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Rationalité. Ce qu'est la pensée rationnelle et pourquoi nous en avons plus que jamais besoin

Dans le domaine scientifique, l'humanité ne cesse de progresser. Mais partout ailleurs, elle semble perdre la tête. Comment une espèce capable d'explorer Mars et de développer des vaccins en moins d'un an peut-elle produire autant de fake news et de théories du complot, qui prolifèrent même dans les milieux les plus éduqués ? L'humain est-il un animal irrationnel et incorrigible, victime d'illusions et d'erreurs de raisonnement ? Steven Pinker prend le contre-pied des idées reçues. Non, les humains ne sont pas dominés par leurs instincts. Depuis les chasseurs-cueilleurs, nous sommes dotés d'un cerveau capable de résoudre des problèmes complexes. Au cours des millénaires, l'espèce humaine a ainsi mis au point des outils de raisonnement d'une extraordinaire efficacité. Le problème, c'est que personne, ni aucune école, ne nous apprend à raisonner. Et qu'il ne suffit pas d'être intelligent pour être rationnel ! Formidable pédagogue, Steven Pinker nous expose avec clarté et humour les outils de raisonnement à notre disposition, si utiles dans un monde menacé par l'irrationalité. Aussi, ce livre est à la fois un antidote pour affronter les temps troublés et un manuel d'autodéfense intellectuelle.

11/2021

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Histoire internationale

La guerre en Côte d'Ivoire. Récits et réflexions pour sortir des sentiers battus

Le 19 septembre 2002, quand éclate ce que les observateurs et analystes lucides et honnêtes ont toujours qualifié de "La guerre de la France contre la Côte d'Ivoire", le jeune prêtre d'alors qu'est le père Kouadio Jean sent une révolte sourdre en lui. Il voit cette attaque comme une volonté de puissance de l'ancienne colonie de maintenir ses liens sur un pays qu'elle s'est acquis sans coup férir. Il se pose mille et une questions sur l'injustice faite à un chef d'Etat qui ne cherchait que le bien de ses concitoyens en ouvrant leurs yeux et esprits sur la domination occidentale et en permettant l'ouverture de son pays à d'autres puissances autres que la France. Etreint par la révolte, et de façon indirecte, il s'engage aux côtés des patriotes qui luttent pour libérer le pays de l'emprise néocoloniale. Il se met donc à réfléchir sur l'impérialisme et ses conséquences dans le monde et surtout dans celui des peuples pauvres et humiliés, soumis et méchamment dominés. Il prend sa plume et exprime sur papier ses réflexions. A partir du 1e avril 2011, il s'est engagé, par ses écrits, aux côtés des opprimés de son pays.

10/2014

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Anglais apprentissage

La décolonisation britannique (1919-1984)

Effet de l'articulation de la modification des rapports de force internationaux à l'issue des Première et Seconde Guerres mondiales et de la multiplication, sous l'hégémonie des élites des pays dominés, des luttes des populations subalternes de l'empire, il aura finalement fallu moins de soixante-dix ans pour que s'impose le processus de décolonisation et que l'empire britannique, qui se disait immortel, éclate. Cet ouvrage montre comment la situation internationale ouvrit une voie, suscita de nouveaux espoirs chez les peuples et obligea leurs maîtres à leur accorder de plus en plus de droits. Il souligne également à quel point ce processus engagé ne pouvait aboutir que grâce à l'alliance des élites colonisées et des subalternes qui se forgea à partir de 1919 afin de forcer le destin, ce que firent des hommes hors du commun tels Gandhi, Nkrumah, Aminu Kano et Nyerere, et d'innombrables combattants de la liberté restés anonymes. Il aborde enfin comment, une fois le drapeau britannique remplacé par les drapeaux des nations libérées, élites et subalternes prirent, durant les quatre décades qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, des chemins contradictoires qui esquissaient déjà les questions que se pose le monde actuel.

06/2012

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Economie

Www.capitalisme.fr

La coïncidence entre la chute du communisme - qui accélère la globalisation financière, technique, commerciale - et le bouleversement des technologies de l'information constitue une véritable révolution. Elle inaugure un cycle e croissance qui ne ressemble à rien de ce que nous avons connu. Nous entrons dans un " nouveau stade du capitalisme " - suivant le mot de Marx : au capitalisme managérial succède un capitalisme patrimonial, qui donne le pouvoir aux actionnaires et aux consommateurs. Il met à terre les Etats, les syndicats, les équilibres socio-économiques laborieusement élaborés depuis 1945 mais n'est pas en situation d'imposer sa dictature. Car de nouveaux contre-pouvoirs ne cessent de s'affirmer, dominés par l'alliance de la justice, des médias et de l'opinion publique. Le www.capitalisme est l'enfant du marché et l'Internet : avec lui se métamorphosent les rapports sociaux, les mécanismes d'enrichissement, les hiérarchies collectives. Une étrange société se met en place, qui verra cohabiter le plein-emploi, l'exclusion et l'immigration. Quel nouveau contrat social sera au capitalisme patrimonial ce que le modèle social-démocrate fut au capitalisme managérial ? Quinze ans après La Machine égalitaire, c'est à cette question de fond qu'Alain Minc consacre le présent essai.

09/2000

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Sciences historiques

Les métamorphoses du gras. Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

Des formes luxuriantes des Vénus de Titien aux mannequins exsangues du XXIe siècle, de la valorisation des chairs à l'apologie de la maigreur, Georges Vigarello retrace la genèse de l'obsession contemporaine du corps mince et sain, libéré de la pesanteur du gras, et met au jour l'ancienneté de la préoccupation féminine de la minceur-sous de multiples formes au cours des âges. Des gros en majesté, des gloutons méprisés jusqu'à la stigmatisation récente de l'obésité, la perception du gras n'a cessé d'évoluer: à l'origine symbole d'opulence, de puissance et de prestige, l'embonpoint est ensuite perçu comme un signe de relâchement autant physique que moral, et la société condamne aujourd'hui ce qui apparaît comme un échec inacceptable de la volonté. Le corps humain abrite et reflète les tensions sociales qui opposent pauvres et nantis, puissants et dominés, hommes et femmes... et tend à la société un miroir où forme(s) et poids se révèlent des repères essentiels de la civilisation occidentale. A travers l'autopsie des corps adipeux, l'inventaire des techniques médicales d'amaigrissement, l'apparition progressive de la balance et des régimes, cette histoire inédite met en lumière la dictature de l'apparence, qui ne semble pas devoir un jour cesser.

03/2010

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Philosophie

Ce que je crois

Qui sommes-nous et pourquoi notre vie a-t-elle un sens ? Comment un homme réussit-il à vivre avec l'inconnu qui est en lui, cet inconnu dont les racines se perdent dans les sables du temps et qui s'affuble, selon les circonstances, des masques les plus divers. Tentant, malgré tout, de se présenter et de planter le décor de ses origines, Albert Memmi, le héros-auteur de ce Ce que je crois, examine successivement les relations humaines où il se trouve intégré : le travail, être-père, être-fils, le couple... mais aussi les recours dont l'humanité s'est dotée pour exorciser ses angoisses : la religion, l'art, l'écriture, ainsi que, plus humblement, l'alcool ou les médicaments. Albert Memmi, qui n'a cessé d'analyser les duos que forment dominants et dominés, c'est-à-dire le rapport dépendance-pourvoyance, conclut que c'est notre relation aux autres qui constitue le tissu de notre existence sans nos multiples dépendances, écrit-il, nous ne serions rien. A mi-chemin entre le récit et l'essai, riche d'exemples concrets et de traits tirés de l'expérience personnelle de l'auteur, ce livre brosse le portrait où chacun découvrira sa part d'ombre.

01/1985

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Sciences politiques

Les luttes des classes en France au XXIe siècle

Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l'histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l'euro, regain démocratique et menace autoritaire. Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l'évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d'antidépresseurs, etc. Les faits surprendront. Les interprétations que propose l'auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis "sous surveillance statistique". A gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures. A la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s'invitent les classes sociales. Bienvenue donc dans cette France du XXIe siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s'affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l'individu-roi, avant l'inéluctable retour de la lutte des classes.

01/2020

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Europe centrale et orientale

Les Balkans en 100 questions. Carrefour sous influences

L'éclatement de la Yougoslavie était-il inéluctable ? Les guerres yougoslaves ont-elles été des guerres de religion ? Les Balkans ont-ils raté leur transition économique ? La Serbie est-elle le cheval de Troie de la Russie dans la région ? La Chine est-elle en train d'acheter les Balkans ? Alors que l'actualité de l'Europe se déplace vers l'Est, les regards se tournent à nouveau vers les Balkans : la guerre en Ukraine peut-elle s'étendre à cette région fragile ? De nouvelles violences vont-elles éclater au Kosovo ou en Bosnie-Herzégovine ? Trente ans après la dislocation de la Yougoslavie socialiste de Tito, tous les pays des Balkans occidentaux ont théoriquement "vocation" à rejoindre l'Union européenne, mais le processus d'élargissement est bloqué. Ces pays sont dominés par des élites corrompues et autoritaires, leur économie stagne, l'Etat de droit dérape, poussant ainsi les citoyens à l'exode. Les Balkans redeviennent une périphérie marginalisée, "garde-frontières" de l'Europe, soumise aux jeux d'influences contradictoires de Bruxelles, des Etats-Unis, de la Russie, de la Chine ou de la Turquie. Ces 100 clés passionnantes nous font comprendre la complexité de cette région voisine méconnue, carrefour composite, véritable miroir grossissant de toutes les tensions géopolitiques de notre époque.

05/2023

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Ethnologie

L'idéel et le matériel. Pensée, économies, sociétés

Les hommes, contrairement aux autres animaux sociaux, ne se contentent pas de vivre en société, ils produisent de la société pour vivre. Ils fabriquent de l'histoire, et ce, parce qu'ils ont dans leur nature propre la capacité de s'approprier la nature et de la transformer. S'approprier la nature, c'est, pour l'homme, inventer des moyens matériels et idéels pour disjoindre certains éléments des écosystèmes qu'il exploite et les faire servir à ses besoins. Cette action implique la mise en oeuvre de rapports sociaux qui lui servent de cadre et de support et qui, quelle que soit l'instance où ils se situent, fonctionnent comme des rapports sociaux de production, ou, selon un parler plus commun, comme des rapports économiques. Quel est le poids des réalités matérielles et quel est le rôle de la pensée dans la production des rapports sociaux ? Tout le mouvement du livre est là : de l'analyse des rapports sociaux de production à celle de la production des rapports sociaux. Où l'on verra que des deux forces qui composent celle d'un pouvoir de domination et d'exploitation, la plus forte n'est pas la violence exercée par les ordres ou les classes qui dominent une société mais le consentement des dominés à leur domination.

10/2010

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Critique littéraire

Le Chevalier de la Charrette, Chrétien de Troyes. Essai d'interprétation symbolique

Le Chevalier de la Charrette est certainement, avec Perceval ou le Conte du Graal, le plus célèbre roman de Chrétien de Troyes. Car c'est dans ce récit, commandé par Marie de Champagne (la fille d'Aliénor d'Aquitaine et de Louis VII), que l'on croise les fameuses figures de Lancelot et de Guenièvre. Longtemps, on a refusé d'attribuer à ce roman - comme à l'ensemble des romans de Chrétien de Troyes - toute valeur autre que littérale. Jacques Ribard, prenant à rebours cette tradition de lecture, recherche ici la portée symbolique qui "court comme un fleuve caché" sous la surface bien balisée de la rhétorique arthurienne, afin de dégager "la cohérence profonde et unique de l'oeuvre. . . au risque de se perdre". Autrement dit, à quels référents symboliques renvoie le complexe et mystérieux réseau de l'épreuve chevaleresque, du sacrifice et de l'amour courtois (la fine amor) ? Selon Jacques Ribard, Lancelot ou le Chevalier de Charrette est, à n'en point douter, une oeuvre messianique. "Lancelot y est le Sauveur engagé dans la quête salvatrice et l'on pourrait très exactement le définir en lui appliquant ce verset de St. Luc : Venit enim Filius hominus quaerere et salvum facere quod perierat [En effet, le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu]".

03/1991

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Sociologie

La dominaction. Figures ordinaires de l'action sous condition de domination

Eva, une "sans-ami" sur les réseaux sociaux, André, salarié "restructuré" après trente ans passés dans l'industrie chimique, Louis, sans emploi, cherchant à prouver sa "bonne volonté" à l'aide sociale, Nadia, jeune femme infibulée confrontée au système médical suisse... Comment ces personnes vivent-elles ces vies sous contrainte ? Que font-elles face aux dispositifs institutionnels ou aux liens sociaux qui les privent d'une partie de leur liberté d'être ou de faire ce qu'elles souhaitent ? Les situations de domination ordinaire sont peu visibles dans l'espace public suisse. Nos recherches permettent de montrer que, bien loin d'être silencieux et passifs, les "dominés" mettent en place des moyens d'agir originaux. Ainsi en est-il des personnes séropositives usant du secret pour échapper à l'opprobre, des étrangers négociant et détournant les noms dont on les affuble ou encore des femmes dépendantes économiquement gagnant par un travail empathique auprès de leur mari des plages d'autonomie personnelle. Même sous contrainte, ils agissent et s'aménagent des marges de manoeuvre. Ces figures de l'action sous domination ou de dominaction, comme nous les avons appelées, représentent ainsi une énigme aujourd'hui, dans un monde où les formes de pouvoir sont de plus en plus désincarnées et où la distribution de la considération sociale, de la réputation ou de la reconnaissance constitue un enjeu central de nos sociétés.

06/2018

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Sciences politiques

Inter-socialités. Le monde n'est plus géopolitique

De Paris à Téhéran, d'Alger à Santiago ou de Bagdad à Port-au-Prince : tout au long de l'année 2019, ces villes ont été le théâtre de manifestations populaires qui ont toutes replacé le social au centre du jeu international, laissant la politique dans l'impuissance. En 2020, la circulation d'un virus mortifère, transmis par des millions d'interactions sociales, défiait tous les gouvernements de la planète. Alors que le social semblait naguère régi par le politique, les deux instances semblent avoir aujourd'hui échangé leurs attributs. Les relations internationales sont devenues inter-sociales. L'arène internationale ne se limite plus à une simple juxtaposition d'Etats mais est sous l'emprise d'un tissu social qui conditionne de plus en plus l'action des dirigeants. C'est l'analyse de cette conquête sociale de l'international qui est au centre de ce livre. Car les conflits actuels ne sont plus dominés par le choc des armées, mais alimentés par des phénomènes de souffrance sociale comme la pauvreté, l'insécurité alimentaire, les rivalités communautaires. Et derrière ces mouvements populaires, les entrepreneurs d'opinion, médias, réseaux sociaux, lanceurs d'alertes, acteurs privés en tous genres remodèlent les relations internationales à leur gré... Les relations inter-sociales conduisent à une nouvelle lecture du monde et de ses enjeux, elles inspirent l'urgence de nouvelles politiques étrangères et de nouvelles diplomaties.

10/2020

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Economie

Le capitalisme, sans rival. L'avenir du système qui domine le monde

Après avoir expliqué la fameuse courbe de l'éléphant dans Inégalités mondiales, Branko Milanovic s'intéresse ici aux grandes tendances qui orientent le destin du monde. Il analyse la dynamique du capitalisme, système qui domine désormais sans partage. Confrontant deux modèles, le capitalisme libéral (américain) et le capitalisme politique (chinois), il en montre les dérives, l'un vers la ploutocratie, l'autre vers une corruption accrue. L'argumentation repose sur la mise en perspective de nombreuses données statistiques et sur une très bonne connaissance de l'histoire. Contrairement aux prédictions d'une ancienne vulgate marxiste, les régimes dits "communistes", d'autant plus efficaces que les pays étaient à l'origine moins développés et dominés, ont rendu possible la transition entre féodalisme et capitalisme. L'une des contributions majeures de ce livre est la caractérisation du capitalisme politique, ou autoritaire (un secteur privé prédominant mais sous contrôle politique, une bureaucratie efficace au service de la croissance, l'absence d'Etat de droit), et de ses contradictions (une élite technocratique vs un pouvoir discrétionnaire ; une corruption endémique vs la légitimation du pouvoir). L'avenir s'annonce sombre si les tendances actuelles se prolongent (ploutocratie, marchandisation de tous les domaines de l'existence et corruption, démultipliée par la globalisation). La bifurcation vers un horizon plus radieux exigerait une politique radicale de réduction des inégalités...

09/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'enfant et la communication. Comment gestes, attitudes, vocalisations deviennent des messages

Comment des gestes, des attitudes, des vocalisations deviennent des messages qui fondent la communication et sous-tendent la socialisation ? Quand les jeunes enfants sont accueillis en dehors du milieu familial et peuvent évoluer en activité libre dans un groupe de pairs, ils ne s'enferment pas et ne se laissent pas enfermés dans le langage oral. Ils ont déjà une capacité plurielle de s'organiser en micro société au sein de laquelle les interactions sont régulées par des comportements et conduites diversifiés, par des façons d'être et de faire qui permettent à tout moment à chacun de "transmettre quelque chose à quelqu'un", c'est-à-dire de communiquer. Les gestes d'un enfant, ses mimiques, ses vocalisations sont plus parlants que ses paroles. C'est à travers eux que l'enfant règle ses échanges affectifs avec l'entourage. L'étude de ces éléments permet d'établir plusieurs profils de comportement chez l'enfant, de distinguer les leaders des dominants-agressifs, des dominés-craintifs, des enfants au comportement fluctuant. Pour faire face à la crise de l'école, réduire la montée de la violence, empêcher l'angoisse et la solitude, l'auteur propose des solutions constructives, appuyées sur un travail de sept ans mené avec son équipe. Augmenté d'une longue introduction, cet ouvrage bénéficie en outre du recul des années écoulées depuis la première parution de ce classique.

09/2012

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Histoire de France

L'aristocratie médiévale. La domination sociale en Occident (Ve-XVe siècle)

La domination visible, légitime et héréditaire dans l'Occident médiéval et au moins jusqu'au XVIIIe siècle, d'une formation sociale que l'on désigne le plus souvent du terme de " noblesse " rend indispensable l'examen du phénomène aristocratique pour la compréhension de cette société. Or cet examen s'est jusqu'alors focalisé sur cette " noblesse ", pour tenter d'en découvrir l'origine, la composition, la puissance, sans qu'un quelconque consensus se fasse jour parmi les médiévistes. Pour tenter d'ordonner les nombreuses observations des historiens et de dépasser les blocages, cet ouvrage modifie radicalement la perspective. D'une part, il se consacre au phénomène social que les querelles de chapelles ont fini par occulter : la domination sociale à long terme d'un groupe restreint d'individus, au prix d'adaptations liées à l'évolution sociale générale, sans que ces adaptations (ni d'ailleurs le renouvellement généalogique) aient jamais remis en cause le mythe de la continuité du groupe. D'autre part, il envisage non pas la seule noblesse, mais l'ensemble de l'aristocratie, tant laïque qu'ecclésiastique, royale et urbaine, dans son articulation interne comme dans ses rapports avec les dominés. Fondée sur les recherches françaises et étrangères les plus récentes, cette relecture du pouvoir aristocratique et de son évolution invite à une nouvelle approche de la société médiévale dans son ensemble.

06/2004

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Philosophie

Le philosophe et ses pauvres

La première question philosophique est une question politique : qui peut philosopher ? Pour Platon, les citoyens doivent accepter un " beau mensonge " : la divinité a donné aux uns l'âme d'or des philosophes, aux autres l'âme de fer des artisans. Si les cordonniers ne s'occupent que de leurs chaussures, la cité sera en ordre et la philosophie protégée de la curiosité des " bâtards ". Au XIXe siècle, les cordonniers s'agitent et des philosophes viennent proclamer le grand changement : le producteur désormais sera roi et l'idéologue esclave. Pourtant, à suivre le parcours de Marx, la science du nouveau monde prend une allure déconcertante : le " vrai " prolétaire est toujours à venir, le Livre interminable, et le savant récuse tous ceux qui tentent d'appliquer sa science. Sartre affronte ce paradoxe : l'ouvrier devient le gardien absent du monde du philosophe, et ce dernier doit loger ses raisons dans les raisons du Parti. Chez Bourdieu, la critique supposée radicale des distinctions culturelles et des illusions philosophiques condamne les dominés à avoir les goûts et les pensées imposés par la domination. Le philosophe n'est plus roi. Mais le professionnel de la pensée s'assure à bon compte d'un regard " lucide " sur l'aveuglement de son voisin, pour la bonne cause d'un peuple toujours prié de rester à sa place.

01/2007

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Français langue étrangère (FLE

Littérature et enseignement. Pratiques francophones et francophiles

L'ouvrage est construit autour de trois thématiques : (1) Quand les métiers de l'écriture s'invitent à la formation professionnelle, (2) Cultures et pratiques lectoriales et (3) La didactique de la littérature en milieu francophile. Les contributions réunies ici interrogent les politiques et les pratiques éducatives récentes en matière de didactique de la littérature et de la culture en France, en francophonie et en francophilie. Elles analysent les ambiguïtés attachées à la condition de locuteur, d'apprenant, d'écrivain et d'enseignant de littérature en français dans les environnements socioculturels ou civilisationnels dominés par d'autres langues. La transmission culturelle, qui n'est pas l'apanage de la littérature, reste néanmoins au coeur des programmes d'enseignement de la littérature dans nombre de pays francophones où le texte littéraire représente le support qui médiatise peut-être le mieux les représentations culturelles d'un pays donné et promeut du coup la rencontre de l'altérité. La littérature permet d'étudier l'homme dans sa complexité et dans sa variabilité. Cette dimension ne saurait se concrétiser sans la mise en place d'une approche interculturelle du texte littéraire. Les pratiques de la "lecture littéraire" diffèrent d'un espace à l'autre, les systèmes éducatifs et culturels étant bien souvent des formes historiques orientées insidieusement par des convictions socioculturelles rigides.

06/2019

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Cinéastes, réalisateurs

Godard, JE est un autre

Godard. JE est un autre ne propose pas une biographie guidée par l'ambition d'une précision historique, mais un "conte de faits" qui s'enrichit de rapprochements aléatoires, en se réappropriant cet art de la digression si cher au cinéaste. Il se donne comme mission d'éclairer la persévérance d'un artistephilosophe qui, au-delà de toute espérance, tend la main au spectateur, son frère, sa soeur, ses semblables. Godard. JE est un autre ne propose pas une biographie guidée par l'ambition d'une précision historique, mais un "conte de faits" qui s'enrichit de rapprochements aléatoires, en se réappropriant cet art de la digression si cher au cinéaste. Il se donne comme mission d'éclairer la persévérance d'un artistephilosophe qui, au-delà de toute espérance, tend la main au spectateur, son frère, sa soeur, ses semblables. Le lecteur est invité à un jeu d'associations libres entre la vie de l'homme et l'oeuvre du réalisateur, structuré par une thématique omniprésente dans les films ici traités : de la vision équivoque de l'altérité féminine à l'engagement dans la lutte politique en soutien aux dominés de ce monde, en passant par la quête spirituelle et les questionnements relatifs à la mémoire historique, le cinéma de Godard vise au dépassement de Soi par l'ouverture à l'Autre.

11/2021

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Notions

Le soi subjugué. Servitude volontaire et cliniques de l'aliénation

Dans son Discours de la servitude volontaire, Etienne de La Boétie part d'un paradoxe : la soumission des dominés est extorquée de bien des manières, mais elle repose pour une large part sur le consentement de ceux qui en sont les victimes. En s'appuyant sur le contexte intellectuel du Discours et sur les sources qu'il mobilise, ce livre propose de mettre en rapport ce paradoxe avec la problématique de la souffrance psychique d'origine sociale, d'une souffrance qui se manifeste d'abord par son impact sur le sentiment d'identité, par l'altération du jugement moral, mais également par une insensibilisation qui dépossède le sujet de son propre corps et de sa vie. Empêché de communiquer et même de penser, le sujet est également rendu incapable de percevoir et de sentir la douleur associée à la situation dans laquelle il est engagé. C'est à cette forme de désorganisation identitaire que renvoie La Boétie lorsqu'il fait de la coutume et de l'accoutumance la principale raison de la servitude volontaire. On aurait ainsi affaire à une relation addictive à l'autorité d'un tyran cynique et malveillant. Ces relations de servitude n'ont rien d'exceptionnel : leurs effets s'observent " en tout pays, par tous les hommes, tous les jours ", et éclairent, aujourd'hui autant qu'hier, bien des situations familiales, professionnelles et sociales.

06/2022

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Ethnologie

De l'extinction des peuples naturels

Georg Kart Cornelius Gerland (né à Kassel en 1833, mort à Strasbourg en 1919) était titulaire de la chaire de géographie à l'université de Strasbourg (alors en Allemagne) en 1875. Au cours de ses trente-cinq années de fonction, il y enseigna les sciences de la religion, l'ethnologie, la géographie mathématique, la cartographie, la géographie des organismes, la géographie descriptive et la géophysique. Il a rédigé en 1868 le texte, dont la traduction est ici présentée, De l'extinction des peuples naturels (Über das Aussterben der Naturviilker). D'abord dominés en Amérique du Sud par l'avidité de richesses et la fureur religieuse, les contacts se pacifient dans un deuxième temps (conception paternaliste du " bon sauvage " d'inspiration rousseauiste), mais évolueront vers une conception colonialiste plus dure qui aboutira à l'esclavage et au racisme. Dans ce texte, Gerland étudie la genèse de ce qu'il appelle l'extinction des peuples naturels, ce qui consiste à considérer une à une les causes pathogènes, et surtout le contact avec les Occidentaux, qui ont pu faire basculer des civilisations antiques (Amérique du Sud). Il est bien éloigné du ton grand seigneur des colonialistes et considère la civilisation occidentale comme susceptible d'" élever " pacifiquement les autres civilisations. Ce texte est important à une époque où l'occident se penche sur le racisme, l'esclavage et le colonialisme.

01/2011

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Actualité et médias

Une saison chez Mickey

C'était fou. C'était drôle. C'était grave ? Oui, c'était grave. L'éphéméride d'une saga, d'une crise, d'un fou rire comme la France au balcon en aura rarement connu. Les 200 jours de la Sarkozie, entre grêlons et grains de riz, des fanfares de Disneyland aux Marseillaise des visites d'Etat : le récit désopilant à l'heure où le calme - du moins semble-t-il - a repris ses droits du côté de l'Elysée. Comment les choses se sont-elles passées, entraînées l'une l'autre tel un jeu de dominos ? Qui est vraiment Carlita ? Et Marisa, Dadu, Boom-Boom ? Après la fameuse nuit du Fouquet's, de Marne-la-Coquette à Petra, de la Lanterne versaillaise aux pyramides du Nil, d'un week-end chez Mickey à une visite chez The Queen, tant d'amour et tant de peurs, de haines aussi, sous les lambris républicains, nécessitait une chronique. Avec le témoignage de protagonistes proches du Château, balancés entre l'urgence et la panique. De l'Hyperprésident à l'hypopopularité, bienvenue dans un monde où règne l'adage " Aujourd'hui plus qu'hier et moins que demain ". Après ce fol hiver où le ridicule a bien failli nous achever, il fallait enfin retrouver cette tradition nationale que rien - rien, jamais ! -, ne pourra éteindre : l'humour. L'ultime et le plus précieux des contre-pouvoirs.

04/2008

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Sociologie

La révolte du pronétariat. Des mass média aux média des masses

Comme en leur temps la machine à vapeur ou l'imprimerie de Gutenberg, les techniques et pratiques émergeant du nouvel Internet sont sur le point de révolutionner l'histoire de l'humanité, tant sur le plan économique que social ou politique. Or ni les média traditionnels, ni les dirigeants ne semblent avoir saisi l'ampleur de ces enjeux. Evoquant la naissance des blogs, des wikis ou encore des "journaux citoyens ", Joël de Rosnay décrit les principes d'une économie reposant en grande partie sur des relations de pair à pair plutôt que sur la distribution de masse de contenus culturels, caractéristique des média dominés par les " infocapitalistes ". Face à ces derniers se développe un " pronétariat ", classe d'usagers capables de produire, de diffuser et de vendre des contenus non propriétaires, mais aussi de permettre un accès largement gratuit à l'information. S'organisant en une seule entité, le Web peut faire émerger une intelligence et même une véritable conscience collectives. Il met ainsi en question les relations de pouvoir verticales qui régissent aujourd'hui les sphères de l'économique et du politique. Loin de proposer une vision " béate " du Net, car bien conscient des dangers d'une communication sans contrôle, Joël de Rosnay montre qu'il devient en fait un outil puissant entre les mains des citoyens pour faire naître une économie et une démocratie nouvelles.

01/2006

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Science-fiction

Et la lune sera ma tombe...

Huis clos interstellaire… "Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger." (Première Loi de la robotique d'Asimov, 1942) Pourtant, il ne s'agissait que d'une simple mission de routine, terminer le démantèlement de la Station Spatiale Internationale (ISS), et puis tout a dérapé… Commotionné, je n'avais plus aucun souvenir de l'origine de ce chaos. Des giclures rouges constellaient ma combinaison blanche et du côté gauche de ma tête, mes cheveux étaient poisseux de sang coagulé. Je m'appelle Jonathan Rives, spationaute sur la dernière mission de l'ISS. "… enkystée dans mon cerveau comme une tumeur, cette charge inextinguible et omniprésente, diffusait ses sécrétions empoisonnées, prenant insidieusement possession de mon esprit, au point de devenir mienne." "J'avais vainement cherché un signe d'empathie dans l'expression de mon visage, mais rien ne transparaissait, pas même l'esquisse d'un rictus ni un imperceptible battement de paupières." "Il avait trouvé en moi l'allié idéal, son exécuteur des basses oeuvres." "Je redoutais qu'il fasse de moi son esclave galactique." Ils m'appellent Mike. Je suis le robonaute de troisième génération de l'ISS. "Les...les humains ne sont pas...pas fiables... dominés par leurs émotions... pro...provoquer chez eux des réactions irrationnelles pouvant faire échouer la mission.... échouer la mi...mission."

02/2018

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Histoire internationale

Jours tranquilles au Caire

Mars 2012. La Révolution égyptienne a un an et deux mois. Après l'étincelle tunisienne, c'est le plus grand pays arabe qui s'est soulevé contre son pharaon Moubarak, faisant vaciller dans la foulée les régimes autoritaires depuis la Méditerranée jusqu'à l'Orient, dans un irrésistible jeu de dominos. A la veille des premières élections présidentielles démocratiques du pays, il est permis, au Caire, de croire à tous les possibles. Arrivée dans la capitale égyptienne, comme toute une génération de jeunes correspondants, le stylo en poche et des idéaux révolutionnaires en tête, Isabelle Mayault découvre les coulisses d'une société en situation insurrectionnelle permanente. Elle explore par tâtonnements ce laboratoire politique à ciel ouvert qu'est l'Egypte d'après 2011. Manifestations, élection puis chute des Frères Musulmans, couvre-feu, restauration du régime militaire : grandes espérances et découragements font et défont le tissu d'une société civile en mutation. Ce recueil suit les oscillations de ces années terribles. Il donne vie à des concepts d'habitude réservés au champ de la science politique à travers une trame de récits personnels, de portraits détonnants et de poésie en prose. Un témoignage intense sur la vie quotidienne autour de la place Tahrir alors que le flux des médias internationaux l'a désertée pour d'autres théâtres d'opérations.

03/2015

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Littérature française

Couleur de lac

Afin de privilégier sa carrière, Gabrielle a fait le deuil de sa vie personnelle. Son entrain s'étiole pourtant jour après jour. Lorsqu'on lui impose une nouvelle affectation, elle y voit l'occasion de briser la routine qui l'étouffe. Tandis qu'elle s'interroge sur ce qui a réellement incité son employeur à lui confier ce poste, elle fait la connaissance de Melvil Vanier et de sa famille. Grâce à cette rencontre, elle s'autorise à penser qu'une autre existence est possible. Contre toute attente et pour la première fois, Gabrielle se sent enfin à sa place auprès d'eux. Cependant, ses doutes persistent. D'où vient en effet cette soudaine impression d'apaisement ? Pour quelle raison a-t-elle été mise sur le chemin des Vanier ? Surtout, quel est ce fil qui semble étrangement la relier à eux ? Est-ce le destin ou le hasard ? La vie n'est peut-être qu'un jeu de dominos dont on ne comprend l'enchaînement qu'à la toute dernière minute. "Il était faux de croire que l'on réalisait ce qui nous manquait quand on ne l'avait plus. C'était lorsqu'on le retrouvait que l'on en prenait conscience. Comme pour la musique, ce fut en redécouvrant une famille qu'elle sut qu'elle en avait besoin.

02/2022

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Ethnologie

Une vie paria. Le rire des asservis

A l'ombre de la société indienne vivent ceux qu'on appelait jadis les Intouchables, ceux que Gandhi désignait comme fils de Dieu, ceux qui se définissent désormais comme dalits, les écrasés. Près de Pondichéry, la tradition les appelait Paralyars, un mot que les voyageurs européens ont transformé en " paria ". Livrée par sa caste au devoir ancestral de soumission, Viramma, ouvrière agricole, sage-femme et chanteuse, nous dit ici sa vie, ses craintes, ses joies, ses espoirs. Avec une admirable vitalité, sans aucun misérabilisme, elle éclaire ce que sont l'enfance, la femme, le couple, le pouvoir des dominants, les passions des hommes. On entre avec elle dans la boue des rizières, mais aussi dans le monde des esprits et des dieux, des jeteurs de sorts, des musiciens et des comédiens de village. Dans cette voix de femme qui sort de l'ombre résonne aussi le rire des asservis, que forgent la force de vivre et la grandeur des dominés, un rire qui transfigure le destin, sur la vole de l'émancipation aujourd'hui ouverte. Fruit d'une longue écoute, ce livre est un hommage à l'indestructible dignité de ceux qui furent si longtemps privés de parole. Viramma, mariée enfant, vécut ensuite au village de Karani, près de Pondichéry, jusqu'à sa mort en novembre 2000.

04/2001

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Histoire internationale

Colonies de peuplement. Afrique, XIXe-XXe siècles

Si l'histoire du colonialisme a le vent en poupe, celle des colons reste souvent dans l'ombre. Joël Michel jette une lumière nouvelle sur ce qu'on appelle un peu abstraitement l'impérialisme européen en étudiant la colonisation de peuplement, l'aventure de ces pionniers qui, à la différence des armées de conquête, s'installèrent, firent souche, créèrent une société différente de celle qu'ils avaient imaginée. L'européanisation du monde, au XIXe siècle, se manifeste par une formidable poussée démographique qui touche, marginalement, une Afrique bien moins accueillante que les Amériques et l'Australasie. Français, Espagnols et Italiens d'Algérie et de Tunisie, Boers et Britanniques d'Afrique du Sud, de Rhodésie et du Kenya, Portugais d'Angola et du Mozambique, Allemands de Namibie s'emparent des terres, organisent le travail forcé. Peur de l'ensauvagement, violence du rapport colonial, tentation généralisée de ségrégation allant parfois jusqu'à l'apartheid, évolution vers un capitalisme agraire ennemi du peuplement rural forgent une société dans laquelle les colons s'enferment avant que l'histoire ne les rattrape brutalement. En décrivant la mainmise foncière, les relations de travail, les peurs et les aspirations de ces minorités isolées, leurs illusions prolongées dans une relation triangulaire avec les dominés et avec les métropoles qui finit par les broyer, Joël Michel signe une fresque saisissante d'un aspect trop délaissé de l'histoire coloniale.

02/2018

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Arménie

L’Arménie et les Arméniens en 100 questions. Les clés d’une survie

L'Arménie a-t-elle été le premier Etat chrétien ? Qu'est-ce qui relie les communautés arméniennes ? Pourquoi le gouvernement turc continue-t-il à nier le génocide ? Les Arméniens sont-ils à jamais dans la main des Russes ? Pourquoi l'Arménie est-elle membre de la francophonie ? Quel est l'impact géopolitique de la guerre du Haut-Karabagh ? Tiraillés depuis toujours entre Orient et Occident, dominés par de puissants voisins - Perses, Romains, Russes, Turcs -, les Arméniens sont restés unis, attachés à un christianisme singulier. Grâce à sa forte diaspora - deux Arméniens sur trois vivent en dehors du pays -, ce peuple s'est nourri de tous les mondes qu'il côtoyait et les a enrichis en retour. Depuis la première République fondée en 1918, leur existence collective est traversée par le besoin de reconnaissance du génocide de 1915, les fortes migrations vers la Californie et la Russie, le conflit avec l'Azerbaïdjan et une volonté farouche d'indépendance. En 100 questions, Michel Marian présente une histoire, une culture, un système de valeurs qui ont assuré aux Arméniens la continuité de leur identité. Il décrypte aussi la relation particulière que la France, premier pays d'accueil en Europe, entretient avec la communauté arménienne et montre la résilience d'un peuple en marche vers un idéal démocratique mais encore aux prises avec son passé.

03/2024

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Sociologie

Vies en noir et blanc

Les migrations noires sont-elles une menace pour l’Occident et la France, et une avanie pour l’Afrique ? Nombreux, en Occident, en France et en Afrique, sont ceux qui le pensent, le disent et l’écrivent. Les principaux responsables de ces migrations sont à rechercher du côté occidental et français d’une part, du côté africain ou des deux côtés d’autre part. Les guerres, les famines, les misères, les catastrophes écologiques, les dictatures incitent des Noirs à des migrations sauvages et risquées vers les pays du Nord riches et démocratiques. Les migrations noires en Occident et en France ne sont-elles pas le prix à payer par des Occidentaux et des Français pour leur politique coloniale, néocoloniale et impérialiste en Afrique ? Les vies des Noirs valent-elles moins que celles des Blancs ? Pourquoi les relations entre les Noirs et les Blancs, entre l’Occident, la France et l’Afrique ne décollent-elles pas aussi vite qu’une navette spatiale ? En effet, on ne peut analyser les migrations noires que si on les rapporte aux contextes historiques, économiques, idéologiques, culturels et psychologiques des groupes dominants et dominés entretenant l’existence des préjugés et des stéréotypes. Ainsi ce livre se veut un réverbère du kaléidoscope des représentations, des cognitions, des attitudes et des comportements des Noirs allogènes et des Blancs autochtones en France.

10/2019

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Arménie

L'Arménie et les Arméniens en 100 questions. Les clés d'une survie

L'Arménie a-t-elle été le premier Etat chrétien ? Qu'est-ce qui relie les communautés arméniennes ? Pourquoi le gouvernement turc continue-t-il à nier le génocide ? Les Arméniens sont-ils à jamais dans la main des Russes ? Pourquoi l'Arménie est-elle membre de la francophonie ? Quel est l'impact géopolitique de la guerre du Haut-Karabagh ? Tiraillés depuis toujours entre Orient et Occident, dominés par de puissants voisins - Perses, Romains, Russes, Turcs -, les Arméniens sont restés unis, attachés à un christianisme singulier. Grâce à sa forte diaspora - deux Arméniens sur trois vivent en dehors du pays -, ce peuple s'est nourri de tous les mondes qu'il côtoyait et les a enrichis en retour. Depuis la première République fondée en 1918, leur existence collective est traversée par le besoin de reconnaissance du génocide de 1915, les fortes migrations vers la Californie et la Russie, le conflit avec l'Azerbaïdjan et une volonté farouche d'indépendance. En 100 questions, Michel Marian présente une histoire, une culture, un système de valeurs qui ont assuré aux Arméniens la continuité de leur identité. Il décrypte aussi la relation particulière que la France, premier pays d'accueil en Europe, entretient avec la communauté arménienne et montre la résilience d'un peuple en marche vers un idéal démocratique mais encore aux prises avec son passé.