Recherche

Ernest Gandouin

Extraits

ActuaLitté

Autres philosophes

Thoreau, yogi des bois

En 1844, un jeune diplômé d'Harvard de 28 ans décide de se retirer deux ans dans les bois, au bord d'un étang nommé " Walden ", au coeur du Massachussetts, avec dans ses bagages Homère et la "Bhagavad Gita". Il construit une cabane, arpente, hume, contemple, médite, plonge corps et âme dans la vie " sauvage ", goûte à une existence sobre mais emplie de joie, à l'écart de la société, des mondanités, de l'urbanisation et de l'industrialisation galopantes. Ce jeune disciple et ami de Ralph Waldo Emerson, yogi en herbe, précurseur de la cause écologique et de la désobéissance civile, s'appelle Henry David Thoreau. Vivant au rythme et à l'écoute de la forêt, il ne fait bientôt plus qu'un avec la trame vibrante de la Nature, avec le Yoga, qui signifie union, résonnance avec la Vie universelle dans tous ses aspects. Sentinelle lucide d'un monde en pleine mutation, Thoreau a d'abord marqué les esprits de Gandhi, Romain Rolland, Jean Giono, Léon Tolstoï, Ernest Hemingway, Jim Harrisson, Kenneth White, Martin Luther King, Nelson Mandela, l'architecte Franck Lloyd Wright ou encore les naturalistes John Burroughs et John Muir avant de devenir, un siècle et demi plus tard, l'icône des écologistes, des zadistes, des végétariens et autres défenseurs du vivant tels que Vandana Shiva ou le groupe Extinction Rebellion. On connaît le Thoreau philosophe des bois, mais que sait-on du Thoreau yogi des bois ? En quoi la philosophie de Thoreau nous permet de penser ensemble et donc de relier le vivant dont nous faisons partie au yoga et à la méditation ? En quoi Thoreau nous permet d'expérimenter et de penser un nouveau rapport au monde et à soi ? Et si Thoreau était un précurseur de l'écospiritualité ? Grâce aux magnifiques illustrations originales d'Emilie Poggi et à la langue poétique et percutante de Colette Poggi, nous sommes transportés du côté de Walden, entre promenade philosophique et méditation sauvage, et les influences de la philosophie indienne.

11/2023

ActuaLitté

Histoire antique

Aureus. Le pouvoir de l'or, Textes en français et anglais

Le volume "AVREVS. Le Pouvoir de l'or / The Power of Gold" présente les usages économiques, politiques, sociaux et culturels de l'or monnayé en Occident (IVe s. a.C. - 69 p.C.). Il contient les actes du colloque de clôture d'un projet de recherche financé par la Région Centre-Val de Loire, le projet "AVREVS. A la naissance du monnayage d'or romain : étude et caractérisation de l'or monnayé en Occident de la fin de la période hellénistique au premier siècle de notre ère". Ce projet, rendu possible par un partenariat entre le Centre Ernest-Babelon de l'IRAMAT (UMR 7065, CNRS-Université d'Orléans) et le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, avait pour objectif l'étude de l'apparition du premier monnayage d'or romain, aboutissement d'une tradition pluriséculaire remontant aux origines de la monnaie. Présentés dans ce volume et obtenus par des méthodes archéométriques innovantes, les résultats de l'analyse physico-chimique de près de 10 000 monnaies des principaux monnayages d'or occidentaux (Afrique, Grèce, Italie, Monde celtique, Espagne) et de bijoux des collections patrimoniales françaises permettent de mieux comprendre la mobilisation et le contrôle des stocks d'or, les phénomènes de transferts et la circulation de l'or aux périodes concernées en les replaçant dans l'histoire générale de l'or monnayé. Ce volume éclaire aussi de manière interdisciplinaire les enjeux et les problèmes relatifs à l'or, monnayé ou non, en Europe occidentale au moment de l'avènement de l'Empire romain. Sont ainsi abordés le rôle de l'or dans les dépenses de guerre ; les aspects culturels et symboliques de l'or ; sa réception et son imaginaire ; son rôle politique et économique. En résumé, le volume AVREVS reprend à nouveaux frais la question des différents monnayages d'or occidentaux et de leur remplacement progressif par les monnaies d'or romaines, grâce à une approche large et globale qui faisait défaut jusqu'ici.

10/2023

ActuaLitté

Entre deux guerres

Les années trente en Touraine. Tome 1, Au nord de la Loire

Qui n'a pas rêvé de découvrir la vie de son village cent ans auparavant ? .. Revenir sur les pas de nos ancêtres, pousser les portes des commerces et métiers oubliés, se souvenir des noms de nos maires, médecins, curés, et de ceux et celles qui faisaient vivre nos villages dans les années trente. Du cantonnier à l'instituteur, en passant par le maire, le tambour-de-ville de Gizeux, le crieur-public de Semblançay, l'allume-feux de Cléré-les-Pins, le sonneur de Saint-Laurent-de Lin, personne n'est oublié dans cet inventaire exhaustif à la Prévert listant plus de 300 couturières et 560 épiciers. Chaque lecteur y retrouvera sans doute un de ses ancêtres ayant vécu au nord de l'Indre-et-Loire, car son patronyme figure sûrement dans cet ouvrage. Il y découvrira aussi de quelle commune était maire M. Maffray qui signera les pleins pouvoirs à Pétain, où vécurent les constructeurs de T.S.F. M. Pautré et M. Gody, où habitaient les héritiers des recettes de la Jouvence de l'abbé Soury, les descendants du créateur du célèbre petit LU. Dans les années trente en Touraine, afin d'obtenir une guérison, on se rend en pèlerinage dans une chapelle, on visite sources et fontaines listées dans cet ouvrage, on consomme l'apéritif fabriqué par Ernest Bourin à base d'écorces de quinquina dont la molécule a fait l'objet de débats passionnés dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en 2020. Mais l'histoire de la Touraine est aussi jalonnée d'évènements dramatiques durant cette décennie : l'éboulement de Cinq-Mars-la-Pile en 1931 dont sera victime le général américain Dunlop ; celui de 1933 qui a fait trois morts à Rochecorbon ; et aussi l'accident d'aviation de Parçay-Meslay en 1939 avec ses neuf victimes. Avec cet ouvrage inédit, l'auteur nous permet de découvrir l'Indre-et-Loire de l'entre-deux-guerres et de retrouver des ancêtres ayant vécu cette période en Touraine.

04/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Les Contes d'Hoffmann. Ou Le reflet retrouvé de Jacques Offenbach

A la suite de la première des Contes d'Hoffmann, Ernest Reyer avouait : "Je doute, ai-je-écrit quelque part il y a bien des années déjà, qu'une oeuvre sérieuse sorte de la plume de qui a écrit les excentricités d'Orphée aux Enfers et de La Belle Hélène. Eh bien, je me suis trompé". Par un de ces pieds de nez dont l'histoire a le secret, Jacques Offenbach est acclamé pour le dernier opéra de sa production, Les Contes d'Hoffmann. Il connaît enfin le succès sur une scène officielle mais, ironie du sort, c'est à titre posthume ! Il gagne de ce fait sa place tant convoitée parmi les grands compositeurs dont les oeuvres brillent au frontispice des grandes salles lyriques. Cette reconnaissance post mortem de la qualité d'Offenbach en tant que compositeur d'opéra rejoignant ses illustres aînés après tant d'échecs, de déconvenues et un mépris toujours vivace, dessine presque une aporie rendant mystérieuse la genèse de la composition des Contes d'Hoffmann : l'artiste méprisé ou le poète maudit, pour rester dans la veine romantique, accouche soudain d'une oeuvre dont la beauté et la puissance ne peuvent rationnellement s'expliquer par une lente mais sûre progression artistique. Dans l'acte final des Contes – l'acte de Venise – Hoffmann paie de son reflet l'amour vénal de la courtisane Giulietta. Image symbolique, s'il en est, d'un homme - Offenbach - perdu et revenu de tout qui, en bradant son reflet, montre qu'il s'est perdu lui-même. Mais qu'a-t-il perdu ? Que va-t-il gagner ? Telles sont les questions auxquelles cet essai cherche à répondre en interrogeant les liens entre la vie personnelle et publique du compositeur et la modification d'un processus créatif - y compris dans l'utilisation du "léger" - qui, pour se changer, va puiser, comme le dit le livret, dans les "cendres de son coeur" le matériau de son inspiration.

10/2020

ActuaLitté

Littérature française

Ana et le temps d'aimer

Après une guerre interminable et meurtrière, la France relève la tête et Paris redevient la capitale des arts et des lettres. Si elle vénère la tragédienne Sarah Bernhardt, elle accueille à bras ouverts, écrivains Américains fuyant la prohibition, tel Ernest Hemingway, le photographe Man Ray, le peintre Japonais, Tsuguharu Foujita, et tant d'autres artistes venant de l'Est. Léo Paillet, célèbre couturier du Tout Paris, et Ana, sa compagne, les côtoient à La Closerie des Lilas, au Dôme, et dans tous les lieux festifs de la Capitale où ils tentent, ensemble, de faire naître un monde nouveau. En août 1923, Léo et Ana, native de la Terre de feu, embarquent à Bordeaux pour l'Amérique du Sud, rejoindre Ushuaia célébrer leur mariage. Le voyage sur le paquebot Massilia est long et pendant ces trois semaines, la vie du bateau s'avère animée : intrigues, rites du passage de l'Equateur, couples qui s'aiment ou se déchirent. Lors de la première escale, le couple découvre Dakar et la beauté de l'île de Gorée, autrefois sinistre lieu de rassemblement d'esclaves africains en partance pour l'Amérique. Mais la magie du lac Rose, adoucit ces cruels souvenirs. A leur retour d'Ushuaia, les jeunes mariés retrouvent leur maison de haute couture aux mains d'un suppléant indélicat. A l'instar de Gabrielle Chanel, Ana ouvre une boutique à Deauville où elle fait une douloureuse découverte qui la force à fuir, ce qui ne sera pas sans conséquences sur sa vie future. Réfugiée à Bordeaux, elle tente de se reconstruire. Par le plus grand des hasards, elle y retrouve un jeune Basque rencontré sur le bateau, qu'elle pourrait aimer si le souvenir récurrent de Léo ne la poursuivait pas. De rebondissement en rebondissement, le destin d'Ana va basculer vers l'inattendu, et la surprise finale n'en sera que plus étonnante.

09/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le silence des eaux

Sur fond de splendeurs tropicales, d'eaux profondes, d'oiseaux bariolés et de vestiges mayas, quatre destins s'entrecroisent dans les forêts du Guatemala. Ernesto, un ancien officier porteur de lourds secrets sur la lutte contre la guérilla, ignore qu'il court à sa perte lorsqu'il décide d'y passer le week-end avec la séduisante Emilia. Celle-ci lui offre un amour qu'elle croit pouvoir maîtriser. Pourtant, pas plus que Lucien Leigh, le vieil écrivain anglais riche d'expériences et de voyages, ils n'échapperont à la violence d'un monde dont la beauté cache souvent les souvenirs d'un passé perverti par le mensonge. Pedro Moran, le fier lieutenant d'infanterie, voudrait voir disparaître ces traces devenues trop encombrantes. Il n'hésitera pas sur les moyens de parvenir à ses fins, car il sait qu'au Guatemala, en temps de paix comme en temps de guerre, un militaire se doit toujours d'être efficace. Dans ce roman noir en trompe l'oeil, aux pistes qui s'enlisent, Rodrigo Rey Rosa manie avec adresse les fils d'une intrigue saisissante. Il a le secret de ces notations délicates qui peignent par petites touches l'état d'esprit des protagonistes et suggèrent toujours plus qu'elles ne disent ; il est maître dans l'art de laisser venir les événements à pas de velours et dans l'art d'amener un dénouement terrible sans cris.

01/2000

ActuaLitté

Beaux arts

Au nom des opprimés. Ecrits et entretiens

Dans ses textes, Klaus Huber (né en 1924) s'attache avant tout à clarifier le contenu de ses oeuvres, qui renvoient à des positions éthiques, et qui possèdent une dimension tout à la fois religieuse et politique. Compositeur engagé, Huber refuse en effet la conception de "l'art pour l'art", l'idée de la musique pure. Pour lui, la modernité doit être chargée d'un sens qui dépasse la seule sphère esthétique ; elle est solidaire des plus démunis, dénonçant l'injustice, l'oppression, l'asservissement et la réification. Proche des mystiques ainsi que des tenants de la théologie de la libération, Huber veut provoquer par sa musique une prise de conscience, un retournement. En se solidarisant avec les formes de résistance en Amérique latine ou au Moyen Orient, il a fait la rencontre de figures telles que celles du prêtre et poète nicaraguayen Ernesto Cardenal ou du poète palestinien Mahmoud Darwich, qui lui ont inspiré des oeuvres importantes, mais aussi du poète russe Ossip Mandelstam, auquel il a consacré un opéra. Son intérêt pour la musique arabe, au moment où éclatait la première Guerre du Golfe, l'a conduit à utiliser des échelles avec tiers et quarts de ton et à expérimenter de nouvelles conceptions harmoniques, polyphoniques et formelles. Ce recueil d'écrits comporte un choix d'essais et l'intégralité des notices que le compositeur a écrites sur ses oeuvres, ainsi que deux entretiens et un appareil critique.

03/2012

ActuaLitté

Ethnologie

Anthropologie du rituel de possession Bori en milieu Hawsa au Niger. Quand les génies cohabitent avec Allah

Les phénomènes de transe et leurs manifestations collectives sont à l'origine de ce travail qui traite d'un culte de possession en Afrique. lieu d'observation privilégié de ces pratiques. La possession est une forme particulière de communication entre les (lieux et les hommes : les dieux parlent et se manifestent à travers le corps de l'adepte, qui, pendant la transe, devient la divinité invoquée. Dans ce livre, Michela Pasian met à jour certaines caractéristiques essentielles d'un culte de possession, le bon hawsa (Niger), en s'appuyant sur la méthodologie du comparatisme historique promue par Ernesto de Martino. Elle montre comment les effets du pouvoir local en place influent sur les formes concrètes du culte bon, mais aussi comment les partis pris théoriques des chercheurs qui l'ont précédée sur ce terrain ont surdéterminé leurs modélisations du culte. Dans un premier temps, elle analyse les concepts de transe, de possession, d'Islam et les liens et relations dégagés par les chercheurs antérieurs : puis elle recadre ces concepts dans le contexte historique des régions concernées : pourquoi le rôle de la femme, ainsi que les signifiants de la possession, les génies, changent-ils d'une région à l'autre ? Quels sont les facteurs historiques qui influencent les modélisations cultuelles ? Comment s'actualisent les savoirs thérapeutiques de la possession '? Cet ouvrage rend compte d'une recherche itinérante qui remet en question des certitudes bien établies depuis les grandes monographies sur le sujet.

03/2010

ActuaLitté

Histoire de France

«Die Welt war meine Gemeinde»- Willem A. Visser ’t Hooft. A Theologian for Europe between Ecumenism and Federalism

Willem A. Visser 't Hooft (1900–1985), Dutch pastor and theologian, was one of the most significant personalities in the Protestant Ecumenical movement. Deeply influenced by Karl Barth, and filled with a strong Ecumenical spirit, he was closely involved in the founding of the World Council of Churches, of which he was elected General Secretary. During the Second World War, many Protestants became convinced of the need for an international political system which, beside uniting the nations and peoples of Europe, would guarantee them fundamental freedoms and mutual respect for their historical, cultural and confessional traditions. The directors of the WWC were strongly committed to federalism, partly because of the political traditions of the states from which their member churches originated (Switzerland ; Great Britain and its Commonwealth ; the United States), and partly because of their conviction that a simple confederation of states, based on the model of the League of Nations, would be completely incapable of containing national ambitions. In spring 1944, Visser 't Hooft welcomed into his Geneva home the representatives of the European Resistance, who, under the leadership of Altiero Spinelli and Ernesto Rossi, signed the International Federalist Declaration of the Resistance Movements. These historic transnational encounters, aimed not only at coordinating military action or seeking diplomatic contacts but at exploring ways to "build" peace and re-establish the future of the Continent on new foundations, marked a profound break with the past.

12/1985

ActuaLitté

Littérature française

La Bicyclette Bleue Tome 7 : Cuba libre ! 1955-1959

Léa et François Tavernier s'embarquent pour Cuba avec leurs enfants. Ils cherchent à y oublier le désastre indochinois dans lequel ils ont été si tragiquement plongés. Mais l'aventure les rattrape à nouveau sur cette île où règne alors Fulgencio Batista, le dictateur que soutient la mafia américaine. Très vite, Charles, le fils adoptif de Léa, se trouve mêlé au mouvement révolutionnaire. Ardemment recherché par la police de Batista, il parvient à rejoindre Fidel Castro et la rebellion qui attendent leur heure dans la sierra Maestra. Folle d'inquiétude, Léa part à sa recherche et le retrouve en compagnie d'Ernesto Guevara qui l'aima en Argentine (voir Noir Tango) et de Camilo Cienfuegos qui devient son amant. Ensemble, ils prennent part aux durs combats de Santa Clara, puis remontent en vainqueurs sur La Havane. Pendant ce temps, François Tavernier, à qui le général Salan d'abord, puis le général de Gaulle ont fait appel, gagne Alger, en mission avec Léon Delbecque, Lucien Neuwirth et le capitaine Jean Pouget qu'il a connu durant le siège de Diên Biên Phu. Là, il assiste aux événements du 13 mai 1958, s'inquiète de la montée du fascisme en Algérie et apprend à se méfier de l'entourage proche du général de Gaulle qu'il soupçonne d'avoir voulu fomenter un coup d'Etat pour assurer son retour au pouvoir. Léa et François se retrouvent finalement à Paris en 1959.

01/1999

ActuaLitté

Beaux arts

Habiter en hauteur. Traditions organiques : des tours de la Borde (1961-1968) de Frédéric Brugger aux réalisations contemporaines

Les tours de la Borde (1961-1968) sont une des réalisations coopératives les plus exemplaires de logements subventionnés dans le contexte lausannois du second après-guerre. S'inscrivant dans "l'action pour l'encouragement à la construction d'immeubles à but social" lancée par les pouvoirs publics lors d'une période de grande pénurie de logements à loyers bas, elles ont confirmé la réputation d'un des meilleurs architectes qui aient pratiqué à Lausanne durant la seconde moitié du XXe siècle : Frédéric Brugger. L'étude des tours de la Borde, basée sur des archives en partie inédites, permet d'illustrer un mode spécifique d'habiter "en hauteur", cette "unité de voisinage" procédant d'une logique qui cherche à atteindre de hautes densités par la construction de bâtiments élevés, un choix judicieux qui a donné lieu, dans ces années-là, à des débats animés et qui, curieusement, fait encore de nos jours l'objet d'intenses discussions. Enfin, à travers l'étude monographique des tours de la Borde, il est mis en relief et en perspective la qualité d'une réalisation d'inspiration organique, ancrée dans le sillage des trajectoires humanistes de Frank Lloyd Wright, Alvar Aalto, Hans Scharoun, Otto Senn et Ernst Gisel, des architectes auxquels Frédéric Brugger faisait fréquemment référence et qui sont encore une source d'inspiration pour l'architecture contemporaine.

03/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Werner Best. Un nazi de l'ombre (1903-1989)

Idéologue de la SS, Werner Best (1903-1989) est un homme de l'ombre du régime national-socialiste. Pendant les années sombres du IIIe Reich, son rôle a pourtant été considérable. Dès les années 1920, il s'engage dans les mouvements de jeunesse d'extrême droite et devient un compagnon de route d'Ernst Jünger. C'est en tant que juriste de talent et organisateur méticuleux qu'il est chargé de rationaliser le fonctionnement des polices du régime et de légitimer les pratiques d'occupation. Il devient administrateur en France occupée puis plénipotentiaire du Reich au Danemark. Après la guerre et la chute de Hitler, il entame une seconde carrière au sein de l'industrie ouest-allemande. Mais il occupe l'essentiel de sa retraite à coordonner les stratégies de défense des anciens dignitaires nazis lors des procès de dénazification et à justifier ses analyses. Dans cette impressionnante biographie, Ulrich Herbert ne tente pas seulement de retracer le parcours intellectuel et politique de Werner Best. Il donne également à comprendre le comportement et l'idéologie de toute une génération, dont Best peut être considéré comme l'archétype. Cette génération, c'est celle de jeunes gens cultivés, diplômés, qui ont occupé des postes de décision au sein du IIIe Reich et ont directement participé à l'entreprise de mort nazie.

03/2010

ActuaLitté

Art du XXe siècle

L'art des 20e & 21e siècles

Fondés en 1802 par Napoléon Bonaparte, les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique abritent en leur sein bon nombre de chefs-d'oeuvre qui témoignent de la richesse culturelle du pays. Leurs collections embrassent plus de six siècles d'histoire, depuis l'époque des primitifs flamands jusqu'à nos jours. Elaborée dans les années 1920 comme une collection d'art "vivant", la collection d'art moderne et contemporain reflète la grande aventure émancipatrice de l'art depuis 1900. Composée en grande partie d'oeuvres d'artistes belges dont la notoriété a traversé les frontières, elle illustre les principaux mouvements et développements artistiques nés au 20e siècle, et s'élargit aux grandes figures internationales, grâce à une politique d'acquisition parfaitement étudiée, dès le milieu des années 1960. Rassemblant entre autres René Magritte, Max Ernst, Marc Chagall, Salvador Dalí, Francis Bacon, Henry Moore, Josef Albers, Donald Judd, Lucio Fontana, Pierre Alechinsky, Marcel Broodthaers ou encore Christo, Luc Tuymans et David Claerbout, les MRBAB ont eu de cesse de développer une collection internationale de haut niveau. On y retrouve également les nombreux médiums qui ont marqué l'histoire de l'art, de la peinture à l'huile à la vidéo, en passant par la sculpture, le dessin, la photographie et l'installation. Le présent ouvrage en offre un aperçu significatif, à travers une centaine d'oeuvres étudiées et quelque 150 reproductions.

02/2021

ActuaLitté

XXe siècle

La villa aux étoffes Tome 2 : Les filles de la villa aux étoffes

Augsbourg, hiver 1916. La villa aux étoffes est devenu un hôpital militaire et la Première Guerre mondiale s'apprête à bouleverser les vies de la famille Melzer... Augsbourg, hiver 1916. Trois ans se sont écoulés depuis le jour où Marie a frappé pour la première fois à la porte des Melzer. Seulement trois ans... et pourtant tout a changé. Si la jeune femme est à présent l'épouse de Paul et la maîtresse des lieux, l'heure n'est plus à la fête dans la somptueuse demeure transformée en hôpital militaire. Les hommes ont rejoint le front, femmes et domestiques oeuvrent jour et nuit aux côtés des blessés et Marie se consacre à la gestion de l'usine familiale, dont elle découvre avec stupeur la situation critique. Alors que s'éloigne un peu plus chaque jour l'espoir de voir Paul revenir rapidement de cette guerre terrible et que le destin de toute la famille repose sur ses seules épaules, Marie se sent vaciller. Qu'est-ce qui la retient alors d'accepter l'aide du séduisant Ernst von Klippstein, qui n'a jamais dissimulé l'intérêt qu'il lui porte ? Au coeur des tumultes de l'Histoire, une saga familiale au souffle romanesque puissant, digne de Downton Abbey. " Un roman historique qui saisit magnifiquement l'esprit de ce début de XXe siècle. " Fränkische Nachrichten

11/2021

ActuaLitté

Littérature française

MIStAKE & autres écrits français

Dans ce volume, nous avons rassemblé tous les textes écrits en français - sous le titre évocateur de l'un d'eux - tels qu'ils figurent dans l'édition allemande des Ouvres complètes d'Unica Zürn. Femme surréaliste - multiple, double, car elle est artiste et muse, actrice et modèle, figure emblématique de ce mouvement artistique et littéraire qui secoua la première moitié du XXe siècle et bien au-delà - Unica Zürn est une écrivaine et dessinatrice allemande qui épousa la ville lumière et sa vie de bohème. En 1953, elle rencontre Hans Bellmer à Berlin et le suit à Paris. Vite reconnue dans le milieu artistique parisien, elle écrit et dessine encouragée et admirée par Henri Michaux, André Pieyre de Mandiargues, Max Ernst. Unica Zürn n'écrira que rarement en français mais ses principaux livres, Sombre printemps et L'Homme-Jasmin, paraissent en France, grâce à son amie et traductrice Ruth Henry, en même temps qu'en Allemagne. Ses écrits français, dispersés parmi plusieurs feuillets dactylographiés et divers carnets, sont recueillis ici pour la première fois. Celle qui aimait s'exprimer en anagrammes pratique le français comme une langue étrangère et poétique, ses fautes d'orthographe et sa grammaire incertaine font sens, sont singulières, intrigantes, esquissent le flux de sa pensée et représentent le monde onirique d'une fille du feu.

06/2022

ActuaLitté

Généralités

Histoire secrète de la conquête spatiale

Quand les bourreaux, le 3 avril 1881, vinrent chercher Nikolaï Kibalchich, l'assassin du tsar, ils trouvèrent dans sa cellule le plan d'une fusée. Le rêve de conquérir l'espace que tant de poètes et d'écrivains avaient imaginé prenait forme au pied d'un échafaud. Un prophète russe des sombres forêts, Constantin Tsiolkovski, un membre du parti nazi, Wernher von Braun, un déporté du goulag, Sergueï Korolev, une mathématicienne noire victime de la ségrégation, Katherine Johnson, vont poursuivre l'oeuvre du condamné à mort, jusqu'au merveilleux envol vers la LUNE, le 21 juillet 1969. Stéphane Koechlin nous amène à la rencontre des anti-héros qui ont fait l'histoire. Ce récit d'aventures nous emmène dans un XXe siècle aussi fabuleux que tragique, au coeur de la terrible bataille de Leningrad, dans les camps de concentration soviétiques et nazis, là où des hommes et des femmes regardèrent les étoiles et se dirent qu'une bombe pouvait servir à autre chose qu'à détruire des villes entières. Stephane Koechlin, essayiste et romancier, a publié des livres sur la guerre (La Légende du Baron rouge et Les Cinq vies d'Ernst Udet), le crime passionnel (Juré) et la musique à travers les grandes figures protestataires qui ont fait le XXe siècle (Bob Dylan, James Brown...)

10/2021

ActuaLitté

Littérature française

Quolibets. Journal de lectures

Quolibets ? Un journal de lectures, l'hommage d'un écrivain à soixante-huit confrères d'hier et d'aujourd'hui. Un panthéon littéraire, où l'on croisera Stendhal et Paul Morand, Jacqueline de Romilly et Jean Forton, Ernst Jünger et Michel Déon, Guy Dupré et Jean Clair... Des voix singulières, qui ont en commun un même amour du Vrai, du Juste et du Beau. Quolibets? Une conversation au coin du feu au cours de laquelle se fait entendre une sensibilité insulaire et décalée, à rebours du siècle. Un autoportrait en pointillé où s'exprime, par touches et fragments, la passion la liberté, le refus de la décadence et le culte de la langue française. #a fin du siècle dernier, des générations d'ingénieurs et de médecins russes disparaissaient de leur plein gré au plus profond des forêts sibériennes pour y former des communautés en marge. Fuyant policiers et bureaucrates, ces hommes pratiquaient la secessio nobilitatis, l'exil intérieur d'une phratrie se tenant à l'écart du triste festin sur lequel se ruaient les laquais. Nobilitas dépourvue de titres et de patrimoine matériel, comme il se doit; secessio pacifique et exempte de provocation. Dans une lettre naguère adressée à l'un de ses proches, le jeune Dominique de Roux exposait son idéal: "reformer et réformer l'ordre des nobles voyageurs". Telle est la posture spirituelle et artistique illustrée dans Quolibets.

05/2013

ActuaLitté

Sociologie

Tous digitalisés. Et si votre futur avait commencé sans vous ?

"Un ouvrage indispensable pour rendre plus optimistes les partisans du "c'était mieux avant" et dirigeants en quête de repères." Anne Meaux, Présidente et fondatrice de l'agence conseil en communication Image 7. "Cet ouvrage intelligent nous explique comment un monde où tout est digitalisé peut devenir un monde d'expériences et de services radicalement nouveaux." Anne Lauvergeon, Présidente du Conseil d'Administration de Sig Fox. "Manuel Diaz nous démontre à travers une foule d'exemples que la technologie étant désormais partout, elle n'est finalement plus nulle part. L'enjeu est notre capacité à nous en servir pour changer la vie de nos clients et de nos salariés." Ronan Le Moal, Directeur Général Crédit Mutuel Arkea." Mais que se passe-t-il ? Ce livre percutant nous donne les clefs pour comprendre et anticiper le monde dans lequel nous devons inscrire notre business, car le digital n'est plus un secteur mais une transformation complète de la société et de l'économie." Olivier Mathiot, co-Fondateur et PDG de Price Minister, Business Angel, co-Président de France Digitale." Manuel Diaz nous rappelle fort justement la place centrale de l'Homme dans la révolution digitale et nous exhorte à reprendre la main au lieu de subir. Le facteur humain est de retour tant mieux." Pierre Hurstel, Ex DRH Monde Ernst&Young, Président de Matière à réflexion.

10/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Tristan Tzara, l'homme approximatif

Fondateur du mouvement Dada, poète, critique d'art, théoricien, collectionneur, Tristan Tzara (1896-1963) fut de toutes les grandes aventures de la modernité aux côtés de ses amis Jean Arp, Kurt Schwitters, Marx Ernst, Francis Picabia, Man Ray... Portrait d'un artiste engagé - enragé diront certains - le catalogue retrace le parcours extraordinaire de "l'homme au monocle", de Bucarest à Paris en passant par Zurich. Les textes explorent les différents facettes d'une personnalité complexe et insatiable : homme de réseaux, Tzara correspond avec les artistes les plus influents des avant-gardes internationales, anime et contribue à un nombre impressionnant de revues, tout en poursuivant une oeuvre poétique rigoureuse, illustrée des plus grands artistes du XXe siècle. Il est aussi celui qui, en précurseur, saura admirer et collectionner avec un oeil infaillible des objets d'art premier africain ou mésoaméricain, ainsi que d'art brut. Il souligne également l'engagement politique de l'artiste, aux côtés du parti communisme tout d'abord, mais surtout auprès des artistes et de la population civile victime de la guerre d'Espagne. Très richement illustré de peintures, ouvrages et documents inédits, ce livre propose une relecture de l'oeuvre de Tristan Tzara et invite ainsi le public, cinquante ans après sa disparition, à la rencontre d'une vie artistique, littéraire et politique où se rencontrent révolte, audace, humour et poésie.

10/2015

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le chemin du sacrifice

Ecrit alors que la bataille de Verdun fait rage et censuré jusqu'à la fin de 1918, Le chemin du sacrifice est, au même titre qu'Orages d'acier d'Ernst Jünger, dont il est le précurseur pacifiste, une oeuvre majeure de l'histoire de la littérature. Ancien officier de carrière, Fritz von Unruh se réengage dans l'armée en 1914. Il est encore auréolé du prix Kleist qu'il vient de recevoir et l'état-major lui confie la mission de faire la chronique de la bataille de Verdun qui se prépare. Mais au lieu de rédiger une oeuvre à la gloire de l'héroïsme des soldats allemands, Unruh dénonce l'absurdité d'une guerre qui fait sombrer les hommes dans la folie. Implacable réquisitoire, aussi puissant que poignant, ce roman retrace le destin d'une compagnie dont les hommes vont être confrontés à la terreur de l'assaut. Que peuvent la fraternité et les rêves de paix face au déchaînement du métal en furie et à l'imminence de la tragédie ? Issu d'une famille de la noblesse prussienne, Fritz von Unruh (1885-1970) se consacre à l'écriture après avoir mis fin à sa carrière militaire. Antinazi de la première heure, il choisit l'exil en France, puis aux Etats-Unis. Il ne retourne en Allemagne qu'en 1948 et y reçoit le prestigieux prix Goethe.

03/2014

ActuaLitté

Cinéastes, réalisateurs

Régisseur de cinéma. Tout ça, c’est du cinéma !

Quand une difficulté surgissait au cours d'un tournage, Alfred Hitchcock avait coutume de dire, en riant : "Tout ça, c'est du cinéma ! " ; cela avait pour effet instantané de calmer les angoisses. C'est ce qu'il fit lors de la réalisation de La Main au collet quand son régisseur général lui annonça que, malgré ses efforts, il n'avait pu obtenir l'autorisation de tourner dans un édifice public, il craignait de voir sa réputation professionnelle s'effondrer. Mais Hitchcock lui dit calmement — Ne vous inquiétez pas, je trouverai une solution... Tout ça, c'est du cinéma ! Anatole Litvak m'a dit la même chose dans Aimez-vous Brahms ? alors qu'il était gêné par le temps, au cours d'un tournage difficile. Quant à Ernst Lubitsch, il savait toujours trouver des astuces cinématographiques qui donnaient à ses films cette touche qui fit une grande part de son succès. Car "c'est du cinéma" de savoir filmer les plaisirs de la vie comme il le fit dans Design for living. C'est sous cet angle de la joie de vivre et avec un objectif ouvert sur la bonne humeur que Jean Pieuchot - créateur du métier de régisseur de cinéma et professeur à l'Institut des Hautes Etudes Cinématographiques - a voulu faire partager aux lecteurs la passion qu'il a éprouvée au cours de ces Quarante années d'histoires de cinéma.

03/2021

ActuaLitté

Thrillers

La femme en feu

Jeune journaliste, Jude Roth se voit confier la mission de retrouver un tableau volé par les nazis il y a 75 ans de cela. Mais La Femme en feu suscite toutes les convoitises... Un suspense qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times, et dont les droits cinématographiques ont été achetés par Sharon Stone. Une oeuvre d'art volée par les nazis, qui est l'objet de toutes les convoitises... Bientôt un film avec Sharon Stone A peine sortie de l'école de journalisme, Jude Roth se voit confier une mission aussi mystérieuse qu'inhabituelle par Dan Mansfield, célèbre journaliste d'investigation de Chicago. Gravement malade, Ellis Baum, créateur de chaussures de luxe et ami proche de Dan, veut retrouver un tableau volé par les nazis 75 ans auparavant. Son titre : La Femme en feu, la toile la plus connue du peintre expressionniste allemand Ernst Engel. Pendant ce temps, en Europe, Margaux de Laurent, richissime héritière, est également à la recherche de ce tableau. Galeriste de premier plan, Margaux a toujours obtenu ce qu'elle voulait. Et quand Jude fait équipe avec l'artiste Adam Chase, son ancien amant, Margaux voit rouge. De la Seconde Guerre mondiale à nos jours, de Chicago à Paris, en passant par Amsterdam et Berlin, aucun tableau n'aura jamais suscité autant de convoitises, ni fait couler plus de sang...

03/2023

ActuaLitté

BD tout public

El Commandante Yankee

Qui se souvient de William Morgan, el comandante Yankee, qui fut l'un des héros de la révolution cubaine ? Il était américain, il était blond et ne parlait pas un mot d'espagnol, mais il pensait que sa place était parmi les barbudos des montagnes de l'Escambray, à combattre la dictature de Fulgencio Batista. Aux cotés d'Eloy Gallego Menoyo, le chef des guerrilleros du Segundo Frente, allié naturel de Fidel Castro, Morgan a été un des libérateurs de La Havane en 1959, avant que le directeur du FBI, Edgar Hoover, ne le déchoit de sa nationalité américaine. En son temps, il fut une star des médias internationaux au mémo titre que son rival, l'Argentin Ernesto Che Guevara. Et pourtant, el comandante Yankee a disparu de l'histoire de la révolution cubaine. Pourquoi et comment ? Durant douze ans, armé de sa patience et de son pinceau, Gani Jakupi a reconstitué la fresque de cette geste oubliée. Il a retrouvé Menoyo, le jeune chef révolutionnaire de 24 ans, l'égal de Fidel Castro, qui ne voulut pas le pouvoir et qui faillit le payer de sa vie. Il a retrouvé Olga, la veuve de William Morgan, qui partageait son idéal de liberté. Il a retrouvé tous les exilés survivants du Segundo Frente, mais aussi leurs adversaires. Par petites touches, sensibles et documentées, romanesques et picturales, Gani Jakupi raconte pour la première fois la contre-histoire d'une des aventures guerrières et politiques majeures de la seconde partie du XXe siècle.

05/2019

ActuaLitté

Décoration

Memphis Plastic Field. Edition bilingue français-anglais

En 1981, le designer italien Ettore Sottsass, sorti de l'aventure du studio Alchymia, fédère autour de lui un collectif de jeunes architectes et designers afin de faire voler en éclats les codes de la modernité. Son aura attire des créateurs de premier plan tels qu'Andrea Branzi, Michael Graves, Shiro Kuramata, Alessandro Mendini ou Marco Zanuso. La première exposition de Memphis à Milan, en 1981, fait l'effet d'une bombe dans le paysage européen du design, et renouvelle radicalement le langage des formes et des couleurs. Le groupe appréhende l'objet par son sens et sa présence, quittant le champ de la seule fonctionnalité pour embrasser, porté par une liberté sans précédent, celui de la communication visuelle. Grâce au soutien d'Ernesto Gismondi, le président d'Artemide, les huit collections que produit Memphis jusqu'en 1988 connaîssent un succès retentissant à l'échelle mondiale, avec des objets devenus des classiques, tels que la bibliothèque Carlton d'Ettore Sottsass, la chaise First de Michele De Lucchi ou la lampe Super de Martine Bedin. Ce livre revient, à l'occasion de l'exposition au madd-bordeaux, sur la genèse de ce mouvement qui a remis la culture démocratique au coeur du design et a réintégré avec un humour irrévérencieux dans ses codes l'ornement et la décoration. Il reproduit, accompagné de témoignages de ses membres fondateurs, l'ensemble des pièces du collectif, soit près de 400 oeuvres. Contributions d'Andrea Branzi, Michele De Lucchi, Martine Bedin, Barbara Radice et George Sowden.

08/2019

ActuaLitté

Réincarnation

À la découverte des mémoires akashiques. Laissez-vous guider par votre âme et accédez à une transformation profonde

Un outil accessible pour nourrir son âme et se transformer ! Les mémoires akashiques s'apparentent à une vaste bibliothèque symbolique où sont déposées les mémoires de nos vies passées ; une archive énergétique de l'âme. Ce livre s'adresse aux personnes désireuses de découvrir ce que sont les mémoires akashiques. Psychologue de formation, Julie Diversy accompagne depuis plus de vingt ans des personnes en transition de vie. Elle s'est initiée aux archives akashiques en 2009 auprès de Don Ernesto Ortiz et pratique depuis de nombreuses consultations. Ce livre propose un e ? tat des lieux accessible sur ce qu'on appelle les archives ou mémoires akashiques, des anciennes traditions aux avance ? es de la science (physique quantique notamment). Il nous éclaire sur le déroulement d'une séance, a ? qui cela s'adresse, quels sont les bénéfices d'un tel travail et les principaux sujets qui peuvent être abordés dans ce cadre. S'appuyant sur son expérience personnelle et de nombreux témoignages, l'auteure a rassemblé toutes les questions le plus souvent posées en consultation, pour ensuite y répondre avec clarté, tout en éveillant et en assouvissant notre curiosité, notamment sur : les vies antérieures, la mission de vie, le sens de l'incarnation sur Terre, le désarroi de celles et ceux qui ne trouvent pas l'âme soeur... jusqu'à nous offrir des clés pour comprendre comment se relier a ? sa propre guidance, écouter son intuition ou faire confiance a ? l'invisible et à ses guides pour trouver sa voie.

04/2022

ActuaLitté

Non classé

La Chute de l'Ange

Les amateurs d'art tiennent une galerie souterraine dans le 3e arrondissement de Brazzaville, Simon Obito fraichement débarqué de Paris est un fervent admirateur de Max Ernst. Mais qu'advient-il quand son plus beau tableau, à savoir "La Chute de l'Ange" , disparait mystérieusement dans la nuit ? Lui et son fidèle architecte Richard Towa, mènent l'enquête. Sonia Lumbila est un médecin chirurgien au CHU de Brazzaville, lorsqu'elle est mêlée à une histoire de meurtre. En effet, la vie d'un petit garçon prénommé Elvis, est mise à prix pour des raisons qu'elle ignore. Instinct maternel oblige, la jeune femme décide de lui venir en aide, quitte à s'exposer aux pires menaces. Quand Brice Awassa lieutenant de police à un cheveu de la retraite s'ennuie, forcément il y a de l'action à tout va. Bien heureux de mener une double enquête sur des affaires parallèles, ce flic incorruptible décide de faire cavalier seul. Mais pourrait-il en venir à bout, quand le pays manque suffisamment de ressources en la matière ? Au fur et à mesure que le jeu s'éclaircit, ces quatre autres gens, sauront qu'il existe une raison à tout ce foutoir. En effet, un réseau de mercenaires actuellement en ville, cherche à éliminer toutes les personnes susceptibles de porter la marque X sur l'avant-bras. Qui ? Pourquoi ? Comment ? Sont donc les grands fondements de ce polar.

10/2019

ActuaLitté

Beaux arts

Aux côtés d'Alberto Savinio. Souvenirs et lettres

AUX CÔTÉS D'ALBERTO SAVINIO. D'Alberto Savinio (1891-1952), écrivain, musicien et peintre, né Andrea De Chirico et frère cadet de Giorgio, on connaît l'ironie grinçante et le goût du bizarre, l'esprit métaphysique et le sens du fantastique. Un personnage différent, plus tendre et parfois totalement inattendu, se profile dans ce livre, et notamment dans sa correspondance amoureuse avec sa femme Maria : on y lit les déclarations enflammées d'un Savinio fou amoureux et, au fil des lettres, qui couvrent la totalité de leur vie commune, apparaît le lien serein et profond tissé entre eux. Maria Savinio consacre un long texte à sa rencontre et à sa vie avec l'artiste, qu'elle épousa en 1926, évoque leur histoire d'amour, les années de vache maigre à Rome puis à Paris, les premiers succès de peintre de Savinio, leurs amitiés (Cocteau, De Pisis, Max Ernst, les Éluard...) et les détails savoureux et intimes d'une vie de création réinventée jour après jour. Contrepoint " réaliste " à d'autres évocations plus idylliques, le texte de Savinio intitulé Silence (dans le mariage), figure en fin d'ouvrage comme un codicille ironique où l'on a le sentiment de retrouver le personnage habituel. Que met en lumière dans sa postface Leonardo Sciascia, insistant sur la pudeur et la discrétion de son ami Savinio. Les lettres d'Alberto Savinio, illustrées de sa plume, sont inédites en français.

10/2002

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

ActuaLitté

Musique, danse

Diaghilev et Monaco

Pourquoi les artistes russes aiment tant Monaco ? Sans aucun doute, le climat y contribue largement. Ils apprécient d'autant la Riviera qu'à Saint-Pétersbourg, sous la neige, ils subissent de plein fouet la rigueur de l'hiver avec ses - 25 °C et ses 18 heures de nuit. Une autre raison est évidemment la passion des Russes pour le jeu ; d'ailleurs le métier d'artiste n'est-il pas une sorte de jeu " de l'amour et du hasard " ? Ensuite, Monaco garde le secret d'une douceur de vivre mêlée à un élan artistique, mélange que les danseurs des Ballets russes ont été avides de découvrir en 1911. À la veille des festivités du troisième millénaire, les journaux du monde entier publièrent leur liste des personnalités les plus marquantes du XXe siècle. Parmi elles, Le Figaro cita douze grandes figures directement liées aux Ballets russes, les journaux allemands en citèrent quinze et les journaux russes, quatorze. De Picasso à Matisse, de Satie à Prokofiev, de Nijinski et Cocteau à Stravinski, d'Apollinaire à, bien entendu, Dali et Max Ernst. Toutes ces personnalités s'épanouirent dans les coulisses des Ballets russes. Mêlant l'amour à l'art, la musique et la danse, ils allaient traverser le siècle comme une flamboyante traînée de lumière, suscitant passion et émerveillement. Pour réussir dans les domaines artistiques il fallait être dans les Ballets russes... Mais pour réussir dans les Ballets russes, chaque printemps, il fallait être à Monaco.

01/2004

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le frère allemand

Francisco est le fils du célèbre critique littéraire Sergio de Hollander, personnalité très respectée au Brésil. La maison familiale regorge de livres que sa mère range avec un dévouement maniaque, alors que dans la chambre de son frère ce sont les conquêtes féminines qui défilent. Deux choses qui réjouissent tout particulièrement Francisco, lui qui aime conquérir les amantes déçues par son frère et emprunter en cachette les ouvrages de son père. C'est justement dans l'un de ces livres qu'il découvre une lettre écrite en allemand, datée de 1931, adressée à Sergio de Hollander. Le jeune homme fait traduire ce courrier et y découvre l'existence d'un fils que son père aurait eu avec une certaine Anne Ernst, à Berlin. En secret, Francisco décide de retrouver ce frère inconnu qui s'immisce peu à peu dans son quotidien et dans ses rêves, une figure qui l'obsède et le hante. Francisco le poursuit autant qu'il le fantasme, à travers l'histoire revisitée de son père et la recherche de cette Allemande énigmatique. Chico Buarque construit avec une grande finesse cette figure du frère allemand, figure onirique et pourtant bien réelle qui habite un récit passionnant, émouvant. L'investigation, d'où l'auteur fait surgir une oeuvre bouleversante, dépasse la quête personnelle pour explorer l'histoire brésilienne et européenne des années 30 jusqu'aux années 60, ainsi qu'un héritage familial silencieux, douloureux.

02/2016