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Phocas Lejeune

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Policiers

Cellule Delta

Beyrouth 2011. Un sniper s'apprête à abattre un homme qui déjeune. Il ne s'agit pas d'un contrat, mais d'une mission; le tireur est un agent qui va l'accomplir pour son pays, la France. Mais dans son dos. S'il a une existence officielle au sein de la DGSE, Vincent agit dans l'ombre de l'ombre, au coeur de la Cellule Delta. Entraînés à être des tueurs redoutables, des fauves agiles et rapides, les cinq agents de la Cellule Delta sont chargés des opérations spéciales dans lesquelles l'Etat français ne peut laisser traîner ses mains : Annie, Aymar, Hichad, Henry et Vincent ont un permis clandestin de tuer et une autorisation de chasse permanente. C'est après les terroristes qu'ils courent : en faire des cibles avant d'en être la cible. Informés que des islamistes radicaux étroitement liés à AQMI profitent du printemps arabe pour se fortifier, les Delta se préparent à rejoindre la Libye. A Benghazi précisément, où ils ont appris qu'une convention de terroristes venus de toute cette région du monde va se tenir dans le plus grand secret...

04/2012

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Littérature française

Sabrina ou la lectrice

Au cours d'une séance de signatures, Paul Auvergne, auteur à succès, dédicace son dernier roman à une jeune femme qui le surprend par sa ressemblance frappante avec Sandra, l'héroïne de son livre. Elle a pour prénom Sabrina. Très peu de temps après, il la retrouve, déjeune avec elle. Il découvre que sa ressemblance avec Sandra n'est pas seulement d'ordre physique. D'autres similitudes existent. Il croit d'abord à un hasard, à une série de simples coïncidences. Cette étrange analogie lui donne l'idée d'écrire un nouveau roman, une suite de celui qu'il vient de publier, dont Sabrina sera l'inspiratrice. Il lui en fait la proposition, elle accepte de le rencontrer chez lui chaque après-midi. Au fur et à mesure qu'ont lieu leurs entretiens, il constate avec étonnement que l'existence de la jeune femme est en train de se dérouler, à peu de choses près, de façon identique à celle qu'il avait imaginée pour Sandra dans son précédent ouvrage. Il prend peur alors à l'idée que Sabrina pourrait connaître la même fin tragique que son héroïne.

06/2019

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Thrillers

Devant Dieu et les hommes

Quais du Polar 2021 : Franck Thilliez, Michel Bussi, Nicolas Lebel, Olivier Truc, Alexandra Schwartzbrod et autres grands noms du polar jouent Devant Dieu et les hommes de Paul Colize. Le succès est total. La pièce est aujourd'hui un roman qui paraît enfin en librairie. " Le 8 août 1956 restera dans nos mémoires comme un jour qui a marqué l'histoire de notre pays d'une de ses pages les plus tragiques. " Lorsqu'elle déjeune avec le grand patron du Soir, Katarzyna ne s'attend pas à être envoyée sur le procès de Marcinelle. En 1958, être une femme journaliste est déjà peu habituel, mais couvrir l'affaire dont tout le monde parle est absolument extraordinaire. Deux ans auparavant, l'explosion au fond de la mine de Bois du Cazier a fait plus de 250 morts ; et c'est au coeur de cette catastrophe que deux mineurs italiens auraient assassiné leur supérieur tyrannique. Une occasion rêvée pour la jeune femme de prouver son talent de reporter. Or, si elle a un lien très personnel avec cette histoire tragique, Katarzyna comprend vite qu'on ne l'a pas envoyée là par hasard...

09/2023

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Romans noirs

Finlay Donovan est mortelle. Tome 1, Comment j’ai tué ton mari

Rien ne va plus pour Finlay Donovan, autrice de romans policiers qui peinent à décoller et mère célibataire de deux enfants. Le livre qu'elle a promis à son agent n'est pas encore écrit, son ex-mari a renvoyé la nounou sans lui en parler et elle a même dû déposer à l'école sa fille de quatre ans, du Scotch dans les cheveux à la suite d'un incident capillaire. Alors qu'elle déjeune avec son agent pour discuter de l'intrigue de son nouveau manuscrit, leur voisine de table prend Finlay pour une tueuse à gages et glisse un mot dans son sac : elle lui offre cinquante mille dollars pour la débarrasser d'un mari un peu trop encombrant. Finlay n'est pas une tueuse, mais cette somme réglerait bien des problèmes. Il n'y a pas de mal à se renseigner après tout ! Mais à peine entrée dans le bar où travaille la potentielle victime, elle se retrouve embarquée dans une véritable enquête criminelle. La réalité dépassera-t-elle la fiction ? " FINLAY DONOVAN EST UN PERSONNAGE SI ATTACHANT QU'ON SE LAISSE COMPLETEMENT HAPPER. " The New York Times

09/2023

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Critique littéraire

"Glossaire j'y serre mes gloses" de Michel Leiris et la question du langage

Glossaire j'y serre mes gloses de Michel Leiris a tout d'une œuvre fondatrice : premier ouvrage d'importance d'un jeune auteur qui prend ses marques poétiques définitives, véritable acte d'entrée dans l'aventure surréaliste (le Glossaire paraît d'abord dans la revue du groupe, La Révolution surréaliste, en 1925-1926), projet de fonder non un nouveau langage mais une nouvelle identité des mots. Commencer à écrire en se dotant de son propre dictionnaire, voilà qui, dans la perspective de son auteur, ne vidait pas la question, particulière et générale, du langage, mais ne pouvait guère prendre que la forme d'un départ : l'ambition de Leiris lexicographe franc-tireur eût conduit idéalement l'œuvre à prendre les dimensions du lexique et à fournir ainsi, pour la première fois, un répertoire personnel de la langue française. Mais il y a davantage : le Glossaire est de la nature de ces œuvres qui misent sur leur écho, dont il est attendu quelque initiation d'importance. Il s'agit bien ici de montrer que le travail mécaniste des mots repose sur la postulation, la recherche - et pour ainsi dire la tentation - de valeurs poétiques inouïes. Il présente à ce titre cette extraordinaire particularité, dont toute une modernité récalcitrante à l'œuvre close pourrait se réclamer, d'apparaître non seulement comme le répertoire des trouvailles d'un écrivain mais comme un véritable protocole d'invention poétique. Rien d'étonnant que l'envergure de ce petit ouvrage inaugural ait abondamment retenu la critique (M. Riffaterre, G. Genette, R. Lejeune,...). Ce livre, le premier sur le Glossaire, entend à la fois en rendre compte et éclairer l'abécédaire leirisien de nouvelles lumières.

11/1999

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Arts décoratifs - Traditions

Bureau d'investigation du sacré

Croisant des approches artistique, anthropologique, des thématiques les plus ésotériques aux plus institutionnelles, tous ces acteurs ont exploré ensemble pendant plus de deux ans les "territoires désarticulés du sacré" . L'ouvrage, qui paraît à l'occasion de l'exposition éponyme organisée à la fois au Collège des Bernardins et aux Grandes-Serres de Pantin en 2022, n'est ni un catalogue d'exposition ni un recueil de textes académiques exhaustif, mais une proposition hybride pour qui s'intéresse aux nouvelles formes de spiritualité et aux nouvelles formes tout court, qu'elles soient du vêtement, de la vidéo, de l'installation, des objets ou des corps. Il donne à percevoir l'état de ce sujet à un moment T et témoigne d'une génération d'artistes qui n'envisage plus l'effondrisme comme une fatalité mais comme un lien pour penser la fin d'un monde. Et qui, pour construire le suivant, revendique de "cosmiser" la pensée et la terre et dessiner un nouvel horizon aux nouvelles formes de solidarité. Contributions de Aniara Rodado (artiste), Claire Barré (scénariste et romancière), Marie Voignier (artiste), Alice Brygo et Balthazar Heisch (artistes), Céline du Chéné (réalisatrice et autrice), Alain Dellanegra et Kaori Kinoshita (artistes), Meris Angioletti (artiste), David Sendrez (docteur en théologie), Collectif Les Froufrous de Lilith, Simon Ripoll-Hurier (artiste), Eric de Thoisy (architecture, fondateur agence SCAU), Valérie Mréjen (artiste), Emmanuelle Luciani (curatrice et directrice artistique de Southway Studio), Jeanne Mercier (commissaire de l'exposition). Ouvres de François-Alexandre Monfort, Alice Lejeune, Kelly Eng & Marie Piplard, Clémence Perera Vétillard, Louise Fauroux, Bianca Dacosta, Auriane Robert, Emma Tholot, Esther Denis, Rémi Coignec, Brieuc Schieb, Juliette Ayrault, Ariane Jouhaud, Isabella Aurora, Eloïse Molinié.

02/2022

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Philosophie et sociologie de l

Attentes et promesses technoscientifiques

Fruit d'une collaboration soutenue entre chercheurs venant d'horizons divers, cet ouvrage illustre de façon magistrale comment l'économie de la promesse traverse les pratiques scientifiques, les politiques publiques et les intérêts économiques qui régulent ces domaines. En démystifiant les technologies dites révolutionnaires, comme l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies et les technologies de captage du carbone, l'ouvrage sensibilisera le grand public aux enjeux sociaux contemporains que peuvent cre ? er les attentes et les promesses technologiques, par exemple la quête aux solutions miracles, la vision linéaire du progrès, la concentration du financement et les conflits d'intérêts.

01/2023

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Penser l'écologie

Propos N° 1 : Une république vivante, une république du vivant

Au moment où s'ébauchent les grandes redéfinitions et recompositions politiques et où se prépare la bataille décisive de l'élection présidentielle, la revue PROPOS pour une République écologique est une contribution collective à la recherche d'horizons et de repères nouveaux, en lien avec les mutations du monde. Advenu par crises successives, l'Anthropocène signe l'obsolescence du modèle de développement occidental et invite à la réinvention de la gauche et de l'écologie politique comme des institutions. Inspirés par les principes porteurs d'émancipation humaine qui ont fondé nos systèmes politiques, sociaux et démocratiques, ces textes cherchent à éclairer la nouvelle relation de solidarité que l'humain doit établir avec son milieu pour garantir la pérennité d'une planète vivable, et donc sa survie, au travers de ce que serait une République écologique. Les expertes, universitaires, élues éminentes qui ont participé au premier cycle de séminaires (Esther Benbassa, Rachid Benzine, Nathalie Blanc, Valérie Cabanes, Amélie Canonne, Damien Deville, Guillaume Gontard, Violaine Huston, Caroline Izambert, Rémi Lefebvre, Claire Lejeune, Philippe Meirieu) et à la réflexion parlent d'une révolution d'un genre nouveau qui a déjà commencé et s'interrogent sur les conditions incertaines de son débouché. Ce recueil invite à revisiter les valeurs d'universalité, de liberté, égalité, fraternité, citoyenneté, de bien public ou d'intérêt général et à remettre dans le débat public les concepts de nation, de propriété, de citoyenneté, de santé, d'éducation ou de territoires à l'aune du respect du vivant. Ce premier numéro traite prioritairement des questions de société, les suivants seront le fruit de nouveaux cycles de séminaires, où le régalien (institutions, justice, éducation, sécurité, fiscalité, défense) et l'économie seront au coeur des débats.

01/2022

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Littérature française

Le prix de la joie. Eté 1963, l'affaire Trenet

12 juillet 1963, Aix-en-Provence. Charles Trenet déjeune à la terrasse du restaurant où il a ses habitudes. Soudain, une altercation éclate avec un jeune homme et, quelques heures plus tard, le chanteur est arrêté puis jeté en prison. De quoi l'accuse-t-on ? D'"actes impudiques et contre-nature sur mineurs de moins de vingt et un ans". Dès le lendemain, la rumeur enfle : Charles Trenet organiserait des parties fines, des "ballets bleus". Une certaine presse en remplit ses colonnes en confondant, avec la volonté de les confondre, "pédérastes" et "pédophiles". Parce qu'à cette époque, une loi héritée du gouvernement de Vichy considère qu'une personne homosexuelle ne saurait être capable d'un consentement éclairé avant vingt et un ans. Charles Trenet, d'un tempérament insoumis et éternellement juvénile, refuse de céder au chantage auquel il s'avère en réalité confronté. Mais dans la solitude de sa prison, l'artiste se laisse aller à une incontournable introspection : est-il seulement victime de la morale ? Ses élans et plaisirs ne seraient-ils pas coupables à force d'être minoritaires ? Est-il un adulte raisonnable ? Un fou chantant ? Dans un récit imaginé à la première personne, Olivier Charneux accompagne un homme qui vacille. A travers cet épisode judiciaire, l'auteur nous rappelle combien nos moeurs sont instables, les lois parfois inadaptées et nos jugements souvent brutaux.

05/2020

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Photographie

Belleville Ménilmontant

C'est en 1947 que Willy Ronis découvre le quartier de Belleville-Ménilmontant, dont il tombe immédiatement amoureux ; c'est une révélation : plus que nulle part ailleurs, là-haut, le temps a suspendu son cours. Entre les Buttes-Chaumont et le Père-Lachaise, le photographe s'arrête dans les ateliers, les bistrots et les salles de bal. Il arpente avec passion les ruelles, les passages, les venelles, les terrasses et les arrière-cours. Dans ce village populaire qui surplombe la ville, on tire à l'arc, on joue aux boules et l'on déjeune dans les jardinets. L'omniprésence de la végétation fait dire à ses habitants qu'ils n'ont pas besoin de partir en vacances. Certains vont encore chercher l'eau au puits. D'autres s'accordent une sieste sur un coin d'herbe. Personne n'est riche mais tout le monde semble heureux. Chaleureux, pittoresque et poétique, le Belleville-Ménilmontant de Willy Ronis représente un témoignage hors pair sur un Paris disparu, celui d'une douceur dé vivre modeste et insouciante. Emu par ses images et ayant souvent écouté Willy Ronis évoquer ses souvenirs, Didier Daeninckx a imaginé le récit d'un "gars" de Ménilmontant : longtemps exilé contre son gré, l'homme revient sur ses pas et nous fait redécouvrir la légende du quartier.

04/2018

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Littérature française

Encore une danse

" Clara se demande une nouvelle fois si cette aptitude à vivre seule ne vient pas de l'absence de ses parents. Elle n'a jamais eu de modèle ni de couple ni de famille à se mettre sous la dent. Le seul avec lequel elle forme un couple, c'est son frère Philippe. Sa seule famille sont ses amies. Agnès, celle du poulet aux oignons dans son F4 à Clichy, Joséphine, Lucille. Elles ont habité le même immeuble, sont allées dans les mêmes écoles. Philippe, Clara, Agnès, Joséphine, Lucille et l'autre, celui dont elle ne veut pas prononcer le prénom, formaient une bande.Les bandes, il n'y a rien de mieux pour exister quand on est petit. Ils ont grandi ensemble. Les garçons étaient les chefs, comme de bien entendu. Ils étaient les plus grands, les plus forts et puis c'étaient des garçons. On ne s'est jamais quittés. De temps en temps, on dîne ou on déjeune et on fait le point. On ne se dit pas forcément grand-chose. On vérifie qu'on est tous là. Voilà ma famille, se dit Clara Millet en mordillant le bout de son oreiller acheté chez les Compagnons d'Emmaüs. " Face à l'épreuve, cette famille résistera-t-elle ? L'amitié, l'amour, le respect de l'un pour l'autre seront-ils assez solides pour que tout ne vole pas en éclats ?

07/1998

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Policiers

Dernier tramway pour les Champs-Elysées

Par une soirée pluvieuse en cette fin d'été, Dave Robicheaux se sent d'humeur morose. Même s'il ne boit plus, il cherche à retrouver la chaleur et l'ambiance des bars qui le renvoient à la Louisiane de son enfance. Assis au comptoir chez Goldie Bierbaum, il voit entrer un jeune homme au crâne rasé. Un petit dealer qui joue aussi dans des pornos, un type pas regardant sur les besognes qu'on le charge d'exécuter. Qui lui a ordonné d'aller tabasser sauvagement le père Jimmie Dolan, prêtre à la réputation sulfureuse et ami de Robicheaux ? L'agression perpétrée contre le père Dolan va emmener Dave Robicheaux sur des chemins imprévus, à la rencontre du fantôme de Junior Crudup, un bluesman incarcéré à Angola dans les années trente. Un mystère plane toujours sur le destin de ce musicien génial, jamais ressorti de la prison où il purgeait sa peine. Qu'est-il devenu ? Enigme d'autant plus troublante que la petite-fille du chanteur est aujourd'hui sur le point d'être dépossédée de sa ferme par une société qui gère les résidus toxiques de l'industrie pétrolière. Robicheaux se sait en terrain mouvant lorsqu'il s'aperçoit que le propriétaire de cette société n'est autre que Merchie Flannigan. Un nom qu'il connaît. Flannigan a en effet épousé Theodosha LeJeune, issue d'une riche famille, et... ancien amour de Dave Robicheaux. Dans ce beau roman crépusculaire, marqué par l'absence et la mort, James Lee Burke confronte son alter ego Robicheaux à une descente aux Enfers. Sur les Champs-Elysées de La Nouvelle-Orléans, pas de félicité mais une ligne de tramway désaffectée, à l'image du terrible destin de Junior Crudup. Le grand styliste qu'est Burke n'a rien perdu de son lyrisme pour évoquer les maux du Sud américain à travers une intrigue magistralement construite.

10/2008

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Critique littéraire

Jean Lorrain. Miroir de la Belle Epoque

Il s'est surnommé crânement " l'Enfilanthrope ", ne laissant à personne le soin de lui décerner son meilleur sobriquet, lui qui en trouve de cruels à tout le monde. Il ne craint pas d'arborer ses vices à la boutonnière et se réjouit de ceux qu'on lui prête car ils servent sa " réclame " qu'il voudrait " formidable ". Ethéromane, bisexuel, érotomane, fauteur de scandale, rouleur de bas-fonds prompt à faire le coup de poing, telles sont quelques-unes des facettes de Jean Lorrain, pseudonyme du Normand Paul Duval (1855 -1906). Devenu, en quinze ans, l'un des rois du boulevard et l'un des journalistes les mieux rétribués de son temps, son talent lui vaut de chroniquer, de 1895 à 1905, en tête du Journal, l'un des principaux organes de presse parisiens. A la croisée du journalisme et du music-hall, de la littérature et du théâtre, du demi-monde et des milieux interlopes de la Belle Epoque, Jean Lorrain se trouve partout, voit tout, sait tout. Il en rend compte à ses lecteurs régulièrement, d'une plume tour à tour spirituelle, verveuse, alerte ou acerbe, et devient bientôt le miroir d'une époque qui se contemple dans ses yeux. Découvreur et lanceur de talents, tels Lalique, le caricaturiste Sem et Yvette Guilbert, entre autres, il s'érige également en pourfendeur de gloires usurpées, ce qui lui vaut quantité d'inimitiés indéfectibles, certains procès qui lui coûteront cher et quelques duels, dont un contre Marcel Proust. S'il reconnaît Barbey d'Aurevilly puis Edmond de Goncourt comme ses maîtres, il compte Sarah Bernhardt, Huysmans, Rachilde ou Marcel Schwob parmi ses amis. En revanche, Maupassant, Robert de Montesquiou ou Proust feront partie de ses têtes de Turc favorites. En un mot, il est l'arbitre des talents comme des modes et une chronique de lui suffit à consacrer ou à ridiculiser. Mais il ne se contente pas de créer un style de journalisme car son œuvre littéraire, seule, compte à ses yeux. Au fil de ses romans et nouvelles, il va peu à peu s'imposer comme l'un des écrivains-phare de la Décadence jusqu'à la publication de son chef-d'œuvre, Monsieur de Phocas (1901), roman par lequel il réalise une somme de sa période et liquide l'héritage d'A rebours de Huysmans et du Portrait de Dorian Gray de Wilde, tout en opérant une transition avec la littérature du XXe siècle. Lassé de Paris et du journalisme, il va s'exiler sur la Riviera, durant les cinq années qui lui restent à vivre, et tenter d'y soigner une santé compromise par ses abus d'éther.

05/2005

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Littérature française

La vie comme un voyage

Les deux premiers récits remontent de la nappe inépuisable de mon enfance : ce ruisseau découvert non loin de chez nous. Et c'est le conte de La caverne, composé l'année dernière ainsi que l'autre histoire romancée : en butte à l'insupportable tyrannie de son père, un adolescent décide de s'enfuir. Et c'est Escapades. Le jeune héros, bientôt ses deux compagnons, gagneront-ils la partie, le père toujours à leurs trousses ? Les deux autres récits ne doivent rien à l'imaginaire... Soldat, j'ai vécu au sommet d'une village perché de Kabylie, en compagnie d'une douzaine de camarades. Nous barrait l'horizon, une haute, une immense paroi minérale, toute ravinée, hérissée de pics : Le Djurdjura. Vision inoubliable... La chambre due à mon (petit) grade donnait sur un abîme. Que de nuits à écouter la meute des chacals hululer, à voix quasi humaines, comme des enfants qui pleuraient dans une cathédrale ! ... N'empêche que j'ai déjeuné chez un Kabyle qui avait d'abord prévu de m'empoisonner... Bien plus tard, quelque dix ans passés à la Réunion, cette île de l'Océan Indien, son, habituelle calicule saturée d'humidité. Vous imagiez-vous dans une case en tôle, caisse de résonance où vous assourdit le tintamarre des pluies torrentielles d'un cyclone, jour et nuit ? ... Revenu au pays, plein d'espérance, je tourne les ultimes pages de ma vie face aux trois monts arrondis du Devès d'où viennent toutes les averses, mais aussi, chaudes ou fraîches, les caresses du vent méridionale.

07/2023

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Littérature étrangère

La réceptionniste du New Yorker

Janet Groth entre au New Yorker en 1957 - pour le quitter en 1978. Vingt et un ans de bons et loyaux services derrière le desk du plus prestigieux des magazines américains. Elle y débarque toute jeune femme - dix-neuf ans, belle, ambitieuse, des étoiles plein les yeux et des rêves plein la tête - elle en ressort diplômée de littérature et professeur. Car au dix-septième étage de la mythique revue, Janet rêve d'écrire, un jour... Mais avant cela, il s'agit de répondre au téléphone, conseiller, accompagner, raccompagner, rassurer les conjoints, transmettre les messages de cette faune cosmopolite d'auteurs à contenter. Parmi ces personnages hauts en couleur, on retrouve Joseph Mitchell, avec qui elle déjeune tous les vendredis, Muriel Spark, dont elle recueille les confidences, ou encore E. B. White, un des auteurs phares du journal. Et bien d'autres. Alors que la révolution sexuelle est en marche, Janet se libère, expérimente et s'interroge. Sur les hommes. Et sur la place des femmes dans une société civile et littéraire encore étriquée. Curieuse et entière, elle livre sans fausse pudeur ses passions d'un été, ses amours déçus autant que ses relations parfois houleuses avec certains de ses collègues. Vrai-faux roman d'apprentissage, La Réceptionniste du New Yorker dépeint le quotidien de ce temple du journalisme et nous offre une galerie de portraits d'une fraîcheur réjouissante. Dans un univers à la Mad Men, cette cousine de Peggy Olson nous guide en coulisse, derrière le bureau de la réception, là où toutes les (bonnes) histoires commencent.

02/2018

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Mathématiques

Quelques aspects des mathématiques actuelles

Le contenu de cet ouvrage est un ensemble de textes destinés aux enseignants du secondaire afin de faire connaître certains thèmes de recherche actuelle en mathématiques et aux étudiants de master de mathématiques pour leur permettre d'élargir leurs connaissances et leur culture mathématiques. Chaque théorie est accompagnée d'exemples à la fois simples et non triviaux pour y accéder ou même s'y initier de façon sommaire. SOMMAIRE D'Euclide au grand théorème des nombres premiers de Hadamard et de La Vallée Poussin en passant par Euler, Tchebychev, Dirichlet et les autres... , par Hervé QUEFFELEC. 1. Euclide le jeune premier - 2. Euler et Tchebychev - 3. P. -G. Lejeune-Dirichlet et les caractères - Dirichlet dans les quarantièmes rugissants : L(l, c) _ 0 - 4. Dirichlet et sa descendance intellectuelle. Le dernier théorème de Fermat : la stratégie d'Andrew Wiles, par Jean D'ALMEIDA. 1. Un peu d'histoire - 2. Ingrédients - 3. La stratégie. Suites prévisibles et imprévisibles, par Martine QUEFFELEC. 1. Introduction - 2. Instruments de mesure - 3. Premiers exemples - 4. Désordre et théorie des nombres. Transcendance et indépendance algébrique, par Sandra DELAUNAY. 1. Quelques définitions et rappels - 2. Introduction - 3. Démonstration du théorème des six exponentielles - 4. Indépendance algébrique - 5. Une nouvelle méthode de transcendance - 6. Les groupes algébriques. Groupes de Galois en géométrie énumérative, par Jean D'ALMEIDA. 1. Théorie de Galois classique - 2. Prolongement analytique - 3. Groupe de Galois et groupe de monodromie - 4. Applications géométriques. Analyse des séries divergentes, par Frank LORAY. 1. La théorie asymptotique et les séries k-sommables - 2. La transformée de Borel et la multisommabilité - 3. Les fonctions résurgentes et le calcul étranger. Phénomène de prolongement de Hartogs, par Vincent THILLIEZ. 1. Introduction - 2. Le problème du prolongement. La cohomologie comme exemple d'invariant topologique, par Aziz EL KACIMI ALAOUI. 1. Les variétés différentiables - 2. La cohomologie de de Rham - 3. Exemples de calcul - 4. Autres méthodes de calcul - 5. Quelques digressions. A propos de marches aléatoires et de processus de branchement, par Sylvie ROLLY. 1. Introduction - 2. Une marche aléatoire dans Zd - 3. Vers le mouvement brownien - 4. Systèmes de diffusions browniennes branchantes. Index général

01/1999

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Penser l'écologie

Propos pour une République écologique N° 2 : Décider l'écologie, l'Etat écologique

PROPOS fait siennes les aspirations des citoyens à prendre soin de la planète et ses habitants en construisant les chemins d'une gouvernance écologique. Le n° 2 interroge la transformation de la société pour " décider dans un Etat écologique ", il bouscule les idées reçues et cherche à définir une écologie régalienne. C'est au moment où se décident en France les orientations politiques de la décennie critique pour le climat, la justice sociale et la démocratie, dans un contexte mondial des plus instables après deux années de pandémie, que la revue PROPOS pour une République écologique initie, dans ce deuxième numéro, une réflexion sur ce que pourrait être une écologie régalienne. Il ne peut y avoir de véritable passage à une société écologique sans changement de République. Il est dès lors indispensable de se pencher de façon systémique sur l'architecture de l'Etat, les institutions, le fonctionnement de l'économie, la place de l'éducation, la santé, l'armée, la réaffirmation de l'Etat de droit, des libertés, de l'égalité et de la sécurité des citoyennes et de la nature, comme autant de moyens de construire une société viable et résiliente. La République écologique est le cadre nouveau adapté au XXIe siècle qui place l'intérêt commun, dans les limites planétaires et la solidarité entre les humains - mais aussi avec le milieu naturel -, au coeur de l'organisation de l'Etat, préserve l'ensemble du vivant, lui donne des droits, garantit l'égalité et la justice dans la multi-culturalité et la diversité des territoires où s'exerce une démocratie renouvelée. Articulés autour des missions régaliennes de l'Etat et des leviers pour une transformation des institutions, les sujets abordés ici cherchent à tracer le chemin qui donne toute sa place à la puissance publique dans la transformation écologique, sociale et démocratique de la société. De nombreuses personnalités de talent, reconnues dans leurs domaines, expertes, souvent engagées et toujours enthousiasmantes, ont bien voulu contribuer à éclairer cette réflexion et rédiger des textes pour ce nouveau numéro de la revue PROPOS. Ainsi, Arié Alimi, Félix Blanc, Laure Bonnevie, Kassim Bouhou, Céline Cael, Carolina Cerda-Guzman, Céline Danion, Patrick Farbiaz, David Flacher, Alain Fournier, Jérôme Gleizes, Claire Lejeune, Noël Mamère, Dominique Méda, Philippe Meirieu, Timothée Parrique, Frédéric Pitaval, Laurent Reynaud, Lucile Schmid, François Thiollet ont participé, à nos côtés, à décrire ce que pourrait décider, et comment, un Etat écologique.

05/2022

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Romans policiers

Terreur à Aix-les-bains

Savoie, Aix-les-Bains, de nos jours : Dominique da Prato, éminent homme d’affaires habitant Tresserve, déjeune tranquillement avec des amis au restaurant Lamartine quand, soudain, 3 hommes cagoulés et armés font irruption. 6 hommes attablés non loin de da Prato sont abattus. L’une des victimes, un Asiatique, agonise dans ses bras. Fortement choqué, da Prato contacte Francis Magenta, qu’il a connu lors de la rocambolesque course-poursuite dans la galerie commerciale de l’hypermarché de Bellegarde-sur-Valserine, afin qu’il prenne en charge cette délicate et mystérieuse affaire. Qui en veut à Dominique da Prato ? Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Que se passe-t-il ? L’ombre de la « Cosa Nostra » semble planer sur cette fusillade. Savoie, Grésy-sur-Aix, Brison St Innocent : Une terrifiante fusillade dans le Carrefour Market suivie d’une course-poursuite dans le centre de Brison St Innocent, finit de convaincre Magenta qu’il se trame dans l’ombre quelque chose de gigantesque. Quelque chose impliquant les dirigeants des deux plus puissants États de la planète. Italie, Rome : L’avocat mafieux Noferini est inquiet. Qui est en train de jouer en solo dans son dos ? De qui doit-il avoir peur ? Le crime organisé qu’il dirige n’a jamais été aussi puissant, efficace et présent. Utilisant depuis longtemps des modèles de développement similaires aux grandes multinationales, les mafias se sont mises à l’heure de la mondialisation et Noferini a horreur de la publicité. Etats-Unis, Washington : Walter Straumer, l’ancien conseiller privé de l’ex-Président qui est en "affaire" avec Noferini, se pose également des questions. Russie, Moscou : Le géant de l’agroalimentaire et proche du pouvoir, Vassili Tchernienkov, est en colère. Qui a volé les documents impliquant Poutine dans les dernières élections présidentielles américaines ? Du Kremlin à la Maison-Blanche, en passant par New York, Palerme, Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Milan et l’Afrique du Sud, Francis et Stan se verront plonger dans les coulisses de la criminalité planétaire directement menacée par un Dominique da Prato désemparé. Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il reçu ? Pourquoi Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du Président de la République, vient-il rencontrer da Prato ? Certaines vérités ne sont pas bonnes à connaître ! Qui sortira vainqueur de cette course à la mort ? Une course à laquelle s’est invité le Rectificateur, l’âme damnée de la Troisième Loge, une société secrète millénaire de justiciers impitoyables.

09/2023

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Littérature française

Pension alimentaire

"Comment est-ce que tu peux divorcer ? dit mon père au moment de l'addition. Nous avions déjeuné dans cette brasserie à l'angle de la rue du Bac et de la rue de Varenne où ils servaient un tartare au paprika assez unique". "Un exercice de style réussi sur le divorce". L'Expansion. "Art désinvolte de croquer les horreurs de la vie, dérision élégante... . une façon bien à lui de saisir son époque, les tics du milieu parisien". Gérard Pussey, Elle. "Neuhoff traite avec drôlerie des glissements de terrain, des chutes d'arbres dans la géographie sentimentale et sociale d'aujourd'hui". Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, JDD. "Neuhoff sait raconter dix ans de vie en deux lignes... Du Claude Sautet bousculé par le Cassavetes de Husbands. Très drôle et très triste, très violent et très tendre. Comme nos vies... Une comédie de moeurs de grande classe". Christian Authier, Le Figaro. "Un superbe roman. Un peu à la façon d'une longue nouvelle de Fitzgerald". Gilles Martin-Chauffier, Paris-Match. "Une chronique des jours malheureux, où chaque phrase est un enchantement. Quel écrivain ! " Patrick Besson, Marianne. "D'une redoutable férocité, d'une beauté crue... Un grand livre sur les bons sentiments qui conduisent aux mauvais". Anthony Palou, Le Figaro Magazine. "Panache, ironie, une douloureuse pudeur qui file la chair de poule... Le récit d'un homme à l'élégance rare. Un bouquin sublime". Nicolas Rey, VSD. "La plupart des pouffements de Neuhoff sont des sanglots réprimés. Au lecteur de les débusquer derrière ses sarcasmes et son petit rire sec à la Léautaud". Jacques Nerson, Le Nouvel Observateur. "Une lucidité qui fait mal, un livre qui observe les blessures du divorce avec le regard de l'homme qui n'en demeure pas moins un père". Valérie Gans McGarry, Madame Figaro. "Alerte, cruelle, lucide et drôle... la chronique douce-amère d'un amour sur le déclin puis d'une séparation inéluctable... Une bonne dose d'autodérision et un sens de la formule irrésistible". Delphine Peras, Lire. "Il faut se méfier de Neuhoff, comme il faut se méfier de Blondin ou de Giraudoux. Ce sont des écrivains mezza voce, de la litote, du dépouillement... Il fait de la pudeur un style. Au lieu de dramatiser, il gomme. Au lieu de s'appesantir, il glisse... Art de l'ellipse, du dépouillement, de la rapidité : la classe, quoi ! " Jacques-Pierre Amette, Le Point. "Ce roman est ce que les Anglais appellent une comédie de manières. Quand on dit comédie, c'est par politesse. Une tristesse passe sur ce livre vif et rapide. A lire d'office". Charles Dantzig, Bibliobs. fr "Tout en finesse, Neuhoff navigue dans un univers qu'un Truffaut n'aurait pas renié. A écrire ironiquement des sentiments dévastés, il pourrait devenir un produit de luxe français : l'élégance fait livre". Benoît Delmas, Témoignage chrétien. "Le titre -Pension alimentaire- est à lui seul un programme, qu'Eric Neuhoff exécute avec sa maîtrise habituelle. Dans un style sobre et incisif". Marie-Claire. "Un cinglant roman de désamour, des pages d'une sobriété poignante. Comme si Neuhoff n'avait feint de s'emporter que pour mieux cacher ses larmes". Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

08/2007