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Littérature française

Romans, contes et nouvelles. Tome 2

La notoriété et la fécondité de l'oeuvre de Maupassant ne sont plus à attester. La diversité de ses thèmes d'inspiration, l'alternance des tons où l'humour, souvent, prévaut, la superposition des niveaux de lecture, la finesse de la peinture sociale, la précision des descriptions soulignant émois intérieurs, processus de la vie psychique et complexes méandres de l'âme sont autant de registres que sa plume allie à merveille. Les pages sur la peur, l'appréhension de la solitude et du double, notamment, témoignent de sa modernité. La psychologie et la réflexion existentielle viennent couronner le talent de cet écrivain imprégné de dérision et de nihilisme. Si l'on ne craignait de traduire seulement des empreintes dominantes, sans doute pourrions-nous dire de l'oeuvre de Maupassant qu'elle est souvent drôle, cruelle, remarquablement écrite, toujours profonde et jamais close. L'édition des oeuvres de Maupassant dans la collection " Bouquins " comporte deux volumes. Le tome 1 comprend : Quid de Guy de Maupassant - Contes divers (1875-1880) - La Maison Tellier - Contes divers (1881) - Mademoiselle Fifi - Contes divers (1882) - Contes de la bécasse - Clair de lune - Contes divers (1883) - Une vie (roman) - Miss Harriet - Les Soeurs Rondoli. Le tome 2 comprend : Yvette - Contes divers (1884) - Contes du jour et de la nuit - Bel-Ami (roman) - Contes divers (1885) - Toine - Monsieur Parent - La Petite Roque - Contes divers (1886) - Le Horla - Contes divers (1887) - Le Rosier de Madame Husson - La Main gauche - Contes divers (1889) - L'Inutile Beauté.

01/2020

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Primaire

Pack de 5 ex Histoires farfelues d'orthographe - Monsieur Tu et son chien S

Ce pack comprend 5 exemplaires de l'album Monsieur Tu et son chien S, qui fait partie du coffret Classe Cycle 2 des Histoires Farfelues d'orthographe. Il est idéal pour un équipement classe. Une histoire d'amour entre un maître et son chien : attachants et inséparables, ils nous rappellent en toute occasion que conjugué à la deuxième personne du singulier, un verbe se termine toujours par un -s... La collection Histoires Farfelues d'orthographe propose des histoires à lire et à écouter avec des jeux pour mémoriser facilement les règles d'orthographe. Retrouvez aussi les recueils d'histoires et les coffrets pédagogiques pour la classe. L'autrice Elodie Fondacci est diplômée de Science Po. Avec une maîtrise de lettres en poche, elle devient journaliste culture sur Radio classique au début de sa carrière. Elle y crée en 2009 une émission pour les enfants " Les histoires en musique " qui a donné lieu à une collection de livres et à un podcast. Elle anime aujourd'hui des émissions musicales, et poursuit sa carrière de conteuse sur scène et sur les ondes. L'illustratrice Véronique Deiss est diplômée de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle fait de l'humour et de la dérision sa marque de fabrique. Elle travaille pour la presse et l'édition jeunesse et adultes. Elle a notamment réalisé en 1997 les dessins du roman Journal d'un chat assassin de Anne Fine et depuis, continue à illustrer la série de ses aventures.

05/2023

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Critique littéraire

Littérature et le reste. 1919-1931

Le titre de cet ouvrage est emprunté au manifeste Dada de Philippe Soupault, Littérature et le reste (suivi de près par le second manifeste de sa plume, Machine à écrire Dada). Il est à prendre avec toute l'ironie et la distance implicites. Ces deux textes figurent dans " Vingt-trois manifestes du mouvement Dada ", publié en 1920 dans la revue nommée par dérision Littérature qu'il dirigeait avec Louis Aragon et André Breton. Le titre de Soupault se réfère, comme celui de la revue, au dernier vers de L'Art poétique de Verlaine : " Et tout le reste est littérature. " L'un des fondateurs du surréalisme, surréaliste dans l'âme jusqu'à son dernier souffle, pour autant Soupault ne s'est pas privé d'aller voir ailleurs. Il s'éloigne de Breton qui, avec Picabia, a déclaré la guerre à Dada. Il lui abandonne la direction de Littérature et crée La Revue européenne. Tout en contribuant aux revues surréalistes, il donne des textes à des revues " bourgeoises " en France et à l'étranger, des Feuilles libres à La Nouvelle Revue française, de Broom à Poesia... Curieux de tout, pressé mais toujours disponible, il s'engage dans une activité littéraire multiforme de création et de critique, avec l'esprit d'indépendance, le mouvement perpétuel et les antinomies existentielles qui lui sont propres - enthousiasme et désinvolture, profondeur et légèreté, pureté et provocation, fidélité et goût irrépressible de la découverte.

01/2006

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Histoire du cinéma

Camp ! 20 ans d'outrances dans le cinéma anglo-saxon (1960-1980) Volume 1, Horreur et exploitation

Qu'est-ce que le camp ? "Le Camp, c'est la pose effrénée, l'affectation érigée en système, la dérision par l'outrance, l'exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour pénétrer la sphère comportementale. C'est le reflet de Narcisse dans le miroir de la Méchante Reine de Blanche-Neige". Camp ! volume 1 n'est pas à proprement parler un essai, mais plutôt le récit d'un genre cinématographique, un récit débordant d'humour et d'amour pour le cinéma. Un roman dont les héros s'appellent Joan Crawford, Vincent Price, Norma Desmond, Paul Morrissey, Baby Jane, Andy Milligan, ou encore Doris Wishman, cinéaste à nulle autre pareille, mère d'une oeuvre qui lui valut d'être comparée à Ed Wood ou Jean-Luc Godard. Une curieuse odyssée où l'on croise des hommes en porte-jarretelles, des femmes qui tuent à coups de seins, des poupées ridées, des stars déchues, des espionnes aux corps bioniques. Le filtre Camp agit dès lors comme un révélateur, qui nous permet de relire le cinéma anglo-saxon sous un jour nouveau. Camp ! est un livre-somme, dont la publication s'étalera sur trois volumes. Dans ce premier opus, Pascal Françaix s'intéresse au mélodrame gériatrique (" hagsploitation"), au cinéma d'épouvante (dont les productions de la Hammer) et au cinéma d'exploitation (de Russ Meyer à la drugsploitation).

10/2021

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Primaire

Pack de 5 ex Histoires farfelues d'orthographe - Les enfants démonstratifs

Ce pack comprend 5 exemplaires de l'album Les enfants démonstratifs, qui fait partie du coffret Classe Cycle 3 des Histoires Farfelues d'orthographe. Il est idéal pour un équipement classe. Ces, Ce, Cet et Cette sont quatre enfants insupportables. Ils montrent toujours les autres du doigt en se moquant d'eux. Alors la fée C décide de leur donner une bonne leçon... La collection Histoires Farfelues d'orthographe propose des histoires à lire et à écouter avec des jeux pour mémoriser facilement les règles d'orthographe. Retrouvez aussi les recueils d'histoires et les coffrets pédagogiques pour la classe. L'autrice Elodie Fondacci est diplômée de Science Po. Avec une maîtrise de lettres en poche, elle devient journaliste culture sur Radio classique au début de sa carrière. Elle y crée en 2009 une émission pour les enfants " Les histoires en musique " qui a donné lieu à une collection de livres et à un podcast. Elle anime aujourd'hui des émissions musicales, et poursuit sa carrière de conteuse sur scène et sur les ondes. L'illustratrice Véronique Deiss est diplômée de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle fait de l'humour et de la dérision sa marque de fabrique. Elle travaille pour la presse et l'édition jeunesse et adultes. Elle a notamment réalisé en 1997 les dessins du roman Journal d'un chat assassin de Anne Fine et depuis, continue à illustrer la série de ses aventures.

05/2023

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Littérature française

Mémoires de Paddy. Blanche et la femme aux fusains du bout du jardin

Vivre avec une maîtresse âgée de 90 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer n'est pas chose facile. Paddy, petit York fidèle et sensible, est aux premières loges pour nous raconter ce qu'engendre comme troubles quotidiens cette sale maladie dégénérative. Il partage chaque instant de la vie de celle qu'il aime et qu'il protège de très près, mais la femme aux fusains du bout du jardin, le vieux militaire et une foule de bébés blêmes et de différentes petites filles, tous entités, ne tarderont pas à venir perturber le quotidien déjà très étrange de dame Blanche et de Paddy qui sont les seuls à les voir... à les entendre, à s'en défendre ! Ce roman constitue une véritable thérapie, il tourne en dérision ce que nous n'avons pas le droit de dire, la douleur du malade, celle des aidants de la famille en passant par celle des fidèles animaux de compagnie qui souffrent eux aussi de cette dégénérescence involontaire, traumatisante, et malheureusement bien trop réelle... Il donne une fin convenable à l'inconvenable, un espoir au désespoir, une légèreté à la lourdeur, un sens à l'incompréhension, une trace à jamais laissée par celle qui finalement disparaît. C'est une histoire d'amour de tous les jours, et de tous ceux qui entourent Blanche. Une histoire qui finit bien parce que l'on veut bien... Même si, en réalité, j'ai beaucoup de chagrin, MOI, son petit chien Paddy.

02/2020

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Littérature française

Des nouvelles du front

Dans un bobinard propret de la rive droite, Ugo, une jeune recrue de la Wehrmacht, échappe de peu à la tuerie perpétrée par un gang de patriotes exterminateurs. Sa survie, l'adolescent la doit à une novice dans le métier, plus impressionnable que ses consoeurs. Celle-ci paiera. Pour ça ou pour autre chose. On la retrouvera fille à soldats, ballottée dans le ressac du front de l'Est. Comme Ugo, dépassé, à la fois transi d'amour et renégat. Le mensonge et le pardon, les certitudes aveugles, l'appétit de la vie mais aussi son mépris, on n'embrasserait pas d'un seul regard toute la palette de pulsions que déchaîne la guerre, la vraie. Nul besoin d'accents épiques, cependant, pour enrichir ses nuances ! Au fond, l'homme ne mène-t-il pas en permanence sa guéguerre ? Larvée, civile, sainte, totale, sociale, la guerre sourd de partout. Elle naît de rien et se nourrit de peu. L'hystérie de touristes pris au piège des Journées du patrimoine, les dérèglements d'un vieux conservateur poussé à la porte de son musée d'anatomie pathologique, et la voilà qui éclate un matin, "comme une girolle sur la fumure" ! Il n'y a que la dérision et l'humour pour en conjurer les horreurs. Ces cinq nouvelles en forme de petits romans en sont truffées. Mais attention, ce rire-là ne chante pas ; il grince, comme celui que le pendu cracherait à la face de son bourreau.

01/2014

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Littérature française

Martine fait du sentiment

Qui se souvient des années quatre-vingt ? Voici les aventures de Martine, trente ans, reporter sans conviction dans un magazine tout nouveau, qui se veut décalé. Martine fait du shopping. Martine aime. Martine fait du reportage. Gravitent autour d'elle un jeune métis dandy et mythomane, un patron de presse exalté et sophiste, des parents fantoches, une assistante adepte du new age et même un dirigeant communiste sincère. Martine travaille, un peu. Martine aime. Martine téléphone. Yves Montand, Alain Minc, Azzedine Alaïa sont de la partie. Martine fait du sport. Martine aime. Martine est méchante. Le petit univers journalistique, avec ses personnages inconsistants et manipulateurs, résume un monde plus vaste, désolé et sans amour, que subit et exploite l'héroïne. On s'y croise, on s'y rate. Journaliste naïve et roublarde à laquelle on prête le don d'impertinence, Martine est incapable d'écrire des lettres d'amour. La dérision lui tient lieu de talent. Son père est un cavaleur immature, sa mère une vieille petite fille. Martine va à un enterrement. Martine lit. Martine aime ? Froide et sentimentale, soumise à des flux d'émotions, elle est incapable d'aimer. L'amour, c'est autre chose, qu'elle devine seulement. Martine souffre d'une maladie très contemporaine : la sécheresse de cœur chronique. Dans ce récit acide, Marie-Dominique Lelièvre capte, d'une plume profondément juste et drôle, la vérité d'un personnage d'aujourd'hui.

08/1999

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Littérature étrangère

Blogs de Chine

L’ouvrage est un recueil d’une centaine de textes parus sur le blog de Han Han entre 2006 et 2011. L’auteur y aborde tous les événements et faits divers brûlants qui agitent la société chinoise : l’incendie accidentel du siège de l’organisme honni qu’est la Télévision centrale, le goût des Chinois pour les performances à inscrire au Livre Guinness des records, les relations amoureuses des lycéens, la nervosité du pouvoir à l’approche des Jeux olympiques, l’actrice japonaise de vidéos pour adultes Matsushima Kaeté, la lutte de la police contre la prostitution, la mort au volant de l’actrice taiwanaise Hsi Wei-lun, l’aide aux victimes du tremblement de terre du Sichuan, les écrivains des années 1930 Lu Xun et Xu Zhimo, la protection des droits d’auteur et la lutte contre la piraterie dans l’édition, le scandale créé par Sharon Stone parlant du « karma » de la Chine au lendemain du tremblement de terre du Sichuan, le boycott des magasins Carrefour après le passage chahuté de la flamme olympique à Paris, la propension des Chinois à s’insurger contre la moindre offense venant de l’étranger, etc. Dans ses textes, Han Han remplace le style brillant de l’écrivain surdoué par le style relâché à l’extrême du blogueur dans le vent, coqueluche des jeunes internautes chinois. Le rire est son arme favorite et le ton familier avec lequel il manie la dérision fait mouche.

09/2012

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Littérature étrangère

Et les regrets aussi

Jeremy Best a deux vies : avocat le jour, poète la nuit. Trentenaire et célibataire devant l'éternel, il mène une existence confortable à New York, tout en se méprisant un peu. Un jour, il croise Spaulding, la fille de 19 ans de son patron. Cachant sa sensibilité à fleur de peau derrière un cynisme plein de verve, elle vient de faire un séjour en hôpital psychiatrique. Poète en herbe, elle est l'une des rares lectrices de Jinx Bell alias Jeremy Best. Entre les deux, c'est le coup de foudre. Mais les amoureux aux quatre mains gauches tergiversent des semaines avant de passer à l'acte. D'autant que Jeremy apprend qu'il est atteint d'un cancer généralisé. Au bout de longues semaines d'hésitation, et à l'issue d'une soirée où Jeremy lui sauve littéralement la vie, Spaulding devient sa maîtresse et sa confidente. Elle l'accompagne dans ses derniers désirs-délires. Après un week-end express à Rome, elle reste près de lui dans un motel au bord de la mer, à Long Island, en attendant sereinement la fin. Chemin faisant, chacun trouve son salut : Jeremy rassemble son oeuvre poétique qui sera publiée après sa mort, Spaulding se réconcilie avec ses parents divorcés, remariés, alcooliques ou égoïstes. Et avec la vie. Une " Love Story " magnifiée par une touche de dérision et une réflexion sur la vie, les mauvais choix, les regrets et le temps à ne pas perdre.

02/2016

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Sociologie

La peur bleue

" Histoire simple, violente, vraie. D'époque. Je suis un journaliste imparfait, ni pire, ni meilleur qu'un autre. Après avoir arbitré le débat des élections présidentielles en 95, s'est offerte à moi la possibilité d'accéder à ce que je croyais être le paradis : Canal +. J'ai d'abord été surpris, j'ai résisté, puis flatté, j'ai cédé. Les deux premiers mois furent agréables - n'étions-nous pas en famille ? Par la suite, vous avez le choix, pour l'ambiance, entre Les chiens de paille, Reservoir Dogs, ou Mirabeau poursuivant Sade dans les couloirs des prisons du XVIIIe siècle... Au centre de l'action, les Fouquier-Tinville du rire : le Guignol's Band et leur mentor, alias le Tueur du Brabant, incarnation personnifiée de la formule la plus célèbre de ces vingt dernières années : " Responsable mais pas coupable. " Ceci n'est pas un livre contre une chaîne - que j'aime beaucoup. Ce sont, surtout, des phrases contre l'inhumanité de quelques pitbulls. Je ne crache pas dans la soupe, je ne sombre dans aucun narcissisme. D'ailleurs, jusqu'à quarante-sept ans, je n'ai pas écrit un seul paragraphe en dehors de mon métier, tant la littérature de télévision me fait horreur. Mais il y a un moment où la théologie de la dérision et du poujadisme doit se heurter à quelques mots. Et à ce journal de bord qui, heureusement, a aussi d'autres horizons... "

03/2000

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Littérature française

Agence Générale du Suicide. Suivi de Lord Patchogue ; Lignes ; Je serai sérieux comme le plaisir ; Roman d'un jeune homme pauvre ; Demande d'emploi ; Journal ; et suivi de Pensées et aphorismes

Mourir, c'est ce que tu pouvais faire de plus beau, de plus fort, de plus... c'est ainsi que Drieu la Rochelle apostrophe son ami Jacques Rigaut, météore d'une littérature qu'il méprisait, dandy spleenétique expert en dérision qui avait averti ses contemporains : Je serai un grand mort... Essayez, si vous le pouvez, d'arrêter un homme qui voyage avec son suicide à la boutonnière. Dans son Anthologie de l'humour noir André Breton le décrit en ces termes : Jacques Rigaut, vers vingt ans, s'est condamné lui-même à mort et a attendu impatiemment, d'heure en heure, pendant dix ans, l'instant de parfaite convenance où il pourrait mettre fin à ses jours. Et Paul Eluard : L'arme braquée par le suicide contre la vie en a toujours raison. Nuls débris, nulles ruines ne peuvent subsister après le passage de cette volonté qui brûle de tout détruire. Mais un tel attentat laisse entière la force de celui qui l'a commis. Le regret d'être né, le besoin de mourir disparaissent avec le monde qu'ils tuent. Seùle, absolument seule et pure, la pensée satisfaite se considère et se reconnaît. Jacques Rigaut a vécu avec le souci de cette ressemblance parfaite. Lord Patchogue en fait foi. Membre de Dada et proche du Surréalisme, Jacques Rigaut a collaboré à la revue Littérature d'Aragon, Breton et Soupault. Alain Blanc

09/2015

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Littérature étrangère

Nouveaux visages

En ce début de XXIe siècle, Maria et Khalil forment le "couple parfait". Noirs à la peau claire, ils sont ces "nouveaux visages" en train de brouiller des frontières archaïques. Tous deux résident dans l'enclave noire bohème de Brooklyn où Khalil surfe sur la première vague de l'ère "point-com" tandis que Maria travaille à sa thèse sur le terrible massacre de Jonestown, lors duquel, en 1978, les neuf cents adeptes, en majorité noirs, de la secte du Temple du peuple trouvèrent la mort. Enfant adoptée et élevée par Gloria, une universitaire militante morte avant d'avoir achevé sa thèse sur "la triple conscience des femmes noires", Maria à qui tout semble pourtant réussir souffre en secret de troubles du comportement capables de la mettre en danger et de compromettre son avenir. Danzy Senna, qui a elle-même grandi dans l'"élite à dreadlocks", s'emploie ici à tourner en dérision la quête d'authenticité raciale dont a parfois pu faire preuve une communauté noire contemporaine "branchée". "On ressemble à des personnages de Woody Allen, la mélanine en plus", résume Khalil. A travers sa protagoniste, Nouveaux visages incarne l'échec des très flexibles valeurs du monde contemporain à constituer un rempart contre les foras de la mémoire, du désir ou du désespoir. Une remise en cause aussi caustique que radicale de la quête d'identité dès lors qu'elle se réduit à un cliché dévorateur.

05/2019

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Histoire internationale

Sen njaxas (cocktail citoyen)

L'Afrique peut être une source de solutions et de réponses à la quête civilisationnelle du monde ; mais seulement si elle fait parler son riche patrimoine enseveli et si elle entend les nouvelles de sa jeunesse ambitieuse et hagarde. Conscients des tares qui entravent l'évolution de leur continent et particulièrement celle de leur pays, huit jeunes intellectuels sénégalais (G8), libèrent leur parole et prennent leurs responsabilités en touchant là où ça fait vraiment mal dans une société protéiforme et indécise. Y allant de leur propre feeling iconoclaste et innovant, leur capacité d'indignation donne ceci : un patchwork fait d'étoffes colorées et de gammes différentes. Des textes hétéroclites rivalisant de rigueur et de frivolité. Certains prenant leur mal en ironie d'autres menant leur misère à la dérision ; mais, tous conscients de la nécessité d'avoir un Sénégal différent qui divorcerait d'avec ses vieilles habitudes exécrables et qui déciderait de se couvrir du pagne du véritable changement. En définitive, ce mélange de textes est une vraie mosaïque d'inspirations. Un cocktail Molotov ou succulent, selon la lecture que vous en ferez. A vous de décider entre l'amertume des explosifs qui annoncent le chaos de la renaissance et les plaisirs des fruits de la passion qui mènent aux abîmes : telle est la condition de l'humanité fébrile de ses permanentes contradictions qui traversent les générations. La nôtre peut garder espoir quand la jeunesse prend la parole et exprime son optimiste désarroi.

07/2018

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Littérature française

Le dernier cri

Quelque chose nous attend. Quelque chose de monstrueux. Et vous aussi vous avez peur. Vous allez sombrer sous une vague de réalité. Un truc jamais vu. Vous allez devoir vous regarder en face et vous demander : qu'est-ce que j'ai apporté à ce monde ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Dans les années 2000, quelque part entre le 11-Septembre et l'avènement de Facebook, dans un monde de l'art dopé aux faux-semblants, dévasté par une guerre des égos qui contemplent leur propre reflet, deux artistes en déshérence, Klaus et Anna, cherchent à renouer avec un réel dont ils avaient pourtant voulu s'extraire. La liberté organisée de leur existence millimétrée a dévoré ce qu'il restait de l'urgence de créer. Il leur faut réapprendre à parler, à écrire, pour reconstruire une identité fracturée. Mais y a-t-il encore quelque chose à dire ? Autour d'eux, la réalité s'est soumise à la loi des écrans, au triomphe des médiocres, à la dictature du bruit. Même les voix prônent la dissidence finissent par tourner en dérision leur quête de sincérité. Pourtant, Klaus et Anna résistent. Leur rédemption ne pourra passer que par un cheminement côte à côte, par la reconstruction d'un monde fragile, d'une simplicité retrouvée. De leur rencontre à leur éventuel anéantissement, Pierre Terzian dresse dans ce second roman le portrait incandescent des êtres mal enclenchés qui réinventent les possibles de notre postmodernité.

09/2017

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Littérature française

Journal d'un psychotronique

Un événement des plus extraordinaires pousse le narrateur à rouvrir le journal qu'il avait abandonné par inertie naturelle profonde, moins par souci de témoigner que pour faire front contre ce qui semblerait vouloir lui voler la vedette. Lui, un marginal qui se sent agir sur tout et tous comme un éteignoir, se remet donc à l'écriture, replié dans l'appartement où il vit, sans travail, sans le sou, misanthrope et égoïste, mais moins par conviction que par l'effet d'une solitude que rien n'allège. Entièrement livré à ses pérégrinations intellectuelles nourries de lectures diverses et à ses errances dans Montréal, son être éparpillé se fait le réceptacle des préoccupations médiocres et dérisoires d'un monde boursouflé. En quelque cent pages, le lecteur est entraîné dans une sorte de féerie ratée du moi, un faux journal fou furieux de fantaisie et d'imagination, déversé en une logorrhée joyeuse, souvent franchement drôle, avec une légèreté qui ne s'encombre de rien et dans une langue singulière, inspirée, pleine de contrastes et de dérision. Il y a un je-ne-sais-quoi de joueur et par là de très rafraîchissant, une gaieté envers et contre tout, dans ce Journal d'un psychotronique qui oscille entre volonté de néant et volonté de grandeur, désenchantement et allégresse - comme si le spectacle d'une hypothétique fin du monde était, finalement, assez réjouissant pour que personne ne regrette d'être venu.

01/2017

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Romans historiques

A la croisée des chemins. Le fil d'Ariane

A travers cet ouvrage c'est une époque que restitue l'auteur, celle où les bergères prêtaient encore peu l'oreille pour entendre gronder l'orage qui allait se déchaîner des années plus tard, déjà attirées cependant par une certaine liberté d'agir et d'aimer qui va leur façonner un destin hors des règles établies. Catherine choisira l'aventure plutôt que la sécurité dont elle préférera finalement s'accommoder. Elisa, sa fille, dont elle devra se séparer, se laissera entraîner par une sensualité dont l'expérience précoce modèlera sa personnalité. Joachim, conçu avec son maître, veuf de son amie Eléonore, est l'héritier de ces deux femmes aventureuses. Rejeté par son géniteur, enfant balloté à la recherche d'affection, lié par une tendre amitié d'adolescent à Florent, il se cherchera longtemps. Qui est-il ? Pourquoi ce rejet de la féminité, lui que l'on qualifie par dérision de joli garçon ? La Révolution va le projeter, proscrit, dans un monde de violence, où il trouvera peut-être la solution à son dilemme dans la présence d'une femme qui lui laissera entrevoir d'autres horizons. Repris par les événements, il s'en éloignera, la rejoindra mais personne n'en connaîtra la suite. Des chemins de vie qui se croisent, s'entrecroisent, se perdent pour se rejoindre encore, reliés par un invisible fil d'Ariane conduisant vers la sortie possible d'un labyrinthe intérieur où les personnages sont enfermés.

03/2015

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Communication - Médias

De quoi se moque-t-on ? Satire et liberté d'expression

Qu'elle provienne du Canard enchainé, des Guignols de l'info ou de Dieudonné, la satire frappe et scandalise. Elle bouscule les normes sociales et dérange le politique en usant d'armes singulières : le comique, l'exagération et la caricature. Distincte du simple pamphlet, elle est d'abord un genre littéraire et artistique dans lequel le satiriste oppose ses valeurs morales à une réalité qu'il juge absurde. Les attentats contre Charlie Hebdo de 2015, les polémiques à répétition au sujet de dessins de presse et de certains registres humoristiques révèlent que la satire se situe sur une ligne de crête : dénonçant les travers de la société ou le ridicule de certains comportements, elle est souvent accusée de mépriser les plus faibles et de tourner en dérision les choses les plus sacrées. En réunissant historiens, juristes, philosophes, politistes, sociologues et linguistes, cet ouvrage offre un large regard sur la pratique satirique, sur les contraintes qui l'entourent et les conditions qui la rendent possible, notamment les contours de la liberté d'expression. Il examine la façon dont la satire se construit entre conventions artistiques et règles juridiques, comment elle a évolué dans ses formes, ses contenus et ses stratégies depuis le XIXe siècle jusqu'à ses usages politiques récents, en particulier pendant les élections présidentielles de 2017. Alors qu'elle doit désormais jouer avec un nouvel "esprit de censure", la sabre montre qu'elle est depuis bien longtemps l'art périlleux de choisir ses cibles.

03/2021

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Littérature française

L'écrivain, comme personne

Exercice d’introspection morale et visionnaire, L’écrivain, comme personne est le dernier livre de Patrick Kéchichian. Il y cerne la tension entre l’"inconnaissance" des origines, les "taiseuses dérives" de l’adolescence et la fragile "loi d’équilibre" de la vie adulte, toujours menacée par l’"ivresse de l’effacement". "Si je me confesse aujourd’hui, si je développe et retourne comme un gant ma petite histoire intime, ce n’est pas à voix basse, feutrée, confortablement installé dans mon boudoir, en robe de chambre, mais en la hurlant, comme l’assoiffé couvert de cendres qui court, nu, éperdu, dans le désert." Depuis l’espace du dedans jusqu’au loi de l’hospitalité, en passant par les sentiments de désespoir et d’imposture, la tentation de la folie, la double conversion bienfaisante à la langue française et à la foi catholique, le dépôt des armes sociales, Patrick Kéchichian met à nu sa conscience et son "insolvabilité psychique" : "Par la reconnaissance du mal, la voie était donc ouverte au bien." Prisant un style pesé au trébuchet et non dénué d’auto-dérision, il dévoile l’axe de sa démarche : "Je ne suis pas fou". Et pose la question qui embrasse tout : "Comment, en un seul geste, donner et recevoir ? Parler et écouter ? Lire et écrire ?" Après avoir creusé de ses propres mains son abîme, il accède enfin, en écrivain, à cette "mince barrière de mots et d’intuitions, d’espérance. De larmes."

04/2023

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Littérature française

Morts, fantômes et revenants

Séduisants fantômes féminins chinois, sanguinaires revenants de Gascogne, " Dame Mort " en goguette, ou pauvres âmes en peine, ils sont tous là, hantant les pages de ce volume comme ils hantent les visions nocturnes des peuples. Dire la Mort, n'est-ce pas l'apprivoiser ? Face à un destin inexorable, les hommes ont déployé des trésors d'imagination où se côtoient le sacré et la dérision, les larmes et le rire, la peur et la confiance. Une émouvante et, parfois amusante déclinaison sur un thème dont ce recueil illustre la fascinante variété. " Les Contes du monde entier " Comment raconte-t-on la Mort, le Rire, la Féerie... En Chine, aux Etats-Unis ou en Bretagne ? Tel est l'objectif de cette collection dont chaque volume regroupe autour d'un thème des contes de différentes régions de France, d'une part, et des contes de différents pays du monde, d'autre part. A l'exception de quelques textes d'auteur, le lecteur trouvera ici des textes rares ou peu connus, véritables petites trouvailles de l'imaginaire populaire, glanés pour la plupart dans " La Revue des Traditions Populaires ", dont nous avons dépouillé les milliers de pages publiées au cours de ses trente-quatre années d'existence. Un voyage littéraire mondial qui guidera le lecteur à travers l'incroyable diversité de ton, d'esprit et de forme dont fait preuve l'imagination humaine pour rêver la vie.

03/2000

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Récits de voyage

Kaboul, rue des Fleurs

C'est par désoeuvrement qu'Anne Amzallag est partie pour Kaboul en 2004 munie de sa caméra. Cette destination était arbitraire (si ce n'était le fruit du pur hasard). Elle est reçue par Warren, un Anglais qu'elle découvre en même temps que la ville. Il est à Kaboul pour une mission de reconstruction. Anne va rencontrer un grand nombre de militaires et de civiles qui pour la plupart travaillent pour un programme des Nations Unis visant à désarmer les Moudjahidines et les rendre à la vie civile. Cette mission a pour nom DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion). Anne prétend être journaliste grand-reporter, et on la prendra pour telle. Son regard cependant, et sa situation même, en porte­à-faux, font qu'elle porte un regard entièrement personnel sur le monde qui l'entoure, depuis le petit peuple afghan de la rue des fleurs, jusqu'aux hauts fonctionnaires internationaux. Sa vision et le récit qu'elle rapporte de son expérience intense sont faits d'ironie, voire de dérision, mais témoignent aussi d'une véritable capacité à nouer des liens sincères. A l'issue de son séjour, un film naîtra, DDR, à propos duquel le journal Le Monde (5 juillet 2005) écrira "qu'il constitue un bon exemple de ce qui distingue le cinéma de la télévision ou du journalisme". Kaboul, rue des fleurs est un récit vif et audacieux sans équivalent dans la littérature d'aujourd'hui.

03/2018

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Critique

Nu dans la littérature de la Renaissance

A la Renaissance, le nu a connu dans les arts un développement sans précédent. Observe-t-on un phénomène analogue dans la littérature ? Ce livre, en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d'écriture, propose une première synthèse sur le sujet. Après avoir rappelé les caractéristiques essentielles du nu depuis l'Antiquité, cet ouvrage entend revaloriser la fonction comique de la nudité, aspect minoré par la critique longtemps centrée sur le nu idéal et le mouvement néo-platonicien. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s'exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l'épigramme latine, mais aussi parfois dans l'élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des moeurs, il n'en continue pas moins de célébrer l'amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l'adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l'anatomie ou sur le mouvement n'ont pas manqué de travailler le nu dans la littérature de la Renaissance.

01/2022

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Témoignages

Patients

Il y a une quinzaine d'années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l'eau n'est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu'on lui annonce qu'il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l'usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d'auteur-chanteur-slameur, en 2003, c'est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m), qu'il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. On connaît l'immense succès qui suit : trois albums plébiscités par le public et la critique, une distinction de Chevalier des Arts et des Lettres, qui récompense la qualité de sa plume, toujours subtile et surprenante. Dans ses chansons pleines de justesse, telles "A l'école de la vie", " Roméo kiffe Juliette ", " Education nationale ", ou encore " Rachid Taxi ", l'artiste soulève le voile d'une réalité sociale et politique singulière. Chaque année, certains de ses textes sont proposés au baccalauréat de français. Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d'un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d'émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d'infortune.

10/2012

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Littérature étrangère

Petits papiers au gré du vent

Alejandro, dit "le Singe", vient de mourir. Son frère et ses amis d'enfance se donnent à peine le temps du deuil qu'ils se soucient déjà de Guadalupe, sa fille. Ils souhaitent l'entourer de leur amour, lui transmettre leur passion pour les Rojos du club Independiente, lui assurer un futur… Mais sans contrepartie, la mère de la petite leur refuse le droit de garde. Or les caisses sont vides, le Singe ayant investi tout son argent dans l'achat d'un jeune footballeur prometteur, Pittilanga. Du championnat international des moins de 17 ans, celui-ci a dégringolé dans un club miteux de province. Et les trois cent mille dollars qu'il a coûtés sont sur le point de s'évaporer. Comment vendre un attaquant qui ne marque pas de buts ? Comment se mouvoir dans un monde dont on ne connaît pas les règles ? Comment poursuivre une amitié quand les échecs viennent fissurer les anciennes loyautés ? Les souvenirs du Singe s'entrechoquent avec émotion et dérision au récit des manoeuvres du Russe, de Fernando et Mauricio, qui se lancent dans une série de magouilles à la fois géniales, maladroites et confuses, pour atteindre leur objectif. Eduardo Sacheri démontre sa capacité à construire des personnages profonds et des histoires qui touchent le lecteur de plein fouet. Petits papiers au gré du vent est un chant à l'amitié et une preuve que l'amour et l'humour sont plus forts que la mélancolie.

03/2014

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Littérature française

La vie trépidante de Marguerite

Marguerite vient d'avoir 80 ans. Age fatal ? ou la satisfaction d'une vie bien remplie ? A peine le temps de s'en inquiéter qu'un évènement des plus contrariants l'amène à reprendre ses armes de combattante. Yvonne, sa grande amie, a été placée en Ehpad, elle doit l'en faire sortir à tout prix. Marguerite est une contemporaine de l'émergence de la lutte des femmes et de celle des homosexuels. Son militantisme a changé le cours de sa vie. Alors, révoltée par le traitement qui est réservé aux personnes âgées, elle se demande : à quand la lutte des vieux ? Avec ses copines, Yvonne sauvée de l'enfermement, et Diane, l'excentrique, Marguerite nous ouvre les portes de leurs vies, de leurs envies, de leurs extravagances. Loin de brosser un tableau édulcoré de la vieillesse, elles nous dévoilent leurs ressentis face aux assauts du temps, leurs petits arrangements avec cette réalité et surtout cette folle envie de profiter de l'instant présent. Dans ce récit, les souvenirs viennent nourrir le présent, les temps se mélangent, révélant l'épaisseur des êtres et leur permanence à travers les âges. La vieillesse, loin d'être un état d'obsolescence avancé, se révèle comme une richesse, favorisant le recul sur le monde, le détachement face aux contraintes sociales et le sens de la dérision. Entrez dans leur univers et vous en sortirez grandi·e, apaisé·e et heureux·se.

07/2022

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Littérature française

Blackbook

Etienne Darc est un ghostwriter germanopratin et deux fois divorcé. Obligé par son éditeur à passer une semaine à la montagne en plein hiver pour écrire la biographie de Viviane Beaufort, une ex-star tombée dans l'oubli, rien ne se passe comme prévu. Point de départ d'une comédie loufoque où le chantage, les quiproquos, et les situations burlesques vont se succéder à un rythme effréné. Pourquoi l'éditeur d'Etienne insiste-t-il sur le bon déroulement de ce projet ? Qui est vraiment Viviane, cette artiste vieillissante et farfelue qui tyrannise tout un village ? Blackbook est un roman comique qui pose un regard drôle sur la condition de l'écrivain, sur les échecs littéraires d'un auteur dont la vie et les certitudes volent en éclat et dont il doit recoller les morceaux. C'est aussi une épopée ubuesque, une raillerie de la condition d'écrivain et une déclaration d'amour aux femmes et à la littérature. "Une plume trempée dans l'encre de la dérision". - Des livres pour vous Après avoir été cadre supérieur pour un groupe de presse High-tech, diplômé en littérature, Stéphane Nolhart est devenu écrivain et directeur d'ouvrage. Il est l'auteur des romans Les ailes de Giacomo (2007), Blackbook (Prix Fnac, 2011), Vinc, le fils de Warhol (2013), Les années cristal (2018), In Fine (2021), Le projet Mpumalanga (2022), et 2050, L'odyssée de l'IA (2023).

11/2023

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Cerveau et psychologie

L'erreur est humaine. Aux frontières de la rationalité

Cela est contre-intuitif, mais souvent nous ne pensons et n'agissons pas de façon rationnelle. Par exemple, après les attaques du World Trade Center, beaucoup d'entre nous ont eu peur de prendre l'avion et ont privilégié les déplacements en voiture lorsqu'ils étaient possibles. Pourtant la probabilité de mourir en avion est très inférieure à celle de mourir en voiture. Pourquoi avons-nous tendance à accorder plus de poids aux informations qui confirment nos croyances qu'à celles qui les infirment ? Pourquoi les narrations construites par notre cerveau peuvent être parfaitement cohérentes et néanmoins totalement erronées ? Bref, pourquoi sommes-nous biaisés ? Comprendre et savoir comment remédier aux biais cognitifs est fondamental car leurs conséquences tant au niveau individuel qu'au niveau collectif sont loin d'être anodines. Maniement des probabilités, compréhension du hasard, prise de décision : dans chacun de ces domaines, l'influence des biais cognitifs est majeure. En s'appuyant sur de nombreux exemples de notre quotidien et dans un style très vivant, Vincent Berthet met en lumière notre rationalité limitée. Et montre comment certains acteurs en tirent parfois profit. Une plongée au coeur de notre irrationalité. Vincent Berthet, docteur en sciences cognitives, est maître de conférences à l'université de Lorraine et chercheur associé au Centre d'Economie de la Sorbonne. Il est co-auteur, avec Léo Amsellem, de Les Nouveaux oracles. Comment les algorithmes prédisent le crime (CNRS Editions, 2021). Cela est contre-intuitif, mais souvent nous ne pensons et n'agissons pas de façon rationnelle. Par exemple, après les attaques du World Trade Center, beaucoup d'entre nous ont eu peur de prendre l'avion et ont privilégié les déplacements en voiture lorsqu'ils étaient possibles. Pourtant la probabilité de mourir en avion est très inférieure à celle de mourir en voiture. Pourquoi avons-nous tendance à accorder plus de poids aux informations qui confirment nos croyances qu'à celles qui les infirment ? Pourquoi les narrations construites par notre cerveau peuvent être parfaitement cohérentes et néanmoins totalement erronées ? Bref, pourquoi sommes-nous biaisés ? Comprendre et savoir comment remédier aux biais cognitifs est fondamental car leurs conséquences tant au niveau individuel qu'au niveau collectif sont loin d'être anodines. Maniement des probabilités, compréhension du hasard, prise de décision : dans chacun de ces domaines, l'influence des biais cognitifs est majeure. En s'appuyant sur de nombreux exemples de notre quotidien et dans un style très vivant, Vincent Berthet met en lumière notre rationalité limitée. Et montre comment certains acteurs en tirent parfois profit. Une plongée au coeur de notre irrationalité.

08/2021

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Traduction

Penser la traduction

Les textes rassemblés dans cet ouvrage sont pour la plupart issus des rencontres Penser en langues - In Sprachen denken portés par le programme de traduction franco-allemand de la Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH) à Paris sous la responsabilité de Franziska Humphreys et grâce au soutien de la Fondation Robert Bosch, le DAAD (Office allemand d'échanges universitaires) à Paris et le Goethe-Institut à Paris. Sous forme de colloque, Penser en langues - In Sprachen denken s'est proposé d'ouvrir un lieu d'échange sur le statut accordé à la traduction dans la production et la diffusion des savoirs en sciences humaines et sociales. Les textes issus de ce projet placent, chacun à sa façon, la traduction au coeur de leur architecture et de leur élaboration et suivent les sentiers multiples d'une pensée de la traduction en rendant manifeste l'expérience du glissement sémantique et syntaxique que toute traduction engendre. Depuis la décision d'engager la traduction d'une oeuvre jusqu'à sa publication dans un milieu éditorial donné, le travail de traduction s'inscrit dans un processus socio-culturel dans lequel les systèmes de valeurs spécifiques à chaque pays sont également transmis et réinterprétés. La traduction crée de nouveaux horizons conceptuels et élargit ceux qui existent déjà. Chaque traduction est ainsi un geste, un acte qui implique des décisions, opère des exclusions, établit des interprétations, crée des réalités discursives qui, par la suite, ont un impact significatif sur le développement des sciences humaines. L'introduction d'un auteur au sein d'un contexte intellectuel qui lui est étranger apparaît comme un événement discursif aux conséquences imprévisibles. Ce processus s'accompagne le plus souvent de frictions, de ruptures, de mésententes, de réécritures, de retraductions, qui sont elles-mêmes dotées d'une valeur épistémologique ou historique. La décision de traduire est prise à la suite de toute une série d'opérations textuelles dans lesquelles la traduction est reçue de différentes manières (par le biais d'articles, de critiques, de la littérature secondaire, de séminaires et de cours magistraux) et qui fissurent le paysage scientifique. Dans cette perspective, l'histoire des idées se présente comme l'histoire des traductions en insistant sur l'influence déterminante de la traduction sur l'émergence et la circulation d'une nouvelle terminologie et de nouvelles habitudes linguistiques. Dans quatre partie, le présent ouvrage met en évidence. que la traduction n'est pas seulement au service du texte original mais un acte poétique propre qui intervient dans le texte en l'interprétant et en le réinventant au niveau conceptuel et syntactique.

06/2021

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Littérature française

Le nouveau paradis terrestre

Dieu crée l'homme et la femme à son image. Puis il plante un jardin en Eden, du côté de l'Orient, et il y met l'homme qu'il a formé. Il lui donne cet ordre : "Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car, le jour où tu en mangeras, tu mourras." Mais, trompés par Lucifer, déguisé en serpent, Eve et Adam désobéissent à Dieu en mangeant le fruit interdit. Dès lors, ils sont expulsés du paradis et condamnés à mort. Toute l'humanité subit les conséquences de leur péché. Dieu décide d'établir un nouveau paradis terrestre pour que les hommes puissent y vivre éternellement ! Mais Jésus doit détruire tous les opposants à ce projet, dont Satan le Diable, et les envoyer en enfer, après une guerre appelée Harmaguédon, en Israël. Or, Lucifer et toutes les armées du monde menacent de faire sauter la Terre si Dieu ne revient pas sur sa décision. Lucifer jure que cela ne se réalisera pas tant qu'il s'appellera Satan. Quel défi le Diable lance-t-il à Dieu ?

02/2020

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Psychologie, psychanalyse

L'enfant et la souffrance de la séparation. Divorce, adoption, placement, 2e édition

Un tiers des couples mariés divorcent ; chaque année, plus de 1 100 enfants sont adoptés à la suite d'un abandon ou d'une déchéance parentale ; 110 000 enfants vivent séparés de leurs parents par décision judiciaire ; deux millions vivent séparés de leur père. Tous ces enfants doivent faire face à une séparation douloureuse dont l'impact sur leur vie psychique laisse des traces persistantes. S'appuyant sur vingt années d'expérience clinique, Maurice Berger décrit les principaux processus psychiques propres à l'enfant confronté à la séparation. Une première partie est consacrée aux troubles spécifiques liés au divorce des parents, une deuxième partie se place dans le cadre de l'adoption, la troisième partie étudie les situations liées au placement judiciaire. Les enfants qui souffrent de la séparation présentent de nombreux points communs que l'auteur regroupe sous le concept de pathologie du lien, entendu comme mode défectueux d'organisation psychique. La description clinique qui en est faite permet ensuite de définir les diverses prises en charge thérapeutiques à mettre en oeuvre pour, sinon guérir de la séparation, du moins en diminuer les atteintes.

03/2020