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Mélancolique rodéo

Extraits

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Poésie

Kean. 5 actes

Kean ou Désordre et génie fut écrit par Alexandre Dumas père pour le célèbre acteur Frédérick Lemaitre. Cette pièce oubliée - dont on trouvera d'ailleurs, à la fin de la présente édition, le texte intégral -, Jean-Paul Sartre l'a reprise, réécrite et, comme dit Robert Kemp, il en a fait un "bon drame solide, dont il a bien bourré les creux et qui est devenu brillant". Kean est un fameux acteur anglais. Il triomphe au Théâtre Royal de Drury Lane, et tout Londres, au début du XIXe siècle, court l'acclamer. Deux femmes l'aiment : la comtesse Eléna, épouse d'un ambassadeur, et Anna Damby, jeune héritière bourgeoise. Kean est débauché, couvert de dettes, ivrogne et coureur de jupons. Toutefois le prince de Galles n'a pas dédaigné d'en faire son ami. Kean est un homme excessif, qui se moque des contingences, laisse la bride à ses passions, se livre avec volupté à l'insolence, à la générosité, au mépris. Mais, au-delà de ces manifestations d'un tempérament puissant, c'est la condition du comédien et de l'homme de génie que Jean-Paul Sartre a posée dans les termes les plus efficaces. Kean est-il lui-même, ou bien les divers personnages (Roméo, Hamlet, Othello surtout) qu'il incarne ? Dans quelle mesure ces êtres shakespeariens ne dévorent-ils pas sa personnalité ? Un soir, enfin, Kean explose. A la face du public, à la figure du prince de Galles qui cajole la comtesse Eléna dans sa loge, il met son coeur à nu. Et il est hué.

03/1954

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Sports

Nissan, planète automobile

Cherry, Micra, Bluebird, Qashqai, Juke... Ces noms évoquent des modèles bien connus du constructeur japonais Nissan. Derrière eux se cache un empire industriel présent dans le monde entier et d'une complexité à peine imaginable. De la mythique 240Z des années 1970 à l'explosive GT-R d'aujourd'hui, en passant par les sages Sunny, la mignonne Figaro, l'originale Prairie, les Patrol baroudeurs ou la récente Leaf électrique, Nissan a commercialisé une incroyable variété de modèles, dont la plupart restent pourtant inconnus en Europe ! Sans parler de la multitude de modèles réservés au marché intérieur japonais. Saviez-vous, par exemple, que la Dacia Logan s'est vendue au Mexique sous le nom de Nissan Aprio ? Que la Ford Corsair australienne est une Nissan rebadgée ? Ou encore qu'Alfa Romeo a construit une Nissan Cherry remotorisée par le quatre-cylindres à plat de l'Alfasud ? De quelques dizaines de voitures produites en 1933 aux trois millions et demi de véhicules fabriqués chaque année par l'actuel partenaire de Renault, une extraordinaire aventure de quatre-vingts ans se déroule au fil des pages de cet ouvrage. L'histoire passionnante des marques Nissan, Datsun, Infiniti, Venucia, Prince et Cony est ici passée en revue, en complément d'un catalogue très complet de tous les modèles fabriqués, y compris les nombreux concept-cars fourmillant d'idées nouvelles et les dérivés parfois inattendus. En refermant ce livre, vous aurez une connaissance approfondie d'un empire aux multiples ramifications, la planète Nissan.

09/2014

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Critique littéraire

Cahiers d'Ivry Février 1947 Mars 1948. Tome 1, Cahiers 233 à 309

Les derniers Cahiers d'Ivry constituent la fin des Oeuvres complètes d'Antonin Artaud. Ce volume couvre la période qui s'étend de février à juin 1947. Inlassablement, il continue d'y mettre en espace ce qu'il nomme son nouveau Théâtre de la Cruauté. Que signifie avoir "un esprit qui littérairement existe" ? C'est la question qu'il posait à ses débuts à Jacques Rivière, le directeur de La NRF. Vingt ans plus tard, après une longue traversée d'enfermements asilaires, la question est réapparue. C'est bien en effet cette fondamentale question de l'inspiration - question qui hanta aussi les surréalistes - qu'il reprend sans relâche: comment commence-t-on à écrire ? Qui écrit, qui pense en moi ? Quel démon s'empare du Verbe humain avant qu'il ait commencé à penser ? Au fil des pages, les lettres se mettent en mouvement, un rythme progressivement émerge, accompagné de coups, de cris : chorégraphie de gestes et de voix, dessins semés sur la feuille. "Je ne suis jamais né", répète-t-il depuis son enfermement dans l'asile de Rodez, et donc je ne peux pas mourir. A entendre comme production infinie d'écriture, système perpétuel, "machine de souffle", prolifération sans fin d'un corps sans organes. C'est donc là, au creux des pages, entre les pages et les lignes, d'un cahier à l'autre, que s'opère "la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie" (lettre du 6 octobre 1946 à Henri Parisot).

10/2011

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Littérature étrangère

LoveStar

"Peu de temps après que les mouches à miel eurent colonisé Chicago, les papillons monarques furent saisis d'un étrange comportement. [...] Au lieu d'aller vers le sud rejoindre leurs quartiers d'hiver, ils se dirigèrent vers le nord." C'est ainsi que s'ouvre le roman, fable imaginative et pourtant étrangement familière, tenant à la fois de Calvino et des Monty Python. Face à la soudaine déroute de toutes sortes d'espèces volantes, le génial LoveStar, vibrionnant et énigmatique fondateur de l'entreprise du même nom, invente un mode de transmission des données inspiré des ondes des oiseaux, libérant d'un coup l'humanité, pour son plus grand bonheur, de l'universelle emprise de l'électronique. Et développant au passage quelques applications aussi consuméristes que liberticides... Avec des hommes et des femmes ultra connectés payés pour brailler des publicités à des passants ciblés, le système ReGret, qui permet "d'apurer le passé", ou le rembobinage des enfants qui filent un mauvais coton. Autre innovation, et pas des moindres, en faveur du bonheur humain : les âmes soeurs sont désormais identifiées en toute objectivité par simple calcul de leurs ondes respectives. Quand Indriði et Sigríður, jeunes gens par trop naïfs et sûrs de leur amour, se retrouvent "calculés", ils tombent des nues : leur moitié est ailleurs. Les voilà partis, Roméo et Juliette postmodernes contrariés par la fatalité, pour une série de mésaventures cocasses et pathétiques, jusqu'à ce que leur route croise celle de LoveStar lui-même, en quête de son ultime invention...

01/2015

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Théâtre

La malscène

Ce livre est un livre de colère. On nous casse le théâtre. On nous casse l'opéra. La mise en scène est devenue totalitaire et le metteur en scène un dictateur. Ses fantasmes (comme tout dictateur, il en est bourré) ont le devoir de s'imposer à tous ceux qui regardent comme à ceux qui jouent, mais plus particulièrement à l'œuvre. Pourquoi ? La faute à qui ? Faut-il à tout prix transformer l'œuvre pour lui faire dire ce qu'on veut ? A-t-on le droit d'ajouter deux scènes à Roméo et Juliette pour que Shakespeare ait (enfin !) un message politique à transmettre ? D'ajouter du sang, de l'urine, du viol et du massacre à Marivaux pour démontrer qu'il est le précurseur de Sade ? Faut-il déguiser les personnages, les habiller en complet-veston ou en sacs-poubelle pour que nous comprenions que l'œuvre nous concerne ? Le Paradoxe du comédien de Diderot est-il toujours vrai ? Faut-il y ajouter un Paradoxe du spectateur ? Et un Paradoxe du musicien, puisque, à mesure que le temps passe, les musiciens restituent avec de plus en plus de fidélité les chefs-d'œuvre de l'opéra, exactement au moment où les metteurs en scène s'acharnent à les défigurer. Mais depuis peu, le public se révolte, à l'opéra surtout. On ovationne les musiciens, on siffle les malfaisants qui polluent la scène à coups de millions d'euros. Vont-ils comprendre ? Pas sûr. Alors il faut gueuler plus fort. Le public a toujours raison.

10/2005

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Esotérisme

La radiesthésie au service de votre santé. Les principes de base et leur mise en pratique, 4e édition

Quelles sont les bases de la radiesthe?sie ? Quels sont les outils principaux de cette discipline et comment s'en servir ? Quelles sont les diffe?rentes me?thodes de travail ? La radiesthe?sie remonte a? la nuit des temps au point qu'il est dif- cile aujourd'hui de de?terminer exactement la pe?riode pre?cise a? laquelle est apparue cette manie?re de travailler et d'appre?hender l'univers. La seule certitude, sur le plan historique, est que les peuples antiques et notamment l'E?gypte ancienne connaissaient ces techniques. Cette nouvelle e?dition augmente?e tient compte des nouvelles me- sures en radiesthe?sie et des hauts lieux e?nerge?tiques de gue?ri- son : la me?thodologie a? adopter pour les reconnai?tre, les activer, les approcher puis les fermer. Essentiellement pratique, e?maille? de nombreux exercices, ce livre riche en conseils est a? la porte?e de tous. Il est une mine de conseils pratiques et vous apprend a? utiliser l'ensemble des outils radiesthe?siques, tels que les diffe?- rents types de pendules, les baguettes ou encore les rodes mas- ters. Il vous indique les pre?cautions d'emploi, tout en de?veloppant votre intuition, et comple?tant vos connaissances. L'auteur fait remarquer que la radiesthe?sie doit e?tre de?mysti e?e, elle n'est pas l'apanage de gens initie?s. Si chez certains sourciers, bien su?r, ce don est particulie?rement de?veloppe?, chacun d'entre nous peut aussi y acce?der et de?velopper son intuition.

09/2019

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Littérature française

Un homme en vue

Rodez. Années soixante-dix. Automne radieux. La pierre donne un formidable coup de jeune à la ville et bâtit les réussites des hommes en vue. René Marcillac ? Solide, estimé, respecté. Sans histoires ! Depuis sa vaste demeure campée en haut de son parc, la Vernière, il a vue sur la ville, son champ de bataille de bâtisseur, sur ses semblables, sur les mondanités, les jeux de pouvoir et d'argent. Mais s'il rentre d'une échappée en Afrique, c'est qu'il a eu besoin d'une parenthèse de solitude, loin de son épouse Antonine, avec laquelle les sentiments s'entretiennent désormais d'habitudes plus que de passion. Or, son beau-fils Charles, qu'il a élevé comme s'il en était le père, lui révèle sa décision de se présenter à la députation. Tandis que sa femme tisse de mystérieux réseaux d'influence, Marcillac ne tarde pas à devenir la cible d'insidieuses menaces. Et alors que les mêmes sentiments de vulnérabilité et d'indécision qu'avant son voyage africain s'insinuent de nouveau en lui, une femme inattendue s'impose soudain dans sa vie. Avec ce roman des vérités sans fard, Roger Béteille livre la peinture d'une société en mue rapide, de laquelle, au-delà des faux-semblants, sourdent les tensions et les secrets du présent ou du passé. Il fait aussi, dans toute sa complexité, le portrait d'un homme à sa maturité, luttant contre les incertitudes de la cinquantaine, quand la route de l'existence semble franchir un col.

01/2018

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Littérature française

Le rebouteux des montagnes

En ce tournant du vingtième siècle, chaque jour de singuliers visiteurs se pressent au village de Nasbinals, en Aubrac. Allongés sur des voitures attelées, soutenus par des béquilles de fortune, claudiquant avec peine, blessés et éclopés viennent quémander secours auprès d'un homme dont la renommée a depuis longtemps franchi les frontières de cette contrée montagneuse. Pierrounet est un rhabilleur, un rebouteux autrement dit. Dès son jeune âge, lorsqu'il a commencé à accompagner les troupeaux à l'estive, son don naturel s'est exprimé auprès des bêtes. Peu à peu, dans cette campagne isolée, hommes et femmes ont pris l'habitude de se tourner vers lui pour une entorse, une luxation voire une fracture. Aujourd'hui, l'on vient le consulter de fort loin, de Rodez, de Béziers, d'Albi, et même de Paris. Cette popularité, tous ne la voient pas d'un bon oeil. Bertrand Miquels, un jeune médecin établi en Aveyron après des études à Toulouse, confronté depuis ses débuts à la négligence et à l'absence d'hygiène aux conséquences souvent dramatiques, décide de s'attaquer au charlatanisme à travers Pierrounet... Dans ce roman inspiré d'une histoire vraie, Daniel Crozes nous raconte le combat de deux médecines, moderne et populaire, scientifique et empirique. Le procès de Pierrounet fait écho à des débats qui n'ont cessé d'agiter la société depuis l'émergence de la médecine moderne. Et si soigner peut être un don, ce roman nous rappelle qu'il peut aussi, dans la vie d'un homme, être une épreuve.

06/2020

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Design

Modèles déposés. 1 000 objets design

Fabricants : Alfa Romeo, AT&T, Atari, B&B Italia, Bang & Olufsen, Black & Decker, BMW, Braun, Canon, Chrysler, Coca-Cola, DaimlerChrvsler, Duracell, Dyson, Eastman Kodak, Electrolux, Fitbit, Fujifilm, General Motors, Gillette, Harley-Davidson, Herman Miller, Hewlett-Packard, Hoover, Knoll, Le Creuset, Motorola, Nikon, Nintendo, Nokia, Olivetti, Panasonic, Polaroid, Porsche, Rolodex, Segway, SodaStream, Sony, Starbucks, Vitra, Volkswagen, Wilkinson Sword, Zenith Radio. Inventeurs : Alberto Alessi, Ron Arad, Gae Aulenti, Saul Bass, Yves Béhar, Norman Bel Geddes, Mario Bellini, Ward Bennett, Harry Bertoia, Achille Castiglioni, Antonio Citterio, Francis Ford Coppola, Donald Deskey, Tom Dixon, Henry Dreyfuss, James Dyson, Charles Eames, Naoto Fukasawa, Buckminster Fuller, Frank Gehry, Walter Gropius, Zaha Hadid, Irving Harper, Jonathan Ive, Arne Jacobsen, Steve Jobs, Florence Knoll, Piero Lissoni, Raymond Loewy, Ross Lovegrove, Enzo Mari, László Moholy-Nagy, Elon Musk, Vico Magistretti, Issey Miyake, Jasper Morrison, George Nelson, Marc Newson, Isamu Noguchi, Eliot Noyes, Verner Panton, Warren Platner, Gio Ponti, Prince, Jens Quistgaard, Dieter Rams, Jens Risom, Gilbert Rohde, Eero Saarinen, Richard Sapper, Ettore Sottsass, Philippe Starck, Earl S. Tupper, Patricia Urquiola, Marcel Wanders, Frank Lloyd Wright, Russel Wright, Marco Zanuso. Objets : agrafeuses, appareils photo, aspirateurs, automobiles, avions, barbecues, blenders, bouilloires, briquets, bus, cafetières, calculatrices, casques audio, cendriers, consoles de jeux, dictaphones, distributeurs de billets, distributeurs de ruban adhésif, drones, enceintes, épluche-légumes, fax, fours à micro-ondes, grille-pain, horloges, lave-linge, locomotives, machines à coudre, machines à écrire, magnétophones, masques, motos, ordinateurs, ouvre-boîtes, radios, réfrigérateurs, sèche-cheveux, shakers à cocktails, taille-crayons, télécommandes, téléphones, téléviseurs, vélos.

03/2021

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Marques et modèles automobiles

Facel Vega 1939-1964, le grand tourisme à la française

Jean Daninos, le créateur de la marque, a offert au monde une série de coupés Grand Tourisme qui pouvaient rivaliser avec les plus grands noms de l'automobile. Les Facel Vega luttaient à armes égales avec les Ferrari, les Aston Martin et autres Mercedes 300 SL... Outre leurs remarquables performances, les Facel Vega possédaient un luxe et un confort inégalé pour cette classe de voitures. Le succès est au rendez-vous, et nombre de célébrités adoptent cette voiture exceptionnelle, ambassadrice du chic parisien. Têtes couronnées, stars hollywoodiennes, capitaines d'industrie, hommes politiques de tous pays... se laissent séduire par cette étonnante grande routière. Assurément sportives, les Facel Vega sont aussi les voitures personnelles des pilotes automobiles : Stirling Moss, Maurice Trintignant et Nano Da Silva Ramos. Pour nos ambassadeurs et nos hommes politiques, Jean Daninos crée la berline Excellence dont le luxe étonnant n'a jamais été surpassé à ce jour dans la production française. La Facellia, lancée en 1959, vient compléter la gamme Facel pour contrer les Porsche, Alfa Romeo et autres MG... Fort de son dynamisme personnel, de ses soutiens politiques, s'appuyant sur des équipes d'ingénieurs et d'artisans au sommet de leur art, il réussira, en dépit d'immenses difficultés, à faire vivre l'entreprise jusqu'en 1964 en lançant successivement la fabuleuse Facel II, la séduisante Facel III, puis la prometteuse Facel 6... Replongez dans l'esprit de cette époque, offrez-vous un voyage dans le temps : vous allez découvrir la passionnante aventure Facel !

11/2023

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Religion

Un missionnaire botaniste martyr au Tibet. Jean-André Soulié (1858-1905)

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, une poignée de prêtres des Missions étrangères de Paris, tels des guerriers antiques, se lancent à l'assaut de la forteresse du Tibet, a un moment où ce royaume, interdit aux occidentaux, attire de nombreux explorateurs. Loin de rencontrer un Tibet d'images d'Epinal, pacifique et peuplé de mystiques détachés des choses du monde, les missionnaires, convaincus qu'ils doivent dresser la croix du Christ sur ces terres païennes, se trouvent confrontés à une dure réalité. Dans le cadre d'un contexte géopolitique complexe et d'un violent antagonisme entre les prêtres catholiques et les lamas tibétains, l'apostolat pacifique des premiers ne pouvait l'emporter sur le fanatisme religieux des seconds. Parmi ces porteurs de la foi chrétienne, hors du commun diront certains, Jean-André Soulié né, en 1858, à Saint-Juéry, commune rurale du Sud Aveyron. Après avoir effectué ses apprentissages au Petit séminaire de Belmont et au Grand séminaire de Rodez, devenu prêtre des Missions étrangères de Paris, il part évangéliser, en octobre 1885, les régions inconnues des Marches tibétaines où il occupera plusieurs postes. Dans ces lieux, il est à la fois médecin, explorateur, naturaliste et botaniste. Entretenant des contacts avec le Muséum d'histoire naturelle, la Société Vilmorin et des scientifiques de renom, il recueille et expédie en France des milliers de papillons, des oiseaux, des animaux et plus de 7 000 espèces de végétaux. Capturé par les lamas tibétains à Yarégong, il meurt à 47 ans, le 14 avril 1905, après douze jours de cruelles tortures.

08/2020

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Histoire de France

Au coeur des querelles politiques et religieuses sous Louis XIV. Vincent Ragot de Beaumont

Vincent Ragot, abbé de Beaumont (1624-1715), eut une vie agitée. Défenseur d'une stricte morale au début de sa vie religieuse, il connaît la notoriété dans la défense d'un prélat de la Contre-Réforme, Nicolas Pavillon, qui refuse de signer le formulaire et combat la prévarication et la violence en Languedoc. Changeant de diocèse, Ragot devient chanoine et chantre de la riche cathédrale de Tournai, dans une province nouvellement annexée, la Flandre. Proche de l'intendant, il combat les abus de l'évêque et du gouverneur, défend les intérêts du chapitre, mais, soupçonné par le marquis de Louvois de protéger Antoine Arnauld, exilé à Bruxelles, il est arrêté et emprisonné. Confessant avoir succombé au péché de chair, il ne peut plus exercer comme prêtre, est déchu de ses titres et fonctions et condamné à la relégation. Connu de Louis XIV et redouté de ses ministres, il continue, dans l'ombre de personnes influentes comme Boisguilbert et Vauban, de débattre et d'écrire, notamment sur la réforme de la fiscalité. "Nègre" de Vauban, il rédige avec lui le Projet d'une dîme royale et corrige ses textes. Acteur des querelles politiques et religieuses du siècle, il est influent dans tous les lieux où il séjourne, Paris, le Languedoc, la Flandre, Rodez et la Normandie. Ce livre, écrit à partir des informations trouvées dans les archives et notamment des correspondances, fait renaître un contemporain de Louis XIV et mieux connaître l'histoire de son règne, appréhendée en suivant un destin singulier.

07/2013

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Littérature française

Les tilleuls de Lautenbach

Jean l'Alsacien adore la France mais les Français l'ont parfois repoussé. Il n'aime guère les Allemands mais l'Allemagne l'a toujours attiré. Son grand-père Jean-Baptiste a combattu sous Mac-Mahon, son oncle Jules était poilu de Verdun, son oncle Louis portait le casque à pointe, son cousin Hubert est mort en blouson de maquisard, son cousin Pierre en uniforme de la Kriegsmarine, son cousin Camille en droguet de déporté, c'était comme ça dans cette sacrée province, on changeait constamment d'uniforme. Certes, il y avait aussi le costume régional que portent encore les serveurs de brasserie et les groupes folkloriques mais Jean le trouve beaucoup trop boutonné. Alors il a choisi la seule tenue qui ne cache rien : il se présente tout nu. Français du côté face, un peu teuton du côté pile et, pour ce qui est de l'âme ou de l'intérieur, cent pour cent alsacien. On peut même ajouter, puisque les temps y invitent, européen. Car si l'histoire déferle sur la famille de Jean comme les vagues sur le rocher, le rocher demeure insubmersible et la famille n'attend pas que l'Histoire se calme pour retrouver le bonheur sous les tilleuls. Dans ce livre qui commence dans la liesse d'un repas de funérailles, le malheur a beau rôder entre les lignes et parfois s'étaler en pleine page, c'est toujours la gaieté qui l'emporte. Il faut dire qu'elle sort naturellement du cœur de l'Alsacien.

11/2005

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Policiers

Jack Reacher Never go back

Des déserts glacés du Dakota du Sud jusqu'à son ancien bureau de la 110e unité de la police militaire de Washington DC, la route est longue, et particulièrement semée d'embûches. Mais après bien des péripéties, Jack Reacher se réjouit de bientôt pouvoir rencontrer son nouveau commandant en chef, le major Susan Turner. Après avoir expédié au tapis deux individus qui lui conseillaient fortement de filer s'il ne voulait pas être traduit en cour martiale, Reacher pousse enfin la porte du bureau de Susan pour y découvrir à la place un certain commandant Morgan. Ce dernier, après avoir informé Reacher que le major Susan Turner n'était plus là, lui apprend qu'il est accusé d'avoir tué un certain Rodriguez seize ans plus tôt, qu'il n'y a pas prescription et qu'il est rappelé en service actif. Pendant ce temps-là, un homme se faisant appeler " Romeo " ne cesse de téléphoner à un certain dénommé " Juliet " pour savoir ce qui arrive ou va arriver à Reacher. Ils se doutent que celui-ci va tout faire pour retrouver Turner qui, il vient de l'apprendre, a été déployée en Afghanistan la veille... sans y être jamais arrivée. Bel imbroglio. Et comme toujours dans les romans de Lee Child, ce n'est que le début des ennuis pour le justicier qui n'a peur de rien et arrive toujours à ses fins. Même lorsque, comme dans ce récit salué comme l'un des meilleurs de Lee Child, les mauvaises surprises s'enchaînent.

09/2016

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Musique, danse

Hector Berlioz. Tome 2, Servitude et grandeur 1832-1869

Après les années de formation et les premières créations de Berlioz, parcourues dans le premier tome, le second volume, " Servitude et grandeur ", aborde les années de maturité, celles qui verront s'épanouir la carrière du musicien, se préciser sa pensée et s'élaborer ses œuvres les plus marquantes : Harold en Italie, Roméo et Juliette, La Damnation de Faust et le Requiem. La difficulté à s'imposer comme compositeur contraint Berlioz à une activité à laquelle il renâcle - mais excelle : la critique musicale, où son talent littéraire (qui s'exprime aussi dans sa vaste correspondance et dans ses Mémoires) fait merveille. Insuffisamment reconnu dans son pays, il rencontre un meilleur accueil en Allemagne, où on le considère comme un des compositeurs majeurs de la nouvelle école, en Russie et en Angleterre où on l'honore comme un des meilleurs chefs d'orchestre de son temps. La puissance d'évocation dramatique que représente l'opéra, consécration des compositeurs de son époque, exerce sur lui une séduction que le succès ne paie pas de retour : Benvenuto Cellini est mal accueilli et, malgré les honneurs reçus à la fin de sa vie, Berlioz aura connu l'amertume de n'avoir entendu de son vivant que des extraits des Troyens, son œuvre maîtresse. Les chagrins affectifs et les frustrations dont Berlioz a été largement abreuvé font de lui une incarnation de l'artiste romantique, héroïque dans son combat victorieux pour faire advenir le monde sonore dont il est porteur, dans lequel la postérité se reconnaîtra.

09/2002

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 68, mai 2019

DOSSIER : LE CONFLIT ISRAELO-ISRAELIEN Pourquoi le conflit israélo-palestinien suscite-t-il, en France, autant de passions et d'incompréhension ? Pourquoi notre sensibilité s'exacerbe à force de commenter cette guerre interminable ? Pourquoi cette dernière brouille-t-elle tous nos repères historiques et géopolitiques ? Peut-être parce que les deux pays opposés ne sont pas des blocs homogènes qui s'affrontent. Peut-être parce qu'ils ne sont pas non plus des entités mathématiques qui se font face à face dans une lutte pour la reconnaissance. Peut-être parce que, par-delà le conflit israélo-palestinien (ou, comme on disait au temps de Sartre, israélo-arabe), se trame un autre conflit, latent mais non moins capital : le conflit israélo-israélien. Celui d'une démocratie qui remet en cause certains de ses choix politiques. Celui d'une nation tiraillée entre des injonctions parfois contradictoires. Celui d'un pays voué (comme bien d'autres pays, mais pas moins qu'eux) à la polyphonie. C'est cette polyphonie que nous avons voulu faire surgir, à travers ce dossier dirigé par David Gakunzi. On y trouvera des articles de Yossi Klein Halévi, de Bruno Karsenti, de Cyril Aslanov, de Dany Traum, de Daniel Epstein, de Joseph Cohen, ou encore de Raphaël Zagury-Orly. La traduction d'un article de Yeshayahou Leibowitz. Mais aussi : -Une traduction inédite d'un texte de Descartes, et une réflexion sur la folie dans son oeuvre : le larvatus prodeo en question. -Un entretien exclusif avec Mario Vargas Llosa. -Un dossier photographique sur le métissage. -Un texte inédit de Gianfranco-Sanguinetti

05/2019

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Littérature étrangère

Des mocassins brodés de perles bleues

C'est de la fiction, mais tout est vrai - Ron Querry Bernadette Lefthand, jeune Apache jicarilla, vit dans la réserve au nord-est du Nouveau-Mexique, avec son père et sa cadette, Gracie. Bernadette est vue comme une star des pow wow où, dans les réserves, se retrouvent diverses tribus pour les danses et les rodéos. Un jour, Gracie apprend que sa soeur a été retrouvée morte. L'énigme de cette mort se mêle avec la sorcellerie navajo sur fond de vie quotidienne dans les réserves. C'est du choix narratif, oral, de la jeune Gracie, que le livre tire sa puissance tragique. Elle se partage le récit avec Starr, ancien mannequin à New York, en contre-point. L'ingénuité de Gracie s'oppose à la dureté citadine de Starr. Une troisième voix, plus profonde, nous révèle tout ce qu'il nous faut savoir sur les replis sombres du monde navajo. Querry nous entraîne dans les profondeurs de la nature du Mal telle qu'elle apparaît, encore de nos jours, dans les croyances indiennes. La réalité des personnages, leur environnement font, ici, presque oeuvre d'ethnologie. Ce roman de Ron Querry s'inscrit dans la lignée d'écrivains indiens que la présente collection a publié dès 1993, notamment la première traduction de La Maison de l'Aube de N. Scott Momaday, prix Pulitzer 1969. Descendant du clan Sixtown de la tribu choctaw, Oklahoneli, Ron Querry est l'auteur plusieurs ouvrages, roman comme document, liés à l'Amérique indienne et aux chevaux.

04/2019

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Romans historiques

La quinzième arche

Mai 1940 : Samuel Goldfarb, sa femme Martina et son fils David fuient l'avancée allemande sur les routes de l'exode. Ils trouvent refuge au Monastère, dans les faubourgs de Rodez, au sein d'une famille aveyronnaise. Hiver 1943 : Samuel contribue à la parution de Combat, journal de la Résistance, dans une imprimerie clandestine ruthénoise de la rue de l'Embergue. Printemps 1944 : Martina, artiste peintre, réalise un tableau bucolique du Mas Capel, petit hameau aveyronnais du plateau du Lévézou, appelé à servir de point de ralliement à un groupe de maquisards locaux. La paix revenue, les Goldfarb reprennent une existence banale à Paris jusqu'à la survenue d'un événement imprévisible qui va bouleverser la donne. Qui est vraiment Samuel Goldfarb ? Que s'est-il réellement passé sur les routes de l'exode en mai 1940 ? Est-il cet étranger démasqué par une de ses conquêtes de jeunesse ? Martina Goldfarb, femme libre, n'est-elle qu'une artiste peintre de talent ? Sa volonté inébranlable de protéger sa famille peut-elle la conduire jusqu'au meurtre sur le pont gallo-romain des quinze arches, vestige émergé du lac aveyronnais de Pareloup ? David Goldfarb, confronté à des révélations familiales qui dépassent son entendement, est amené à se poser une question existentielle : suis-je le fils de mon père ? En filigrane, ce roman aborde le thème du mythe, du faux-semblant. Ce que nous savons du monde qui nous entoure est-il la réalité ? Ou n'est-ce qu'un artefact qui nous aveugle et masque la vérité ?

12/2018

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Sciences politiques

"Remporter la bataille des idées"

Fakir Editions a reçu, par la Poste, une trentaine de cahiers, couverts d'une écriture serrée, rédigés en italien, et dans un charabia imbittable. C'était signé d'un certain "Antonio Gramsci ". Le gars était en prison, on a décidé de le rencontrer, pour lui rendre ses machins, plutôt que de les balancer à la poubelle. Du coup, le philosophe communiste nous a éclairés sur ses concepts-clés : "hégémonie", "guerre de position", "intellectuel organique", etc. Des outils toujours utiles pour saisir le présent. Fakir : On a traversé une crise financière, c'est peut-être pas terminé, et des militants entrevoyaient la fin du capitalisme... Antonio Gramsci : Ah, les prophètes de la facilité. Fakir : Vous appelez ça comment ? A. G. : Ca m'indigne quand certains camarades, à l'attitude superficielle, affirment que la chute du fascisme est imminente, deux ou trois mois, l'hiver au maximum... Comme si la "misère" débauchait sur la révolution. Mais la misère, même la faim, ça peut provoquer des soubresauts, sûrement pas détruire le système capitaliste. Car l'adversaire est de taille. Il a une longue expérience du pouvoir, il s'appuie sur une bureaucratie spécialisée, sur de puissants canaux de propagande, sur des appareils militaires, policiers, judiciaires très bien rôdés, bref, il détient quasiment tous les "bastions". Croire qu'une secousse suffira à vaincre pareil ennemi, je vais vous dire : ce n'est pas seulement du délire, c'est une manifestation d'impuissance, c'est l'espoir placé en un deus ex machina qui tomberait du ciel.

10/2015

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Sciences politiques

Notre monde est-il au bord du gouffre ?

Cet ouvrage rassemble l'essentiel des communications du colloque qui s'est tenu à l'Assemblée nationale à Paris, le 8 décembre 2014, autour de cette interrogation : notre monde est-il au bord du gouffre ? Pour cette publication, le regard initial du colloque qui était avant tout "géo-stratégique" a été élargi, en le complétant par une vision plus "géo-économique" pour tenter de donner ainsi une réponse plus complète et plus assurée encore. Le propos de cet ouvrage cherche à convaincre que le monde des années 2010-2015 n'est plus — à supposer qu'il le fût dans les années 1990-2000 — le monde de la " mondialisation heureuse " (Alain Minc), marquée par la " fin de l'histoire " (Francis Fukuyama), mais le monde de la mondialisation " dure " scandée par le retour de l'histoire pleine de bruit et de fureur qui frappe à nouveau à nos portes. La réalité de la décennie 2010 est en effet — et les qualificatifs très concordants se pressent pour la définir — celle d'un monde de krachs et de crises, de dangers et de conflits, de désorganisation et de chaos, d'incertitude et d'instabilité... Sans doute — pour dire les choses au plus près et au plus juste à l'heure où les nuages noirs s'amoncellent — un monde de désordres. Avec la dualité et la dialectique : décomposition / recomposition, désordre / recherche de l'ordre, demain par le Progrès et la Paix, mais aussi par la Puissance et la Guerre, qui ne cesse de rôder autour de nos sociétés humaines.

04/2016

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Fantastique

La dernière ombre Tome 1

L'imaginaire pour transcender la guerre. A bout de forces, un groupe composé de soldats et de civils russes s'éloigne péniblement du front. La Première Guerre mondiale s'étire et si cet ignoble conflit meurtrit les corps, il épuise aussi les esprits les plus sains. Pour soulager le moral des troupes, le soldat Zvoga, ancien capitaine de son état, préconise une halte dans un manoir isolé près duquel ils passent. Ce n'est pas du goût de son lieutenant, mais ce sera l'occasion pour le " Doc. " de soigner les blessés et d'offrir à ses filles qui l'accompagnent, Natalia et Irina, un peu de repos. La Baronne qui vit dans ses lieux avec les siens les accueille malgré elle, mais leur dissimule un secret. En effet, vit caché dans les murs de sa propriété un groupe d'enfants qu'elle tente de préserver de la guerre et de ses ravages. Une nuit, Natalia les découvre mais ces derniers la prennent tout de suite en amitié grâce aux histoires merveilleuses qu'elle leur conte et qui allègent leur souffrance et les tourments de la guerre. Mais la barbarie n'est jamais loin ; une mutinerie se prépare au sein du groupe de soldats et des rumeurs inquiétantes circulent... On aurait vu la dernière ombre roder en ces lieux... Premier tome d'un diptyque inspiré dans ses ambiances par le Labyrinthe de Pan, La Dernière Ombre met en scène les tourments de la guerre et comment la puissance de l'imaginaire peut permettre d'oublier la violence humaine.

04/2021

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Romance sexy

Palisades park Tome 2 : Red light

Les habitants de Palisades Park se connaissent désormais bien. Quoique... Les mystères s'épaississent dans la résidence. Qui dégrade ainsi les lieux et dans quel but ? Et que se trame-t-il dans l'appartement innocupé du rez-de-chaussée ? S'il est réellement vide, pourquoi y entend-on du bruit la nuit ? Et n'a-t-on pas vu une mystérieuse silhouette y rôder ? June Campbell est passionnée par son travail de journaliste. Fraîchement arrivée à Santa Monica, elle a hâte de montrer ce qu'elle vaut à son nouveau patron. Mais quand il la désigne pour effectuer un reportage au sein d'une caserne, son rêve se transforme en cauchemar. Après avoir survécu à un incendie, elle est terrifiée par le feu. Elle aurait pu mettre de la bonne volonté pour accomplir sa mission, si elle n'avait pas dû suivre pour ça son insupportable voisin. Pompier, Derek Harmon menait une vie où les filles se succédaient dans son lit jusqu'à qu'il emménage à Palisades Park. Depuis il doit se coltiner une voisine aussi jolie que désagréable, qui ne se gêne pas pour frapper chez lui alors qu'il est en bonne compagnie. Et la voilà qui s'immisce aussi dans son boulot ! Au milieu des interventions périlleuses, les préjugés ne tardent pas à voler en éclats. Mais June et Derek gardent précieusement certains aspects de leurs vies secrets. Accepteront-ils de se dévoiler l'un à l'autre pour se laisser une chance ?

02/2023

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Romance sexy

Palisades Park Tome 2 : Red light

Amours, amitiés, mystères... Palisades Park n'a rien à envier à Wisteria Lane ! Les habitants de Palisades Park se connaissent désormais bien. Quoique... Les mystères s'épaississent dans la résidence. Qui dégrade ainsi les lieux et dans quel but ? Et que se trame-t-il dans l'appartement innocupé du rez-de-chaussée ? S'il est réellement vide, pourquoi y entend-on du bruit la nuit ? Et n'a-t-on pas vu une mystérieuse silhouette y rôder ? June Campbell est passionnée par son travail de journaliste. Fraîchement arrivée à Santa Monica, elle a hâte de montrer ce qu'elle vaut à son nouveau patron. Mais quand il la désigne pour effectuer un reportage au sein d'une caserne, son rêve se transforme en cauchemar. Après avoir survécu à un incendie, elle est terrifiée par le feu. Elle aurait pu mettre de la bonne volonté pour accomplir sa mission, si elle n'avait pas dû suivre pour ça son insupportable voisin. Pompier, Derek Harmon menait une vie où les filles se succédaient dans son lit jusqu'à qu'il emménage à Palisades Park. Depuis il doit se coltiner une voisine aussi jolie que désagréable, qui ne se gêne pas pour frapper chez lui alors qu'il est en bonne compagnie. Et la voilà qui s'immisce aussi dans son boulot ! Au milieu des interventions périlleuses, les préjugés ne tardent pas à voler en éclats. Mais June et Derek gardent précieusement certains aspects de leurs vies secrets. Accepteront-ils de se dévoiler l'un à l'autre pour se laisser une chance ?

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Psychologie, psychanalyse

Les chagrins d'amour. Un moment de vérité

Le chagrin d’amour naît de multiples causes, mais fait toujours irruption comme une condamnation sans appel, une sorte de mort. Certains, comme Werther, n’y survivent pas. D’autres le traversent, taciturne ou ressassant leur plainte, seul ou entouré. Tous cependant font figure de héros, au sens originel du mot, dans la mesure où ils se confrontent au plus profond des cataclysmes : la perte d’amour. Surmonter ce désastre, c’est faire un pas de plus dans la condition humaine, c’est, tel Orphée, revenir des enfers en laissant l’être aimé derrière soi. C’est aussi, nous dit Patrick Avrane, s’ouvrir à une connaissance de soi. Car, dans l’amour, il y a toujours une part de tromperie. On aime dans l’autre une image idéalisée, miroir de nos désirs - l’amour rend aveugle, dit-on. Dès lors, le chagrin décille. Il peut même nous révéler une vérité essentielle : cette faille en chacun qui fait qu’on n’est jamais tout pour l’autre. Et alors nous initier à une nécessité vitale : la capacité à être seul. Ainsi le chagrin d’amour est-il un des premiers pas vers l’âge adulte, une expérience de rupture : c’est Juliette s’opposant à sa famille pour aimer Roméo, jusqu’à la mort. Nourri aux chagrins amoureux de la littérature (Werther, Tristan et Yseut, Phèdre, ou même Amable, le boulanger de Pagnol) autant qu’à des expériences racontées au psychanalyste, ce livre nous montre aussi que la perte d’un être aimé ne peut être recouverte, le chagrin, lui, se traverse.

04/2012

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Religion

L'Amour et la Dilection. La Vie de Christine de Stommeln suivi de Lettres de Pierre et de Christine (1267-1289)20

Quelle providence a mis, un jour de 1267, sur le chemin d'un frère prêcheur suédois, étudiant au Studium Generale de Cologne, intelligence déliée, nature mélancolique, Christine, une jeune paysanne stigmatisée du bourg westphalien de Stommeln ? De cette rencontre, que va suivre une nuit de veille "lumineuse comme le jour", écrira Pierre citant le psaume 139, va naître une relation fascinée de vingt-deux ans, ponctuée de seize visites et d'une longue correspondance, qui ne s'achèvera qu'à la mort de Pierre en 1289. C'est ce que nous racontent les manuscrits conservés dans une église de Jülich en Wetphalie, copiés en 1340, soumis à un toilettage philologique rigoureux en 1894, traduits pour la première fois en suédois en 1952; objets de la présente édition. Telle qu'elle apparaît au fil de la "Légende et passion de la vierge Christine de Stommeln ", récit à caractère hagiographique de Pierre, et de quelques-unes de leurs lettres, cette idylle mystique est d'abord une tension entre le pur face à face de l'amour et la passion médiatisée de la dilection, une ambivalence constitutive donc - encore qu'elle aille parfois jusqu'à la confusion sémantique des deux termes - du lien des deux amants. Au coeur de cette relation, le combat de Christine, souffre-douleur halluciné d'un démon qui s'acharne à la précipiter dans l'abjection. Mais c'est ce combat qui tire le couple vers le rêve de ses noces mystiques, le nourrissant de signes avidement déchiffrés par Pierre, ainsi le visage torturé de Christine "transcendé par le reflet du pur amour" (Marie-Françoise Notz) qu'il entrevoit sous un coin relevé du voile de la jeune femme. S'étonnera-t-on de l'importance de la langue dans les deux volets de ce recueil, deux écritures du latin du XIIIe distinctes par leurs nuances pour qui y regarde de près? Pierre joue de sa riche culture scolastique au point de s'être imposé comme le premier authentique écrivain de la littérature suédoise. Christine, contrainte de dicter ses rares lettres dans sa langue maternelle, l'allemand, à ses confesseurs dominicains qui les ont transcrites en latin, Christine donc, a su ne pas s'effacer dans l'exil linguistique qui lui était imposé. Pour qui en écoute la musique intérieure, sa présence pathétique, fragile, sensible et obstinée, transparaît sous la sévère écriture qui l'a traduite une première fois. V.F.

07/2005

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Critique littéraire

Martial

Quoi de neuf à la fin du Ier siècle à Rome ? Martial. Curieux : un poète auquel personne ne croyait, sauf lui. Dont personne d'ailleurs n'a parlé à l'époque, sauf Pline. Et qui, miraculeusement, a traversé les siècles. Parce qu'il était obscène (lascivus) et que les moines copistes raffolaient de ce genre de chose ? Pas seulement. Pourquoi ce poète mineur, venu d'Espagne (près de Calatayud, en Aragon), en 64, à vingt-quatre ans, est-il devenu un mythe, un peu comme Pétrone et son Satiricon ? Voilà le mystère. D'abord, l'épigramme latine lui doit tout. Il est le plus grand épigrammatiste romain, et l'épigramme est un genre très moderne. Le goût de la vacherie, de l'exécution en trois mots, comme Truman Capote, on adore ça. Martial est aussi le chroniqueur de Rome (son " publiciste ", pourrait-on dire). Le bruit infernal, les lumières de la Ville, le luxe des grandes domus (sur l'Aventin ou le Janicule), les caves sordides des prostituées (fornices), les tripots clandestins (popinae). Le Prince ? Un tyran. Il s'appelle Domitien. A régné quinze ans (8196). Les quinze ans (grosso modo) où Martial a publié. Et publié des épigrammes. Très dangereux, tout ça. Comment faire, sinon en flattait ? La flatterie, pour Martial, est une ruse. Sa prudentia à lui. Des gens comme Tacite ou Pline le Jeune, des professeurs de morale, feront toute leur carrière politique sous Domitien, mais ne diront rien. Dans cette société de rapaces, Martial fait servir ses courtes poésies (environ 1500) à ses nécessités personnelles : flatter, complimenter, demander, râler, rire, se venger, etc. Bref, il fait de la poésie (comme disait Lautréamont) une " vérité pratique ". Il pose aussi des questions très actuelles : comment peut-on être bisexuel, s'arranger des pueri (quinze, seize ans) et des puellae ? Peut-il y avoir une écriture du plaisir ? Un bon écrivain est-il un écrivain mort ? Martial restera trente-quatre ans à Rome. Puis rentrera en Espagne, après l'assassinat de Domitien. Presque un exil. Il mourra d'ennui. Etait trop lié à la Ville, à son temps, à l'oreille de Rome. Avec on ne sait quoi de mélancolique qui est, paraît-il, le propre du tempérament espagnol. Et on ne sait quoi de libertin qui le fait ressembler au Neveu de Rameau. Décidément, un auteur d'aujourd'hui.

03/2003

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Littérature française

L'homme qui voulait otrechoze

"Tout a commencé il y a deux ans, avec ce cahier à dessin sur lequel je n'écrivais qu'une seule phrase par page. Puis il y eut ces notes vocales prises à la volée sur mon téléphone mobile, entre deux rendez-vous, en voiture, toujours en mouvement vers un ailleurs. Jusqu'au moment où j'ai ressenti un appel si puissant qu'il m'a été impossible de différer plus longtemps ce travail d'introspection en solitaire. Je me sentais comme conduit vers l'écriture de ce que jamais je n'aurais imaginé comme un aussi beau voyage". C'est une histoire vraie. Une histoire à la fois simple et dense, futile et profonde, mélancolique et pleine d'espoir. Celle d'un homme né à la fin des années 70 en Normandie qui se retrouve un peu par hasard en école hôtelière. Commence alors pour lui une course folle, en France et ailleurs, dans le tourbillon de la restauration d'excellence. En filigrane l'animent la passion du théâtre et l'envie inavouée de mettre son insatiable créativité au service du spectacle... Voilà pourquoi vous êtes ici aujourd'hui : pour assister à la mise en scène qu'il a voulu faire de sa vie, de ses expériences heureuses et moins heureuses et de tous les secrets qu'il en a retirés. Secrets autour des choix de vie, des limites, de l'audace, de la spiritualité, de la solitude, de la mort, de la vie... C'est l'histoire d'un homme qui voulait autre chose et qui croyait en la capacité de se renouveler... encore et toujours. Franck Archimbaud est né en 1967 à Barentin. Diplômé de l'Ecole Hôtelière de l'Avalasse, il fait ses armes au sein de grandes maisons parisiennes avant d'élargir son expérience à l'étranger. Cadre au sein d'une multinationale durant plus de dix ans, il continue de nourrir pour le monde du spectacle une passion née dès l'enfance. En 2004, il décide de rassembler ses compétences en créant OTRECHOZE, concept novateur éco-responsable au carrefour de la restauration et de l'événementiel, qu'il développe et décline désormais dans toutes les branches de son entreprise. Ce livre est le récit de son parcours de vie, le témoignage d'une incessante quête prenant racine au coeur de l'intime.

02/2021

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Dessin

Ostende

Ostende, premier volet de la série Derrière, est au premier regard un livre contemplatif, promenade mélancolique et douce dans des paysages des Flandres, empreints de sérénité autant que d'une puissante beauté. Mais à mesure que le temps s'y écoule, le regard - de l'autrice comme des lecteurs - intervient, emplit ou ponctue l'espace laissé par le silence de ces lieux. Les voilà habités d'hypothèses quant à ce que cachent les apparences et l'habitude, habités de désirs, fantasmes, de formes - chair ou abstractions - de corps, de visages, de plages de couleurs, dont on ne sait s'ils sont réels ou imaginaires. Derrière la digue, dans le champ d'à côté, dans une ferme isolée, sur une plage la nuit, des univers secrets se révèlent, petit à petit, par apparitions. Entre autres visions, nous rencontrons Irène, cinquantenaire aux gracieuses flétrissures, qui aime à se dévêtir en milieu naturel, sous le regard de trois hommes en costume cravate. Le regard devient une quête, l'errance contemplative un récit, la peinture une recherche narrative, au-delà de la bande dessinée, au-delà de la série de peintures. Posant des yeux à la fois voyeurs et bienveillants, Ostende cherche à saisir ce qui se passe derrière, sous la surface que nous nous bornons à voir. Dominique Goblet sélectionne des instants, les agence de façon à les faire parler ensemble, par des jeux de questions-réponses, par ajouts et dévoilements successifs. Derrière n'est pas une série sur le temps qui passe, mais un essai, une nouvelle expérimentation avec le temps qui passe, qui emmène toujours plus loin les expérimentations graphiques de Dominique Goblet. La narration ici tient à la façon dont elle oriente le regard, dont elle nous fait cheminer, de la contemplation à la curiosité, de l'étonnement à la grâce, que l'on prenne l'autoroute ou que l'on s'arrête devant une mer étale aux tons chaleureux. Comme dans Chronographie, le temps est acteur du récit, de minimes changements font passer les êtres d'un état à l'autre. Il peut se dilatter, sour la force émanant d'un paysage, ou se contracter lorsqu'un détail, un geste ou un visage témoignent d'une vie entière, réelle ou fantasmée. La démarche artistique elle-même évolue doucement dans Ostende, où bande dessinée et peinture, comme ce que l'on voit et ce que l'on imagine, s'unissent, où réalisme et abstraction se confrontent.

12/2021

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Policiers

Envers et contre toi

Sarah McCoy, jeune et ravissante pédiatre est comblée. Son fiancé Bradley Crawford annonce officiellement leur mariage lors d'une réception donnée chez leur meilleure amie, Jane Forest, célèbre écrivain. Un bonheur brisé quand cette même nuit, Bradley est sauvagement assassiné devant les yeux horrifiés de Sarah, dans une sombre ruelle. Son frère, Sam McCoy et son coéquipier, Terry Newton sont chargés de l'enquête, pas de témoin oculaire, aucun mobile apparent. Pourtant, des évènements terrifiants vont transformer l'existence de Sarah en un véritable enfer. Il parait évident qu'elle soit liée aux agissements du criminel. Ses proches sont les uns après les autres agressés ou tués dans des horribles circonstances. Son ami de toujours, Klaus Hurt, peintre marginal et énigmatique, mystérieusement disparu, est suspecté des meurtres et des multiples agressions. Traquée et terrorisée, Sarah se réfugie dans sa villa familiale au bord de la mer auprès de son amie d'enfance Gillian, où elle trouve du réconfort, et un amour inattendu dans les bras de John, un mystérieux cavalier venu de nulle part. Mais le tueur rode toujours, aspirant à la détruire sans vouloir lui prendre la vie. Au cours de l'enquête, des secrets bien gardés se dévoilent, des personnalités se révèlent et la confusion s'installe. Qui est ce meurtrier sanguinaire ? Jusqu'au jour où Sarah se trouve confrontée face à son pire ennemi et découvre la terrible vérité...

10/2020

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Littérature française

Haines, et... la résilience ?

Solène, jeune femme enjouée et passionnée, est designer d’intérieur. Après «le lâche abandon» de son mari, elle se retrouve seule et accablée à 26 ans. Quatre ans plus tard, elle fait la connaissance, par le biais d’un site de rencontre, de Léo, un avocat de 35 ans, doux et charmant. Elle en tombe follement amoureuse. Sa joie de vivre renaît. Elle s’installe avec « son sauveur ». Le bonheur est enfin là. Petit à petit Solène perçoit les failles de son compagnon. Il affiche des sautes d’humeur incompréhensibles, voire des crises de paranoïa. Mais la jeune femme garde espoir. Son amour est plus fort que ses craintes. Entre en scène un très jeune couple d’origine maghrébine. Leïla, l’épouse libérée et moderne, se lie d’amitié avec Solène. Sa belle-famille, sympathique, est musulmane et pratiquante. Un seul point noir au tableau : l’énigmatique Mohammed, le beau frère ! En 2015, une vague d’attentats djihadistes dont celui de Charlie Hebdo déferle sur la France. Solène et Leïla sont choquées, Leïla et les siens, stigmatisés. La haine rôde partout. Pour Solène, ce drame s’ajoute à ses soucis quotidiens. La vie avec Léo, sans cesse absent, agressif dès qu’il paraît, devient un enfer. Elle décide de le quitter. Léo riposte et, grâce à ses talents d’avocat émérite, lui concocte un chantage qui la panique. Elle se sait enchaînée. La haine monte, immerge Solène. Pourra-t-elle entrer en résilience ?

10/2019