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Gérard Israël

Extraits

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Théâtre

John a disparu et autres pièces courtes

Dans ces quatre pièces courtes, Horovitz démontre à nouveau son talent de raconteur d'histoires et de " creuser " du réel. John a disparu. Une mère et sa fille se déchirent tendrement après la mort récente du père dans les cendres du World Trade Center, un certain 11 Septembre. C'est l'heure des bilans. Il a confié à chacune un secret. Pourront-elles le partager ? Dans un climat de lutte antiterroriste, deux agents de Sécurité d'un aéroport américain se transforment en assassins par ignorance et par bêtise. Avec le monologue de Cat Lady, vieille femme énigmatique, l'auteur fait une nouvelle incursion dans le conte fantastique. Il nous livre enfin une fable tout à la fois triste et optimiste sur l'amour dans Une fille pour le gros. Le lecteur, tout autant que le spectateur, est dérouté et séduit par cet entrelacs de fiction et de réalité, d'humanité et de poésie.

04/2005

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Psychologie, psychanalyse

L'invention de la mémoire. Le cerveau, nouvelles donnes

Ce livre a pour objet un mythe : notre capacité à nous souvenir des êtres, des lieux et des choses grâce à l'image que nous en possédons, imprimée et emmagasinée en permanence dans notre cerveau. Dans l'invention de la mémoire, I. Rosenfield conteste ce mythe. Il nous raconte les travaux de Charcot, Broca, Dejerine, entre autres, qui ont fondé la neurologie, la psychologie et la philosophie moderne. Analysant et critiquant les diverses théories du mode de fonctionnement de la mémoire et du cerveau en général, I. Rosenfield montre en particulier comment l'idée d'utiliser l'ordinateur de fonctionnement du cerveau se révèle inadéquate. Freud a essayé de résoudre le paradoxe suivant : si les souvenirs sont réellement stockés en permanence quelque part dans le cerveau, pourquoi nous est-il si difficile de les rappeler à volonté sous leur forme originelle ? la notion d'inconscient tente de répondre à cette question, mais aujourd'hui d'autres travaux nous donnent de meilleures réponses, en particulier ceux du prix nobel Gerald Edelman. La théorie d'Edelman affirme que nous pouvons reconnaître, nous souvenir, sans qu'il y ait besoin d' " inventer " un centre de la mémoire : nous ne pensons pas, nous ne nous souvenons pas, notre cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur. Comme des magiciens, nous ré-inventons notre passé. Ce que nous sortons du chapeau magique qu'est notre mémoire est différent de ce que nous y avons mis, et le chapeau a lui aussi changé. Ce livre nous explique pourquoi et comment chaque cerveau, chaque individu, est unique et quelle est l'origine de cette singularité.

03/1994

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Théâtre

Péchés maternels. Et autres pièces courtes

Au cœur de ce recueil, composé de quatre pièces courtes, la figure maternelle et le lien de filiation. Entre fiction et réalité, Israël Horovitz raconte dans un style toujours drôle et incisif les déchirures humaines, celles issues des drames quotidiens (l'adoption, la toxicomanie) et universels (le terrorisme, la guerre) Dans Péchés maternels, quatre chômeurs découvrent les liens inattendus qui les unissent autour de la mère de l'un d'entre eux. Sans obligation d'achat est un huis clos au cours duquel deux femmes, l'une blanche, l'autre noire, se découvrent un enfant commun. Trois semaines après le paradis, monologue autobiographique, témoigne du traumatisme d'Horovitz juste après la tragédie du 11-Septembre. Un amour de mère interroge le phénomène des enfants kamikazes et pose la question du sens du sacrifice. Résolument ancré dans l'actualité du monde, ce recueil à la tonalité douce-amère explore avec finesse les difficultés que nous avons à protéger nos enfants.

06/2006

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Littérature étrangère

La mégalomanie de Freud

Une mystérieuse petite-fille de Freud confie à un neuroscientifique américain un manuscrit inédit de son grand-père, rédigé à Vienne en janvier 1938 : La Mégalomanie. Dernier pied de nez de l'inventeur de la psychanalyse à la postérité. Freud y remet en question le complexe d'Œdipe et lui substitue une conception cruelle et ironique de l'Autorité, de la Connaissance et du Pouvoir. Entre neurosciences et psychanalyse, ce roman met en scène une maîtresse ignorée, un prix Nobel sadique, des soldats paralysés, un violeur autrichien, la " Machine Marilyn ", le père de la théorie des Jeux, le véritable créateur de la tour Eiffel et un Freud ravageur affirmant que l'auto-tromperie et la mégalomanie sont à la racine de notre psyché et de la civilisation. Dans cette fiction, Israel Rosenfield lance-t-il une attaque virulente contre la psychanalyse ou dénonce-t-il les neurosciences ? Avec un humour caustique, l'auteur se gausse de l'imposture scientifique et renvoie dos à dos ceux qui croient pouvoir maîtriser les mécanismes de l'esprit humain.

10/2000

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Judaïsme

Féminité d'Israël. Etre féminin à deux (masculin & féminin)

L'ouvrage expose la thèse selon laquelle " le peuple juif est perçu comme féminin " Cette féminité est établie dans son rapport aux nations (chap. I), à Dieu (chap. II) ; après avoir analysé les métaphores concurrentes (chap. III), l'auteur en vient à l'examen méthodique des principaux textes de la tradition juive, le Pentateuque (chap. IV), les Prophètes (chap. V), les Hagiographes (en fait le Cantique des Cantiques, chap. VI) et la Kabbale (chap. VII). Au-delà des thèses précises et fermes (par ex. , sur le Pentateuque, " aucun des versets étudiés ne dit explicitement que [Dieu] est notre époux ", p. 103), on insistera sur plusieurs points - de forme d'abord. 1)Le trajet méditatif. L'ouvrage se donne comme une méditation continue, un cheminement que le lecteur doit faire avec l'auteur. En cela, il s'agit moins d'un traité, qui proposerait des thèses et des concepts déjà disponibles et préalablement conquis, que d'un parcours réflexif en quête de ses propres conclusions, souvent provisoires, toujours justifiées. 2)Le mode de ce parcours est l'étude exégétique, et particulièrement l'exégèse talmudique. D'abord parce qu'il déploie commentaire, questionnement, rapprochement de textes de la tradition juive (talmud, midrash, etc.), éventuellement apories ; ensuite, parce qu'il convoque nombre de connaissances amies, dont on comprend qu'elles ont constitué le cercle d'étude où plusieurs des enseignements rapportés ici ont été élaborées ; l'auteur les cite textuellement, obéissant sans doute à l'adage talmudique selon lequel " quiconque rapporte un enseignement au nom de son auteur hâte la venue du Messie ". La présence de ces noms propres, si elle étonne d'abord, crée progressivement une atmosphère de chaleureuse et amicale confiance envers l'auteur. Au surplus, les références convoquées, caractérisées par leur diversité (D. Horvilleur, J. Darmon, M. -A. Ouaknine, etc.), le sont sans aucun parti pris idéologique ni religieux : sera ici mentionné tout propos qui pourra donner à penser. Voilà pour la forme. Sur le fond, on soulignera : 3)Le brouillage des catégories de féminin et masculin réfractaire à toute simplification. Il ne s'agit ni d'hypostasier des catégories anthropologiques - analogiquement repérées en Dieu - ni, à l'inverse, de se défaire de catégories et de concepts qui demeurent précieux pour penser les rapports entre passivité et activité. L'ouvrage permet donc une sortie intelligente et suggestive hors des schèmes éculés au moyen desquels sont parfois pensés les rapports de genre. 4)Sur le plan proprement philosophique, c'est avec l'ontologie - donc avec Aristote et Heidegger, de façon implicite - que ce projet se mesure, et dès les pages d'ouverture où Dieu s'entend comme l'être de l'étant, et où le féminin et le masculin sont pensés en termes ontologiques : " L'être comme masculin, l'étant comme féminin ". Il établit également passim une théorie de la métaphore (rapport nimshal/mashal), qui peut être lue comme l'esquisse d'une théorie juive de l'analogia entis. Enfin, il fait sienne une conception cartésienne de l'amour. L'auteur, citant E. Bonamy, affirme qu'on ne trouvera ici nulle phénoménologie et encore moins de phénoménologie lévinassienne. Mais on peut penser que les rapports entre activité et passivité exigent une phénoménologie, cette dernière fût-elle non lévinassienne (contrairement à la thèse lévinassienne d'une " passivité plus passive que toute passivité " ; l'accueil exige ici l'activité de recevoir) ; qu'il faille totalement se défaire de Levinas n'est pas sûr, s'il est vrai que chez ce dernier aussi, et Derrida le lui a suffisamment reproché, la femme elle-même incarne la figure de l'accueil. La modestie apparente de cet ouvrage, où affleure une éthique du discours et de l'étude, ne doit pas empêcher qu'on y voie un projet spéculatif subtil, renseigné et parfaitement bienvenu : il est toujours heureux que les théologiens et les penseurs qui inscrivent leur travail dans " l'horizon du religieux " se saisissent des questions que leur pose le siècle - question du sexe, du genre et de l'amour. Ainsi contribuent-ils à un échange intellectuellement fécond et politiquement pacificateur entre les idiomes du monde et ceux des textes sacrés.

10/2023

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Critique littéraire

Un new-yorkais à Paris. Mémoires

Soixante-dix pièces de théâtre et une trentaine de scénarios pour le cinéma. Une œuvre interprétée par les plus grands et ovationnée dans le monde entier. Paris, Moscou, New York, Prague, Montréal, Los Angeles. Derrière ce succès, un homme malicieux, un amoureux de la vie : Israël Horovitz, le plus « frenchy » des New-Yorkais. Dans ses Mémoires inédits, il lève le rideau sur une enfance américaine : un gamin battu, talent précoce, fils d’un chauffeur de camion et d’une mère au foyer. Ce qui le sauve ? Son irrésistible humour juif. Il raconte sa vie, son théâtre, sa famille, ses amis, ses projets et son cinéma. On croisera Mick Jagger, Arthur Miller, Al Pacino, Diane Keaton, Gérard Depardieu, Jane Birkin, Pierre Dux et Line Renaud. Sans compter ses deux pères de substitution, Ionesco, qui le qualifiait de « tendre voyou », et Samuel Beckett, alias « Sam ». Père de cinq enfants, il n’aura de cesse d’offrir aux siens ce dont il a manqué. A commencer par l’amour et le goût de la scène. Israël Horovitz livre le plus vif, drôle, facétieux, tendre et savant des autoportraits.

12/2011

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Cryptographie

Blockchain avec AWS. Développez votre chaîne de blocs avec les services web d'Amazon

Ce livre propose au lecteur d'appréhender rapidement le concept de blockchain (chaînes de blocs) pour lui permettre d'en développer avec les services d'Amazon Web Services, dont Managed Blockchain, qui s'appuie sur le framework professionnel éprouvé Hyperledger Fabric, et la base de données de registre Quantum Ledger Database. Au travers d'une démarche didactique et d'exemples pratiques, le lecteur apprend ainsi à créer facilement sa propre chaîne de blocs. Un premier chapitre lui permet de faire la différence entre cryptomonnaie et chaîne de blocs avant de lui faire découvrir les éléments nécessaires à sa création. L'auteur lui donne ensuite toutes les clés pour préparer l'environnement AWS nécessaire. La suite du livre détaille de façon concrète le développement d'une chaîne de blocs. Le lecteur étudie d'abord la mise en oeuvre de la base de données avec Quantum Ledger Database, pour explorer aussi bien la gestion d'un registre, sa création, sa sécurisation ou son accès au travers d'une application cliente. Puis, en s'appuyant sur une application permettant de faire le suivi de dons offerts à une organisation non gouvernementale, le lecteur appréhende un des nombreux cas d'usage des chaînes de blocs dans lequel la traçabilité et la transparence jouent un rôle essentiel. Il découvre alors comment monter la chaîne de blocs et son infrastructure serveur avec Hyperledger Fabric ainsi que le déploiement des smarts contracts. Pour finir, un chapitre s'intéresse à deux parties essentielles du code d'une chaîne de blocs : le chaincode et l'application cliente.

04/2021

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Histoire internationale

Max Léo Gérard, Un ingénieur dans la cité (1879-1955)

Explorer plus d'un demi-siècle d'histoire de Belgique en brossant le portrait d'un acteur et témoin privilégié, tel est l'objet de cette biographie. Ingénieur issu d'une dynastie industrielle libérale liégeoise, passionné de politique et d'économie, Max-Léo Gérard a vécu un parcours à virages multiples. Cadre supérieur d'un groupe financier liégeois, haut fonctionnaire, secrétaire du roi Albert Ier, patron de presse, ministre des Finances, banquier, il évolue pendant plus de quarante ans dans les hautes sphères du pouvoir économique et politique. Homme de plume, animateur de réseaux de diffusion des idées libérales, il contribue activement à l'émergence des experts dans la prise de décision politique. Des archives publiques et privées - dont les souvenirs de Max-Léo Gérard -, dévoilent nombre d'aspects inédits de sa carrière, qu'il s'agisse de sa collaboration avec Albert Ier au lendemain de la guerre 14-18, de sa reprise en main du quotidien libéral L'Indépendance belge, de son action dans la réforme du crédit et de l'administration des finances publiques pendant la crise des années trente, de son rôle dans l'ascension du groupe de Launoit, de sa participation à la politique dite " du moindre mal " pendant la deuxième guerre mondiale ou de son engagement dans la question royale. Bon nombre de thèmes abordés relèvent d'une brûlante actualité. Ainsi, au fil de la vie de ce militant engagé depuis sa jeunesse, assiste-t-on aux vaines tentatives d'un parti libéral profondément divisé de reconquérir dans le système politique la position d'alternative qu'il a perdue depuis l'adoption du suffrage universel à la fin du XIXe siècle. Le rôle de la monarchie fait l'objet d'une réflexion permanente et de débats dont l'argumentation conserve une résonance surprenante, notamment dans les échanges de vues entre Max-Léo Gérard et son neveu jean Rey, figure marquante du libéralisme wallon et de la construction européenne.

10/2010

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Compositeurs

Rendre audible l’inaudible. sur la musique de Gérard Grisey

Ecrit par le compositeur et musicologue autrichien Lukas Haselböck, ce livre jette un regard nouveau sur Gérard Grisey, qui fut l'un des compositeurs les plus importants de sa génération. Gérard Grisey (1946-1998) a été, avec Tristan Murail et Hugues Dufourt, à la tête du mouvement "spectral" , un mouvement qui dans les années 1970 s'est appuyé sur les phénomènes acoustiques comme la résonance naturelle ou la limite entre le son et le bruit pour développer un langage harmonique nouveau, de nouvelles conceptions de la forme et du temps. Haselböck s'appuie essentiellement sur le grand oeuvre de Grisey, Les espaces acoustiques, et les chefs-d'oeuvre de la fin (Talea, Vortex Temporum, Quatre Chants pour franchir le seuil). Il tente de réinscrire la démarche du compositeur dans le contexte musical et philosophique des trente dernières années du XXe siècle, analysant notamment les tensions qui ont alors existé entre modernité et postmodernité. Pour lui, Grisey n'a pas renié l'héritage de la première au nom de la seconde, mais a cherché au contraire à les réinterpréter l'une comme l'autre. Haselböck aborde les oeuvres de Grisey aussi bien d'un point de vue analytique par lequel sont dévoilés leurs modes de structuration qu'à l'aune des concepts déployés par des philosophes tels que Deleuze, Lyotard ou Derrida. Il s'interroge tout particulièrement sur la relation entre ce qui est conçu et ce qui est perçu, question fondamentale pour la musique moderne. Ainsi montre-t-il que la dimension constructiviste du langage musical chez Grisey, qu'il met en relation avec l'approche structuraliste qui fut celle des musiciens sériels, s'articule à la dimension sensible du phénomène sonore et à une expérience inédite du temps, liée à une véritable recherche spirituelle. On peut envisager cette démarche brisée par une mort précoce comme une synthèse et une tentative de dépassement des limites et des contradictions propres aux langages contemporains : Grisey parlait de "musique liminaire" , terme qu'il préférait à celui de "musique spectrale" . Lukas Haselböck a parfaitement saisi le sens d'une telle aventure musicale, intellectuelle et spirituelle en utilisant pour le titre de son ouvrage une expression empruntée à Deleuze : "rendre audible l'inaudible" . La magie des oeuvres de Grisey tient en grande partie à une immédiateté de la sensation qui renvoie à un arrière-plan plus mystérieux, et même ésotérique, que ce livre tente de dévoiler. Publié en Allemagne en 2009 (et à ce jour épuisé), le livre de Lukas Haselböck a été traduit pour les éditions Contrechamps par Martin Kaltenecker. L'auteur a fait des modifications et des ajouts qui confèrent à cette édition française un intérêt supplémentaire.

10/2023

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Théâtre

Théâtre-monde. Voyage dans l'Oeuvre dramatique de Gérard Astor

Lieu de naissance de Gérard Astor, la terre maghrébine (et le sud de la Méditerranée) constitue le décor fondamental de son théâtre. L'évocation de l'épopée familiale se fait dans un chant polyphonique qui égrène l'amour indéfectible de la terre natale. En donnant libre cours aux mouvements des hommes et à leurs rencontres, son "théâtre" ouvre des territoires multilingues. La syntaxe du français consacre la rencontre (amoureuse) de parlers et d'imaginaires qui fondent les racines plurielles du texte. Les couches du poème dramatique superposent, progressivement, les actes de l'histoire franco-algérienne au passé, glorieux, d'une Espagne où Arabes (Maures) et Européens marquèrent ensemble un territoire qui nous fait toujours rêver. L'écriture dramatique de l'histoire (re)voit "la vérité" de l'autre (le colonisé) à la lumière (aux Lumières) de l'espace républicain (du colon). L'inscription des vocables de l'autre, ses syllabes et les sonorités de son parler sont les signes d'une écriture ambivalente : la profondeur du poème dramatique conjure le déchirement du corp(u)s en le maintenant au seuil de la schizophrénie culturelle et/ou de la duplicité identitaire. Le langage poétique parvient, ainsi, à fonder le territoire d'une parole infiniment différente et libre.

03/2018

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Autres

Contre toute attente, autour de Gérard Bensussan. Suivi de Ostalgérie

Contre toute attente est le manifeste d'une pensée qui se refuse à la passivité et ne peut qu'infinitiser la "faible force" de l'espoir d'un avenir autre, spectral, mélancolique. Ce livre réunit plusieurs travaux autour de Gérard Bensussan qui retracent les chemins de sa réflexion philosophique.

04/2021

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Histoire mondiale

Operation Al-Aqsa flood. 75 years of war between Israel and Palestine

Why is the conflict between Israel and Palestine still unresolved ? What are the Israeli and Palestinian strategies and how have they evolved over the past 75 years ? What are the relations between Israel, Palestine and its neighbors ? Why did Operation Deluge Al Aqsa take place ? What has happened on the ground since October 7 ? What is the impact of this conflict on our security ? What are the possible options for Israel and Palestine in the coming years ? Following on from his best-selling books Putin, the Master of the Game, Operation Z and Ukraine Between War and Peace, which won international acclaim for their analysis, Jacques Baud revisits the Israeli-Palestinian conflict from its origins, analyzes the "Deluge Al Aqsa" operation of October 7, 2023, and in particular its impact on the region and Western countries, and explains the workings of Israeli intelligence services in matters of terrorism. Colonial Jacques Baud is a former member of the Swiss Strategic Intelligence, a specialist in Eastern Europe and former head of Doctrine of the United Nations Peace Operations. Within NATO, hewas involved in programs in Ukraine, including after the Maidan Revolution of 2014 and 2017. He is the author of several books on intelligence, war and terrorism, including Putin, Game master ? , Governing by Fake News and The Navalny Affair, all published by Max Milo.

03/2024

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Revues

Etudes digitales N° 9, 2020-1 : Capitalocène et plateformes. Hommage à Bernard Stiegler

Contributeurs : Julien Bellanger, Philippe Béraud, Annie Blandin, Armel Campagne, Fabien Colombo, Franck Cormerais, Gérard Dubey, Fabrice Flipo, Jean-Paul Fourmentraux, Michal Krzykawski, Gerald Moore, Jason W. Moore, Jean-Max Noyer, Maxime Ouellet, Marc-Antoine Pencolé, Vincent Puig et Paolo Vignola.

05/2021

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Philosophie

René Girard et le problème du mal

Textes rassemblés par Michel Deguy et Jean-Pierre Dupuy.

11/1982

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Histoire de France

Souvenirs militaires du Colonel Girard 1766-1846

Nombreux sont les soldats de Napoléon qui ont raconté les événements extraordinaires auxquels ils ont pris part. La plupart des récits parvenus jusqu'à nous n'étaient pas destinés à la publicité, mais au cercle familial et à la descendance des mémorialistes. Découverts plus d'un siècle après leur rédaction, les cahiers d'Etienne-François Girard sont un témoignage exceptionnel sur la vie militaire de la fin de l'Ancien Régime à la chute de l'Empire. Cette autobiographie emporte le lecteur de Châteaudun, où l'auteur voit le jour dans une famille pauvre de la paysannerie beauceronne, à Toulon, ville dont il est trois fois le maire sous la Restauration et le régime suivant. De 1784 à 1814, de quels faits d'armes l'ascension du soldat de métier Girard est-elle jalonnée ! Orphelin, analphabète, engagé comme simple fantassin au régiment de Neustrie, qui devient le 10e d'infanterie après la Révolution, il fait avec cette unité les premières campagnes de la République. Au siège de Toulon, il est de ceux qui conquièrent au sabre et à la baïonnette une redoute anglaise. A l'armée des Pyrénées-Orientales, à celle d'Italie, à la Grande Armée - il est à Iéna aux côtés de l'Empereur - en Espagne et pendant la campagne de France, où il commande une brigade, Girard risque mille morts. La modestie qui caractérise son témoignage n'en donne que plus de force à ces pages d'héroïsme.

02/2011

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Vie chrétienne

Penser la foi chrétienne après René Girard

L'oeuvre de René Girard a remis l'anthropologie religieuse au goût du jour et influencé en profondeur d'autres domaines des sciences humaines et sociales. Son apport à l'intelligence de la foi chrétienne est considérable : en montrant comment la Passion du Christ dévoile les ressorts de la violence constitutive des sociétés, Girard a éclairé la singularité des Evangiles par rapport aux mythes fondateurs de la culture humaine. Ce livre est d'abord une présentation des enjeux pour le christianisme d'une pensée qui reste profondément novatrice et un premier bilan des théologies qui s'en inspirent. Il aborde la question des rapports entre anthropologie et théologie et montre comment Girard peut nous aider à réfléchir aux relations entre religion et violence, et au sens du rituel chrétien dans un contexte de sécularisation. Bernard Perret est essayiste et vice-président de l'Association Recherches Mimétiques (www. rene-girard. fr). Ses travaux touchent des sujets variés : questions économiques et sociales, écologie, anthropologie sociale, christianisme. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Quand l'avenir nous échappe, en 2020.

02/2022

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Actualité politique France

Gérald Darmanin. Les secrets d'un ambitieux

Récit du parcours " express " de Gérald Darmanin, petit-fils de tirailleur algérien et fils de concierge, jusqu'à sa récente nomination (controversée) au poste de ministre de l'Intérieur. Sarko bis ou atout de la Macronie ? " Des comme lui, on n'en voit que tous les 25 ans ", commente le président du conseil départemental du Nord (LR), Jean-René Lecerf, qui a fait la connaissance de Gérald Darmanin lorsque, étudiant à Sciences Po Lille, il est apparu dans le paysage politique local, au début des années 2000. Ce sentiment de " tenir un élément hors norme " était alors largement partagé par la droite et le monde économique du Nord. Gérald Darmanin y a très vite trouvé sa place, mais il a aussi éprouvé le besoin d'élargir son horizon... En moins de dix ans, ce petit-fils de tirailleur algérien, fils de concierge, deviendra l'un des benjamins de l'Assemblée nationale (29 ans en 2012), l'un des plus jeunes maires d'une ville de 100 000 habitants (31 ans lorsqu'il prend Tourcoing en 2014), ministre du Budget d'Emmanuel Macron puis, en juillet 2020, ministre de l'Intérieur. Sans jamais craindre de tenir tête au président : il a su imposer le prélèvement à la source et obtenu que l'article 24 controversé de la proposition de loi Sécurité globale soit réécrit et non retiré... Si Gérald Darmanin a eu des fidélités successives (Christian Vanneste, Xavier Bertrand, Emmanuel Macron), il n'a jamais varié dans ses fondamentaux : il a toujours été de droite, tendance souverainiste. Soucieux des questions de sécurité, il se préoccupe depuis longtemps du communautarisme. Il revendique haut et fort sa fibre populaire, cultive son côté " fils du peuple " qui ne sort pas de l'Ena, en opposition avec la technocratie macronienne ; au ministère de l'Intérieur, il se pose crânement en défenseur des forces de l'ordre. Mais les accusations de viol qui pèsent contre lui, les récentes bavures policières pourraient bien le faire vaciller du piédestal qu'il s'est forgé...

11/2021

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Régionalisme

Girard Desargues. Bourgeois de Lyon, mathématicien, architecte

Architecte probable de l'Hôtel de Ville de Lyon, Girard Desargues (1591-1661) est aussi le géomètre le plus original de son siècle, l'un des maîtres de Pascal. Presque oublié au XVIIIe siècle, redécouvert progressivement ensuite, ce " bourgeois de Lyon " a suscité ces dernières années un intérêt renouvelé. Grâce à des recherches approfondies dans les archives lyonnaises, et faisant le point sur les études " arguésiennes " récentes des historiens et des scientifiques, Marcel Chaboud nous trace une biographie à la fois synthétique et précise de ce Lyonnais hors du commun. L'ouvrage de Marcel Chaboud est tiré de sa thèse et de dossiers de l'auteur transcrits par Odette Chaboud et ses amis. Une préface de Henri Hours, Conservateur honoraire des Archives de la Ville de Lyon, une postface de René Taton, l'historien des sciences qui a le plus fait avancer les recherches sur Desargues, et d'abondantes illustrations contribuent également à faire de cette biographie un livre aussi solide qu'agréable.

03/1996

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Actualité politique France

Gérald Darmanin, le baron noir du Président

Nicolas Sarkozy le considère comme son héritier, Emmanuel Macron comme une magistrale prise de guerre à la droite. " Darmalin " pour les uns, " félon " pour les autres, l'ancien parlementaire LR qui, après sa volte-face dans son parcours politique, s'est imposé comme l'un des poids lourds du gouvernement, incarne à lui seul une histoire du quinquennat, de l'aventure joyeuse des débuts du macronisme à sa part la plus sombre, celle des amitiés trahies et des années MeToo. Comment ce jeune politique venu du Nord, devenu ministre du Budget puis ministre de l'Intérieur, a-t-il réussi à dépasser les accusations de viol et d'abus de faiblesse portées contre lui ? Lors d'entretiens exclusifs avec les auteurs, l'intéressé évoque ses origines, son " sang mêlé ", son amour de la politique, mais se livre aussi sur Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, auxquels il a prêté allégeance. Gérald Darmanin sait tout d'un des secrets les mieux gardés du quinquennat, l'existence d'un pacte entre les deux présidents... Du haut de ses 39 ans, Gérald Darmanin a atteint les sommets en " mode commando ". Alors qu'il semble n'avoir aucune limite dans sa quête du pouvoir, que convoite-t-il réellement ? Qui se cache derrière la carapace du " premier fl ic de France " ? Et si son ambition devait le mener à Matignon, voire à l'Elysée ? Cette biographie-enquête n'omet rien. Ni les réussites, ni les zones d'ombre de son passé familial et de son ascension politique fulgurante. Elle fait entendre la voix de son entourage, de ses amis, de ses collaborateurs et mentors, autant que celle de ses adversaires. Tous se livrent sans ambages, tant le " gardien de la République " ne laisse personne indifférent et fait définitivement bouger les lignes.

03/2022

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Histoire internationale

Les Juifs d'Orient, Israël et la Shoah

Au cours des vingt années qui suivirent la création de l’Etat d’Israël en 1948, une puissante vague d’immigrants juifs venus des pays arabes (Irak, Yémen, Maghreb, Libye, Egypte et Syrie), pour une grande partie d’entre eux poussés au départ de leur pays de naissance après avoir été spoliés au passage, s’établissent dans l’Etat juif. Mais ils ont d’emblée le sentiment d’être mis à l’écart d’une société dominée par l’élément ashkénaze ; et de fait, ils ont du mal à considérer la Shoah comme faisant partie de leur histoire, la Shoah reste celle d’un monde ashkénaze qui les considère souvent avec mépris. La destruction des Juifs d’Europe ne fut donc pas une mémoire partagée dès le début par tous les Israéliens. C’est à partir des années 70 que progresse l’idée d’une catastrophe juive globale et donc d’unité du destin juif : sans distinction d’origine, la Shoah aurait impliqué, en effet, tous les Juifs désignés pour la mort. En 1959, les émeutes de Haïfa démontrent une fracture ethnique du pays. Deux ans plus tard, le procès d’Adolf Eichmann, dont le résumé quotidien des audiences est suivi à la radio par des dizaines de milliers d’Israéliens, est un choc politique. C’est à partir de ce tournant que la mémoire de la Shoah devient une mémoire israélienne en y intégrant les Juifs d’Orient. Enfin, les guerres menées par Israël en 1967 et 1973 qui apparaissent comme des guerres de survie, réactivent une angoisse de l’anéantissement. Le rapport des Juifs orientaux à la Shoah montre combien cette catastrophe n’est pas à l’origine de l’Etat juif ; elle a pourtant renforcé l’identité israélienne pour devenir un pan de l’identité nationale, voire peut-être aujourd’hui son lieu de mémoire cardinal.

02/2016

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BD tout public

Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins)

Le récit évocateur, parfois drôle et souvent plein d'émotion, du voyage de Sarah Glidden en Israël. Un journal tout en aquarelles et une plongée au coeur des débats sur l'État d'Israël et la question palestinienne. Lorsque Sarah Glidden, jeune américaine, entreprend son tour d'Israël dans le cadre du Taglit (programme mondial organisant des séjours de 10 jours en Israël pour les jeunes juifs qui ne l'ont jamais visité), elle s'attend à un voyage de propagande. Mais une fois arrivée à destination, son expérience ne cessant de se heurter à ses préjugés, elle découvre que les choses ne sont pas si simples... Carnet de voyage (initiatique) riche en détails pittoresques, Comment comprendre Israël en 60 jours (ou moins) est aussi l'histoire d'un processus très personnel qui examine les questions politiques complexes avec sensibilité, humour et profondeur...

05/2011

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Prière et spiritualité

Prier les psaumes avec Israël et l'Eglise

Situer les psaumes dans le contexte historiques des liturgies célébrées dans le Temple de Jérusalem

06/2021

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Guides étrangers

Israël. Le petit guide des usages et coutumes

Histoire, religion, coutumes, vie quotidienne... Ce guide explore tous les sujets qui vous permettront de comprendre et apprécier la culture israélienne. Vous découvrirez les shukim pour faire vos courses et apprendrez pourquoi il faut garder ses fenêtres fermées la nuit de Lag Ba'omer ! Vous saurez tout ce qu'il faut faire et ne pas faire, comment interpréter les attitudes de vos interlocuteurs, et vous maîtriserez les règles de la communication en Israël. Le chapitre "Voyages d'affaires" vous donnera toutes les clefs pour éviter les impairs et bien démarrer votre relation professionnelle.

02/2020

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Histoire internationale

Israël-Palestine. Une terre, du sang, des larmes

Le nationalisme juif, plus connu sous le nom de sionisme, a un peu plus d'un siècle. Le nationalisme arabe également. Ennemis redoutables, ils sont nés au même moment et se sont construit une identité fondée sur un projet de territoire, la mise en valeur de la notion de peuple et la force d'une langue, en s'appuyant sur l'Histoire, les mythes et les rêves. Tout au long du XXe siècle, le pan-arabisme et le sionisme vont s'affronter, plus ou moins pacifiquement selon les périodes, mais la création d'une entité multiculturelle ne sera jamais concrètement envisagée. Chacun rêve d'un large Etat homogène par l'élimination au moins politique de l'autre. Dans cet ouvrage composé d'articles du Monde, Yves Marc Ajchenbaum recompose l'histoire de ces peuples qui, depuis la naissance de l'Etat d'Israël en 1948, se battent pour une terre. Il brosse un portrait des belligérants et retrace les différents conflits, ponctués de négociations, jamais abouties.

09/2002

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Histoire internationale

Palestine, Israël. Destins croisés, entre enfer et espérance

Une femme juive, devenue réfugiée palestinienne en Syrie, s'était prise de sympathie et d'affection pour un enfant palestinien réfugié. Une autre femme juive, épouse d'un Palestinien vivant à Haïfa, se trouve réfugiée en Syrie, et ses enfants, vingt ans plus tard, se trouveront au front syrien durant la guerre de 1967. Une chanteuse israélienne rencontre un artiste palestinien au début des années 80, durant la guerre au Liban et tous les deux décident de chanter pour la paix, en duo. Un rescapé de la guerre de 1948 rencontre un cousin germain pour la première fois à Saint-Jean-d'Acre, en 2009. Un jeune enfant de six ans fuit son pays natal, la Palestine, durant la guerre de 1948, et se retrouve réfugié en Syrie. Deux ans plus tard, il retourne dans son pays, qui s'appelle, désormais, Israël. Trente ans plus tard, il devient l'un des plus grands peintres israélo-palestiniens. Une Juive d'origine égyptienne vit en Israël depuis sa création, et dans la solitude après le départ de ses enfants en Amérique. Une Israélienne d'origine palestinienne devient chef du service social de la ville de Haïfa, pour intégrer les nouveaux arrivants juifs. Un Palestinien retourne sur la terre de ses ancêtres, pour la première fois, et entend le témoignage des rescapés du ghetto de Haïfa, en Israël. L'auteur raconte la croisée des destins de Juifs israéliens et de Palestiniens ; il explique comment et pourquoi ils se sont croisés. Ce ne sont pas des personnages de fiction, ils existent réellement.

11/2011

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Histoire internationale

La Discorde. Israël-Palestine, les Juifs, la France

On ne se parle plus, on s'invective. Depuis le début de la deuxième Intifada, en septembre 2000, le conflit israélo-palestinien et la question antisémite sont l'enjeu d'une véritable guerre civile intellectuelle. Sionistes contre pro-Palestiniens, dénonciateurs de l'islamophobie contre contempteurs de la judéophobie : entre les deux camps, tous les ponts sont coupés. Aucune vérité ne peut émerger de la foire d'empoigne. Emblématiques des positions qui s'affrontent, Rony Brauman et Alain Finkielkraut croisent parfois le fer dans l'espace médiatique, ils ne se parlent plus. Leur commune exigence de vérité les conduira pourtant à accepter un pari difficile, renouer le fil d'un dialogue authentique. Au cours de leurs rencontres, organisées à l'initiative d'Élisabeth Lévy sur trois années, leur confrontation deviendra une conversation, tout en restant une discorde.

03/2008

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Histoire internationale

Aux origines d'Israël. Entre nationalisme et socialisme

Comment, au cours du demi-siècle qui précède l'indépendance d'Israël (1948), le mouvement travailliste (mené notamment par Ben Gourion) a-t-il conjugué idéologie et action pour élaborer les principes fondamentaux de ce qui allait devenir la société israélienne ? Comment accorder les exigences d'un mouvement national, fondamentalement particulariste, avec les valeurs universalistes du socialisme ? La synthèse était-elle possible ? Il apparaît dès le début des années 20 que, devant l'aspiration à l'idée nationale, les principes socialistes doivent céder le pas. L'aspiration à l'égalité n'a subsisté que comme mythe mobilisateur, voire comme simple alibi. C'est la raison pour laquelle, par exemple, l'expérience du kibboutz n'a jamais débordé le secteur agricole. Le travaillisme, qui a exercé le pouvoir politique jusqu'en 1977 puis de nouveau, en partie, depuis 1992, a oeuvré pour s'assurer l'appui de la bourgeoisie, et donc défendu la propriété privée, pour la mettre au service de la renaissance nationale et de la construction du pays. C'est pourquoi les écarts sociaux ont toujours été très importants dès l'époque pré-étatique, et aujourd'hui ils sont encore plus larges. La " révolution sioniste ", commencée voici un siècle, a été avant tout une révolution nationale _ culturelle et politique _ et non un effort vers une société autre. L'alignement d'Israël sur la bourgeoisie et le capitalisme d'Etat fait partie intégrante de l'héritage des pères fondateurs. La priorité donnée à la nation a permis à Israël, à quatre reprises au moins, de triompher de ses voisins qui niaient jusqu'à son droit à l'existence, mais le prix social en a été très élevé. La paix qui se profile va-t-elle avoir une incidence sur l'organisation interne de la société israélienne, ou bien les pesanteurs du passé seront-elles les plus fortes ? Le travail d'historien auquel s'est livré Zeev Sternhell et que personne n'avait mené avant lui constitue une précieuse contribution aux débats en cours. Professeur à l'Université hébraïque de Jérusalem, Zeev Sternhell s'est fait connaître en France par quatre ouvrages qui ont remis en cause les idées reçues sur les origines du fascisme : Maurice Barrès et le nationalisme français (1972 et 1985), La Droite révolutionnaire, les origines françaises du fascisme (1978 et 1984), et Ni droite, ni gauche. L'idéologie fasciste en France (1983 et 1987), enfin Naissance de l'idéologie fasciste (1989).

07/1998

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Religion

Israël vu par les catholiques français (1945-1994)

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, une certaine intelligentsia catholique française a entrepris de déraciner l'enseignement du mépris", selon l'expression de Jules Isaac. Dans la déclaration conciliaire Nostra Aetate de 1965, le paragraphe consacré aux juifs représente l'aboutissement de leur travail et celui de quelques évêques et autres experts. En rappelant le lien entre le peuple du Nouveau Testament et la lignée d'Abraham, Vatican II a ainsi ouvert la voie à une véritable révolution pour le monde catholique. Toutefois, le terme d'"Israël" renvoie tout autant à une réalité religieuse que politique, puisqu'il existe sous la forme d'un Etat depuis 1948. Or, dès sa naissance et plus encore à partir de la guerre des Six-Jours, cet Etat a suscité de nombreux désaccords parmi les catholiques philosémites, au point qu'un antisionisme chrétien est apparu après 1967. Exploitant des sources inédites à ce jour, Martine Sevegrand concentre son analyse sur un conflit politique et théologique parmi les catholiques français. Elle y traite des débats entre Jacques Maritain et Louis Massignon, mais aussi en Israël, entre les dominicains français qui ont pris parti pour l'Etat hébreu et ceux de l'Ecole biblique qui ont défendu la cause des Palestiniens. Les points d'achoppement ont été et restent nombreux : Que faire, par exemple des textes bibliques sur le don de la "terre d'Israël" au peuple juif ? L'auteur nous fait également découvrir le rôle majeur - qui ne fut pas limité à l'Hexagone - de plusieurs évêques français comme Mgr Elchinger ou des cardinaux Decourtray, Etchegaray et Lustiger, nous offrant ici un éclairage neuf et d'une rare richesse après tant d'ouvrages parus sur le dialogue judéo-chrétien.

10/2014

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Histoire internationale

Palestine-Israël et les violations du droit international

Depuis huit siècles, un personnage fascine quantité de chrétiens, d'athées et d'agnostiques, voire même de quelques musulmans non fanatiques : Jean-François Bernardone, plus connu sous l'appellation de François d'Assise. L'on a tenté de replacer cette vie exceptionnelle dans son contexte historique et théologique. François a vécu 44 années, situées à la jonction des XII° et XI IIe siècles, dans l'Italie du centre, ravagée par les guerres entre cités rivales et le conflit de très longue durée opposant papes et empereurs pour la domination territoriale du pays. En cette époque d'enrichissement indéniable de la société urbaine, grâce à la mise en chantier de multiples bâtiments, grâce à l'artisanat textile et au négoce en Europe occidentale, les meilleurs des chrétiens aspirent à un genre de vie austère, proche de cette pauvreté évangélique dont on parle tant, alors. C'est aussi la grande époque des illuminés qui annoncent l'imminence de la manifestation de l'Antichrist tant attendu, car il doit précéder le retour glorieux du Fils de Dieu, cette Parousie que tous les chrétiens attendent depuis la mort de Jésus de Nazareth (et, en tant que prédécesseur, l'Antichrist est aussi l'Antéchrist). C'est enfin la période des 3e, 4e et 5e Croisades, François participant à sa façon, pleine de noblesse et de bonté, à la 5e. S'il ne reçoit pas "la palme du martyre", qu'il cherchait peut-être, il contracte, en Egypte ou en Terre Sainte, la maladie qui hâtera sa mort. L'on propose une explication médicale inédite aux "stigmates", qui s'intègrent si bien aux manifestations pathologiques multi-viscérales de l'implacable mal de François. Durant les six dernières années de sa vie, François a joyeusement enduré les tourments de la maladie et la tristesse de voir l'Ordre qu'il avait fondé s'éloigner petit-à-petit de l'idéal de pauvreté, d'humilité, de foi naïve et de pratique de la charité, un idéal jugé inaccessible au commun des mortels par des souverains pontifes à la fois admiratifs du personnage et sceptiques quant aux possibilités de descendance spirituelle, sauf à modifier, en l'adoucissant, le Règle de vie instaurée par François. Il demeurera, aussi longtemps qu'il existera des êtres humains, le poète lyrique de l'agapè, cet amour de l'homme pour son créateur supposé et pour l'ensemble du monde animal. "L'humanité n'a pas d'avenir si un Etat, quel qu'il soit, parce qu'il dispose de la puissance militaire, peut en toute impunité commettre des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité et dénier les droits fondamentaux d'un peuple souverain. C'est pour ces raisons qu'une commission internationale d'urgence lancée par l'ONU doit pouvoir enquêter sur d'éventuels crimes de guerre commis par l'armée israélienne, avec pour objet principal de répondre à cette question fondamentale : le gouvernement israélien a-t-il commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité contre la population civile palestinienne ? Et de la même manière, répondre à la question suivante : le Hamas a-t-il commis des crimes de guerre contre la population civile israélienne ?" Par-delà les images et discours médiatiques, Nasser Zammit dissèque dans cet essai la manière dont l'Etat d'Israël agit sur la bande de Gaza et sa population. Une analyse qui passe par la description des opérations militaires dévastatrices qui s'y déroulent, mais aussi, plus largement, par l'observation de la politique israélienne de blocus, de colonisation et d'oppression exercée contre les Palestiniens. Et le constat de s'avérer accablant, amenant à s'interroger sur la légalité et, nécessairement, sur la criminalité de ces actions, sur la disproportion des moyens employés, sur les véritables objectifs du gouvernement israélien... Situé au plus près de l'actualité, ce texte est un vibrant plaidoyer pour la paix, tout en affirmant que la seule solution de long terme ne saurait être strictement sécuritaire et militaire, mais politique. Cet ouvrage est un cri d'alarme et une invitation à agir adressés à chacun de nous.

12/2014

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Littérature française

Figures d'Israël. L'identité juive en question

Comment un peuple dispersé et opprimé a-t-il retrouvé la liberté ? C'est la question posée par ce livre, à l'heure du cinquantenaire de la création de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg montre comment, dans la seconde moitié du XVIIe siècle, trois hommes issus du milieu "marrane" mettent en place trois voies pour la sortie du ghetto et le retour du peuple juif dans l'Histoire : Menassé Ben Israël pense l'émancipation au sein des nations ; Sabbataï Tsvi inaugure en 1648 le grand mouvement de sécularisation du messianisme , qui va conduire au sionisme politique et à la création, en 1897, élu mouvement ouvrier de langue yiddish (le Bund) ; Barukh Spinoza, enfin, invente la figure de l'intellectuel juif "sans attaches" et héros de la Raison : figure d'actualité au moment où les mythologies nationalistes alliées à l'intégrisme religieux menacent de transformer en cauchemar les rêves de renaissance... L'auteur réfléchit sur les principes et les enjeux de ces trois voies d'émancipation, indispensables à l'intelligence de la question juive, comme à celle du statut de l'Etat d'Israël. Daniel Lindenberg est professeur à l'université de Paris VIII et membre du comité de la revue esprit. II a publié : Le Marxisme introuvable (Calmann-Lévy, 1975) ; Lucien Herr, le socialisme et son destin (avec P. -A. Meyer, Calmann-Lévy, 1977) ; Les Années souterraines - 1937-1947 (La Decouverte, 1990).

12/2014