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Benjamin Planchon

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Autres encyclopédies (3 à 6 an

Les pirates

" Mes docs en forme - Les Pirates ", un imagier documentaire tout-carton en forme de bateau pirate pour les flibustiers, dès 3 ans. Un format spécialement adapté pour les petites mains Un petit format pensé pour les mains des petits lecteurs de 3 ans. Un objet solide et ultramaniable, avec des pages cartonnées faciles à tourner. Un livre petit format à glisser dans le sac pour la journée et à emmener partout avec soi ! Une découpe en forme de bateau pour partir à l'abordage ! Un livre en forme de bateau pirate pour identifier facilement le sujet, la piraterie, et attiser la curiosité des petits. A l'intérieur, une centaine d'illustrations légendées sur fond blanc pour explorer l'univers des pirates sous toutes ses facettes et assurer une bonne lisibilité. Corsaire, mousse, timonier... un vocabulaire riche et précis pour découvrir et apprendre à nommer. Un imagier documentaire très riche Une première découverte de la piraterie par doubles pages thématiques : - les différentes sortes de pirates et leur tenue ; - les armes et les pavillons qu'ils utilisent ; - leurs attaques et la structure du bateau pirate ; - la vie en mer et les instruments de navigation pour se repérer et fendre les flots ; - la vie sur terre, entre réparation du bateau et provision d'eau douce, ainsi que la composition du butin ; - les plus célèbres pirates, de Ching Shih à Barbe-Noire. Un livre à prendre, à regarder, à manipuler, à explorer sans jamais se lasser.

07/2024

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Romans historiques

L'aube de liberté

Armand Marc de Montmorin, ambassadeur, est envoyé e Espagne pour convaincre le roi d'entrer en guerre aux côtés de la France afin de soutenir l'indépendance des Etats-Unis... Ses amis, Benjamin Franklin et La Fayette, francs-maçons, sont à Paris pour obtenir l'appui des loges. Armand, en proie à l'hostilité et aux intrigues du prince des Asturies mais aussi aux dangers que représente l'interdiction de la franc-maçonnerie en Espagne, aura-t-il raison des réticences personnelles de Charles III ? Nul ne doit connaitre son appartenance à l'Ordre des Templiers qui subsiste encore à travers une poignée d'hommes bien décidés à défendre un secret tenant aux origines du christianisme... un secret protégé par les puissantes murailles du château de Montmorin, en Auvergne. Mais le pape est prés à tout pour s'emparer des preuves et les transférer à Rome... A l'occasion des fêtes, tente la famille se retrouve à Montmorin. Françoise, son épouse, vit dans l'entourage de Marie Antoinette. Leurs fils ciné, Auguste, s'embarque secrètement avec La Fayette pour l'Amérique... Un nouveau roman de Florence Ferrari, un ouvrage qui ramène à ne histoire mélangée aux sociétés secrètes, à l'Histoire de France et à celle des Etats-Unis d'Amérique. Un intrigue qui coupe le souffle.

10/2020

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Philosophie

Lectures. Chroniques du New Yorker

George Steiner a écrit plus de cent trente articles pour le prestigieux magazine américain The New Yorker entre 1967 et 1997, et il est incontestable que son érudition exceptionnelle y trouve une expression particulièrement brillante et divertissante. Le présent volume en offre un choix significatif et nous permet de suivre l'intellectuel européen dans son intérêt pour des thèmes ou personnages extrêmement divers. Que ce soit le destin d'Albert Speer - son amitié avec Hitler, son rôle dans le régime nazi, puis son long emprisonnement dans la prison de Spandau - ou la singularité du roman 1984 de George Orwell, devenu une véritable jauge de l'évolution de nos sociétés, ou encore l'histoire d'Anthony Blunt - grand critique d'art, spécialiste de la peinture française du XVIIe siècle, conseiller de la reine d'Angleterre, et espion pour le compte de l'Union soviétique -, George Steiner raconte et analyse tout à la fois. Anton Webern, Graham Greene, Thomas Bernhard, Vladimir Nabokov, Samuel Beckett, Louis-Ferdinand Céline, Walter Benjamin, Cioran, Claude Lévi-Strauss, Hermann Broch, André Malraux, Michel Foucault ou Paul Celan - pour ne citer qu'eux - donnent lieu à d'autres développements passionnants, vifs et nuancés. Ainsi rassemblés dans un recueil pour la première fois, l'ensemble nous offre un formidable condensé de la pensée du grand George Steiner.

03/2010

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Littérature érotique et sentim

Quoi qu'il arrive

Kate Madison est à la tête d'une boutique de vêtements florissante à SoHo, en plein coeur de New York. Veuve, elle a élevé seule ses quatre enfants et les voit désormais faire leurs propres choix, parfois à son plus grand désarroi. L'aînée, Isabelle, brillante avocate, succombe ainsi au charme d'un de ses clients, impliqué dans une affaire criminelle. Julie, elle, croit avoir rencontré l'homme idéal, qu'elle épouse et suit à Los Angeles après avoir tout abandonné derrière elle. Justin vit difficilement de sa plume et désire ardemment un enfant avec son partenaire, bien qu'ils ne soient pas prêts à assumer une telle responsabilité. La pression aura-t-elle raison de leur relation ? Quant à Willie, le benjamin, il s'investit dans une histoire d'amour qui les surprendra tous... Si Kate ne peut empêcher ses enfants de commettre des erreurs, elle apprendra que le plus important est d'être là pour eux, quoi qu'il arrive... Avec plus d'une centaine de livres publiés en France et des millions d'exemplaires vendus à travers le monde, Danielle Steel est, depuis ses débuts, une auteure au succès inégalé. Francophone, passionnée de notre culture et de l'art de vivre à la française, elle a été promue, en 2014, au grade de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

05/2020

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Littérature étrangère

Ce sera tout ?

Ce récit d'une fort bourgeoise escapade fait d'abord songer à des phrases fredonnées au volant, la nuit, par un conducteur solitaire. Adolf Muschg paraît dédaigner d'y faire montre de son habituelle virtuosité verbale. Il donne la parole à un quadragénaire frileux, qui nous confie à mots feutrés le journal de voyage au bout duquel l'attend la jeune fille qu'il croit aimer. Elle sera fidèle à ce rendez-vous, manqué pourtant, mais manqué autrement que ne le craignait ce narrateur nullement en peine ni en reste dès qu'il s'agit de se moquer de soi et de souligner ce que sa situation et sa démarche ont de banal, voire de dérisoire. Cependant, on est loin d'une triviale mid-life crisis marmonnée mezza voce, sur fond de forêts et d'alpages. La vieille Renault R 16 - symboliquement menacée de panne - emporte dans sa carrosserie fatiguée un "promeneur solitaire" dont l'égotisme à la fois douillet et terriblement lucide nous rappelle élégamment que nous sommes au pays de Rousseau, mais aussi de Benjamin Constant. Et puis ce discours tout intérieur (au point de le rester même quand le narrateur rejoint la jeune fille) est en même temps ouvert aux quatre vents, comme une maison vacante qui hésite entre la ruine et l'espoir de revivre.

04/1981

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Littérature française

Le drame de l'Emil Denholm

Johnny Boult fait son premier voyage, de Melbourne à Londres, en 1913, sur un des derniers quatre-mâts. Il est le benjamin du bord. Tous ceux qui l'entourent, dans l'équipage, le plongent dans une perplexité plus ou moins grande. Jack et Jimbo, d'abord, les deux plaisantins, mais qui apparaîtront plus tragiques qu'on ne l'aurait pensé. Mister Hallet, ensuite, l'officier en second, bourru mais sympathique, dur mais humain, et qui garde pudiquement son secret. Mais, surtout, Alex, le chef des pilotins, et le capitaine Trygg... Le premier est un être hypersensible, renfermé et quelque peu rabat-joie ; il place de hautes espérances dans le brevet d'officier qu'il compte obtenir en arrivant à Londres. Le second est une énigme vivante. Vivante, c'est presque trop dire. Il descend s'enfermer dans sa cabine dès son arrivée à bord ; il ne fait de furtives apparitions sur le pont qu'aux heures où il y a le moins de lumière ; il gonfle à vue d'oeil. Et puis il fait d'Alex sa tête de Turc, l'humilie, le martyrise, l'avilit à plaisir, avec la complicité du démoniaque Jimbo. L'irréparable finira par se produire... Vingt ans après, Johnny Boult raconte cette traversée, dont il ne comprendra jamais tout à fait le sens, ni ce qu'elle lui a apporté.

11/1987

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Humour

J'aime vraiment pas la chanson française

Elevé en mode Bowie-Rolling Stones, le dessinateur Luz a arpenté les rédactions de magazines musicaux (Les Inrockuptibles, Magic, Trax, Tsugi), devenant chroniqueur musical, reporter de concert, et dessinateur. Reconnu comme DJ électro-rock à Paris et à l'étranger depuis 2003, il aurait pu se contenter de cette gloire méritée : mais non, il a fallu qu'il se fasse des ennemis. Depuis trois ans, le provocateur Luz alimente une chronique hebdomadaire dans Charlie Hebdo. Il y caricature tous les travers des chanteurs français, historiques (de Brassens à Gainsbourg) ou actuels (Delerm, Camille, Bénabar, Biolay, Cali), sans oublier les jeunes pousses (Zaz, Grégoire, M Pokora). Son opus rageur "J'aime pas la chanson française", publié en 2007 chez Hoëbeke, est devenu un best-seller, agaçant jusqu'à Benjamin Biolay qui a menacé de lui faire un procès. La chanson française et ses protagonistes en ont eu pour leur grade, pensait-on. Que nenni ! Six ans plus tard, le caricaturiste déterre la hache de guerre dans J'aime VRAIMENT pas la chanson française. Il rassemble ses énervements autour de cinq chapitres : Déjà vieux cons ; Benabar-Biolay, la war ; Les Enfoirés ; La relève et Pire que tout, le futur. Mais cet ouvrage recèle aussi une flopée d'inédits, dessins purs ou bandes dessinées, qui vaudront à l'auteur autant de sympathie de ses lecteurs que de haine des personnages !

09/2013

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Romans policiers

Couronnement fatal à Middle Fenton

Elle était vêtue d'une longue robe blanche ornée de minuscules fleurs. Des rubans de couleur attachés à ses membres flottaient au vent. Mais sous la masse de ses cheveux dorés, un chapelet d'hématomes sombres ornait son cou. Printemps 1962. Alors que le paisible village de Middle Fenton s'apprête à célébrer le 1er Mai, une jeune femme est retrouvée étranglée et ligotée au mât à rubans. Une semaine plus tard, son petit ami est découvert pendu dans une grange. Le jeune homme se serait donné la mort après avoir tué sa fiancée - c'est du moins ce qu'en déduit la police, mais cette conclusion est loin de faire l'unanimité. La policière Trudy Loveday et son complice, le coroner Clement Ryder, ont tôt fait de comprendre qu'un meurtrier court encore dans la nature. Mais le tueur a déjà prouvé qu'il était prêt à éliminer toute personne qui chercherait à le confondre... Auront-ils le temps de démasquer l'assassin avant qu'il ne frappe à nouveau ? Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Benjamin Kuntzer A propos de l'auteur Faith Martin, également connue sous son véritable nom, Jacquie Walton, est l'autrice de nombreux romans policiers à succès. Née à Oxford et amoureuse de la campagne anglaise, elle situe nombre de ses romans dans le cadre bucolique de la région oxonienne.

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Littérature grecque

Sorcière ? Roman à l'état brut

Eté 1633 : le padre Benjamin, doctor angelicus, confident et ami du pape, de Galilée et de Descartes, est envoyé en mission dans sa Croatie natale. Face au Grand Inquisiteur de Zagreb, il devra défendre la belle Jovana, insaisissable rousse de Macédoine et résoudre bien des mystères qui l'emmèneront infiniment plus loin qu'il ne croyait. Trois cents ans après Guillaume de Baskerville dans Le nom de la rose d'Umberto Eco, un nouveau sage franciscain mène l'enquête. Passé et présent s'entrelacent pour tisser quatre cents ans d'amour au temps de l'Inquisition. En Europe, entre le Xe et le XVIIIe siècle, près d'un demi-million de femmes ont été condamnées au bûcher sous prétexte d'être des sorcières et d'avoir signé un pacte avec le diable, c'est-à-dire d'avoir eu des relations sexuelles avec lui ; ces accusations venant le plus souvent de la part de leur mari. Il s'agit d'un des plus grands génocides dans l'histoire de l'humanité dont on parle rarement, même de nos jours. Personne ne sait ce qui est apparu en premier : la poule ou l'oeuf la réalité ou la fiction, la vérité ou le roman. Saga balkanique ou roman d'amour postmoderne, mantra chamanique ou épopée alchimique ? Poésie métaphysique.

12/2014

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Musique, danse

L'Avant-Scène Opéra N° 320, janvier-février 2021 : La mort à Venise. Britten

Créé en 1973 au Festival d'Aldeburgh, Death in Venice (La Mort à Venise) est le dernier opéra de Benjamin Britten (1913-1976). Comme le film de Visconti sorti deux ans plus tôt, le livret de Myfanwy Piper est inspiré de la nouvelle Der Tod in Venedig de Thomas Mann (1912). Il lui est très fidèle, à trois interventions notables près : le jeune Tadzio est interprété par un danseur ; les différents personnages que rencontre successivement Gustav von Aschenbach sont confiés à un même interprète ; le dialogue esthétique entre Apollon et Dyonisos est incarné vocalement. Malade (il devait mourir trois ans plus tard), Britten composa le rôle d'Aschenbach pour son ténor fétiche Peter Pears, également son compagnon. Pears ne fut pas insensible au charme du jeune Robert Huguenin, le premier interprète de Tadzio. La Mort à Venise possède ainsi l'aura troublante d'une oeuvre testamentaire où l'intime rejoint la fiction. Ce volume offre au lecteur tous les outils pour appréhender l'ouvrage de Verdi et en approfondir la découverte : le livret intégral original, sa traduction française, un guide d'écoute abondamment illustré permettant de suivre l'action musicale scène à scène (et connecté à l'appli ASOpéra pour les exemples audio), des études sur l'oeuvre, sa source historique et ses interprètes, des textes d'époque permettant de la resituer dans son contexte.

01/2021

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Histoire de la musique

Jazz à Vienne. 40 ans d'émotions

A l'occasion de ses quarante ans d'existence, Jazz à Vienne, l'un des plus importants festival français, tous genres confondus, publie un ouvrage qui revient sur quatre décennies de musique, de rencontres, de fête et de live. Conçu à partir d'une sélection de documents iconiques, le livre déploie un éventail de souvenirs et confidences sur le pouvoir d'émotion du jazz. Rédigé par le spécialiste Vincent Bessières, en étroite collaboration avec Benjamin Tanguy actuel directeur artistique du festival, et avec le concours du festival et de toute l'équipe de Jazz à Vienne, le livre retrace de manière synthétique et rythmée la riche histoire du festival. A partir d'une sélection de documents emblématiques (affiches, autographes, photos rares, dessins, memorabilia, etc.) puisés dans les archives et mis en valeur par une maquette dynamique, l'ouvrage revient sur les principaux temps forts qui ont rythmé la manifestation, des stars qui ont marqué les esprits aux concerts mythiques, en passant par les découvertes, révélations et témoignages des artistes phares de la scène jazz actuelle qui ont ébloui les spectateurs et sont la raison d'être d'une telle manifestation. De Gregory Porter, Marcus Miller, Rhoda Scott, Gilberto Gil, Dee Dee Bridgewater, Michael League, Avishai Cohen, Youn Sun Nah, Sandra Nkake & more. , ils ont tous acceptés de dire leur émotion !

06/2021

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Littérature française

Mémoires de Lacenaire

En 1829, Pierre-François Lacenaire, déserteur et petit escroc féru de poésie, tue en duel le neveu de Benjamin Constant. Condamné, il fait son université du crime en prison. Dès sa libération, il commet une série de vols, de chantages et d'escroqueries. De nouveau incarcéré, il écrit et publie plusieurs textes subversifs qui connaîtront un certain succès. Retrouvant la liberté, il commet de nouveaux vols et surtout un double assassinat à coups de hache qui défraie la chronique. Désinvolte et cynique, il avoue tout et au-delà devant la cour d'assises, transformant son procès en véritable tribune théatrâle où il fustige l'ordre moral et la société. Condamné à mort, il utilise les quelques semaines avant son exécution pour écrire ses Mémoires. Il est guillotiné le 9 janvier 1836. Son livre, "Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire, écrits par lui-même à la Conciergerie", sera publié quelques mois plus tard, en partie censuré par l'éditeur. "Criminel romantique" , "Poète assassin" , "Dandy du crime" , Lacenaire a depuis fait l'objet de bien des figurations. De Marcel Carné ("Les Enfants du Paradis") à André Breton en passant par Michel Foucault, Guy Debord, René Char, Lautrémont ("Les Chants de Maldoror"), Stendhal ("Lamiel"), Baudelaire et Dostoïevski ("Crime et Châtiment"), son oeuvre et sa vie n'ont cessé d'alimenter la littérature.

10/2023

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Immigration

Sommes-nous tous des étrangers ? Penser Albert Camus

"Quatre-vingts ans après la publication de L'Etranger, figure centrale de l'oeuvre de Camus, ce livre questionne la notion d'altérité si discutée actuellement. Qui sont, aujourd'hui, les étrangers ? Qui tenons-nous pour autres, avec la charge de menace et d'inquiétude contenue dans ce mot, comme s'il fallait fatalement associer "étranger" à "danger" ? S'agit-il du réfugié, du migrant, de l'ancien colonisé venu se venger des "pays de la peur", selon la dénomination de l'Occident par Tzvetan Todorov ? Ou bien l'étranger est-il une forme dégradée de nous-mêmes, le sans-abri, le pauvre, l'invisible, celui que, à l'image de l'errant venu de loin, les esprits intolérants et frileux, gagnés par une obsession hygiéniste, jugent dangereux pour nos corps physiques autant que pour le corps social ? Rebelle, lucide, minoritaire, souvent attaqué pour ses écrits et pour ses idées, l'auteur de L'Etranger et de L'Homme révolté n'a pas pris congé de ses lecteurs. Son besoin viscéral de comprendre le monde nous hante toujours." Eric Fottorino et Laurent GreilsamerCofondateurs de l'hebdomadaire Le 1avecKaouther Adimi, Michel Agier, Yves Marc Ajchenbaum, Julien Bisson, Louis Chevaillier, Maxence Collin, Marc Crépon, Raphaël Enthoven, Jeanyves Guérin, Marylin Maeso, Stéphane Pierré-Caps, Lydie Salvayre, Boualem Sansal, Gisèle Sapiro, Robert Solé, Benjamin Stora

04/2023

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Philosophie

L'oeuvre-monde. Essai sur la pensée du dernier Lukacs

A partir de l'oeuvre du dernier Lukács (1885-1971), cet essai vise à dégager quelques axes directeurs d'une pensée intégrée de l'homme, de la société et de la culture. La préoccupation majeure est de restituer cohérence et dignité à une réalité toujours plus morcelée : la vie quotidienne, lieu de toutes les aliénations, contient aussi en germe les formes d'activité les plus exigeantes et les plus rigoureuses. L'histoire montre certes comment ces sphères (spécifiées en religion, philosophie, droit, art, science, technique) se différencient et s'autonomisent progressivement, forgeant une nécessité propre qui vient se superposer à leurs fonctions sociales. Mais l'exigence morale s'accroît parallèlement de réintégrer toutes les avancées de l'esprit humain, et le souvenir de son histoire, dans une conscience commune de l'humanité. L'oeuvre d'art a ici une valeur paradigmatique, dans sa capacité à créer des mondes démarqués du monde vécu, à la fois témoignages et revendications. Pierre Rusch est philosophe, traducteur et enseignant. Son travail porte plus particulièrement sur la pensée allemande de l'entre-deux guerres et les représentants d'un marxisme non exclusif (Walter Benjamin, Max Raphael, Carl Einstein), avec pour thématique dominante l'intégration philosophique de l'anthropologie. Le présent ouvrage est issu de sa thèse de doctorat, présentée en 2008 à l'EHESS.

10/2013

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Littérature française

Éloïse

Eloïse Dubois vient de terminer ses études classiques en Haïti. Elle désire à tout prix laisser sa terre natale pour aller vivre ailleurs en terre étrangère comme bon nombre de ses compatriotes. Cependant, son père Jean-Lot Dubois s'y oppose. Par chance, elle reçoit une bourse d'étude pour la France comme récompense à sa performance aux examens du baccalauréat. Une fois arrivée en France, elle s'installe chez sa tante du côté de son père communément appelée Tante Luciane. Celle-ci vit avec ses deux enfants : Alain et Alicia. Alain parait sympa, mais Alicia, sa soeur, est très peste. Eloïse, arrivera-t-elle à convaincre sa nièce de changer d'attitude ? A la faculté de Droit, doit-elle faire confiance à ce Marc Ravens ? Et cette fille Camille, est-elle vraiment sincère avec elle ? Pourquoi faut-il qu'elle se retrouve face à face avec ce Michaël Benjamin, un gars qu'elle a connu depuis le secondaire ? Et si c'est l'homme de sa vie ! ??? La voilà maintenant seule au milieu de Paris, délaissée par sa tante qui quitte le pays pour se rendre aux Etats-Unis dans l'optique de reconquérir le coeur de son ex-mari. Que se passera-t-il donc ? Que deviendra Eloïse ? Je vous laisse découvrir par vous-même dans les pages qui suivent. Bon voyage et amusez-vous... bien !

09/2020

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Critique littéraire

La Librairie Tallandier. Histoire d'une grande maison d'édition populaire (1870-2000)

Fondée en 1871 par François Polo et Georges Decaux, la Librairie Tallandier est une des figures de proue de l'édition populaire. D'abord connue sous le nom des "Bureaux de l'Eclipse", puis de "la Librairie Illustrée", elle ne prend le nom de Tallandier qu'en 1901 et se caractérise par son extrême longévité, malgré les crises et les rachats. Successivement militante et républicaine, spécialisée dans la littérature populaire, puis dans la littérature sentimentale, et finalement dédiée à l'Histoire, elle se transforme au fil du temps et en fonction de la personnalité de ses dirigeants tout en demeurant orientée vers le grand public. Les auteurs dressent ici le portrait fouillé et nuancé d'une maison représentative des mutations de l'édition au XIXe et au XXe siècle. Ils analysent la construction et l'évolution de l'identité de la Librairie Tallandier, s'adaptant à chaque époque au contexte mouvant de l'édition populaire. A l'origine du "Livre de poche" (en 1915) et pionnière dans la publication de bandes dessinées (avec Benjamin Rabier), Tallandier est aussi reconnue pour des collections comme "Le Livre National" (bleu et rouge) et ses romans d'aventures ou sentimentaux. Louis Boussenard, Michel Zévaco, Delly et Magali ont été quelques-uns de ses auteurs vedettes avant que les historiens ne prennent le relais.

10/2011

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Philosophie

Adorno. Une biographie

Une biographie d'Adorno s'expose à l'objection qu'il n'appréciait guère lui-même ce genre et émettait au contraire les plus expresses réserves sur le fait d'exploiter des œuvres littéraires ou philosophiques pour parler de leurs auteurs. Assurément, Adorno a lu et utilisé des biographies, à commencer par celle de Richard Wagner, mais, s'agissant de sa propre personne, il exprimait l'espoir qu'on ferait passer ses écrits avant les accidents de son existence. Il n'eut de cesse de refuser, face à des compositions musicales ou à des textes littéraires, qu'on y cherche du vécu, des intentions subjectives, ou des affects de l'auteur. Or, ses propres textes contiennent, à de nombreux endroits, des propos autobiographiques, invitation à penser l'interdépendance entre la teneur objective de l'œuvre et son lieu historique-ce qu'il appelait le champ de forces entre la situation historique du sujet-auteur, sa vie et son œuvre. Cette maxime a guidé l'enquête présente : reconstruire le contexte de vie d'Adorno dans son interaction avec d'autres - notamment Kracauer, Benjamin, Mann, Horkheimer, Habermas...-, voilà ce qu'entreprend Stefan Müller-Doohm. Grâce à un corpus de sources comprenant les écrits d'Adorno, ses lettres publiées ou conservées en archives, diverses notes et transcriptions de ses cours et conférences, ainsi que ses entretiens avec des témoins contemporains.

04/2004

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Histoire ancienne

Le sombre abîme du temps. Mémoire et archéologie

L'archéologie, pensons-nous spontanément, consiste à retrouver ce qui s'est effacé de l'histoire, à reconstituer les civilisations disparues, à dévoiler les trésors d'un passé enfoui. Mais ce n'est pas cela, l'archéologie. Elle met au jour des vestiges de ce qui a vécu. Le vestige est une archive, un document de mémoire bien plus que d'histoire. Les objets que l'archéologie " remonte " à la surface ne découvrent pas un passé disparu, mais l'énigme de leur existence, car il nous faut reconstituer leur signification la plupart du temps perdue. Du reste, l'archéologie couvre désormais toutes les périodes de l'histoire, y compris de l'histoire contemporaine quand elle fouille les tranchées et les charniers pour exhumer les vestiges des guerres et des massacres du XXe siècle... Abordant le passé à partir des résidus ou des déchets de l'histoire, l'archéologue est un "chiffonnier du passé". Il recueille le souvenir des temps anciens, que l'histoire a enfoui ou recouvert, mais qu'elle n'a pas effacé. Dans cet essai, où Darwin, Freud, Foucault, Derrida, Michel de Certeau, Walter Benjamin fournissent les clefs de l'interprétation, l'archéologie est une science des mémoires sans cesse recomposées, une discipline de l'étude des filiations. Elle devient la science humaine qui explore le "sombre abîme du temps" (Buffon) dans lequel le passé est englouti.

04/2008

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Science-fiction

Les démons du Roi-Soleil

1681 : Isaac Newton, dont le génie s'est tourné vers l'alchimie, découvre le mercure philosophal, qui permet de manipuler les éléments à travers l'éther. Du coup, en 1720, la guerre entre la France de Louis XIV, dont la vie ne s'est pas arrêtée en 1715, et l'Angleterre de George Ier va s'en trouver changée, les membres de l'Académie des sciences et la Royal Society rivalisant pour donner à leur pays des armes toujours plus performantes. Parmi elles, le mystérieux " canon de Newton ", qu'un ancien élève de l'alchimiste anglais passé au service de la France est en train de mettre au point. Afin d'empêcher la catastrophe que ses propres recherches ont rendue possible, le jeune Benjamin Franklin, alors apprenti imprimeur éperdu d'admiration pour Newton, quitte Boston pour Londres. Aidé sur place par les élèves du maître alchimiste, et en France - mais sans le savoir - par l'ancienne secrétaire de Mme de Maintenon et un garde des Cent-Suisses, il lui faudra affronter d'imprévisibles ennemis : non seulement des individus sans scrupules mais aussi des créatures manipulent les hommes depuis cet éther même que ceux-ci croyaient manipuler... Un roman historique décalé peuplé de personnages mythiques, un Wargames en costumes que l'on croirait sorti de la collaboration de Mark Twain et d'Alexandre Dumas.

03/2001

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Critique littéraire

Jordane et son temps, 1947-1994. Catalogue de l'exposition de l'université de Bourgogne

Depuis la biographie d'Yves Savigny, on connaît mieux le parcours de Benjamin Jordane (1947-1994), chercheur et romancier français, auteur de L'Apprentissage du roman, du Château de sable, de Service secret... Reniement classique, dans sa jeunesse, d'une éducation très traditionnelle. Patient détachement, à la maturité, d'une formation savante et d'un monde lettré trop accaparant. Choix définitif, quelques années avant sa disparition prématurée, d'enseigner le français dans un collège du Cantal, sur les bords de la rivière dont il portait le nom, "résurgence de l'intarissable Jourdain des paraboles" . Et naturellement, toute sa vie, poursuite d'une recherche littéraire qui ne se réduit pas aux livres publiés. Le catalogue de l'exposition Jordane et son temps présente les objets matériels et mentaux que l'écrivain avait collectionnés, et même ceux dont il s'était peu à peu séparé. Le lecteur y découvrira des reliques présentées aussi bien pour leur valeur historique que pour leurs liens avec la vie publique, privée voire intime de l'écrivain. Il y retrouvera les jeux de l'enfance provinciale et les produits des Trente Glorieuses, les souvenirs de la compagne disparue et les trésors du bibliophile, les projets de romans-fleuves ou de récits plus confidentiels. Il pourra aussi suivre la succession chronologique des notices et percevoir, au-delà de l'histoire collective et individuelle, une conversion discrète à l'intemporel.

04/2017

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Philosophie

Le musée, l'origine de l'esthétique

Il y a une puissance d'art du musée - une poétique au sens fort - qu'il faut restaurer contre la critique inaugurale d'un Quatremère de Quincy ou d'un Valéry. Car l'ouverture de cette institution publique est indissociable de la critique esthétique, de l'histoire de l'art et enfin de l'art lui-même, qui, pour la première fois, accède à lui-même, dans la visibilité. Non pas que ce véritable cadre produise arbitrairement l'art. Mais au sens où, l'exposant, le suspendant, il le sépare d'avec ce qu'il n'est pas : la destination (théologique, métaphysique, politique, etc.). Et donc, peu à peu, le musée rendant absent le monde des hommes pour l'art, laisse place à une temporalité qui n'est pas celle des événements historiques. Celle de l'histoire de l'art, où l'art s'invente constamment, et plus énigmatique, une temporalité plus originaire, de donation des époques de l'art. Le musée ne serait donc pas un triste accident survenu à l'art au milieu du XVIIIème siècle : il en est le site. Cette analyse, s'appuyant sur Kant, Salles, Adorno, Benjamin, Malraux, Bataille, Blanchot, Lyotard, Derrida, Lacoue-Labarthe, Nancy, est nécessaire pour accéder à ce qui, même dans l'art le plus contemporain, en constitue toujours l'intérieur.

12/1993

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Critique littéraire

Rimbaud

"Tel qu'en eux-mêmes, hélas ! Les critiques le changent, Rimbaud se disloque et s'évanouit. Le seul fait que tous les hommes intelligents aient exhumé de Rimbaud leurs idées, leur croyance ou leurs goûts : Jacques Rivière, une mystique chrétienne ; Rolland de Renéville, une rêverie orientale ; Benjamin Fondane, l'angoisse de Kierkegaard et de Dostoïevski, ce seul fait devrait éveiller la méfiance. A quoi s'ajoute, pour confirmer notre inquiétude, que ceux qui n'ont point transformé le poète en leur sosie, ceux-là, à peu d'exceptions près, n'ont point compris les Illuminations, ni la Saison. Ceux donc qui auraient pu définir le génie de Rimbaud, aveuglés par leur foi et leur mépris du fait historique, n'ont pas su ou peut-être pas voulu s'y astreindre. Ceux qui l'auraient voulu en étaient incapables. Nous prétendions échapper aux reproches et toujours contrôler par l'histoire l'intuition. "Une première partie", écrivions-nous, "qui dénonce dans les interprétations jusqu'ici proposées, les erreurs et les préjugés, prépare et prétend justifier une seconde partie où se précise, espérons-nous, le sens d'un texte dont nous n'acceptons pas qu'il soit annexé par tel clan." Avec les années, l'opinion s'accrédita que nous n'avions pas tellement tort d'intituler Rimbaud notre travail, et non Rimbaud blanc, ou bien Rimbaud noir." Etiemble.

09/1991

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Littérature française

La soupe à la cocarde

1789, un petit village près de Paris. Le vent de la révolution plane et bientôt souffle sur la France, provoquant de graves conséquences économiques et politiques. Les révoltes du peuple ouvrier plongent la nation dans une grande instabilité, changeant l'ordre établi et bouleversant la vie du pays tout entier. Une famille, les Monnet, subira comme tant d'autres avec elle, les effets dévastateurs que ce vent de liberté entraînera. Anselme, Noémie et leurs cinq enfants verront leur famille éclater et la mort s'installer autour d'eux. La petite Julie, fille cadette, victime d'un viol, verra sa raison chanceler. Armand, patriote acharné devenu fanatique, mènera une rébellion villageoise qui l'obligera à s'enfuir sur Paris. Le benjamin, Félicien, dans la fougue et l'inconscience de son jeune âge, se laissera embrigader par ce dernier. Antoine et Louise, les deux aînés de la fratrie, s'efforceront d'être les piliers de ce foyer éclaté et d'en préserver l'unité. Au milieu de la fureur et du bruit, de la guerre et des larmes, la famille Monnet poursuivra son destin, avec ses naissances et ses morts, ses malheurs et ses bonheurs. Mais leur vie à tous changera à jamais... . Dans un climat politique comparable à ce chaos familial, un certain Napoléon Bonaparte fera son chemin jusqu'au point culminant de son ascension, et deviendra l'Empereur des Français.

10/2015

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Littérature française

Vers les confins. Voyages, dérives, épiphanies

Explorateur de sensations, aventurier des mondes intérieurs, j'écris d'un pays lointain, attentif aux rumeurs souterraines, aux télescopages d'histoires, aux moments les plus imprévisibles de l'existence, aux réminiscences incertaines. Il se passe quelque chose, et l'écriture en retrouve l'épaisseur, dénoue les fils Ci' coïncidences qui ont précipité l'avènement de ce bouleversement intérieur, cherche un langage pour dire, pour nommer les faits. L'épiphanie vient quand on ne s'attend précisément à rien : se laisser surprendre par le minuscule, accepter la dérive, l'illusion du déjà-vu, les hasards qui n'en sont pas. L'épiphanie favorise la fiction, notre capacité à dire ce qui n'existe pas. Walter Benjamin parlait d'illuminations profanes, de main heureuse. En marche vers les confins, j'arpente les routes de l'arrière-pays, d'un continent dont s'estompent peu à peu les rives. Perceptions et voyages dessinent des territoires parallèles. Le long de la frontière qui sépare Mongolie et Russie, de l'Inde à la Chine, Vers les confins rassemble une quinzaine de récits publiés dans des revues et des ouvrages collectifs : ce montage permet d'appréhender les tensions entre l'écriture et la pensée, entre le voyage intérieur qui produit du texte, la littérature qui nous emmène ailleurs, et le voyage réel qui favorise l'ensemble.

02/2018

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Critique littéraire

Rimbaud révolution

Rimbaud voulait que la poésie soit plus et autre chose. Que lui soit restituée, intacte, sa force. Pas seulement chant, mais aussi changement. Tout à la fois manque, annonce et promesse d'un bouleversement de toutes les relations et de tous les jours. Changer la vie. Dérisoire et démesurée soif qu'il poursuivait dans les fugues et les pages, les amours et les bars, et qu'il gardait au fond de lui, jusque dans le silence. Il écrivait comme il partait. C'est dans cette pratique et cet ailleurs que les surréalistes reconnurent en Rimbaud l'un des leurs. Il les accompagna, éclaira les enjeux poétiques et servit de catalyseur à la découverte de Marx. Et à son détournement. Au coeur du surréalisme se nouent le "transformer le monde" de Marx et le "changer la vie" de Rimbaud, le désenchantement de la magie bourgeoise et le désensorcellement de la modernité, le projet de "romantiser la révolution" et celui de disputer à la religion et à la fantasmagorie du Capital le pouvoir de leur enchantement. De la Commune de Paris à la rupture des surréalistes avec les communistes, du silence de Rimbaud au suicide de Walter Benjamin, ce livre se veut la chronique de cette onde de choc qui remonte l'histoire. Jusqu'à éclater dans la promesse d'une révolution, dont la poésie est la raison et la mesure.

02/2019

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Policiers

Tu me retrouveras

Suzanne Lombard a disparu l'été de ses quatorze ans, alors que son père, le Vice-Président Benjamin Lombard, était encore sénateur de Virginie. Fugue, accident, enlèvement, aucune piste n'a abouti. Le seul mince espoir, ce sont les mails retrouvés sur l'ordinateur de la jeune fille, sorte de correspondance intime avec un mystérieux interlocuteur, jamais identifié. Dix ans plus tard, la plaie est toujours aussi vive pour Gibson Vaughn, hackeur et ancien marine, fils de l'adjoint du sénateur à l'époque, pour qui Suzanne était presque une soeur. Un jour, un homme s'assoit en face de lui. Un homme qu'il a connu autrefois et qui n'a jamais abandonné la recherche de Suzanne. Il a besoin des compétences techniques de Gibson car il a reçu plusieurs messages cryptés de l'inconnu avec lequel Suzanne discutait. Hanté par ses souvenirs, Gibson ne peut pas reculer. Quelque chose lui dit qu'une partie de sa propre vie s'est jouée aussi il y a dix ans, dans ces jours de tragédie. Plongeant corps et âme dans le labyrinthe où se cache celui qui a peut-être la clé du drame, Gibson découvre des enjeux d'une toute autre dimension et doit soudain faire face à ces "hommes obscurs" de la politique américaine. Pour eux, il est désormais une menace. Et leur mission est justement d'écarter les menaces...

05/2017

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Décoration

Céramiques et décors basques. 2e édition

Les premières faïences du Pays basque n'intégraient aucune singularité basque et ce jusqu'au début du XXe siècle. Suite à l'exposition des Arts décoratifs de 1925 à Paris, le courant Art déco a touché la plupart des manufactures de faïences. Les décors de type basque se sont alors multipliés. Des commerciaux sillonnaient la France et proposaient du régionalisme à leurs clients, soit pour de la vaisselle de table, soit pour des pièces de haute qualité artistique. Les cadeaux de mariage en vaisselle basque ont contribué à cette production très prisée. En dehors du Pays basque, dans presque tout l'Hexagone, des pièces décorées ont été fabriquées. La "vaisselle basque" a ainsi été produite en Bretagne, en région parisienne, dans le Nord, le Centre ou l'Est de la France et dans les Pyrénées. La Sarre en a aussi fourni entre les deux guerres mondiales. Des peintres locaux connus ont apporté leur concours : Louis-Benjamin Floutier, Jacques Le Tanneur, Ramiro Arrue, Jean-Baptiste Laffargue, Charles-André Floucault, Jean-Roger Sourgen pour les pièces les plus prestigieuses. Et bien entendu, comment ne pas évoquer la poterie d'art de Ciboure, qui fut le fleuron de la production au Pays basque dès le début du XXe siècle et dont la renommée est telle qu'elle participe encore de nos jours à la réputation de la ville.

07/2017

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Sociologie

Les séries, le monde, la crise, les femmes

La série n'est pas simplement un genre télévisé en vogue, c'est d'abord une forme. C'est du neuf esthétique, et on sait que les inventions de formes sont rares. Pour la décrire, il faut se lancer dans une anatomie comparative et la confronter à d'autres formes, au cinéma, évidemment, mais aussi à des formes plus anciennes, fondamentales dans notre civilisation : au mythe, au roman, aussi au tableau. La question de la série se pose depuis toujours, dans la littérature, avec le feuilleton par exemple, ou dans l'art, avec les Nymphéas de Monet, la reproductibilité technique selon Walter Benjamin ou la collection, notamment. Mais la forme-série n'est pas qu'un problème esthétique, et cette forme n'est pas seulement nouvelle, elle est profondément actuelle. La forme-série pourrait être le langage du monde comme il est : en crise. La série serait une forme de crise. Elle serait structurée comme le monde en crise, ou le monde serait lui-même structuré comme une série. D'où l'interrogation qui anime le propos : de quoi la série est-elle la forme ? La série symptôme du monde comme il va, ou comme il ne va pas. Une forme témoin du malaise dans la civilisation. Cela conduit, pour finir, à la question de savoir pourquoi les femmes occupent le devant de la scène des séries.

09/2018

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Beaux arts

Eduardo Arroyo. Dans le respect des traditions

A l'occasion de son exposition "Dans le respect des traditions", à la Fondation Maeght, ce livre-catalogue présente un grand nombre de peintures, dessins, sculptures ainsi que des photographies d'archives et un choix de ses écrits introuvables ou inédits. Il est accompagné d'une présentation d'Adrien Maeght et de trois essais de Fabienne Di Rocco, Olivier Kaeppelin et Daniel Rondeau. Dans cet ouvrage, Eduardo Arroyo se révèle, plus que jamais, un artiste et un écrivain. Héritier de Francis Picabia, il joue avec la pensée, les formes, les images, les fictions qu'il compose. Il interroge la grande Histoire comme l'histoire de l'art, la politique comme l'esthétique. Son oeuvre nous emporte dans des narrations paradoxales et aventureuses. Auteur de scénographies et de décors, notamment pour son ami le dramaturge Klaus Michael Griiber, il crée également sur la toile de véritables scènes picturales où nous côtoyons James Joyce, Ferdinand Hodler, Winston Churchill, Van Gogh aussi bien que des espions, des essaims de mouches, des boxeurs ainsi qu'un vieux picador traversant les paysages d'Espagne. Observateur ironique des sociétés et des hommes, il démontre dans cette exposition et ce catalogue, suivant les mots de Walter Benjamin que "l'oeuvre d'art est, par essence, antihistorique. L'artiste dépend de lui seul. Il ne promet rien d'autre aux siècles à venir que ses propres oeuvres".

06/2017

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Littérature française (poches)

Le grand homme

Qui est le grand homme ? Est-ce Lucien Gavard, qui grâce à sa passion de la mécanique devient un magnat de l'industrie automobile ? Ou Ralph Putnam, étrange et célèbre chanteur de jazz, en tournée à Paris ? L'épouse de Lucien Gavard, Claude, dont la vie est une lente, une monotone promenade sur une route bordée de miroirs, celle des mondanités, hésite. C'est Paris, 1929. Les bourgeois font la fête et les ouvriers font la grève. Les autos vont de plus en plus vite. La crise est pour demain. Ce roman de Philippe Soupault, aux allusions à peine déguisées sur la belle industrie familiale, est porté par un grand air de liberté. II "part comme une flèche" selon Benjamin Crémieux qui poursuit : "Après le premier chapitre, on se sent soulevé d'espoir et de curiosité. Pas une lourdeur, pas une bavure, pas une description et tout est dit, évoqué, suggéré." De cette peinture juste, et très fine, de l'atmosphère de Paris à la veille de la crise s'élève pourtant un cri d'angoisse, un cri de détresse. L'écriture désinvolte, au fil de la plume, révèle aussi le désarroi, l'inquiétude de Soupault face à la bourgeoisie, ses préjugés, ses vices et ses volontés criminelles, et fait de ce roman à la poésie désespérée un témoignage tendrement féroce sur une époque.

09/2009