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BD tout public

Potlatch

Maximo Pérez, un jeune barcelonais, souffre d'hyperthymésie, forme très rare d'hypermnésie. Il se souvient de tous les événements qui ont ponctué sa vie, sans en oublier aucun détail et se remémore en permanence ces souvenirs, à son corps défendant... A l'occasion d'un traquenard organisé par un ancien ami, Maximo rencontre une jeune femme, Claudia, dont il tombe sous le charme. Maximo, qui travaille dans une agence de détectives privés, demande alors à l'un de ses collègues d'espionner Claudia afin de mieux la séduire. Il parvient à ses fins et au cours d'un repas, lui qui vit entouré de souvenirs et de collections en tous genres, est marqué par une déclaration de Claudia : " les choses que tu possèdes finissent par te posséder ". Pour l'impressionner, Maximo en vient à organiser un Potlatch - une cérémonie pratiquée par les Indiens d'Amérique du Nord, pendant laquelle une personne distribue tous ses biens à son entourage. Mais cette générosité ne fera pas le bonheur de tous... Au fil du récit, la mémoire exceptionnelle de Maximo plonge le lecteur sous une cascade d'informations, de logos et de détails. A l'image du cerveau de Maximo, le récit multiplie les va-et-vient entre différentes périodes, sollicitant la sagacité du lecteur qui devra lui-même reconstruire l'intrigue dans l'ordre chronologique. Un ouvrage réalisé à quatre mains, où la bande dessinée devient un jeu narratif et visuel.

08/2017

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Beaux arts

Châteaux, seigneurs et sites fortifiés de Basse-Auvergne. Volume 1

La Basse-Auvergne représente la partie nord de l'Auvergne. Elle est composée d'une partie centrale, la Limagne, vaste fossé tectonique, fertile et riche où de nombreux habitants se sont regroupés dans les villes et les grandes cités de Clairmont, Montferrand et Riom. La Limagne est ouverte au nord. Ses autres côtés sont entourés de montagnes : les massifs du Forez et des Bois Noirs à l'est, la chaîne des Puys et le massif du Sancy au centre et les Combrailles à l'ouest. Dans ces régions les luttes intérieures et les invasions qui ont dévasté le pays ont amené les habitants à entourer leurs villes de remparts et même les villages de campagne ont été fortifiés. Dans les montagnes, ce sont les châteaux des seigneurs du pays qui offraient un refuge aux habitants. La guerre de Cent Ans puis les guerres de Religion et la Révolution ont entraîné la ruine de beaucoup d'édifices. Quelques-uns ont été restaurés, peu sont restés intacts. Cet ouvrage se propose de partir à leur découverte, de retracer leur histoire et celle des familles qui les ont possédés. Par une illustration abondante, il montre leur état actuel, des plus modestes vestiges aux demeures prestigieuses, parfois toujours occupées par les descendants de leurs constructeurs. Cette documentation et une localisation précise des châteaux permettront au lecteur de partir à leur découverte et de faire revivre leur histoire.

12/2019

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Indépendants

Solstice

Bien que relativement indifférents quant à leur réussite scolaire, Gus et François sont deux brillants lycéens. Dans quelques jours, ils doivent passer le bac et l'on ne peut pas dire que cela les préoccupe véritablement. Heureusement, la horde de "clochards possédés" qui déferle sur la ville tous les soirs devrait pimenter un peu cette dernière semaine de révision. Qui sont-ils ?? Que veulent-ils ?? Il faut absolument partir à leur recherche pour essayer de comprendre ce phénomène stupéfiant. La piste débute à l'orée de la forêt qui borde les alentours. Alors que l'aventure ne fait que commencer, ils rencontrent Ivan dans ce qui semble être les vestiges d'une cité en ruine. Fascinés par cet étrange personnage, aussi sauvage qu'imposant, les deux adolescents pleins d'entrain décident de rester un temps avec lui pour découvrir les rudiments de la survie en milieu naturel. Derrière cette intrigue fantasque se niche un étonnant récit initiatique, naturaliste et existentialiste, égayé par la badinerie des deux jeunes personnages. Guère plus âgé qu'eux, Lucas Scholtes est étudiant aux Arts décoratifs de Strasbourg. Avec Solstice, sa première bande dessinée, il s'emploie à utiliser une grammaire narrative habile et moderne qui rappelle parfois le style fluide du manga et l'énergie du cinéma d'animation. Sur le plan graphique, il développe un univers riche et coloré qui met aussi bien en valeur la décrépitude urbaine que l'abondance des zones forestières.

04/2021

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Littérature française

Une héritière

A dix-sept ans, Nora Lefebvre s'ennuie dans la douce torpeur de son adolescence. Les sociologues diraient sûrement d'elle qu'elle est une " héritière " : fille unique d'une famille aisée bordelaise, son milieu et son parcours scolaire l'ont programmée pour la réussite matérielle, une vie sans histoire ni relief. Mais à son entrée en terminale, une rencontre vient tout bouleverser : son professeur de philosophie, la troublante Anna Berl, l'initie à l'amour, aux livres et aux cercles mondains de la bourgeoisie locale. Sous la tutelle de son mentor, la jeune femme est reçue avec brio à l'agrégation de philosophie et s'envole pour la capitale, où elle a été nommée professeur de lycée. C'est là que sa route croise par hasard celle de Maurice de Grancey, éditeur au sein d'une grande maison parisienne, qui propose de lui confier des travaux de réécriture de manuscrits. Peu intéressée par l'enseignement, Nora accepte. Bientôt, l'homme, qui vient de franchir la soixantaine, lui demande de devenir sa secrétaire personnelle pour l'aider à écrire ses Mémoires, lui dicter ses pages et ses fantaisies sexuelles... Un jeu dangereux commence alors, où Nora, Anna et Grancey sont avant tout possédés par le désir, l'ambition et la soif de vengeance. Avec Une héritière, Gabriela Manzoni signe un premier roman d'une intensité rare, entre satire grinçante et mélancolie, où s'entrechoquent les questionnements féministes qui traversent notre époque.

02/2022

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Témoins

Ils vivent enchaînés. Une vie à libérer les "ensorcelés", les derniers oubliés d'Afrique

Les yeux rivés sur le compteur, Grégoire se faufile entre les camions embouteillés dans la rue principale de Bouaké (Côte d'Ivoire), au volant de sa Peugeot 505. Ce Béninois patron d'une petite flotte de taxis, ancien réparateur de pneus et père de six enfants, avait tout pour avoir la vie confortable d'un chef d'entreprise à succès. Pourtant un jour, sa prospérité s'effondre et il se retrouve au bord du suicide. Rattrapé par une voix intérieure, il revient à l'Evangile de son enfance et choisit de se dévouer corps et âme à secourir les exclus : "La vie qu'on t'a donnée n'est pas pour toi". Les malades trop pauvres pour se soigner, les prisonniers parqués dans des conditions inhumaines, les enfants des rues et les lépreux deviennent sa priorité. Mais sa grande découverte, ce sont ces "fous" , parias d'une société africaine rejetant les malades mentaux comme possédés, qui vivent enchaînés à des arbres. Avec les membres de l'association Saint-Camille, qui l'accompagnent dans son oeuvre, il sillonne désormais les routes, la foi chevillée au corps, pour tenter d'endiguer les misères qu'il côtoie. Et si on lui demande quels sont ses plans, le chauffeur de taxi répond que ce n'est plus lui qui conduit : désormais c'est Dieu qui guide sa vie... Le témoignage exceptionnel d'un apôtre des temps modernes.

10/2021

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Littérature française

Dès les premiers jours de l'automne

" A six heures du matin, on a cogné vivement à la porte : " Ouvrez ! Police ! " Dans le dossier consacré à la rafle du Vel'd'Hiv qui paraît aujourd'hui dans le journal auquel il collabore, Lucien, mon frère aîné, relate l'arrestation de nos parents. Il m'avait téléphoné de province peu de temps auparavant : " Possèdes-tu la photo où nous sommes tous les trois ? J'ai oublié la mienne à Paris. " Je la connais, nous nous tenons, mes deux frères et moi, par la main, elle a été prise par notre père. Mais non, je ne l'ai pas, je ne l'ai jamais eue. Sur la seule dont je dispose, celle du mariage de nos parents, notre mère avec un bouquet de roses artificielles, notre père avec des gants blancs se tiennent debout devant une tenture, dans la pose théâtrale que les photographes d'art imposaient autrefois à leurs clients. Moins ridicule que je ne le craignais, le portrait couleur sépia illustre l'article dont la lecture m'est un choc. Lucien, pour la première fois, parle de ce que nous avons tu pendant cinquante ans. Je peux enfin confronter nos souvenirs. Tout ne concorde pas. Sa mémoire est plus précise que la mienne et, surtout, il était présent quand nos parents ont été arrêtés, le 24 septembre 1942. Ils se sont endimanchés pour partir de chez nous : notre mère portait un tailleur discret, notre père le meilleur de ses costumes usagés à chevrons...

07/1998

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Droit

La gouvernance des entreprises familiales

Les entreprises familiales occupent une place prépondérante au sein de l'économie. Aux Etats-Unis, 90 % des entreprises sont possédées et contrôlées par une ou plusieurs familles, elles contribuent à réaliser 60 % du PNB et paient la moitié du total des salaires. En France, elles sont également majoritaires, y compris parmi les grandes structures. En effet, 63 % des entreprises de 50 millions à 2 milliards de chiffre d'affaires sont contrôlées par des familles et leur importance est croissante. Maillon essentiel de l'économie, elles connaissent des problématiques particulières. Les gestionnaires ont identifié les spécificités de leur gouvernante qui doit prévoir une place pour la famille tout en veillant au respect des intérêts de l'entreprise. Les juristes proposent des outils sûrs et efficaces pour mettre en oeuvre ces objectifs. Quelles règles du jeu mettre en placé ? Quels supports choisir pour ces dispositions pactes, clauses statutaires, donation... ? Cet ouvrage répond à ces questions et propose des solutions juridiques qui permettent d'organiser la direction de ces entreprises, la stabilité mais aussi la respiration de leur capital et de donner un statut aux associés familiaux afin de préserver leurs intérêts sans compromettre ceux de la société. Il est publié à la suite d'un colloque organisé le 17 juin 2010, à l'occasion des dix ans du master Droit du patrimoine professionnel de l'université Paris-Dauphine, par la Fédération nationale Droit du patrimoine (FNDP) et l'ASMEP-ETI. II s'inscrit parfaitement dans les objectifs de la FNDP, dont les membres fondateurs sont le Conseil supérieur du notariat (CSN), le barreau de Paris, l'Association nationale des juristes de banque (ANJB) et l'Association nationale des juristes d'assurance et de réassurance (ANJAR), qui vise en particulier à organiser des conférences ou colloques afférents aux aspects juridiques ainsi que fiscaux de la gestion et de la transmission des patrimoines professionnel et privé.

02/2011

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Littérature française

La possibilité du garçon

« J’ai écrit Fifoche pour me rapprocher de mon père et La possibilité du garçon  pour me séparer de ma mère. La tentation serait grande de vouloir tout expliquer, nuancer, corriger ; de tenter, par le pouvoir de l’écriture, de retarder un tant soit peu encore la tristesse des adieux. Mais j’imagine déjà l’énervement de mon père, piaffant d’impatience à l’idée de rater le train pour l’au-delà, et j’entends presque les cris de ma mère, consternée à la perspective de devenir un fantôme, elle qui, de son vivant, a tant cherché à être un peu moins hantée, possédée par l’angoisse. Alors je m’abstiens et je mets un point final à ces textes que j’ai écrits pour pouvoir vivre une autre vie, une vie sans eux. Quoique… » Vincent Flamand. Deux textes composent ce récit. Le premier, Fifoche, est dédié au père du narrateur. Le second, La possibilité du garçon, est consacrée à sa mère. Ce diptyque constitue l’hommage douloureux mais apaisé d’un fils unique à ses deux parents, dont l’amour débordant et pour tout dire merveilleux, en est venu peu à peu à le fragiliser. D’un côté, un père âgé, fantasque et permissif ; de l’autre, une mère anxieuse, protectrice et fusionnelle. Ce très beau témoignage, vibrant et émouvant, se partage entre confession, (psych)analyse et poésie. Avec une grande justesse, Vincent Flamand a mis en mots la joie, la détresse et les paradoxes de tout amour filial.

03/2013

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Littérature étrangère

La mrot de Siegmund

Siegmund est un jeune homme prolongé (il va avoir quarante ans), un homme raté. Il se trouve entre deux femmes, pris dans une impasse dont il ne sortira pas. Véra, qu'il a épousée trop jeune et qui lui a donné deux enfants, est une bourgeoise, aigrie par une vie médiocre qu'elle lui reproche. Siegmund en effet est artiste et musicien : il vit et fait vivre sa famille, tant bien que mal, attaché comme violoniste à une grande association symphonique de Londres. Ce foyer n'est pour lui qu'une lourde chaîne qu'il ne saura pas rompre et qui finira par l'écraser. Hélène est une jeune fille forte et fière, sensuelle mais pure, c'est une walkyrie. Elle aime passionnément Siegmund. Siegmund l'aime, mais il est faible, il ne l'a jamais possédée, - il n'y parviendra pas même au cours d'un long duo, qui forme le centre du livre, dans l'île de Wright où ils ont fui ensemble. Siegmund rentre à Londres vaincu et se pend dans sa chambre. L'atmosphère du livre est toute musicale et singulièrement wagnérienne. Sur un rythme lent et déchirant à la fois, les thèmes de l'amour, de la mer, de la fatalité, de la mort naissent successivement, se développent, s'enchevêtrent pour aboutir au sombre but : la mort de Siegmund. Cet ouvrage qui a paru en Angleterre en 1913, est sans doute un des plus beaux romans de D.H. Lawrence, et peut-être le plus émouvant.

06/1934

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Histoire ancienne

Magie et magiciens dans l'Égypte ancienne

Comme l'attestent depuis longtemps de nombreux témoignages l'Egypte ancienne était le pays de la magie -et des magiciens- très répandue dans toutes les classes de la société, du paysan au pharaon. Bien sûr, les pratiques magiques ou de sorcellerie découlaient d'une vision du monde où l'ordre et la sécurité se trouvaient sans cesse menacés par des forces destructrices. Il fallait donc les combattre pour préserver le royaume et ses habitants. Si l'administration centrale pratiquait très officiellement l'envoûtement contre les ennemis potentiels du pays, l'individu, lui, avait recours à la magie (occasionnellement à la magie noire), pour se protéger de multiples dangers qui l'assaillaient. La déesse lionne Sekhmet et ses émissaires, propagateurs d'épidémies, étaient particulièrement redoutés. Quand les dieux, les morts et bien d'autres entités pénétraient dans les corps, ils engendraient alors de graves désordres chez les possédés, qu'il fallait juguler. La magie s'y employait, luttant contre la maladie, la souffrance et la mort. Si, cependant, cette dernière survenait, le défunt, grâce à elle, était assuré de la vie éternelle. Devenu un Osiris, il pouvait alors "sortir le jour ", et se mêler aux vivants. Se fondant dans les travaux les plus récents des égyptologues, cet ouvrage montre le cheminement nécessaire à la compréhension des croyances et des rites. Il permet également de saisir le magicien en pleine action, d'en analyser les différentes manifestations et de pénétrer, par delà les millénaires, dans un monde sublimé et fantastique.

02/1994

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Littérature anglo-saxonne

La danse des damnées

Après Les Graciées (trad. Sarah Tardy, finaliste du prix Femina en 2020), Kiran Millwood Hargrave signe ici un nouveau chef d'oeuvre.

Dans la chaleur suffocante de l'été 1518 à Strasbourg, un phénomène inexplicable se produit. Une femme commence à danser frénétiquement sur la place publique, captivée par une mélodie invisible. Elle danse sans relâche, comme si elle était possédée par une force mystérieuse. Ce qui commence comme un acte isolé devient rapidement un mouvement collectif. Des centaines de femmes la rejoignent, dansant dans un état d'hystérie collective.

Non loin de ce spectacle hypnotique, Lisbet, une jeune femme enceinte, mène une vie paisible. Accompagnée de son mari et de sa belle-mère, elle s'adonne à l'apiculture, soignant ses ruches et ses abeilles avec amour. Tous attendent le retour d'Agnethe, la belle-sœur de Lisbet, qui purge une peine de sept ans dans les montagnes pour un crime que personne n'ose mentionner.

Alors que Strasbourg semble être au bord de l'effondrement, engloutie par la chaleur estivale et les pas incessants des danseuses, Lisbet se retrouve elle-même emportée dans un tourbillon de secrets, de tabous et de passions dévorantes.

Ce roman, inspiré de faits réels et situé dans une époque marquée par la superstition et les grands bouleversements sociaux, offre une plongée enivrante dans les vies de ces femmes, souvent oubliées par l'Histoire. Mais au-delà de l'hystérie et de la damnation, c'est une histoire d'amour et de résilience qui se dessine.

08/2023

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Rock

Rolling Stones

The Rolling Stones, un des deux plus grands groupes de l'histoire du rock. L'autre s'appelle The Beatles. Cet ouvrage illustré fait la part belle aux couvertures de disque et présente pour chaque album l'histoire de sa création avec quelques phrases percutantes. Et pour cela on peut faire confiance à Keith Richards et Mick Jagger. Il existe, dit-on, mille façons de raconter une histoire et celle des fabuleux Rolling Stones a inspiré des dizaines de biographes. Cette véritable épopée rock s'ouvre fréquemment sur la fameuse scène de retrouvailles entre Mick Jagger et Keith Richards, deux copains d'enfance, sur le quai de la gare de Dartford, à l'aube des sixties. Mais elle pourrait tout aussi bien débuter sur les images d'un jeune guitariste blond du nom de Brian Jones jouant un blues d'Elmore James, d'un élégant batteur dénommé Charlie Watts hantant les clubs de jazz londoniens ou d'un certain William Perks, bassiste énigmatique recruté, dit-on, parce qu'il était l'heureux possesseur d'un amplificateur Pour avoir vécu mille vies sur fond de scandale, de dope et de rock'n'roll, les Stones demeurent un monument indéboulonnable de la Pop Culture. Cet ouvrage, qui explore l'essentiel de leur discographie, y compris en solo, est une autre prisme qui perpétue la légende. Celle d'une bande de jeunes blancs-becs anglais possédés par la musique du Diable et qui électrisent nos vie depuis plus d'un demi-siècle.

11/2021

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Témoins

Moi, l'exorciste du Vatican

Retour sur le parcours atypique de l'exorciste le plus célèbre au monde, le père Amorth, qui lutta toute sa vie durant contre les forces du Mal. Et le combat n'est pas terminé... Un témoignage à paraître à l'occasion de la sortie en salle du biopic " L'exorciste du pape ", avec Russell Crowe dans le rôle du père Amorth. Une vie de lutte contre le Mal bientôt au cinéma avec Russell Crowe Il a voué sa vie à la lutte contre le Malin. Comptant plus de cent mille exorcismes à son actif, le père Gabriele Amorth a été l'exorciste officiel du Vatican pendant un quart de siècle. Il dévoile ici les coulisses de son sacerdoce et les expériences les plus troublantes qu'il a vécues au cours de sa longue carrière. La disparition d'Emanuela Orlandi, derrière laquelle se cachent des sectes sataniques ; la magie, le spiritisme et la superstition à l'origine de l'assassinat de Soeur Maria Laura Mainetti, à Chiavenna en juin 2000 ; des crimes horribles perpétrés par des adolescents ; les phénomènes d'enfants possédés par des forces obscures... Assassinats, disparitions, scandales qui ont éclaboussé l'Eglise : Satan hante toujours les murs de Vatican ! " La lutte contre le Mal, dit le père Amorth, a commencé à l'origine du monde, et durera hélas jusqu'à la fin des temps. " Ce récit est aussi une dénonciation d'un système où le clergé ne croit plus au démon et où les jeunes prêtres n'ont plus envie d'apprendre le rituel de la délivrance des âmes.

05/2023

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Littérature française

L'Hôte. ou l'histoire d'une dépossession

Marie a 15 ans, elle sombre dans l'anorexie mentale. Elle se sent comme possédée par un être en elle, qui lui impose une nouvelle façon de manger, de se voir, de se comporter avec les autres. Marie explique comment cette seconde personnalité s'incruste dans sa vie et celle de sa famille, tente de décrire sa nature profonde, et retrace le long cheminement qui lui permettra de se défaire de l'emprise terrifiante de celui qu'elle appelle " l'Hôte ". Marie Lasbleiz est née à Dijon en 1986. Elle est l'aînée d'une fratrie de quatre enfants dans une famille très soudée. A peine âgée d'un an, Marie est hospitalisée pour soigner un cancer, et deux années de traitements s'avèrent nécessaires pour la guérir. Adolescente, Marie vit très mal des violences subies au collège. Elle se réfugie dans ses passions, le dessin et l'écriture, mais aussi dans une introversion et une rancune excessives. Au lycée, elle sombre dans l'anorexie mentale. La maladie mute en boulimie après deux hospitalisations. Malgré ses difficultés personnelles, elle obtient son baccalauréat littéraire, et se lance dans des études d'arts appliqués à Lyon, Nantes puis Paris. A 21 ans, elle se sort presque complètement de ses troubles du comportement alimentaire. Elle rencontre aussi Julien, un artiste, avec qui elle partage ses plus grandes passions. Il devient son mari en 2011. Après avoir vécu à Londres, ils vivent désormais à Vancouver au Canada où ils nourrissent leurs projets communs.

04/2013

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Sciences politiques

Que reste-t-il de l'autorité en Afrique ?

L'autorité est une richesse que l'Afrique peut bien se targuer d'avoir possédée. Naguère, les parents avaient leurs enfants en mains, les chefs avaient l'obéissance de leurs sujets et force restait toujours aux coutumes. En somme, les traditions et les personnes qui détenaient des parcelles d'autorité étaient considérées, respectées et parfois même craintes. Il n'en fallait pas davantage pour faire régner la concorde, l'harmonie et la paix dans les sociétés traditionnelles africaines. Les convulsions publiques, les rébellions et les crises de tous genres, si souvent déplorées de nos jours, y étaient inconnues. Aujourd'hui, le continent africain traverse une crise d'autorité à l'origine de la plupart des problèmes auxquels il est confronté. Les phénomènes des enfants de la rue et des enfants soldats, les agitations scolaires et universitaires, les mutineries sanglantes et les insurrections armées ne sont-ils pas des manifestations éloquentes de cette crise ? A la réflexion, la crise d'autorité est de loin plus préoccupante que nombre de fléaux qui alimentent sans cesse la presse et mobilisent aussi bien les classes politiques, les sociétés civiles, les grandes puissances que les organisations de défense des droits de l'homme. Mais combien sommes-nous à le réaliser ? Dans cet essai, l'auteur passe en revue les domaines dans lesquels la crise d'autorité fait le plus de tort à la société et plaide pour la prise de conscience du lecteur sur ce phénomène qui, quoique discret et rarement évoqué, constitue une entrave au développement des pays africains.

07/2008

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Littérature française

Etrangers dans la nuit

Rome 1960. C'est dans le décor de la Dolce Vita que Tina White, beauté américaine au casque de cheveux blonds, ensorcelle les hommes. Le reporter Jacques Carrère l'aime follement à travers les nuits d'été. Mais connaît-il le vrai visage de la femme qui le hante ? Actrice de Cinecitta ou masque tragique ? Pionnière de la drogue ? Tina, reine des énigmes, disparaît aussi vite qu'elle était entrée dans sa vie. New York, 1966. Tina, muse sous amphétamines, est devenue l'une des égéries d'Andy Warhol, le sphinx argenté de la Factory, le minotaure dans sa caverne. Elle agit en somnambule, possédée par le démon des années pop. Faut-il la fuir ou se damner avec elle dans le tumulte d'un impossible amour ? Jacques doit-il céder à la passion de Kate, intellectuelle engagée ? Pourquoi ces deux femmes se ressemblent-elles tant ? Sœurs ou sosies ? Vietnam, 1967, Kate entraîne Jacques dans la guerre, au cœur de la jungle et des ténèbres, qu'ils franchissent ensemble telle une dernière épreuve sacrificielle. Pendant les années soixante, les hippies voulaient le bonheur tout de suite. Ce fut Apocalypse now et la pluie de napalm. Ecrit avec une puissance incomparable, Etrangers dans la nuit est la fresque de ce dernier âge lyrique, comme un adieu à l'innocence. Une femme aux deux visages nous guide et nous perd de l'autre côté du miroir : la frénésie de la guerre, l'enfer des drogues, l'utopie colorée des sixties

08/2001

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Fantastique

Les Dossiers Cthulhu : Sherlock Holmes et le Démon de Noël

1890. Peu avant Noël, Sherlock Holmes et John Watson reçoivent à Baker Street la visite d'une nouvelle cliente. Eve Allerthorpe, fille aînée d'une dynastie prestigieuse mais quelque peu excentrique du Yorkshire, se trouve dans une profonde détresse : elle se croit possédée par un démoniaque esprit de Noël. Eve doit hériter d'une fortune à condition d'être saine d'esprit, mais il semble que quelque chose - ou quelqu'un - menace son équilibre mental. Holmes et Watson partent enquêter au château de Fellscar, demeure familiale des Allerthorpe, mais s'aperçoivent vite que l'affaire est plus complexe qu'il y paraît. Un autre esprit hante la famille ; et lorsque l'on découvre le cadavre d'un membre de la maisonnée, le duo comprend que nul n'est au-dessus de tout soupçon... " Une écriture si familière que l'on pourrait la croire née sous la plume de Conan Doyle. " The Crime Review " Lovegrove a une profonde compréhension du langage holmésien, mais aussi du fonctionnement de Londres et de ses environs dans les années 1890... Un prolongement naturel de l'oeuvre de Doyle. " Girl Who Reads " Entre autres talents, James Lovegrove sait à merveille restituer l'atmosphère des histoires de Sherlock Holmes écrites par Doyle. " pop. edit. lit " Captivant et fondamentalement fascinant. " Midwest Book Review " Une histoire passionnante qui mérite sa place auprès des Agatha Christie, Dorothy Sayers et autres grands noms. " Pop Mythology " Un mélange parfait de policier et de fiction spéculative. " Risingshadow " Une récréation holmésienne, mais quelle récréation ! Passionnante, rythmée, souvent drôle, indéniablement effrayante. " Reviewing the Evidence

11/2021

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Littérature française

Oser être. Un acharnement lumineux

Violée par un père biologique alors que je n'étais qu'une enfant, possédée pendant de nombreuses années par des forces supérieures, anéantie par tout un combat que j'ai dû mener pendant les 25 premières années de ma vie, c'est enfin l'heure de vous livrer ma vérité. Plus qu'un événement qui détruit, c'est alors un parcours de vie qui se dessine. Constamment tourmentée par cette dualité, il faut que je trouve ma place dans cette société qui ne facilite rien. Et alors, on nous cache la vérité. On nous conditionne, à l'instar de tout ce qui nous constitue. Et puis, heureusement, on finit par comprendre que c'est bien avant notre naissance que les choses commencent déjà à se mettre en place. Cette jeune fille, physiquement présente, physiquement en vie et en bonne santé qui ne se reconnaît pas et qui ne comprend pas ce qu'elle fait là, qui elle est, pourquoi elle vit. Pendant de très nombreuses années, elle s'interroge sur son existence, sur sa place. Elle ne comprend pas pourquoi elle vit chaque jour, pourquoi elle incarne ce corps physique, pourquoi elle respire alors qu'on lui a donné un début de vie si désastreux, si humiliant, si imparfait. Pendant de nombreuses années, je la regarde, avec un vide profond, et je ne la vois pas vivre. Je la vois survivre. L'incarnation doit s'opérer. Maintenant que j'ai accepté, je vais alors devoir accomplir mon parcours d'âme. Acquérir les leçons, une à une, et cocher les cases pour rejoindre l'unique chemin, celui de l'amour véritable.

10/2022

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Psychologie, psychanalyse

Les activités mentales. De l'interprétation, de l'information à l'action, 4e édition

Les activités mentales sont des activités transversales qui mettent en jeu de multiples compétences : prise d'information, récupération en mémoire de savoirs et savoir-faire, formation d'hypothèses et production d'inférences, élaboration de buts, prise de décisions et évaluation des résultats de l'action. Ce sont des activités complexes : elles concernent des tâches ouvertes dont le but n'est pas exécutable immédiatement, mais doit être réélaboré pour tenir compte à la fois des possibilités d'action offertes par l'environnement et des savoirs possédés. Ces activités sont très imbriquées : la compréhension comporte à la fois de la prise d'information, des inférences et des buts spécifiques à la tâche. Le raisonnement et la résolution de problème reposent fondamentalement sur une interprétation de la situation et exigent souvent une réinterprétation pour arriver à une conclusion ou une solution. Il existe toujours une cohérence entre la façon dont la situation est comprise, les inférences faites et les solutions mises en œuvre. D'où la troisième caractéristique des activités mentales : leur cohérence, laquelle peut conduire à des conclusions logiquement erronées ou à des actions inadaptées, mais explicables. Le contrôle de l'activité est sans conteste la question la plus occultée en psychologie cognitive : une partie centrale de l'ouvrage y est consacrée. Le présent livre constitue une refonte très approfondie, considérablement augmentée par rapport aux éditions précédentes, de cet ouvrage désormais classique. A maints égards, c'est un livre nouveau, qui garde toute la valeur de référence de l'ancien, tout en plongeant dans les débats les plus contemporains. Comme tel, il sera plus que jamais un outil de travail et de réflexion pour les étudiants, enseignants et chercheurs en psychologie.

01/2005

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Poésie

L'argument du rêve

L'argument du rêve est un ensemble de poèmes documentaires ou poèmes-essais qui, en trois temps, posent la question du corps. Entre l'intime et le politique, le corps biologique et le corps social, les poèmes témoignent de la manière dont les idéologies nous conditionnent et dont les corps sont possédés par des mots d'ordre. A chaque fois, les images proposent au lecteur un voyage temporel et une confrontation avec les faits qui font voix. Il s'agit de susciter une participation active de celui qui lit en soulevant des questions, attendu que la véritable question de ce volume, dont l'ambition est aussi didactique, peut être formulée ainsi : comment regardons-nous les victimes ? Et, à son revers, depuis les traces : comment nous regardent-elles ? Les kamikazes d'Okinawa, les naturistes d'Orplid, les migrants comme les ermites du Dodécanèse sont des documents humains. Les uns pris dans la Guerre du Pacifique et l'idéologie militaire, les autres dans une idéologie du retour à la nature, dont l'utopie a suscité bien des opportunismes et les derniers dans une catastrophe, dont la vision oscille ici entre mythe religieux et réalité migratoire du troisième millénaire. Chaque poème est conté par une voix soeur, transportée par le rêve jusqu'aux évènements et jusqu'à nous, en collectant des éclats de mots et d'images. Ce sont des fantômes de l'étonnement, bienveillantes présences qui encouragent à cheminer entre les corps pulvérisés : la poétesse japonaise Sei Shônagon, la poétesse allemande Annette von Droste-Hülsshof, les poètes Robert Lax et Loránd Gáspár, qui prêtent également leurs photographies, le dernier volet du recueil débouchant sur le contemporain.

03/2022

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Critique littéraire

L'horizon fabuleux. Volume 2, XXe siècle

Le goût de l'horizon nous vient du romantisme. Il a longtemps figuré pour les poètes le seuil d'un Autre monde, l'image d'un Absolu. Mais en traversant l'histoire mouvementée du XIXe siècle, le thème s'est peu à peu dépouillé de ses significations idéales. Lhorizon est désormais vide. Il continue pourtant de fasciner les poètes, car il est fabuleux : débordant toute représentation acquise, inscrivant l'invisible dans le visible, il adresse un appel irrésistible à l'imagination et à l'écriture, qui le réinventent constamment, comme en témoignent les oeuvres de Claudel, Reverdy, Supervielle, Bonnefoy, Lande et Du Bouchet, ici interrogées dans leur diversité et leurs affinités. Ce que les poètes demandent à l'horizon, ce n'est plus guère l'accès à un Autre monde, mais la révélation que notre monde est toujours autre qu'on ne le croit, car il recèle une réserve inépuisable de perspectives nouvelles ; ce n'est plus l'image d'une identité propre, à jamais possédée, mais la "distance intérieure" d'une intime altérité. Ce fond insondable, le poète le rencontre aussi dans sa traversée du langage, qui le renvoie de mots en mots, sans qu'aucun coïncide jamais exactement avec ce qu'il voudrait dire. La fuite de l'horizon symbolise cette négativité à laquelle le langage poétique se trouve confronté depuis qu'aucune caution métaphysique ne garantit plus l'adéquation des mots aux choses. Parce qu'elle est devenue "expérience des limites", aventure du langage risqué aux confins du silence, la poésie moderne reconnaît une parenté secrète entre son ambition et cet horizon qui semble, au bord de l'invisible, tracer une première ligne d'écriture.

08/1989

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Développement durable-Ecologie

Du gaspillage à la sobriété. Avoir moins et vivre mieux ?

Comment passer du gaspillage des objets à la sobriété matérielle ? Alors que les médias ne cessent de parler du gaspillage alimentaire, de l'eau ou de l'énergie, celui des objets matériels, sujet de ce livre, est largement moins médiatisé. Ce qui l'est, ce sont les pratiques de circulation des objets fondées sur le don, la vente, l'échange, le troc qui s'inscrivent dans l'économie circulaire et/ou collaborative. Qu'est-ce que le gaspillage des objets pour les personnes ? Pensent-elles "gaspillage" lorsqu'elles achètent une paire de chaussures quasiment identique à une paire possédée ? Lorsqu'elles accumulent des téléphones portables inutilisés dans un tiroir ? Lorsqu'elles donnent des vêtements à une association pour faire de la place dans les placards... et acheter des modèles "plus neufs" ou "plus à la mode" ? Dans l'affirmative, s'agit-il du gaspillage des objets, d'argent, de travail, de ressources naturelles ? Ce livre apporte des éléments de réponse. Il questionne les relations des individus aux objets matériels via leur perte d'utilité, autrement dit via leur gaspillage, en trois temps : gaspiller, remédier au gaspillage et devenir sobre. Le premier temps fournit des éléments pour comprendre le concept du gaspillage dans une société d'hyperconsommation. Le deuxième donne la parole à des professionnels du terrain (Emmaüs, Halte à l'Obsolescence Programmée, Zéro Waste France, Agence du Don en Nature, Réseau Francilien des Acteurs du Réemploi) exerçant un regard pratique et parfois critique sur le gaspillage des objets. Enfin, le dernier temps discute la notion de sobriété matérielle et l'éprouve dans des contextes quotidiens, que ce soit via la réduction de la consommation par des personnes qui s'en lancent le défi ou via le désencombrement par des home-organizers. Deux regards englobants, psychologique et sociologique, introduisent et concluent ces réflexions.

10/2019

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Littérature française

Eclats de vie. Histoires persanes

"Eclats de vie", comme ces nombreuses vies disséminées aux quatre coins du monde dont la genèse est l'"Exil" Exil des uns, qui ne nous touche plus, tellement c'est devenu courant. Exil des autres que nous ne connaîtrons sûrement jamais. Exil, qui arrache à la vie, aux repères, aux racines, à la famille et aux amis, des milliers de personnes chaque année, ne laissant à celui qui le vit que le souvenir d'une image, le regret d'une période, le soupir d'un songe encore bien réel. Des trajectoires si intensément remplies de bribes de mémoire, de morceaux incertains qui envahissent par instants les individus, pour les laisser là, las de ne pouvoir reconstruire le puzzle (parfois tragique) de leurs vies. Pourtant, Emma, Najmeh, Homa, le fait avec tendresse, simplicité et douceur. Son ton n'est ni triste, ni grave. Il est. Possédée par un passé onirique mais palpable, elle s'empare d'une anecdote, d'une image sortie de nulle part, pour dessiner les contours d'une réalité, la sienne. A travers la voix d'une fillette, d'une adolescente puis d'une jeune femme, ce sont des histoires ordinaires qu'elle partage. C'est aussi l'histoire de bien d'autres personnes : celle d'une génération, celle d'Iraniennes, celle d'exilées, celle d'individus oubliés, celle d'une altérité si familière c'est peut-être aussi la vôtre. Mais avant tout, ces histoires plurielles font partie d'un ensemble plus large et plus global. Chaque récit de vie, témoignage, lettre ou souvenir, contribue à écrire, et récrire l'Histoire... Dans ces lieux de silence et d'images inventées, ces nouvelles participent à la mémoire et nous donnent à entendre un air d'ailleurs.

02/2014

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Sciences politiques

Aveuglements. Religions, guerres, civilisations

Dieu est mort ? Les convulsions de son cadavre font chaque jour l'actualité. Sommes-nous sortis de la religion ? Les cartes militaires des guerres en cours montrent l'inverse. Connaissons-nous un choc des civilisations ? La théorie dit non, le sentiment dit oui. Pour la première fois, la modernité, la sécularisation, le progrès nous apparaissent comme des mythes. L'histoire nous revient tragique et meurtrière. Le monde est devenu illisible. Serions-nous aveuglés par les Lumières, leur part obscure et les illusions de la Raison ? Vivrions-nous la fin du programme "Prométhée" ? Lirions-nous avec les mauvaises lunettes le désordre planétaire ? Aurions-nous oublié la grammaire des mots, des idées, des faits, qui nous permettrait d'en finir avec l'imposture des théologies politiques ? Terroristes de l'An II, nihilistes russes de 1905, djihadistes de 2001. Messianismes athées nazi et communiste. Millénarismes de la religion civile américaine et de l'hégémonie libérale mondialisée. Réforme de l'islam en islamisme militant et révolutionnaire. Démission de l'Europe et abdication de la France laïque. Entre le zéro mort des interventions humanitaires et le tous morts des attentats suicides, ce livre dévoile la face cachée des trois derniers siècles en déroulant le fil rouge du sacré et du sacrifice. Cette somme ni polémique ni irénique, riche de rappels et d'explications, d'événements et de portraits, de découvertes et de révélations, mais aussi de traits d'humour, où se croisent les cultes et les cultures, les fausses croyances et les vraies géopolitiques, les intellectuels du Vieux continent et les savants du Nouveau Monde, sans oublier la Bible des juifs et l'Evangile des chrétiens, éclaire la généalogie secrète du nihilisme. Du diable et de ses possédés.

02/2018

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Littérature française

Virus. Fuite à Pattaya

"A l'intérieur, l'atmosphère était démente. La musique – uniquement des chansons thaïes très cadencées -, diffusées par d'immenses haut-parleurs, était si forte que les verres posés sur les tables de bois en tremblaient. Et, en liesse, la foule des consommateurs en redemandait. Des jeunes Thaïs, des trois sexes, se démenaient tels des possédés devant la scène illuminée comme en plein jour. Derrière une fumée bleue factice, les musiciens s'en donnaient à coeur joie et nombre d'admirateurs, déjà ivres, tentaient d'escalader l'estrade pour s'approcher de leurs idoles d'un soir. Ils étaient aussitôt refoulés par des agents de sécurité en noir, habitués à en découdre." Nicholas, traducteur à Montréal, traverse une crise qui menace son couple et mine sa vie. A l'insu de Luo, son épouse, il rejoint son frère, Olivier, retraité à Pattaya. Là, alors qu'il s'interroge sur son avenir et que Luo cherche à localiser son point de chute, Nicolas découvre la Thaïlande, ses parfums ses moeurs, ses habitants. Sa rencontre avec Nuttawan lui donne l'envie de prolonger son séjour au pays des mille sourires et, peut-être même, d'y refaire sa vie. Fort de sa propre expérience, un divorce désastreux ainsi qu'un terrible secret, Olivier cherche à l'en dissuader. Lorsque le projet de Nicolas se précise, un profond malaise s'installe entre les deux frères. Convaincu que Nicolas est sur le point de commettre une irréparable erreur, Olivier décide de prendre les choses en main, avec l'aide de Dao, le kathoey qui partage sa vie. C'est toutefois compter sans le corona virus, qui gagne du terrain en Thaïlande, et qui s'invite dans l'histoire.

02/2023

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Théâtre

Annele Balthasar. Edition bilingue français-allemand

Annele Balthasar est publié et représenté en 1924. Le succès est immédiat et se reproduira à chaque nouvelle mise en scène de la pièce. Ici aucune facilité, aucun pittoresque. Une écriture forte et nue. Un thème grave et universel : l'intolérance, l'exclusion, la persécution. C'est une femme qui en est la victime, comme tant d'autres le furent : on estime à quelque 100 000 personnes - bien sûr, en grande majorité, des femmes - le nombre des victimes de la chasse aux sorcières. Nathan Katz s'est directement inspiré du procès d'Anna Balthasar qui a réellement eu lieu, à Altkirch en 1589, et décrit avec une parfaite justesse la terrible mécanique qui, à partir d'une simple dénonciation, fait enfler la rumeur, extorque les aveux et condamne à la mort. Cette chasse aux sorcières, ce n'est pas au Moyen Age qu'elle a eu lieu, c'est à l'époque de Descartes : elle atteint son apogée aux XVIe et au XVIIe siècle (la dernière "sorcière" est exécutée en Suisse en 1782). Ce n'est plus alors l'Eglise qui la mène, ce sont les Etats : ce ne sont pas des inquisiteurs qui jugent Annele Balthasar, mais les magistrats d'un tribunal civil. Plus grave encore : ces politiques de terreur s'appuient sur une large adhésion populaire. On le voit, la chasse aux sorcières ne relève pas d'un lointain passé. Si personne n'imagine plus aujourd'hui des femmes forniquant avec des démons, l'obscurantisme, le fanatisme, le machisme sont toujours là et la désignation de "boucs émissaires" reste un instrument privilégié des dictatures. En cette même année 1924 où Nathan Katz faisait représenter son Annele Balthasar, à 300 kilomètres de là, dans la prison de Landsberg Adolf Hitler rédigeait Mein Kampf qui désignait à la vindicte publique non plus les possédées du diable, mais tous les juifs. "Katz aime les hommes et les plaint, écrivait Guillevic en 1930, il aimerait qu'ils changent et, comme il est bon, il espère en leur perfection. [...] Je crois que Rilke l'aurait beaucoup aimé, lui qui aimait les choses et l'humilité. Il est très grand, et les enfants des imbéciles contemporains le sauront dans quelque dix ans". Treize ans plus tard, sur la carte d'identité française de Katz seraient apposés quatre caractères d'un centimètre de haut : "Juif".

04/2018

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Littérature française

Les raisons de mon crime

Marianne, la narratrice, reçoit le coup de fil de sa cousine Martine, avec qui elle a eu dans son enfance une relation violente et passionnée et qu’elle a complètement perdue de vue. Aussitôt, Marianne éprouve le désir d’écrire un livre sur Martine. Devenue alcoolique, elle vit à Fontainebleau avec un mari lui aussi alcoolique, Lucien. Elle vote pour le Front national, a une fille qu’elle déteste et appelle « la Chiasse ». Martine, plus âgée que Marianne de quelques années, exerçait jadis sur sa cousine une fascination dont elle savait user. Peu à peu, au fil des visites à Fontainebleau, Marianne se sent à nouveau possédée par Martine, qui a accepté l’idée d’un livre sur sa vie mais entend en diriger la rédaction. Elle raconte à Marianne l’histoire de sa grand-mère et surtout de sa mère, Biquette, qui a enterré sept amants… Marianne, à la fois choquée, bouleversée et fascinée par la façon de penser et d’être de Martine et Lucien, se sent irrépressiblement attirée par cette femme qui se livre brutalement à elle et qui la manipule. Elle se met à boire comme eux, résiste difficilement à cette attraction vertigineuse. « Je suis déchirée, Martine me déchire, et elle est forte au point qu’elle me fait douter de qui je suis vraiment. Je n’ai ressenti cet effondrement devant aucun autre être. Ma cousine m’empoisonne, me guette et me surprend. Le même sang coule dans nos veines, le même poison, la même saloperie d’exister. » « Ecrire », explique un jour Marianne à sa fille dans une tentative de définir son travail d’écrivain, « c’est inventer ce qui existe ». Nous sommes, comme souvent chez Nathalie Kuperman, à la lisière entre la fiction et l’autobiographie. Il faut dire que les personnages ici décrits, Martine et sa mère, sont impressionnants de brutalité, presque de sauvagerie, et pourtant touchants par leur franchise, leurs blessures. Un livre fort, qui dérange et intrigue.

01/2012

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Beaux arts

Une leçon d'abîme. Neuf approches de Picasso

"D'un côté Bouvard et Pécuchet, de l'autre des Esseintes. Tous les savoirs, y compris les plus douteux, toutes les ivresses, y compris les plus ignobles. Qu'est-ce qu'un jeune peintre affamé comme Picasso pouvait bien encore dévorer ? Surtout au contact d'un artiste académique, son père, Ruiz, à lui seul une encyclopédie de modèles et de savoir-faire ? Eh bien, il lui faudrait recommencer de rien. Retourner aux origines. Quelque chose comme la Grèce, peut-être, au temps des archaïsmes. Une Grèce primitive, sauvage, violemment coloriée, effrayante, sans le filtre des interprétations classiques. Comment arriver à supporter l'éclat direct de ce feu premier, brûlant comme la divinité, qui ne se peut regarder en face ? Sans doute, il y avait eu, en 1906, au musée du Trocadéro à Paris, la découverte de l'ethnologie, la culture de l'autre. Freud à la même époque ne tentait-il pas d'appuyer ses propres recherches du côté de Bachofen, de Frazer, de Frobenius ? Mais c'est l'Océanie, les Nouvelles-Hébrides, la découverte d'objets qui ne sont pas "d'art" mais de pratique rituelle, magique et religieuse qui intéressent Picasso : non pas des oeuvres de musée, mais des instruments de magie, les outils d'une possession, au sens où l'on parle de possédés, de pratiques d'envoûtement. Cette expérience l'ouvrira à ce que Rudolf Otto, en 1917, dans son livre sur Le Sacré, appellera le "numineux". Elle est d'ordre initiatique, non pas esthétique. Il faudrait encore ajouter ce qu'il découvre pêle-mêle et en même temps : la sculpture ibérique, le vieux fonds celte de l'Espagne, la statuaire romane, dans les églises du nord de la Catalogne, c'est-à-dire, toujours, la tradition, puis les fresques des absides et des voûtes... En fait, on a affaire à une genèse spirituelle où tout est déjà là, simultanément". Jean Clair.

09/2005

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Religion

Louise du Néant. Ou Le triomphe de la pauvreté et des humiliations suivi des Lettres

Elle se nommait Louise de Bellère du Tronchay. Née en 1639, elle appartenait à la meilleure noblesse de l'Anjou. Comblée de tous les biens de la fortune, de la grâce physique et de l'intelligence, elle brillait dans les petites cours de sa province natale. Longtemps elle louvoya entre projets de mariage et aspirations charitables jusqu'à ce que, vers sa trente-cinquième année, un sermon, proféré par un obscur prédicateur, la précipitât dans une crise de conscience qui la conduisit aux bords incertains de la folie et de la vocation mystique. Enfermée à la Salpêtrière, considérée comme folle par les uns, comme possédée ou comme sorcière par les autres, elle subit les effroyables conditions de vie faites aux internées. Le salut lui vint, toutefois, de quelques prêtres qui s'intéressèrent à elle et reconnurent l'authenticité de son expérience intérieure. On la fit sortir de la basse-fosse où elle croupissait. Elle devint soignante des folles et des pauvres. Elle devint surtout, dans l'exercice de son dévouement et dans l'approfondissement de son rapport à Dieu, Louise du Néant - un extraordinaire exemple d'abnégation personnelle, de rigueur acétique et d'illumination mystique. Son aventure, extérieure et intérieure, est ici doublement rapportée : par la biographie écrite par le jésuite Jean Maillard qui fut son dernier confesseur et dont l'ouvrage fut publié en 1713 et par un recueil de lettres de Louise du Néant qui, de 1679 à 1693, couvrent toute l'étendue de sa carrière. Ces lettres s'imposent, à nos yeux, comme un témoignage curieux de la vie à la Salpêtrière, mais plus encore comme l'une des expressions littéraires les plus remarquables de l'amour mystique. Catherine de Gênes, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila n'ont pas trouvé d'accents plus vivants et plus persuasifs pour traduire, avec les mots de chaque jour, le mystère intime de l'union divine.

01/2006

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Littérature russe

Coffret en 2 volumes : Crime et châtiment ; Les frères Karamazov

Crime et châtiment est le premier des cinq grands chefs-d'oeuvre qui rendront Dostoïevski immortel. Il ne l'écrivit qu'en 1865, mais il en avait eu la première idée douze ans plus tôt, alors qu'il était au bagne. Il songeait alors à un roman dans lequel un de ces êtres forts, dont l'existence l'étonnait, qui ignorent les bornes du bien et du mal, écrirait sa confession. On sait que Dostoïevski, condamné à mort, fut grâcié et fit quatre ans de bagne. Cette terrible expérience, si elle eut une influence sur toute son oeuvre, n'est jamais aussi manifeste que dans les textes qu'on a réunis dans ce volume. On y trouvera, en effet, outre Crime et châtiment : le Journal de Raskolnikov, Les Carnets de Crime et châtiment et Souvenirs de la Maison des Morts, ouvrage que Tolstoï qualifait de "plus beau livre de toute la littérature nouvelle, Pouchkine inclus". Dans Les Frères Karamazov, Dostoïevski a donné le résumé de sa carrière et de sa pensée. On y retrouve l'opposition père et fils de L'Adolescent, le duel de l'athéisme et de la sainteté des Possédés, le schéma de L'Idiot, avec le crime à la base et l'entrevue dramatique des deux rivales ; enfin et surtout l'un des frères, Aliocha, est la reprise du prince Mychkine : il s'appelait "l'Idiot" dans Ies brouillons. Il semble même que Dostoïevski ait voulu exprimer dans les trois frères les trois aspects de sa personnalité ou les trois étapes de sa vie : Dimitri le schillérien rappelle sa période romantique, terminée aussi par le bagne ; Ivan, les années où il était près de remplacer la foi chrétienne par le socialisme athée ; Aliocha, son aboutissement, le retour au peuple russe et à l'orthodoxie. Sous quelque angle qu'on les considère, Les Frères Karamazov sont un microcosme aux richesses inépuisables, le chef-d'oeuvre peut-être de Dostoïevski.

09/2021