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Journal du Palais. Tome 8

Extraits

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Mondes fantastiques

Le palais des Automae Tome 2 : Le Coeur de fer

Entre une mortelle et une automa se trouvent le coeur et la lame. Pendant trop longtemps, les Automae ont dominé le royaume de Rabu, asservissant les humains qui le peuplent. Mais la révolution est en marche et sa clé de voûte n'est autre qu'Ayla. Autrefois servante, elle s'est échappée de justesse du palais de lady Crier qu'elle aurait dû tuer mais l'amour en a décidé autrement. Dans sa fuite, Ayla rejoint le reinaume de Varn où elle prête allégeance à la reine Junn. Celle-ci est disposée à aider les rebelles humains à accomplir leur but ultime : détruire le Coeur de Fer. Sans lui et la gemme de coeur qui en est extraite, les Automae sont voués à disparaître. Après avoir découvert le véritable visage de son père, Crier s'enfuie à son tour du palais, déterminée à retrouver et protéger Ayla. Mais rien ne pourra les préparer à ce qu'elles découvriront quant à la véritable nature du Coeur de Fer. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marika Gallman

07/2023

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Littérature étrangère

Journal posthume. Tome 7, Poésies

Dédié à la poétesse Annalisa Cima avec qui Montale s'entretint de 1968 à 1979, ce testament poétique, longtemps tenu secret, se révèle à la fois familier et surprenant. Car, anti-poète en son grand âge, l'auteur de ces quatre-vingt-quatre textes, ému et flatté par une présence féminine jeune et attentive, retrouve parfois les cordes les plus hautes de son inspiration première, nous livrant un jeu raffiné qui renferme, face à la mort inéluctable, ses intentions les plus secrètes, ses motifs les plus vrais, servis par une virtuosité au timbre inimitable.

06/1998

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Littérature française

Journal. Tome 2, 1995-1999

Le deuxième tome du Journal couvre les années 1995-1999 : des années denses, qui sont celles du changement de vie, et des débuts de la notoriété littéraire. L'écrivain connaît ses premiers succès avec La Gloire des Pythres (1995), L'Amour mendiant (1996), L'Amour des trois soeurs Piale (1997), et quitte l'enseignement public pour la direction littéraire des Editions Balland. Nous le suivons dans ses difficultés intérieures, comme dans ses voyages au Liban, en Syrie, au Québec, ou encore au Pérou en compagnie de Paul Otchakovsky-Laurens. Cette période est aussi celle du bouleversement personnel suscité par la naissance de sa première fille, Marie. Comme dans le premier tome, nous y rencontrons de nombreux personnages, connus ou inconnus, des éditeurs : P. O. L. , Denis Tillinac, Jean-Marc Roberts, des peintres : Ernest Pignon-Ernest, Henri Cueco, et, bien sûr, des écrivains : Christine Angot, Pierre Bergounioux, Renaud Camus, Marie Darrieussecq, Michel Deguy, Guillaume Dustan, Alice Ferney, Michel Houellebecq, Charles Juliet, Milan Kundera, Bernard Lamarche-Vadel, Eric Laurrent, Andreï Makine, Robert Marteau, Pierre Michon, Philippe Sollers, Jude Stéfan... La parution du Journal en feuilleton dans La Revue Littéraire a cessé, au profit de la publication exclusive en volume.

04/2019

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Littérature française

Journal. Tome 3 (1861-1867)

Texte intégral, établi sur les manuscrits autographes, publié pour la première fois, comportant de nombreux documents inédits.

11/1976

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Biographies

Journal Des Goncourt. Tome 1

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1907-1917

Léon Bloy (1846-1917) ressemble à un prophète de l'Ancien Testament dénonçant les vices de la société qui l'entoure. Il ne cesse de lancer ses anathèmes contre la veulerie de ses contemporains, de fustiger leur matérialisme, leur incapacité de s'élever au-dessus des mesquineries quotidiennes et de concevoir un quelconque idéal. Pèlerin d'un absolu situé hors du temps, menant une vie non pas de moine (bien au contraire) mais de marginal bourru, Bloy a fini par devenir un étranger dans son propre pays, moqué, honni. Ses romans (La Femme Pauvre, Le Désespéré) et ses nouvelles (Histoires désobligeantes) n'ont d'abord été appréciés que par de rares lecteurs avertis. Quant à son Journal, auquel il a consacré les vingt-cinq dernières années de sa vie, il est resté totalement méconnu. Il s'agit pourtant d'un des textes majeurs de cette littérature autobiographique qui mène des Confessions de Rousseau au journal de Gide. Avec une intransigeance et une violence qui n'ont pas leur pareil, Bloy retrace l'histoire de sa vie et de son œuvre, évoque ses rencontres, enregistre ses impressions de lecture, nous fait part de ses tentations, de ses colères, de ses doutes, de ses déchirements. Ce texte n'est pas seulement un document unique sur la Belle Epoque, mais aussi le cri d'un homme de douleur meurtri dans sa chair et dans son âme. ROBERT KOPP Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble. L'établissement du texte, l'annotation et les présentations ont été assurés par Pierre Glandes, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, spécialiste de la littérature française du Xixe siècle et dont les travaux sur Chateaubriand, Joseph de Maistre ou Barbey d'Aurevilly font autorité.

11/1999

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Littérature française

Journal. Tome 4, 2003-2011

TOMME IV. (Les provinciales.) Après les années d'apprentissage et les premiers succès, c'est l'homme mûr que ce 4e tome du Journal nous découvre : Richard Millet continue son exploration intérieure en déroulant la période la plus prestigieuse de l'écrivain dont tous les livres sont désormais publiés chez Gallimard (notamment La Confession négative, 2009) et qui entre au comité de lecture de cette maison. Mais ces années (2003-2011) ne sont pas les plus heureuses, puisqu'il ne croit pas à ces prestiges et que sa lucidité donne au contraire à son regard sur les cuisines de la pauvre littérature dont notre siècle est capable une acuité qui lui sera fatale. " Depuis le début, élu au "comité", cela ne semble être qu'un "malentendu." " Il verra son " sentiment de la langue " se changer en malaise et sa répugnance à l'égard du milieu éditorial parisien mener à sa fatale éviction. " L'anecdote a, dans mes cahiers, une valeur politique ", écrit-il et ici en effet, " chez Gallimard ", c'est " la banque centrale " qui produit elle-même la " fausse monnaie ". C'est l'époque des Bienveillantes, qu'il est chargé de publier et de " mettre au propre ", et d'un autre prix Goncourt qui ne lui auront pas servi de sauf-conduit, lorsque commencera " l'affaire Richard Millet ". " Très tôt, chez Gallimard, j'ai senti puis compris la fragilité de ma position. " Voici donc " presque un anti-journal, ou un contre-journal... Choses vues, réflexions, sismographie du moi, références à des oeuvres littéraires ou musicales, fragments pour une autobiographie depuis longtemps rêvée, tentation aphoristique... " Cependant, " un écrivain n'apprend rien à son lecteur ; il ne fait que lui rappeler ce qu'il sait déjà – tout en faisant mine de ne pas le savoir. Le style est l'instrument de cette transaction à demi mensongère. "

10/2022

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Littérature française

Algorythme Tome 3 : Journal intime

Voici achevée avec Algorythme III journal intime, la trilogie Algorythme, inaugurée en 2021 par Algorythme I, journal de bor(e)d, suivi en 2022 d'Algorythme II, journal de campagne. Comme les précédents volumes, cet ouvrage foisonnant apparaît à la fois comme un roman d'aventures riche en rebondissements, en situations cocasses et en personnages improbables, mais prend aussi la forme d'une oeuvre d'anticipation et d'un conte philosophique. Car l'auteur, réussit, sans rompre le rythme haletant de l'action ni négliger ses personnages, à se gausser dans des monologues sarcastiques, de la passivité des hommes et de leur manque d'ambition, dans un monde en proie aux dérives autoritaires et qui ne leur offre qu'un horizon étriqué. Mais le pessimisme n'est pas la marque de l'auteur qui croit à l'avènement d'un monde meilleur, plus beau, plus fraternel.

05/2023

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Critique littéraire

JOURNAL. Tome 2, 1930-1969

Le second tome du journal de Korneï Tchoukovski va de 1930 à sa mort en 1969. On y retrouve l'homme de lettres qui fait d'incessantes relectures en anglais ou en russe, qui traduit Mark Twain pour survivre à l'interdiction de son œuvre en vers pour enfants, connue par cœur dans toute la Russie ; il relit Tolstoï dont il n'aime pas l'exhibitionnisme sexuel, se console avec son cher et pudique Tchekhov, écrit de brillants essais sur l'art de traduire. Les malheurs domestiques remplissent aussi discrètement le Journal, lui arrachant parfois des accents forts. Si le style de Tchoukovski est toujours retenu, l'homme confie pourtant de temps à autre d'étonnants aveux au papier sur le sentiment d'échec qui le ronge. Echec dans l'entreprise littéraire où cet esprit pétri de culture européenne se sent un second violon, échec personnel à vivre héroïquement en un temps qui connut l'apogée du totalitarisme. Aux années de la plus grande terreur, la brièveté des notations du Journal est en soi tragique. Tchoukovski se sent " calme comme la tombe " pendant les grandes purges : et quel tragique implicite lorsque, en 1937, il note son " enthousiasme ", et celui de Pasternak, au retour d'une soirée publique où Staline les a tous dominés, et même rendus jaloux d'une kolkhozienne placée à Ses côtés ! Mais plus tard le courage de Pasternak lui déclarant en 1958 : " Plutôt me faire crucifier que me renier ! " l'étonne et lui inspire de nouveaux doutes cruels sur soi. Akhmatova, Kouprine ou Evtouchenko lui suggèrent des notations administratives, critiques ou hésitantes. Enfin Soljénitsyne, qui, lui, rompt avec la docilité soviétique, et " resplendit " solitairement, renforce la tonalité mélancolique de ce Journal. A soixante-seize ans, Tchoukovski note en anglais : " How stale ans unprofitable ! " (Comme tout est banal et inutile) ! Chronique politique en pointillé, chronique littéraire obnubilante, chronique intime indirecte -ce livre dit toute une vie d'intellectuel russe à travers deux tiers de notre siècle. Le suicide de la littérature en est un des thèmes majeurs, commençant avec celui de Maïakovski, s'achevant avec celui de Fadeïev. L'amuseur-virtuose-érudit qu'est Korneï Tchoukovski, lui, écoute ce glas de la littérature russe mais ne se suicide pas.

07/1998

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Littérature française

Journal. Tome 2, 1919-1941

Chaque mouche a son ombre : tel était le titre du premier volume du Journal de Guy de Pourtalès. Le second tome commence au lendemain de la Première Guerre mondiale. L'écrivain fréquente le monde de la N. R. F. et du Vieux-Colombier. Il assiste aux célèbres conférences de Gide sur Dostoïevski. Il offre des portraits intimes et personnels de nombreuses célébrités littéraires, politiques et militaires, de Romain Rolland à Maurras, de Lyautey au colonel de La Rocque, de Georges Pitoëff à Copeau, de Stefan Zweig à Bruno Walter. Sa santé l'oblige à vivre la plupart du temps en Suisse. Il y écrit son grand roman, La Pêche miraculeuse. Il traduit Mesure pour mesure de Shakespeare qui est interdit à Lausanne pour pornographie !La Seconde Guerre mondiale va donner une dimension tragique à ce Journal. Le fils de Guy de Pourtalès est tué en 1940 près de Lille. Jour après jour, l'écrivain assiste à l'effondrement de la France. La Suisse est devenue un observatoire où l'on entend les bruits les plus fous, mêlés aux informations les plus sûres. Des gaullistes, des vichyssois, des pronazis rendent visite à Pourtalès dont de Gaulle voudrait faire son représentant en Suisse. Mais il est trop tard. La phtisie l'emporte le 12 juin 1941.

11/1991

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Littérature française

Journal. Tome 4 (1868-1874)

Texte intégral, établi sur les manuscrits autographes, publié pour la première fois, comportant de nombreux documents inédits.

11/1976

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Pléiades

Journal. Tome 1, 1887-1925

Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une ouvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette ouvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits - aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte - ne sont pas seulement « l'Enfer » du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits. Le second tome propose un texte enrichi de nombreux passages qui avaient déjà paru dans des volumes ou des revues, mais qui étaient absents de l'ancienne édition de la Pléiade. Il contient aussi des inédits, publiés ici dans une disposition permettant de les identifier comme tels.

10/1996

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Pléiades

JOURNAL. Tome 2, 1926-1950

Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une oeuvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette oeuvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits, aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte, ne sont pas seulement "l'Enfer" du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits. Le second tome propose un texte enrichi de nombreux passages qui avaient déjà paru dans des volumes ou des revues, mais qui étaient absents de l'ancienne édition de la Pléiade. Il contient aussi des inédits, publiés ici dans une disposition permettant de les identifier comme tels.

05/1997

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Critique littéraire

Journal. Tome 2, 1919-1936

Ici commence, en juillet 1919, le véritable Journal de Roger Martin du Gard : entrepris au sortir de la guerre, sans aucune intention de publication, pour faire pièce au néant en gardant trace des événements d'une vie privée, ce document retrace l'itinéraire d'un homme simple, épris d'ordre, de raison , d'équilibre, et requis par l'ardeur de son imagination autant que par les exigences de sa curiosité bouillonnante. Ces deux tendances contradictoires gouvernent tour à tour les pages tendues de ce Journal, dominé par la dialectique de la passion et de la lucidité. Attentif à ne jamais être dupe, des autres comme de lui-même, Roger Martin du Gard s'est condamné à beaucoup souffrir, à la fois dans ses engagements affectifs, dans ses rapports avec autrui, dans ses réflexions sur "le monde comme il va" et dans ses ambitions de créateur. On voit ici comment s'édifie l'une des oeuvres fortes de notre premier demi-siècle, comment elle rend compte du tragique de l'individu écrasé par le devenir fatal du collectif, et comment la volonté têtue de refuser l'abdication, les compromissions aventureuses, les bassesses, finit par triompher de l'absurde en plaidant pour l'homme. Témoignage pittoresque, émouvant ou tendre sur ses contemporains, sur la vie intellectuelle et sur l'histoire au quotidien, ce Journal, sans le vouloir, définit aussi peu à peu un art de vivre au milieu des périls et de la folie.

11/1993

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Littérature française

Journal. Tome 1, 1971-1994

A mesure que paraissent, dans La Revue littéraire, les pages du Journal, Richard Millet brûle les cahiers qui les rassemblent. Cette destruction est la condition pour qu'il accepte de livrer les traces de ce qui constitue une trajectoire : celle d'un écrivain qui a longtemps eu du mal à se dire tel, taisant des expériences fondamentales (découverte tardive de la sexualité, expérience de la ruralité, travail en usine, rencontre avec le Démon), en effaçant d'autres, comme la guerre du Liban, pour des raisons sur lesquelles il reviendra un jour. On n'aura cependant pas là le " making off " d'une oeuvre ; ce qu'on lira ici c'est un texte en mouvement, le récit d'une expérience qui fait du journal une tentative pour exister non pas littérairement, mais dans ce dehors absolu qu'on appelle la vie. Ce journal commence en 1971, et se poursuit jusqu'en 1994. La guerre, la sexualité, la solitude, l'amour, la maladie, la musique, la littérature, la distance entretenue avec un monde que l'écriture apprend à aborder de biais, en constituent les grands thèmes. Richard Millet est l'auteur de plus de quatre-vingt livres, dont, récemment, Tuer (2015), Province (2016), La Nouvelle Dolorès (2017) et Déchristianisation de la littérature (2018) publiés aux Editions Léo Scheer.

02/2018

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Historique

Le Journal. Tome 2, Fortyniners...

Les grandes époques de l'histoire américaine vues à travers le prisme du journalisme. 1848. La presse écrite fait ses débuts avec l'apparition de machines d'imprimerie modernes et coûteuses. Grâce à l'invention du Pony Express, l'information est diffusée à un large public qui se passionne pour les grands récits illustrés. Les idées révolutionnaires, telles que l'abolition de l'esclavage, émergent et se propagent. C'est au coeur de cette épopée dans l'Ouest américain que naît l'histoire d'amour entre Alexandre, petit-fils de Nathan, fondateur du Journal, et Joséphine, une jeune artiste métisse.

03/2023

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Biographies

Journal Des Goncourt. Tome 2

Le Journal des Goncourt suscite également admiration (le "meilleur de l'oeuvre" ou, selon Robert Ricatte, "le plus beau de leur roman") et aversion (un ramassis de ragots et de malveillance, la preuve d'un échec). Il convient d'abord de s'en étonner, au lieu de l'accepter simplement comme un bien nécessaire - éphémérides et répertoire à consulter en toute occasion -, ou de l'intégrer naturellement dans l'ensemble des écrits, en tant qu'appendice, esquisse, complément ou substitut de l'oeuvre légitime, bien que l'une et l'autre démarche soient parfaitement fondées, et du reste illustrées par de multiples travaux spécialisés, dont le présent colloque s'est largement fait l'écho. Les considérant comme acquis, je souhaiterais déplacer le point de vue et proposer une approche un peu nouvelle, me semble-t-il. L'entreprise me paraît en effet offrir matière à un questionnement radical, si l'on entre un moment dans la perspective de l'organisation - ou réorganisation - du "champ littéraire" tout au long de la seconde moitié du XIXe siècle, et d'une réflexion sur le statut de l'écrivain "moderne" , ou la figure emblématisée de l'homme de lettres. Un dépouillement systématique du Journal, par les moyens informatiques, permettrait seul d'établir, méthodiquement et chronologiquement, sur des bases lexicales, la nouvelle problématique de l'écrivain fin de siècle qui s'y dessine, en rupture avec les valeurs du premier romantisme (autour du "Poète"), entre artiste et intellectuel. Mais le Journal est moins une oeuvre théorique qu'une oeuvre de combat, soumise aux variables conjoncturelles et consubstantiellement engagée dans la pratique de la littérature, dont il traite. Je me contenterai ici de dégager une perspective d'étude, à travers une approche concrète des questions soulevées par ces milliers de pages, qui couvrent près d'un demi-siècle de "la vie littéraire" (je reviendrai sur ce sous-titre). Le genre et la masse invitent au feuilletage plutôt qu'à une lecture continue, pourtant indispensable si l'on veut saisir les lignes de force de ces Mémoires et en comprendre à la fois les constantes et les infléchissements - ceux d'un texte en devenir, qui exécute un programme tout en enregistrant les variations du milieu où il opère, et en s'y adaptant.

01/2023

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Critique littéraire

Journal. Tome 1, 1892-1907

Léon Bloy (1846-1917) est l'un des derniers grands imprécateurs. " C'est un esprit plein de feu et d'enthousiasme [...], polémiste de talent, fait pour toutes les luttes, tous les combats, toutes les mêlées. " C'est ainsi que le caractérise Barbey d'Aurevilly, le Connétable des Lettres, qui fut son ami et son mentor. Epris d'absolu et de vérité, extrême dans l'éloge comme dans l'éreintement, Bloy commence une difficile carrière de journaliste au Chat Noir, puis au Figaro, s'en prenant avec férocité à la médiocrité et à la veulerie de son temps. Propos d'un Entrepreneur de Démolitions, ce titre qu'il donne au premier recueil de ses articles, pourrait coiffer toute son œuvre, et en particulier son Journal. A partir de 1892, Bloy consigne dans d'innombrables cahiers ses réflexions sur les événements du jour, sur la vie qui passe, sur ses contemporains ; il marque ses haines, articule ses doutes, ses déchirements, ses accès de mysticisme. Ces matériaux, souvent informes, il les a récrits pour en tirer pas moins de huit volumes d'un Journal, publiés entre 1898 et 1920. Moins connu que ses romans, ses nouvelles ou ses essais, ce journal constitue sans doute l'œuvre majeure de Bloy. Devenu introuvable depuis trop longtemps, il est restitué ici dans toute sa splendeur. Robert Kopp Cette édition du Journal de Léon Bloy comporte deux tomes. Le premier réunit Le Mendiant Ingrat, Mon Journal, Quatre Ans de captivité à Cochons-sur-Marne et L'Invendable. Il est précédé d'une introduction générale et d'une chronologie. Le second contient - outre une préface - Le Vieux de la Montagne, Le Pèlerin de l'Absolu, Au seuil de l'Apocalypse et La Porte des Humbles. Un triple Index (des noms, des œuvres et des références bibliques) facilite la consultation de l'ensemble.

11/1999

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Mondes fantastiques

Les Sept Reliques Tome 4 : Le Palais des nuages

Cordélia a enfin rassemblé tous ses compagnons, ainsi que les trois premières Reliques. Mais son équipe commence à attirer l'attention et à être reconnue sur son passage, alors que les nobles Maisons de la Fédération sont toujours à sa poursuite. Heureusement, ils ont peu de chances de se faire remarquer en Altéa, l'endroit le plus inhospitalier de l'Alkymia. Pour ne rien arranger, des tensions naissent au sein de l'équipe. Seth et Louane partagent un lourd différend, l'animosité se creuse entre Liam et Amber… Même Cordélia, découvrant la part sombre et effrayante de son mentor, se sent trahie et cesse de se fier à elle. Seuls dans les cimes gelées, livrés à eux-mêmes face aux éléments, les six héros devront rester soudés dans l'épreuve et s'armer de courage pour trouver la quatrième Relique. Jamais l'équipe de Cordélia ne sera aussi vulnérable que loin de toute civilisation, dans cette nature préservée mais hostile à l'homme. La blancheur de la neige reflète la pureté de leurs motivations mais aussi les troubles de leur âme, qu'ils devront surmonter pour s'élever vers le "toit du monde". Plongez dans un voyage poétique, là où l'air est encore pur, là où il s'avère plus facile de trouver sa voie au sein d'un blizzard que dans son for intérieur.

09/2023

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Mondes fantastiques

Les treize sorcières Tome 3 : Le palais des Rêves

La fin de la trilogie qui a séduit libraires et lecteurs ! Rosie parviendra-t-elle à détruire le Roi du Néant ? Rosie a vaincu les sorcières, mais elle se trouve confrontée à une menace encore plus redoutable : le tout-puissant Roi du Néant. Avec ses amis Gempa et Flo le fantôme, aidée par Ligue des chasseurs de sorcières, Rosie s'élance à travers la galaxie. Elle seule peut éviter que le monde sombre dans le chaos.

02/2024

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Sciences politiques

Voir le politique. Du Palais fédéral au Palais Bourbon, suivre les capitales par leur décor monumental

Nous envahissons nos capitales en nous photographiant devant leurs majestueux décors pour livrer aux réseaux sociaux la preuve que nous y sommes passés. Mais qui saisit le sens de ces enfilades monumentales aux formes empruntées à l'Antiquité : pyramide du Louvre, Arc de triomphe, obélisque de Louxor... par exemple pour Paris ? Qui perçoit la portée symbolique de L'Ecole d'Athènes du Palais Bourbon à Paris ou du Berceau de la Confédération du Palais fédéral à Berne, en Suisse ? Serions-nous en présence de monumentaux Massive open online courses (MOOC) dont la plastique évocatrice pourrait éveiller l'intérêt ou susciter le saccage ? Cet essai propose une réflexion à partir de deux capitales. L'une héritière d'une monarchie absolue et d'un système centralisé, l'autre de traditions républicaine et fédérale : Paris et Berne. Deux modèles contrastés dont les décors des. parlements, parmi les plus expressifs des démocraties occidentales, ouvrent à d'autres cas de figure, en comparaison : Berlin, Brasilia, Londres, Rome, Washington... Armé de son simple smartphone, l'auteur a capturé les décors emblématiques du politique, en Europe et au-delà, hors de toute frénésie de l'egoportrait, pour les présenter selon une perspective historienne.

12/2021

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Histoire de l'architecture

Palais et Maisons du Caire. Tome 2, Du XIVe au XVIIIe siècle, 2e édition

Palais et Maisons du Caire II, oeuvre d'un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d'un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l'ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman.

09/2021

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Histoire de l'architecture

Palais et maisons du Caire. Tome 4, Du XIVe au XVIIe siècle, 2e édition

Une réédition exceptionnelle du dernier volume de la série Palais et maisons du Caire. Sur les 600 palais et maisons recensés par les savants de l'Expédition d'Egypte en 1800, il en subsistait 29 en 1970, inscrits à l'Inventaire des monuments historiques. Si certains de ces palais ont été remarquablement restaurés, comme celui de l'émir ? az ou la maison Sennari, d'autres ont continué à se dégrader et certains sont aujourd'hui disparus. Les plans et photographies qui en subsistent ont acquis de ce fait une valeur inestimable. L'Ifao a décidé de rééditer cette étude pionnière, publiée entre 1972 et 1983. Très vite épuisé, Palais et Maisons du Caire, oeuvre d'un spécialiste des métiers et des arts du Maghreb et du Moyen-Orient et d'un architecte engagé dans la restauration de certains de ces bâtiments, a constitué un jalon dans la conscience patrimoniale qui a émergé dans les années 1990 autour du Caire islamique. Les plans, relevés architecturaux et photographies qui composent l'ouvrage permettront au lecteur de redécouvrir les quartiers, rues, cours, pièces, passages et toits des derniers plus beaux palais et demeures bourgeoises du Caire mamelouk et ottoman. Ce quatrième volume présente trois maisons ? (la maison Sabsiri, la maison Harawi et la maison al-Sadat) et trois palais (Gamal ad Din adh Dhahabi, ? Ali Katkhuda et Sitt Wassila) d'époque ottomane.

05/2024

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Grandes réalisations

Palais de Florence et de Toscane

Un "classique" époustouflant, à un prix défiant toute concurrence ! Un "classique" époustouflant, à un prix défiant toute concurrence ! Une anthologie idéale de l'esprit de la Renaissance. Cachés derrière l'élégante sobriété de leurs façades majestueuses, les palais de Florence et de Toscane recèlent une grande partie des trésors de la Renaissance. Habitués à se protéger et à vivre à l'abri des indiscrets, les illustres familles florentines aimaient le plaisir de déployer le spectacle du beau et de la richesse à l'intérieur dans les limites du privé. Le luxe et le raffinement de la décoration que l'on retrouve dans les fresques, tableaux, sculptures, escaliers monumentaux et tentures ainsi que l'élégance des jardins, devaient concourir au prestige de leur propriétaire. A travers l'architecture de leurs palais, on retrouve le goût artistique des Médicis, des Strozzi, Pitti, Borghèse et de bien d'autres Florentins puissants, mais aussi l'histoire privée d'un des plus beaux lieux du monde. Une promenade étourdissante au coeur du pays de la Renaissance, soutenue par une superbe iconographie et le texte d'éminents historiens de l'art.

09/2023

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Littérature Espagnole

Le cycle de la Brume Tome 2 : Le Palais de Minuit

1916, Calcutta. Un nourrisson est déposé devant la porte d'un orphelinat accompagné d'une lettre aux précautions inquiétantes : on ne doit découvrir ni le nom ni la date de sa naissance. Seize ans plus tard, il est temps pour Ben et ses camarades de la Chowbar Society - cercle très fermé qu'ils ont formé pour veiller les uns sur les autres - de quitter l'institut qui les a vus grandir. Surgit alors Sheere, une jeune fille en qui l'adolescent se reconnaît étrangement. Cette nouvelle venue leur raconte une histoire, celle d'un architecte de génie dont l'oeuvre fut détruite par les flammes, enfermant en son sein son créateur. Depuis, il semblerait qu'une âme en colère cherche à venger sa mort et Ben pourrait bien être en danger... Après la côte anglaise disparaissant sous la brume, Carlos Ruiz Zafon nous entraîne cette fois dans la moiteur des nuits de Calcutta, au cours des années 1910. Et en fin conteur oppose le feu sacré de l'adolescence à la noirceur et à la violence des temps incertains.

04/2021

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BD tout public

Journal du Voleur

"N'est pas Narcisse qui veut. Combien se penchent sur l'eau qui n'y voient qu'une vague apparence d'homme. Genet se voit partout ; les surfaces les plus mates lui renvoient son image ; même chez les autres, il s'aperçoit et met au jour du même coup leur plus profond secret. Le thème inquiétant du double, image, sosie, frère ennemi, se retrouve en toutes ses oeuvres. Chacune d'elles a cette étrange propriété d'être elle-même et le reflet d'elle-même. Genet fait apparaître une foule grouillante et touffue qui nous intrigue, nous transporte, et se change en Genet sous le regard de Genet. Dans le Journal du voleur, le mythe du double a pris sa forme la plus rassurante, la plus commune, la plus naturelle : Genet y parle de Genet sans intermédiaire ; [. . . ] Son autobiographie n'est pas une autobiographie, elle n'en a que l'apparence : c'est une cosmogonie sacrée. Ses histoires ne sont pas des histoires : elles vous passionnent et vous fascinnent mais vous croyiez qu'il vous racontait des faits et vous vous apercevez soudain qu'il vous décrit des rites ; s'il parle des mendiants pouilleux du "Barrio Chino" c'est pour agiter somptueusement des questions de préséance et d'étiquette : il est le Saint-Simon de cette Cour des Miracles. Ses souvenirs ne sont pas des souvenirs : ils sont exacts mais sacrés ; il parle de sa vie comme un évangéliste, en témoin émerveillé. . . si pourtant vous savez voir, à la jointure, la ligne mince qui sépare le mythe enveloppant du mythe enveloppé, vous découvrirez la vérité, qui est terrible". Jean-Paul Sartre.

10/1993

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Littérature française

Journal du ciel

"Ne lisez pas les philosophes qui prétendent tout expliquer, ouvrez seulement votre fenêtre sur le ciel, et glissez vers le regard du dedans. Et puis écoutez ! " Ce conseil de Jacqueline Chebrou est aussi une clé de lecture du Journal du ciel. On comprend alors ce que peuvent être le désir d'étoiles et le besoin d'oiseaux pour qui s'émerveille de la beauté du monde et porte l'attention à tout ce qui naît, vit et meurt. Au fil des pages, on rencontre des milliers de mouettes, de goélands et toutes sortes de passereaux, on voit défiler des bandes de nuages pressés, on contemple Orion et son char, mais on reçoit aussi des nouvelles des petites plantes sans gloire qui poussent dans un pauvre carré de pelouse. Certains jours on entend gémir le noroît et sonner la corne de brume et l'on pressent l'arrivée des tempêtes. Le port du Havre n'est pas loin. Parfois, on entend aussi le grand silence de la solitude. Deux immensités se côtoient et se répondent dans ce recueil, l'espace de l'intime et l'espace du monde. Depuis le petit appartement où elle vit, Jacqueline Chebrou accueille d'innombrables présences. Il lui suffit d'ouvrir sa fenêtre.

12/2016

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Littérature française

Journal du désespoir

Charles-Henri a seize ans. Issu d'une famille de la bourgeoisie parisienne, il passe comme chaque année ses vacances de Pâques dans la maison familiale de Rogance, .située quelque part en Ile-de-France. Depuis un an, le garçon a pris l'habitude de noter dans un cahier d'écolier ses impressions, .ces joies et ses peines, surtout pendant les périodes non scolaires où il a le temps d'écrire. C'est que Charles-Henri ne se sent pas tout à fait comme les autres et vit dans rue monde qui, par bien des côtés, s'écarte de celui dans lequel évolue sa famille. Seul, Jean-Christophe, son cousin préféré, semble le comprendre...

01/2010

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Littérature française

Journal du regard

Entre la réalité et nos yeux, toujours du vocabulaire s'interpose : nous croyons voir mais ne faisons que lire. D'ailleurs le regard en lui-même n'est pas cet instrument d'information et de constat qu'il nous semble : il n'est pas qu'un aller et retour, c'est un espace, un espace sensible qui s'emplit du sentiment d'un toucher visuel. Le Journal du regard est donc un travail sur le regard, que l'auteur a commencé en 1970, la peinture y est souvent présente, la question toujours relancée est : que voit-on quand on voit ? Qu'est-ce que le regard ? Qu'est-ce que le visible ?

01/1988

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Littérature française

Journal du dehors

De 1985 à 1992, j'ai transcrit des scènes, des paroles, saisies dans le R.E.R., les hypermarchés, le centre commercial de la Ville Nouvelle, où je vis. Il me semble que je voulais ainsi retenir quelque chose de l'époque et des gens qu'on croise juste une fois, dont l'existence nous traverse en déclenchant du trouble, de la colère ou de la douleur.

09/2006