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Billy Chaperon

Extraits

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Policiers

Signé Mountain

Cliff Hardy est engagé par son vieil ami Terry Reeves, propriétaire d’une entreprise de location d’automobiles, pour remonter la piste d’un gang de voleur de voitures bien organisé, dont les membres jonglent avec les faux noms, les fausses adresses et les chèques en bois. Heureusement, une caméra de surveillance a pu photographier le dernier voleur alors que Cliff était présent, ce qui lui permet de reconnaître un certain Bill Mountain. Sauf que ça ne colle pas : Mountain, personnalité de la télé, n’a rien d’un voleur de voiture. Comment a-t-il pu s’acoquiner avec une bande de criminels ? Hardy se rend chez Mountain, mais celui-ci a disparu. Sa petite amie, Erica Fong, décide de l’aider. Le tandem découvre bientôt des choses de plus en plus bizarres et de plus en plus dangereuses…Cliff Hardy est un digne descendant de Spade et de Marlowe, et ce n’est pas pour rien que Peter Corris a été surnommé « le Chandler australien ». Signé Mountain est son dixième roman publié chez Rivages, et le neuvième du cycle Cliff Hardy (Des morts dans l’âme, Le Garçon merveilleux et en 2001 Le Grand plongeon). Pour tous les fans de hardboiled.« …des histoires intelligentes, des apartés pleins d’ironie, une langue rugueuse mais inventive. »Canberra Times« De Corris, on peut dire : ‘En une phrase, le lecteur est embarqué’. »The National Times (Australie)

09/2010

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Cinéma

Le flash-back. Analyse et histoire

Même si l'image est toujours au présent, le récit filmique peut transporter le spectateur dans le passé. Une grande part de la " magie " du cinéma tient à cette capacité singulière qu'il a de partir à reculons, à l'improviste, et d'appuyer l'évocation du présent par la reconstitution subite du passé. De " Soudain l'été dernier " à " Kill Bill ", le cinéma s'attache à construire et résoudre maintes énigmes, et à épouser les jeux subtils et enchanteurs de la mémoire. Ce voyage temporel s'accomplit via la figure narrative que l'on nomme flash-back. L'objectif de cet ouvrage est d'en offrir une analyse sous l'angle narratologique (la relation du flash-back au reste du film), sous l'angle technique du montage (les ponctuations utilisées pour signifier le passage à la séquence située dans le passé), enfin sous l'angle sémantique (les significations, valeurs et fonctions du syntagme rétrospectif). L'étude ne serait pas complète sans une approche historique qui met en lumière l'évolution de l'emploi et des modalités de ce procédé narratif et sa présence dans certains genres, comme le film noir. Sont enfin analysées les œuvres marquant une rupture dans l'utilisation du flash-back. Illustré par des exemples empruntés aux époques et aux filmographies les plus diverses, ce livre sera utile à tous ceux que le cinéma intéresse, étudiants, enseignants et bien sûr cinéphiles.

03/2005

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Economie

Milliardaire d'un jour. Splendeurs et misères de la nouvelle économie

C'était hier: la France découvrait avec extase la " nouvelle économie " débarquée tout droit des Etats-Unis. En ce début de Me siècle, chacun s'apprêtait à vivre une révolution. La Bourse s'envolait. Les grands patrons dépensaient des milliards pour se construire des empires sur le Web. Le capitalisme français s'était trouvé de nouvelles stars d'à peine trente ans et déjà potentiellement milliardaires. Mais, le 3 avril 2000, le Nasdaq plongea de 7% en une séance. Ce fut le début de la fin. L'" e-krach " allait être dévastateur. Deux ans de déconvenues, de faillites, de nouveaux chômeurs... et de fortunes parties en fumée. Ce livre est le récit de cette aventure incroyable. L'histoire d'une fièvre, d'une comédie humaine et financière sans précédent. Comment ces jeunes milliardaires d'un jour ont-ils été courtisés par toute l'élite d'un pays, avant d'être jetés aux orties de l'anonymat ? Comment Jean-Marie Messier s'est-il transformé en prophète du Net pour acheter Universal, son rêve hollywoodien ? Comment l'empereur du luxe, Bernard Arnault, qui hier encore se rêvait en Bill Gates européen, a-t-il soldé son aventure dans le Web ? Comment la " main invisible " du marché a-t-elle mis en scène, puis sonné le glas de cette hallucination collective ? Voilà le récit d'un carnaval insensé où se mêlent vanités, dollars et larmes. C'est passionnant. Edifiant. Pathétique.

03/2002

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Sports

Free to run. Liberté, égalité, cours à pied !

Aujourd'hui pratiquée sans contrainte par des millions d'hommes et de femmes, de jeunes et moins jeunes, de champions et d'anonymes, la course à pied a vécu une véritable révolution ces trente dernières années. Au carrefour des années 1960 et 1970, la société montrait d'un doigt moqueur et désapprobateur les quelques coureurs qui osaient s'aventurer hors des stades pour s'ébrouer dans la nature, les considérant alors comme des excentriques. Les femmes n'étaient pas autorisées à s'aligner en compétition sur des distances supérieures à 800 mètres, la science médicale assurant que leur fragile corps se mettait gravement en danger en pratiquant l'endurance. Les personnages dont ce livre retrace le destin "héroïque" étaient tous de "petits coureurs", n'ont jamais gagné la moindre médaille olympique. Pourtant, Bill Bowerman, Katherine Switzer, Fred Lebow, Steve Prefontaine et Noël Tamini ont révolutionné la course à pied. Ils en ont fait un mouvement populaire et planétaire. Par leur exemple, par leur passion, par leur conviction, ils ont offert à tous ce nouveau des champs des possibles. Ils ont créé les conditions pour que chacun, quelles que soient ses aptitudes, sa forme, sa santé même, ait la conviction qu'il peut le faire. Ce livre est leur histoire. Ce livre est l'histoire de tous ceux qui un jour ont osé ou oseront se mettre à courir, et aller jusqu'au bout de leurs rêves et de leurs convictions.

03/2019

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Littérature francophone

B.t.k.. le sérial killer de Wichita

En 1974, un tueur sème la terreur dans la paisible ville de Wichita au Kansas. Il sévit pendant trente ans où il assassine hommes, femmes et enfants par strangulation, pendaison, revolver ou à l'arme blanche. Il frappe à toute heure de la journée dans des quartiers résidentiels et il positionne ses victimes avec des mises en scène macabres. Friand de publicité, il se plaint lorsque les médias ne parlent plus de lui par des courriers, colis, poèmes ou envois qu'il adresse aux enquêteurs, journaux et chaînes de télévision qu'il signe des initiales B. T. K. (Bind, Torture and Kill pour ligoter, torturer et tuer) ou du pseudonyme "Bill Thomas Killman" . Après des années de silence, BTK se manifeste à nouveau en 2004 lorsque le quotidien local sort un dossier sur les trente années du premier crime du mystérieux assassin avec le massacre des quatre membres de la famille Otero. Piégé par les policiers, Dennis Rader est identifié et arrêté. Mari attentionné et bon père de famille, il se préparait à repasser à l'acte après treize années d'abstinence. Pour retracer cette enquête hors normes, Stéphane Bourgoin a eu accès aux interrogatoires de Dennis Rader, à ses courriers et aux selfies où BTK "revit" ses crimes, revêtu d'une perruque avec les vêtements et objets volés à ses victimes, afin d'alimenter ses fantasmes pendant les périodes de temps où il ne tue pas.

11/2022

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Questions du quotidien

Antivax toi-même ! Retrouvons un esprit critique face à la vaccination

La vaccination de masse n'a pas arrêté l'épidémie, et des effets indésirables graves ont frappés des jeunes en bonne santé qui n'avaient rien à craindre du covid. Dans cette nouvelle enquête explosive, Xavier Bazin explique comment la "religion vaccinale" a écrasé le bon sens médical. Depuis une dizaine d'années, la discussion publique et scientifique sur les vaccins est devenue pervertie : outrageusement "pro-vax", sans prudence ni nuance. La faute, en partie, à Big Pharma, qui manipule joyeusement la science vaccinale et les experts des plateaux télé. Mais l'industrie pharmaceutique n'est pas seule en cause : l'allégeance au dieu Vaccin est devenu une caractéristique majeure du monde médical, du monde de la recherche scientifique, du monde médiatique et politique. Sans tabou, Xavier Bazin démêle toutes les influences qui faussent le débat : le désir de prestige chez médecins, la défense de leurs réputations pour les autorités de santé, la puissance de Bill Gates sur l'OMS, jusqu'au jeu trouble des armées nationales qui voient dans le vaccin un objet de sécurité nationale face aux menaces des armes biologiques. Xavier Bazin s'appuie sur l'exemple des vaccins anti-covid, mais aussi des autres vaccins (grippe, rougeole, etc.) pour démontrer que l'adoration sans nuance du dieu Vaccin cause de graves dégâts dans nos sociétés. Un ouvrage clair et précis, étayé d'analyses scientifiques, permettant à chacun de se faire sa propre opinion sur la question des vaccins.

11/2022

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Sociologie politique

La Doxa du Covid. Tome 1, Peur, santé, corruption et démocratie

LE MONDE VIT DEPUIS FEVRIER 2020 une crise sans précédent. L'explication officielle en est émergence d'un virus extrêmement dangereux provoquant une pandémie devant laquelle les gouvernements n'auraient pas eu d'autre choix que de confiner la totalité des populations en attendant qu'un vaccin nous délivre tous. Au terme d'une enquête qui a rassemblé les compétences d'une cinquantaine de chercheurs et de médecins, l'auteur de ce livre conteste cette version de l'histoire. Il montre que le virus n'est pas en soi si redoutable, que des traitements précoces existent et sauvent des vies, que les confinements font beaucoup plus de mal que de bien aux sociétés, et que les nouveaux "vaccins" fabriqués en urgence sont des produits peu efficaces et parfois dangereux, destinés prioritairement à faire la fortune de leurs fabricants. Cette enquête, indépendante, dérangera. Elle montre que les industries pharmaceutiques organisent depuis des années une corruption méthodique, que des fondations privées comme celle de Bill Gates exercent une influence majeure sur les politiques mondiales de santé, que les géants du numérique (Google, Facebook...) perfectionnent le contrôle de nos pensées, que les responsables politiques sont totalement dépassés et parfois complices, que les journalistes ont perdu tant leur indépendance que leur capacité d'informer, tout cela menant à des politiques qui piétinent nombre de libertés et droits fondamentaux et créent de nouvelles discriminations, mettant ainsi à mal la démocratie.

01/2022

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Littérature francophone

L'etreinte du mal - recit

"Elle a toujours cru en son for intérieur que la Covid-19 ou le coronavirus n'existe pas. Elle l'a pris au départ pour une fake news, et apportant quelque crédit à ce type d'information qui ne cesse de circuler à travers les réseaux sociaux, elle s'est rangée du côté de ceux qui affirment que les grandes puissances, Bill Gates en tête, tentent de créer un nouvel ordre mondial. Chaque jour, à travers la toile, elle déniche de quoi conforter sa position ; chaque jour, elle dévore avidement ces travestis d'informations de Facebook, Telegram, YouTube, Instagram et autres plateformes. Peu à peu, elle a accepté l'idée que l'on cherche à introduire dans l'esprit humain la notion d'une dangereuse épidémie afin de produire des vaccins dans lesquels on mettrait des puces qui assureraient la surveillance permanente de toute l'humanité. On est à l'orée de la 5G et Angèle peut croire à de telles contre-vérités. Hélas, bientôt elle saura à quel point elle a eu tort et que la Covid est en train de profiter de leurs idées d'intellectuels à la petite semelle pour faire des hécatombes parmi d'innocentes populations. Le mal est en marche, le monde au bord du gouffre et de la débandade, l'humanité au seuil de l'extinction, avec la plus meurtrière pandémie que l'univers n'ait jamais connue. Surtout, elle abrite maintenant dans son corps ce terrible virus. "

12/2021

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Critique littéraire

Études anglaises - N°1/2015

Agnès DERAIL-IMBERT Eros et Arès : les enfants de la guerre dans Billy Budd, Sailor de Melville Cette étude se propose de lire Billy Budd, Sailor comme une fable juridique qui dramatise, dans un double contexte de guerre et de mutinerie, le conflit entre la violence d'une innocence exceptionnelle (Billy) et celle du mal absolu (Claggart). L'une et l'autre, hors la loi, recèle une menace insurrectionnelle que la souveraineté politique (celle du capitaine Vere), pour se maintenir, doit réprimer. Le jugement de Vere - l'exécution de Budd -, s'exerçant au nom de la violence légale, met en oeuvre une stratégie qui enrôle la puissance cohésive d'Eros au service de la loi mar- tiale, dans une opération qui vise à naturaliser et à sublimer la violence arbitraire de l'état d'exception. Against a backdrop of war and mutiny, Billy Budd, Sailor can be read as a juridical drama staging the conflict between the exceptional violence of utmost innocence (Billy's) and that of absolute evil (Claggart's). Both infringe the law and both are pregnant with a threat of insurrection which political sovereignty (captain Vere's) must eradicate for the sake of its own integrity. Vere's sentence condemning Budd to death in the name of legal violence partakes of a complex strategy whose aim is to summon Eros's cohesive power in order to buttress martial law and to naturalize and sublimate the arbitrary violence of the state of exception. Michael GILLESPIE The Picture of Dorian Gray as a Postmodern Work Despite the wide range of interpretative approaches to The Picture of Dorian Gray that have appeared since its publication, all seem to assume that a particular set of values or beliefs-traditional Judeo-Christian morality, cultural attitudes, nationa- list dispositions, or queer inclinations-is integral to Wilde's narrative. This essay challenges the value of any metaphysical reading by asserting that the world of The Picture of Dorian Gray is delineated in strictly physical terms and so is best as a Post-Modern work. Through close reading, this essay shows key points in the narrative that highlight the absence of all values and that underscore the view that characters behave according to strictly material considerations. In the end the essay concludes that Wilde presents a world as grim and bleak as anything found in the works of Samuel Beckett. Malgré les nombreuses interprétations dont a fait l'objet The Picture of Dorian Gray depuis sa publication, tous les critiques semblent penser qu'un ensemble de valeurs ou de croyances-qu'il s'agisse de la morale judéo-chrétienne, de positions culturelles, de dispositions nationalistes ou de l'homosexualité-fait partie inté- grante du roman de Wilde. Cet essai remet en question la pertinence de toute lec- ture métaphysique en affirmant que le monde de The Picture of Dorian Gray est délimité en termes strictement physiques et que l'on ici affaire plutôt à une oeuvre post-moderne. En se fondant sur une lecture détaillée, cet essai montre que des points-clés dans le récit mettent en évidence l'absence de toute valeur et soulignent l'idée que les personnages se comportent en fonction de considérations purement matérielles. En conclusion, cet article souligne que Wilde donne à voir un monde aussi sombre que celui de Samuel Beckett. Christopher S. NASSAAR Hidden Meanings and the Failure of Art : Wilde's A Woman of No Importance Complexity is the hallmark of Oscar Wilde's mature works. From "Lord Arthur Savile's Crime" through The Picture of Dorian Gray and Salome, there is an incre- dible amount of complexity wherever we look. When we reach A Woman of No Importance, however, the complexity apparently disappears, and the play is usually read as a conventional Victorian melodrama. A deeper look at the play reveals veiled references to Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot and Baudelaire. The refe- rences point to a deep hidden meaning in the play. Traced carefully, they reveal Mrs. Arbuthnot as a deeply corrupt woman who is unaware of the dark recesses of evil within herself. Unfortunately, this suppressed undercurrent of meaning is too dee- ply buried and very difficult to detect, which has led people in general to accept the surface meaning as the true one. The play is thus a stylistic failure, although its veiled thematic content is quite profound. La complexité caractérise les oeuvres d'Oscar Wilde, de "Lord Arthur Savile's Crime" jusqu'à The Picture of Dorian Gray et Salome, alors que, dans A Woman of No Importance, celle-ci paraît moins évidente, la pièce étant le plus souvent lue comme un mélodrame victorien conventionnel. Cependant, si on analyse la pièce de plus près, on y décèle des références voilées à Farquhar, Hawthorne, Arbuthnot et Baudelaire. Celles-ci soulignent qu'il y a dans la pièce un sens caché, et une analyse détaillée révèle que Mrs Arbuthnot est en fait une femme corrompue et inconsciente du mal tapi en elle. Malheureusement, parce que celui-ci est profondément enfoui, on s'en est souvent tenu à une lecture superficielle de la pièce. Celle-ci est donc, en un sens, un échec stylistique en dépit de sa profondeur thématique. Nathalie SAUDO-WELBY Narratorial authority in Sarah Grand's Beth Book (1897) The Beth Book, a partly autobiographical narrative, is a feminist Bildungsroman told in the third person. Historical, religious and scientifc discourses combine to give authority to the narrator's vision of Beth, so that the narrator is fnally in a position to award Beth the title of female genius. Yet, very little is said of the con- tent of Beth's "art for man's sake ;" the title and the content of her non-fction book are not described ; and the novel's last words are the name of her "Knight, " a writer who believes in woman's genius to reveal man's own. Avoiding the most direct form of didacticism, Sarah Grand has shifted the emphasis away from Beth's message to women to the narrator's work of authorizing Beth to progress to her position of public speaker. In the process, this narrator is given a historical consciousness and a sex. The Beth Book est un roman d'apprentissage féministe au contenu en partie auto- biographique. Fondant son autorité sur une analyse historique et un discours reli- gieux et scientifque, l'instance narrative fnit par octroyer à Beth le titre de génie féminin. Pourtant, un vide entoure le contenu de "l'art pour l'homme" de Beth ; de son ouvrage, on ne sait ni le titre ni le contenu mais seulement qu'il ne s'agit pas de fction ; les derniers mots du roman sont le nom de son "Chevalier" , un écri- vain qui croit que le génie des femmes consiste à susciter celui des hommes. Tout en évitant les formes de didactisme les plus directes, Sarah Grand a placé au centre de son roman engagé la tâche de la narratrice omnisciente qui va faire progresser Beth en position d'orateur de génie. Au cours de ce processus, la narratrice acquiert une conscience historique et un sexe. Pierre LONGUENESSE Yeats et le mélange des genres : du texte à la scène Dans le projet de "théâtre de l'imagination" formulé par Yeats dès 1890, le Verbe poétique est porteur d'un pouvoir visionnaire, par la performativité de son énoncia- tion concrète portée par le corps de ce que l'on n'appelle pas encore, avec Georges Banu, un "acteur-poète" . Ce projet fait de l'écriture dramatique un objet multi- forme, où le drame n'a de sens que mis en tension par ce qui le "menace" dans sa pureté générique : la narration, le chant, la danse. ll conduit le dramaturge vers des collaborations audacieuses sur les scènes de ses créations, entre musiciens, compo- siteurs, et danseurs. En somme, loin de "menacer" son théâtre, ces figures d'un "hors-champ" artistique sont ce qui en constitue l'expression par excellence, puisque, par le théâtre, est dévolu au verbe le pouvoir extra-ordinaire de faire sur- gir, par sa physicalité propre, aussi bien le souffle du chant que le rythme du corps dansant. In the "Theatre of Imagination" conceived by Yeats in the 1890s, the poetic Verb is given the power to create visions through the concrete physicality of its uttering by the performing body of what Georges Banu will later call an "acteur-poète". This project transforms dramatic writing process into the creation of a multiform object, in which the issue of the drama is brought out by the tension between oppo- site mediums : theatre on the one hand, singing, dance, tale on the other hand... This exploration involves Yeats in original collaborations on stage with composers, musicians, and dancers. In short, these manifestations of an artistic "hors-champ, " far from threatening the drama, become on the contrary the core of its expression, as a new power is, on stage, devoted to the Verb : the extra-ordinary power to arise the pneuma of singing as well as the rhythm of the dancing body. Anne MOUNIC "To tell and be told" : war poetry as the "transmission of sympathy" War poetry raises a paradox : the destructive collective imposition which weighed upon each soldier during the Great War triggered off new individual awareness and led to a questioning of the values that had prevailed until then, and notably idealis- tic philosophy. Discussing the paradox, we shall oppose tragedy and the individual epic, catharsis and empathy, the choice of death and the choice of life. The Great War writings will be placed in their literary and philosophical context, before and after. La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philoso- phie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l'épopée indi- viduelle, la catharsis à l'empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après. Olivier HERCEND Cinema, the mind and the reader in Virginia Woolf's The Mark On the Wall Taking up David Trotter's Cinema and Modernism, this article emphasises the strong links that exist between Virginia Woolf's thoughts on cinema and the new techniques and notions that she develops in "The Mark on the Wall. " Indeed, her depiction of the mind's process fosters the image of a fragmented world, a succes- sion of images that come under no authoritative order or meaning : a mere mon- tage. But cinema also contains the promise of an artistic answer to the fragmentation of the modern condition. Through a renewal of textual co-operation, Woolf opens her reader to the possibilities of what I choose to call an "aesthetics of juxtaposi- tion. " Reprenant les idées exprimées dans Cinema and Modernism, de David Trotter, cet article relie la pensée de Virginia Woolf sur le cinéma aux techniques et aux notions nouvelles qu'elle développe dans "The Mark on the Wall" . De fait, en tentant de décrire le fonctionnement de l'esprit, elle fait naître l'image d'un monde fragmenté, une succession d'images qui ne tombent sous l'autorité d'aucun ordre ni d'aucune signification essentiels : en un mot, un montage. Mais le cinéma est également la source d'une réponse artistique à la fragmentation de la condition moderne. En renouvelant les modalités de la coopération textuelle, Woolf ouvre son lecteur aux possibilités d'une "esthétique de la juxtaposition" . Antonia RIGAUD Les Europeras de John Cage : de l'opéra au cirque Cet article interroge le rapport ambigu qu'entretint John Cage avec le théâtre tout au long de sa carrière. Influencé très tôt par Artaud et Stein, il ne cesse de faire référence au théâtre et conçoit son art comme une réflexion sur la théâtralité et la notion de performance. Ses Europeras, à la fin de sa carrière, permettent de mettre en avant la manière dont il a cherché à la fois à inscrire ses expérimentations artis- tiques dans le champ théâtral tout en faisant sortir le théâtre des codes mêmes de la scène. La place centrale que Cage donne au théâtre, bien qu'il ne produise que de très rares oeuvres théâtrales, témoigne de son désir de penser le théâtre non pas en tant que médium mais en tant que lieu d'expérimentation. This article addresses John Cage's ambiguous relationship with theatre throughout his career. Influenced early by Artaud and Stein, he often referred to theatre and understood his own art project as a reflection on theatricality and performance. The Europeras, written late in his career, testify to his attempt to associate his artistic experimentation with theater while pushing on the limits of theatre. The prominent position Cage gave to the theatre in contrast to the rarity of his theatrical work pieces is emblematic of his ambition to re-think the theatre as a locus of experimentation.

09/2015

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Littérature étrangère

Dernier tango à Las Vegas. Gonzo Papers

Ces deux premiers volumes des Gonzo Papers (sur 5 prévus) sont de nouvelles éditions des légendaires ouvrages parus il y a trente ans aux Humanoïdes Associés (collection " Speed 17 "), sous la houlette de Philippe Manœuvre et de Philippe Garnier, puis en 10-18 : La Grande Chasse au requin et Le Nouveau Testament Gonzo. Depuis longtemps introuvables, recherchés par les fans comme par les jeunes lecteurs qui découvrent aujourd'hui le personnage et l'œuvre uniques de Hunter S. Thompson, ils reparaissent enfin, dans des versions définitives, soigneusement revues et corrigées. On y (re)trouvera tous les textes qui ont fait la gloire de l'auteur. Ces articles et reportages déchaînés, qui autopsient " la Mort du Rêve Américain " et prennent acte de la faillite des idéaux de la jeunesse des années 1960 et 70. Sur la politique (campagne de réélection de Richard Nixon en 1972), le sport (rencontres avec Muhammad Ali ou... Jean-Claude Killy), les drogues (dont il usait et abusait en effectuant ses reportages), Hunter S. Thompson met à nu toutes les vérités que le journalisme conventionnel et bienséant occulte. Cela tient à la fois du jeu de massacre et du feu d'artifice, menés tambour battant par une écriture dont l'énergie, la liberté et le comique n'ont jamais été égalés. C'est ce qui explique que cinq ans après sa mort, par suicide, le " mythe Hunter Thompson " ne cesse de croître. Ainsi qu'en attestent les succès récents de l'adaptation au cinéma de Las Vegas Parano de Terry Gillian, avec Johnny Depp, ou de la biographie unanimement plébiscitée que lui a consacrée William McKeen : Hunter S. Thompson, Journaliste & Hors-la-loi (Tristram, février 2010).

09/2010

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Dessin

Je me suis fait tout seul

Après une carrière d'éditeur pour un mouvement de jeunes, en 1992, Clou (acronyme de Christian Louis, son vrai nom) s'installe à son propre compte comme illustrateur et dessinateur de presse indépendant. Il publie notamment des cartoons dans la Libre Entreprise, le supplément économique du quotidien bruxellois La Libre Belgique et dans Croqu'lnfo (Fladder), ainsi que des illustrations dans Bonjour, Tremplin et Dauphin, pour le groupe des Presses Européennes, à Averbode. Ses cartoons se retrouveront dans les publications des coopératives socialistes, de l'union belge des banques, de la fédération des maisons médicales ou de la ligue des familles. Il réalise aussi de nombreuses illustrations publicitaires, entre autres pour le Crédit lyonnais. Mondial Assistance, les chaussures Bally ou Bruxelles-Propreté. C'est en 1996 que la Libre Belgique lui propose une collaboration quotidienne. Il devient alors le caricaturiste attitré du journal. Outre son activité de dessinateur d'actualité, il réalise régulièrement pour La Libre Belgique des bandes dessinées humoristiques, en particulier le strip quotidien Le Quatrième Pouvoir, dont un recueil, aujourd'hui épuisé, est paru chez Luc Pire. En septembre 2000. le Quatrième Pouvoir a cédé la place à La Petite Bande de Clou, l'histoire d'une bande d'enfants, hommage modeste mais avoué à Charles Schulz, le créateur des Peannuts. En juin 2010, Clou a remporté le prix du public du prestigieux Press Cartoon Belgium. C'est le premier francophone à avoir obtenu ce prix. En 2012, il obtient le deuxième prix au Press Cartoon Europe 1. En septembre 2012, aux éditions La Muette, paraît Mortel en tête, un recueil de ses dessins d'actualité.

01/2024

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Essais biographiques

Ecrits. 1935-1959

Comme il l'avait confié à Jaime Sabartés en 1939, Pablo Picasso avait rêvé d'un livre qui "serait le reflet le plus exact de sa personnalité et son portrait le plus fidèle. On y verrait exprimé le désordre qui lui est propre. Chaque page serait un vrai "pot-pourri" sans la moindre trace d'arrangement ou de composition. [... ] Simplicité et complexité s'allieraient comme dans ses tableaux, ses dessins ou ses textes, comme dans une pièce de son appartement ou de son atelier, comme en lui-même" . Dans le prolongement de ce désir, la présente édition donne à lire l'ensemble des écrits de Picasso publiés en 1989, auxquels s'adjoignent un grand nombre d'inédits découverts dans l'ancienne collection de Dora Maar, dans des collections privées et celles des musées Picasso (Paris, Barcelone). Composés au crayon noir, en couleurs, à l'encre de Chine, au stylo-bille ou encore au crayon-feutre, ces textes ornent papier à dessin, à lettres, dos d'enveloppe, cartons d'invitation, morceaux de papier journal... Certains sont même gravés, enluminés, lithographiés ou peints, ainsi élevés au rang d'oeuvre d'art. La fascination que continue d'exercer Picasso sur le public rend plus que jamais nécessaire la lecture de ces écrits, souvent méconnus et pourtant indispensables à l'appréhension et à la compréhension de son oeuvre. Cette édition bénéficie des derniers apports de la recherche en cours dans un volume en couleurs, richement illustré d'oeuvres et de manuscrits, et, à la manière d'un parcours muséal, elle permet de s'immerger au coeur du processus créatif de l'un des plus grands artistes du XX ? siècle.

11/2021

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Thèmes photo

Les Français au travail 1945-1980. Archives photographiques de La Documentation française

Structure d'information inédite et institution visionnaire, La Documentation française voit le jour en 1945. Souhaitée par le général de Gaulle et imaginée par quelques Français libres, dont Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Marcel Koch, cette entreprise de documentation à l'échelle nationale a, dès ses débuts, accueilli la photographie pour sa qualité d'objet-document et de témoignage. En plus d'un demi-siècle, ses équipes réunissent un prodigieux fonds iconographique qui retrace notamment les transformations de la France par le travail, passant d'un pays exsangue à rebâtir au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale à un monde en expansion pendant les " Trente Glorieuses ". L'exposition propose de retracer cette " révolution invisible ", théorisée par Jean Fourastié, au travers d'une cinquantaine de photographies témoignant des évolutions du territoire et de la société française. Aménagement urbain, essor des infrastructures et des réseaux, transports mais aussi industrie et éducation, le bond technologique d'une France à la manoeuvre offre un visage porteur de modernité aux yeux des photographes. Entre instrument de propagande pour vanter l'effort d'une nation puissante et outil d'information sur ses axes de développement politiques et économiques, ces photographies, appréhendées dans leur double valeur artistique et documentaire, sont aussi l'occasion de découvrir des talents confirmés ou des regards en devenir, avec Marc Garanger, Jeanine Niepce, Jean Dieuzaide ou encore Willy Ronis derrière le viseur. Depuis 2005, l'ECPAD est dépositaire de la majeure partie du fonds photographique de La Documentation française, soit un peu plus de 76 000 phototypes répartis en quatre ensembles : le fonds Seconde Guerre mondiale, le fonds Afrique noire francophone, le fonds Images de France, le fonds Vues aériennes obliques.

10/2021

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Littérature étrangère

Dans la grande nuit des temps

Avec ces mille pages d'amour et de guerre, Antonio Muñoz Molina reprend les thèmes qui traversent toute son œuvre - la mémoire historique, la conscience morale, l'infinie complexité des sentiments- et signe non seulement son plus beau roman mais aussi un véritable chef-d'oeuvre.Dans ce livre total, politique et sentiments sont les deux faces d'une tragédie qui plonge le personnage principal Ignacio Abel dans une spirale qui lui fera perdre son amour, son pays et son engagement. A la fin de 1936, cet architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte les marches de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine perdue, poursuivi par les lettres accusatrices de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita. Antonio Muñoz Molina le regarde chercher le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l'Hudson, Reinheberg, et reconstruit dans un époustouflant va et vient dans le temps la vie d'Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène arriérée et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Cette grande fresque sur les heures qui ont précédé la prise de Madrid par les franquistes - où se croisent nombre de personnages historiques et littéraires- est aussi un roman intimiste et charnel qui fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine.

01/2012

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Photographie

A New American Photographic Dream US Today After. Lyon septembre de la photographie

Après le 11 septembre et l'ouragan Katrina le rêve américain désenchanteur... Le vers dans la pomme qu'Henry Miller qualifiait de " cauchemar climatisé ". Et au bout du périple sur les road movie des internets, croisés à toute allure ces créateurs d'images au son des obturateurs d'Andrew Bush et de Paul Fusco dans le train qui ramène le corps de Bobby Kennedy en 1968 ou de Nina Berman qui accompagne la triomphale investiture d'Obama en 2009. L'Amérique est always en route sautant des pas géants d'Armstrong aux empreintes souterraines des boucliers nucléaires du désert illuminé par les dancings fumeux de Las Vegas... Entre ces deux bornes le drapeau étoilé sans cesse oscille de l'espoir aux désillusions, du va t'en guerre perdu du Vietnam ou de l'Irak, de Nixon à Bush junior, de Kennedy à Obama en passant par Luther King ! Et les Etats-Unis avancent vers ce future toujours ravivé au gré des soubresauts de l'histoire médiatisée, se recréant sans cesse une nouvelle frontière. Quand Zimmerman chantant The Times They Are a-Changin' prophétisait l'arrogance des vainqueurs, ébranlée par. les grands oiseaux blancs des terroristes du 11 septembre et les mensonges urbanistiques de la Nouvelle Orléans... Today ? On rêve d'un after heureux, d'un " Nevermore Katrina ", comme Edgar Allan Poe l'on brûle les dernières cartouches d'énergie pétrolifère devant les belly dances d'Elinor Carucci qui détendent une minute nos zygomatiques dans les quartiers de la pluralité culturelle quand les boxeurs de Brad Harris luttent au poing pour la gagne de cet éternel et prolifique billet vert... Gilles Verneret

10/2010

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Sociologie

Tracés N° 33, 2017-2 : Revenir à la terre ?

En ce moment où le changement global prend une consistance à la fois réelle et menaçante, un écho se crée entre le devenir de la Terre et le revenir de la terre. Attention aux majuscules ! Nous n'allons pas parler ici de la Terre avec une majuscule, de la planète toute singulière, la grosse bille bleue, mais de la terre en minuscule, l'humble matière rouge ou marron que l'on travaille, l'étendue que l'on partage ou que l'on conquiert, le sol qu'on arpente, le lieu d'où l'on vient, que l'on quitte, qui nous rappelle. La terre revient : on la pensait remisée dans les limbes d'un passé révolu, la richesse de ses significations élaguée par la modernité. Nous pensions que nous nous étions définitivement détachés des liens que la glèbe avait créés. Sous nos yeux, les voilà qui reprennent vigueur dans nos sciences, dans nos imaginaires, dans nos itinéraires de vie, dans nos futurs politiques. La terre revient : qu'a-t-elle à nous dire de nous-mêmes ? Qu'est-ce que ce revenir permet de penser ? Et comment revenir à la terre ? Ce numéro de Tracés interroge la terre comme objet de pensée, comme enjeu de pouvoir et comme lieu d'exercice d'une multiplicité de puissances d'agir et de devenirs politiques. En assemblant dix contributions (traduction, note, dialogue et articles) de toutes les sciences humaines et sociales (géographie, histoire, philosophie, anthropologie), il cherche à éclairer différentes facettes du revenir de la terre - et ce faisant, à remettre la terre au coeur des interrogations du contemporain.

09/2017

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Bijouterie, horlogerie

Navitimer story

Navitimer Un nom au premier abord mystérieux. Il s'agit en fait de la contraction de deux mots, qui correspondent aux deux fonctions majeures d'une montre révolutionnaire : NAVI-gation et TIMER. Un chronographe destiné à la navigation aérienne. Mais bien plus que cela, un destin exceptionnel, façonné par des acteurs hors du commun et visionnaires. Dès le début de son existence, en 1884, Breitling se spécialise dans la mesure du temps, à savoir la conception de compteurs et chronographes. C'est dans les années 1930 que se créent les fondements d'une relation étroite avec le monde de l'aviation et de l'aéronautique, sous l'égide de Willy Breitling. Ce lien indéfectible ne cessera jamais. En 1952, en collaboration avec l'AOPA, plus grande association aéronautique de l'époque, Breitling lance le développement de la Navitimer, qui offre alors ce que nul autre fabricant de montres avait jamais proposé : un chronographe associé à une règle à calcul pour les pilotes d'avions. La Navitimer fut disponible pour les seuls membres de l'AOPA en 1954, puis commercialisée auprès du grand public dès 1955. Depuis maintenant 70 ans, la Navitimer a connu la gloire, volé dans l'espace, traversé les crises, en intégrant de nombreuses évolutions sans jamais perdre son ADN d'origine. Elle a séduit plusieurs générations de professionnels, de célébrités, et d'amateurs de montres d'exception, gagnant sans nul doute son statut d'icône de l'histoire horlogère. Ce deuxième livre de la collection Histoires de montres, consacrée à l'histoire de modèles horlogers emblématiques, retrace son épopée et son destin unique, depuis sa création jusqu'aux modèles actuels.

04/2022

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Développement personnel

Mon cahier yoga du ventre

Le yoga pour chouchouter son ventre et booster ses bonnes émotions, son énergie et son bien-être global ! Le cahier qui chouchoute le ventre ! Le ventre influence l'humeur, les émotions, puisqu'il contient des neurones reliés à notre cerveau, mais il influence aussi notre forme via la digestion. Bref, il reflète notre état body & mind. Ca tombe bien, le yoga permet d'apaiser les émotions, d'améliorer la digestion et de renforcer les abdos. Bref, il cocoone le ventre ! Bye-bye, maux de ventre mystérieux, ventre gonflé, ventre crispé... Au programme : - Le fonctionnement du ventre, pour comprendre comment marche la digestion, le lien avec le cerveau, et comprendre pourquoi on se sent mal, ballonnée, stressée, fatiguée ou émotive... - La nutrition happy belly (fibres, vitamines et minéraux, probiotiques) et le yoga ventre plat, digestion, détox, mais aussi le yoga pour gérer les émotions qui perturbent le transit. - Le yoga du ventre spécial détox, pour booster son énergie, se sentir mieux et faire un reset complet de son ventre. Avec les postures spécial détox, la nutrition détox et dépurative, mais aussi le sport qui permet d'éliminer les toxines et l'état d'esprit good mood qui allège ! - Le yoga du ventre spécial good vibes. L'idée ? Bien gérer ses émotions grâce au ventre et inversement. Avec les techniques pour lâcher prise, déstresser... - Un programme spécial énergie grâce au ventre, car c'est par lui que les aliments se transforment et donnent de la vitalité, mais c'est aussi lui qui influence le cerveau et l'humeur qui joue sur la fatigue. - Un programme spécial girl power, pour se sentir bien dans son ventre tout au long du cycle !

09/2020

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Poésie

Ce qui n'a pas de nom

Après le triptyque de La Représentation des corps et du ciel – Le grand silence (2011), Le temps ouvre les yeux (2013) et Présent absolu (2014) –, après Ce que dit le Centaure mettant en scène le Temps, le Songe et le Chant, c'est une méditation plus vaste encore qui est ici proposée au lecteur. D'emblée le propos, philosophique autant que poétique, en est posé par l'épigraphe de Lucrèce : " Tu parais, et les vents, les nuages du ciel / à ta venue s'enfuient, sous tes pas la terre / brode de tendres fleurs, le miroir de la mer sourit, / et le ciel apaisé brille d'une lumière immense. " De quelle apparition s'agit-il ? Celle qui se révèle à nous dans la vie de chaque instant, dans le mouvement des formes, des couleurs, des significations. De tout cela que voyons-nous, que comprenons-nous ? " Tout est tellement incompréhensible ", écrivait Etty Hillesum devant le lupin violet éclos dans le camp de Westerborck. " Le poème, indique une courte préface, serait cette parole plus fluide que l'eau, plus rayonnante que la lumière, qui saurait de toutes choses ne faire sentir que l'apparition, le chatoiement, ce qui toujours semble ici et qui n'a pas de nom. " Comment atteindre à cette parole pour qu'aphorisme et lyrisme, pensée et musique ne fassent plus qu'un : à travers 1000 poèmes de 4 vers, indépendants et résonnant ensemble. 4000 vers, ouverts à la nature, à l'art de Titien, Monet, Bill Viola ou Lee Chang-Dong . Et l'intense lumière de Venise.

05/2019

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Sociologie

Révolution numérique, révolution culturelle ?

Après l'ère des prophéties sur le basculement de l'humanité dans une condition numérique qui serait sa nouvelle essence, voici venu le temps des premiers bilans. Sommes-nous aujourd'hui les témoins et les acteurs d'une troisième révolution industrielle - après une première fondée sur l'essor de la machine à vapeur et du chemin de fer, puis une deuxième symbolisée par l'exploitation de l'électricité et du pétrole ? Force est de constater qu'on assiste à chaque fois à l'apparition de grands réseaux (chemin de fer, électricité, Internet) et de grandes figures d'innovateurs (James Watt et sa machine à vapeur, Thomas Edison et son empire industriel, Bill Gates et son entreprise Microsoft) et en outre de l'émergence d'un imaginaire qui voudrait promouvoir la naissance d'une nouvelle humanité. A partir du domaine de la culture (cinéma, photographie, livre, musique, arts, presse, radio, télévision...), Rémy Riffel prend l'exacte mesure de cette révolution dans les rapports à nous même et aux autres, dans l'accès au savoir ou aux connaissances, dans le rapport à l'information et à l'argumentation : est-ce une rupture, non seulement technologique, mais anthropologique et culturelle de nos sociétés, ou bien à une nouvelle transformation de nos usages des moyens de communication comme l'humanité en a connu à plusieurs reprises au cours de son histoire ? Simple changement d'échelle ou véritable changement de nature, dans un univers où s'affrontent des valeurs d'émancipation et d'ouverture d'un côté et des stratégies de contrôle et de domination de l'autre ?

10/2014

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Histoire internationale

Les années Saddam. Révélations exclusives

Pendant plus de quinze ans, Saman Abdul Majid fut l'interprète personnel de Saddam Hussein pour l'anglais et le français, et responsable du bureau de presse de la présidence. Il a également servi Oudaï, son fils aîné. Ses fonctions lui ont permis d'assister à une centaine de rencontres au palais présidentiel ou dans le fief du raïs, à Tikrit. Il a donc été le témoin direct d'entretiens officiels, voire officieux, avec des politiques (Jean-Pierre Chevènement, Jean-Marie Le Pen, Evgueni Primakov), des journalistes (Christine Ockrent, Patrick Poivre d'Arvor ou Dan Rather) et des diplomates venus de Paris, du Vatican, du Kremlin ou de la Maison Blanche. Saman Abdul Majid est resté au service de Saddam jusqu'à la prise de Bagdad par les Américains. Il est le premier membre du régime à témoigner de l'effondrement du pouvoir et du désarroi de ses partisans, abandonnés à leur sort. Son récit, riche en révélations sur les coulisses de la dictature irakienne, permet de mieux saisir la personnalité complexe de Saddam Hussein. Il apporte aussi des éléments de réponse sur plusieurs points restés obscurs : l'existence d'un ou plusieurs sosies, les liens personnels de certains Occidentaux avec Bagdad, le financement par l'Irak de plusieurs leaders du tiers monde, la médiation secrète d'un envoyé de Bill Clinton, l'entretien à huis clos avec Kofi Annan, la rupture avec la France. Un document unique pour l'histoire des " années Saddam ", années de manipulations et de crises.

10/2003

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Rock

R.E.M. Remember Every Moments

L'histoire d'un groupe mythique tant par son aura et sa musique que par son engagement pour toutes les causes humanitaires. Un groupe qui est aussi une des plus grandes rock star des années 90 avec des tubes planétaires. Le 5 avril 1980 à Athens en Georgie, un groupe donne son premier concert dans une église désaffectée alors qu'il n'a même pas encore de nom. L'alchimie est déjà là et le succès aussi. Acclamés par tout l'auditoire présent, Bill Berry, Peter Buck, Mike Mills et Michael Stipe se disent que cela vaut peut-être le coup de continuer ensemble au delà de cette soirée. Rapidement un nom est trouvé, REM pour Rapid Eye Movement, en français "mouvement oculaire rapide", un phénomène qui se produit pendant la phase de sommeil paradoxal et qui permet à nos rêves d'entrer dans leur phase la plus intense. Rien ne prédestinait R. E. M à devenir l'un des groupes américains les plus influents, prolifiques et intègres de la fin du XXème siècle. De leurs modestes débuts post-punk à leur statut de phénomène musical mondial dans les années 90, les membres de REM ont constamment dépassé les attentes du public et défié les règles du show business. 31 ans après, le groupe se dissout, laissant derrière lui une discographie riche de 15 albums studio, des tubes planétaires comme la pop song parfaite "Losing My Religion" et la ballade crépusculaire "Everybody Hurts". L'ouvrage est parsemé de multiples entretiens que l'auteur a eu avec les 4 membres du groupe

02/2022

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Chanson française

Eddy Mitchell, ma discothèque idéale

" Mr Eddy " vous raconte ses 50 disques préférés Légende vivante de la chanson française, Eddy Mitchell voue un véritable culte à la soul, à la country, à la chanson française et bien au sûr au rock'n'roll, qu'il a grandement contribué à faire connaître dans l'Hexagone. Cette musique, qu'il découvre alors que naît sa passion pour le cinéma américain, sera sa ligne de conduite, sa philosophie. Dans ce livre-entretien, réalisé avec Marc Maret et Alain Artaud, il sera surtout question des chansons qui l'ont marqué - mais pas seulement ! Car Eddy Mitchell est un curieux, un passionné qui va au-delà d'une " simple " chanson. Il s'intéresse tout autant au son, aux studios et aux musiciens de l'ombre. Il nous a fait rêver de la même manière en nous expliquant le cinéma, en nous faisant passer derrière la caméra chaque semaine dans La Dernière Séance. De " Rock Around The Clock ", interprétée par Bill Haley and the Comets, à Charles Aznavour en passant par Stevie Wonder, Marvin Gaye, Frank Sinatra, Elvis Presley, Gene Vincent ou James Brown, Eddy Mitchell nous parle des disques qui l'ont accompagné toute sa vie : certains sont aujourd'hui de grands classiques, d'autres sont restés confidentiels - lorsqu'ils n'ont pas été tout simplement oubliés. Mélangeant anecdotes, coups de coeur et souvenirs musicaux, racontés par " Mr Eddy " himself et son style inimitable, ce livre est tout autant un petit condensé d'histoire populaire qu'une déclaration d'amour à la musique, à laquelle il a consacré sa vie.

10/2023

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Poésie anthologies

Format Américain. L'intégrale (1993-2006)

De 1993 à 2006, la collection FORMAT AMERICAIN, dirigée par Juliette Valéry, a été diffusée auprès des adhérents de l'association Un Bureau sur l'Atlantique, fondée par Emmanuel Hocquard, sous forme de livrets imprimés en photocopie. 44 livrets de 20 pages en moyenne sont parus, présentant des textes de poètes contemporains américains traduits par des poètes français, parfois traduits collectivement lors d'ateliers ou de séminaires avec des étudiants en écoles d'art. Un seul volume de plus de mille pages rassemble la totalité de la collection augmentée de quatre inédits, trois hors-série, une préface et un index exhaustif des auteurs et des traducteurs. Les compositions photographiques des couvertures des livrets réalisées par Juliette Valéry ont été remasterisées et ponctuent l'ouvrage. Textes de : John Ashbery, Helena Bennett, Charles Bernstein, Joe Brainard, Lee Ann Brown, Abigail Child, Norma Cole, William Corbett, Robert Creeley, Ray DiPalma, Stacy Doris, Larry Eigner, Barbara Einzig, Jerry Estrin, Kathleen Fraser, Peter Gizzi, Lyn Hejinian, Benjamin Hollander, Susan Howe, Lisa Jarnot, Julie Kalendek, Lisa Lubasch, Bill Luoma, Bernadette Mayer, George Oppen, Jena Osman, Michael Palmer, Bob Perelman, Kristin Prevallet, Joan Retallack, Rod Smith, Juliana Spahr, Jack Spicer, Cole Swensen, John Taggart, Keith Waldrop, Rosmarie Waldrop, Elizabeth Willis. Traductions de : Pierre Alferi, Jean-Paul Auxeméry, Marie Borel, Oscarine Bosquet, Alain Cressan, Françoise de Laroque, Jacques Demarcq, Caroline Dubois, Holly Dye, Eric Giraud, Joseph Guglielmi, Emmanuel Hocquard, Paol Keineg, Abigail Lang, Sydney Levy, Virginie Poitrasson, Pascal Poyet, Jacques Roubaud, Anne Talvaz, Gilles A. Tiberghien, Juliette Valéry, Jean-Jacques Viton.

10/2021

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Droit constitutionnel

Le nationalisme constitutionnel au Canada

En 1982, on assiste au Canada à une véritable refondation constitutionnelle. Ce moment est générlement vu comme l'émanation du génie d'un "grand législateur", Pierre Elliott Trudeau, cherchant délibérément à mater le mouvement indépendantiste québécois. Or, cette interprétation de notre histoire récente est réductrice. Par une histoire socipolitique du mouvement nationaliste, qui naît avec la Grande Dépression, ce livre montre comment Trudeau doit plutôt être compris comme le dernier acteur entré sur scène, qui s'appuie sur le scénario écrit par ses prédécesseurs, comme Francis Reginald Scott. La refondation de 1982 se dessine dès les années 1930. On cherche alors à ce que le Canada acquière sa pleine indépendance de Londres, qu'il se donne une charte des droits, à l'image du Bill of Rights étatsunien, que son droit devienne évolutif afin d'être au diapason des besoins changeants de la société et, enfin, que le nationalisme canadien supplante l'appartenance à l'Empire britannique. L'objectif ultime du projet nationaliste constitutionnel vise ainsi l'émancipation des individus égaux en droit face à un Etat devenant rapidement autoritaire en contexte de crise. Noble en soi, cette quête se révèle néanmoins un carcan dominateur pour les nations minoritaires. Celles-ci doivent accepter de se conformer aux normes du nouvel ordre constitutionnel et de se fondre dans une seule nation politique canadienne. En plus de nuancer et de situer le rôle de Trudeau, ce livre offre une analyse rigoureuse et accessible du déficit d'hospitalité du Canada face à ses nations minoritaires.

11/2022

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Sports

Ces petites légendes olympiques oubliées

Les Jeux olympiques d'été regorgent de belles comme de tragiques histoires. Certaines sont encore gravées dans les esprits, alors que d'autres, avec les années, se sont effacées de la mémoire collective. En parcourant les vieux tiroirs à archives, on trouve des récits, des témoignages et des articles évoquant les destins hors du commun d'hommes et de femmes, aujourd'hui oubliés. Au fil des pages, le lecteur est invité à découvrir cette face cachée des Jeux olympiques : l'Italien Dorando Pietri, arrivé mourant sur la ligne d'arrivée lors du Marathon de Londres en 1908 ; Jim Thorpe le décathlonien surnommé "l'athlète du siècle", disqualifié pour professionnalisme pour avoir touché quelques dollars dans un match de base-ball ; Karoly Takacs, ce valeureux soldat devenu champion olympique de tir en apprenant à se servir de la main gauche, peu de temps après avoir perdu sa main droite à la guerre ; Bill Havens, qui renonce à son rêve olympique pour rester aux côtés de sa femme enceinte, sans se douter que cette dernière donnera naissance à un futur champion olympique ; le "bain de sang" dans la piscine de Melbourne, lors du match de water-polo opposant la Hongrie et l'URSS ; ou bien encore la belle gymnaste Vera Caslavska, devenue la reine des Jeux de Mexico quelques mois seulement après s'être cachée pour se protéger de l'invasion des chars soviétiques lors du Printemps de Prague. Ces petites légendes olympiques oubliées retracent, chapitre après chapitre, ces moments de vie qui ont forgé l'histoire des Jeux olympiques modernes.

06/2012

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Histoire internationale

La philanthropie en Amérique. Argent privé, affaires d'Etat

Pour des Français, entendre Warren Buffett ou Bill Gates appeler les plus grandes fortunes mondiales à suivre leur exemple en donnant la majeure partie de leurs richesses à des oeuvres caritatives a de quoi étonner. Pourtant, cet appel s'inscrit dans une tradition séculaire de la vie politique américaine: la philanthropie. Depuis le début du XXe siècle, dans le sillage des Rockefeller, Carnegie et autres Ford, la réussite outre-Atlantique s'accompagne d'un impératif philanthropique. Il ne s'agit pas seulement de donner à des " bonnes œuvres ", mais de participer à des investissements dans le cadre d'actions politiques d'envergure. Si l'objectif affiché par les généreux mécènes est toujours la recherche du bien commun, leurs motivations et l'affectation de leurs dons varient cependant en fonction de leurs valeurs et de leurs engagements. Au-delà des riches magnats de l'industrie, ce sont surtout des millions d'Américains qui, chacun selon ses moyens, se sont investis dans ce qui est devenu à partir des années 1950 une " philanthropie de masse ". Cet afflux d'argent est tel qu'il a largement façonné la politique culturelle et sociale des Etats-Unis, ainsi qu'une grande partie de leur recherche - autant de champs d'action qui, en Europe, relèvent de l'intervention étatique. Avec une grande clarté et un vrai sens du récit, Olivier Zunz nous raconte ici les liens uniques qui unissent l'argent privé et les affaires d'Etat, cette tradition singulière qui a fait l'histoire des Etats-Unis.

09/2012

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Beaux arts

Magnelli, les estampes

De 1934 à sa mort en 1971, Alberto Magnelli (né en 1888 à Florence, venu vivre à Paris en 1931 ) a réalisé près d’une centaine d’estampes qui donnèrent lieu en 1980 à une rétrospective à la Bibliothèque nationale de France. Le catalogue sommaire publié à l’époque était toutefois loin de rendre compte de la variété des moyens mis en oeuvre (eau-forte, lithographie, sérigraphie, utilisation de gaufrage…) et surtout de témoigner du travail de recherche nécessité par chacune de ces impressions. Ce premier catalogue raisonné reproduit évidemment en couleurs toutes les estampes de Magnelli, mais il présente aussi toutes les variantes connues (également reproduites en couleurs) de chaque planche. Chacune de celles-ci est accompagnée d’un descriptif technique, d’un historique de sa réalisation et de la liste des collections publiques qui la possède. Cet ouvrage est aussi l’occasion de découvrir les remarquables collaborations de Magnelli tant avec des éditeurs d’exception comme Iliazd (pour Poésie des mots inconnus ou Rogelio Lacourière pêcheur de cuivres) ou Max Bill (10 Origin publié en 1942) qu’avec des artistes comme Arp, Sonia Delaunay ou Sophie Taeuber avec lesquels il réalisa, réfugié dans le Midi de la France pendant les années de guerre, une série d’oeuvres communes quatre mains » devenues après-guerre un exceptionnel album de lithographies. Ce livre est ainsi à la fois la référence, compte-tenu de sa précision scientifique, pour les musées, les galeries et les collectionneurs, mais il est aussi, pour les amateurs, une source de découvertes et de plaisir.

04/2011

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Sciences historiques

Bombes larguées. Histoire d'un équipage de bombardier

Joe, le pilote, vient de Caroline du Sud. Bill, le bombardier, d'Idaho, Allan, le navigateur est de l'Indiana, Al, le mitrailleur, du Middle West, Abner le mécanicien est californien. Au total, ils sont neuf jeunes gars, la vingtaine, personnages du livre Bombes larguées - inédit en France - de John Steinbeck. Réunis en 1942 sur une base américaine, ils vont apprendre, comme tant d'autres, à dompter un Boeing B-17 Flight Fortress, monstre volant à bord duquel ils iront bientôt raser l'Allemagne ou atomiser le Japon. Près de 80 000 d'entre eux mourront dans le ciel, un des taux de perte les plus élevés de l'armée américaine. Monter à bord avec ces jeunes aviateurs, témoigner de leur rencontre, de leurs origines et de leur formation, John Steinbeck l'a accepté d'emblée quand Roosevelt lui-même lui a proposé de jouer les propagandistes. "Nous faisions tous partie de l'effort de guerre. Nous avons marché avec lui, nous nous sommes faits ses complices" , témoignera à la fin de sa vie le prix Nobel de littérature. Il a quarante ans en cette année 1942 qui voit enfin la guerre basculer du côté des Alliés, avec les succès militaires obtenus à Midway, Guadalcanal, Stalingrad, bientôt en Afrique du Nord. Steinbeck sillonnera le ciel d'Amérique avec ces jeunes hommes durant plusieurs semaines. 20 000 kilomètres passés dans le ventre de la bête trépidante, accompagné de son photographe, John Swope du magazine Life, qui immortalise le quotidien des aviateurs et dont les superbes photos en noir et blanc illustrent cet ouvrage.

09/2018

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Littérature française

L'affaire de Charlie Joseph

"- Mon fils était la cible toute désignée pour les Américains. Des gens s'obstinent à penser que, lorsqu'un étranger parvient à voyager aux Etats-Unis, c'est l'Eldorado, ils ne se mettent jamais en tête le fait que de quitter leur pays est un risque. L'étranger sans papier est vulnérable. Ceux qui arrivent à atteindre leur objectif et à prendre leur envol sont une minorité. Ils cachent à leur famille restant au pays qu'ils se font exploiter par leurs compatriotes en situation régulière. Ils peuvent très bien leur filer leur identité pour aller décrocher un job de femme de chambre dans les hôtels s'il s'agit d'une femme ou, si c'est un homme, dans la maçonnerie. Cette pratique illégale de prête-nom permet aux sans-papiers de gagner leur vie et d'aider la famille au pays. C'est un système vicieux qui entraîne l'homme à accepter l'esclavage en pensant qu'au fil des années il peut finir par être régularisé. Tous les étrangers sont des victimes d'une manière ou d'une autre." Charlie Joseph, haïtien d'origine, a usurpé l'identité d'un tiers pour immigrer sur le territoire américain. Accusé d'un crime qu'il n'a pas commis et confronté à des forces politiques qui le dépassent, Charlie se retrouve au coeur d'un complot qui relie l'Amérique, le Vatican et Haïti. Emprisonné à tort, son seul recours est de dévoiler au grand jour les mystères qui entourent les gouvernements de Jean-Bertrand Aristide et de Bill Clinton.

01/2017