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Regards attendris

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Littérature française

Laques

Laques est l'histoire d'une rencontre. Premiers regards, échanges évasifs avant de s'étreindre, corps au défi de l'absence. Silence et stupeur, attirance et vertige, désir tremblant, gestes esquissés en secret, furtifs hérissements atomiques, en ondes aiguës. Attouchements et caresses, dans l'emprise des attentes, braises qu'on rallume d'un souffle, toutes les promesses d'un long parcours amoureux et les strates de son cheminement à force d'hésitations, errements, contradictions, découpés par un regard forcément fétichiste à force de fragmenter le réel. "Chacune de nos entrevues était un événement, nous en avions décidé ainsi, nous ne savions pas quelle serait l'issue de l'histoire, mais nous savions avoir plus tard le temps de tracer les lignes, de chercher les rapports, de comprendre ou reconstituer à partir des épisodes le récit possible ou inventé de notre aventure, qu'il soit le même pour chacun de nous, ou désaccordé." Texte stroboscopique, récit en blocs, baroque, avec ses plis et ses labyrinthes, Laques est un roman lacunaire, qui se lit de manière non-linéaire et qui nous invite à voir le monde à travers un miroir brisé, dans un rêve éveillé, une "vie à peine rêvée".

01/2017

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Histoire de France

Voir la Grande Guerre. Un autre récit 1914-2014

Ce livre est un manifeste d'historienne. Pour dire la guerre mondiale, souvent totale, il prouve que d'autres ressources que celles de l'écrit sont nécessaires, d'où ce récit placé à hauteur d'oeil, dans le regard des regards des années de guerre. Qu'ont perçu les combattants et les civils du monde entier des fronts militaires et des fronts domestiques ? Qu'ont fait passer de la tragédie globale et des tragédies singulières, dessinateurs, cinéastes, peintres, photographes, artisans d'objets de guerre ? Nous saisissons le conflit à travers les images, celles qui furent publiées ou exposées comme celles qui demeurèrent dans la sphère privée. Trois chapitres construits autour de la photographie et du cinéma, des caricatures et du camouflage militaire, paradoxalement né en partie autour des avant-gardes, réactivent souffrances, consentements, désespoirs, refus, courages. De nombreux contemporains pensaient que la douleur serait infinie ; le quatrième chapitre, "Deuils" permet de suivre le prolongement des images du temps de guerre dans le siècle : les pratiques commémoratives ont transformé les paysages et les espaces mentaux, jusqu'aux artistes les plus résolument contemporains. Un écrivain, Pierre Bergounioux, conclut le récit.

10/2014

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Littérature française

Colombe et Brutus. Moeurs et caractères

" Salut, les femmes ! Encore des méchancetés, j'parie ? Mauvaises langues que vous êtes ! - Mais..., Auguste, te n'sais donc pas...? " Son pain sous le bras, la plus malingre baisse la voix qu'elle a haut perchée, jette un oeil à droite, à gauche... Alléché par les mines accablées des deux pipelettes, leur lippe toujours humide de colportages grinçants et leurs regards mouillés de feinte compassion, l'Auguste descend de son vélo, s'approche et tend une oreille large comme un pavillon de cor de chasse et drument velue, pareille à celle d'un vieux sanglier. Après quelques silences réticents, la plus chétive n'y tient plus : " Eh ben figure-toi, mon pauvre Auguste, que cette nuit... " Des butors sans malice ni délicatesse, des vierges sages ou folles, des viragos, un chien aventurier, philosophe et humaniste... Entre carnaval des animaux et grand cirque humain, des rires et des larmes pour des histoires attendrissantes ou cocasses, émouvantes ou révoltantes, d'une humanité si humainement pitoyable ou divinement émerveillante... sous le regard de Dieu... qui n'en peut plus de l'engeance qu'il a créée un matin d'enthousiasme juvénile.

01/2015

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Littérature française

Au sculpteur de rêves

Un vieux sculpteur se souvient de la beauté, celle des femmes et de la vie. "?Elle était plus belle encore, peau brunie, cheveux cascadant sur son cou, si brillants. Et la finesse soulignée de ses traits, son regard profond et chaud, ses lèvres prêtes au baiser. Et son corps dévoilé par une robe blanche, longue et légère qui lui était comme une caresse. Elle aimait ces robes de soie qui libéraient, à chaque mouvement, des formes nouvelles douces, délicates. Elle était à la fois toutes les statues de déesses, toutes les statues de femmes saisies pour l'infini par la main folle des tailleurs de rêves. Elle était femme, pleinement, elle était l'amour. Elle faisait se lever tous les regards et personne n'osait l'approcher. Elle glissait comme une apparition, insaisissable, abandonnant derrière elle un parfum de magnolia, seule trace de son passage?". Pétros Mikénaï, le vieux sculpteur, est de retour à Naxos un an après un départ précipité. Ce retour est un voyage dans sa vie qui fut une quête de la beauté idéale, une quête qui confine à la folie.

02/2019

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Critique

Proust-Monde. Quand les écrivains étrangers lisent Proust

Un siècle après sa mort, Proust n'a jamais été autant lu, traduit, commenté. Pourquoi lui ? Pourquoi cet auteur qui semble si français est-il mondialement connu et reconnu ? Pour le comprendre, nous avons choisi de décentrer notre regard, en réunissant quatre-vingt trois textes d'auteurs étrangers qui ont lu Proust, en français ou en traduction. Qui l'ont admiré ou envié, qui s'en sont inspiré ou qui ne l'ont pas compris, tout autour du globe. Pourquoi eux ? Parce que leurs conditions de lecture ne sont pas les mêmes que celles d'un Français. Il leur faut adapter l'auteur à leur propre contexte de référence, à un environnement géographique et linguistique totalement différent. Tout en se laissant eux-mêmes déraciner et projeter vers un monde éloigné du leur. Du Japon au Brésil, de la Chine à la Catalogne, on lit Proust partout, dans toutes les langues. Les analyses et témoignages ici réunis créent de nouveaux regards sur l'oeuvre proustienne : de nouvelles interprétations, de nouvelles interrogations, de nouveaux bonheurs de lecture. Avec vingt textes traduits pour la première fois en français.

09/2022

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Thèmes photo

30 ans en noir et blanc. Plongez dans l'univers du photographe Olivier Denis

Photographier, c'est "écrire avec la lumière" et c'est mon moyen d'expression. J'ai choisi la poésie du noir et blanc pour ne garder que l'essentiel, la couleur nous aurait distraits de l'histoire que je voulais raconter. Photographier, c'est contempler et saisir la vie avec bienveillance, enfin, c'est garder une trace du vivant. Je passe de l'ombre à la lumière, ou vice-versa, en passant du studio à l'extérieur, avec toujours le souci d'envelopper mes sujets d'une lumière qui caresse et révèle un peu de leur personnalité. Photographier, c'est manifester mon intérêt pour l'autre, parfois même pour lui dire je t'aime, et avoir la sensation profonde de saisir l'instant : qu'il s'agisse d'une rencontre, d'un lieu, d'une odeur, d'un instant, d'une poignée de main, d'un regard, d'un café partagé. Il était temps de se replonger dans ce foisonnement de rencontres, de regards, de lumières, de plaisirs. Je n'avais rien prévu, mais tous ces instants rassemblés aujourd'hui représentent 30 années de ma vie.

01/2022

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Vie religieuse

Saint Fernandel

Voilà 50 ans que Fernandel a fait son entrée au Paradis. Au-delà des quelques 148 films qu'il habita de sa présence cristalline, il faut savoir rendre hommage à ce rire incarné qui nous est encore aujourd'hui si intime. Avec Saint Fernandel, Laurent James nous livre un portrait lyrique et rabelaisien de l'acteur marseillais, une hagiographie pour le moins inattendue de l'Idiot Chevalin, qui sut magnifier la malédiction du Rire en célébration cherstertonienne permanente du cosmos. "Quel capharnaüm dans l'église marseillaise, en ce mois de mars 1937, lors des funérailles de l'acteur Gabriel Signoret ! Discernant la présence du comique au milieu de la troupe des comédiens de Regain, les endeuillés commencèrent à ouvrir des yeux ronds et à chuchoter à leurs voisins la nouvelle. L'acolyte qui balançait l'encensoir, se demandant ce qui arrivait, aperçut Ignace Boitaclou dans l'assistance, poussa du coude son copain qui portait les burettes, et tous deux se mirent à rire illico. Furieux, le curé leva les yeux de la Bible pour calmer les marmots, et manqua s'étrangler en voyant Honorin des Meldeuses en personne dans son église. Du coup, tout le monde le regarda en se tenant les côtes, chacun hilare de retrouver son Fernand personnel dans la maison de Dieu : que faire ? Il prend l'air affligé : on rigole. Il regarde par terre : on se tord. Il regarde en l'air : on se tape sur les cuisses. Mon Dieu ! Pardonnez-leur ! Savent-ils seulement qui il est vraiment ? "

08/2021

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Théâtre

Théâtre complet. Tome 4 (1993-1995)

Les Règles du savoir-vivre dans la société moderne [1993]. Naître, ce n'est pas compliqué. Mourir, c'est très facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n'est pas nécessairement impossible. Il n'est question que de suivre les règles et d'appliquer les principes pour s'en accommoder. Nous, les héros [1993]. Après la représentation, on chante une fois encore, on joue de petits sketches idiots, on imite, on hurle de rire et parfois, aussi, on se laisse aller à la nostalgie. Ce soir, la fille aînée du directeur de la troupe se fiancera, dans les coulisses, avec le jeune premier. Nous, les héros (version sans le père) [1994]. Cette pièce fut écrite par Jean-Luc Lagarce pour les acteurs jouant dans sa mise en scène du Malade imaginaire. L'acteur devant jouer le rôle du père n'étant pas disponible, il a supprimé le personnage et réécrit la pièce. J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne [1994]. Cinq femmes et un jeune homme enfin rentré à la maison, endormi paisiblement ou mourant. On lutte une fois encore, la dernière, à se partager les dépouilles de l'amour, on s'arrache la tendresse exclusive. Le Pays lointain [1995]. L'histoire sans histoire d'un homme dans la France des vingt dernières années du XXe siècle, les rencontres, la famille, les amis, les amours fantasmées et vécues, le travail et les aventures.

06/2020

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Littérature française

Famille recomposée : l'envers du décor

"Une connaissance m'avait vivement mis en garde et incitée à y réfléchir à deux fois : cette nouvelle étape de ma vie, que j'attendais avec joie, allait signer à coup sûr mon malheur". Anne est heureuse. Elle va enfin s'installer avec celui qu'elle aime, Benoît, et offrir à sa fille de 5 ans, Alice, une grande et belle famille. En effet, Benoît a lui aussi deux enfants, c'est donc le début d'une aventure, celle de la famille recomposée. Mais même avec la meilleure volonté du monde, la vie dans une telle famille n'est pas un long fleuve tranquille. Les différentes méthodes d'éducation, la relation avec les beaux-enfants, l'influence de la mère biologique, sont autant d'obstacles qui paralysent la nouvelle vie d'Anne. La peur, la colère ou encore la jalousie deviennent des sentiments du quotidien. Mais Anne n'est pas femme à baisser les bras. Elle analyse chaque scène de sa vie chaotique pour en comprendre les causes. Année après année, elle tente toutes sortes d'approches pour mieux trouver sa place. Trouvera-t-elle la clé du bonheur familial ? Loin des images idylliques présentées dans les magazines, l'auteur met en lumière l'envers du décor de ces nouvelles familles. Véritable plaidoyer pour les beaux-parents, son récit est aussi un témoignage de soutien pour tous ceux qui s'engagent dans cette aventure.

07/2019

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Sports

Un officier de cavalerie. Souvenirs du général L'Hotte

"Cet amour du cheval commença à s'emparer de moi dès ma première enfance. Quel que fût le jeu auquel je me livrais, je ne pouvais entendre un cheval passer dans la rue, sans courir à la fenêtre pour le voir ; rien ne me retenait. Mon père, en quittant le service, avait conservé un cheval. Ce cheval était une jument fort belle, dont je pourrais, aujourd'hui encore, faire le portrait exact. Elle s'appelait Cocotte ; sa robe était alezane et bien dorée. J'avais conservé précieusement de ses crins et peut-être qu'en cherchant bien, je les retrouverais encore. C'est sur elle que j'ai fait mes premières armes, comme enfant, puis comme petit jeune homme. Lorsque j'étais tout enfant et que la jument allait à la promenade, j'attendais patiemment son retour près de la porte de la rue. Aucun attrait de jeu, ou autre, n'aurait pu me faire quitter mon poste, et cela pour être hissé sur le dos de la jument, à son retour de la promenade et faire les quarante ou cinquante pas qui séparaient la porte de la rue de la porte de l'écurie. Comme Cocotte était très douce, on me la laissa monter en toute liberté vers ma treizième année. C'est alors que ma mère me transmit, dans les limites du possible, les principes équestres qu'elle avait reçus de son père." Alexis L'Hotte.

10/2019

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Romance sexy

Book Boyfriend. Tome 3, Hot Single Dad

Craquer pour la nounou de ma fille n'était déjà pas une si bonne idée... Mais quand c'est la soeur de votre femme décédée, ça complique encore la chose. Raisons pour lesquelles je dois arrêter de fantasmer sur Linnea : 1. Elle est trop jeune pour moi. 2. Elle est la nounou de ma fille. Je pourrais m'arrêter là, n'est-ce pas ? Je suis déjà un cliché, celui du père célibataire qui en pince pour la nounou. Mais il y a pire : 3. C'est ma belle-soeur. Ma femme est décédée alors que notre fille n'était qu'un bébé, et Linnea n'était qu'une adolescente sans histoire. Je la connaissais à peine. Lorsque mes beaux-parents l'ont poussée à déménager à Seattle pour m'aider à élever ma fille, j'ai accepté à contrecoeur. Je ne m'attendais pas à tomber sur cette blonde super sexy, aux courbes tentatrices, aux lèvres irrésistibles et au sourire timide. Linnea est une parfaite baby-sitter - amusante, patiente et gentille. Elle pourrait bien être la femme parfaite aussi, mais je ne peux pas me permettre de penser ainsi. Elle mérite de vivre sa propre vie, plutôt que de rester là, avec nous. L'avoir dans les parages est une torture permanente. Je ne peux pas tomber amoureux d'elle. Seulement, il est peut-être déjà trop tard. #SecondeChance #PèreCélibataire #Sexy

08/2021

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Littérature étrangère

Rebelles honorables

"Comme l'a dit un jour Voltaire : "Qui plume a, guerre a. "Ayant décidé d'écrire sur le sujet de ma famille et de ses différents membres, je m'attendais un peu à entrer en guerre avec un certain nombre d'entre eux". Jessica Mitford décide de l'écriture de ce livre à son retour dans la maison de sa mère en 1955, après vingt ans d'absence. Ce passé, quelque peu refoulé, était de nouveau envoûtant. "Sur les vitres des fenêtres, on pouvait voir encore les svastikas gravés dans le verre avec une bague en diamant, et pour chaque svastika, une faucille et un marteau soigneusement dessinés. Ma soeur Unity et moi les avions gravés quand nous étions enfants". Cet étrange vestige de l'enfance donne accès au coeur du livre et à une réflexion sur les ravages concomitants produits par les familles et les sociétés, sur le curieux mélange de rébellion et de sens de l'honneur qui a permis à Jessica Mitford de faire résonner dans le titre héréditaire d'honorable tous les tourments et tous les bonheurs de sa vocation d'écrivain. Au-delà de sa dimension personnelle et anecdotique très émouvante et attachante, ce texte offre une réflexion assez ironique sur la passion "totalitaire" qui s'est emparée d'une famille aristocratique anglaise. Ce récit autobiographique de la plus rebelle d'entre elles permet de découvrir une période cruciale du XXe siècle à travers les destins contrastés de six soeurs.

02/2014

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Livres 3 ans et +

Walé, tailleur à toute heure

Walé est tailleur, et la journée que nous allons passer avec lui s'annonce chargée en visites et en travaux : demain c'est le mariage de Issouf son ami le tapissier. Ah ! j'oubliais, il y a en plus la finale des petits footballeurs du quartier qui méritent bien un maillot tout neuf pour l'occasion. Dans la lignée de Cocorico, poulet Piga, Chez Adama, mécanique générale et Moi, j'attendais la pluie, voici Walé, tailleur à toute heure. Dans ce nouvel album de Véronique Vernette, ce sont les petites choses du quotidien qui font histoire, comme dans les trois livres précédemment cités. Son style graphique, tout en gardant ce qui le caractérise, évolue à chacune de ses parutions. Ici, la technique à l'encre donne toute sa fraîcheur aux dessins et côtoie de grands portraits au trait sur fond de tissus africains. Ces mêmes tissus sont à la fois source de matière pour l'image et source d'inspiration pour l'auteur. Les illustrations proposées combleront à coup sûr le lecteur par leur richesse de détails et leur rythme tout au long de la lecture. Alternance de plans larges, de plans plus serrés et de portraits, la variation des points de vue et l'apparition de certaines images surréalistes placent tour à tour le lecteur dans la rue, dans l'atelier et parfois même dans la tête de Walé, le tailleur.

04/2012

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Sciences historiques

Chronologie du Maghreb. Maroc, Algérie, Tunisie

"L'Afrique du Nord, par sa situation géographique, dernier territoire à l'Ouest de la Méditerranée, connaît sa première civilisation venant du Liban (les Phéniciens), les autres, après l'interférence romaine venue d'Europe, viendront toujours d'Asie (Arabes et Ottomans). Au XIXe siècle, les conditions historiques conduiront la France à occuper ce territoire, devenu le Maghreb, l'amenant à essayer de s'y implanter, comme ont fait toutes les conquêtes précédentes. Mais ce temps là est révolu. Les suites de la dernière grande Guerre (39/45) déclencheront un raz de marée brutal et mondial conduisant à un monde nouveau engendrant les multiples problèmes que nous connaissons." Maurice Griffe. "Avant de m'atteler à mes recherches pour écrire cette chronologie, je ne m'attendais pas à trouver une histoire du Maghreb si riche et si complexe. Les trois pays (Maroc, Algérie, Tunisie) ont vu "défiler" de ombreuses dynasties, et chacune a su apporter son originalité et marquer de son empreinte les peuples en présence. Il y eut des invasions malheureuses, les Vandales, les Hilaliens, mais surtout des conquêtes glorieuses, comme celle des Almohades qui réussirent à unifier tout le Maghreb ainsi que l'Espagne musulmane. Les Almohades dotèrent ces pays de majestueux monuments (Giralda de Séville, Koutoubia de Marrakech) et les peuples conquis adoptèrent leur mode de vie raffiné (jardins, fontaines, faïences...). Plus récemment, l'expérience de la colonisation française de ces pays laissera à jamais des cicatrices dans les deux camps." Xavier Deboffles.

09/2011

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Romance sexy

Savage Brothers Motorcycle Club Tome 4 : Fury

Leur fierté va-t-elle à nouveau les séparer ? FURY J'ai été envoyé en Floride pour remplir une mission. Je suis là pour aider mon club et mon frère. Devil a connu l'enfer, mais il a trouvé le bonheur auprès de sa compagne. Il possède la vie que j'ai toujours désirée et à laquelle j'ai goûté une fois... brièvement. Jamais je n'aurais pensé que partir à la recherche de quelqu'un pour le compte de mon club me ramènerait vers mon passé et la seule femme que j'ai jamais aimée. Ellie Lane. Je l'ai faite mienne et je lui ai donné tout ce que j'avais. La perdre a failli me détruire. Je ne suis pas sûr d'être assez fort pour la laisser disparaître deux fois. ELLIE Quitter Liam était la chose la plus difficile que j'ai jamais faite. Chaque jour de notre vie, nous devons faire des choix. S'agissant de Liam, je suis sûre d'avoir fait le mauvais. Je ne m'attendais pas à le revoir. Je l'aime encore. Il veut toujours de moi. J'ai tant rêvé d'une seconde chance. Ca se produit dans les contes de fées, pas vrai ? Même si je ne crois pas que la princesse ait jamais eu à se retrouver sous une pluie de balles pour rejoindre son prince... #RomanceContemporaine #Bikers #Sexy #MâleAlpha #SecondeChance

04/2023

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Littérature érotique et sentim

Les triplets Gentry Tome 1 : Match nul

Saylor : Je ne sais même pas si l'amour existe vraiment. Après avoir fui l'ordure qui m'avait brutalisée, je suis retournée en Arizona. J'ai choisi une ville universitaire animée dans l'espoir de recommencer ma vie. Je ne m'attendais pas à le trouver là-bas. Cord Gentry : Ses frères et lui étaient des hommes durs, des puissantes forces de la nature que je connaissais depuis mon enfance. Il y a des années, Cord m'avait séduite pour ensuite me faire du mal. Je le détestais depuis ce temps. Et il est maintenant ici à se battre jusqu'au sang avec des hommes pour gagner de l'argent. Cord a toujours été sans coeur et dangereux. Il n'est pas digne de confiance. Et je le veux tellement que j'en perds la tête. Cord : Ils nous appelaient "les Gentry, ces ordures de Blancs" jusqu'à ce que nous ayons fini par croire que c'était ce que nous étions. Notre famille squattait un appartement à la frontière d'une ville pénitentiaire depuis des générations. C'était un véritable trou. Nous avons connu une enfance infernale. J'ai vite appris que mes frères, Chase et Creed, étaient les seules personnes qui comptaient pour moi. Ils nous ont tous dit que nous étions méchants, que nous le serions toujours. Les horreurs du passé ont meurtri mon âme. Mais maintenant, je dois être une meilleure personne. Pour elle...

09/2019

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Photographie

Clichés de femmes. Quand les philosophes refont le portrait des femmes

La philosophie n'est-elle qu'affaires de mâles blancs morts ? C'est en tous cas une vision très rétograde, dégradante et dérangeante de la femme qui apparaît à travers les textes des éminences de la philosophie : d'Aristote ("La femelle peut être considérée comme un mâle qui à certains égards est mutilé et imparfait") à Adorno ("Toutes les natures féminines sans exception sont conformistes") en passant par Thomas d'Aquin ("La femme est créée pour aider l'homme, mais seulement en vue de la procréation ") et par Hegel ("Les femmes ne sont pas faites pour les sciences les plus élevées"), nos maîtres philosophes affichent une mysoginie patentée. Julie de Waroquier les prend au mot et met en images tout le ridicule de ces préjugés. Un regard à la fois tendre et acéré se dégage de la confrontation, par double pages, des citations de nos penseurs et des clichés surnaturels de l'auteur.

03/2019

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Littérature française

Les purifications

Ce recueil de courts poèmes s'inscrit à bien des égards dans la ligne du récit précédent de l'auteur, Le principe de solitude. Il peut apparaître comme un ensemble de notations se référant à une sorte de morale personnelle, ou du moins à un effort pour essayer de saisir l'individu dans son propre, dans son caractère irréductible, comme par une sorte de coupe verticale dans un être et sa durée. La démarche est donc d'essayer de tenir le réel "en suspens" (déjouer ses multiples enchaînements, les affections, les liens du temps) pour ne rien troubler par sa présence et peut-être "voir un point de soi" , même si cette volonté paraît conduire vers l'idée du rien, du vide. Par cet effort de regard et de non-agir, ces poèmes peuvent faire penser à l'Orient, mais les ambiguïtés qu'ils soulèvent, sans les résoudre, relèvent bien, semble-t-il, de l'esprit de notre pays et de notre temps.

01/1982

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Littérature française

Ecoutez-voir

L'art de la nouvelle est un don et Maurice Bonnet taquine ici les muses en héritier des plus grands moralistes français. Voici treize de ses nouvelles parmi les plus exquises, treize contes philosophiques pour décrypter les ressorts de nos comportements, treize regards portés sur l'homme et la société, treize regards sans concession ni méchanceté, réflexions tout à la fois graves et drôles sur les détours de l'âme humaine.

11/2009

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Sociologie

L'étranger. Altérité, altération, métissage

La question de l'étranger interroge le rapport à soi-même et à l'autre. Qu'elle soit individuelle ou collective, la notion d'identité semble indissociable de la notion d'altérité, l'une définissant l'autre, dans la perception paradoxale d'une perpétuelle et inévitable porosité de leurs caractères. Si la thématique de l'étranger n'est en soi pas bien originale et les questionnements qu'elle suscite ne sont guère nouveaux, ces derniers n'en demeurent pas moins nécessaires et prégnants. D'autant plus dans un contexte de fragmentation, de décomposition de nos sociétés, dans la "modernité liquide" décrite par Zygmunt Bauman, où de nombreuses formes de pouvoir tendent à imposer des modèles dichotomiques structurels qui annihilent la complexité du monde. Au croisement de l'histoire, de la sociologie, de l'anthropologie, de la psychanalyse, de la philosophie, de la littérature, de la linguistique, la question de l'étranger constitue l'un des grands enjeux de la vie en société. Dans cet ouvrage issu des Rencontres universitaires internationales "L'étranger : altérité, altération, métissage", organisées par l'université de Corse – UMR CNRS 6240 LISA (Lieux Identités eSpaces et Activités) – qui ont eu lieu  ; à Corte les 7, 8, 9 octobre 2015, se mêlent des champs disciplinaires, des approches, des perspectives diverses, mais également des espaces et des époques. Car interroger l'étranger, c'est aussi interroger le passé et la mémoire. Il s'agit donc de donner à entendre à travers ces regards croisés de chercheurs une parole en archipel que nous avons souhaitée créatrice de ponts et de passages. Le parcours de lecture qui en découle s'articule autour des intitulés "Regard sur soi, regard sur l'autre", "Langue de l'autre ou autre langue", "Figures et représentations de l'étranger" et enfin "Migrations, (re) construction, Xenia".

01/2018

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Monographies

Francis Bacon à nouveau

On connaît la série d'entretiens que Francis Bacon accorda à David Sylvester entre 1962 et 1986. Après la mort de l'artiste en 1992, le critique, qui, de ses propres dires, n'avait jamais trouvé en près de cinquante ans la distance nécessaire pour consacrer à son ami une étude critique d'ampleur, sentit "s'ouvrir les vannes" : le résultat fut ce Francis Bacon à nouveau, paru en 2000, traduit en 2006 par Jean Frémon aux éditions André Dimanche, et dans lequel, en un long regard rétrospectif qui embrasse aussi des toiles crues détruites et redécouvertes de manière posthume, Sylvester éprouve et synthétise près de soixante ans d'observations. "Parcours", "Regards" : le titre des deux premières et principales parties de l'ouvrage nomment la méthode double d'un écrivain soucieux uniquement d'ouvrir l'oeuvre au spectateur par une traversée chronologique et des coups de sonde thématiques. Même dans ces derniers, où Sylvester livre le fruit de ses propres intuitions, ni effusion de style, ni concession à l'esprit de système, mais des remarques, tendant au fragment ou à l'aphorisme, qui lancent autant de ponts vers l'univers de Bacon grâce à un accès privilégié à l'artiste, à un inlassable don d'observation et, surtout, à une rare humilité, à de rares scrupules de méthode. Les troisième et quatrième sections proposant quant à elles respectivement des "chutes" des Entretiens et des notes biographiques, le livre, avec ses approches plurielles, est une série de rendez-vous avec l'oeuvre, offert à tout spectateur désireux de s'introduire à elle sans biais interprétatif majeur ou de purifier son regard du commentaire. Car, comme le note Sylvester : "Rien dans ces peintures n'est plus éloquent que la peinture elle-même."

05/2022

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Gestion

L'IA au service des RH. Pour une expérience collaborateurs augmentée

L'intelligence artificielle véhicule beaucoup de fantasmes. Son impact sur le management des hommes et des organisations est une réalité aujourd'hui. Cet ouvrage prend du recul par rapport à la frénésie actuelle pour mieux cerner les enjeux et s'interroger sur la façon dont l'IA peut améliorer, révolutionner même, les pratiques en ressources humaines. Il invite le lecteur à comprendre et à décrypter les mutations apportées par l'IA et ses répercussions possibles. Aujourd'hui, les algorithmes permettent de présélectionner en quelques secondes seulement les meilleurs profils et d'interagir avec eux, là où il fallait plusieurs semaines il y a encore peu. Ce sourcing assisté par l'IA permet ainsi de se concentrer sur la partie fondamentale du métier. L'ouvrage éclaire les problématiques RH sous différents regards et témoignages concrets : - regards d'experts et de chercheurs pour expliquer ce qu'est l'IA aujourd'hui et l'IA que nous voulons demain ; - regards de DRH pour comprendre, à partir d'expériences concrètes comment l'IA améliore l'expérience collaborateurs ; regards de startuppers, avec leurs idées, leur créativité, leur POC, pour explorer les nouvelles solutions au service de RH plus humaines.

09/2020

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Rock

1964. dans le tourbillon de la Beatlemania

" Qui regarde qui, au juste ? L'objectif semble changer de point de vue en permanence : il y a moi qui les photographie, la presse qui nous photographie, et puis ces dizaines de milliers de gens amassés qui cherchent à saisir le tourbillon. " - PAUL McCARTNEY Ces photographies prises par Paul McCartney racontent la saison 1963-1964 des Beatles, avec les concerts à Liverpool et à Londres puis leur passage par Paris et l'Olympia avant leur première tournée aux Etats-Unis, de New York à Miami en passant par Washington. Des images qui sont comme les notes qu'aurait prises Paul McCartney pendant cette année extraordinaire et témoignent de l'effervescence créative de l'époque comme des moments les plus intimes de la vie du groupe. Nul n'a jamais raconté de la sorte l'histoire de John, George, Ringo et de leur entourage pendant ces quelques mois où tout s'est joué. Musicien exceptionnel, parolier de génie, artiste complet, Paul McCartney se révèle, au fil de ces clichés dévoilés ici pour la première fois, un photographe-né au regard espiègle et tendre. " Vous tenez entre les mains le regard, au sens littéral du terme, de Paul McCartney sur cette fameuse année 1964, qui vit la Beatlemania se répandre sur la terre entière, comme un torrent en crue, après avoir quitté son lit britannique. Entre nous soit dit, sans le moindre doute, la contamination la plus joyeuse qu'ait pu connaître le monde au cours des dernières décennies. " - ANTOINE DE CAUNES

06/2023

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Sciences politiques

L'Humanité, figures du peuple. Une plongée dans les archives photographiques du journal

" De quoi sont faites les photographies ? De lumière et de temps. Ce moment suspendu - arraché à la mort - rend tangible et solidifie le temps. Nous pouvons l'observer, le toucher, l'embrasser même, parfois le prendre en main en ouvrant un journal, un livre illustré, ou tout simplement en regardant un tirage sur papier. Malgré tout, cette poussière d'immortalité demeure fragile, ne serait-ce que parce que cette citation du passé se double d'une autre temporalité. Pour celui qui la regarde, toute photo exprime à la fois ce qui a été et le présent du regard. C'est ainsi que la photographie dialogue avec la mort et s'inscrit dans l'histoire. C'est un marqueur déterminant un avant et un après. " Gérard Mordillat Le 18 avril 1904, le premier numéro de l'Humanité sort dans les kiosques. Tout au long du xxe siècle, le journal a constitué un fonds iconographique exceptionnel, couvrant les événements historiques les plus marquants comme les histoires les plus anonymes du peuple. Photographes du journal, membres du réseau des correspondants de l'Humanité, pigistes, particuliers : nombreux sont ceux qui ont contribué à la constitution de cet ensemble patrimonial unique, riche de plus de deux millions d'images. Danielle Tartakowsky, l'historienne, et Gérard Mordillat, l'écrivain, se sont emparés - chacun dans le style qui leur est propre - d'un morceau de cette histoire, portant leur regard sur ces images à l'esthétisme puissant et à la remarquable force documentaire. A travers leurs choix, ils nous entraînent dans une traversée subjective et inédite du siècle.

09/2017

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Moyen Age

Vivre la guerre de Cent ans. Neuf nouvelles historiques

La peste et les épidémies, les guerres sans fin, la famine, la violence quotidienne, la fuite, l'exil, cette longue litanie compose la réalité des XIVe et XVe ? siècles. La mort omniprésente fauche sans distinction et sans égards... La peste et les épidémies, les guerres sans fin, la famine, la violence quotidienne, la fuite, l'exil, cette longue litanie compose la réalité des XIVe et XVe ? siècles. La mort omniprésente fauche sans distinction et sans égards. On a tôt fait de voir dans les danses macabres qui ornent les murs de certaines de nos églises, une conséquence directe de ces "? malheurs des temps ? ". Pourtant, si l'on y regarde de plus près, dans l'art comme dans les histoires plus intimes, une autre histoire se dégage, riche de vie et d'espoir. Alain Demurger compose, en neuf nouvelles, un tableau unique et vivant du XIVe et du XVe ? siècle : tour à tour le pape Clément VI, l'empereur Charles IV et le roi de France Charles V, la duchesse d'Orléans Valentine Visconti, l'aventurier mythomane Robert Masselin, Vincent Ferrier, le prédicateur sanctifié, la famille de notables des Jouvenel, le capitaine de routiers et bailli de Charles VII Denis de Chailly, les constructeurs des murailles de Sainte-Eulalie dans le Larzac, les paysans du Gâtinais, replacés dans leur contexte, familial, social, économique ou militaire, témoignent d'une société vivante qui se redresse face à tous les fléaux. Certes, on mourra toujours, mais l'on peut survivre, vaincre le mal et reconstruire.

10/2023

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Célébration

Offrandes et intentions de messe. Les liens entre l'intention, l'offrande de messe et sa célébration, une pratique au regard des droits canoniques et français

L'ouvrage présente les origines de l'offrandes de messe comme celle des règles juridiques qui l'entourent. Il questionne le lien entre l'offrande monétaire, et la célébration d'une messe à une intention particulière dans son histoire et sa doctrine théologique. La pratique française en matière d'offrande de messe est diverse et pour une part peu conforme à la règle canonique. Cette étude permet de revenir à la source théologique de la messe offerte à une intention particulière pour comprendre les règles et la pratique actuelles. Une enquête auprès de plus de 300 prêtres français fait l'état de lieux de cette pratique et permet de proposer des solutions pour une meilleure gestion de l'argent donné à l'occasion d'une messe qui sert à rémunérer les prêtres. Un tel ouvrage pourrait aider les diocèses français à repenser la rémunération des prêtres dépendante de l'offrande de messe.

04/2024

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Science-fiction

Le Cycle de Mars Tome 6 : Le chirurgien de Mars

Paru initialement sous forme de nouvelles en 1927, The Mastermind of Mars est le sixième tome du Cycle de Mars qui paraîtra en livre en 1927. La première publication en français date seulement des années 1980. Arrivé sur Mars en un bon sidéral — comme John Carter —, le combattant de la guerre de 1914, Ulysses Paxton, apparaît sur une île martienne où Ras Thavas, scientifique pervers et génial, a acquis l'incroyable capacité de faire revivre des cadavres qu'il embaume et peut maintenir dans une vie inerte indéfiniment. Et, en échangeant les cerveaux de deux corps, il donne à ceux capables de s'offrir ses services la possibilité de changer à loisir d'enveloppe corporelle. Paxton apprend peu à peu les secrets de Thavas et devient un chirurgien aussi habile que son maître. Mais le jour où Xaxa, la vieille et cruelle Jeddara de la cité de Phundhal, vient échanger son corps avec celui de la belle Valla Dia qui se retrouve désormais enfermée dans le corps décrépit de la Jeddara, Paxton est attiré puis attendri — et plus encore — par l'abnégation et le courage de la jeune femme, et il se jure de tout mettre en oeuvre pour rétablir Valla Dia dans son corps originel, épaulé dans sa quête par quelques Martiens qu'il a lui-même ressuscité des laboratoires de Ras Thavas. S'ensuivent des aventures débridées où l'imagination de l'auteur fait particulièrement merveille...

02/2021

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Encyclopédies de poche

Les miroirs du Soleil. Le roi Louis XIV et ses artistes

L'éclat du roi Louis XIV et de ses artistes est indissociable des années 1660-1690. Epoque de faste, époque de querelles littéraires et artistiques, époque brillante, située entre les troubles de la Fronde et le déclin du royaume, ces trente années d'absolutisme ont marqué la conscience nationale : c'est le " Grand Siècle ". Autour du jeune souverain qui conquiert son droit à exercer seul son pouvoir, qui réunit ses artistes, et se regarde au travers de leurs œuvres musicales - avec Lully -, picturales - avec Le Brun et Mignard -, littéraires - avec les odes et les tragédies -, une culture monarchique se constitue. Parallèlement, comme en miroir, ou en regard, d'autres courants s'intercalent, philosophiques, libertins, réformés, qui résistent à l'établissement d'un pouvoir absolu sur les arts et les lettres, le contestent, ou l'évitent. A côté des grands noms, des Corneille, des Racine, des Molière ou encore La Bruyère, Sévigné et La Fayette, Christian Biet nous fait découvrir, le temps d'un livre, les diverses mouvances et facettes de la littérature et des arts du " Siècle de Louis XIV ".

11/2000

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Critique littéraire

Eloge du paraître

Le paraître est du côté de la civilisation. C'est le moins qu'il puisse faire, puisque c'est lui qui l'a créée. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il a commencé à se soucier du regard de l'autre sur lui, et de l'opinion qu'on pouvait entretenir à son sujet, en face. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il s'est vu dans un miroir, ou dans le cours, Narcisse, d'une onde claire. L'homme est sorti de la barbarie le jour où il est sorti de l'être : il voulait voir un peu de quoi l'être avait l'air, vu de l'extérieur. Nous appellerons paraître cette légère couche de paranoïa qui a inventé la ville et même la cité, la civilité, la convention, l'art, la morale, la littérature et le geste inutile. Jeune, c'est par vanité qu'on se regarde dans les miroirs ; plus tard c'est par prudence, ensuite par politesse, et finalement par modestie.

05/2000

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Littérature française

Les cigognes sont immortelles

A Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l'Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l'arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazzaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l'apprentissage du mensonge. Partant d'un univers familial, Alain Mabanckou élargit vite le cercle et nous fait entrer dans la grande fresque du colonialisme, de la décolonisation et des impasses du continent africain, dont le Congo est ici la métaphore puissante et douloureuse. Mêlant l'intimisme et la tragédie politique, il explore les nuances de l'âme humaine à travers le regard naïf d'un adolescent qui, d'un coup, apprend la vie et son prix.

08/2018