qui doit prévaloir " (§ 6, p. 47). - Du point de vue économique, on remarquera la différence marquée entre capital et argent (p. 60, § 40), la promotion de l'agriculture (" mure des autres industries ", § 9, p. 81) qui le rapproche des physiocrates. - Le lecteur français ne pourra pas ne pas entendre Voltaire derrière les moqueries des " hobereaux à moitié sauvages " toisant les " hommes d'affaires de très grande importance sociale " (p. § 15, p. 115 ; voir Voltaire, Lettres philosophiques, lettre X). - Plus fondamentalement, on reconnaîtra à l'anthropologie de Cattaneo un caractère profondément historique : aucun trait n'est donné à un groupe humain par la nature, tout se construit par l'histoire et par les décisions économiques. D'où l'intérêt d'une reconstitution des raisons qui conduisirent les Juifs à s'adonner à l'usure (§ 8) ; d'où aussi les perspectives ouvertes sur l'avenir : " si l'on ne veut pas qu'il [le Juif] soit usurier, qu'on en fasse un propriétaire et notre honnête désir sera satisfait " (§ 28, p. 174), sur l'éducation : " L'art de l'usure n'est pas une affaire de sang, mais d'éducation et de position : et les juifs sont capables d'autres sortes de biens et d'autres sortes de maux " (p. 29, 176), sur l'honneur : " cet honneur devient inaccessible à ceux que la loi place dans un état permanent de dégradation " (p. 177, § 30 ; voir aussi p. 178). Parce que l'humanité est ouverte à l'histoire, aucune fatalité ne s'abat sur les hommes et le meilleur est à attendre d'une intégration des Juifs aux communautés politiques. On ne s'indignera donc pas de quelques lignes d'apparence sévère avec les Juifs (sur " l'amour du gain ", p. 77-79, sur le peu d'intérêt des juifs pour les sciences et les lettres, § 21) : ces lignes semblent bien destinées à accréditer au contraire un regard de forte compassion à l'égard des Juifs : Cattaneo souligne leur profonde et antique moralité (§ 8, p. 77), l'ampleur des massacres qui les frappèrent (§ 8, p. 71), les " exclusions ignominieuses " dont ils firent l'objet (§ 8, p. 77), les massacres " continus et quotidiens " (§ 27, p. 167) montrant par là que si ces vexations multiples purent un temps triompher de leur âme " généreuses par nature " (§ 21, p. 143 ; voir également p. 147-148 ; p. 181), ces dernières y trouvèrent grande occasion de vertu (voir l'émouvante p. 189, § 31). La sensibilité de Cattaneo au sort des Juifs frappe par son intensité, même si son expression demeure maîtrisée et intégrée à une argumentation de facture parfaitement classique. Insistons enfin sur l'intérêt de publier une traduction française de cet ouvrage de Cattaneo. D'abord, parce qu'il y va de l'histoire des juifs d'Europe. A un moment où l'Europe se constitue comme entité politique, il paraît indispensable de prendre en vue l'histoire des peuples à l'échelle du continent tout entier, et pour cela même de se tourner vers celui qui, le premier, usa de l'expression des " Etats-Unis d'Europe ". Une seconde raison tient au fait que Cattaneo avait avec la France un rapport tout à fait singulier, et que cet ouvrage même prend longuement appui sur la France (voir par ex. la mise au point sur l'" Etat civil des Israélites en France après 1791 ", § 3 ; ou l'histoire du décret impérial de mai 1806, § 31, p. 181 sqq.). C'est donc bien une figure capitale de l'Europe en voie de constitution qu'il s'agit de faire connaître au lectorat français. Dans une traduction élégante, ce beau livre - on sait la qualité matérielle des ouvrages publiés par les Editions Conférence - prend la suite du premier volume des oeuvres de Cattaneo, Inde. Chine. Mexique. Philosophie de l'histoire (tr. C. Carraud, 2021). Il illustre le combat magistral d'un intellectuel européen, de première importance bien que méconnu en France, contre les vexations infligées aux juifs : il est beau et hautement significatif que l'Europe ait pris conscience d'elle-même chez un auteur qui a pris au sort des communautés juives un intérêt aigu. Le lectorat du xxie siècle, juif comme non-juif, ne peut pas l'ignorer.

03/2023