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Littérature française (poches)

Baisers de cinéma

Photographe de plateau, le père de Gilles Hector a le don de pressentir chez les comédiens leurs moments d'abandon et sait saisir sur leurs visages une défaillance, une colère muette, la trace infime d'un incident de tournage. Après sa mort, Gilles hérite de sa sensibilité à la lumière, mais aussi de questions sans réponse. C'est alors qu'il retrouve Mayliss, croisée le jour de la mort de son père deux ans auparavant. Petit à petit, leur relation prend forme et Gilles vit à l'envers de sa vie... Eric Fottorino offre à son huitième roman des mots doux, presque fragiles, pour rendre hommage au cinéma, pour raconter un temps où l'amour peut encore apparaître comme un jeu risqué.

10/2008

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Indépendants

Cinéma de quartier

Cinéma de quartier. C'était au temps. Au temps où "aller au cinéma" était la récompense suprême. Chaque semaine on se retrouvait à la queue leu-leu à attendre que la dame du guichet ouvre sa caisse. Si vous souhaitiez une place au plus près de l'écran vous deviez être l'un des premiers de la file. Le générique des actualités déclenchait un mouvement de satisfaction, le spectacle commençait. L'ouvreuse recherchait une place pour un dernier retardataire, zébrant l'obscurité de son boîtier Wonder. "Y en a une, là ! ". Les invectives, "Chapeau", fusaient de la salle et couvraient la voix tonitruante du commentateur vantant les mérites de la dernière star de la Croisette. Quelques fois le film cassait, l'inquiétude envahissait la salle, il pouvait se faire que la projection soit reportée pour problème technique. Les changements de bobines permettaient aux spectateurs démettre leurs commentaires. Entracte. Esquimaux, chocolat glacé vous passaient sous le nez...

04/2021

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Essais

Sociologie du cinéma

Comment le cinéma français est-il organisé ? Comment analyser le regard des différentes catégories de spectateurs ? Comment se fabriquent collectivement les films ? Comment le cinéma parle-t-il du monde social ? Parmi d'autres, ce sont des questions étudiées dans ce livre. A partir de l'espace des réalisateurs, il s'interroge sur la polarisation du cinéma français : d'un côté le cinéma commercial, de l'autre le cinéma d'auteurs. Il analyse ensuite la consommation des films à travers l'étude de la fréquentation en salles, des pratiques de visionnage et des préférences des publics, sans oublier le rôle des intermédiaires comme les distributeurs et les salles de cinéma. Il montre également les modalités concrètes de production et de fabrication des films, de constitution des équipes ainsi que les rapports de force (en termes de statut, de genre, etc.) propres aux différents métiers (techniciens, réalisateurs, acteurs, diffuseurs, administrateurs, etc.). Enfin, il s'intéresse au rapport entre cinéma et sociologie : à quelles conditions peut-on considérer que le cinéma est un mode de connaissance du monde social et dans quelle mesure la sociologie peut-elle rendre raison de la capacité du cinéma à dire le monde social ?

05/2021

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Psychanalyse

Oedipe au cinéma

Accompagné vers la mort par sa fille Antigone, Odipe, aveugle, ne pourra voir ni la chute de Thèbes, ni l'avènement du septième art. Quelques millénaires plus tard, les auteurs de cet ouvrage collectif font acte de regard sur la situation contemporaine de la psychanalyse et de l'art cinématographique. Par le prisme d'une étude transdisciplinaire et d'un nouage nécessaire à la recherche contemporaine, le cinéma part à la rencontre de la psychanalyse, s'y associe, s'en détache, et inversement. Face à une abondance d'images de plus en plus violentes et à des angoisses massives de plus en plus fréquentes, le spectateur-patient (se) doit (de) supporter, témoigner et démasquer le réel contemporain ; faire face à des bouleversements sociaux, politiques, artistiques et moraux, en tentant de garder une éthique du regard (S. Rollet). En parcourant diverses époques historiques, sociales et cinématographiques, les spectres de Freud et de Lacan viendront ici rencontrer David Lynch, dialoguer avec Xavier Dolan, et fumer un cigare avec Gaspar Noé.

04/2024

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Roman d'amour, roman sentiment

Tout un cinéma !

Lorsque la réalisatrice Hailey McNamara embauche l'acteur Jake Callahan pour son nouveau téléfilm, elle se doute qu'elle prend un risque puisqu'il est "rejeté" par beaucoup d'autres producteurs qui lui reprochent d'être devenu insupportable avec son comportement de diva. Elle prend un risque, certes, mais il est un très bon atout pour son projet. Très bon acteur, mondialement connu, cela ne peut qu'avoir un aspect positif pour son film. Il va juste falloir lui mettre les points sur les I dès le début et elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. C'est son film, c'est la chef et rien, ni personne ne pourra la faire flancher. Même pas lui...

08/2023

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Cinéma

Ecrans français de l'entre-deux-guerres. Coffret en 2 volumes

Cet ouvrage représente une façon inhabituelle d'envisager l'histoire du cinéma. Comme certains historiens évoquent la chrétienté à travers les cathédrales, l'auteur a mis au premier plan les salles de cinéma, considérées comme un poste d'observation, comme un carrefour où les films rencontrent leur public. Plusieurs avenues mènent à ce carrefour, qui constituent autant de chemins à emprunter pour comprendre l'histoire du cinéma dans sa double identité d'art et d'industrie. L'architecture des cinémas, modeste ou prétentieuse, leur économie, leur situation dans la ville, leurs promoteurs et leurs architectes, leur programmation et leurs publics sont autant d'éléments signifiants. Comme sont également signifiants les changements dans les modes d'exploitation des films avec, notamment, la généralisation du système de l'exclusivité qui amène non seulement une forte hiérarchisation des salles mais témoigne aussi du changement d'attitude par rapport au film qui cesse d'être une marchandise industrielle standard. Ce changement d'attitude s'exprime aussi par le développement des ciné-clubs et des salles "d'avant-garde" dont l'influence est beaucoup plus importante que leur place marginale dans l'économie du cinéma ne le laisserait croire. Les années 1920 sont, en effet, celles de la naissance de la cinéphilie et de la reconnaissance du cinéma en tant qu'art. L'irruption en France du cinéma sonore dans une profession peu préparée, amena un véritable séisme. Léon Gaumont et Charles Pathé disparaissaient de la scène et laissaient la place à des concentrations industrielles et commerciales d'ampleur inconnue auparavant. Après le quasi-échec des mesures de contingentement, industriels et financiers misaient sur la barrière de la langue pour protéger le cinéma français de l'ogre américain et lui permettre une véritable renaissance, malgré les craintes suscitées par le film parlant chez certains intellectuels et artistes. L'exploitation dut faire de gros efforts pour rénover un parc de salles vieilli et surtout inadapté au cinéma sonore. Il fallut reconsidérer l'architecture intérieure des salles, rénover les anciennes et en construire de nouvelles. A Paris, le nombre de cinémas augmenta de près de 81% entre 1929 et la guerre. Des architectes de talent, dont certains influencés par les courants modernistes, profitèrent de ce nouvel élan en se spécialisant dans ce type de construction. Sur fond de crise du capitalisme et de vifs antagonismes politiques, le cinéma devenait le loisir numéro 1 des Français et son pouvoir médiatique, surtout depuis qu'il avait appris à parler, renforça l'intérêt que lui portaient les grandes familles de pensée. Qu'il s'agisse de films de la gauche, de l'Eglise, des Ligues d'extrême droite ou des films de propagande coloniale, le cinéma des années 1930 participa aux débats citoyens. Outre les meetings et les salles improvisées, les cinémas en furent les principaux témoins. Malgré le développement du doublage qui rouvrit largement le marché français aux films étrangers, malgré les fort nombreuses faillites du milieu des années 1930, le cinéma français ne retomba pas dans sa léthargie. Il trouva sa voie dans une certaine forme de réalisme poétique et fut souvent porté davantage vers le destin pittoresque d'êtres marginaux et solitaires que vers la classe ouvrière elle-même.

05/2017

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Cinéma

Les genres du cinéma. 2e édition

Le genre, notion centrale dans la production cinématographique, suscite de nombreuses interrogations. Comment le définir et le reconnaître ? Quelles fonctions remplit-il dans les processus de production et de réception des films ? Comment s'inscrit-il dans l'histoire du cinéma ? Pour y répondre, ce livre propose une réflexion conjointe sur la notion elle-même, sur les principaux genres et sur les "gestes génériques" qui consistent à nommer, reconnaître ou exploiter des genres cinématographiques. Cette synthèse des théories et des analyses portant sur les usages de la notion de genre au cinéma, est illustrée de nombreux exemples empruntés aussi bien à la filmographie hollywoodienne classique (western, comédie musicale, mélodrame, film noir, etc.) qu'au cinéma de genre contemporain, aux cinémas européens ou asiatiques. Intégrant les dernières recherches dans le domaine, cette nouvelle édition s'adresse aussi bien aux chercheurs qu'aux étudiants en cinéma, qui se doivent de maîtriser cette notion.

10/2015

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Essais

Sécession cinéma, mon amour. Pour un cinéma muet instantané

#CNLCinema –"Les écrits, notes et photographies réunis dans ce livre sont des fragments prélevés dans ce que j'écris et photographie depuis une quinzaine d'années, des instantanés pris dans les chemins de cinéma que nous construisons, Elisabeth Perceval et moi.

En 30 ans, le cinéma a tellement changé. Beaucoup de choses ont disparu, sans doute pour toujours. Des générations également. Allumant toutes sortes de feux, de films, de signaux, adressés depuis leurs présents, vers des présents à venir. Quelles que soient les conditions financières dans lesquelles les films se font, il s'agit de filmer dans l'instant, une présence, qui forcément, va disparaître.

Qui a déjà disparue. Impossible à reconstituer. Et par un étrange paradoxe, alors que la technologie permet aux cinéastes de retrouver une légèreté et une liberté perdues quelque part dans les années 1980 - 2000, la recherche des financements est devenue si agressivement pesante, si maladives, que ces instants si inspirants ont souvent disparu longtemps avant d'avoir commencer le film. Le cinéma dont je veux parler tourne autour de l'instantané.

Des ces instants éphémères, absolument neufs, qui viennent souvent de loin. Des instants habités par toutes sortes de choses. Et où vont se connecter, souvent en s'opposant, du hasard, du sens, du sensible, avec ce que je n'arrive plus à appeler la mise-en-scène.

12/2021

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Cinéastes, réalisateurs

Régisseur de cinéma. Tout ça, c’est du cinéma !

Quand une difficulté surgissait au cours d'un tournage, Alfred Hitchcock avait coutume de dire, en riant : "Tout ça, c'est du cinéma ! " ; cela avait pour effet instantané de calmer les angoisses. C'est ce qu'il fit lors de la réalisation de La Main au collet quand son régisseur général lui annonça que, malgré ses efforts, il n'avait pu obtenir l'autorisation de tourner dans un édifice public, il craignait de voir sa réputation professionnelle s'effondrer. Mais Hitchcock lui dit calmement — Ne vous inquiétez pas, je trouverai une solution... Tout ça, c'est du cinéma ! Anatole Litvak m'a dit la même chose dans Aimez-vous Brahms ? alors qu'il était gêné par le temps, au cours d'un tournage difficile. Quant à Ernst Lubitsch, il savait toujours trouver des astuces cinématographiques qui donnaient à ses films cette touche qui fit une grande part de son succès. Car "c'est du cinéma" de savoir filmer les plaisirs de la vie comme il le fit dans Design for living. C'est sous cet angle de la joie de vivre et avec un objectif ouvert sur la bonne humeur que Jean Pieuchot - créateur du métier de régisseur de cinéma et professeur à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques - a voulu faire partager aux lecteurs la passion qu'il a éprouvée au cours de ces Quarante années d'histoires de cinéma.

03/2021

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Lecture 9-12 ans

Films cultes Universal Tome 3 : Retour vers le futur. Le roman du film

Le jour où linventeur Doc Brown invente une machine à voyager dans le temps, la vie de son jeune ami Marty McFly bascule. Envoyé par erreur en 1955, le lycéen se retrouve coincé l'année où ses parents se sont rencontrés... et provoque accidentellement un paradoxe temporel. S'il souhaite retourner d'où (ou plutôt de quand) il vient, Marty va falloir retrouver Doc et lui expliquer qu'il vient... du futur !

10/2020

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Bibliothèque rose

Les grands films Disney Tome 1 : Les 101 dalmatiens. Le roman du film

Pongo et Perdita sont les dalmatiens les plus heureux du monde : ils viennent d'avoir quinze adorables chiots ! Malheureusement, l'affreuse Cruella d'Enfer rêve de se faire le plus beau des manteaux de fourrure avec leur joli pelage... et kidnappe les petits dalmatiens. Pour Pongo et Perdita, la mission sauvetage commence !

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Bibliothèque rose

Les grands films Disney Tome 2 : Le Roi Lion. Le roman du film

Sur les plaines arides de la savane africaine, un prince vient de naître. Tous les animaux de la Terre des Lions se sont rassemblés pour rendre hommage à Simba, leur futur roi. Mais dans l'ombre rôde Scar, le frère du grand Mufasa, rongé par la jalousie et la soif de pouvoir...

02/2023

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Bibliothèque rose

Les grands films Disney Tome 4 : La petite sirène. Le roman du film

Dans les profondeurs sous-marines, Ariel est fascinée par le monde des humains. Un jour, elle s'aventure à la surface... et rencontre le beau prince Eric ! La Petite Sirène n'a alors plus qu'une idée en tête : le retrouver. Pour devenir humaine, Ariel est prête à tout, même à passer un pacte avec la terrible sorcière Ursula...

05/2023

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Bibliothèque rose

Les grands films Disney Tome 7 : Lilo et Stitch. Le roman du film

Quelque part dans l'univers, un savant a donné naissance à un extraterrestre, nommé Expérience 626. Conscientes de la personnalité malicieuse de cette créature, les autorités galactiques sont sur le point de l'arrêter quand le spécimen parvient à s'échapper. Il atterrit sur Terre, à Hawaï, où il se fait adopter par Lilo, une petite fille, qui le renomme Stitch. Mais les autorités galactiques envoient deux agents pour le récupérer...

02/2024

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Histoire du cinéma

100 ans de cinéma d'animation. La fabuleuse aventure du film d'animation à travers le monde

De Félix le chat à Shaun le mouton, en passant par Fantasia, Mon voisin Totoro ou encore Le roi et l'oiseau, cet ouvrage raconte la fabuleuse histoire du cinéma d'animation, de ses origines à nos jours. A travers plus de 500 illustrations et le récit de l'auteur, spécialiste et historien du 7e art, parcourez plus de 100 ans de création sur les cinq continents, partez à la rencontre des artistes et maîtres du dessin animé (Disney, Miyazaki, Grimault...), arpentez les allées et plongez dans les coulisses des studios emblématiques. Avec cette somme unique et passionnante, laissez-vous séduire par la poésie, l'énergie et la richesse du cinéma d'animation.

11/2023

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Littérature française

Un film français

Sur le premier cliché, ils sont tous confortablement installés dans le salon qui les reçoit habituellement, arborant des mines radieuses. Les pop-corn, les frites de bananes plantains et le poisson braisé sont prêts pour agrémenter THE RENDEZ-VOUS du mois : la séance de cinéma entre amis. Sur le second cliché, rien ne va plus. Des masques de colère et de dépit ont recouvert les visages. La cause, en lieu et place de la super production hollywoodienne attendue, ils se retrouvent face à l'inimaginable : un film français ! Mais qu'est-ce qui n'a pas marché ? Dans un style rafraîchissant empreint d'un humour décapant, Zogo Awoundza réussit le pari insoupçonné d'emmener le lecteur à se positionner sur le sulfureux débat autour de la place de la femme dans la société moderne. Nul doute que cette jeune plume camerounaise, tranchant dans le vif sans douleur, séduira plus d'un.e.

06/2019

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Littérature étrangère

Possession. Le film

La destinée du jeune professeur Roland Mitchell paraît étrangement liée à celle du grand poète victorien Randolph Henry Ash dont il est un des plus grands spécialistes. Le jour où, d'un livre poussiéreux, il exhume deux lettres d'amour que le poète adresse à une tendre inconnue, cette découverte bouleverse le cours de ses travaux... et de sa vie. Sur les traces du grand homme, le jeu de piste est ouvert : documents volés, amours clandestines, suicide romantique peuplent l'aventure qui dépassera bientôt le simple cadre d'une recherche universitaire. Possession, couronné en 1990 par le prestigieux Booker Prize, est un récit haletant, subtil mélange d'érudition, de romance et de suspense, qui a été traduit dans vingt-deux pays et a rencontré un succès mondial. L'adaptation de ce chef-d'œuvre au cinéma est signée par Neil LaBute (En compagnie des hommes, 1999 et Nurse Betty, 2001), avec Gwyneth Paltrow et Aaron Eckhart dans les rôles principaux.

08/2002

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Thrillers

Le film volé

La vie c'est du cinéma. La mort, moins. L'histoire Le narrateur est scénariste pour le cinéma. Du moins est-ce son titre, mais son salaire c'est plutôt en donnant des cours de cinéma dans une fac modeste de Séoul qu'il le gagne. Parce que depuis son premier scénario primé quelques dizaines d'années avant, il n'a pas réussi à placer grand-chose de correct. Alors il joue le jeu, il fait semblant, et couche avec les seules étudiantes qu'il arrive encore à impressionner. Jusqu'au jour où il va enfin donner à son producteur le scénario de la décennie ! Dont hélas il n'est pas l'auteur... Il a gagné le Prix du concours littéraire de Corée.

09/2021

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Cinéma

Film et histoire

Depuis 1895, le cinéma reflète l'évolution de la société et témoigne de son temps. Outil privilégié du divertissement de masse, il est devenu une arme privilégiée de la propagande, consciente ou inconsciente, qui manipule l'opinion. Jérôme Bimbenet nous propose ici une synthèse chronologique et cognitive sur la naissance, le développement et l'enracinement de la propagande auxquels le cinéma a largement contribué au XXe siècle. Il y traite de la représentation du pouvoir et de l'interaction entre film et histoire. En effet, la technique et le vocabulaire iconique mis en œuvre aujourd'hui sur le grand écran ou à la télévision s'inspirent bien souvent du langage propagandiste des totalitarismes de l'entre-deux-guerres, qui ont formalisé et structuré le cinéma de propagande. Ce qui nécessitait, comme c'est le cas d'une façon éclairante dans ce manuel, que soit précisément décrite la première période de l'histoire du cinéma (de Griffith à Eisenstein) sans laquelle on ne saurait comprendre les enjeux actuels d'une réflexion sur le rôle de l'image.

11/2007

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Littérature française

Le film 1914

Veulerie des hommes politiques, cynisme des profiteurs de guerre, chauvinisme braillard... c'est bien le film de la première guerre mondiale que déroule Lucien Laforge, l'un des premiers dessinateurs du Canard enchaîné, dans cet extraordinaire pamphlet en images publié en 1922. Un film qui s'attarde sur les héros de café du commerce, les putes et les marraines de poilus au lieu de célébrer les braves pioupious partis au front.

11/2015

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Essais

Un film disparaît

"Je n'arrive pas à croire à ce qui vient de m'arriver. Coincé sur la banquette arrière entre Mohamed et Ali qui tentent de me réconforter, Randal à la manoeuvre de cette R30 aux amortisseurs foutus, nous traversons telle une boule de billard trempée dans l'huile ces avenues aux noms de héros communistes. J'ai envie de pleurer mais une boule de chagrin dure comme un kyste m'en empêche. Je veux retrouver ce rêve presque achevé, je veux m'asseoir à nouveau dans le noir pour lui donner forme et vie, je veux retrouver mon film".

10/2023

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Philosophie

Gramophone, film, typewriter

Dans ce livre qui fit date, Friedrich Kittler, pionnier et figure tutélaire de la Medientheorie allemande, sonde les infrastructures matérielles et techniques de la culture moderne. Prenant la suite d'Aufschreibe-Systeme 1800-1900 paru un an plus tôt, Gramophone, Film, Typewriter (1986) élargit les ambitions théoriques de celui-ci et montre au passage comment la psychanalyse est corrélée à la naissance du gramophone, l'art de la guerre au cinéma et l'émancipation de la femme au développement de la machine à écrire. Pour le sujet moderne, c'est le constat d'une énième blessure narcissique : son imaginaire ne lui appartient pas ; les mots, les sons et les couleurs résultent du trafic occulte des appareils. Gramophone, Film, Typewriter a inauguré tout un champ de recherche sur les enjeux à la fois esthétiques, épistémologiques et politiques de ce que Kittler appelle les "Medien". La première traduction en français d'un ouvrage au statut presque légendaire. Après sa lecture, on cessera définitivement de considérer qu'un médium puisse correspondre à un moyen de communication neutre.

03/2018

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Cinéma

Cinéma et guerre froide. Histoire du festival de films documentaires de Leipzig (1955-1990)

Créé en 1955 en RDA, le festival international de films documentaires de Leipzig est resté après la réunification allemande l'un des principaux rendez-vous annuels du genre en Europe. Comment expliquer cette longévité? Retracer l'histoire du festival de sa naissance à 1990 permet de mieux comprendre la singularité d'un événement qui fut un lieu de mise en scène officielle, contrôlé par le régime de Berlin-Est, mais aussi un moment unique de rencontres et d'échanges, de circulations transnationales, au coeur des relations mouvementées entre cinéma et guerre froide. Grâce à un large corpus de sources (archives écrites, films documentaires et entretiens), l'ouvrage fait revivre les crises comme les succès du festival, où se croisèrent des cinéastes du monde entier, tels Joris Ivens, Chris Marker, John Grierson, Mikhaïl Romm, Patricio Guzmân ou Santiago Alvarez. L'analyse des différentes étapes du festival, de son organisation jusqu'à sa réception locale et internationale, permet de suivre au plus près les relations complexes et en constante évolution qui se nouèrent entre réalisateurs, critiques, producteurs, spectateurs, mais aussi dirigeants politiques. Une attention particulière est accordée aux films, dont les projections pouvaient soulever des discussions animées au sein du festival: ils sont étudiés dans leurs dimensions aussi bien esthétique, politique que sociale, offrant ainsi une perspective comparative inédite sur le cinéma documentaire, européen et non européen, des années 1950 aux années 1980. À travers l'histoire du festival international de films documentaires de Leipzig se dessine ainsi une histoire culturelle de l'Europe du temps de la guerre froide, au croisement de dynamiques complexes, entre Est et Ouest, Nord et Sud.

09/2014

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Cinéma

Les pensées figurales de l'image

La théorie et l’analyse du film ont connu au début des années 1970, sous l’impulsion d’une redécouverte du texte qui fonde la psychanalyse freudienne, L’interprétation des rêves, une véritable révolution herméneutique. Cet essai se propose de parcourir quelques-unes des grandes pensées figurales de l’image qui ont marqué l’histoire de l’art et la théorie du cinéma. Jacques Aumont, Hubert Damisch, Georges Didi-Huberman, Philippe Dubois, Louis Marin ou Christian Metz ont chacun à leur manière dessiné l’architecture conceptuelle de cette nouvelle économie du visible. Leurs avancées théoriques sont examinées dans ce livre et accompagnées des analyses de films qui en explorent la portée. En soumettant l’image à un nouveau modèle de compréhension, l’auteur entend ainsi montrer que l’analyse figurale est solidaire d’une phénoménologie de l’image et d’une poétique du film, attentive aux procédés de figuration qui rendent possibles de nouveaux agencements du texte filmique. Luc Vancheri est maître de conférences (HDR) en études cinématographiques à l’université Lyon 2. Il enseigne l’esthétique du cinéma et la théorie des images. Derniers ouvrages parus : Cinéma et Peinture (2007), Cinémas contemporains (2009) et Images contemporaines (dir., 2010).

06/2011

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Cinéma

Cahiers du cinéma N° 756, juin 2019 : Cinéma indépendant américain

La rectitude de ce prince, accoudé au bar, en a rappelé une autre pourtant apparemment à mille lieues. Celle du commissaire Daoud dans Roubaix, une lumière d'Arnaud Desplechin. On sait l'influence de Kechiche sur Desplechin depuis La Vie d'Adèle, avec lequel rivalisait Trois souvenirs de ma jeunesse ? : ici il tourne avec deux anciennes actrices de Kechiche, Léa Seydoux et Sara Forestier, et entend s'enraciner dans un réalisme prolétaire. Or, malgré la performance des actrices, les deux personnages sont réduits à de pauvres filles, incapables de s'entendre, se contredisant, mentant, aveugles à elles-mêmes, tandis qu'en face, un homme voit ? : il le dit à chacune dans deux séquences édifiantes ? : je sais qui tu es. Avec son sourire de sagesse, le maestro comprend tout, plane au-dessus du commissariat et au-dessus des lois, alors même que sa rectitude semble a priori figurer la Loi. Ce héros de série TV, prêt à élucider n'importe quelle enquête, dit la vérité sur son compte lorsqu'il évoque un ancien ami ? : "? C'était un prince. ? " Lui aussi est un prince ? : intelligence, élégance, grandeur d'âme irrésistibles. D'un film à l'autre, tandis que les filles sont cantonnées au sexe ou à la misère, les princes se dressent pour donner la lumière. Desplechin a déclaré que pour la première fois il mettait les femmes au centre, alors qu'elles sont maintenues fermement sous le regard paternaliste de l'homme. Ce sont dans les structures mêmes des récits et des mises en scène qu'il faut aller chercher la permanence des postures symboliques archaïques. Et à la rectitude souveraine de Daoud s'opposait l'angle mort du récit, celle dont il n'est pas question une seconde, cette vieille femme assassinée dans son lit, qui n'intéresse à aucun instant le scénario, à la place de laquelle personne ne se met.

06/2019

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Littérature anglo-saxonne

Le cinéma de rêve : Dernière séance au cinéma de rêve

Un beau feel good sur l'accomplissement de ses rêves ! Par l'autrice des Nuits enneigées de Castle Court. Quand son grand-père Ferdie s'est cassé la jambe, Gina s'est installée provisoirement dans la petite ville côtière de Polwhipple, en Cornouailles. Si elle venait juste pour l'aider, les jours passant, elle est tombée sous le charme du plus beau cinéma art déco, Le Palace, où Ferdie vend ses glaces faites maison, au milieu du grand hall. Gina est conquise, elle prolonge son séjour. Niché en face de la mer, le bâtiment a encore fière allure, mais les touristes l'ont oublié, ils préfèrent maintenant s'éloigner pour visiter d'autres lieux de la région plus attractifs. Il faut dire que ce cinéma de rêve, avec ses glaces réputées à des kilomètres à la ronde est l'unique endroit de Polwhipple qui vaille le détour. Gina, enchantée et séduite par Le Palace, commence à se poser sérieusement la question : et si elle s'installait ici et s'appliquait à redonner vie au cinéma ? Londres lui manque de moins en moins, et ce qui n'était qu'un engouement passager pourrait bien devenir une nouvelle vie ! Mais que fera-t-elle si on lui met des bâtons dans les roues ? Gina pourra-t-elle sauver Le Palace avant qu'il ne soit trop tard ? La fin, émouvante et haute en couleurs, des aventures de Gina en Cornouailles !

09/2021

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Droit

Collectivités territoriales et cinéma. Le droit public local du cinéma

La France entretient un rapport privilégié avec le cinéma. A partir des années 40, l'Etat a pris en charge sa réglementation pour aboutir à la création du Centre national du cinéma qui régit le secteur au niveau national. Depuis quelques dizaines d'années, c'est au niveau local que se poursuit cette organisation. L'aide au cinéma permet non seulement de développer une politique culturelle, mais également de contribuer au soutien d'une politique sociale, éducative et surtout économique. Pour cela, une répartition des rôles s'est élaborée entre les différents niveaux de collectivités territoriales et de nombreux dispositifs de soutien ont été créés afin de couvrir l'ensemble du spectre de l'activité cinématographique. Mais la validité de certains mécanismes d'aide a été remise en cause, notamment vis-à-vis du droit européen et national de la concurrence, donnant lieu à de lourds contentieux. Le droit public local du cinéma réglemente cet interventionnisme afin de permettre son développement. La présente étude vise à mettre en lumière l'importance de cette matière et à en présenter le fonctionnement global.

09/2019

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Cinéma

Ecrans français de l'entre-deux-guerres. Les années sonores et parlantes

L'irruption en France du cinéma sonore dans une profession peu préparée, amena un véritable séisme. Léon Gaumont et Charles Pathé disparaissaient de la scène et laissaient la place à des concentrations industrielles et commerciales d'ampleur inconnue auparavant. Après le quasi-échec des mesures de contingentement, industriels et financiers misaient sur la barrière de la langue pour protéger le cinéma français de l'ogre américain et lui permettre une véritable renaissance, malgré les craintes suscitées par le film parlant chez certains intellectuels et artistes. L'exploitation dut faire de gros efforts pour rénover un parc de salles vieilli et surtout inadapté au cinéma sonore. Il fallut reconsidérer l'architecture intérieure des salles, rénover les anciennes et en construire de nouvelles. A Paris, le nombre de cinémas augmenta de près de 81% entre 1929 et la guerre. Des architectes de talent, dont certains influencés par les courants modernistes, profitèrent de ce nouvel élan en se spécialisant dans ce type de construction. Sur fond de crise du capitalisme et de vifs antagonismes politiques, le cinéma devenait le loisir numéro 1 des Français et son pouvoir médiatique, surtout depuis qu'il avait appris à parler, renforça l'intérêt que lui portaient les grandes familles de pensée. Qu'il s'agisse de films de la gauche, de l'Eglise, des Ligues d'extrême droite ou des films de propagande coloniale, le cinéma des années 1930 participa aux débats citoyens. Outre les meetings et les salles improvisées, les cinémas en furent les principaux témoins. Malgré le développement du doublage qui rouvrit largement le marché français aux films étrangers, malgré les fort nombreuses faillites du milieu des années 1930, le cinéma français ne retomba pas dans sa léthargie. Il trouva sa voie dans une certaine forme de réalisme poétique et fut souvent porté davantage vers le destin pittoresque d'êtres marginaux et solitaires que vers la classe ouvrière elle-même. Jean-Jacques Meusy, fidèle à sa démarche, a tenu à donner du cinéma des années 1930 une image multiforme et contextualisée, centrée sur la salle de cinéma, lieu alors unique des rencontres du public avec le 7e Art.

05/2017

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Cinéma

M le Maudit. Fritz Lang

Nouvelle présentation M est un film qui a le redoutable privilège d'être à la fois celui que son auteur préfère, un chef-d'oeuvre inégalé des débuts du cinéma sonore, une date dans l'histoire de l'Allemagne pré-nazie, un succès commercial, un "classique" incontesté de l'histoire du cinéma, un film de répertoire de ciné-clubs. C'est, d'autre part, un film qui a suscité de nombreuses analyses, dont certaines sont remarquables, et sont elles-mêmes des références dans l'analyse de film. Cet ouvrage de synthèse didactique cherche à retenir ce qu'il y a de plus riche pour la connaissance de ce film. Michel Marie est professeur à l'université de Paris-III Sorbonne Nouvelle et l'auteur de plusieurs ouvrages spécialisés traduits en plusieurs langues. La vie et les films de Fritz Lang. Générique. Contextes. L'histoire en bref. Au fil des séquences. Structure, action, dramaturgie. Personnages et thèmes. Du style. Analyse de séquence (Le prologue du film : l'assassinat de la petite Elsie Beckmann).

07/2005

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Cinéma

Ecrans français de l'entre-deux-guerres. L'apogée de l'art muet

Cet ouvrage représente une façon inhabituelle d'envisager l'histoire du cinéma. Comme certains historiens évoquent la chrétienté à travers les cathédrales, l'auteur a mis au premier plan les salles de cinéma, considérées comme un poste d'observation, comme un carrefour où les films rencontrent leur public. Plusieurs avenues mènent à ce carrefour, qui constituent autant de chemins à emprunter pour comprendre l'histoire du cinéma dans sa double identité d'art et d'industrie. L'architecture des cinémas, modeste ou prétentieuse, leur économie, leur situation dans la ville, leurs promoteurs et leurs architectes, leur programmation et leurs publics sont autant d'éléments signifiants. Comme sont également signifiants les changements dans les modes d'exploitation des films avec, notamment, la généralisation du système de l'exclusivité qui amène non seulement une forte hiérarchisation des salles mais témoigne aussi du changement d'attitude par rapport au film qui cesse d'être une marchandise industrielle standard. Ce changement d'attitude s'exprime aussi par le développement des ciné-clubs et des salles "d'avant-garde" dont l'influence est beaucoup plus importante que leur place marginale dans l'économie du cinéma ne le laisserait croire. Les années 1920 sont, en effet, celles de la naissance de la cinéphilie et de la reconnaissance du cinéma en tant qu'art.

05/2017