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Guides de France

Creuse. Edition 2021

La Creuse est un immense jardin qui séduit les amoureux de la nature. Le département a conservé son authenticité et son charme loin de l'agitation des villes et des grands flux touristiques. Il invite au repos, offre du calme et raconte - à qui veut écouter - des histoires passionnantes au fil de son patrimoine. Du petit lavoir aux grandes abbatiales, en passant par ses châteaux, ses ponts et ses fortifications médiévales, il dévoile des styles et des architectures variés qui témoignent de l'évolution de ses influences. Il faudra se perdre dans les vallées et dans les gorges rugissantes du département pour apercevoir leurs traits. Certains éléments de patrimoine conduiront les curieux sur les traces des maçons de la Creuse, des tapissiers d'Aubusson et des diamantaires de Felletin, à la découverte des savoir-faire qui ont marqué cette terre authentique. Pour d'autres, ce sont les grands espaces naturels de la Creuse qui sont ses principaux atouts. Au détour d'un étang ou d'une ruine d'un ancien temps, ils pourront s'exercer à leur activité favorite : randonnée, vélo, trail, accrobranche, etc. Les amateurs de sports nautiques ne seront pas en reste grâce aux différents lacs, plans d'eaux et rivières qui ponctuent le territoire. Une fois l'effort accompli, ils pourront reprendre des forces à l'aide de la gastronomie creusoise, une cuisine aussi généreuse que ses habitants, ou des thermes de la station d'Evaux-les-Bains. Terre des loups de Chabrières et des bisons d'Amérique, lieu d'inspiration des peintres impressionnistes du XIXe siècle et paradis des pêcheurs, le département est une destination coup de coeur qui séduit tous ceux qui osent s'y aventurer. Laissez-vous tenter !

01/2021

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1, Fables, contes et nouvelles

La Fontaine restera éternellement l'auteur des Fables. Sans doute parce qu'en chacun de nous survit quelque chose de l'enfant maussade qui ânonnait La Cigale et la Fourmi sur l'estrade d'une salle de classe. Il y a les Contes, aussi. Mais dans les Contes, les nonnes font des manières à la grille du couvent, les courtisanes sont amoureuses, les cocus vont se percher dans les arbres : trop d'audace, peut-être, pour les écoles. Audace calculée cependant : lecteur de Boccace et de l'Arétin, "Arétin mitigé" lui-même (d'après Furetière), La Fontaine enveloppe les égarements du coeur et la faiblesse de la chair dans des voiles qui, naturellement, montrent plus qu'ils ne dissimulent. L'érotisme, déjà, est "là où le vêtement bâille". Les fables, pourtant... "Les fables ne sont pas ce qu'elles semblent être". Dans leur univers discrètement cynique, les faibles paient pour les forts, et les naïfs pour les roués. Proches de notre poésie - parce qu'elles traduisent en la sublimant la parole universelle, elles ont parfois de riantes duretés. Elles répètent inlassablement qu'une fois passé le temps des amours il ne reste plus, des heures joyeuses, qu'un souvenir nostalgique et lancinant. C'est toujours trop tard, lorsqu'on a compris qu'elle a des bornes, que l'on mesure combien la vie est précieuse. La présente édition est la seule à procurer l'intégralité des gravures originales des fables, dues à François Chauveau. En tête du volume, une notice sur les illustrateurs de La Fontaine, qui comprend 70 reproductions, analyse l'attrait qu'ont exercé, depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours, les fables et les contes sur les artistes. On trouvera en appendice des textes de Houdar de La Motte, La Harpe, Chamfort et Taine, tous consacrés au fabuliste.

04/1991

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Romans de terroir

Ainsi coule la riviere

Si hier n'avait pas été, aujourd'hui ne serait pas. Et si je ne devais retenir qu'un seul exemple de bonheur dans la vie du monde paysan ancien, je suis sûr que ce serait celui de marcher libre, dans son pré, devant ses vaches attelées à son tombereau. Puisse le monde actuel en découvrir l'équivalent ! ... La rivière ? ... Elle était le complément de la terre, presque son égale. Elle était l'envie des grandes fermes de la montagne. Mais, s'il la choyait, le paysan la connaissait mal. De ce qu'elle était avant, il l'ignorait comme il ne savait que très peu de son sort lorsqu'elle avait quitté ses près. Par contre, là, il nettoyait ses berges, la déviait juste assez pour fertiliser ses terres, l'écoutait couler et se sentait riche de ce voisinage. De nos jours, elle a perdu beaucoup de son attrait. Pour le paysan actuel, elle est un outil, un supplément sans doute. Elle n'est plus une passion. De ce qu'est son sort importe peu et si elle permet d'obtenir un plus c'est au même titre que la pluie l'automne ou la neige l'hiver. Le vrai outil est dans le traitement ! ... Cependant, si on veut regarder au-delà, elle symbolise la Vie. Suivre son cours, c'est évoluer, trouver autre chose, accepter de la voir avalée par un plus grand ailleurs. C'est reconnaître qu'il n'y a plus rien de commun entre l'étiage d'hier et la crue d'aujourd'hui. C'est accepter de l'existence tout ce qu'elle apporte de plus, de nouveau, de complexe et de divers ! ... C'est accepter l'évolution ! ...

06/2017

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Poésie

Flache d’Europe aimants garde-fous

"L'Europe penche. Ses penchants sont irrésistibles. BABORD TRIBORD BABORD TRIBORD. Quoi entre ? Quoi : entre Albrecht Dürer peignant l'insensé signe d'une chute de météorite, et Joseph Beuys au coeur d'un carnaval, ayant écrit au tableau noir " The Brain of Europe " ? Quoi : entre neuf jours d'Aphrodisies à Paphos, et les neuvaines d'un village où les pèlerins venaient en traitement pour leur folie ? Les barges tanguent. Les bargeots ne sont pas toujours ceux qu'on croise. Les croisés, ils sont livrés à leurs nefs folles. Les mythologies du temps présent se conjuguent avec l'histoire des antiques. Le sel y met un peu de piment. On a localisé le clitoris de l'Europe, pas encore son cerveau. Complètement à l'Ouest ? L'oncle d'Amérique, de retour, pencherait pour. Qu'est-ce que l'Europe, vue du mur à Chypre, gentiment nommé : ligne verte ? Qu'est-ce que l'Europe, vue par les écrivains Jean-Paul de Dadelsen et Denis de Rougemont, qui se mouillent au Centre européen de la Culture ? Quand la confédération européenne devient leurre, Dadelsen fait résonner son poème dans le ventre de la baleine, traduit le livre d'un juge américain, frôle la poète Hilda Doolittle, succombe d'une tumeur au cerveau. La langue c'est de la lave. C'est fou ce qu'on la préfère refroidie, solidifiée, figée. Parfois de l'énergie s'évade encore de l'encre asséchée : celle de l'énigme atteinte. Qu'y peuvent les arts poétiques ? Mais. Parier sur l'inconnu. Inventer des narrés, avec ligatures et raccords à distance. Bousculer l'ordre causal. Modéliser l'hétérogène. Ne pas nous mener en bateau, ni céder aux vieilles lunes. Syncrétiser. Croiser les doigts". Patrick Beurard-Valdoye.

03/2019

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Histoire ancienne

Alexandre le Grand

S'il est un héros de légende, c'est bien Alexandre le Grand (356-323 av. J.-C.), le jeune roi de Macédoine, dont le bref passage dans l'histoire a mis fin à l'âge de la Grèce classique et instauré celui de la civilisation hellénistique. Tous les ouvrages consacrés au conquérant macédonien se sont attachés à décrire la fabuleuse expédition qui devait le conduire du Bosphore aux rives du Golfe persique et jusqu'à la vallée de l'Indus. En suivant Diodore de Sicile, Plutarque, Arrien et, avec plus de circonspection, Quinte-Curce et Justin, Roger Caratini nous livre un récit palpitant, vivant, émaillé d'anecdotes tout en restant soucieux de la vérité historique. Afin de s'imprégner des réalités géographiques et stratégiques, l'auteur a refait lui-même l'itinéraire d'Alexandre, d'Amphipolis jusqu'à la passe de Khaybar. Il a compris, sur ses traces, combien le Macédonien n'avait pas été un simple conquérant ; il s'était montré un explorateur visionnaire : il a voyagé plus que combattu, unifié plus qu'envahi. Au fil du récit de cette aventure unique, Roger Caratini esquisse une interprétation personnelle du caractère de son héros. Une fois les Perses chassés d'Asie Mineure, quelle raison stratégique ou politique pouvait inciter Alexandre à porter la guerre en plein coeur de l'empire achéménide, et jusqu'en Afghanistan et au Pakistan ? Cette marche aveugle révèle à quel point l'homme était devenu insatiable ; mais alors que chez un conquérant comme César cette conduite était tempérée par une juste appréciation des réalités, chez Alexandre elle franchira toutes les bornes du raisonnable. Se considérant comme prédestiné à être le maître du monde, il s'enfermera désespérément dans son rêve, au risque de perdre tout sens du réel.

03/1999

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Histoire de France

Coloniser, Exterminer. Sur la guerre et l'Etat colonial

Quelles furent les spécificités des conflits coloniaux engagés par la France en Afrique du Nord et ailleurs ? Que nous apprennent les méthodes singulières - enfumades, massacres de prisonniers et de civils, razzias, destructions de cultures et de villages - couramment employées par les militaires français sur la nature de la guerre conduite pour pacifier l'ancienne Régence d'Alger ? Pourquoi de nombreuses mesures racistes et discriminatoires ont-elles été élaborées puis appliquées au cours de la conquête et de la colonisation de l'Algérie ? Comment furent-elles codifiées sous la Troisième République puis étendues aux nouveaux territoires de l'empire tels que l'Indochine, la Nouvelle-Calédonie et l'Afrique-Occidentale française ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage entend répondre. En effet, la conquête puis la colonisation difficiles et meurtrières de l'Algérie doivent être considérées comme une sorte de vaste laboratoire au sein duquel des concepts - ceux de " races inférieures ", de " vie sans valeur " et d'" espace vital ", promis à l'avenir et aux usages que l'on sait - furent forgés. De même, on découvre les origines de nouvelles techniques répressives - l'internement administratif et la responsabilité collective notamment - qui, avec le Code de l'indigénat adopté en 1881, firent de l'État colonial un état d'exception permanent. Plus tard, l'internement fut même importé en métropole pour s'appliquer, à la fin des années 1930, aux étrangers d'abord, aux communistes ensuite puis aux juifs après l'arrivée de Pétain au pouvoir. S'appuyant sur quantité de documents peu connus voire oubliés, sur la littérature aussi, cette étude originale et dédisciplinarisée éclaire d'un jour nouveau les particularités du dernier conflit qui s'est déroulé entre 1954 et 1962, mais aussi les violences extrêmes et les guerres totales qui ont ravagé le Vieux Continent au cours du XXe siècle.

01/2005

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Tourisme étranger

Berbères

« Tout mon être était d’Afrique du Nord, berceau historique des tribus berbères. C’est à quarante-cinq ans passés que j’ai pris la pleine conscience de cette lointaine appartenance. Il était temps d’amorcer un rapprochement, de partir à la découverte, de comprendre pour mieux aimer. Mais avant d’entreprendre le voyage, j’ai voulu récapituler ce que je savais. J’ai remonté le fil de mon existence pour repérer ce que je n’avais pas vu, pas saisi, de ce monde berbère qui m’avait fait signe sans que je lui réponde. La mémoire offre de beaux voyages, surtout quand on chevauche des mots. » C’est effectivement à un « beau voyage » que nous convie Éric Fottorino, une quête infiniment personnelle qui devient passionnante découverte : une région, une histoire, des traditions millénaires, une langue, un peuple, des peuples car, comme s’en amuse l’historien Gabriel Camps, il est finalement plus facile de citer les pays d’où ne viennent pas les Berbères, tant leurs origines sont partout, ou presque, du Nil à l’Afrique noire, de l’Inde aux contrées nordiques… De Ouarzazate à Fès, en passant par les gorges du Thodra, la vallée du Dadès et les dunes de Merzouga, accompagné par les superbes photographies d’Olivier Martel, Éric Fottorino raconte les Berbères, juifs et arabes, femmes façonnant l’argile et hommes cultivant la terre, artisans et commerçants, opposants politiques et cinéastes engagés… Il prolonge aussi la quête des origines qui est la sienne et qu’il a racontée dans ses deux ouvrages L’homme qui m’aimait tout bas et Questions à mon père, en allant vers la Tunisie de son père adoptif et le Maroc de son père naturel. Il évoque finalement le rôle important (et généralement tu par les médias) des Berbères dans les récentes révolutions arabes, surtout en Libye.

10/2012

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Psychologie, psychanalyse

Le psychanalyste dans la cité

Nous communiquons, souvent follement, par la plainte, la justification, la démonstration, la provocation et la séduction (avoir raison ! ). Nous adhérons sans réflexion à ce qui nous plait dans les propos, les objets, tout ce qui nous attire et nous devient plus-value affichable. La gratification fugace masque les peurs ancestrales, l'héritage des redoutables secrets de famille et le sentiment commun de culpabilité et d'impuissance face à l'étrangeté du monde. Face à l'angoisse de nos limites et de notre finitude il faut cristalliser notre pensée entre espoir et menace sur nos " objets " phobiques ou fétiches. Comme les primitifs qui nous précédèrent, il nous faut alors sacraliser un espace totémique idéalisé et rituel borné de tabous protecteurs. Mais voici la psychanalyse autorisant les jeux du rêve. L'imaginaire peut errer, tracer et énoncer à sa guise combinant à l'infini les idées, les signes et les mots jusqu'à échapper aux normes et aux emprises.Voici naître l'esthétique, l'humour, l'élégance et même le panache. Le mythe infantile de chacun prend sens, s'énonce, peut s'écrire et chasse les vieux fantômes des héritages bornés. Les défenses répétitives s'effacent dans cette liberté d'énonciation comme dans les retraites spirituelles, les voyages aventureux et les longues incarcérations politiques... L'aliénation aux idéalismes sociaux et les hypothèques intimes se dissipent. La liberté de dire, l'audace de faire et même la tolérance à l'étrangeté d'autrui, nous font surprise. On n'en devient pas moins fou ou souffrant, mais moins sot et moins anxieux de la confrontation à une réalité rarement complaisante. Le peintre Dali et le psychanalyste Lacan nous suggèrent cette libération de l'emprise, toujours perverse, des systèmes quels qu'ils soient. L'assujettissement aux pouvoirs quotidiens, domestiques ou sociaux devient alors plus léger.

03/2019

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Littérature française

L'école du ciel

" Peins ma fille, peins... Le jour commençait à baisser quand elle s'était enfin arrachée d'une ancienne fièvre. Une grande toile en était sortie, comme elle n'en peindrait jamais plus, avait-elle aussitôt compris. Une simple bâtisse dans l'herbe rase d'un vert cru, une bergerie, peut-être, tombée du ciel comme un météore... " Ainsi peint Aimée Castain, bergère de Haute-Provence. La montagne est dans le paysage. La mer nappe l'horizon, invisible, brumeuse, à soixante kilomètres. Et partout, la tendre sauvagerie des collines, les oliviers, les bories, la tentation de la couleur. Saisir sur la toile la beauté du monde. Son mari Paul ne comprend pas bien cette passion nouvelle, mais Aimée s'y donne, entièrement, tout en surveillant son troupeau. Peu à peu, son talent franchit la vallée, les amateurs achètent ses toiles, les journalistes écrivent sur le prodige. Une candeur de touche, un talent singulier, comme offert, par l'insaisissable : l'école du ciel, peut-être... La narratrice et son compagnon, Daniel, avocat, cherchent comment fuir Paris et Marseille, la vie épuisante, éclatée. Dans un village de Haute-Provence, une maison leur apparaît, comme offerte elle aussi, par l'invisible. Elle sera leur point d'ancrage. Chaque matin est une promesse nouvelle. Puis Daniel s'enflamme pour l'oeuvre d'une artiste oubliée, une fille de métayers, née pendant la Grande Guerre, une simple bergère. La maison qu'ils viennent d'acheter fut la sienne. Un talent magnifique et méconnu aurait-il vécu entre ces murs ? Elisabeth Barillé nous entraîne à la rencontre d'Aimée Castain et nous livre le roman de la liberté, avec grâce et un sens unique des images : échapper à son histoire, traverser l'enfance, accomplir son destin.

03/2020

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Critique littéraire

Le mal absolu. Au coeur du roman du dix-neuvième siècle

Existe-t-il un point commun, dans cette surprenante galerie de portraits, entre le hardi Robinson et la lunaire Jane Austen, entre le vertigineux Thomas De Quincey et l'enfant terrible Pinocchio, entre les yeux d'Emma Bovary, les chevaux de Leskov et les petites filles de Lewis Carroll ? Ou bien entre le rire de Dickens et ses incursions dans les ténèbres, la pitié infinie de Dostoïevski, la vitesse et la grâce parfaite de Stevenson, les labyrinthes aériens des phrases de Henry James et les descentes de Freud dans l'Hadès tout au long des nuits au cours desquelles il écrivit L'Interprétation des rêves ? Ce qui relie ces écrivains et ces personnages, parmi bien d'autres rencontrés dans ce livre, ce n'est pas seulement leur apparition au cœur d'une époque marquée par l'apogée du roman et par des bouleversements considérables. C'est aussi le regard subtil de Pietro Citati, son intérêt passionné pour les défis de l'esprit et les aspects multiples de l'existence, son aptitude à accueillir en lui la multitude des visages et des voix qui hantent les écrivains et leurs livres. C'est enfin le fil rouge qui court à travers ces pages : Balzac, Poe, Dumas, Hawthorne, Dostoïevski, Stevenson et presque tous les grands romanciers du XIXe siècle sont attirés par une image, celle du Mal absolu. Non pas le mal étriqué et monotone de la réalité quotidienne, mais le mal fascinant que semblent diffuser les grandes ailes sombres, encore imprégnées de lumière, de Satan et des anges déchus. Car ce siècle est aussi celui du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, aussi magnétique et irrésistible que Stavroguine dans Les Démons. Il tend à s'identifier au Tout, jusqu'à ce qu'il révèle n'être rien d'autre que le vide vertigineux et sans bornes qui hante la conscience moderne.

03/2009

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Animaux, nature

D'eau et de lumiere. De l'Aubrac au Lot... Avec 1 DVD

Le road-movie d'un grand-père qui fait découvrir à ses deux petits enfants les enjeux de l'eau à travers un périple qui débutera par la vallée du Lot - Aveyron, en passant par le plateau de l'Aubrac et une Boralde. Une balade sur et sous l'eau qui les emmènera à Espalion et au musée du scaphandre. Sur les berges du lot, une petite fille joue avec son frère et demande à son grand père : d'où elle vient l'eau de la rivière ? Pour leur montrer le parcours de cette eau essentielle à la vie, le grand père va leur faire découvrir les paysages qu'elle traverse dans le département de l'Aveyron avant de s'écouler vers la mer. Nous allons parcourir la vallée du Lot pour monter sur le plateau de l'Aubrac. Nous y observerons sa flore, sa faune terrestre et aquatique pendant les quatre saisons. Pour ensuite suivre une boralde, source issue de la fonte des neiges des hauts plateaux. Découvrir et plonger dans le lac de Castelnau-Lassouts-Lous pour enfin revenir sur le Lot à Espalion où le scaphandre autonome a été inventé et visiter, avec son fondateur, le musée qui lui est dédié. A travers ce périple, nous allons mesurer la beauté de cette nature qu'il faut préserver afin de protéger la flore et la faune nombreuses que nous allons croiser sur ce parcours : La loutre, le cerf, le cingle, les vaches, tous les poissons de ces rivières et en particulier les silures, les grenouilles... Nous pourrons y observer tous les types de pêche pratiquées sur ces cours d'eau : pêche à la ligne, à la cullière, au fouet... Une découverte poétique des enjeux de l'eau dans les paysages superbes de l'Aveyron vus de dessus et vus de dessous...

06/2018

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Philosophie

Leçons et conversations sur l'esthétique, la psychologie et la croyance religieuse. suivies de Conférences sur l'éthique

Traduit de l'anglais par Jacques Fauve Si je m'arrête à considérer ce que l'éthique devrait être réellement, à supposer qu'une telle science existe, le résultat me semble tout à fait évident : rien de ce que nous pourrions jamais penser ou dire ne pourrait être cette chose, l'éthique ; nous ne pouvons pas écrire un livre scientifique qui traiterait d'un sujet intrinsèquement sublime et d'un niveau supérieur à tous les autres sujets : si un homme pouvait écrire un livre sur l'éthique qui fût réellement un livre sur l'éthique, ce livre, comme une explosion, anéantirait tous les autres livres de ce monde. Nos mots, tels que nous les employons en science, sont des vaisseaux qui ne sont capables que de contenir et de transmettre signification et sens - signification et sens naturels. L'éthique, si elle existe, est surnaturelle, alors que nos mots ne veulent exprimer que des faits. Tout ce à quoi tendent tous les hommes qui ont une fois essayé d'écrire ou de parler sur l'éthique ou la religion - c'était d'affronter les bornes du langage. C'est parfaitement, absolument, sans espoir de donner ainsi du front contre les murs de notre cage. Dans la mesure où l'éthique naît du désir de dire quelque chose de la signification ultime de la vie, du bien absolu, de ce qui a une valeur absolue, l'éthique ne peut pas être science. Ce qu'elle dit n'ajoute rien à notre savoir, en aucun sens. Mais elle nous documente sur une tendance qui existe dans l'esprit de l'homme, tendance que je ne puis que respecter profondément quant à moi, et que je ne saurais sur ma vie tourner en dérision.

04/1992

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Littérature française

Contes populaires de l'île de Corse

Les longues luttes que l'île eut à soutenir contre ses ennemis n'ont pas permis aux indigènes d'aller en assez grand nombre étudier aux savantes Universités du continent italien. Quoique avides d'instruction, les Corses lui préféraient encore la liberté ; de là l'ignorance relative dans laquelle se conservèrent ou se formèrent les légendes fantastiques, les contes mer-veilleux, les croyances aux fées, aux saints et au diable, qui eurent toujours grand cours parmi ce fier petit peuple. Les hautes montagnes, les gorges profondes et sauvages, les ténébreuses forêts entretinrent aussi une foule de superstitions, profondément enracinées encore aujourd'hui, dans l'esprit de toute une classe de la population. Il n'est presque personne, parmi les gens de la montagne ou de la plaine, qui n'ait à raconter des histoires de fées, de géants, de saints on de diable, qui n'en puisse rapporter une foule ayant trait aux guerres que l'île eut à soutenir contre les envahisseurs, Sarrasins ou génois ; car le souvenir de ces luttes s'est conservé tout à fait vivace dans la mémoire du peuple et est encore soigneuse-ment entretenu dans les longues veillées d'automne et d'hiver. On s'étonnera peut-être de trouver dans ce volume des images et des expressions que l'on n'a point toujours coutume de rencontrer dans ces sortes de récits, cependant ils ont été tous recueillis de la bouche même des paysans, et je me suis attaché, autant qu'il m'a été possible, à reproduire non seulement l'idée, mais la forme et la tournure particulières que leur donnent les conteurs. Cela tient sans doute à la violence des passions, excessives en tout sous cet ardent climat, et à la richesse de l'idiome qui sert à les exprimer... (Extrait de la Préfacede l'édition originale de 1883).

11/2019

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Littérature française

Port-Mélo

" La caisse aux gorilles traversa le cauchemar du Port, les rues fantômes, un vieillard et une petite fille se tenaient par la main, la petite fille en larmes sur les traces de la mère violée et découpée plus loin sur un trottoir. Le cauchemar du Port, une séance d'exécution publique en présence d'une foule silencieuse, la troupe qui charge son tir et le condamné qui commence son dernier gospel: Amazing Grace... A la place des vitrines éclatées de la rue Z, des rideaux blancs sur lesquels un passant, un type aussi fou que l'ami Manuel, écrivait : " Quand tu me tiens, Port-Mélo... Je perds le nord et la peau. "J'ai à peine le temps de classer ces images, ranger dans un coin de la mémoire les pneus brûlés, les deux pendus qui gesticulent devant le musée et le croque-mort débordé. Parce qu'il avait du boulot, il avait des corps... " Sur une côte d'Afrique, une milice cruelle réprime la moindre manif, étouffe dans les gorges la moindre clameur. Manuel, traqué, marche " à contre-voie ", il tient un précieux carnet des disparus que les autorités voudraient détruire. La mère Cori, sage vieille folle, raconte et attend. La jeune et si belle Joséphine s'offre en un clin d'étoile entre un flamboyant et un wharf rouillé... Une mosaïque de personnages et tout un peuple jouent leur vie dans une ville et un pays qui effacent l'homme et ses traces, qui met du blanc sur le viol des corps et des rêves. Ici, par la grâce d'une écriture lancinante et émouvante, l'Afrique nous tend le miroir d'un monde à notre image, qui se démembre sous ses masques riant et criant d'inhumaine humanité.

01/2006

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Littérature française (poches)

Miss Harriet. [nouvelles

Miss Harriett, dont le prénom coiffe ce recueil de 1884, est une anglaise sèche, exaltée, amoureuse en secret d'un peintre, héroïne tragique sous la plume de Maupassant, tout comme la mère Sauvage, dont le fils a été envoyé au front, et qui se voit contrainte d'héberger dans sa chaumière quatre soldats prussiens. Après le Second Empire et l'écrasement de la Commune est née une petite bourgeoisie avare, qui limite ses rêves "au gueuleton et au jupon". Maupassant traduit le désespoir né de cette soudaine finitude du monde, où l'ambition se borne à l'espoir d'avancer d'un cran dans la hiérarchie bureaucratique, à l'impatience de l'ouverture d'un testament (L'Héritage), à l'attente du retour d'un parent fortuné (Mon oncle Jules). Un habitué de brasserie, meurtri à jamais par un souvenir d'enfance, vide chaque jour verre sur verre (Garçon, un bock ! ). Les parties de canotage remplacent les expéditions sur les mers lointaines, et l'amour, parfois seulement rêvé, se partage entre mariage et adultère (Regret). Des plaintes semblent monter des berges de la Seine dont une embarcation mystérieuse suit le cours (L'Ane) ; un bout de ficelle, ramassé innocemment dans la boue, mettra en émoi tout un village (La Ficelle). Une âme noire sommeille parfois chez le serviteur le plus fidèle (Denis) tandis qu'un prêtre, ayant porté un enfant au-dessus des fonts baptismaux, se voit saisi d'une étrange émotion (Le Baptême). Et, comme en un monde intermédiaire, les wagons de chemin de fer se muent en chars antiques, où pulsions érotiques et sentiments maternels se confondent (L'Idylle, Le Voyage), dans l'antre utérin d'un tunnel.

06/1978

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Science-fiction

Bifrost N° 105 : Leigh Brackett. La dame sur mars

Il pleuvait sur la vallée depuis trente-six heures, une pluie drue, ininterrompue. Le sol était saturé. Le moindre repli aux flancs hérissés crachait un torrent boueux qui courait s'agréger aux autres torrents en contrebas avant de se déverser par des chenaux naturels dans la rivière. Une rivière qui, tirée de sa torpeur coutumière, roulait en rugissant tel un nouveau Mississippi, déchirant ses berges, s'étalant en une vaste tache jaune sur les champs et dans les rues de Grand Falls fuies par ses habitants en quête de hautes terres. Arbres déracinés et poutres emportées heurtaient les murs des vieilles bâtisses en brique de la grand-rue. Dans le hall de l'hôtel, les crachoirs de bronze flottaient de plus en plus haut, entrechoquant en un glas pitoyable leurs flancs sonores. Au sommet des crêtes fermant la vallée au nord-est et au sud-ouest, cachés par une main méticuleuse, deux petits mécanismes bourdonnaient sans interruption - des minisemeurs qui ne devaient rien à la technologie terrienne. Leur énergie s'épuiserait en quelques jours, mais pour l'heure, ils fonctionnaient avec une efficacité remarquable, propulsant un courant régulier de particules chargées d'électricité vers le ciel, ensemençant les nuages qui s'amassaient sur les crêtes. Dans la vallée, la pluie tombait toujours... Leigh Brackett Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel DOSSIER LEIGH BRACKETT : Dame de Mars, Vénus et autres mondes Interview de Leigh Brackett & Edmond Hamilton Colt & Chivalry : le cinéma selon Leigh Brackett Guide de lecture Bibliographie PAROLES DE REPRESENTANT : Olivier Legendre, diffuseur d'harmonie SCIENTIFICTION : la Cane aux OEufs d'Or : un entretien PRIX DES LECTEURS 2021 : les lauréats ET TOUTE L'ACTU DU LIVRE à travers 40 pages d'études et critiques

01/2022

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Franche-Comté

Jura et Franche-Comté

Le guide Lonely Planet qui va à l'essentiel pour découvrir le meilleur du Jura et de la Franche-Comté. Le seul guide qui couvre l'ensemble de la chaîne jurassienne du Jura à l'Ain en passant par la Suisse. Il traite le Doubs, le Jura, la Haute-Saône, le Territoire de Belfort, l'Ain et trois cantons suisses (canton de Vaud, canton de Neuchatel, canton du Jura). Tous les plus beaux sites naturels : la cascade du Hérisson, les Hautes-Combes, le Grand Colombier, le cirque de Consolation, le mont d'Or, les bassins du Doubs, le plateau des Mille Etangs, les gorges de l'Areuse et le Creux du Van. Les lacs jurassiens, propice à la rêverie, au farniente ou aux activités nautiques : le lac de Vouglans, le lac de Bonlieu, le lac de Saint-Point, le lac de Neuchatel etc. Les cités historiques (Besançon, Dole, Belfort, Vesoul, Pontarlier, Neuchatel, La Chaux-de-Fond) et les villages de caractère : Arbois, Poligny, Ornans, Lods, Morteau, Sainte-Ursanne, Môtiers. Toutes les stations où profiter de la montagne été comme hiver : Métabief, Mouthe, les Rousses, Lamoura etc. NOUVEAU : les 10 plus beaux itinéraires randos dans la région en partenariat avec la Fédération Française de Randonnée Et aussi : 10 suggestions d'itinéraires sans voiture, d'un grand week-end à 15 jours Des vidéos pour avoir un avant-goût des plus beaux sites de la région. Un cahier détachable avec trois itinéraires pour découvrir le Jura à vélo : l'un à basse altitude égrenant les pépites du Doubs entre Besançon et Pontarlier ; le second dans le Jura Suisse ; et une variante de la Grande traversée jurassienne entre combes, lacs et villages de caractère. Inclus les traces GPX à télécharger. L'ensemble des sites et adresses du guide géolocalisées grâce à votre Smartphone !

03/2023

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Milieux naturels

Nouvelle-Zélande. L'archipel aux oiseaux

La Nouvelle-Zélande séduit par ses paysages somptueux et ses oiseaux endémiques. Cependant, cette faune si caractéristique est aujourd'hui menacée par de nombreuses espèces introduites. De plus, les activités humaines ont fait de l'archipel une immense ferme qui carbure aux engrais, rompant les équilibres naturels. Aujourd'hui, c'est le pays au plus fort taux d'espèces animales en voie de disparition. Des poches de nature isolées subsistent malgré tout, échos sublimes et solitaires d'un passé à jamais révolu, où l'on peut observer huîtriers en hivernage, talèves en maraude, pluviers, barges rousses migrant depuis l'Alaska avec le vol sans escale le plus long parmi les oiseaux, hihis de Nouvelle-Zélande et glaucopes de Wilson, spatules royales et zostérops à dos gris, nestor kéa et hyménolaime bleu... Ce livre arpente une terre attachante à travers l'ensemble de ses biotopes : forêts, vallées, sommets, littoral et zones humides... sans oublier les îles lointaines qui ont leurs propres écosystèmes ! D'Auckland au Fiordland, vous découvrirez l'île de Tiritiri Matangi au coeur du golfe d'Hauraki, Rotorua, les volcans du parc national du Tongariro, Cape Palliser et Castle Point, puis Wellington et son sanctuaire Zealandia. Sur l'île du Sud plus sauvage, les environs de Christchurch et de Kaikoura, qui justifie le surnom de "capitale mondiale des oiseaux marins" donné à la Nouvelle-Zélande. Vous croiserez aussi l'échasse noire sur le plateau du Mackenzie Country, les manchots et lions de mer sur les plages de Dunedin et des Catlins Vous accosterez sur Stewart Island, le paradis du kiwi, emblème du pays, et plus loin, sur les îles Chatham avec leur albatros endémique et les majestueuses îles subantarctiques... Un livre rare porté par 250 photographies d'exception pour découvrir l'étonnante et sublime faune néozélandaise !

12/2023

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Littérature française

Le Lorientù

Saint-Joseph en Lorientù est une bourgade de vallée prise en tenaille par une longue autoroute qui encrasse continuellement le suc de son oxygène et une usine métallurgique qui opprime sa population. Elle subit aussi, par-dessus tout, celui qui écrase, celui qui effraie, celui qui éradique toute forme de luminescence céleste à son morne quotidien, celui qui barre et barrera à jamais l'étendue de son horizon : le Pic du Lorientù. Ce formidable monstre pétré émerge furieusement des racines de la vallée ; son incroyable mais effroyable versant nord reste, encore à ce jour, indompté des mains humaines. Il est celui qui impose l'ombre éternelle à cette triste bouchée de ville étalée à ses pieds. Au creux de son cocon de vallée, Saint-Joseph semble se consumer communément sous les incendies du monde moderne. Mais un imperceptible poison s'infuse progressivement dans son éther ; un poison semblant provenir d'obscures forces invisibles, comme un cri vengeur qui s'abat sur le pire du vivant... La créature humaine ne méritait que le châtiment. L'auteur est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il a été bercé par la langueur d'un petit village de Savoie, calfeutré sur son perchoir montagneux, bien loin des ouragans de la civilisation. Ce cadre lui a laissé beaucoup de séquelles puisqu'il a emmuré profondément ses racines dans la souche de ce terreau qui l'a abreuvé. Il lui a injecté sa rage du milieu naturel, ses considérations sans bornes pour le monde paysan, son amour pour la faune, sa vénération de la flore mais aussi son aversion du modernisme, son exécration des nouvelles technologies et sa frayeur d'un capitalisme dévastateur. En 2019, il débute la rédaction du présent ouvrage.

02/2023

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Rock

Le jour où les Clash sont venus chez nous. L'histoire du festival Elixir

The Clash, Le ? onard Cohen, Depeche Mode, The Stranglers, Fela Kuti, Echo & The Bunnymen et bien d'autres ... tous sont passe ? s par l'Elixir Festival ! Ete ? 1982. La France ne connai^t qu'un seul grand festival en plein air, le festival Elixir. Dont la quatrie`me e ? dition est unanimement salue ? e par la presse nationale et par les professionnels. Du jamais vu ! En quatre ans, le Finiste`re, jusqu'alors de ? serte ? par les rock stars, est devenu leur lieu de rendez-vous privile ? gie ? . Entrai^nant dans leur sillage, des dizaines de milliers de festivaliers... Mais au-dela` d'une re ? union de te^tes d'af che, Elixir c'est avant tout une histoire d'hommes, d'ego et de rivalite ? s, de re ? ussites et de de ? sillusions. Sans le savoir, l'e ? quipe d'Elixir va cre ? er, en France, le mode`le de ce que deviendront plus tard les grands festivals d'e ? te ? , notamment en Bretagne. Nulle autre re ? gion d'Europe n'accueille, aujourd'hui, autant de rassemblements musicaux d'une telle notorie ? te ? , Les Transmusicales, Les Vieilles Charrues, Hellfest, Astropolis, Le Bout du Monde, la Route du Rock, pour ne citer qu'eux. Tous ont quelque chose d'Elixir. LES AUTEURS Ge ? rard Pont est ne ? en 1957 a` Brest. Il est d'abord directeur de la librairie Dialogues, puis producteur du festival E ? lixir. En 1990, il fonde le groupe Morgane, spe ? cialise ? dans la captation de spectacles vivants ou la production d'e ? missions audiovisuelles comme BASIQUE sur France 2. Depuis 2005, il est le directeur du festival des Francofolies et du Printemps de Bourges. Olivier Polard est auteur et musicien originaire de Bretagne & spe ? cialiste du rock breton.

06/2023

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Critique

Hétérogénéités et diverses hybridations en corpus des lettres et sciences sociales

Si la linguistique dite de corpus s'est toujours positionnée comme la discipline pilote en matière d'une théorisation des questions liées aux données ; si elle a toujours admis, à côté d'autres disciplines des sciences sociales elles-mêmes, la rentabilité et la transversalité des problèmes de corputialité, force est de constater que la notion de corpus en soi peine à s'émanciper au-delà de la linguistique, d'une part, et, de la numéricité, d'autre part, alors même que tout appelle à son éclatement total à toutes disciplines des sciences ayant peu ou prou affaire à l'observable, quelle que soit la nature de cet observable. Les articles présentés dans ce livre abordent les corpus à la souche d'un questionnement intégral de leurs éventuels ordres de taxon. Ils posent sur la table une question cruciale des corpus dans nos disciplines des sciences sociales : le problème de leur hétérogénéité ou, si l'on veut, de l'incompatibilité présumée de certaines de leurs associations sur la base de catégorisations attenantes à leur nature, à leur mode de traitement, à leur origine, à leur mode d'émergence, à leur contexte d'extraction, aux disciplines dont elles sont les objets reconnus, etc. De telles considérations épistémologiques contestent souvent les bornes qui matérialisent les limites disciplinaires implantées sur le terrain des connaissances ayant pour objet l'humain. Tel a été l'esprit de la journée d'étude du 12 avril 2019 qui a réussi à (ré)concilier, sur une même plage heuristique, nombreux de ceux qui abordent l'observable : (socio)linguistes, littéraires, sociologues, psychologues, archéologues, cinématologues, chercheurs en études culturelles, spécialistes des sciences de l'information et de la communication, mathématiciens et chimistes même !

06/2021

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Récits de voyage

Ulysse ou le voyage intérieur du héros

L'Odyssée est une des plus belles histoires dans la mémoire de l'humanité, une des plus célèbres et des plus anciennes ; une des plus méconnues aussi, comme tout ce qui est trop près de nous. Qui n'a jamais entendu parler de ces poèmes homériques réunis en un tout de plus de 12 000 vers appelé l'Odyssée ? Jean Bouchart d'Orval nous livre ici une magnifique interprétation du livre d'Homère et nous montre que l'Odyssée est notre histoire intérieure, notre histoire spirituelle : c'est un voyage initiatique vers notre Soi intérieur et nous sommes tous Ulysse. L'Odyssée nous concerne tous intimement : ligne après ligne, elle ne parle que de nous. Cette histoire est notre histoire, celle de l'immense nostalgie que nous portons tous au coeur. En chacun d'entre nous, quelque chose pleure, se lamente, parfois hurle. Qui d'entre nous n'a jamais ressenti un enfermement, une étroitesse, une aliénation loin d'un Royaume perdu ? Homère chante l'histoire du retour dans notre Patrie, celle qui a vu notre naissance sur terre, celle qui nous attend fidèlement depuis toujours sans jamais changer d'un iota. C'est l'histoire de nos errements, de nos difficultés, de nos espoirs et désespoirs, mais aussi des aides visibles et invisibles que nous recevons tout au long du voyage. L'Odyssée nous entretient de ce qui est primordial et essentiel, ce sans quoi rien n'a de sens : elle nous parle de Cela qui dépasse les sens et la pensée, Cela qui est au-delà de l'espace et du temps, sans bornes, inconcevable. Dans ce livre magnifique et profond, Jean Bouchart d'Orval nous montre qu'Ithaque est en nous.

06/2021

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Rock

The Clash. L'expérience racontée par ceux que les Clash ont inspirés

Maud Berthomier raconte l'histoire des Clash année par année tout en mettant l'accent sur l'expérience à la fois musicale et culturelle que cette histoire représente aux yeux des plus grands fans du groupe. Un livre tout en souvenirs et témoignages, et des plus rares – ponctué à l'issue de chaque chapitre par des chroniques du journaliste Christophe Conte, des albums The Clash à Combat Rock. L'expérience Clash, cette histoire vécue – qui est peut-être la vôtre – est celle de musiciens aussi différents que Joe Talblot et Robert Del Naja des groupes Idles et Massive Attack ; celle de critiques de rock anglais, américains ou français sous l'ombre tutélaire de Lester Bangs comme Jim DeRogatis, John Ingham et Serge Kaganski. Ou encore celle d'hommes de l'image issus de la photographie, avec Richard Schroeder, ou du cinéma, avec F.J. Ossang. Maud Berthomier a interrogé chacun d'eux et dans les sept entretiens au long cours qu'elle a orchestrés, tous racontent en quoi les Clash ont changé leur existence et les ont inspirés. Avec les Clash, la musique devient une façon d'être au monde. Elle questionne l'art, le sexe et la politique, elle est un facteur de révélations, voire d'émancipation et de révolte. Alors, si vous êtes fan du groupe ou juste curieux de l'époque, jetez-vous dans ces pages et vous y (re)trouverez ce que les Clash étaient et restent encore aujourd'hui : les fers de lance d'une immense joie de vivre, d'un élan d'empathie et de générosité sans bornes, et d'un profond gage de franchise et d'exigence musicale. Et que puisse ainsi, avec vous, continuer le combat rock !

10/2021

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Cerveau et psychologie

Transcultural Dictionary of Misunderstandings. European and Chinese Horizons

The Transcultural Dictionary of Misunderstandings. European and Chinese Horizons is the result of an initiative which forges a radically new path for promoting transcultural understanding by studying culture-bound keywords. The stimulating idea is to create and address with intention that which is generally held to be by all means avoided : namely, misunderstandings. The experiment starts with a level of communication that is not political per se but cultural. Cultures have no rigid borders like nation-states. They are more dynamic and meandering, open to influence, and translatable. Like cultures themselves, keywords are saturated with history, long-term experience, values, and collective emotions. They carry a load of tacit knowledge and implicit axioms that have the advantage of not having to be unpacked, explained, or spelled out. Working through various semantic layers of keywords on both sides helps to create a more transparent language for transcultural dialogue. The creation of such a language is the effect of producing, exchanging, and working through misunderstandings on both sides. Within the framework of transcultural dialogue, misunderstandings turn out to be an innovative tool for mutual learning by seeing oneself through the eyes of the other. It is high time for researchers in various parts of the world to join forces and translate basic concepts from one language and culture into another. Every translation is a transformation, marking similarities and differences which can lead to an uncovering of new ideas, values, and cultural practices. This unconventional dialogue is a great source of inspiration because it works through hardened assumptions and misrepresentations, unsettles schematic thinking, and leads to unexpected insights and new points of contact. Aleida Assmann Professor of English Literature and Literary Theory, University of Konstanz, Germany

07/2022

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Montagne

Mont-blanc, escalades choisies. Aiguilles-Rouges, Aravis, Suisse, Italie

Les massifs du Mont-Blanc, des Aiguilles-Rouges, des Bornes et des Aravis, ainsi que le Paretone en Italie ou le Miroir d'Argentine en Suisse sont de formidables terrains de jeu pour les grimpeurs. Les auteurs proposent plus de 100 voies plaisir dans un niveau accessible au plus grand nombre. A l'heure où l'escalade sportive fait son entrée aux jeux Olympiques de Tokyo (2020), on peut mesurer la passion inspirée par cette discipline. Les grimpeurs veulent appliquer en milieu naturel les techniques apprises en salle, sans perdre de vue la notion de plaisir. Les massifs du Mont-Blanc et des Aiguilles-Rouges offrent un terrain de jeu exceptionnel, desservi par de nombreux aménagements (remontées mécaniques, refuges, itinéraires équipés). Pour varier les objectifs, et comme alternative aux mauvaises conditions en altitude, la sélection proposée s'étend aux proches régions : Préalpes, Suisse, Italie. Au total, les auteurs ont sélectionné plus de 100 voies sur une cinquantaine de sommets, des classiques indémodables aux découvertes plus récentes. Les escalades ont été choisies pour la beauté des sites et des gestes, dans une échelle de cotations du 4 au 6a+. Elles sont réalisables à la journée, sur des parois ne dépassant pas 300 mètres de haut. On remarquera la variété des styles : gneiss, granit et calcaire, dalles et dièdres, force ou finesse, voies école et terrain d'aventure. Seule ombre au tableau, le réchauffement climatique qui impacte les territoires d'altitude. Ce topo en explique les effets et souligne les nouveaux paramètres à prendre en compte (retrait glaciaire, éboulements, modification des itinéraires et des approches, époque favorable). Pour vous aider à choisir, les courses et les accès refuges sont soigneusement décrits, des textes racontent, des photos situent et des croquis détaillés vous guident.

06/2020

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Histoire internationale

Résistances et quête des libertés à Cuba

Cuba est fille des guerres de libération à multiples visages. C'est cette évidence, et cette réalité que tente d'éclairer cet essai, autour d'une thématique multipolaire : le contexte historique de l'esclavage à Cuba, ainsi que les mythologies et imaginaires bicontextuels forgés par les Créoles afro-cubains et euro-cubains. Deux dimensions s'affrontent ici : d'une part, le champ de l'imaginaire, saisi comme espace ultime de repli et d'esthétisation du monde. imaginaire qui a permis à toutes les victimes de la traite et de l'esclavage à Cuba de se réinventer en "dramatisant" parfois les êtres et les choses, les esprits ancestraux et les déités, les différentes cosmogonies et mythes d'origine d'autre part. une vision anthropologico- juridique de la vie insulaire déployée sous le prisme des droits de l'homme. dans son rapport à la "culture de la paix". Ainsi. pour tous les Noirs créoles insulaires. Cuba apparaît donc comme le lieu de l'exil fondateur, sinon le nouveau lieu "qui reconstruit l'ailleurs dans un ici hypothétique", mais aussi l'espace conquis à force de besogner inlassablement dans le "métier à métisser" son ego. De cette terre d'exil, où se déploya un "assemblage disparate de matériaux hétéroclites" auquel il était difficile sinon impossible de donner un sens global, se dévoilèrent des hommes exceptionnels. des hommes dont l'humanité et la geste, dans un échec d'acculturation, a influé sur le cours de l'histoire culturelle de l'île. Au final, chacun ici enfanta dans son esprit sa nouvelle marrie et son nouvel ego à partir de "débris de synthèse de l'Europe imposée ou de l'Afrique perdue", devenant ainsi, sous la figure de la métaphore, cet enfant né de la barbarie par l'anarchie culturelle dont parlait Césaire.

02/2012

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Sciences historiques

Corse. Renaissance d'une nation, avec 1 CD audio

La Corse est tombée dans l’escarcelle du roi de France en 1769, à la suite d’un traité ignominieux qui lui permit d’en faire l’acquisition déguisée, et d’une guerre brutale contre une jeune nation particulièrement démunie. Ni le droit, ni la diplomatie, ni a fortiori la pseudo « grandeur d’esprit » du plus fort ne suffirent à l’épargner. Deux cent cinquante ans d’histoire commune n’ont pas suffi à apaiser le conflit qu’il est de bon ton de nommer « le problème corse », mais qui n’est que la résultante d’une politique d’aliénation des uns, poussée dans tous les registres – social, économique, politique, culturel – et du refus obstiné de s’y soumettre des autres. Cette histoire est jalonnée de faits et de textes qui indiquent à la manière des bornes miliaires le chemin parcouru depuis. Les hauts et les bas ayant alterné jusqu’à nos jours, la période récente, qui débute dans les années soixante-dix et se prolonge jusqu’à aujourd’hui, est celle d’un affrontement plus radical encore. C’est celle de la Renaissance de la nation corse. Elle a permis de conquérir des droits – toujours imparfaits – inespérés quelques décennies plus tôt. Elle a conduit à d’importants changements institutionnels et à des modifications notables des comportements sociaux, économiques et à un renouveau culturel dont le retentissement a eu des échos dans le monde entier. Christian Mondoloni, en praticien politique engagé depuis plus de quarante ans, reprend le fil de cette histoire souvent douloureuse où, pour ce petit peuple de Méditerranée aux lettres de noblesse décernées en leur temps par les plus grands des Lumières (Voltaire et Rousseau notamment), rien n’a jamais été acquis d’avance, pas même le plus simple des droits : celui de vivre en paix sur sa terre !

04/2013

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Histoire ancienne

Voies romaines en Gaule. La traversée du Limousin

Cet ouvrage, qui fait suite au troisième supplément de la revue Travaux d'Archéologie Limousine, publié en 1995, présente l'essentiel des recherches sur les voies romaines en Limousin depuis le XVIIIe siècle jusqu'à nos jours, et fait eppel à de nombreuses comparaisons entra-régionales, en Gaule et en Europe occidentale. Dès les premières lignes, l'auteur combat un préjugé tenace : les voies romaines étaient pavées ou dallées et charriaient un important trafic commercial. Or en Gaule, sauf en Narbonnaise, la surface des voies étaient habituellement revêtue de petites pierres ou de galets ; elles avaient surtout une vocation "politique", acheminant de ville en ville le courrier de l'administration impériale. Jalonnées de bornes et de relais d'étape, les voies romaines étaient aussi de véritables monuments édifiés à grands frais, avec leurs structures stratifiées, leurs chaussées bornées de fossés, et leurs cavées décaissées dans les pentes fortes. Les recherches conduites par l'auteur attestent cependant que le réseau routier gallo-romain en usage après le Conquête combinait quelques rares voies romaines à chausssée épaisse et de très nombreux chemin déjà empruntés par les populations autochtones avant la Guerre des Gaules : tracés à fleur de sol et guidés par des lignes de partage des eaux, la plupart de ces chemins indigènes ont été peu à peu romanisés. Ainsi que le souligne dans sa préface Pierre Sillières, professeur émérite à l'université de Bordeaux-III et savant spécialiste du réseau routier antique dans le monde romain, cet ouvrage est "un corpus, sans doute unique à ce jour, des diverses formes et structures des routes et chemins d'une cité de Gaule... Jean-Michel Desbordes offre aux archéologues et aux historiens l'instruments fondamental pour toute étude du Limousin, non seulement à l'époque antique, mais aussi pendant le Moyen Age et une partie de l'époque moderne".

01/2010

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Pléiades

Romans. Tome 1

Ramuz - voilà un cas. Qu'un écrivain de cette dimension puisse être aussi méconnu, cela dépasse l'entendement. En Suisse, son pays d'origine, il est un monument historique. En France, de son vivant, il fut presque célèbre, et souvent mal compris (auteur " rustique ", " romancier de la montagne ", etc.) ; depuis sa mort (1947), il est peu réédité, peu lu. Il y a des absences dont on se console. Mais connaître Ramuz, c'est vouloir aussitôt le faire connaître. La Pléiade publie donc ses vingt-deux romans. Ils mettent en scène des paysans, la nature y est omniprésente, ils ne sont pas écrits en français standard : voilà pour la surface des choses - c'est elle qui a pu faire taxer Ramuz de régionalisme. Mais creusons un peu. Ramuz traite la nature comme Cézanne ses paysages : il la réduit à ses lignes de force, le pittoresque n'est pas son affaire. Sa montagne n'est pas moins réinventée que les collines mississippiennes de Faulkner. Ses paysans, dépouillés, " élémentaires ", et à vrai dire fantasmés, il fait d'eux l'équivalent des rois de Racine : des hommes en proie à la fatalité. Ses sujets - l'amour, la mort, la séparation des êtres - sont ceux des tragiques : aussi universels qu'intemporels. Quant à sa langue, pure création, constamment rythmée, elle repousse les bornes de la syntaxe et sert une narration qui conduit le roman aux limites du genre : il " doit être un poème ". Ramuz étonne. Conformistes s'abstenir. Mais ce n'est évidemment pas un hasard si des écrivains aussi différents (et le mot est faible) que Claudel et Céline l'ont aimé. Pour qui attend du roman autre chose que l'éternelle répétition de modèles et de discours convenus, il sera une découverte majeure.

10/2005