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Critique littéraire

Iliade. Tome 2, Chants 7 à 12, Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques.

01/1999

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Beaux arts

Mes cathédrales

" Elle est la seule à honorer les vierges folles, à avoir mis les anges au poteau et les fous dans sa nef..." Pour Tomi Ungerer, qui ne cache pas préférer nourrir sa spiritualité dans la nature plutôt que dans les églises, la cathédrale de Strasbourg stimule son inspiration depuis la petite enfance: "Les rouages de son horloge astronomique ont modelé ma cervelle, expliquant l'origine de mes élucubrations." Tout comme Gustave Doré, qui a grandi à l'ombre de la cathédrale, l'imaginaire de Tomi Ungerer a été marqué par l'étrangeté et la démesure de ses perspectives, par l'agitation du petit peuple de ses statues et de ses gargouilles, par la présence chahutée de l'histoire et des légendes. C'est dire combien multiples et fantaisistes sont les mises en scène de la cathédrale de Strasbourg dans l'œuvre de Tomi Ungerer. " Mes cathédrales ", précise-t-il, tant elles sont différentes d'une réalisation à une autre. Poétiques ou aguicheuses, graves ou drôles, les cathédrales de Tomi Ungerer nous donnent à voir et à rêver une large vision du monde et de l'humain, du sacré et du quotidien, répondant ainsi à la plus noble des fonctions d'une cathédrale: exprimer la tension de l'homme vers le mystère, vers l'éternité. Dans ce livre, qu'il a composé avec son ami Jean Willer, Tomi Ungerer a réuni la plupart des cathédrales qu'il a dessinées au long de sa vie et qui ont illustré des pages de ses livres ou bien des affiches et des publicités. Il a ajouté bon nombre d'inédits anciens et récents, notamment une merveilleuse série de collages réalisés en 2006 en vue de l'édition de cet ouvrage.

07/2007

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Poésie

En direction du moulin Cécillon

Le ruisseau chantonne sous un grand soleil frais. Reflet du firmament, c'est comme un beau nuage bleu traversant l'éternité, sereinement. A son bord, un large éventail de roseaux dorés, dansant dans un léger souffle de vent. Il y a aussi le champ de tournesol, qui comme à son habitude est endormi dans la rosée verte. C'est un petit carré de campagne paisible, comme il en existe des millions sur Terre. Un peu plus loin, dans un minuscule sous-bois sombre, il y a une myriade de feuilles mortes tapissant le sol humide et froid. A l'ombre du monde de poussière, il y a encore le ruisseau, bordé par un petit siège de terre, très étroit, parsemé de feuilles vermillon. Assis sans bruit, songeur, il y a un homme comme il en existe aussi des millions. C'est un homme banal, un promeneur des lieux semblable à tout le monde. C'est un élément éphémère du paysage comme tant d'autre avant lui, comme tant d'autre après lui. Pour cet endroit c'est un homme parmi les hommes. Et pour cet homme par mi les hommes, c'est un endroit comme il en existe partout ailleurs : enfin , jusqu'à ce beau matin d'automne... En effet, c'est lors d'un chaleureux matin d'automne, au bord d'un ruisseau, en direction du moulin Céillon, qu'un endroit comme il en existe partout ailleurs allait assister à la naissance du "poète du ruisseau". C'est au bord d'un ruisseau, qu'un endroit comme il en existe partout ailleurs, allait devenir la première grande muse poétique, jusqu'à l'ultime automne (et peut-être bien plus) d'un homme parmi les hommes...

04/2022

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Dessin

L'amour n 3. Plaidoyer pour la beaute

En plus d'être écrivain, dessinateur, éditeur, commissaire d'expositions et réalisateur, Férdéric Pajak a été le fondateur et le rédacteur en chef de plusieurs journaux et revues, dont Barbarie, Nous n'avons rien à perdre, Station-Gaité, Voir, La Nuit, Good Boy, Culte, L'Eternité, L'Imbécile, 9 semaines avant l'élection et enfin L'Amour, dont le N`°1 est sorti en librairie le 14 octobre 2021. Tous réunissaient écrivains et dessinateurs à parts égales, sans restrictions ni de genres, ni de nombre de signes. Pour ce troisime numéro, L'Amour propose d'établir un Plaidoyer pour la beauté en ces temps où elle semble de plus en plus rare, de plus en plus menacée par la violence et le mercantilisme généralisés. Essais, dialogues, nouvelles, extraits de journal intime, dessins, peintures, sculptures, collages, bandes dessines, paysages, portraits : toutes les formes sont les bienvenues pour, à contre-courant de l'actualité commune, toucher à l'actualité intime, celle-là qui, vibrant en chacun d'entre nous, nous sert de boussole dans notre quotidien malmené. Une confrontation d'opinions et de sentiments, destinée à un public curieux, agacé par les discours et les idéologies qui déforment l'opinion publique. Avec la collaboration de : Bessompierre, Pascale Bouhénic, Julie Bouvard, Frédéric Ciriez, Lou Cohen, Patrick Declerck, Paul Diemunsch, Renaud Ego, El Roto, Ivan Farron, Philippe Garnier, Gébé, Nikolaï Gogol, Brad Holland, Florent Lassalle, Martial Leiter, Alain Madeleine-Perdrillat, Jacqueline Merville, Micaël, Muzo, Adrien Neveu, Noyau, Jean-Noël Orengo, Frédéric Pajak, Corinne Pauvert, Jean-Jacques Pauvert, Joël Person, Nicolas Raboud, Thierry Raboud, Marion Richez, Raphaëlle Riol, Jacques Roman, Alexandra Roussopoulos, Daniel Sapin, Jean Scheurer, Frédéric Schiffter, Jean-Baptiste Sécheret, Sempé, Anna Sommer, Michel Thévoz, Nicolas Topor, Corinne Véret-Collin, Francis Volken.

10/2022

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Zen

Dôgen et la spiritualité de la résonance. Variations sur le Shôbôgenzô

Le présent ouvrage regroupe un ensemble d'essais de Yoko Orimo publiés originellement dans sa traduction en huit volumes de l'oeuvre de maître Dôgen, le Shôbôgenzô — La Vraie Loi, Trésor de L'Oeil. Depuis lors est parue, en 2019, la traduction intégrale du Shôbôgenzô en un seul volume, et en édition bilingue, récompensée par un prix de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres (2020), ainsi que par le Prix Spécial Konishi de Traduction littéraire (2021). La publication de ces essais, dans une version largement remaniée, vient ainsi compléter, après son Introduction au Shôbôgenzô, l'extraordinaire travail entrepris par Yoko Orimo rendant accessible au public francophone l'oeuvre et la spiritualité de maître Dôgen, le fondateur du zen Sôtô au Japon et l'un des penseurs les plus féconds de toute l'histoire du bouddhisme. Ces essais, portant le titre générique "Variations", apportent des éclairages indispensables à la compréhension du Shôbôgenzô. Ils permettent de découvrir et de se familiariser avec la spiritualité de maître Dôgen, spiritualité de la résonance puisant sa source dans le coeur de la culture japonaise et du bouddhisme extrême-oriental. Ces textes denses, qui sont à lire et à relire, s'inscrivent dans le processus de la transmission du zen en Occident et de la rencontre entre l'Est et l'Ouest. Huit "Variations" ici rassemblées sont respectivement intitulées : - L'Eveil, la Nature et la Résonance - La mystique du Non-moi comme sentiments et émotions des fleurs - Méditation du temps et de l'espace - "La Vraie Loi" est "le Trésor de l'Oeil" - L'éternité qui se dit comme présence - L'art d'interpréter - Shôbôgenzô comme apologie du "second" - Dôgen et la spiritualité de la résonance.

05/2021

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Poésie

À la table des fous - Une histoire de fous en rime

Tôt ou tard, il faut savoir, s'arrêter et regarder en arrière, observer scrupuleusement les pas, les traces que l'on a laissé derrière soi. Les miennes me figèrent d'effroi. Devant tant de confusion, de maladresse, d'incompréhension, de malentendu, d'erreur et d'échecs sur tous les plans qui conduisirent à l'horreur ; je sombrais dans l'immobilisme le plus total et la peur de faire le moindre pas de plus, s'empara de mon être. Moi d'habitude si fonceur, plein d'idées et de ressources toujours en quête du mouvement, je me retrouvais à 40 ans sans espoir et père de 2 enfants rattrapé par un passé que je ne m'étais pas vu tisser. Saccagé, ravagé, figé et broyer par la main du ciel, "Aujourd'hui" , devint alors une prison avec vue sur le monde dont la fonction première semblait être la destruction de ma nature vraie. "Il y a toutes sortes d'immobilités à part celle sereine de la montagne. Puisses-tu ne pas avoir celle de l'eau qui dort de peur que te fige la glace". Oria - L'Evangile de la colombe Incapable d'en sortir et d'imaginer le moindre futur, ces 11 années à la table des fous me semblèrent une éternité. Quand Khalil Gibran écrit "Défaite, ma défaite, mon défi et ma connaissance de moi-même" , je ne peux qu'approuver. La vie est un cadeau du ciel. Un voyage que certains entreprennent sans encombre, les doigts dans le nez, in the pocket. Pour d'autres, ce périple prend des allures de "synchronicité" générant conflits et souffrances porteuses de sens. Je n'ai pas su voir, je n'ai pas su conserver. Alors aujourd'hui, à 51 ans, je cherche, je cherche, je cherche encore demain tout en pensant à hier.

07/2017

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Littérature française

Corps en terre

Corps en terre est un témoignage unique, celui d'un homme apparemment comme tout le monde, un urbain de base, comme l'auteur aime à se caractériser, qui a choisi, pour mieux se connaître, de vivre une expérience hors norme. Il ira même jusqu'à mettre sa vie en danger. Cette expérience s'appelle "une quête de vision" . C'est un rite initiatique très ancien, principalement pratiqué par les tribus amérindiennes. Il permet, par une descente vertigineuse dans son propre abîme, d'aller à sa véritable rencontre. Ce voyage au centre de soi se déroule pendant quatre jours et quatre nuits. Une éternité durant laquelle le naufragé volontaire n'a rien à manger, rien à boire, aucun objet et rien à faire. C'est un voyage sans concession, à la fois extraordinaire et terrifiant que l'auteur a vécu dans des conditions extrêmes, car littéralement enterré sous terre, totalement seul et en pleine forêt de montagne. C'est un voyage dans lequel il nous livre à nu ses émotions en cascade, ses visions apocalyptiques et surtout son combat permanent entre l'envie impérieuse de sortir du trou à cause notamment de toutes ces visites terrifiantes et l'inexplicable nécessité d'aller au bout de l'expérience. Par la puissance de ses mots, il arrive, parfois même malgré nous, à nous embarquer sous terre avec lui. Ces interminables heures sont aussi l'occasion pour l'auteur de nous raconter des tranches de vie, semblables à une boule aux multiples facettes, dont chaque éclat mériterait un ouvrage à lui seul. Par-delà l'expérience spirituelle unique, ce livre est un vrai récit d'aventures, qui peut se lire comme un roman terrifiant, un témoignage poignant de réalisme ou un petit manuel de philosophie de résistance.

03/2022

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Thèmes picturaux

Paysage. Fenêtre sur la nature

Depuis la Renaissance jusqu'à nos jours, par la peinture, les artistes rejouent à leur manière les mythes de la Création, en représentant ciel, terre, mer, lumière et ténèbres. Les instantanés chatoyants des impressionnistes, les brumes fugitives des peintures de montagne et d'eau chinoises (shanshui), les mille et une vues des estampes japonaises, toutes ces oeuvres murmurent des messages faits de clarté et d'ombres. Ce langage codé trouve son origine dans ce que le XVIIe siècle a nommé les "ornements de la nature" : arbres, végétaux, rochers et ruisseaux. L'ouvrage plonge le lecteur aux sources des représentations artistiques et suit les artistes dans les étapes de leur travail, de l'esquisse préparatoire jusqu'à l'oeuvre achevée. Il explore ainsi différents types de paysages et de points de vue sur la nature, du petit dessin jusqu'au gigantesque panorama, de la plaine paisible jusqu'aux volcans menaçants, de l'instant éphémère jusqu'à la vision d'éternité, de la figuration jusqu'à l'abstraction. Les énigmes sont nombreuses : de quels lieux s'agit-il ? Quels outils utilisent les artistes ? Quel est leur rapport aux sciences de leur temps ? Que ressentent-ils face aux sites naturels ? Outre les oeuvres en elles-mêmes - célèbres ou plus inattendues ? -, l'ouvrage présente des objets permettant de répondre à ces questions, par exemple des manuels pédagogiques écrits par les artistes ou des ustensiles employés en atelier ou en plein air. Tous permettent de suivre les amateurs dans leurs intérieurs où le paysage se fait décor, mais aussi les artistes durant leurs expéditions, dans leurs jardins ou plus loin. Dans notre monde, aujourd'hui totalement métamorphosé par l'activité humaine, les thèmes du paysage et de la nature sont d'une actualité brûlante ; les oeuvres les questionnent à leur manière et démontrent, s'il le fallait, à quel point sont liés art et paysage.

04/2023

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Littérature francophone

La chasse au cerf

Paul Savioz est un jeune homme qui s'ennuie sur ses rives natales du Léman. En quête d'incandescence et d'aventures intérieures, il s'en va terminer ses études à Paris. Il y découvre et le ciel et l'enfer, mais tarde à comprendre qu'il lui faudra une fois choisir, pour sa perte ou son salut, entre ces deux royaumes. Beaucoup de temps et beaucoup de rencontres lui seront nécessaires pour se souvenir de ceci que la vie humaine a peut-être un sens, et qu'il n'est pas dans la nature de l'homme de se contenter du monde ni du temps. Justin, d'abord, le compagnon d'errances, étudiant en philosophie, l'ami, le frère ; Guillaume, ensuite, l'excentrique catholique tout imprégné de réminiscences du Grand Siècle ; et les femmes, bien sûr : Françoise, d'abord, la flamboyante Françoise, mystique ou bigote, la chose est difficile à débrouiller, scintillante dans le ciel comme la vie parisienne sur la terre ; et puis Emilie, non plus à Paris mais de nouveau en Suisse, douce, pensive et sombre, qui ne croit plus à rien mais s'en désespère. D'égaré, Paul Savioz deviendra guide alors, digne ou indigne, de celle dont il aimerait qu'elle le rejoignît sans que lui-même se perdît dans cette nuit où il l'entrevoit, passante éperdue de l'ombre. Mais n'est-il pas présomptueux d'espérer sauver quiconque ? L'amour des hommes suffit-il à rendre l'espérance ? Si La Chasse au Cerf est un roman d'amour, c'est d'un amour absolu. Car le roman n'a pas aujourd'hui d'autre tâche que de rappeler à l'homme qu'il n'est pas de fuite possible ni devant l'infini de son âme, ni devant l'éternité de ses destinées.

02/2023

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Poésie

Cent un ghazals amoureux

Hâfez est le plus célèbre et le plus aimé des poètes lyriques de langue persane. Après six siècles de gloire, il est encore aujourd'hui le charmeur incomparable. On visite son tombeau à Chiraz comme on va en pèlerinage et on consulte le recueil de ses poèmes comme un oracle. Le ghazal, poème d'amour par définition, transporte le lecteur dans un monde fictif peuplé et meublé de tout un personnel et tout un matériel symboliques. On y rencontre des amoureux éperdus, des idoles irrésistibles, des gardiens inflexibles, des jardins paradisiaques, pleins de fleurs merveilleuses et d'oiseaux enchanteurs, envahis de brises parfumées et de zéphyrs messagers. L'Amour est la vraie piété. C'est la voie qui mène au Créneau sublime. Ceux qui la parcourent sont des pèlerins, qui doivent souffrir, mais la souffrance est joie et la jouissance elle-même est déchirante. La Beauté foudroie ses amants. L'ivresse de l'Amour est aussi celle du Vin devenu, chez les mystiques, symbole de l'extase et perception d'une vérité supérieure. La poésie de Hâfez est nourrie de ces significations. Et elle stigmatise les hypocrites et les bigots qui ignorent cet univers. " La Voix de l'Outremonde ", tel est le surnom que la tradition a donné à ce poète. Est-il vraiment mystique ? On l'a longtemps pensé, on en doute aujourd'hui : son mystère est l'un de ses charmes. La seule maxime est qu'il faut s'abreuver sans cesse du Vin d'éternité : à chacun de l'entendre comme il voudra. Cette traduction nouvelle offre au lecteur français un reflet surprenant de cette poésie très brillante et très différente de la nôtre par ses conventions, ses moyens et ses beautés.

09/2010

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Littérature française

Les cordes à l'âme

"Quelques feuilles d'eucalyptus balayées par une dernière rafale de vent d'est craquaient sous ses pieds. Les réverbères venaient de s'allumer et il hâta le pas. Au détour de deux rues, il se heurta à une femme qui était aussi dans la précipitation. Elle n'était pas très grande, mince, avait de longs cheveux blonds et était élégamment habillée avec une robe noire. Leurs regards se croisèrent avec la même surprise. Il remarqua qu'elle marchait pieds nus, ses escarpins à la main. Il s'excusa de cette bousculade impromptue, elle s'excusa d'être pieds nus car elle avait perdu un talon. Une réflexion cocasse qui ne manqua pas de faire sourire Zucchero" . "L'amour n'est ni au masculin ni au féminin, il se conjugue au son des âmes qui se rencontrent à l'unisson. Comme un Stradivarius, il traverse le temps pour vibrer éternellement au-delà de l'ombre et la lumière" . Pour donner un sens à leur vie, ils avaient cherché partout. Rien ne laissait présager ce qui allait arriver. Il suffisait que le destin s'en mêle pour que la vie de deux êtres bascule dans un bonheur infini. Un soir d'été en Provence, la musique réunit Ludivine et Zucchero pour l'éternité. La lutherie au coeur d'un roman d'amour et d'âmes. Une tonalité nietzschéenne sur le thème de l'éternel retour. Didier Colomès a fait toute sa carrière dans le domaine de la communication (publicité, design, événementiel). Loin de cette approche purement commerciale, c'est une sensibilité à fleur de peau qu'il exprime d'une manière éclectique par l'écriture, mais aussi la peinture et la musique.

01/2022

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Littérature française

La rencontre de Santa Cruz

En route de São Paulo vers Lima, un avion est contraint de se poser à Santa Cruz, quelque part en Amérique latine. Les passagers en repartiront sans histoire sauf un Français qui, inexplicablement, a décidé de rester. Inexplicablement, c'est peu dire. Santa Cruz, en cette saison des pluies, est une ville de boue... " noirâtre, épaisse, gluante ". L'hôtel, infesté de scorpions, où le narrateur demeure, croule sous la lèpre et la crasse. L'humanité, en ce pays, est dure, misérable, résignée à une séculaire détresse. Pourtant ici, dans cet enfer, le narrateur pressent qu'il peut trouver quelque chose qui s'appelle vérité, fidélité à soi. Les trouvera-t-il ? A quel prix ? La Rencontre de Santa Cruz est pleine de personnages promis à la gloire d'être inoubliables. Alvaro, le patron fielleux de l'hôtel ; Alfonso, le chauffeur du taxi Vida y Muerte qui est aussi, avec son phare unique, le corbillard de la ville ; le colonel Carachuga, dit El Cascabel, " le serpent à sonnette " ; Giséla, la prostituée blanche, qui fait pendant à Encarnación l'Indienne ; Andrès le chanteur, que les mitrailleuses descendront du clocher de l'église ; Luis, le rebelle assassiné ; et surtout Ruiz, le révolutionnaire, " chat osseux tombé d'une gouttière de la nuit ". Ce roman de Max-Pol Fouchet - son premier ! - est bien l'événement que l'on pressentait. L'auteur fait passer là sa fantastique culture et la passion politique qui l'ont rendu célèbre : quête de soi, respect de la liberté, affirmation de l'éternité de la Révolution, la Rencontre de Santa Cruz, livre de désespoir et d'" espoir quand même ", crie l'amour des hommes. Le grand livre d'un grand écrivain qui traite un grand mythe humain.

09/1976

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Histoire internationale

Les Plantagenêts

«Le Prince était ivre»... Ainsi commence l’histoire des Plantagenêts, cette famille hors-norme qui a fait les riches heures de notre Moyen Age. Le premier du nom est angevin, mais qui s’en souvient encore trois siècles après ? Leur célébrité a dépassé les frontières de l’Anjou et la dynastie est entrée dans la grande histoire de l’Europe. C’est une famille au caractère trempé, marquée à ses débuts par l’un des hommes les plus puissants du XIIe siècle : Henri II Plantagenêt. Outre l’Angleterre et la Normandie dont il est déjà détenteur, il est devenu, en épousant Aliénor d’Aquitaine, le maître de la moitié de la France. Un vassal plus puissant que son roi, un vassal encombrant... Dans cette histoire épique, où les traîtres et les ambitieux ne semblent jamais trouver le sommeil, Dan Jones fait revivre sous nos yeux ces rois et reines aux prises avec le pouvoir. Inoubliable, Aliénor, deux fois reine, célèbre dans toute la chrétienté, joue sa partition jusqu’à ses derniers instants - elle meurt à 80 ans. De ses nombreux enfants, on se souvient de Richard Coeur de Lion, qui affronta Saladin lors de la troisième croisade et ne cessa de guerroyer contre son propre père. Célèbre aussi mais sans gloire pourtant, son frère jean sans Terre... Inlassables combattants, ils ont à leur palmarès les grandes batailles de ce temps : Bouvines, qui scelle la fin de la prédominance seigneuriale, Crécy, l’Ecluse, la première grande victoire navale anglaise. Avant les Tudors, les Plantagenêts ont façonné l’histoire anglaise et pourtant leur attachement à la France restera fort et singulier. Pour l’éternité, les fondateurs reposent à l’abbaye de Fontevraud.

10/2015

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Romans historiques

Le roman des Croisades Tome 2 : Les étendards du Temple

Ils sont venus par centaines de milliers à travers les déserts et mille combats, ils ont conquis la Terre sainte, arraché Jérusalem et le tombeau du Christ aux Infidèles, fondé des principautés et un royaume : ils étaient là pour l'éternité... Cette jeunesse de la foi et de la gloire a duré moins d'un siècle : de la prise de Jérusalem, en 1099, à la bataille de Hartin, en 1187 , où Saladin écrase l'armée des Croisés et reprend Jérusalem. C'est ce que contait La Croix et le Royaume, le premier tome de ce Roman des Croisades. Et voici la suite, et la fin. Un siècle encore, jusqu'en 1291 - quand Saint-Jean-d'Acre tombe sous les coups des Mameluks -, le royaume chrétien survit. Mais trop de conflits internes le minent, et l'ennemi à ses frontières est innombrable. Les papes ont beau prêcher de nouvelles croisades, convaincre à grand-peine les souverains d'Europe (Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion, Frédéric II) de partir à la reconquête, l'élan initial est cassé, l'idéal dévoyé - comme le montre la quatrième croisade qui prend et pille Constantinople, et s'arrête là. Et saint François d'Assise peut bien débarquer en Terre sainte et saint Louis, à deux reprises, tenter de surprendre l'Egypte, c'en est fini de la grande aventure. De ces temps terribles, les Templiers furent les derniers héros. Il leur restait encore à vivre la pire épreuve : en France, Philippe le Bel les attendait pour abattre par le bûcher l'empire temporel qu'ils avaient élevé. Ainsi s'achève ce Roman des Croisades que Michel Peyramaure, le premier parmi les romanciers de l'Histoire, a conçu et réalisé pour raconter la plus fabuleuse aventure de l'Occident chrétien. Elle aura duré deux siècles et laissé dans la mémoire des peuples une trace inoubliable.

10/2001

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Littérature française

La Violette et l'Olivier. Troisième période

Le 5 août 1689, la foudre tomba sur le petit village canadien de Lachine : mille cinq cents Iroquois s'y livrèrent à des atrocités. Il fallut toute l'habilité de Louis-Hector de CALLIERE pour réussir à pacifier le pays en faisant signer aux nations indiennes " la grande paix de Montréal " le 4 août 1701. Le 12 janvier 1700, Marguerite BOURGEOYS, devenue soeur Marguerite du Saint-Sacrement, était morte en odeur de sainteté. Avec la mort de Charles II d'Espagne et la désignation de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, comme son successeur, la guerre reprit en Europe avec la formation d'une " grande alliance " contre la France. Jusqu'en 1704, cette dernière conserva l'avantage mais ensuite le duc de MARLBOROUCH et le prince Eugène infligèrent des " coups de boutoir " aux armées françaises, ce qui conduisit le roi à demander la paix. Les " coalisés " exigèrent du souverain qu'il aille détrôner Philippe V en Espagne. Louis XIV adressa alors un appel solennel à son peuple pour tenter un ultime effort. Il fut entendu et la résistance française à Malplaquet, suivie de la victoire de Denain, sauvèrent le royaume de l'invasion. Les LA ROCHEFOUCAULD de MAGNY disparurent du Haut-Beaujolais, le château fut vendu à un neveu du maréchal de VAUBAN. En quatre ans, Louis XIV perdit tous ses héritiers légitimes. Il ne restait plus que le petit Louis d'Anjou, futur Louis XV. Le 1er septembre 1715, la gangrène eut raison du roi très chrétien. Il avait été un grand monarque, à son décès, pourtant, guerres et misère avaient terni l'éclat de sa gloire, il était devenu très impopulaire. Un an plus tard, le 31 octobre 1716, ce fut au tour de Violette de trépasser, des suites d'une mauvaise bronchite. Elle fut enterrée, à sa demande, à l'abbaye de LA PEENE, à côté de son mari défunt. " La Violette et l'Olivier " furent ainsi réunis pour l'éternité.

05/2020

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Science-fiction

Les chroniques du Girkù Tome 0 : Le livre de Nuréa

Les mythes fondateurs des civilisations prennent racine dans l'Histoire. Les textes gnostiques d'Egypte révèlent que la Grande Déesse, la Mère Céleste, contempla longuement le firmament pour tenter de percevoir la Lumière Divine. Animée par ses espoirs et par ses rêves, elle quitta son monde idyllique du Plérôme (plénitude) pour plonger vers l'au-delà, au coeur des régions insondables du temps et de l'espace à la recherche de son roi perdu. Son voyage devait aussi la mener vers la Source de l'Eternité dont elle souhaitait se rapprocher pour s'inspirer de son Pouvoir Créateur. Emportée par le flux des Abysses cosmiques et éblouie par la Lumière Vive, elle fut entraînée vers un destin qui forgea l'assise sur laquelle les civilisations humaines s'appuient encore. Au terme de son voyage infini, la Déesse-Mère chuta dans un monde implacable situé à des années-lumière de son Plérôme originel. Dans Le livre de Nuréa, Anton Parks nous entraîne à la découverte fascinante des forces fondatrices et nourricières de la Vie. Ses révélations ouvrent notre compréhension sur la genèse de l'Univers et de notre Système Solaire à la lumière d'événements très largement antérieurs à la venue des êtres célestes comme le rapportent nos traditions. La structure cosmique de l'Univers exposée dans Le livre de Nuréa concilie les théories fondatrices de la relativité et celles de la mécanique quantique. Ces révélations donnent un sens nouveau à l'origine des temps et au fonctionnement des Trous Noirs, accoucheurs de Mondes. Cet ouvrage transformateur nous éclaire sur nos conditionnements séculaires. En dépit de nos gènes et de nos origines diverses, il nous confirme que nous dépendons tous d'un même principe et que nous sommes à la fois créateurs, acteurs et, in fine, maîtres de notre destin. Jamais, à ce jour, un livre n'aura plongé nos racines aussi profondément dans la nuit des temps.

10/2018

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Critique littéraire

Introduction à l'Iliade. Edition bilingue français-grec ancien

Louée depuis l'Antiquité la plus haute, l'Iliade, de même que l'Odyssée, n'a jamais cessé d'être chantée, apprise et commentée par des générations de lecteurs fervents. Chantés par les aèdes dans toutes les cours aristocratiques, les quelques 16 000 vers de l'Iliade relatent cependant une période très brève des événements de la Guerre de Troie, la destruction de la cité de Priam, autour d'un personnage central, l'ombrageux Achille. Curieuse tradition que celle qui choisit de fonder sa culture sur la chute d'une autre, ainsi que sur le récit de vaines querelles, tant humaines que divines ! Les paradoxes liés à l'Iliade sont multiples : l'oeuvre la plus connues de l'Antiquité, dont les manuscrits sont les plus nombreux, est aussi une des plus obscures. Rares sont les certitudes, notamment en ce qui concerne Homère : l'auteur de l'Iliade aurait vécu en Ionie, peut-être au milieu du VIIIe siècle, mais, malgré les hypothèses pléthoriques des homérisants, force est de constater que tout le reste est littérature ! Reste le texte, "bien pour l'éternité", selon l'expression de Thucydide, et l'un des plus grands chefs-d'oeuvre de la culture européenne. A ce trésor de la littérature grecque, il fallait un écrin, et l'édition de Paul Mazon en est un de choix. Celle-ci rassemble en quatre volumes les 24 chants de l'Iliade auxquels il convient d'ajouter un volume d'introduction générale. La toujours belle et fidèle traduction de Paul Mazon est secondée par l'érudition, entre autres, de Pierre Chantraine. Des notes accompagnent la lecture, tandis que chaque tome est précédé d'une préface qui lui est propre. Le lecteur soucieux d'approfondir trouvera dans l'Introduction générale un état des lieux de la question homérique ainsi que de précieuses remarques linguistiques. Le tome IV contient en outre un Index.

01/1968

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Littérature étrangère

Autoportrait au piano russe

" Passer à côté de la voix de Wolf Wondratschek au milieu du brouhaha de la littérature contemporaine serait une erreur colossale. " - Patrick Süskind " Wondratschek écrit comme Glenn Gould jouait du piano. " - Stuttgarter Zeitung Vienne est une ville étrange et magique. Le passé y bruisse dans les cafés où l'on vient tuer les heures et ressasser les souvenirs d'une gloire perdue, que ce soit celle de l'Empire de jadis ou les splendeurs et misères d'une histoire d'amour. C'est là, dans l'un de ces cafés, que l'anonyme narrateur rencontre un drôle de personnage : Souvorine. Ancien pianiste de renommée internationale, ce vieux monsieur russe, tantôt volubile, tantôt taiseux, d'une franchise déconcertante que contredit un goût prononcé pour le secret, approche du terme de sa vie, et entreprend de raconter celle-ci au candide narrateur fasciné. S'ensuit une série de rencontres, ponctuées d'aveux, d'emportements et d'anecdotes, à travers lesquels s'esquisse en mosaïque un vaste panorama du destin et du déclin d'une Europe aujourd'hui vide de sens et de sensibilité. Rhapsodique, mélancolique, Autoportrait au piano russe est une sonate littéraire, pleine de rage et d'élégance, en forme de variations virtuoses autour de la beauté, de la musique, de la passion et de l'éternité. Traduit de l'allemand par Julien Lapeyre de Cabanes Wolf Wondratschek, né en 1943 à Rudolstadt, en Thuringe, a étudié la littérature et la philosophie à Heidelberg, Göttingen et Francfort. Son premier livre, en 1969, Quand la journée commençait encore avec une blessure par balle, a immédiatement fait de lui un auteur " culte ". Auteur d'une oeuvre abondante et éclectique (romans, poésie, nouvelles, critiques), premier écrivain beat outre-Rhin, ce grand amateur et spécialiste de musique, à la fois classique et iconoclaste, est une figure tutélaire majeure mais méconnue du paysage littéraire allemand de la deuxième moitié du vingtième siècle. Autoportrait au piano russe est son premier livre publié en France.

10/2019

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Religion

Saint Thomas d'Aquin et la possibilité d'un monde crée sans commencement

Le premier verset de la Bible est bien connu : "Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre" (Gn 1, 1). La doctrine d'un monde créé avec un commencement est donc absolument claire pour l'Eglise catholique. Et la position de Thomas d'Aquin, prêtre, religieux dominicain, professeur de théologie, déclaré "saint" et "docteur de l'Eglise" par l'autorité ecclésiastique, est évidemment conforme à cette doctrine : "Selon la foi catholique, le monde a eu un début dans la durée" . Cependant, tous les penseurs latins du XIIIe siècle se sont posé plus ou moins explicitement la question : "Aurait-il été possible que le monde existât sans commencement ? " C'est ce qu'on appelle usuellement la "querelle de l'éternité du monde" , car elle a engendré une controverse longue, complexe, souvent tumultueuse, et pour ces raisons tout à fait passionnante. Cette réflexion philosophique possède d'ailleurs une actualité d'autant plus grande qu'on s'interroge aujourd'hui, notamment au plan scientifique, sur l'âge de l'univers. Saint Thomas d'Aquin n'a pas été le dernier à participer à cette discussion : il a, au contraire, choisi d'y revenir fréquemment, du début de sa vie de professeur jusqu'à sa fin, y consacrant douze textes assez amples, et ce malgré des polémiques virulentes, des attaques contre sa personne, voire des condamnations ecclésiastiques. Même si un certain nombre d'études partielles ont déjà abordé le sujet dans le passé, c'est pourtant la première fois qu'est proposée une présentation méthodique de l'ensemble de la pensée de saint Thomas sur cette question de la "durée du monde" , avec toutes ses exigences et toutes ses nuances. AUTEUR Grégoire Celier, prêtre, formé en théologie, en philosophie et en histoire, a publié divers ouvrages en ces matières, et a enseigné longtemps la philosophie. Le présent ouvrage est issu d'une thèse qu'il a soutenue à Sorbonne-Paris IV sous la direction de Ruedi Imbach.

06/2020

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Religion

Accueillir la joie de croire. Témoignage de la foi

Vous venez de découvrir ce titre dans une librairie, et vous vous posez des questions. Vous vous dites : la joie de croire c'est bien joli... mais on voit tellement de souffrances, d'injustices, de malheur, qu'on peut se demander ce que fait le Bon Dieu... Je comprends votre interrogation, et je vous apporte la réponse qui me semble la meilleure, puisque c'est celle de Jésus-Christ au Jugement dernier : "Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" Et il énumère : "J'avais faim, j'avais soif, j'étais étranger, j'étais nu, malade, j'étais en prison" (Mat 23, 36 et 40) Au final, Dieu nous demande de nous aimer les uns les autres, puisque nous sommes tous enfants de Dieu. Ce que nous disons avec la grande prière que Jésus nous a donnée : le Notre Père. N'est-ce pas cela la fraternité universelle qui devrait être le pilier de nos lois et de nos pratiques quotidiennes ? Exactement. Et je prie pour que la lecture de cet ouvrage vous aide à accueillir la vraie joie de croire, d'espérer et d'aimer. Comme le Pape François nous le dit : "Avec le Christ Jésus, la Joie de l'Evangile naît et renaît sans cesse" (La joie de l'Evangile). Et cette joie, si belle soit-elle, ne sera que le prélude d'une Joie éternelle, mille fois plus belle encore. Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! A propos de l'auteur : Louis Dupont est né en 1925 au coeur du bocage Vendéen mais il a fait toute sa carrière en Aveyron pour l'éducation de la jeunesse agricole. Quand on a 92 printemps, et bientôt 93, faire un livre sur un sujet qui vous tenait à coeur, c'est une aventure passionnante. C'est aussi un bain de jouvence pour aujourd'hui et toute l'éternité. Merci Seigneur

10/2019

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Religion

La grande Conchita. Tome 2, Ecrits spirituels de Concepcion Cabrera de Armida (février-avril 1894)

Voici le second volume des écrits de Conchita Cabrera de Armida (1862-1937). Elle a maintenant trente-deux ans. Mariée depuis dix ans avec Francisco de Armida, elle a cinq enfants. Cela fait deux ans que, sur l'ordre de son directeur spirituel, le Père jésuite catalan Alberto Cuzco Mir, elle rédige son journal. Elle y consigne soigneusement tous les événements de sa vie spirituelle, en oubliant le plus souvent d'indiquer les dates, comme si elle vivait déjà dans l'éternité avec Celui auquel, quelques mois auparavant, elle a consacré sa vie totalement, dans des fiançailles spirituelles (23 janvier 1894), dont le lecteur aura lu le récit dans le précédent volume. Conchita est maintenant mûre pour recevoir sa mission. Que de choses vont se passer en si peu de temps, trois mois à peine entre février et avril 1894: vision de la Croix de l'Apostolat dans l'église de la Compagnie de Jésus, et de l'œuvre qui en portera le nom et sera destinée aux laïcs; annonce de deux fondations contemplatives, celle de l'Oasis qui sera instituée pour le repos du Cœur de Jésus, et celle d'une congrégation d'hommes. Elle reçoit de plus en plus de locutions intérieures de la part de Jésus et l'on perçoit déjà le fruit de cette intimité avec Dieu, qui loin d'être une expérience douillette de repli sur soi va, au contraire, produire des fruits pour l'Eglise universelle. Nous suivons ainsi l'histoire d'amour de Conchita avec Dieu, et le récit de son ascension vers le mariage spirituel. Introduites, présentées et commentées par le père Juan Guttierrez Gonzales, responsable de la cause à Rome et traduites par Dominique Reyre, voici des pages brûlantes, vibrantes d'une humanité douloureuse et déchirée, écartelée entre ciel et terre, des pages tour à tour baignées de larmes, et rayonnantes de joie et d'allégresse...

11/2006

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Religion

Saint Charbel. L'intemporel

Charbel a été opprimé par les tyrans gouverneurs... Son père était mort dans le travail forcé. Brigita sa mère, toute jeune, qui a réalisé un second mariage, l'a laissé, très petit, chez son oncle paternel. Charbel qui a vécu parmi ses pieux parents, a découvert, si tôt, l'amour de Dieu, père et aimable. Il a décidé de redonner cet amour à Dieu et aux humains, ses enfants. Il priait toujours, même pendant son travail... Il a choisi la vie monastique, puis il fut envoyé à l'ermitage. C'est pourquoi Charbel est devenu : - Un chef de liberté : Il a vécu la liberté du Saint-Esprit : La liberté réside dans la libération du péché. (Cf. Jn 8,32-36) De ses sentences : " Si vous êtes libérés du péché, rien ne peut vous soumettre à l'esclavage alors que si vous êtes esclaves du péché, vous serez considérés comme des esclaves, même si vous portez à la main le spectre du roi ". - Une oasis de paix : Il a pris la paix du Fils (Jn 14, 27) Il a gardé la paix malgré les difficultés dans un milieu troublé. Il a supporté toutes les difficultés avec joie. Silencieux, il souffrait, sans demander de soulagement ! Il a toujours dit : " Que la volonté de Dieu soit faite, qu'avons-nous dans ce monde ? ! Nous voyageons pour l'éternité ". - Un hymne de joie : Charbel a senti le bonheur puisé du coeur du Père, il était toujours joyeux. Il a servi joyeusement, il a accueilli les humains avec plaisir et la joie n'a jamais abandonné sa face. - Une offrande d'amour : Charbel était entiché de Dieu-amour, il y pensait seulement, et ne fonctionnait que pour lui. Il s'agenouillait devant lui de longues heures. Il a porté l'amour de Dieu en aimant ses frères les humains, sans distinction, sans limites et sans conditions... C'est pourquoi il a poussé des millions de pécheurs à la conversion, et par son intercession, Dieu a guéri plus que 100000 malades.

08/2019

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Religion

L'illumination des consciences. Des témoins racontent ce qu'ils ont vu et vécu

Cinq témoins, sauvés par le Christ, livrent leur expérience pour nous appeler à la conversion : - Fabienne Guerrero, après avoir expérimenté des pratiques comme la voyance, l'astrologie, la numérologie, le spiritisme, a eu la grâce de se repentir et de faire pénitence. Elle nous raconte son retour des portes de l'Enfer. - L'ange gardien du père José Maniyangat l'a amené en Enfer, au Purgatoire et au Ciel. Sa description est troublante de réalisme et de précisions. C'est un urgent appel à préparer son âme pour l'Eternité. - Gulshan Esther est une handicapée pakistanaise. Jésus s'est révélé à elle alors qu'elle lisait le Coran. Puis elle fut guérie lors d'une apparition du Christ. Depuis, cette femme d'origine musulmane annonce l'Evangile. - Le Colombien Marino Restrepo a vécu toutes sortes de superstitions et pratiques occultes. Lors d'une fête de Noël, à l'invitation de sa soeur, il demande au Bébé de la crèche de changer sa vie. Quelques jours après, des ravisseurs l'enlèvent et l'enferment dans une caverne où dans sa détresse, il fait l'expérience de l'amour de Dieu : il s'en sort miraculeusement saint et sauf et quitte ses mauvaises pratiques. - Après avoir été foudroyée sur un campus universitaire, Gloria Polo voit la place qui lui était destinée : c'est l'Enfer qui l'attendait à cause de sa vie dévoyée. Miraculeusement revenue à la vie, Jésus la sauve. Il lui demande aujourd'hui de témoigner dans le monde entier que seule, la pratique des lois de l'Evangile et des sacrements mène au Ciel. Ces récits, particulièrement passionnants, font découvrir au lecteur l'importance de bien nourrir son âme tous les jours de la Parole de Dieu. En lisant leurs expériences surnaturelles, on réalise à quel point il est important de recevoir les sacrements, d'écouter la Parole de Dieu, d'étudier les dix commandements et de les mettre en pratique.

11/2015

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Cinéma

L'Homme d'Aran de Robert Flaherty. Mythe, île et cinéma

Voir l'Homme d'Aran (1936), c'est partir en voyage dans un lieu à la fois réel et figuré, animé par des îliens qui mêlent vérité et mensonge dans un grand jeu orchestré par Robert Flaherty. C'est aussi faire une expérience doublement fictive, celle qu'offre le cinéma et celle que constitue toute excursion en direction d'une île, quelque part entre perte et renaissance. Sur les traces du réalisateur de Nanook, Man of the North et de Louisiana Story, nous pénétrons dans un temps et un lieu hantés par les mythes : ceux des origines et de la fin des temps, celui d'une famille et d'une communauté sublimées, celui d'une lutte impitoyable entre des humains issus d'un monde adamique et un océan doté d'une existence et de pouvoirs tout puissants. Grâce aux plans sidérants de Flaherty filmant quelques marins partis à la pêche au requin ou perdus dans les flots déchainés, l'univers grandiose et dépouillé que constitue Inis Mór, une des trois îles de l'archipel situé à l'ouest de Galway (Irlande), se charge d'une intensité tragique conjuguant la force du réel à celle issue des contes et des légendes confrontant l'homme à la mer. Ce film unique et inclassable, entre documentaire et fiction, est le fruit de la rencontre d'un cinéaste inspiré, novateur et lyrique avec une communauté prête à prendre tous les risques pour quelques miettes d'éternité. Au cours de cet échange va s'inventer une méthode archaïque et moderne, enfantine et joueuse, permettant au génie de Flaherty d'atteindre des sommets. L'étude des conditions épiques du tournage, l'inscription du film dans l'oeuvre et dans l'histoire du cinéma documentaire, ainsi que l'analyse précise de ses partis pris esthétiques, nous permettent de mieux saisir la conjonction singulière qu'elles révèlent : celle qui se dessine entre mythe, île et cinéma.

02/2012

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Littérature anglo-saxonne

Rendez-vous dans une autre vie

Bienvenue dans l'éternité... Thora et Santi font connaissance au pied de l'horloge de Cologne, sous les étoiles, un événement fortuit qui lie leurs destins à jamais. Reconnaissant en l'autre une véritable âme soeur, et alors que leur histoire ne faisait que commencer, Thora et Santi sont tragiquement séparés. En cet instant, ils étaient loin de se douter que ce n'était pas là leur dernière première rencontre. Réincarnation après réincarnation, tantôt mari et femme, professeur et élève, soignant et patient, Thora et Santi se retrouvent. Ils deviennent amis, collègues, amants ou ennemis. Mais tandis que les souvenirs de leurs existences passées se brouillent, Thora et Santi doivent oeuvrer ensemble s'ils veulent découvrir la vérité derrière le lien qui les unit avant que leurs nombreuses vies n'arrivent définitivement à leur fin... " Catriona Silvey dépeint merveilleusement des personnages profondément complexes engagés dans une découverte de soi authentique. " Gal Gadot " Une histoire inventive, audacieuse et surprenante. L'histoire de Thora et Santi gagne en suspense et en émotion, se dévoilant progressivement au fil des pages. " Charles Yu, auteur de Chinatown, intérieur " Parfait pour les lecteurs du Temps n'est rien d'Audrey Niffeneger. " BookRiot " Un roman agréablement original, à la fois intelligent et déchirant. " The Financial Times " La science-fiction permet d'atteindre les étoiles, tout en s'approchant au plus près de l'âme humaine. Cette magnifique histoire d'amour pleine de mystère débouche sur une fin à couper le souffle. " Sue Burke, autrice de Semiosis " Un regard tout à fait surprenant, et profondément agréable, sur les relations dans un multivers. Catriona Silvey nous livre sa version percutante de Quand Einstein rêvait. Rendez-vous dans une autre vie nous interroge sur ce qu'il se passerait si nous pouvions vivre toutes nos identités, les meilleures comme les pires, et si elles n'avaient toutes qu'une raison d'être. Une oeuvre réellement captivante dont la fin m'a épatée. " Erika Swyler, autrice du Livre des possibles

02/2022

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Poésie

Octobre

Octobre est un manuscrit écrit sous forme de livret contenant des textes qui s'inspirent de visions fantastiques issues de mondes, d'humeurs nocturnes et diurnes. Entre le pamphlet et la prose, chaque texte susnommé en heures, vient ajouter au précédent l'inexorable du mouvement, de celui d'un volatile nocturne à celui des corps animés qui se meuvent sous des frusques humaines. Il faut laisser à ce mouvement subtil le temps de le devenir, l'observer, l'entendre et l'épouser pour un soir, un jour ou plus. Il y a parmi ces lignes, le " M ", le personnage de la treizième lettre, l'emblème de la rébellion qui parfois émerge des eaux de mercure " à noyade " pour s'emparer des mots. Ce nom qualifiant l'être qui n'en possède pas. L'aérien d'autrefois et de nature primordiale qui s'exprime alors de son horizon, pour qualifier le monde en ces lignes. Il y a un univers qui s'implique entre " les renonciateurs de l'aube ", ces êtres au monogramme flamboyant et à qui la pâleur de la nuit confère des traits sublimes, entre la froideur d'apparence des forêts transylvaines où Lune et loups se partagent la nuit, au violon des gitans qui veille les légendes. Octobre, entre manuscrit et chemin où la pensée se verra offrir un peu de ce parfum aux relents esthétiques, au travers et par-delà l'accord des mots venus à s'aimer entre 2006 et 2009 sous la plume de leur humble légataire, son auteur. Ce chemin est électrique, il est fait de ce courant qui confère au vivant l'étincelle qui l'anime, nous l'observons avec ce besoin de paraître à l'éternité, à défaut de parfois y demeurer. Octobre est celui qui contemple, qui parle aux étoiles, qui gravit les marches du ciel. La Mort, elle-même asservie à périr, n'ignore rien de l'abandon. Nous sommes alors identiques...

02/2022

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Histoire internationale

Crépuscule des Titans

AVERTISSEMENT : LES EVENEMENTS HISTORIQUES QUI VONT DEFERLER SOUS VOS YEUX SONT D'UNE VIOLENCE A FAIRE PASSER LES VIDEOS DE L'ETAT ISLAMIQUE POUR UN EPISODE DE CAMPING PARADIS. Le Moyen Age n'est pas ce que l'histoire officielle en a fait à travers les siècles. L'Education nationale devait vous mentir et salir votre héritage. Il n'était pas acceptable que le Français métrosexuel moderne fasse résonner le souvenir trop lourd et puissant de l'homme absolu qu'il a été à la bataille de Muret, de Bouvines ou de Saint-Jean-d'Acre. Il fallait que son corps ne vibre plus jamais à la vision d'une bastide, d'une cathédrale ou d'un blason. Il fallait qu'il reste cette merde qui tourne au soja gluten-free alors qu'il a bâti le château du Fort de La Latte en 1340 et repoussé le puissant Attila aux champs Catalauniques. Crépuscule des Titans vous catapulte au coeur de l'épopée du véritable Moyen Age, cette France totale qui sent l'ail et le fromage de chèvre, qui saigne du nez et qui transpire abondamment des burnes. Châteaux forts et ponts-levis, batailles et conquêtes, tortures et duels, traîtres et héros, carnages et croisades, sièges et catapultes, gros rois et petits gueux enfin restitués en haute fidélité historique. Une plongée épique, en immersion sauvage dans les hauts faits qui ont forgé la légende de nos puissants ancêtres pour l'éternité. De leur naissance à leur crépuscule, rencontrez les Titans magnifiques qui ont fabriqué notre lourd Moyen Age dans le fracas terrible du feu et de l'acier médiéval. La fièvre de l'an mil racontée comme jamais et rythmée par un impitoyable tonnerre de punchlines. Découvrez la crypte secrète dans laquelle l'histoire officielle croyait pouvoir emprisonner l'âme française. Aiguise ton courage et ton épée, attrape une torche, et suis-moi : allons ensemble libérer le héros médiéval de son tombeau !

10/2019

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Objets d'art, collection

Homo lapidibus. La passion des pierres

En revenant sur sa vie, l'auteur nous fait plonger dans le monde fascinant de la gemmologie. Elle nous livre les secrets de joyaux à l'histoire remarquable, et s'interroge sur cette passion irrationnelle des hommes pour les pierres. Depuis la nuit des temps l'homme est dévoré par une passion insensée pour les pierres exceptionnelles. Comme s'il voyait en elles la quintessence du mystère de l'univers. Irrationnelle me direz-vous ? Pourtant cette fièvre a façonné l'histoire de l'humanité, écrit les plus beaux romans d'amour, déclenché de terribles guerres, fait et défait des fortunes considérables... Une quête d'absolu que l'auteur a explorée dès son plus jeune âge. Gemmologue reconnue, elle a arpenté la Terre, les mines, les musées, les ventes, les trésors privés. Observatrice avisée, elle a côtoyé toute sa vie cette passion dévoreuse, amassant une connaissance rare sur ces pierres, fabuleuses autant par leur histoire que par leur rareté, leur valeur et les pouvoirs surnaturels qu'on leurs prêtes jusqu'à les relier aux astres qui nous gouvernent. Cet ouvrage n'est pas seulement l'histoire d'une vie consacrée à l'étude des pierres, c'est aussi l'aventure de bijoux aux destins séculaires, sortis bruts de la Roche Mère et qui ont pris leur fascinant éclat sous la main habile de l'homme. C'est une ode à l'amour des pierres précieuses sans lesquelles l'humanité ne serait pas tout à fait la même, révélant ainsi la singularité de l'esprit humain, aspiré depuis toujours par le merveilleux. C'est enfin un cri d'alarme ! Les pierres synthétiques, en, plus d'être trop parfaites, n'ont pas d'histoire. Qu'on prenne garde de ne pas briser l'imaginaire, l'humanité en serait changée. Car les pierres rares permettent aux hommes de caresser l'irrationnel, de flirter avec l'éternité.

11/2022

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Régionalisme

Bellecombe-en-Bauges. Une terre et des hommes

Quelle était verte ma vallée ! Et comme ils étaient doux les rayons du soleil quand ils chauffaient nos toits de tavaillons ou bien quand ils dardaient nos faîtières en chaume ! A Bellecombe, les jours anciens coulaient comme la rivière assoupie qui serpente au milieu des prés rieurs. Car Bellecombe dans les Bauges, tout comme le visage enfin apaisé d'un enfant après la colère, dessine pour nous le sourire énigmatique de la Paix ! Dans nos souvenirs bibliques, Bellecombe évoque " le pays où coulent le lait et le miel ". Ici, on se plairait à imaginer le séjour de Virgile, posant là enfin son havresac de poésie et s'écriant : " J'ai trouvé ! ". Trop heureux seraient les agriculteurs S'ils connaissaient leur bonheur. Ces vers de la poésie antique, nos modernes édiles pourraient, sans honte aucune, s'en inspirer en gravant ces lignes sublimes au fronton du temple communal. Oui ! C'est vrai ! D'ailleurs tous les voyageurs l'ont écrit : en 1834, les auteurs du fameux Dictionnaire des Etats de Savoie n'hésitent pas à nous livrer une description détaillée du jardin d'Eden - " blé, orge, avoine, légumes, pommes de terre, tout y pousse à foison ". Même les troupes de chasseurs alpins déposent ici les armes : " Nous voici devant une vallée profonde, très boisée, qui s'étend tout au-dessous de nous. Elle se termine par un bassin d'eau étincelante, encadrée de monts superbes : nous voici aux dernières extrémités du lac d'Annecy. " Ce doux pays, l'abbé François Gex, pour l'éternité, l'a béni : " Une Normandie suisse ! - C'est le pays d'Auge ! ". La commune de Bellecombe-en-Bauges abrite donc un village centre aux maisons resserrées autour de son clocher : ce chef-lieu est entouré de quatorze villages répartis sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Tout est dit en majesté par Françoise Dantzer. Tout est écrit dans ce beau livre.

06/2010

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Art sacré

Les Saints. Aventure spirituelle et représentation

Les Saints. Aventure spirituelle et représentation Vivants dans le coeur des fidèles, les saints se manifestent à tous à travers leurs images peintes ou sculptées, leur présence innombrable dans les musées ou les églises. Entre vénération religieuse et célébration artistique, dans leur éternité ou leur postérité, les saints ne sont pas révolus. Pour mieux lire leurs représentations et en saisir le sens, il faut entrer dans leur univers : découvrir leur vertu, connaître leurs miracles, comprendre leur aventure spirituelle. Les peintres se sont beaucoup attardés sur les martyres, si spectaculaires. L'iconographie des saints ressemble par certains aspects à un catalogue de supplices, tant il est vrai qu'ils (et elles) ont tout souffert. Ces supplices ont fourni aux martyrs leurs attributs iconographiques. On les voit arborer les instruments de leurs tortures ou de leur mort, ou les parties outragées de leur corps. Ces représentations rappellent au peuple des fidèles les hauts faits de ses héros. Dans cet ouvrage, présenté chronologiquement, ont été retenus 77 saints et saintes : nombre symbolique, composé du chiffre sept, biblique par excellence. Comme tout corpus, celui-ci a sa part de subjectivité, mais il a été surtout déterminé par la conjonction de deux critères objectifs : la vivacité de culte à travers les siècles et la présence notable dans l'histoire de l'art. Pour chaque saint, on trouvera un abrégé de sa vie, avec un ou deux miracles récurrents dans son iconographie. En regard, sous forme lapidaire : sa représentation et ses attributs ; les principales scènes représentées ; son culte et l'année de sa canonisation ; les corporations, catégories sociales, villes et pays placés sous son patronage ; les raisons pour lesquelles il est invoqué ainsi que le jour de sa fête. Enfin, un texte bref, sacré ou profane, complète le dispositif, variant les angles de vue et les éclairages, constituant une évocation émouvante ou poétique, inattendue, souvent éloignée des canons officiels.

11/2023