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L'identité interdite. Les expulsés allemands en RDA (1945-1953)

Extraits

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Art abstrait

Vasarely avant l'op. Une abstraction européenne, 1945-1955

Vasarely, c'est l'op art, les vibrations et clignotements de formes et couleurs. Ce Vasarely a toutefois été précédé, durant la décennie qui suit la guerre, par un autre Vasarely. Se vouant pleinement à l'art, après une carrière de graphiste menée avec succès durant les années 1930, Vasarely, avec l'aide de la galerie Denise René, prend place sur la scène française de l'abstraction, au sein de la Nouvelle Ecole de Paris. C'est ce moment qu'envisage "Vasarely avant l'op" , dans un dialogue avec des artistes auxquels il est alors associé : Auguste Herbin, Alberto Magnelli, Gérard Schneider, André Bloc, César Domela, Serge Poliakoff, Hans Hartung, Ideo Pantaleoni, Nicolaas Warb, Richard Mortensen, Emile Gilioli, Jean Deyrolle, Berto Lardera, Robert Jacobsen, Edgard Pillet, Jean-Michel Atlan, Alicia Penalba, Pablo Palazuelo, Pierre Soulages, Jean Dewasne, Simone Boisecq, Marta Pan, Robert Breer, Agam et Geneviève Claisse.

06/2023

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Critique littéraire

Correspondance (1945-1959)

L'amitié entre Albert Camus et Nicola Chiaromonte (1905-1972) est née "d'un rapport humain des plus beaux et vrais : l'hospitalité". Le jeune Camus, qui vient d'achever la rédaction de ses "trois Absurdes", se lie à l'intellectuel italien exilé lors de son passage à Oran au printemps 1941. Militant antifasciste et anticommuniste, ami d'Alberto Moravia et d'Andrea Caffi, Nicola Chiaromonte s'apprête alors à rejoindre les Etats-Unis pour quelques années. A New York, en lisant le Mythe de Sisyphe et L'Etranger, il se découvre une profonde parenté d'esprit et de préoccupation avec l'écrivain français. C'est après Hiroshima que l'intellectuel italien, ayant lié d'étroites relations avec la gauche anticonformiste américaine en prenant part à la fondation de la revue pacifiste politics, suscite la collaboration intellectuelle de son ami français, désireux de nourrir avec lui un nécessaire "commerce social". Cette complicité amicale échappe, dans l'esprit des deux hommes, à l'autorité de l'Etat et des partis. De cet effort partagé naîtront des communautés de réflexion, en particulier les Groupes de liaison internationale, fragiles "flots de résistance" contre la déferlante des idéologies et la restauration des dictatures. Cette correspondance croisée, réunissant quelque quatre-vingt-dix lettres inédites, restitue l'exigence et la fraternité de ce dialogue vécu sous le mode de l'urgence : "Nous sommes comme des témoins, écrit AlbertCamus, en passe d'être accusés. Mais je ne veux pas vous laisser croire que je manque d'espoir. Il y a certaines choses pour lesquelles je me sens une obstination infinie." Il n'y a pas à distinguer ici entre la recherche de la vérité et la chaleur de l'amitié.

06/2019

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Critique littéraire

Correspondance. 1945-1959

Albert Camus et Louis Guilloux font connaissance chez Gallimard durant l'été 1945, à l'instigation de leur ami commun Jean Grenier. Guilloux a déjà derrière lui deux décennies d'engagement et d'écriture et une oeuvre publiée importante. Camus, dont L'Etranger et Le Mythe de Sisyphe ont paru en 1942, n'a que trente-deux ans ; son implication dans Combat lui vaut une notoriété grandissante. Les différences ne manquent pas entre le Breton et l'Algérien. Camus semble plus solaire, Guilloux plus habité par le noir ; le premier est rongé par le doute et le second aspire à la lumière. Mais l'amitié entre les deux hommes est immédiate et durable, et leurs affinités nombreuses : "Je l'aime tendrement et je l'admire, écrira Guilloux en 1952, non seulement pour son grand talent, mais pour sa tenue dans la vie". Ces fils du peuple, qui ont connu la pauvreté et la maladie, sont animés par l'esprit de justice et de fraternité, prenant le parti des malheureux et des opprimés sans jamais s'inféoder à une organisation qui voudrait les représenter. Tous deux partagent une conscience aiguë de la douleur, où ils reconnaissent la "constante justification" de l'homme et dont ils tirent les éléments d'une conduite morale et politique. Cette correspondance croisée ponctue quinze années d'une profonde et tendre affection, nourrie d'innombrables causeries, lectures, promenades et repas partagés. Comme toute amitié, elle eut ses temps forts, telle la visite de Camus à Saint-Brieuc en 1947, durant laquelle le futur auteur du Premier Homme va sur la tombe de son père, enterré au carré des soldats de la Grande Guerre ; ou encore le séjour de Guilloux en 1948 en Algérie, où il partage un repas avec Camus et sa mère.

09/2013

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Cinéma

Ecrits 1945-1983

Pierre Kast, ancien résistant proche des communistes, co-fondateur des Cahiers du cinéma, est un cinéaste et un intellectuel à part dans la période d'après-guerre. Animé par un libertarisme féministe, il dénonce inlassablement le caractère réactionnaire du cinéma hollywoodien comme de la plupart des films de ses compatriotes. Mais dans ces années de guerre froide, il se bat aussi contre le sectarisme stalinien des positions culturelles du PCF. Auteur d'une douzaine de longs métrages de fiction, et d'un nombre important de documentaires remarquables pour le cinéma et la télévision, il est aussi un infatigable critique et commentateur du cinéma de son époque. C'est cet aspect de son oeuvre que cet ouvrage ambitionne de mettre en lumière, à travers une sélection de ses textes les plus originaux : critiques, manifestes, entretiens, hommages à Jean Grémillon, Roger Vailland, Preston Sturges...

07/2014

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Sociologie

En exil sur l'Altiplano. Parcours identitaires des exilés de langue allemande en Bolivie (1933-1945)

Cet ouvrage s'attache au destin méconnu de milliers d'Allemands et d'Autrichiens qui gagnèrent la Bolivie entre 1933 et 1945. Contraints à l'exil par le régime national-socialiste, comme plusieurs centaines de milliers d'autres personnes, parce qu'ils étaient (désignés) juifs ou opposants politiques, six à sept mille réfugiés de langue allemande trouvèrent refuge dans la république andine. La Bolivie était à l'époque un pays mal connu, le plus pauvre d'Amérique du Sud. Les défis que durent y relever les exilés furent uniques : la simple adaptation physique était compliquée par l'altitude et les conditions climatiques extrêmes ; l'intégration dans un pays encore semi-colonial, à la société très clivée, était presque impossible. Les stratégies identitaires adoptées pour surmonter ces difficultés et tenter de se reconstruire sont ici abordées à partir d'une histoire du quotidien : celle des parcours de milliers d'exilés anonymes, longtemps restés dans l'ombre des grands noms de l'exil intellectuel, allemand et autrichien. Entre difficultés économiques et inquiétudes pour les proches restés en Europe, les réfugiés reconstituèrent en Bolivie une société de l'exil animée par des rencontres et des conflits, comme par des activités culturelles, caritatives et politiques. Sont aussi analysés le regard que les exilés portèrent sur leur société d'accueil et les populations amérindiennes, majoritaires dans le pays andin, ainsi que la réception de cette vague d'immigration européenne dans un pays qui n'y était pas préparé. Ainsi, cette étude opère une double translation : en restituant à la république andine - pays du monde qui accueillit le plus grand nombre de réfugiés en regard de sa population globale - sa juste place sur la carte de l'exil ; en faisant des exilés de langue allemande qui y trouvèrent refuge, au-delà des représentations victimaires, les acteurs de leurs parcours identitaires.

10/2020

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Critique Poésie

L'oeuvre poétique de Sarah Kirsch. Subjectivité, nature, politique, Textes en français et en allemand

L'oeuvre de Sarah Kirsch (1935-2013), considérée comme l'une des voix poétiques majeures de langue allemande de la seconde moitié du XXe siècle, s'étend sur plus de quatre décennies. Lauréate de nombreux prix prestigieux (Peter-Huchel-Preis 1993, Georg-Büchner-Preis 1996), Sarah Kirsch reste méconnue en France. Les études réunies dans ce volume replacent son oeuvre poétique dans un contexte politique complexe, interrogent la production en RDA, puis, à partir de 1977, celle de RFA. Les contributions de ce volume conjuguent lectures de détail et réflexions d'ensemble et proposent des approches multiples, notamment le rapport de Sarah Kirsch aux éléments, au rôle du moi, à la politique, tout en s'attachant à éclairer les spécificités de la langue poétique et les défis interprétatifs posés par cette écriture.

07/2021

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ouvrages généraux

L'Abwehr. 1939-1945 : les services secrets allemands en France

La première synthèse complète sur le rôle joué par les services de renseignements militaires allemand en France sous l'Occupation. Si nombre d'organisations du IIIe Reich sont connues de tous - la toute-puissante milice de l'Etat allemand (SS), la police secrète du parti nazi (Gestapo), ou encore son organe de maintien de l'ordre (SD) -, l'Abwehr, elle, est moins célèbre. Pourtant, elle joue un rôle primordial lors de la Seconde Guerre mondiale puisqu'elle rassemble les services de renseignements militaires du Reich. Indispensables sur le sol allemand, ces services secrets le sont encore plus en France, dans ce pays d'abord ennemi, puis conquis, qu'il faut surveiller jour et nuit. La principale responsabilité des agents de l'Abwehr dans la France occupée ? Infiltrer discrètement et démanteler complètement le plus de réseaux de résistance possible. Mais quels sont ses méthodes, son organisation et son fonctionnement ? Qui sont les hommes clés (agents retournés, germanophiles convaincus, etc.) qui l'animent ? Comment est structuré son quartier général au Lutétia, hôtel emblématique de Paris ? Enfin, quels sont ses succès, mais aussi ses échecs (débarquement en Normandie non empêché) ? S'appuyant sur de nombreux fonds d'archives jusqu'ici inexploités (SHD de Vincennes, etc.), Gérard Chauvy propose la première synthèse sur le rôle crucial de l'Abwehr, depuis sa création dans les années 1930 par l'emblématique mais surtout énigmatique amiral Canaris (était-il vraiment le chef de file de la résistance allemande au Führer comme beaucoup le prétendent ? ), sa pénétration en France occupée et, enfin, sa dissolution à la fin de la guerre.

04/2023

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Ouvrages généraux

L'autre occupation. L'Italie fasciste en France - 1940-1943

De 1938 à 1940, l'existence d'un programme de revendications territoriales de l'Italie fasciste sur la France et le renforcement de l'Axe Rome-Berlin rendent impossible une entente réelle franco-italienne et conduisent au contraire à l'entrée en guerre de l'Italie contre la France le 10 juin 1940. Malgré une bataille des Alpes peu couronnée de succès mais grâce à la signature d'une convention d'armistice, l'Italie de Mussolini peut occuper de facto une partie du territoire métropolitain français. Quoique limitée dans sa superficie du 25 juin 1940 au 11 novembre 1942, l'occupation italienne se développe avec ses propres caractéristiques et s'inscrit dans une configuration géopolitique nouvelle. L'occupation incarne ainsi la revendication fasciste d'une place privilégiée au sein du nouvel ordre européen mais aussi la réalisation possible des ambitions territoriales énoncées depuis 1938, les deux au détriment de la France. L'extension de l'Occupation, du 11 novembre 1942 au 8 septembre 1943, semble accentuer dans un premier temps cette emprise italienne sur la France et son territoire, mais la politique souveraine de l'occupant italien est éphémère puisque deux mois à peine après la chute du gouvernement fasciste, le 25 juillet 1943, l'Italie signe l'armistice avec les Alliés mettant fin à la domination italienne sur la France. Agrégée et docteure en Histoire, Diane Grillère a été directrice des projets pédagogiques et numériques à la Fondation Charles-de-Gaulle. Elle enseigne en classe préparatoire au lycée Marcelin Berthelot.

09/2023

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Guerre d'Indochine

Diên Biên Phu. 20 novembre 1953-7 mai 1954

Elles s'appellent Dominique, Huguette, Anne-Marie, Gabrielle, Isabelle, Béatrice... Ce sont les positions du camp retranché de Diên Biên Phu, isolé dans une plaine à l'extrême ouest du Tonkin. Là, le haut commandement français en Indochine a décidé de livrer bataille, concentrant une douzaine de bataillons. Il s'agit de fixer et d'user les troupes viêt-minh. Le général Giap, qui les commande, a besoin de son côté d'une victoire, dans la perspective de négociations qui s'annoncent. L'affrontement ne peut qu'être terrible. Il sera mortel. Du 13 mars au 17 mai 1954, dans des combats sans merci où, des deux côtés, l'héroïsme le dispute à l'horreur, la garnison française, bientôt totalement isolée, se défend pied à pied, sous les ordres du général de Castries, des colonels Bigeard, Langlais et Lalande, avant de succomber sous le nombre, laissant 5000 morts sur le terrain et 6000 prisonniers dont bien peu survivront. Cette page de gloire inutile, véritable " Verdun asiatique ", signe la fin de la présence française en Indochine, avant les accords de Genève conclus le 21 juillet 1954. Recueillant les témoignages des anciens, puisant aux meilleures sources d'archives, Pierre Pellissier retrace ces moments terribles où une part de l'image de l'Occident s'est abîmée, sublime et tragique, dans la cuvette de Diên Biên Phu.

03/2024

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Résistance

"Catherine". Catherine Varlin-Winter, résistante, militante, journaliste (1925-2004)

Née de parents juifs russophones arrivés en France au début des années 1920, Judith Haït-Hin a quinze ans lorsqu'en juin 1940 elle fuit la capitale devant l'avance allemande. Dès 1941, à Montpellier où sa famille s'est réfugiée, elle intègre un groupe de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée). Fuyant l'entrée des Allemands en zone Sud, elle se retrouve, en novembre 1942, à Grenoble, en zone d'occupation italienne. C'est là qu'elle s'engage dans les FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans de la Main-d'oeuvre immigrée). En 1943, elle gagne Toulouse et devient Commissaire aux effectifs de la " 35e Brigade ". En 1944, elle est en Meuse, membre de l'état-major départemental des FTP, chargée d'organiser les nombreux étrangers qui séjournent dans les forêts du département. A la Libération, elle accompagne quelque temps le " Bataillon de la Meuse " qui sera intégré à la Colonne Fabien, puis à la 1ère Armée du général de Lattre de Tassigny. De retour à Paris, elle écrit pour diverses publications liées au PCF, avant de devenir journaliste à L'Humanité. A ce titre, elle est notamment envoyée en 1948 en Palestine et rend compte de la création de l'Etat d'Israël. En 1953, c'est elle qui sera, au sein du journal, la principale animatrice de la campagne de protestation contre la condamnation à mort des époux Rosenberg. Ebranlée par les révélations du 20e Congrès du Parti communiste de l'URSS, puis par l'intervention soviétique à Budapest, elle quitte le PCF. Tentée un moment par la littérature, elle écrit et publie des poèmes, mais c'est vers le cinéma qu'elle se tourne finalement et devient productrice. Elle accompagnera des réalisateurs parmi les plus prestigieux, Joris Ivens, Chris Marker, Alain Resnais et bien d'autres.

06/2022

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Photographie

Wanderlust. 1954-2013, Edition français-anglais-allemand

Les meilleurs livres de photographie nous catapultent loin de notre environnement familier, dans une recherche d'expériences mémorables et des endroits vastes - et aucun davantage que ce volume impressionnant, correspondant à la rétrospective complète du photographe Thomas Hoepker. Wanderlust est une vitrine fantastique du travail de ce photo journaliste et ancien président de Magnum Photos. Avec un sens pointu des détails cruciaux et une perspicacité toute aussi acérée, Hoepker a consacré sa vie à créer un témoignage photographique qui illustre aussi bien le contexte historique essentiel que ses sujets personnels. Le succès remarquable de Hoepker en tant que témoin de l'histoire a créé des archives visuelles inégalées et chroniqué grands événements importants aussi bien que la réalité saisissante de la vie quotidienne avec l'aplomb égal. Cet ouvrage de référence permet au lecteur d'être le témoin d'épisodes de l'Historie tels que la Guerre Froide, la chute du mur de Berlin – ses caractéristiques et ses images ont fait que les photographies d'Hoepker sont imprégnées dans la conscience collective.

11/2014

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Sciences historiques

La Baule : occupation-libération (1943-1945). Tome 2

L'année 1943 commence à La Baule par le crash d'un bombardier américain, après un combat aérien au-dessus de la station. Saint-Nazaire étant détruite par les bombardements en février. La Baule accueille 1700 réfugiés de cette ville et plusieurs services de l'état déplacés, en plus des sous-mariniers allemands déjà présents. Une compagnie de marins-pompiers français y est aussi créée. Les infrastructures sportives de la ville, intacte, la désignent comme centre de sport pour la marine allemande qui y organise ses jeux olympiques à l'été 1943. Alors que des casemates du Mur de l'Atlantique sont construites sur la plage, plusieurs réseaux de renseignements s'attèlent à recueillir des informations sur leur emplacement ainsi que sur les mouvements d'unités allemandes. Au printemps 1944, ces fortifications sont inspectées à deux reprises par le maréchal Rommel, la plage est ensuite recouverte de mines et d'obstacles. La Baule devient, au moment de l'encerclement de la poche de Saint- Nazaire en août 1944, la petite capitale où se trouvent les états-majors allemands. Elle réunit aussi, autour d'Henri Mahé, le plus important réseau de renseignement de l'arrondissement. Dirgé par le commandant Louis Desmars, les FFI baulois se prépare à seconder les forces alliées en cas d'attaque. Durant le siège, l'aérodrome d'Escoublac retrouve une certaine activité pour les liaisons nocturnes avec l'Allemagne. Quand les soldats français et américains libèrent la région en mai 1945, c'est encore dans les hôtels et villas de La Baule qu'ils sont cantonnés : une période de joie intense pour les Baulois qui sortent en masse, notamment pour saluer le général de Gaulle le 23 juillet 1945.

06/2015

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Littérature française

Lettres à Gerda (Septembre 1945 - Novembre 1946). Précédé de Carnets du retour en France (1945)

André, jeune instituteur, mobilisé en 1939, a été fait prisonnier par les Allemands en mai 1940. Après avoir traversé l'Allemagne, il va se retrouver finalement dans la région de Berlin pour être employé par un entrepreneur privé (électricien). A partir de mi-1942, il a une liaison clandestine avec Gerda, nièce de son employeur, institutrice dans la région de Bad-Freienwalde (à environ 60 km de Berlin). En mai 1945, André regagne seul la France et reste plusieurs mois sans nouvelles de Gerda. Ce n'est qu'en janvier 1946 qu'il va enfin recevoir plusieurs lettres. Ils vont alors continuer cet échange épistolaire plus régulièrement, non sans difficultés. Gerda est finalement autorisée à se rendre en France en décembre 1946 et ils se marient en janvier 1947. L'ouvrage comporte le journal du retour en France d'André (avril-octobre 1945) et les 62 lettres écrites à Gerda entre septembre 1945 et novembre 1946.

07/2022

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Histoire internationale

Marcher ou mourir. Les troupes italiennes en Russie, 1941-1943

Entre juillet 1941 et février 1943, jusqu'à 230 000 soldats italiens ont combattu dans les plaines ukrainiennes et russes aux côtés de leurs alliés allemands. Ce qui au départ avait été présenté comme une promenade militaire, dans le sillon d'une Wehrmacht invaincue, s'est terminé par une tragédie épouvantable : devant Stalingrad, après que le front de l'Axe a été brisé par de massives attaques soviétiques à partir de décembre 1942, les colonnes de soldats italiens en déroute, mélangés à des Allemands, des Roumains et des Hongrois, ont entamé une retraite dantesque, à pied, par des températures polaires, constamment harcelés par l'ennemi. Ceux qui ont été capturés sont morts par dizaines de milliers dans les camps soviétiques. Au total, en moins de deux mois, 85 000 Italiens sont morts ou disparus... Ils étaient, certes, du "mauvais côté", mais le témoignage qu'ont laissé de cette gigantesque boucherie certains survivants devenus des écrivains célèbres (notamment Giulio Bedeschi, Egisto Corradi, Eugenio Corti, Nuto Revelli et Mario Rigoni Stern) perpétue de manière émouvante le souvenir de ces soldats transalpins égarés dans une guerre titanesque... au détriment, peut-être, de la complexité historique. Pour la première fois en France, ce livre fait un point complet sur cet épisode tragique de la deuxième guerre mondiale, véritable tournant de la guerre pour l'Italie. Il rappellera aux lecteurs une autre épopée : celle de la retraite de la Grande Armée en 1812.

01/2018

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Livres 3 ans et +

Alex et Léon dans les camps français. 1942/1943

Une famille juive, arrêtée en zone libre, est prise dans la tourmente des camps français. La mère et ses cinq enfants sont envoyés dans trois camps : Nexon, Gurs et Rivesaltes. Souffrance des internés, faim, froid, maladies, menaces de déportation, mais aussi débrouillardise des garçons, camaraderie et amitié entre les femmes juives et espagnoles. La mère, ses trois petites filles et ses deux garçons, ont été enfermés dix mois dans ces camps.

05/2013

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Littérature étrangère

Journal. Tome 1, Les années hongroises (1943-1948)

Inédit en France, le Journal du grand écrivain hongrois Sándor Márai éclaire l'homme et l'oeuvre d'une lumière nouvelle. Romancier, chroniqueur, Sándor Márai fut également le témoin et l'acteur d'une époque dont il a consigné les événements dès 1943 dans un Journal qui l'a accompagné jusqu'à la fin de ses jours, devenant un de ses chefs-d'oeuvre. Ce premier volume couvre la période historique la plus riche - la guerre, l'arrivée des Soviétiques, le départ en exil - et dévoile des passages plus personnels de l'oeuvre où se déploient la causticité et la clairvoyance de l'homme de lettres. Sous la direction de la traductrice Catherine Fay, avec la collaboration d'András Kányádi, maître de conférences à l'INALCO, cette édition du Journal apparaît comme la pièce maîtresse de l'oeuvre de Márai : au fil de pages superbes, où le moindre détail prend une ampleur romanesque, on assiste à la pensée en mouvement d'un homme conscient que sa seule façon d'être au monde est l'écriture.

09/2019

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Histoire de l'art

Les avant-gardes européennes (1905-1935). Guide illustré

Les lecteurs de ce livre original, conçu comme une boîte-en-valise duchampienne, embarqueront pour un voyage à travers l'Europe, de Londres à Moscou et au-delà, pour comprendre les raisons qui ont fait des avant-gardes du début du xxe siècle - cubisme, futurisme, expressionnisme, dadaïsme, constructivisme et d'autres, moins connues - le moteur de l'histoire des arts. L'ouvrage s'adresse à tous ceux qui, novices ou déjà amateurs, s'intéressent au modernisme et à l'art moderne. Les analyses d'oeuvres de formats et médiums divers et de leur contexte culturel, scientifique, technologique, politique s'accompagnent de synthèses utiles, des " boîtes " , qui font le point sur l'histoire des mouvements principaux. Le livre peut être lu de plusieurs manières ; quel que soit le parcours choisi, le lecteur comprendra la portée et la richesse extraordinaires des avant-gardes européennes, devenues aujourd'hui des classiques.

10/2023

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Chanson française

Serge Gainsbourg. Les années rive gauche (1954-1965)

Jusqu'à l'âge de 37 ans, Serge Gainsbourg a évolué dans le milieu de la rive gauche et du cabaret, d'abord comme musicien accompagnateur chez Milord l'Arsouille, puis comme auteur-compositeur-interprète. Ainsi, on le vit notamment aux Trois Baudets, à Bobino, au Port du Salut, au Théâtre de l'Etoile, au College Inn, de même que dans de nombreux galas donnés à Paris comme en province, sans oublier à la radio et à la télévision. Grâce aux documents d'époque et à des témoignages rares ou inédits de confrères, de collaborateurs et de proches qui ont évolué dans le même monde (Hélène Martin, Hugues Aufray, Juliette Gréco, Stan Wiezniak, Serge Barthélémy, Ricet Barrier, Simone Langlois, Roger Bouillot, Jean-Pierre Maury, Gilbert Sommier, Michel Gaudry, René Urtreger et bien d'autres), cet ouvrage tâche de retracer de façon aussi complète et précise que possible son parcours durant ces années qui furent cruciales pour sa carrière.

03/2021

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Histoire internationale

L'exil de Sa Majesté le roi Mohammed V à Madagascar (1954-1955)

Cet ouvrage présente une partie de l'histoire du Maroc encore peu connue : la période de l'exil de sa Majesté Mohammed V de 1953 à 1955. Ce temps de l'exil apparais dans l'historiographie du Maroc comme la période transitoire entre le protectorat et l'indépendance. Participant courageusement à la libération du Maroc, le 20 mai 1953, le Sultan Sidi Mohammed Ben Yoússef et sa famille sont contraints de partir en exil, d'abord en Corse, puis plus longuement à Madagascar, la grande ile de l'océan Indien. Les détails de l'exil, sur le plan personnel et sur le plan politique sont particulièrement mis en avant dans cet ouvrage : la vie quotidienne du Sultan et de sa famille, la naissance de la princesse Lana Amina, les fructueux échanges avec la communauté indo-musulmane de Madagascar, les prêches que le Sultan fait en arabe pour la prière du vendredi, les visites qu'il reçut dl Maroc, les liens avec les autorités françaises pour mettre fin à l'exil et préparer l'indépendance. Au-delà des souffrances de cet exil forcé, le Sultan montre de grandes qualités morales et garde confiance en l'avenir. L'expression de sa foi se renforce par ses prières. Contrairement au souhait de la France, l'exil renforce l'image du Sultan : il devient le symbole de la libération nationale auprès de tous les marocains. Avec le soutien de la résistance, c'est suite à l'exil que le Sultan accède au trône le 19 novembre 1955 en devenant le roi Mohammed V, souverain du Royaume du Maroc, libre et indépendant. Les récits de vie comme les photos inédites qui illustrent cet ouvrage historique, ne manquent pas de nous livrer la grandeur d'âme du roi Mohammed V et de nous faire découvrir les arcanes de l'indépendance du royaume, directement en lien avec la période de l'exil.

11/2018

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Histoire de France

Maurice Garçon. Procès historiques. L'affaire Grynszpan (1938) ; Les piqueuses d'Orsay (1942) ; L'exécution du docteur Guérin (1943) ; René Hardy (1947 et 1950)

Maurice Garçon (1889-1967) fut l'un des plus grands avocats du XXe siècle. Parmi ses 17 500 dossiers plaidés entre 1911 et 1967, conservés aux Archives Nationales, certains attirent particulièrement l'attention. Herschel Grynszpan, le meurtrier de l'attaché culturel de l'ambassade d'Allemagne à Paris qui, en 1938, voulut par son geste dénoncer les persécutions dont les juifs allemands étaient les victimes. Les "piqueuses d'Orsay" , expression désignant les infirmières accusées, dans la panique de la débâcle de juin 1940, d'avoir tué plusieurs malades intransportables avant de fuir leur hôpital. Cinq étudiants, exécuteurs en mai 1943 à Poitiers du docteur Guérin qui, sous le pseudonyme de Pierre Chavigny, vantait dans la presse les mérites de la collaboration. Enfin, le grand résistant René Hardy, l'organisateur de la "bataille du rail" , accusé d'avoir trahi et livré Jean Moulin aux Allemands. Ces quatre affaires présentent un intérêt historique majeur. Maurice Garçon y dissèque, avec son acuité coutumière, arcanes politiques et méandres de l'âme humaine. Il y révèle aussi l'étendue de son immense talent, lui qui, disait Paul Morand, "eut démontré que la malle était vide s'il avait défendu l'assassin de quelque malheureuse coupée en morceaux", tant il y avait dans sa conception de la défense une part de prestidigitation.

04/2019

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Actualité et médias

Il est toujours interdit d'interdire

28 février 2020. Le petit monde du cinéma s'est donné rendez-vous pour sa traditionnelle cérémonie des Césars. Mais depuis déjà quelques jours c'est un peloton d'exécution qui se prépare. Douze nominations pour J'accuse, douze balles pour Roman Polanski, quand il reçoit le César du meilleur réalisateur. Qu'importe le talent du cinéaste, ses accusatrices le clouent au pilori pour des faits vieux de plus de quarante ans. Qu'importe la justice ! Polanski est le monstre à abattre. Le symbole de la domination des hommes et de l'argent. Guy Konopnicki, dont l'engagement progressiste n'est plus à prouver, s'insurge contre ces amalgames, contre cette soif de censure. A l'aune des nouvelles exigences, il faudrait briller Ronsard, Corneille, Hugo et Marguerite Duras, expurger la littérature, les arts et le cinéma. Les portes de nombre de musées devraient être murées. La vindicte médiatisée se substitue à la justice, au mépris des droits de la défense. Au nom de causes, justes ou non, nous nous dirigeons vers une société où l'interdit devient la première règle. Comme si la liberté était, désormais, insupportable.

07/2020

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occupation

Auxiliaires féminines et prisonniers de guerre allemands fusillés. Poitou 1944-1945

Bourreaux nazis ou simples soldats, plusieurs prisonniers allemands ont été exécutés pour des raisons diverses entre 1944 et 1945 par "? quelques balles bien ajustées. ". . Après une enquête de dix-sept ans sur la fin tragique de trois auxiliaires féminines de la Luftwaffe fusillées dans le cimetière d'un village poitevin, l'auteur a retrouvé plusieurs cas de prisonniers allemands fusillés et enterrés sans sépulture en 1944. Comme ailleurs en France, raconter des exécutions sommaires pose la problématique d'un tabou historique. Mais plusieurs archives ont fait tomber des silences libérant la parole d'anciens résistants, qui racontent les plaies d'une guérilla sans pitié, menant au crime de guerre. Albert Londres a écrit : "Notre métier n'est ni de faire plaisir ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie ". Cette plaie, c'est le mensonge qui contamine la réalité de l'Histoire. Ce livre permet de ne pas oublier que la guerre est une infâme ignominie, hier comme aujourd'hui. Il décortique un angle mort oublié par les historiens locaux : l'exécution sommaire de prisonniers de guerre allemands.

02/2023

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Résistance

France Bloch-Sérazin. Une femme en résistance (1913-1943)

Le rôle des femmes dans la Résistance, qui plus est juives et/ou communistes, est longtemps resté un point aveugle de l'historiographie des années 1940-1945. Cette biographie vient ainsi réparer un oubli en faisant renaître, à partir d'un travail d'archives rigoureux, la figure emblématique et méconnue de France Bloch-Sérazin, "morte pour la France", chimiste de premier plan et militante communiste engagée tôt dans la Résistance. Elle a été arrêtée à Paris par la police de Vichy et guillotinée par les nazis à Hambourg en février 1943, alors qu'elle n'avait pas trente ans. Voici le portrait d'une femme de combat, retrouvée ici grâce aux témoignages, aux lettres inédites, aux rapports de filature, aux interrogatoires. Une femme passionnée, symbole de courage, de générosité, de haute valeur humaine. Autour d'elle : son mari Frédo Sérazin, résistant mort pour la France à Saint-Etienne ; son père, l'écrivain Jean-Richard Bloch, tenant d'un milieu intellectuel foisonnant et engagé. Toute une famille dispersée par la guerre, de l'Amérique du Sud à l'URSS, des prisons françaises aux camps d'extermination. En toile de fond, c'est aussi un pan central de la Résistance communiste parisienne, organisée autour du 14e arrondissement et de Raymond Losserand, qui nous est révélé. Un récit poignant.

03/2019

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Poésie

Poèmes et antipoèmes (1937-1954). Anthologie (1952-2014)

Parra est mathématicien, professeur. C'est l'un des grands poètes sud-américains. On lui a donné le prix Cervantes en 2011, ça ne l'a pas tué. Quand il écrit, c'est sans perruque, pas sans mâchoire : ses dents montrent la joie, le rire, la grimace, le dentier, le cadavre. La conscience ordinaire, celle de l'homme de la rue et de son langage, trouve une expression lyrique. (...) La poésie est un glissement de terrain, le lieu de la crise. C'est une ligne de rupture et un casse-tête. "Casse-tête" est le titre d'un vieux poème de Nicanor Parra, écrivain chilien de cent trois ans qu'une certaine colère poétique a conservé, comme si l'absence de compromis esthétique et sentimental était un gage de survie. Philippe Lançon

06/2017

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Policiers

Les romans durs. Tome 9, 1953-1956

"[Simenon] a cessé d'être un auteur de fiction policière, devenant un écrivain du "roman-crise". Les actes de violence dans ses romans n'étaient plus seulement des moyens de déclencher une provocante série d'explications. Ils sont, à ses yeux, la tragique conséquence du fait que, pour beaucoup d'hommes et de femmes, la vie est parfois, si ce n'est pas toujours, insupportable. Au moment de la crise, ils sont condamnés à s'affirmer eux-mêmes et, la société humaine étant ce qu'elle est, ils ne peuvent s'affirmer qu'à travers le meurtre, le viol, l'incendie, le suicide et tout le reste du catalogue criminel. Dans des romans à la pression barométrique toujours en chute, le couteau toujours proche d'une ou l'autre gorge, il écrit, comme il le déclare, sur le fait que chaque homme se sent plus solitaire que quiconque dans l'implacabilité des jours qui se suivent."

02/2013

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Comics divers

American Vampire Intégrale Tome 3 : 1954-1959

1954. Si l'histoire des Etats-Unis est relativement récente, elle porte néanmoins en elle son lot de sombres mystère. Du grand ouest américain peuplé de tribus de indiennes aux folles années cinquante rythmées par le vrombissement, des gros bolides et le son endiablé du rock'n'roll, les vampires ont fait leur nid. Pour les combattre, l'ordre des vassaux de vénus dispose d'une armée d'agents de terrain, parmi eux un jeune et fougueux chasseur du nom de Travis kidd. AMERICAN VAMPIRE est l'un des tout premiers titres de Scott SNYDER, devenu depuis l'un des auteurs les plus prolifiques de sa génération. Très tôt repéré par Stephen KING avec lequel il méprit les débuts de sa saga, SNYDER est ici accompagné Rafael ALBUQUERQUE et Dustin NGUYEN, deux artistes au renom international. de la création des Etats-Unis à la conquête de l'espace, en passant par la naissance d'Hollywood et les différents conflits armés contemporains, cette édition intégrale replace selon un ordre chronologique les récits et événements de la série, restituant chaque tome dans sa singularité historique.

02/2021

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Histoire de France

"Elevé à la dignité...". Mémoires, 1923-1954

"Elevé à la dignité. ". . est l'histoire dun jeune homme qui passe à lâge d'homme au milieu des années 40. Le parcours nest pas ordinaire. Alternant récits d'opérations et lettres dépoque, le propos de ce livre n'est pas danalyser la dimension stratégique de batailles, ni de donner un point de vue politique sur des faits d'armes qui ont déjà fait l'objet d'une abondante littérature. Le général Le Boudec choisit plutôt de se fixer un devoir de mémoire. Contre l'oubli, il tient à témoigner de létat d'esprit, du courage, de la solidarité et de l'abnégation des jeunes gens de cette génération. Longtemps espéré, longtemps attendu, son livre est un hommage à tant de frères darmes tués ou disparus, dont le souvenir, faute de témoignages, faute de récits, serait tombé plus encore dans l'oubli.

02/2013

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BD jeunesse

Buck Danny Intégrale Tome 5 : 1955-1956

Plébiscitée sans réserve par ses lecteurs, la série de Charlier et Hubinon continue de creuser son sillon, tout en louvoyant entre les interdits imposés par la censure. On ne parle donc jamais de guerre froide, c'est pourtant bien de cela qu'il s'agit dans le cycle polaire de Buck Danny, dont on retrouve ici NC-22654 ne répond plus, Menace au Nord et Buck Danny contre Lady X, trois albums réalisés au mitan des années 1950.

03/2012

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Littérature française

Romans, cinéma, théâtre, un parcours 1943-1993

"Ca rend sauvage, l'écriture. On rejoint une sauvagerie d'avant la vie. Et on la reconnaît toujours, c'est celle des forêts, celle ancienne comme le temps. Celle de la peur de tout, distincte et inséparable de la vie même. On est acharné. On ne peut pas écrire sans la force du corps. Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit". Duras, 1993.

02/2002

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Sciences historiques

Michel Crépeau. Une jeunesse radicale (1955-1958)

Avant de s'imposer comme le maire novateur de La Rochelle, Michel Crépeau a été éditorialiste à La Dépêche d'Aunis et de Saintonge. Héritier d'une tradition républicaine, le jeune militant se fait connaître grâce à sa tribune dans la presse. Les articles qu'il rédigent, de 1955 à 1958, préfacent ses fameuses Lettres du maire et préfigurent déjà l'homme politique.

03/2019