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DES HOMMES LIBRES. 1940-1945, Histoire de la France Libre par ceux qui l'ont faite

Extraits

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Histoire de France

Vichy ou dissidence. Béville (Albert) : une carrière d'administrateur colonial de Pétain à Dakar - La parole est aux documents

Les documents témoignent et transmettent une histoire encore peu connue. Vichy : le gouvernement du maréchal Pétain collabore avec Hitler et les troupes d'occupation allemandes à partir de juillet 1940. Au ministère des Colonies, un fonctionnaire originaire de Guadeloupe travaille à la Direction Politique : Béville (Albert). Il s'inscrit en juin 1941 pour suivre l'enseignement de l'Ecole des cadres d'Uriage "rattachée à sa manière à la révolution nationale", observe Robert O Paxton, et il demeure au service du Maréchal jusqu'en août 1944. Puis il sert en Afrique comme administrateur colonial au Dahomey et en Côte d'Ivoire, où il est commandant de cercle (Katiola, Agboville et Man). Dissidence : des hommes et des femmes originaires de Guadeloupe, de Guyane et de Martinique, font un autre choix que Béville (Albert). Ils décident de combattre les Nazis et de rallier les Forces alliées (anglaises & USA) ou de se rendre à Londres où siègent les Français libres du général Charles De Gaulle. Deux choix : Vichy ou Dissidence ? Guadeloupe, Guyane et Martinique n'ont pas oublié leurs enfants qui les ont quittées pour lutter avec les troupes alliées sur terre, sur mer, dans les airs ou dans les services secrets entre 1940 et 1944. Les documents révèlent une liste de ces combattants, dont certains, comme Paul Valentino, s'engagèrent dès 1940 et 1941, au moment où en France, à Vichy, sévissaient le culte de Pétain et la dictature allemande.

09/2013

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Critique littéraire

Guidargus du livre politique pendant l'Occupation (1940-1944)

Francis BERGERON (Agathon), spécialiste de la droite française, et Vulfran MORY, collectionneur érudit, ont publié, en 1990, un Guidargus Le livre politique sous l'occupation (1940-1944), rapidement épuisé, tentative, sans aucun précédent, de dresser une liste des écrits politiques au sens le plus large de l'expression parus en langue française, entre juillet 1940 et août 1944. Charles-Antoine CARDOT s'est employé, depuis 1991, à réviser, et surtout à compléter ce répertoire, considérablement augmenté puisque de quelques huit cents titres, pour la première édition, on passe aujourd'hui à plus de cinq mille dans un ouvrage qui a pris la forme d'un dictionnaire, pourvu de nombreux renvois thématiques. L'auteur de ce nouveau Cruidargus est né en 1930 ; c'est dire qu'il a connu l'occupation autrement que par ouï-dire, ou au travers des livres : il a assisté, le cœur serré, à l'entrée de l'armée allemande en Bretagne, le 18 juin 1940 et il a échappé de peu, quatre ans plus tard, aux bombes anglo-américaines ; entre-temps, vivant dans un milieu familial et relationnel plus sensible aux appels de Londres qu'à ceux de Vichy (et complètement sourd à ceux de Berlin ou de Paris), il a souvent tracé des croix de Lorraine sur le tableau noir de sa classe ; il se souvient d'avoir assisté à une manifestation anti-allemande le 14 juillet 1941 avant d'entrer, peu après, dans le mouvement Scout de France, alors clandestin ; il a lu, à l'époque, quelques-uns des auteurs cités : le colonel Alerme, René Benjamin, Serge Dalens, Roger Lefèvre et son inoubliable Raz de marée, Pierre Mariage et sa Passion des équipages et d'autres encore sans oublier le Maréchal et ses Maximes et Principes. Universitaire. Auteur d'une thèse sur le Parlement de Bretagne à la fin du XVIème siècle et de divers travaux consacrés à l'histoire du droit français public et privé, Ch.-A. CARDOT a consacré les premières années de sa retraite à l'élaboration d'un ouvrage conçu comme un instrument de travail pour les historiens et pour les libraires mais qui est aussi destiné à tous ceux qui, par delà les partis pris, veulent découvrir, dans toute sa complexité, le visage de la France pendant l'Occupation.

09/2001

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Histoire de France

KLB, journal de Buchenwald (1943-1945)

Le résistant Jean Hoen amorce au camp d’internement de Compiègne et poursuit au camp de concentration de Buchenwald, où il est déporté le 3 septembre 1943, la rédaction d’un « reportage vécu » sur son parcours et sa confrontation avec l’univers des camps nazis. Sa trajectoire au camp de Buchenwald suit un chemin singulier en raison de son âge et de son état de santé fragile, qui le font classer parmi les invalides. Il évoque avec minutie ses camarades, la vie quotidienne, l’univers du camp, livre aussi ses réflexions sur la condition humaine face à la violence et la misère extrêmes. Jean Hoen ne prétend pas faire oeuvre d’analyste, sa vision n’est ni historique, ni distanciée. Il assume son regard brut, celui d’un homme entré dans l’âge mûr et porteur d’un idéal patriotique forgé par ses origines lorraines, l’épreuve du feu durant la Première Guerre mondiale et son engagement dans la Résistance à Marseille. Cette voix « immédiate » est devenue très rare, au regard des témoignages livrés plusieurs décennies après les faits. Son récit sur Compiègne est publié à la Libération, celui sur Buchenwald demeurait par contre inédit.

09/2013

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Vichy

Le régime de Vichy. 1940-1944

Né de l'écrasement des armées françaises par les troupes allemandes, l' "Etat français" apparu à l'été 1940 sous la figure tutélaire du maréchal Pétain imposa à la France coupée en deux sa "Révolution nationale" . Celle-ci reposait sur une idéologie composite, pour partie inspirée par la pensée d'extrême droite. Le rejet de la démocratie et l'antisémitisme d'Etat furent deux marqueurs de cette dictature unique dans l'histoire du XXe siècle en France. Le régime de Vichy opta pour la collaboration avec une Allemagne nazie perçue comme maîtresse du continent européen. Des rafles de juifs de l'été 1942 à l'Etat milicien du premier semestre 1944, la dérive fascisante de Vichy était comme inscrite dans ce choix premier. En montrant la complexité d'un régime aux acteurs multiples et aux orientations parfois contradictoires, cet ouvrage saisit l'ensemble de la vie politique, économique et sociale de la période, depuis les réformes portées par le régime jusqu'aux conditions de vie des Français occupés.

06/2023

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Histoire de France

Un convoi de femmes. 1944-1945

Le 31 janvier 1944, sur le quai de la gare de Compiègne, un millier de femmes attendent. Membres d'organisations secrètes, simples proches de résistants, passantes raflées dans la rue, prostituées soupçonnées d'avoir voulu contaminer l'armée allemande, elles forment un convoi à destination du camp de Ravensbrück. Dès lors, leur identité se résumera à un simple matricule. Pour les plus déterminées, les travaux forcés seront encore l'occasion d'actions de sabotage infimes permettant, à leur échelle, d'enrayer l'effort de guerre du Reich. Les plus faibles disparaîtront dans ce mouroir à ciel ouvert. Les plus âgées seront enfin, devant l'avance des armées alliées, exterminées dans des chambres à gaz. Pour la première fois, une étude reconstitue le destin individuel de chacune de ces détenues. Leurs parcours croisés apportent un précieux éclairage sur le fonctionnement de la machine de destruction nazie.

06/2014

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Histoire régionale

Jura 1940-1944. Territoires de Résistance

Le Jura fait partie de ces rudes terres, symbole des bastions qui, à toutes les époques, ont lutté contre l'envahisseur. Comme les contreforts alpins, le Haut Jura et ses forêts de résineux ont été lieu de refuge pour les maquis. Ils s'y sont développés et ont tenu en échec l'occupant. Les espaces ruraux peu peuplés et isolés ont été eux aussi propice à la clandestinité. Cette diversité géographique était encore amplifiée par la ligne de démarcation ; le Jura fut le seul département français divisé en trois entités : zone libre, zone occupée et zone interdite. La Résistance, qui s'y est développée au cours de la Seconde Guerre mondiale, est la pierre angulaire de cette recherche dans laquelle les territoires jurassiens ont été largement pris en compte. La Résistance a été, ici comme ailleurs, bien antérieure aux emblématiques maquis. Elle a commencé dans le tissu urbain et dans les nombreux bourgs et villages qui constituent le socle de la Franche-Comté. Ce livre met en exergue des partisans, souvent méconnus, qui dans leurs territoires ont fait que la Résistance soit avant tout populaire. Cet ouvrage, loin des clichés, est une réflexion sur ce que furent les résistants, avec leurs grandeurs et leurs faiblesses, leurs organisations, leurs combats, leurs drames et enfin leurs espoirs. La maîtrise de l'ouvrage et la richesse de sa documentation permettent de renouveler la connaissance de la Résistance dans le Jura. Pour ces raisons, ce livre, que les Jurassiens devront lire, mérite d'être connu bien au-delà du département. FRANCOISMARCOT

03/2023

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Histoire de France

Des passeurs qui ont défié les nazis. Entre Haute-Savoie et Suisse (1940-1944)

Le nord de la Haute-Savoie fut au centre d'une page bien particulière de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale : des réfugiés et des fugitifs de toutes origines, des résistants, des combattants, des agents de renseignements franchirent la frontière entre la zone française dite "libre" (de 1940 à 1942), ensuite occupée par les troupes italiennes puis allemandes, et le canton de Genève. La frontière, déjà si présente en temps de paix, mais si monstrueusement présente en temps de guerre, barbelée, grillagée, armée, devint une forteresse à prendre par des enfants perdus, des familles désespérées, des êtres qui doutaient de leur propre humanité. Pour réduire cette forteresse, des passeurs ont défié les nazis. Les uns en accompagnant des enfants, des femmes et des hommes, et en écartant pour eux les barbelés, d'autres en faisant circuler des livres, des revues, des mots et des paroles libres.

09/2013

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Sciences historiques

La Bretagne de l'Occupation à la Libération (1940-1945)

Soixante dix ans après la libération de la France, il est possible de faire une synthèse historique des «Années noires» et du processus de la Libération de la Bretagne, une région qui a été au coeur de la guerre depuis la débâcle et l’occupation allemande de juin 1940 jusqu’à la libération à l’été 1944 et l’achèvement de guerre à l’Ouest en mai 1945. Avec ses ports de guerre, la construction des bases sous-marines puis du Mur de l’Atlantique, la Bretagne a occupé une position stratégique tant pour les Allemands que pour les Britanniques. Dans un contexte de plus en plus difficile (pénuries, bombardements, répression), le livre évalue le poids et les réalités quotidiennes de l’Occupation ainsi que les réactions de l’opinion publique vis-à-vis de l’occupant mais aussi du régime de Vichy qui veut profiter de la défaite pour imposer la Révolution nationale. Il précise ce qu’a été l’engagement des collaborationnistes notamment du mouvement breton. Il analyse les formes et les rythmes de la naissance et du développement de la Résistance de 1940 à 1944, aussi bien le combat des Français libres que celui des résistants de l’intérieur. L’accent est mis sur la préparation de la libération et les phases de son déroulement de juin à août-septembre 1944 et sur le rôle des FFI bretons en appui aux armées américaines. La transition des pouvoirs, l’épuration, le renouveau de la démocratie républicaine, le lourd bilan d’une guerre qui se prolonge dans la région avec les poches de l’Atlantique et les débuts de la reconstruction sont présentés dans cette période de la Libération qui marque durablement la mémoire souvent douloureuse de la Seconde Guerre mondiale. En outre, cette synthèse s’appuie sur une riche iconographie de plus de 200 documents (photographies, affiches, cartes, tableaux) qui illustre tous les aspects de la vie en Bretagne de l’Occupation à la Libération.

10/2014

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Histoire internationale

La bataille de Stalingrad (1942-1943)

La bataille de Stalingrad s'étend sur environ six mois, dont trois d'offensive allemande, puis trois de siège par les troupes russes. Elle s'achève par la capitulation de la 6e armée allemande du général Paulus, en février 1943. C'est la première défaite majeure de l'armée allemande, avec un retentissement dans le monde entier. A partir de cette date, le cours de la Seconde Guerre mondiale change complètement, car l'initiative change de côté : plus jamais l'armée allemande ne sera capable de repartir à l'offensive, pas plus à l'Est qu'en Afrique du Nord, puis à l'Ouest.

05/2018

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Histoire de France

Rafles, Nice 1942-1944

« Partez à leur recherche ! m'a écrit un jour Serge Klarsfeld, après m'avoir précisé que la plus importante des lacunes, en ce qui concerne les rafles d'août 1942, étaient les adresses des Juifs arrêtés. Si leurs noms figurent sur les listes établies, leurs adresses, pour la plupart, manquent. Partez à leur recherche ! Ces mots, en forme de demande, m'ont longtemps tenu éveillé. C'était cela qu'il me fallait entreprendre. Les retrouver pour mieux encore préciser les arrestations, mais surtout pour donner plus d'épaisseur humaine aux victimes et à leurs familles. » Jean-Luc Guillet (extrait de la Postface).

05/2013

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Littérature étrangère

Journal secret (1941-1944)

Le Journal secret est tenu par Malaparte de 1941 à 1944, alors qu'il est accrédité comme correspondant de guerre auprès des troupes allemandes pour le compte du Corriere della Sera, sur les fronts de l'est et du nord de l'Europe. La première partie suit Malaparte dans ses déplacements de Sofia à Berlin en octobre 1941, jusqu'à la Finlande et la Laponie en 1942. L'auteur y note les descriptions, dialogues et anecdotes, notamment issus du milieu militaire allemand et finlandais qu'il fréquente, susceptibles de devenir matériau d'écriture. De larges parties sont consacrées à la découverte des paysages et du peuple lapons. La seconde partie se déroule à Capri en 1943, dans la maison dessinée par Malaparte sur l'éperon rocheux de Capo Masullo, au moment où il entreprend l'écriture de Kaputt. Ce sont alors de courtes notes relatant entre autres les vicissitudes de la relation compliquée de l'écrivain avec Loula, la jeune épouse franco-guatémaltèque du directeur d'un hôtel de Capri. On assiste au jour le jour à la maturation puis à l'écriture de Kaputt. Le roman naît durant le séjour en Finlande et en Laponie : le titre surgit au détour d'une marge. De nombreuses scènes, telle que la célèbre scène du sauna, directement vécues par le reporter de guerre, sont racontées et seront retravaillées pour le roman que le lecteur voit se contruire sous ses yeux, depuis la nuit métallique et froide des terres arctiques jusqu'à l'île méditerranéenne incandescente. Poétique et intime, le Journal est souvent bouleversant pour le lecteur peu habitué à côtoyer Malaparte dans sa solitude d'homme, de romancier et de reporter de guerre.

02/2019

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Littérature française

Ecrits créoles (1941-1948)

" Eh ! oui, Guadeloupéens, nous possédons tout et nous importons tout. Notre fonction dans le monde semble être d'importer. Nous importons des poteaux téléphoniques, de la paille à emballer les bananes, nous importons jusqu'à de l'eau, jusqu'à des fleurs des champs. " Celui qui s'exclame ainsi et se révolte contre la dépendance de son pays se nomme Rémy Nainsouta. Il prononce en 1941 une conférence intitulée Sésame ou les clés de la prospérité créole, afin d'attirer l'attention sur les " trésors " que recèle la Guadeloupe et que les Guadeloupéens continuent d'ignorer. Il ne cessera de plaider pour une autonomie qu'il définit en ces termes : " Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute ". En 1948, représentant de la France aux Conférences des West Indies, il fut le fervent défenseur d'une fédération caribéenne, envisagée par Victor Schœlcher dès 1842, et qui lui semblait s'inscrire, " naturellement " dans l'avenir des Antilles. Dominique Chancé, maître de Conférences à l'université de Bordeaux 3, nous invite à redécouvrir la pensée de l'" éminent Guadeloupéen ", que saluait Daniel Guérin, dans Les Antilles décolonisées : un penseur dont la vigoureuse parole, pleine d'humour et de simplicité, n'a guère été entendue en son siècle.

11/2004

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Comics

Steve Canyon. 1947-1948

Steve Canyon n'a pas encore 25 ans mais il est déjà un vétéran de la WWII qu'il a terminée en tant que capitaine de l'Armée de l'air américaine. Démobilisé, Canyon monte "Horizon Unlimited", une entreprise de transport aérien avec des camarades de l'armée. Cet équipage éclectique va être confronté à des missions en tout genre, qui vont le projeter dans un tourbillon d'aventures à travers le monde.

11/2018

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Histoire de France

A la barre de l'Indochine. Histoire de mon Gouvernement Général (1940-1945)

Alors que lAmiral Jean Decoux était la cible dun procès "dépuration" qui se conclurait par un non-lieu , le Roi du Cambodge, Norodom Sihanouk, lui écrivit le 20 juin 1946 : "... je dirai avec quelle abnégation vous avez, en Indochine, servi les intérêts supérieurs de la France et avec quelle noblesse de coeur vous avez assuré, pendant quatre ans, la protection des peuples indochinois contre lennemi. Je suis certain que justice vous sera rendue et que la France vous considèrera comme un des meilleurs parmi ses fils" . Ainsi va lHistoire. Selon ses aléas, le héros devient bien vite le "traître" aux yeux dune opinion désinformée par des intérêts qui la dépassent ou, à tout le moins, est-il "effacé" dune mémoire qui dérange. LAmiral Decoux, malheureusement, na pas échappé à cette règle. A la barre de lIndochine le récit de son gouvernorat était introuvable depuis de nombreuses années. Et pourtant... quel témoignage exceptionnel ! Dune écriture élégante et avec un soin extrême des détails, lAmiral nous explique comment il tint le "navire Indochine" hors de leau au milieu de la tempête de la Seconde Guerre mondiale. Il nous décrit lenchaînement des évènements et les défis qui samoncellent, auxquels il doit faire face avec pour unique objectif laccomplissement de sa mission : maintenir lIndochine dans le giron français. Mais la portée de son action va bien au-delà. Lénergie de Jean Decoux était aussi tendue pour construire les fondations profondes dun avenir commun librement décidé entre la France, les royaumes du Laos et du Cambodge, et le "Vietnam" . LAmiral Decoux fut ainsi le premier haut responsable français à employer le mot Vietnam pour ce quon nommait encore le Tonkin, lAnnam et la Cochinchine. Le coup de force nippon du 9 mars 1945 et ses funestes conséquences fracasseront lespoir de lAmiral dune indépendance pacifique de ces pays en association avec la France. Toujours est-il quA la barre de lIndochine pose clairement les bases de ce que pourraient encore être demain ces rapports fraternels et privilégiés avec des peuples qui nous sont si proches à tant dégards. Si nous voulions bien un jour assumer aussi les bienfaits de notre histoire coloniale... En ce sens, A la barre de lIndochine nest pas seulement un extraordinaire document historique. Il est aussi un livre terriblement actuel. Présentation d'Eric Miné. Préface de Jacques Decoux. Le 25 juin 1940, lAmiral Jean Decoux est nommé gouverneur général de lIndochine française. Pendant près de cinq années, il insuffle à la "Perle de lEmpire" un développement sans précédent de ses infrastructures, de son tissu agricole et industriel, de son enseignement et de sa culture ainsi que la participation considérable et enthousiaste dune nouvelle élite indochinoise et vietnamienne en particulier. Prisonnier des Japonais après leur coup de force du 9 mars 1945, lAmiral est ensuite emmené en France, pour y être traduit devant la Haute Cour de justice. Les diverses accusations portées contre lui ayant toutes été reconnues comme sans objet, il bénéficie dun non-lieu en 1949. Il séteint à Paris le 20 octobre 1963. Avec un livret photos de 16 pages.

03/2013

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Guerre d'Indochine

Aimer et servir - Lettres d'Indochine. 1945-1947, 1954

La conversation épistolaire à la fois passionnée et pudique, épique et amoureuse, entre André Butor, jeune officier servant en Indochine entre 1945 et 1947, puis en 1954, et une jeune étudiante à sciences po, Chistiane Chauvet, devenue son épouse. Avec pour fil conducteur aimer et servir. "AIMER : le coup de foudre qui frappe André en juillet 1945 est sans doute partagée, même si Christiane ne se l'aouera que plus tard. Le 28_ octobre celui-ci embarque pour Saigon, sans l'avoir revue. S'ensuit une abondante correspondance "transcontinetale" , 354 lettres échangées durant les deux années suivantes ; d'abord amical, cet échange prend un tour rapidement sentimental et leur permet de se connaitre plus intimement. Peu à peu au bout d'un an, celui qui se qualifie d'"ami d'indochine" et celle qui lui envoie à la fin de ses lettres son "affectueux souvenir" et "sa meilleure amie" vont ressentir, simultanément à 12000km de distance la même progression du sentiment amoureux, une flamme mutuelle. Cette conversation épistolaire va se poursuivre avec la même intensité, leur permettant de mieux se connaitre : André, un homme au tempéramment intrépide, à l'humour volontiers moqueur, ayant le gout du risque, de l'aviation et soif d'aventure ; Christiane, une nature indépendante, impétueuse et passionnée. Ils partagent une m^me vision de l'actualité politique : pour elle "notre pays est entre de bien mauvaises mains". Lui met très peu de temps à se rendre compte, " que la France aura vite fait de perdre l'Indochine". SERVIR : c'est aussi l'histoire et le destin d'une génération de jeunes officiers fraichement sortis de saint Cyr, souvent issus de la résistance contre le nazime et qui considèrent que cette guerre consttue un maillon important dans la lutte contre le totalitaisme communiste. Affecté en cochinchine et en Annam dans des postes isolés, lieutenant André Butor prendra ardemment sa part dans la lutte contre la guérilla vietminh ente 1945 et 1947 . De retour en Indochine en 1954 comme pilote d'héicoptère , la dernère lettre envoyée à son épouse est datée du 27 mars 1954. Rentré de Hanoi à Muong sai, le capitaine André Butor trouvera la mort le soir m^me en effectuant des essais de vol de nuit afin de poursuivre les héroïques évacuations sanitaires pendant le siège de Dien Bien Phu. André Butor est promu Chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthumme le 5 août 1954 ". N'omettez pas d'inscrire le souvenir d'André. Il fut un héros", écrira Christiane Butor à ses enfants au soir de sa vie. Message bien reçu par ses filles Nathalie Volle Butor et Isabelle Chollet-Butor qui se sont chargées de transcrire méticuleusement ces lettres, de les composer et de présenter ce livre qui se lit comme un grand roman d'amour et d'aventure.

09/2023

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Histoire de France

L'occupation italienne. Sud-Est de la France, Juin 1940-septembre 1943

A l'issue de la brève guerre franco-italienne, treize communes savoyardes (Séez, Sainte-Foy-Tarentaise, Montvalezan, Bessans, Bramans, Lanslebourg, Lanslevillard, Sollières, Termignon), dauphinoises (Montgenèvre, Ristolas) et azuréennes (Fontan, Menton) furent occupées par les troupes du Regio Esereito à la fin juin 1940 et pratiquement annexées durant trois almées, en vertu de l'application du "Bando Mussolini". En réaction au débarquement allié en Afrique du Nord, la 4e armée occupa onze départements du Sud-Est (Alpes-Maritimes, Basses Alpes, Hautes-Alpes, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Drôme en totalité, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Ain en partie) tandis que le Vlle corps d'armée débarquait en Corse, à partir du 11 novembre 1942. Quatre millions de Français furent donc occupés par deux cent mille soldats italiens, mais aussi par des Chemises noires et des policiers de l'OVRA. Celte présence étrangère suscita de multiples incidents, notamment dans les départements savoyards, la région niçoise et en Corse, où les prétentions irrédentistes étaient mal supportées. La répression ne fut pas si légère que l'on eut coutume de l'affirmer (une dizaine d'exécutés, une trentaine de morts sous la torture ou au combat, ouverture de camps de concentration à Sospel, Embrun et Modane, déportation de plusieurs centaines de résistants ou de personnalités jugées hostiles dans les pénitenciers de Ligurie, du Piémont, de l'île d'Elbe ou de Calabre). L'Occupant fut confronté à des questions incontournables en 1943 (la fortification du littoral, le STO, l'émergence des maquis. l'attitude à adopter vis-à-vis d'une importante communauté juive) tout en puisant largement dans les ressources économiques et les dépôts militaires. Au moment de la capitulation transalpine du 8 septembre 1943, quelques affrontements opposèrent les troupes italiennes à leurs anciens alliés à Chambéry, Grenoble, Gap et, surtout, en Corse où elles perdirent plusieurs centaines d'hommes.

07/2010

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Déportation

Journal de Rivesaltes 1941-1942

Il faut que j'en finisse avec cette écriture. Cela me fait dévier du droit chemin, ou au contraire me remet dans le droit chemin? Je ne sais pas. En tout cas je veux travailler et être raisonnable. C'est ridicule, comme si je pouvais être raisonnable. »

04/2022

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Sciences historiques

Trois guerres dans les blindés au service de la France. Poche de Saint-Nazaire - Indochine - Algérie

Suivez le parcours héroïque de Pierre Jarno, membre du réseau Buckmaster à Châteaubriant en 1943, FFI combattant sur la Poche de Saint-Nazaire en 1944-1945, chef de peloton en Indochine de 1949 à 1952 puis en Algérie de 1958 à 1961. Spécialiste des blindés, il a dirigé la plupart des engins en dotation dans l'armée française de 1944 à 1975 : automitrailleuses françaises Panhard et britanniques Coventry, chars allemands récupérés en Normandie, chars américains Sherman, Light M5 Stuart et Patton. Officier de l'école de cavalerie de Saumur, il a terminé sa carrière comme adjoint du commandant du Centre d'Instruction des Divisions Blindées. Toute une vie au service de la France récompensée par les plus hautes décorations.

06/2009

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Histoire de France

Prisonniers de la liberté. L'odyssée des 218 évadés par l'URSS 1940-1941

Ce sont les aventures et les mésaventures des deux cent dix-huit militaires français qui, prisonniers de guerre en Allemagne en juin 1940, s'en évadèrent vers l'U.R.S.S. que nous raconte ici l'un des derniers survivants, Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Un épisode minime, mais singulier de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Singulier par le choix de l'Union soviétique pour destination, même momentanée, et par le petit nombre de ceux qui le firent. Singulier par l'expérience qu'ils eurent de l'U.R.S.S. où ils ne connurent pas un jour de liberté quand ils croyaient avoir échappé à la captivité. Singulier par les formidables performances d'énergie, d'endurance individuelle ou d'astuce de certaines évasions, puis par les péripéties d'une équipée collective qui faillit plus d'une fois lui être fatale. Singulier par la reconstitution d'une communauté française au cœur de la Russie profonde, en proie à une extraordinaire confusion d'illusions et de divisions, mais acharnée dans l'insoumission. Singulier par le destin des trente-deux sympathisants qui se mirent au service de l'Union soviétique. Singulier, enfin, par le cheminement qui, en l'espace d'un an, transforma un groupe de Français comme les autres, désireux, pour la plupart, de rentrer au pays, en une cohorte de volontaires convaincus d'une mission et dont, pour certains, les hauts faits ou le sacrifice finirent par s'inscrire au livre d'or de la France Libre. Tranches de vie, rapportées par un témoin qui s'en fait le véritable historien, confrontant ses souvenirs aux documents redécouverts ou enfin accessibles, comblant les lacunes du récit collectif, plus ou moins complaisant, qui en avait été divulgué.

12/2003

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Histoire de France

Les crimes nazis lors de la libération de la France (1944-1945)

Ce livre captivant, richement documenté d'archives et de témoignages souvent inédits, dresse le tableau complet des crimes nazis sur l'ensemble du territoire français en 1944-1945. Cette période couvre à elle seule 70 % des atrocités commises par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale en France. Les nazis appliquent méthodiquement le concept de guerre totale, déjà mis en oeuvre par l'armée allemande en 1914-1918 et visant à multiplier les massacres contre les civils afin de terroriser la population, de tarir tout sentiment patriotique, tout soutien aux maquis et de diminuer leur activité en générant la crainte de représailles contre les habitants. Les SS, la Gestapo et les unités régulières de l'armée allemande participent à ces exactions, en fonction des directives venant du haut commandement lui-même. Les massacres en Périgord, en Limousin, dans les Pyrénées, des Glières et du Vercors, dans l'Ain, d'Ascq, de Maillé, des Manises, de Penguerec, de Saint-Genis-Laval et de Bron, de la vallée de la Saulx, ainsi que bien d'autres, sont présentés en détail dans cet ouvrage de référence.

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Ouvrages généraux

Les crimes nazis lors de la libération de la France (1944-1945)

Cet ouvrage richement documenté d'archives et de témoignages pour la plupart inédits, dresse un tableau complet des crimes nazis sur l'ensemble du territoire français en 1944-1945. Cette période couvre à elle seule 70 % des atrocités commises par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale. Les nazis appliquent méthodiquement le concept de guerre totale – déjà mis en oeuvre par l'armée allemande en 1914-1918 – visant à massacrer une commune entière afin de terroriser la population de la région, de tarir en elle tout sentiment patriotique, tout soutien aux maquis, et diminuer l'activité de ceux-ci par crainte de la répression contre les civils.

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Histoire de France

Une certaine idée de la Résistance : défense de la France. 1940-1949

Sous l'Occupation, tous les Français n'ont pas collaboré ou attendu passivement la libération. Dès 1940, quelques citoyens ont forgé un instrument de lutte original: le mouvement de Résistance. Créé en 1940, "Défense de la France" entend, par la diffusion d'un journal, la fabrication de faux papiers ou la création de maquis, mobiliser les Français contre le nazisme. Mais cette stratégie classique ne doit pas voiler l'originalité d'une formation tour à tour maréchaliste, giraudiste puis gaulliste qui, aux lendemains de la guerre, tente, en lançant France-Soir et en essayant de fonder un parti de la Résistance, d'inscrire dans la cité les idéaux défendus pendant la clandestinité. Loin de se cantonner à la stricte étude d'un mouvement, l'ouvrage, résolument problématique, s'efforce de penser l'histoire de la Résistance française. Comment s'engage-t-on? Que faire? Quelle France bâtir à la Libération? Autant d'interrogations auxquelles cette étude cherche à répondre -tout en retraçant les relations complexes qui unirent de Gaulle et la Résistance intérieure.

05/2010

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Histoire internationale

Sigmaringen. Une France en Allemagne, septembre 1944 - avril 1945

L'ultime phase d'une histoire commencée en juillet 1940, celle du régime de Vichy et d'hommes qui avaient cru dans la victoire allemande. Louis-Ferdinand Céline en a fait la matière du célèbre D'un château l'autre, en voilà l'histoire réelle.

11/2014

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Histoire de France

Ceux de 1940

On sait tout des drames qu'a connus la France durant l'été 1940. Mais que sait-on vraiment de ce qu'ont vécu les Français ? Alors que les témoins se font de plus en plus rares, Jérôme Gautheret et Thomas Wieder ont entrepris, en s'appuyant sur les derniers acquis de la recherche et en puisant dans des archives inédites, de donner la parole à ceux qui se sont retrouvés au plus près de la catastrophe. De Paris à Menton, du coeur de la Touraine à l'extrême pointe de la Bretagne, leur enquête en douze tableaux ne prétend pas à l'exhaustivité. Elle vise à restituer l'épaisseur d'un moment tragique, celui où l'armée s'est effondrée, où l'Etat s'est disloqué et où la France a semblé sur le point de disparaître.

11/2010

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Essais généraux

Des hommes libres

Trois générations de fermiers anglais se sont succédé sur la même terre. James Rebanks était encore adolescent lorsque son grand-père lui a transmis son savoir. Cet homme était le dernier maillon d'une agriculture millénaire. Pour lui, les champs et les bêtes avaient un nom, le paysage vibrait, les mouettes se nourrissaient des vers que sa charrue sortait du sol. Quand vient le tour du père de James, le monde agricole n'a que le mot " progrès " à la bouche. Les petites fermes sont acculées. Il faut se moderniser, rationaliser, s'agrandir ou périr. C'est une souffrance et une perte de sens. Lorsque James hérite du domaine, il décide d'intégrer les acquis de la science et de l'écologie pour réensauvager sa terre. Il fait de son exploitation une utopie, un modèle d'agriculture du xxie siècle. Ecrivain exceptionnel, James Rebanks est lu par des centaines de milliers de lectrices et de lecteurs. Il nous réconcilie avec le monde paysan et transmet une philosophie de vie dont chacun peut s'inspirer.

03/2023

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Histoire de France

La victoire de la famille dans la France défaite. Vichy, 1940-1944

Famille, Patrie, Travail. La famille entre en politique comme atout maître de la Révolution nationale. De sa génération, on attend la résurrection politique d'une nation vaincue et de la communauté de sang français liant les morts aux vivants et les vivants aux générations à venir. Cette mystique familiale de la Nation et de la Race conçue comme " la famille dans le temps " a animé une stratégie gouvernementale qui participe à la mise en place d'une vision fascisante de la société. L'auteur mène l'analyse critique de ce " nouvel " ordre familial acharné à détruire l'individualisme républicain. Les idéologues de Vichy ont visé à réduire chaque individu à être membre d'une famille où règne la division sexuelle du travail, chaque famille à être membre d'un organisme corporatiste.

04/2002

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Critique

Cours de poétique. Tome 2, Le langage, la société, l'histoire (1940-1945)

Paul Valéry occupa de 1937 à sa mort en 1945 la chaire de Poétique créée pour lui au Collège de France. Connu jusqu'à présent par de rares témoignages d'auditeurs, cet enseignement a pris dans l'histoire de la critique littéraire la dimension d'un mythe. Sous le nom de poétique, l'écrivain élabore en effet pour la première fois la synthèse du "Système" total de l'acte créateur dont il rêvait depuis sa jeunesse. Son originalité : situer la genèse de l'oeuvre littéraire et artistique non seulement dans l'ordre de la création individuelle, mais également dans un vaste horizon social. Véritable laboratoire de pensée, ce cours expérimental contient en germe une psychologie de la création, une sociologie de l'art et une esthétique de la réception, tout en croisant les interrogations actuelles de la phénoménologie, de la philosophie du langage et des neurosciences. Avec une curiosité sans limites, cet essai d'une anthropologie de la vie de l'esprit se révèle un monument de la pensée du XX ? siècle. Paul Valéry et Gaston Gallimard avaient souhaité publier le cours de poétique. Près de quatre-vingts ans après la mort de l'écrivain, voici son voeu exaucé et sa dernière grande oeuvre dévoilée. Dans ce second tome, couvrant les années d'Occupation et la Libération, la réflexion s'élargit aux "oeuvres collectives de l'esprit" . Comment le langage organise-t-il la vie psychique ? Comment fonde-t-il aussi l'existence sociale ? Tandis que les méditations sur la société et sur l'histoire prennent une importance croissante, Valéry livre, la dernière année, son testament intellectuel sur la responsabilité de l'écrivain et sur l'idéal de la littérature.

01/2023

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Haute-savoie

Des Savoyards au grand coeur. 1940-1944

En Haute-Savoie, outre les maquis armés et les corps francs, beaucoup d'hommes et de femmes de toutes origines - paysans, ouvriers, prêtres, commerçants, étudiants -, ont, les mains nues, risqué leur vie et bravé la torture. Les uns pour diffuser des journaux clandestins, transmettre des messages secrets. D'autres pour cacher des personnes traquées, les ravitailler, leur donner de faux papiers, les faire passer à l'étranger. Ces héros, mais aussi ces héroïnes, ont parfois affronté d'affreux sévices pires que la mort, pour garder secrets les noms et les adresses de leurs camarades et de leurs protégés. L'un joue même de l'harmonica entre deux séances de torture ; un autre s'évade de prison au moyen d'une cuiller à café et d'un ressort de sommier. Ce livre, inspiré par les meilleures sources actuelles, raconte l'aventure de plusieurs de ces héros du silence.

03/2024

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Religion

Journal de guerre, 1942-1947. Ecrits inédits de l'aumônier du Mont Valérien

En 1941, Franz Stock, curé de la paroisse allemande à Paris, accepte de l'Occupant la mission de visiter les prisons françaises du Cherche-Midi, de Fresnes et de La Santé, à la condition de ne pas porter l'uniforme de la Wehrmacht. Un an plus tard, c'est lui qui accompagne au Mont Valérien, jusqu'aux poteaux d'exécution, les condamnés à mort, résistants ou otages, juifs, chrétiens, communistes... Voici son Journal publié ici pour la première fois. D'une valeur inestimable, le document se divise en trois parties : le "Journal des fusillés", avec les notes sur les prisonniers qu'il accompagne vers la mort, prises de 1942 à 1944 ; son "Journal de Cherbourg", tenu alors qu'il était prisonnier des Américains de 1944 à 1945 ; et enfin "Un séminaire derrière les barbelés", écrit en 1947, où il retrace l'histoire des débuts de ce Séminaire devenu un lieu de mémoire de la Réconciliation franco-allemande. Cette archive inédite, enfin exhumée, révèle la force et le courage des condamnés à mort. Franz Stock note leur comportement, leurs dernières phrases, la façon avec laquelle ils abordent la mort. Un livre capital pour comprendre l'histoire du XXe siècle.

05/2017