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Barrington Barber

Extraits

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Compositeurs

Bartok, Bela

Compositeur et pianiste hongrois, Béla Bartók (1881-1945) naît dans le Banat austro-hongrois (aujourd'hui en Roumanie) au sein d'une famille d'enseignants. Il débute sur un tambour, puis compose dès ses 9 ans, alors que sa mère, devenue veuve, s'est installée à Nagyszollos (aujourd'hui en Ukraine), avant d'habiter l'actuelle Bratislava (Slovaquie). Il part ensuite se former à Budapest, notamment avec Kodaly qui l'initie au folklore hongrois et l'oriente vers l'ethnographie. Il compose pour l'Opéra Le Château de Barbe-Bleue et les ballets Le Prince de bois et Le Mandarin merveilleux. Marié une première fois en 1909 avec la très jeune Márta Ziegler (16 ans et avec qui a deux enfants), il divorce en 1923 pour épouser Ditta Pásztory (âgée de 20 ans) avec qui il a un fils, Péter. En désaccord avec l'idéologie nazie, il s'exile en 1940 aux Etats-Unis d'Amérique mais refuse d'y donner des cours de composition. Ses dernières Åuvres flamboyantes sont instrumentales. Une leucémie l'emporte en 1945, le privant d'un retour en Hongrie libérée, où il avait été élu député. D'abord inhumé à New York, ses restes seront finalement transférés à Budapest en 1988. Défenseur de la musique populaire et du nationalisme, Bartók s'est imposé comme ambassadeur de la culture hongroise, au même titre que ses prédécesseurs Liszt et Kodaly. Mais chez lui, la musique se libère du carcan tonal "classique" et se caractérise par un sens aigu du rythme. Outre sa musique de chambre, ses nombreuses pièces pour piano, ses Åuvres chorales et ses divers concertos, ses Danses populaires roumaines (1917), sa Musique pour cordes, percussion et célesta (1936) et son Concerto pour orchestre (1943) restent fréquemment programmés en concert.

03/2023

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Sociologie

Lunettes noires

Imaginées il y a bien longtemps pour se protéger du soleil, les lunettes noires se sont imposées au XXe siècle comme l'accessoire essentiel de la garde-robe des stars (retournez donc ce livre pour regarder à nouveau sa couverture). Certains modèles collent pour toujours à la peau des vedettes qui les portent. Que seraient Audrey Hepburn, Ray Charles, Karl Lagerfeld ou Madonna sans leurs verres teintés ? Qui reconnaîtrait Michel Polnareff sans ses légendaires Télésol (portées d'abord par Sophia Loren)? "Avec mes lunettes de soleil, je suis Jack Nicholson. Sans elles, je suis gros et j'ai 60 ans", confiait l'inoubliable interprète de Shining. Un tel pouvoir exhausteur ne pouvait pas laisser insensible. La planète entière a fini par succomber. "Les solaires, c'est comme la barbe : c'est la revanche des moches ! Ca va à tout le monde", décrypte le journaliste Marc Beaugé. On les porte aussi bien pour dissimuler ses sentiments (tels les juges chinois du XIIe siècle) que pour séduire (n'est-ce pas Lolita ? ) ou pour effrayer (comme les dictateurs Pinochet ou Kadhafi). Chaque seconde, 30 paires de lunettes noires se vendent dans le monde. Et Elton John en aurait acheté 20 000 à lui tout seul... Mais que se cache-t-il derrière cette industrie lucrative (plus de 20 milliards de dollars de chiffre d'affaires annuel) et ses marques mythiques (Ray-Ban, Persol, Oakley...)? Pourquoi et comment porte-t-on des lunettes noires ? Qui les a vraiment inventées ? Quels progrès vont-elles encore accomplir ? C'est à ces questions et à bien d'autres que Michel Dalloni répond avec ce livre enquête unique en son genre, qui revisite des pans entiers de l'histoire du cinéma, du rock, de la littérature, de la mode, du sport, de la nuit et de l'érotisme.

05/2021

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Sciences politiques

D'argent et de sang

L'histoire relatée dans ce livre n'est pas inspirée de faits réels. Elle est réelle. A l'origine, il y a, à Paris, la trajectoire de deux gamins des rues de Belleville, Samy et Marco, qui ont arrêté l'école avant même d'avoir mué. Leur existence faite de débrouillardise et d'instinct de survie les oblige à comprendre plus vite que n'importe qui que la seule prospérité possible pour eux se situe en dehors du Code pénal. Petites escroqueries, arnaques et tables de jeux : la vie est une partie de poker. A l'autre bout de la ville et de l'échelle sociale : un jeune homme des quartiers huppés. Un blouson doré. Il s'appelle Arnaud. Son rêve est de devenir Gordon Gekko, le héros de Wall street, le film d'Oliver Stone. Ensemble, Samy, Marco et Arnaud vont réussir à tromper l'intelligence la plus diplômée du pays, celle de polytechniciens et énarques qui ont travaillé à la mise en place d'une bourse financière aux nobles aspirations : lutter contre le réchauffement climatique. Il en résulte la plus grande escroquerie de l'histoire de France. Au moins deux milliards d'euros détournés au nez et à la barbe de l'Etat sur le dos du droit à l'environnement et du capitalisme de casino. C'était il y a dix ans. Mais après l'épiphanie de l'argent, il y a eu la décadence du sang. Une mystérieuse épidémie d'assassinats a frappé Paris et ses environs. Rivaux et témoins sont éliminés les uns après les autres. Voici le roman vrai de la mafia du CO2. Un récit vif, tendu qui se lit comme un thriller. Tout à la fois brillant et glaçant.

09/2018

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Histoire de la population

Ripostes. Archives de lutte et d'action, 1970-1974

Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024 Le " peace and love ", la culture hippie et la " libération sexuelle " ont eu tendance à faire oublier combien, en France, les années 1970-1974 furent traversées de tensions, de conflits ou d'affrontements. Ce début de décennie post-68 est largement habité par la figure de la violence, celle de l'Etat ou celle considérée comme une option par les mouvements contestataires. Quels moyens mobiliser dans les luttes locales, nationales ou internationales ? L'occupation d'une usine, la séquestration d'un patron, la préparation au " coup de poing " sont-elles légitimes ? Le recours à des formes d'action directe illégale est-il même inévitable pour espérer " changer la vie " et combattre les diverses formes d'oppression ? Ou bien faut-il malgré tout privilégier la non-violence, la désobéissance civile ? Les archives ici réunies et commentées font entendre les questionnements qui traversent le début des années 1970 - et qui demeurent pour partie les nôtres. Des pièces d'archives - tracts, brochures, affiches, photographies, etc. - choisies et commentées composent un récit vivant qui nous fait redécouvrir la France contestataire du début des années 1970, dont les échos résonnent avec force cinquante ans plus tard. Avec des contributions de Noël Barbe Jean Bérard Sophie Coeuré Victor Collet Xavier Crettiez Olivier Crouillebois Guillaume Denglos Eric Fournier Irène Gimenez Julien Hage Jean-François Hamel Liora Israël Laurent Jeanpierre Maxime Launay Danièle Lochak Emmanuelle Loyer Caroline Moine Emmanuel Naquet Sylvie Ollitrault Georges Palmier Nayeli Palomo Jean-Yves Potel Christophe Prochasson Tramor Quemeneur Judith Revel Isabelle Sommier Danielle Tartakowsky Pierre-Marie Terral Bertrand Tillier Xavier Vigna et Michelle Zancarini-Fournel Postface de Tiphaine Samoyault Exposition à La contemporaine du 15 novembre 2023 au 16 mars 2024

10/2023

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Critique littéraire

L'histoire des contes

Les contes ont une histoire. Ils ne sont pas hors du temps, mais s'inventent et se transforment au fil des différentes versions dont ils sont l'objet : formes orales traditionnelles, éditions lettrées ou populaires, chansons, pièces de théâtre, vies de saints, images,... Les contes évoluent selon la société qui les produit, celle qui les transmet et celle qui les reçoit. Ainsi, en Bretagne, sous l'influence de Gilles de Rais, le sadique Barbe-Bleue initie sa femme à une sexualité déviante et la tue lorsqu'elle lui annonce la naissance d'un héritier. A Marseille, une corporation d'artisans transforme l'histoire de Geneviève de Brabant pour redorer son blason ; à Lille, des montreurs de marionnettes et de lanternes magiques font de Geneviève, épouse calomniée, une amoureuse passionnée... Le conteur ne se contente pas de broder sur un thème donné. Tout son talent consiste précisément à savoir adapter son récit à son auditoire. Les éditeurs de la Bibliothèque bleue _ cette collection d'ouvrages vendus par les colporteurs _ le savaient bien qui ont modifié les contes en fonction de ce qu'ils supposaient être l'attente du public. De même, au XVIIIe siècle, selon les éditeurs ou les conteurs, la fille aux mains coupées est tour à tour une sainte ou une prostituée, tandis que les romantiques, clercs aussi bien que lettrés, associeront la Vénus d'Ille à sainte Agnès ou à la Vierge Marie. Au cours des siècles, les contes nous offrent leur richesse pour comprendre l'étroite relation qui n'a cessé d'exister entre ceux qui les disent, ceux qui les écoutent ou ceux qui les lisent. Catherine Velay-Vallantin est Maître de conférences à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

09/1992

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Généralités

Eloge des moches

Le grand, c'est le laid. S'il avait été grand et beau, Toulouse-Lautrec aurait-il poursuivi la même carrière de peintre ? Madame Palatine, si elle avait ressemblé à une princesse de contes de fées, aurait-elle regardé la Cour de son beau-frère Louis XIV avec une telle liberté ? Danton, doté d'une apparence répulsive, se serait-il ménagé la même position dans le Paris révolutionnaire ? Face à la tentation de minimiser l'importance de la disgrâce physique dans les itinéraires historiques, Pierre-Louis Lensel propose d'en étudier le rôle, à travers onze récits surprenants, du procès en annulation de mariage imposé à Jeanne de France par le roi Louis XII aux tours de force scéniques du chanteur " extraterrestre " Klaus Nomi, au début des années 1980. La laideur, trop souvent insultée paresseusement, regardée avec une pitié stérile ou effacée dans un déni hypocrite, s'inscrit heureusement dans un ensemble qui la dépasse, et de loin : l'individualité, capable dans bien des cas de transcender, voire de transfigurer, ce qui la mine et la fait douter. Avec un rare brio dans l'écriture, Pierre-Louis Lensel dresse une dizaine de portraits d'anthologie d'individus d'exception qui ont su faire un atout de leur handicap et forcer l'admiration de leurs contemporains. Une leçon d'histoire et d'espérance. Sommaire : - Sainte-Beuve, la séduction du crapaud - Madame Palatine, la force de rester soi-même - Albert Jugon, au nom des " gueules cassées " - Mickey Rooney, l'adieu au charme - Jeanne de France, la mariée était trop laide - Toulouse-Lautrec, la vie comme antidote - Georges Danton, une tête qui en vaut la peine - Charles II, le corps ensorcelé - Jane Barnell, à la barbe du monde - Anne de Clèves, la laide et la bête ? - Klaus Nomi, l'extraterrestre - Conclusion : les bagnards de Dostoïevski, disgrâces et grâce

05/2024

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BD tout public

Bye bye Babylone. Beyrouth (1975-1979)

Dans ce livre, il y a des chewing-gums et des kalachnikovs. Il y a des bonbons, des chocolats, des barbes à papa, des bombes, des obus, des missiles et des grenades, des armes en tous genres. Il y a des Smacks, du Bonjus, et des roquettes de 140 mm. Il y a moi et mon petit frère, il y a des miliciens et des miliciennes, des phalangistes, des palestino-progressistes, des nassériens, des tigres, des fidayins, des moudjahidins et des mourabitouns. Il y a des leaders politiques. Des lugubres, des cruels, des cyniques, des monstres, ils planent sur la ville. Il y a des keffiehs, des treillis, des lunettes de soleil, des croix et des turbans, des chemises hawaiiennes et des sahariennes. Il y a les néons de Hamra et le hamburger du Holiday Inn, la bataille des hôtels et le massacre des camps, l'incendie des souks et le pillage de la rue des Banques. Il y a des enlèvements, des explosions, des assassinats, des rafales de mitraillette, et des cigarettes. Des Gitanes, des Marlboro, des Dunhill, des Viceroy, des Winston, et surtout des Kent. Des cendriers, des allumettes, des briquets Cartier en or, de la fumée, beaucoup de fumée, et du feu. Il y a des cartes à jouer, des dessins animés, des bandes dessinées, des jeux de société, des Matchbox, des bulles de savon, une panoplie d'Indienne et ma collection d'éclats d'obus. Il y a le magasin de mon grand-père et le foulard en soie de ma grand-mère, la Nivea de ma nounou et le Petzi de Walid. Il y a des cinémas en feu, le Roxy, le Radio City, le Dunia, l'Empire, le Rivoli, et des hôtels en flammes, le Palm Beach, le Vendôme, le Saint-Georges, le Phoenicia, l'Alcazar. Il y a la ligne de démarcation et la corniche de Manara. Dans ce livre il y a Beyrouth, en feu, en flammes, en étincelles, en explosions, dans le noir absolu, il y a Beyrouth qui brille.

10/2019

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Pédagogie

Marcel Lesne. Cheminement d'un théoricien de la formation : souvenirs et rencontres

Marcel Lesne (1916-2012) est l'un des premiers théoriciens de la formation des adultes en France. Sa contribution à la recherche dans ce domaine est considérable. On lui doit les fondements d'une sociologie de la formation et d'importantes avancées dans la réflexion sur le travail pédagogique en formation d'adultes. Aujourd'hui encore, ses écrits sont étudiés dans de nombreuses formations de formateurs, au Cnam et dans les universités qui délivrent des masters de formation. Un texte inédit de 1966 publié dans cet ouvrage témoigne des débats qui ont jeté les bases de ces nouveaux champs de réflexion. L'historien, le chercheur, lorsqu'il travaille sur un auteur, aime pouvoir associer le récit de la vie à l'analyse de l'oeuvre. C'est ce que nous offre ce volume dont une partie importante est consacrée à l'autobiographie de Marcel Lesne. Les principales étapes de sa vie y sont retracées : de son enfance dans un village minier du Nord à la fin de sa vie professionnelle comme professeur au Cnam. Le lecteur y découvrira le parcours intellectuel d'un homme dont le cheminement fut exceptionnel. Cinq témoignages de proches collaborateurs apportent un éclairage complémentaire sur la personne et l'oeuvre de Marcel Lesne. Cet ouvrage, qui propose également quelques éléments d'analyse du contexte, s'adresse aux historiens et étudiants des masters de formation ainsi qu'aux formateurs, enseignants et chercheurs. Plus largement, le récit de vie de Marcel Lesne, histoire d'un parcours de promotion sociale dans un contexte politique et social particulièrement difficile : la guerre, la captivité, l'exercice du métier d'instituteur, puis d'inspecteur au Maroc et directeur des Centres sociaux en Algérie, intéressera aussi de nombreux acteurs de l'éducation. Les souvenirs de Marcel Lesne, introduits par ses enfants, Jean et Françoise Lesne, sont accompagnés des contributions de : Jean-Marie Barbier, Claude Debon, Philippe Fritsch, Françoise F. Laot, Madeleine Maillebouis, François Marquart, Christian de Montlibert.

12/2015

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Littérature française

Dans le spleen et la mémoire

Dès que nous sortons du ventre de notre mère, avec toute notre fragilité, nous sautons dans le vide en cherchant le chemin, tout du moins celui qui peut être n'importe où dans un désir de Brésil ou bien dans un bar de Belleville. Avec toute sa sensibilité, Fabien Sanchez le cherche ce chemin en regardant dans le rétroviseur de l'enfance, assis sur une plage du Sud face aux vagues, qui, quand elles se font de plus en plus ardentes, rappellent la violente beauté de la vie qui nous déshérite de l'enfance ; sans futur, crucifié sur l'autel de la maturité, et les souvenirs s'effacent... "Qu'est devenu le samouraï perdu"... de l'enfance. L'auteur se perd du côté de Pigalle, dans des "cafés invisibles" dans l'attente de trouver, sous la pluie, ce fameux chemin qui n'est pas dans une vie citadine qui fait disparaître les grands espaces et la garrigue, invoqués ici ou là, une ville qui apporte cette tristesse au poète dans les heures ternes et creuses. Heures graves et désespérées. Mots noircis par une inquiétude face à la destinée, qui fait se dissiper l'ardeur de la jeunesse. Parfois, au coeur de la nuit, le Rock'n'Roll tente de barrer la route à ce spleen, et là l'auteur retrouve la fraîcheur de cette adolescence portée, pour un instant, par Lou Reed ou Johnny Thunders. Ceci avant de reprendre un dernier bus en solitaire, comme une ombre, avec ses incertitudes, pour rejoindre la nostalgie de ce qui n'est et ne sera plus, en allant vers demain, cette friche du passé. C'est sur l'un de ces chemins de l'appréhension que j'ai rencontré Fabien Sanchez, qui malgré ses doutes et ses tourments sur sa propre existence, s'est toujours fait passeur de mots... Cela m'a conduit sur une certaine route la nuit qui me permet, aujourd'hui, d'ouvrir celle-ci pour ses propres mots.

10/2016

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Sociologie

George Brummell, dandy, saint et martyr

George Brummell, prince des dandys, ne doit pas être confondu avec tous les épigones qui ont usurpé et dévalué ce titre. L'envers des élégants qui rivalisent entre eux par la coupe ou la richesse de leurs parures, le dandysme selon Brummell est un art du dépouillement, déjà illustré, en d'autres temps, par la peinture et la sagesse orientales. A ce titre, il s'oppose radicalement à toutes les formes d'excentricité, incarnées par Barbey d'Aurevilly, biographe de Brummell, et, à l'occasion, par Baudelaire. Il introduit ainsi une forme inédite d'harmonie fondée sur la négativité, par où il rejoint l'esthétique des troubadours ou de Mallarmé. Par là, il présente dans le monde le modèle d'un homme sans qualités, bien fait pour déstabiliser les lords et les ladies de la cour du régent. Il parachève son personnage par la pratique d'un humour assassin dont chaque trait détient une perle de la pensée, pour peu que soit dégagée la "substantifique moëlle" qu'il recèle, à quoi échouèrent jusqu'ici ses différents critiques. Si Brummell a exercé pendant vingt ans une souveraineté absolue dans tous les salons d'Europe, c'est qu'il introduisait, à travers son déni de la mode, une subversion de tous les idéaux et de toutes les valeurs de l'ancien monde, pour quoi il fut plusieurs fois comparé à Napoléon par ses contemporains. Un point toutefois est resté ignoré des historiens, c'est que cette action destructrice impliquait la propre disparition de son auteur, ce qu'il accomplit lui-même par sa ruine financière préméditée, sa disgrâce provoquée auprès du régent, son exil en France enfin où il va connaître la misère, la prison pour dettes, la folie et la mort, annonçant par là le destin d'un autre personnage, Oscar Wilde, son seul héritier, qui, après avoir connu une gloire pareille à la sienne, parcourra le même chemin de croix, au terme duquel il éprouvera, comme Brummell, une même apothéose.

02/2023

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Mondes fantastiques

La Malédiction des os d'argent. Edition collector

Brise la malédiction avant qu'elle ne te brise. Quand l'obscurité s'abat, une nouvelle légende s'élève... Née dépourvue de magie, Tamsin a passé son enfance mise à l'écart tandis que son frère adoptif Cabell et leur tuteur Nash partaient à la chasse aux reliques enchantées. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, elle décide d'aider son frère dans ses quêtes, au péril de sa vie. Sept ans plus tard, une rumeur circule dans les souterrains magiques de Boston... Avant sa disparition, Nash aurait trouvé un puissant anneau issu de la légende arthurienne, capable de briser n'importe quelle malédiction. Toutes les communautés magiques de la ville veulent mettre la main dessus. C'est une aubaine pour Tamsin car elle seule peut retracer les derniers pas de son tuteur, et cet anneau permettrait de libérer Cabell d'une terrible malédiction dont il souffre depuis toujours. Mais sans magie, elle n'est pas de taille à affronter ses concurrents. Elle accepte alors l'aide d'un autre chasseur de reliques et d'une jeune sorcière. De Boston à Avalon, ils plongent ensemble dans un monde de magie noire et découvrent un secret qui pourrait bien réveiller les fantômes du passé... Traduit de l'anglais par Antoine Monvoisin "Un mélange de magie, de danger, de romance et de chagrin d'amour. La Malédiction des os d'argent vous plonge dans un monde de légendes et de nostalgie que vous ne voudrez plus quitter. ' Leigh Bardugo, autrice de La Neuvième Maison et créatrice du Grishaverse. " La Malédiction des os d'argent est un livre à lire absolument, parfait pour tous ceux qui ont déjà voulu pénétrer au coeur d'un mythe. ' Stephanie Garber, autrice des sagas Caraval et Il était une fois un coeur brisé. " La Malédiction des os d'argent est absolument légendaire. ' Jennifer Lynn Barnes, autrice de la saga The Inheritance Games.

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Autres philosophes

L'identité humaine

Après Michelle Perrot et Elisabeth Badinter, la collection Bouquins accueille dans son catalogue l'une des grandes intellectuelles de notre époque. Issue, par son père, d'une vieille famille catholique de droite, Elisabeth de Fontenay a été élevée dans l'ignorance des racines juives de sa mère, convertie au catholicisme, dont la famille fut exterminée à Auschwitz. A vingt-deux ans, elle rompt avec la religion catholique pour se tourner vers le judaïsme et assumer son ascendance juive. A la fois détruite et construite, dit-elle, par le secret qui entoura ses origines. Dans toute son oeuvre, elle n'a cessé de s'interroger sur les devoirs que nous avons envers les êtres vulnérables et de chercher à combler le silence de sa mère, celui de son frère, celui aussi des animaux qu'on extermine. Elisabeth de Fontenay, inlassablement, s'est attachée à mettre la philosophie " à l'épreuve de l'animalité ", sans pour autant " offenser le genre humain ". Elle dénonce une tradition philosophique responsable, à ses yeux, de la longue méconnaissance de l'animal au nom du " propre de l'homme ", et rappelle avec force que l'attention portée aux animaux ne saurait entrer en contradiction avec celle que l'on porte aux êtres humains et à leur propre identité. Fragilité, animale ou humaine, stupeur face à la violence génocidaire, amour de la littérature, admiration et méfiance mêlées vis-à-vis des Lumières, mais passion pour Diderot, " inventeur d'un matérialisme enchanté ", engagement politique, autant de thèmes qui s'entrelacent dans ce volume rassemblant l'essentiel d'une oeuvre sensible, dense et inclassable, qui fait autorité et assure à son auteur un grand rayonnement. Ce volume contient : Actes de naissance - Gaspard de la nuit - En terrain miné (avec Alain Finkielkraut) - Une tout autre histoire - La Prière d'Esther - Diderot ou le matérialisme enchanté - " Flaubert, un pensum mystique " - " Barbey, cet absolu littéraire " - La Grâce et le progrès - Sans offenser le genre humain - " Lucrèce, la force de dissidence du poème " - " La raison du plus fort " - " Entretien avec Jean-Louis Poirier ".

10/2021

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Mondes fantastiques

La Malédiction des os d'argent

Brise la malédiction avant qu'elle ne te brise. Quand l'obscurité s'abat, une nouvelle légende s'élève... Née dépourvue de magie, Tamsin a passé son enfance mise à l'écart tandis que son frère adoptif Cabell et leur tuteur Nash partaient à la chasse aux reliques enchantées. Lorsque ce dernier disparaît mystérieusement, elle décide d'aider son frère dans ses quêtes, au péril de sa vie. Sept ans plus tard, une rumeur circule dans les souterrains magiques de Boston... Avant sa disparition, Nash aurait trouvé un puissant anneau issu de la légende arthurienne, capable de briser n'importe quelle malédiction. Toutes les communautés magiques de la ville veulent mettre la main dessus. C'est une aubaine pour Tamsin car elle seule peut retracer les derniers pas de son tuteur, et cet anneau permettrait de libérer Cabell d'une terrible malédiction dont il souffre depuis toujours. Mais sans magie, elle n'est pas de taille à affronter ses concurrents. Elle accepte alors l'aide d'un autre chasseur de reliques et d'une jeune sorcière. De Boston à Avalon, ils plongent ensemble dans un monde de magie noire et découvrent un secret qui pourrait bien réveiller les fantômes du passé... Traduit de l'anglais par Antoine Monvoisin "Un mélange de magie, de danger, de romance et de chagrin d'amour. La Malédiction des os d'argent vous plonge dans un monde de légendes et de nostalgie que vous ne voudrez plus quitter. ' Leigh Bardugo, autrice de La Neuvième Maison et créatrice du Grishaverse. " La Malédiction des os d'argent est un livre à lire absolument, parfait pour tous ceux qui ont déjà voulu pénétrer au coeur d'un mythe. ' Stephanie Garber, autrice des sagas Caraval et Il était une fois un coeur brisé. " La Malédiction des os d'argent est absolument légendaire. ' Jennifer Lynn Barnes, autrice de la saga The Inheritance Games.

10/2023

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Pléiades

Oeuvres. Tome 3, Les Pléiades. Nouvelles asiatiques. La Renaissance

Le tome III de cette édition offre au lecteur trois ouvres maîtresses de Gobineau, dont les dix dernières années furent sans doute, au plan intellectuel, les plus fécondes de sa vie. En 1872, l'auteur de l'Essai sur l'inégalité des races humaines a cinquante-six ans ; accablé, comme Flaubert, par la bêtise universelle, il se veut, plus que jamais, le héraut du désespoir. Mais l'heure n'est plus aux grandes constructions théoriques ; c'est par la fiction que Gobineau entend désormais prolonger sa réflexion : le roman des Pléiades, le recueil des Nouvelles asiatiques, les scènes historiques de La Renaissance sont des projections dans l'imaginaire des thèses autrefois exposées sous forme d'essais. Ainsi, dans Les Pléiades, s'exprime l'obsession de la décadence où s'enfonce l'humanité. Au sein de la médiocrité, quelques êtres hors normes, les "fils de roi", sont les champions d'une cause qu'eux-mêmes savent perdue. Modèles inaccessibles, ils ne peuvent faire échapper l'univers à la déchéance promise. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant : Gobineau, à qui Barbey d'Aurevilly reconnaissait "de l'ironie, de la contradiction, du paradoxe", se soucie peu de démontrer systématiquement. Les Pléiades est aussi un roman d'amour fou, l'une des Nouvelles asiatiques transpose dans une atmosphère de Mille et Une Nuits l'aventure sentimentale que l'auteur est en train de vivre, et La Renaissance, réinvention passionnée d'une période exceptionnelle, peut prendre des aspects d'émouvante confidence : à sa mort, en 1882, Gobineau laisse une des plus grandes ouvres du romantisme flambloyant. Lors de l'établissement de cette édition, on a eu accès, aussi souvent qu'il a été possible, aux manuscrits autographes de l'auteur ; textes sûrs, donc, auxquels s'adjoint une annotation précise. Notons enfin que le plus large public pourra désormais lire La Renaissance qui était, depuis plusieurs dizaines d'années, pratiquement introuvable.

03/1997

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Histoire de France

Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, Automne 1941

Les derniers moments des " 27 de Châteaubriant " montrent un grand souci de leur mémoire et de l'image qu'ils vont laisser. Leurs dernières paroles, les mots qu'ils écrivent à leurs proches, les inscriptions gravées sur les planches des cloisons de la baraque n°6 où ils furent rassemblés dans l'attente de leur supplice, tout atteste cette volonté que leur mort " serve à quelque chose ", comme l'écrit Guy Môquet. On le sait, cet ultime message allait être entendu par un parti communiste qui n'a jamais cessé d'utiliser son martyre et celui de ses compagnons à des fins intéressées. Mais ce livre est fait pour dire l'histoire - la générosité, les illusions, le sacrifice - d'autres garçons également fusillés, et pourtant absents des commémorations. Une poignée de jeunes et d'adolescents utilisés, sacrifiés, abandonnés, rejetés, traqués, interrogés, assassinés, mais encore oubliés, effacés de l'histoire ou calomniés. Un livre qui rend leur réalité complexe à des événements occultés, triturés, dénaturés, exploités, détournés... Un livre qui entend restituer aux jeunes communistes combattants des Bataillons de la jeunesse la réalité de leur engagement avec ses difficultés, ses contradictions, ses illusions, sa générosité... Un livre qui montre que ces fusillés que le parti n'honore ni à Châteaubriant ni ailleurs ont fait ce que les 27 n'avaient pas fait. Ils ont, eux, franchi ce pas que le parti communiste, dans une curieuse gymnastique chronologique et géographique, tait ici (Nantes, Bordeaux) pour l'exalter et s'en glorifier ailleurs (Barbès) et condamner rétrospectivement " l'attentisme " des gaullistes. Oubliant qu'avant d'appeler, en mai 1942, à " verser le sang impur de l'oppresseur et de ses valets ", et avant d'écrire que " la haine est un devoir national ", L'Humanité clandestine avait tenu d'autres discours dont les occupants étaient curieusement absents et dont les cibles privilégiées étaient la ploutocratie anglo-saxonne " et ses " valets gaullistes ".

02/2004

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Littérature étrangère

Palmiro

Avec Palmiro (1986) Luigi di Ruscio signe son premier roman après une déjà prolifique production poétique. Récit autobiographique aux dimensions carnavalesques, Palmiro inaugure ce qui sera la signature littéraire de Di Ruscio : une ironie et une insolence d'un burlesque féroce, une langue crue, à la cadence orale, ponctuée, comme toujours chez lui, de fulgurantes inventions langagières qu'il tire d'une formidable rage de vivre en dépit des désillusions politique. Ici, Di Ruscio met en scène dans une petite ville des Marches, au sortir de la guerre, une galerie de personnages - manoeuvres, joueurs de billards, fonctionnaires du PCI, prostituées, paysans, attendent impatiemment la grande fête révolutionnaire, l'avènement d'une société sans classes. Parmi eux, le narrateur et alter ego de l'auteur, prolétaire désoeuvré, régulièrement rabroué par ses camarades de la section locale "Palmiro" (en hommage au secrétaire général du PCI, Palmiro Togliati) pour militance irrégulière. Notre "Socrate anarchiste", tourne en rond dans l'attente d'une révolution qui semble de plus en plus incertaine. Pourtant, jamais sa curiosité et sa joie de vivre ne le quittent. Il s'immerge dans la bibliothèque municipale, fréquente les bordels et les bals populaires, se délecte de la seule vision d'un amandier en fleurs. Les rencontres amoureuses sont heureuses et libres et l'érotisme toujours festif. Aux aventures du héros se mêle le récit de tranches de vies tragi-comiques de personnages déclassés, souvent haut en couleurs comme le barbier nain Ciocca, partisan et militant paranoïaque, englouti jusqu'aux cuisses dans des bottes de SS volées. Les nantis sont exclus, comme si, pour une fois, c'étaient eux qui comptaient pour rien. La plume alerte de Di Ruscio, sa vivacité, sa capacité à saisir et à dépeindre le burlesque des situations, et le grotesque chez les hommes, sans jamais se départir d'une grande tendresse fait irrésistiblement penser aux comédies italiennes de l'après guerre : Le Pigeon de Mario Monicelli ou Amarcord de Fellini.

01/2015

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Voile

Ella Maillart navigatrice. Libre comme l'eau

Avant d'être une voyageuse célèbre, Ella Maillart (1903-1997) a été une navigatrice intrépide. Très jeune, elle a accompli des performances à la voile qui ont marqué l'histoire du yachting. L'audace et la modernité de cette femme, "Vagabonde des mers" en son temps, en font une égérie. " J'aime faire partie du vent, du soleil et de la nature ", disait Ella Maillart. A 10 ans, celle qui deviendra écrivaine et photographe au long cours apprend à barrer sur le Léman. En 1924, devenue une régatière hors pair, elle représente la Suisse aux Jeux olympiques de Paris, seule femme parmi les concurrents des épreuves individuelles de dériveur. Puis, elle navigue en Méditerranée, au large des côtes françaises et italiennes en équipage féminin. Avec son amie Miette de Saussure, elles sont les premiers marins à rejoindre la Corse sur un voilier de moins de 9 mètres. Avec trois coéquipières, elles réalisent aussi une croisière de Marseille à Athènes. De matelot à capitaine, elle a ensuite roulé sa bosse en Bretagne, le long des côtes anglaises, hollandaises ou espagnoles, de goélette en Class America et de barge de la Tamise en bateau pilote. Pour une personne n'ayant jamais eu de bateau à soi, son parcours est extraordinaire. Il lui a valu la reconnaissance de Virginie Hériot, Alain Gerbault, Sir Thomas Lipton, ainsi que du cinéaste Alain Grémillon et du Yacht Club de France. Ce livre est une recherche basée sur des photographies et documents d'archives souvent inédits. Il met en lumière des exploits réalisés à une époque où le yachting était affaire d'hommes et où les bateaux étaient splendides. Ella Maillart ne passera pas toute sa vie en mer, comme elle en rêvait, mais l'amour de la voile lui a insufflé le goût de l'aventure, loin des conventions sociales, en symbiose avec les éléments. En collaboration avec l'Association des Amis d'Ella Maillart et le Musée Bolle de Morges.

02/2024

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Illustration

Félicien Rops. L'oeuvre érotique

"La vue d'une oeuvre érotique, faite par un artiste d'un vrai talent, m'induit à d'obscures descentes dans des fonds d'âmes. Loin des nudités que j'eus tout d'abord un mélancolique plaisir à contempler, je rêve à leurs auteurs et je me demande à quelles impulsions, à quels sentiments ils obéirent, alors qu'ils exécutèrent de semblables oeuvres. Il est donc vraisemblable que l'artiste qui traite violemment des sujets charnels, est, pour une raison ou pour une autre, un homme chaste. Impurs ou non, les artistes dont les nerfs sont élimés jusqu'à se rompre, ont, plus que tous autres, constamment subi les insupportables tracas de la Luxure. Je parle exclusivement de l'Esprit de Luxure, des idées érotiques isolées, sans correspondance matérielle, sans besoin d'une suite animale qui les apaise". Ce traité-hommage à ce grand dessinateur ombrage largement toute une littérature contemporaine qui ose se nommer érotique. Félicien Rops, peintre et illustrateur belge (1833-1898), ami de Baudelaire, illustrateur de Verlaine, du Sâr Peladan et de Barbey d'Aurevilly, Cette étude de J. -K. Huysmans parut en 1896 dans la revue Plume. Joris-Karl Huysmans (1848-1907) né et mort à Paris est certainement l'un des plus grands écrivains de la deuxième moitié du XIXe siècle. Avec ses romans tels A rebours, En route, La Cathédrale, Là-bas pour ne citer que ceux-là, nous tenons un auteur singulier où l'oscillation entre le profane et le sacré constitue la clef à devenir de sa conversion. Esthète plus que "spécialiste" de l'art, il défend l'Impressionnisme et le donne à découvrir au public. On parle de "L'oeil" de Huysmans... Odilon Redon, Gustave Moreau et Félicien Rops - du mouvement Symboliste en peinture - deviennent, de même, connus grâce à ses articles. L'opuscule que nous publions comporte de nombreuses illustrations du peintre, illustrateur, entre autres, des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire.

02/2024

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Romans policiers

La maison du sang et des larmes. Le retour du commandant Clément Chevalier

Cette histoire est inspirée, en partie, de faits réels. Un homme est découvert assassiné par balles, A sans raisons apparentes, dans son pavillon de la banlieue parisienne. Le commerçant d'objets exotiques était pourtant un citoyen qualifié de modèle par son entourage. Trop peut-être. Qui est la jeune femme aperçue quittant les lieux peu avant le drame ? Est ce laA même que l'on retrouve abattue trois jours plus tard à Barbés ? Qui est l'homme avec lequel la victime avait rendez vous le jour de sa mort et qu'il semblait craindre ? Y a t-il un rapport entre ces deux meurtres et celui, par la suite, d'un petit caïdA de cités retrouvé mort sur un parking ? Et surtout que viennent faire des francs-maçons dans cette histoire ? Dans cette nouvelle enquête menée par le commandantA Clément Chevalier, lui même franc-maçon à la Grande Loge de France, et son groupe, les policiers vont avoir affaire au monde interlope de la prostitution et à celui du banditisme, dans une affaire hors du commun, truffée de fausses pistes et de rebondissements jusqu'au dénouement final totalementA inattendu. Points fortsA : Meurtres mystérieux. Enquête de la Brigade Criminelle. Réseaux de prostitution. Banditisme. Caïds de cités. Prostitution - Drogue - Fausses pistes étranges - Franc-Maçonnerie. A Communication de l'éditeurA : Jean-Paul Copetti mûrit à travers ses polars aux accents de vécu. Qui sait la part de vérité et de fiction ? Qui sait s'il est ou pas le commandant Clément Chevalier, franc-maçon ? Ce qui est certain, c'est la qualité de ces enquêtes qui plongent le lecteur dans les milieux glauques, étranges, inquiétants, mais néanmoins réels de la société dans laquelle nous vivons. C'est là toute l'ambition de l'auteur : ouvrir une fenêtre, certes romancés, sur la réalité que l'on côtoie. Il s'agit de son 4e ouvrage du genre.

04/2024

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Biographies

Ximénès Doudan (1800-1872). "Une perle inconnue" suivi d'un choix de lettres

" Une perle inconnue ", disait de lui François Guizot. En ouvrant la coquille bien fermée, on découvre en effet une société, une écriture, une personnalité extraordinaires. En 1876 parurent quatre volumes de Mélanges et Lettres, portant le nom de Ximénès Doudan. Pour Henry James, Barbey d'Aurevilly, Amiel et tant d'autres, ce fut une révélation, qu'il fallut d'urgence rééditer. On évoqua Mme de Sévigné et Saint-Simon. Proust s'empara de l'auteur, qui donna à Swann certains de ses traits. Puis le silence se fit, et Doudan emporta son mystère. Quel personnage pourtant ! Esprit comparable à Voltaire pour Victor Cousin, " directeur des consciences littéraires " (notamment féminines) pour Sainte-Beuve, Doudan, modeste pion de lycée venu de Douai, fut bientôt apprécié du milieu intellectuel et politique qui fréquentait le salon libéral de la duchesse de Broglie, fille de Mme de Staël, et du duc Victor, futur président du Conseil de Louis-Philippe, qui l'avaient recruté comme précepteur et dont il devint l'ami et le confident de la famille durant plus de quarante ans. Infatigable épistolier, il décrit avec lucidité et humour la société parisienne, dont des figures de proue comme Guizot, Rémusat, Mérimée, Tocqueville devinrent des proches, commente l'actualité culturelle et politique, de la mort de Louis XVIII jusqu'à la Commune, juge sans ménagement les livres qui paraissent, et qu'il a tous lus, et leurs auteurs, qu'il connaît pour certains : Kant, Stendhal, Balzac, Hugo, Lamartine, F. Cooper, Musset, Flaubert, G. Sand, Renan... tous y passent, dans un style éblouissant. Laurent Theis reconstitue la destinée de ce " célibataire de l'art ", qui dissimula jalousement sa vie privée, et dresse un portrait sensible du personnage dans son environnement d'une richesse exceptionnelle. Suit une sélection de lettres, pour certaines inédites, choisies pour la variété des sujets abordés, leur importance historique, leur qualité littéraire et leur substance humaine, toutes soigneusement annotées.

02/2024

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Gaule

La bataille d'Orange. Rome en péril (6 octobre 105 avant J.-C.)

A Orange (Vaucluse), le 6 octobre 105 av. J. -C. , une armée germanoceltique venue des confins de l'Europe attaque deux armées romaines de huit légions, que Rome a dépêchées dans le Bas-Rhône pour lui barrer la route de la Méditerranée. Accablés sous les coups de la cavalerie et de l'infanterie ennemies, les Romains sont anéantis au terme d'une violente bataille dont les pertes s'établissent à 100 000 morts, 20 000 prisonniers et un nombre incalculable de blessés. Leurs camps sont pris d'assaut, détruits et incendiés. Le butin, voué par les vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis en pièces et jeté dans des gouffres ou dans des tourbillons du Rhône et ses affluents. Les prisonniers sont torturés, exécutés, puis leurs cadavres jetés dans des fosses. Cette bataille d'anéantissement est l'une des plus grandes défaites qu'ait connues la République romaine. Elle a donné un coup d'arrêt à la conquête de la Gaule méditerranéenne qui, commencée en 121, paraissait pourtant ne pas rencontrer d'obstacles. Rome a été vaincue par des "barbares " supérieurs en nombre et en génie tactique. Elle a largement sous-estimé son ennemi, qui l'avait observée pendant des semaines pour monter sa manoeuvre. L'armée n'a pas été capable d'opposer un front uni à des guerriers confirmés, qui se battaient pour une raison vitale : acquérir des terres où s'installer. Dans un récit vif et documenté, Alain Deyber fait vivre au lecteur l'ambiance qui régnait dans les deux camps, depuis les origines du conflit jusqu'au point d'orgue final. Cet événement, qui aurait pu changer le cours de l'histoire de l'Europe, marque le début d'une guerre entre les Gaulois et les Germains occidentaux ; les premiers déposeront les armes en 21 apr. J. -C. mais les seconds ne le feront jamais ; ils continueront bon an mal an la lutte contre la puissance romaine, jusqu'à sa chute au ve siècle apr. J. -C.

07/2022

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Lycée

On ne badine pas avec l'amour. Avec le parcours "Les jeux du coeur et de la parole"

La célèbre comédie romantique de Musset, au programme des 1re générale et technologique, suivie du parcours littéraire " Les jeux du coeur et de la parole " . Dans une édition spécial bac de français, avec des extraits vidéo de la mise en scène de Jean Liermier. La pièce Après dix ans de séparation, Camille et Perdican se retrouvent dans le château où ils ont passé leur enfance. Amoureux de Camille, mais apparemment sans retour, Perdican décide d'attiser sa jalousie en se rapprochant de la jeune Rosette. Découvrant son stratagème, Camille entre à son tour dans ce jeu. Mais on ne badine pas avec l'amour... Entre comédie et tragédie, une pièce qui s'impose comme un modèle du drame romantique. Le parcours " Les jeux du coeur et de la parole " En complément de la pièce, un groupement de textes problématisé et illustré qui, de Marivaux à Pascal Rambert en passant par Marie-Anne Barbier, évoque la difficulté à exprimer sans détour les élans du coeur. Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen dans le cadre de sa préparation du bac de français : - un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte : - des points d'étape à la fin de chaque acte - des " clés " pour expliquer les scènes emblématiques, en vue de l'oral du bac - dans le dossier qui suit le texte : - des fiches de synthèse sur l'oeuvre et le parcours - des sujets guidés pour l'écrit et l'oral du bac - des fiches de méthode Les ressources en ligne - EXCLUSIF : des extraits vidéo de la mise en scène de Jean Liermier (Théâtre de Carouge, 2023) qui permettent de visionner les scènes analysées dans les " Clés pour l'explication de texte " . - Dans le guide pédagogique, téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), l'enseignant trouvera une séquence complète et tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des lectures d'images et des sujets de bac.

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Histoire ancienne

Le sac de Rome, 1527

Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales ; ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collège de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement et ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une "presse à sensation" intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandus en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527. Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersion des peintres, graveurs, architectes frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres d'art ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino dei Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor. La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, Le Jugement dernier de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité.

09/1984

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Littérature française

Le trottoir au soleil et autres récits courts

Les textes courts, qui ont fait le succès de l'auteur, rassemblés pour la première fois en volume. Textes courts, instantanés littéraires... Tous les recueils rassemblés dans ce second volume de "La collection' Bouquins ont leur singularité, et chacun des textes de chacun des recueils peut se lire séparément. Pourtant, au-delà de cette fractalisation apparente, ou grâce à elle, je vois bien en les rapprochant ainsi qu'ils constituent un tout, une manière globale de regarder la vie et d'essayer de la traduire. Imposer ce genre, a priori peu vendable, un peu plus que la poésie mais infiniment moins que le roman et même la nouvelle, fut le fruit d'une longue patience, qui ne me coûta guère, pénétré que j'étais de l'idée que c'était cela que je voulais faire. Les points communs entre tous ces titres ? Une proposition de partage des sensations et des comportements, qui accompagnait paradoxalement l'effort pour les dire de la façon la plus personnelle possible. La diversité de la vie même, la pastèque ou la pluie de mars, croquer un navet ou dire oui au coiffeur. Des sujets qui n'étaient pas des sujets mais qui le devenaient, la gageure était là. Trouver l'aiguille la plus mince, la plus infime, se dire que c'est seulement ainsi qu'elle pourra pénétrer profondément la peau de mes semblables. Se dire que dans un atome de neige il y a toute la neige. Philippe Delerm Ce volume contient : Le Bonheur - La Sieste assassinée - Enregistrements pirates - Le Trottoir au soleil - Les Eaux troubles du mojito - Ma grand-mère avait les mêmes - Je vais passer pour un vieux con - Et vous avez-eu beau temps ? - Dickens, barbe à papa - La Tranchée d'Arenberg - L'Extase du selfie - Rouen - Les Mots que j'aime - La Vie en relief - C'est bien - C'est toujours bien - C'est trop bien.

11/2022

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Romans policiers

Du noir au Pays basque

Les nouvelles : Rose PENN : Les variations climatiques, une météo préoccupante, des mammifères marins qui s'échouent, des méduses qui envahissent les filets des pêcheurs. Des algues tueuses, aussi. Eric BECQUET : Des volailles qui disparaissent, des coureuses qui se volatilisent lors de l'Ultra-trail du Labourd. Attention, vous entrez en territoire laminak Pierre OLHAGARAY : Un sac de sport. Des liasses de billets de cinquante et cent euros. Une boîte en métal contenant des diamants. De quoi changer une vie ? POMS : Une vache behitzu soigneusement découpée en pleine montagne. Un cercle gastronomique qui se délecte de viande maturée. Et puis, Behi gorri, la légendaire vache rouge qui protège l'entrée des grottes... Bruno JACQUIN : Où est Luma ? Enfuie quelque part dans la montagne au-dessus d'Itxassou ? Son frère jumeau, gendarme, la retrouvera-t-il ? L'ombre d'Iparretarrak qui plane. La petite reviendra-t-elle ? Philippe LAUGA : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Anthony BUILS : Un établissement de soins aux pratiques douteuses... Sa directrice... Un jardinier et sa fille atteinte de mucoviscidose. Un père prêt à vendre son âme au diable pour sauver la chair de sa chair. Michel BROME-TONNE : "Faut-il tuer pour continuer à vivre ? Tuer afin de renaître ? " disait le père décédé, éleveur de porcs Kintoa. Jérémy BOUQUIN : Des femmes comme elle, Henrico n'en a jamais croisé. On la nomme Madame, c'est tout. Deux go-fast dans la même soirée avec un seul point de dispatch à Hendaye. Et un des convois qui ne répond plus. Gilles VINCENT : A l'écran, une gamine exécutée en direct. Moins d'une heure. C'est le temps qu'il faudra à la commissaire Maïtena Santoa pour tout balancer par-dessus bord. Tout plaquer. Changer de vie.

07/2023

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Faits de société

L'auteur du crime pervers

" L'acte du crime pervers, l'opération du prestidigitateur monstrueux, laisse un reliquat morbide: les restes. L'auteur répugne à s'en débarrasser. Il lui arrive de s'enfermer plusieurs jours en leur compagnie, de dormir allongé a côté du cadavre, ou dans une chambre éclaboussée de sang, jonchée de débris. Cette intimité avec les restes macabres suscite une impression d'étrangeté, angoissante, qui participe du film d'épouvante. Il suffit d'imaginer Barbe-Bleue descendant en son souterrain, contemplant en silence, dans l'obscurité, son trésor de femmes égorgées et attachées au mur. Ou Gilles de Rais, devant sa collection de têtes d'enfants, alignées sur des coffres. La collection de Landru, pour peu qu'elle soit bien filmée, serait tout autant .angoissante. Dans la villa de Gambais, un couloir, une porte en bois épais, dont la poignée résiste ; elle est fermée à clé. Que cache-t-elle ? Le trou de la serrure incite à y glisser l'œil... " Pendant dix ans, dans un service hospitalier spécialisé pour malades dangereux, j'ai occupé auprès de mes patients criminels une place bien singulière : celle du psychanalyste. Cette aventure m'a menée à considérer de façon novatrice la figure contemporaine du criminel pervers. L'auteur du crime pervers, auteur d'un crime, est aussi auteur; acteur et metteur en scène d'un spectacle. Découvrir que le public,, mis à l'épreuve d'une manipulation spécifique, est, à son insu et malgré lui, le partenaire de l'auteur du crime pervers... Saisir le mécanisme de la fascination, les rouages précis de la manipulation..; Dévoiler ce que cachent l'outrance, la détermination cruelle, la provocation... Retrouver la rigoureuse et secrète logique d'un acte criminel qui se confond avec la contrainte implacable d'un destin... Élucider les causes du passage à l'acte et de sa répétition, l'énigme du serial killer... Tel est le propos de ce livre. M. L. S.

11/2004

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Policiers

Alibis N° 53

Un numéro d'hiver sous le signe du noir et du gris. Ce numéro d'hiver a (pour la première fois dans l'histoire d'Alibis) un volet fiction exclusivement féminin ! Natasha Beaulieu part le bal avec " Entre le premier et le deuxième point ", une histoire noire sur fond de monde désolé et ravagé. Suit la première publication de Chloé Barbe dans Alibis, " Paranoïa pour les nuls ", ou comment se sortir du pétrin malgré une paranoïa galopante. Une nouvelle psychologique noire non dénuée d'humour à froid. Puis c'est Twist Phelan, dont la nouvelle " Elles sont devenues des ombres " (" Footprints in Water ") a remporté le Prix Arthur Ellis de la nouvelle 2014 : une disparition à New York, une famille congolaise dont les traditions compliquent l'enquête. On vous l'a dit : les écrivaines de littérature policière frappent et touchent au coeur. Suit le volet essais, avec un article de notre spécialiste Norbert Spehner, sur les polars de l'écrivain canadien David Montrose, qui, dans les années cinquante, a donné à Montréal ses lettres de noblesse comme capirale du roman noir. Puis Alibis s'est entretenu avec l'auteur danois Jussi Adler-Olsen, dont la série des Enquêtes du Département V ravit les lecteurs du monde entier. Alibis, dont le premier numéro a été lancé en novembre 2001, est la première et la seule revue québécoise professionnelle entièrement consacrée à la littérature policière, au mystère, au noir et au thriller. La revue est trimestrielle et essentiellement axée sur des contenus québécois originaux pour ce qui est des fictions. Les articles y sont spécialisés, et variés : on y trouve autant des entrevues originales d'auteurs (québécois et étrangers), des articles sur les divers corps de métiers au sein de la police (profileurs, artistes judiciaires, enquêteurs spécialisés), des essais sur l'histoire du roman policier (au Québec et ailleurs), et des essais sur les liens étroits entre la fiction et la réalité. Ces articles sont représentatifs d'un genre littéraire populaire et moderne, qui ne cesse d'attirer de nouveaux lecteurs.

06/2015

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Policier-Espionnage

Les aventures de Blake et Mortimer Tome 10 : L'affaire du collier. Version Journal Tintin

Olrik qui défraye la chronique des faits divers et se transforme tour à tour en passe muraille et en gentleman cambrioleur, voilà qui ne laisse pas d'étonner Blake et Mortimer ! Ces derniers se sont rendus à Paris pour une confrontation avec leur vieil ennemi au Palais de Justice. Mais le colonel, par un magistral tour de passe-passe et l'utilisation d'un complice extérieur, réussit à fausser compagnie à ses geôliers avant d'arriver au Palais. L'histoire ferait presque sourire nos deux Anglais, si le colonel ne les mettait au défi de l'arrêter avant qu'il ne commette quelque forfait. Or les feux de l'actualité sont alors braqués sur une affaire que d'aucun dans l'opinion publique française n'hésite pas à qualifier "d'Etat". Sir Williamson, un richissime collectionneur britannique, se propose de faire cadeau à la reine Elisabeth du collier de Marie-Antoinette, celui-là même qui fut à l'origine d'un retentissant scandale qui, à la fin de l'ancien régime, préluda à la révolution. Le prestigieux bijou doit être présenté à l'issue d'une réception que donne Sir Williamson chez le joaillier Duranton. C'est ce moment que choisit Olrik pour refaire surface et subtiliser le collier, au nez et à la barbe de Blake et Mortimer, eux aussi invités à la fête. Mais quelle curieuse stratégie pousse donc Olrik à informer par téléphone tous les journaux de son forfait ? Pour quelle raison harcèle-t-il le pauvre Duranton, déjà bien éprouvé par la disparition du bijou dans son hôtel particulier ? Pour le savoir, nos deux héros devront mener une enquête dans les rues et les sous-sols de la capitale, parcourant les catacombes, allant de filature en course-poursuite à la recherche du repaire d'Olrik et de ses sbires. Une aventure policière rocambolesque au parfum de mystère qu'on n'appellera désormais plus autrement que "la deuxième affaire du collier" !

12/2022

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Sciences politiques

Landru. Le prédateur aux 283 conquêtes

Henri Désiré Landru. Ce petit bonhomme, presque insignifiant, au dos un peu vouté et dont la calvitie bien avancée contraste avec une éclatante barbe abondamment fournie, sera cependant un véritable bourreau des coeurs et un redoutable tueur en série de la Belle Epoque... Rien dans ce personnage pour le moins controversé n'évoque immédiatement la personnalité criminelle d'un grand prédateur. Et pourtant ! Ses proies préférées seront des veuves de guerre ou des femmes ayant quelques minces économies. Car Henri Désiré Landru fut, n'en doutons pas, un redoutable séducteur et un amant de qualité, s'il faut en croire les témoignages de quelques rares rescapées ! Pas moins de dix femmes et un jeune homme vont tomber entre les griffes du monstre au cours de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Onze est le nombre de victimes officiellement recensées, mais on s'accorde à penser que ces malheureuses femmes seraient bien plus nombreuses en réalité ! Ces personnes, dont les corps furent vraisemblablement découpés en petits morceaux avant d'être incinérés dans la cheminée de Vernouillet ou la cuisinière à charbon de Gambais, sont à rapprocher des 283 conquêtes féminines levées et parfois même chaleureusement aimées par Henri Désiré Landru... Après un procès aussi atypique que médiatique, en novembre 1921, il sera exécuté à Versailles en février de l'année suivante. Mais, faute d'aveux et de preuves matérielles, aucun corps n'ayant été découvert à ce jour, il subsiste - plus de cent ans plus tard - bien des doutes et des interrogations. Une folle pensée vient alors à l'esprit : et si Landru était réellement innocent des onze crimes reprochés ? Pour la réalisation de cet ouvrage, l'auteur a repris entièrement l'enquête initiale sur la base de l'énorme procédure de l'époque, bien incomplète et parfois à la limite des règles du droit ! Il a ainsi fait quelques découvertes bien surprenantes...

05/2019

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Evaluation

Toutes les fiches de soins pour réussir en IFSI. 2e édition

Les principaux soins infirmiers en fiches synthétiques et illustrées, avec des tutoriels offerts Avec ses 130 fiches en couleurs, ce livre a été conçu pour accompagner les étudiants en soins infirmiers dans tous les soins utiles à leur exercice, du soin transversal quotidien au soin spécifique le plus complexe. Très pratiques avec leur classement par ordre alphabétique et abondamment illustrées, ces fiches de soins proposent : - une définition du soin, la liste du matériel à employer et les techniques à suivre pas-à-pas ; - la mention de la spécialité/du service où chaque soin est pratiqué préférentiellement ; - les surveillances infirmières ainsi que les informations, conseils et éducation à prodiguer aux patients et à leur entourage ; - la mention du rôle infirmier (propre, prescrit ou en collaboration) rattaché au soin ; - les compétences, en lien avec le référentiel d'études, à acquérir ou à mobiliser pour la réalisation du soin. Dans cette 2e édition, on trouvera de nouvelles fiches, notamment le prélèvement nasopharyngé (test PCR), la prise en charge du patient COVID dans tous les cas de figure (réanimation, gériatrie, pédiatrie) et la vaccination. Un double sommaire permet de retrouver un soin, soit par une recherche alphabétique, soit par services de soins (urologie, pédiatrie, oncologie, cardiologie, etc. ). OFFERT : encore plus de tutoriels vidéos de soins pour perfectionner sa pratique !

06/2022