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Rhapsodie

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Littérature étrangère

La ronde de Costantino

A Hora, un village calabrais aux antiques racines albanaises, le jeune Costantino grandit, tiraillé entre le passé mythique de son peuple et l'Italie d'aujourd'hui. Les histoires et légendes que son grand-père Lissandro lui raconte en arbëresh, l'ancienne langue albanaise, l'émerveillent, mais rien ne remplace la joie qui accompagne le retour de l'été. C'est alors que son père quitte l'Allemagne, où il a émigré, pour apporter à sa famille une modernité avec laquelle il est parfois difficile de cohabiter. Impulsif et généreux, courageux et fanfaron, il suscite l'admiration de Costantino, mais également sa crainte. Un père aux allures de héros, une mère énergique et patiente qui prépare des petits plats pimentés, deux sueurs qui ressassent de brûlantes histoires d'amour, penchées sur leur métier à tisser, un grand-père initiateur, tels sont les personnages qui composent le monde de Costantino. Avec réalisme, tendresse et ironie, l'auteur les lance dans un tourbillon d'événements tragi-comiques qui ont la force de l'épopée. On y pénètre aussi facilement que dans une ronde, au rythme des vieilles rhapsodies qui ponctuent l'existence de la petite communauté. Mais comment briser le cercle magique de la nostalgie qui retient ceux qui restent et éloigne ceux qui partent ?

01/2002

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Littérature française

Buveurs en série

Pour fêter la dixième édition du fameux Guide Cooker, l'œnologue et auteur à succès Benjamin Cooker est invité à une croisière sur le Danube par son éditeur Claude Nithard. Une fois n'est pas coutume, l'expert en vins emmène son épouse pour lui faire découvrir les mythiques vins de Tokay. L'extravagante et charmante Consuela, la nouvelle maîtresse de Nithard, fait partie de l'aventure. Spectacle d'opéra au théâtre de Vienne, dérive sentimentale sur un palace flottant, visite gourmande de Budapest, conversations brillantes, plaisirs de table, train de luxe parmi les paysages brumeux de Hongrie, tout aurait pu se dérouler dans l'harmonie. Mais ces vacances de rêve tournent bientôt au cauchemar. Portefeuilles volés, papiers et cartes bancaires évaporés, guides un peu trop serviables... Au fil des jours, Cooker et Nithard sont les instruments de personnages aux comportements troubles. Pendant ce temps, à Bordeaux, le jeune assistant Virgile est aux prises avec une attaque en règle de mildiou tandis que la responsable du laboratoire de Cooker est victime d'une sauvage agression. Le célèbre œnologue s'apprête à écourter son séjour quand sa femme se fait à son tour délester de son passeport. Au cœur d'une Europe de l'Est en pleins soubresauts, les rhapsodies hongroises virent parfois à la cacophonie. Dans cette ballade dissonante, Benjamin n'aura d'autre solution que d'improviser...

11/2006

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Loisirs et jeux

Georges N° 47 : Mythologie grecque

Nom de Zeus, voici un numéro coup de foudre ! Avec une longue BD, car il fallait bien ça à nos héros Cui-Cui et Cru-Cru pour réaliser les 12 travaux d'Hercule à une époque où les juments mangeuses d'hommes ne courent plus les rues... Antiquité versus 2020 ! Dans leur nouveau tuto, Cagoule et Lapin, s'intéresseront eux (les yeux dans les yeux), au cas du cyclope ! Quant à l'histoire vraie (ou presque), elle racontera aux enfants un épisode de l'Odyssée, en compagnie d'Ulysse. Il y aura aussi des jeux, amis Terriens, pour escalader l'arbre généalogique des divinités grecques, découvrir ce qu'est un rhapsode, se perdre dans un labyrinthe peuplé de créatures mi-humaines, mi-animales, mais aussi arpenter la carte mythologique de la Grèce antique... Sans oublier un super paper-toy en forme de centaure ! Les activités permettront aux jeunes curieux de prononcer un discours en grec, de cuisiner un festin divin ou encore de réaliser une expérience qui les laissera médusés ! Mais aussi : un reportage au musée, des actualités avec une sélection de fantastiques livres, l'interview d'un illustrateur, un quiz rempli de Z... Bref, un numéro olympien qui fera du bien pour une rentrée historique ! Ils participent à ce numéro : Sophie Guerrive (Tulipe, éditions 2024), Anne-Sophie Constancien, Ella Coutance, Simon Bailly, Mince & Roux...

08/2020

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Littérature étrangère

Rose (L'aubépine)

" Elle sent l'aneth, la citronnelle, la lavande et la menthe, auxquels s'ajoutent la poussière et des odeurs moins plaisantes, et elle reconnaît l'odeur de son enfance : les ajoncs mêlés d'herbes aromatiques qui jonchaient le sol du grand hall, où elle était souvent restée à jouer sous les tables à tréteaux pendant que les adultes mangeaient. Qu'elle entend à présent au-dessus d'elle, riant à gorge déployée. Elle ouvre les yeux et voit le singe debout sur sa poitrine, entre ses seins, il lui fait une grimace de sous la couronne miniature retenue sous le menton par un lien. Il pince un mamelon rose avec ses doigts minces et osseux, le soulève et le secoue comme une cloche, tandis que ses lèvres s'écartent en une grimace sardonique, et elle en ressent les ondes jusqu'au plus profond de son ventre, où réside une douleur sourde et lancinante. Sa mère et son père et tous leurs amis et leurs chevaliers et les domestiques du château sont rassemblés autour d'elle, ils dominent le spectacle, le plaisir se lit sur leurs visages graisseux, ils s'esclaffent et rient et se tapent les cuisses. " Sur le thème éternel de la princesse endormie, la Belle au Bois dormant, Robert Coover brode de subtiles variations langagières, selon un principe qui présidait déjà à l'élaboration de La Bonne et son maître (1984) : tout manquement au rituel (ou à la rhapsodie) appelle une punition répétée, le désir est un champ d'aubépines, les caresses de l'élue impliquent toiles d'araignée et ossements cliquetants - et le rêve, peuplé de singes, de sorcières et de pères incestueux, est peut-être un viol.

05/1998

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Paramédical

Entre vieillesse et dépendance psychique. Chronique de la vie ordinaire

Cet ouvrage est une chronique. C'est la chronique sur huit mois de la "vie ordinaire" des neuf personnes âgées qui résident dans le petit domicile collectif Habitat-Plus "Les Rhapsodies". Cette structure, unique en France, est située dans la région lyonnaise. Elle accueille des personnes âgées qui sont atteintes de pathologies démentielles (maladie d'Alzheimer ou maladies apparentées) et psychiatriques. Elle a été écrite â partir de notes prises parfois au jour le jour afin de restituer fidèlement les échanges qui ont eu lieu durant ces huit mois (de janvier â août 2017) entre les neuf résidents et avec l'ensemble des intervenants (auxiliaires de vie, infirmières, médecins, responsable...). Tous les petits et grands événements qui ont fait la richesse de ces huit mois de vie institutionnelle sont racontés avec minutie. L'humour y côtoie la gravité. Il s'agit pour l'auteure de témoigner de ce qu'un environnement favorable (a taille humaine) permet à des personnes âgées désorientées et confuses niais aussi psychotiques vieillissantes, ayant toutes séjourné à l'hôpital psychiatrique, de mener une vie la plus proche de ce qu'on considère habituellement être une "vie ordinaire". Elle a été écrite â l'attention de tous ceux qui s'intéressent à la problématique de la dépendance psychique dans les structures médico-sociales pour personnes âgées (direction, cadres de santé. psychologues, infirmier(e)s. aides-soignant(e)s. familles, notamment...).

06/2019

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Littérature française

Sympathie pour le Diable

""Don't shoot. Don't waste your bullets. I am immortal" était la devise inscrite sur la voiture, qui était le prolongement de son être, de Paul Marchand à Sarajevo, pendant le siège de la ville. D'autres sources prétendent que Paul avait plutôt écrit : Morituri te salutant. Ceux qui vont mourir te saluent. C'est le sujet de Sympathie pour le Diable, qui fuse comme des balles dans la nuit : comment un grand reporter outrepasse son rôle, tombe amoureux et sauve des vies malgré lui, dans un Sarajevo de neige et de sang, de larmes et d'espoir. On ne revient pas entier de pareil voyage, et la balle qui traversa la main de Paul fracassa aussi sa conscience. Je n'ai donc pas été surpris d'apprendre un 20 juin 2009 son suicide, alors que nous nous étions parlé quelques jours auparavant. Paul Marchand est une légende, une étoile filante, un styliste suicidaire, un Hemingway fréquentable, qu'il faut absolument découvrir et lire. En 1997, je tombe sur un texte de cet inconnu, Sympathie pour le diable, publié au Québec puis par Florent Massot. C'est une rhapsodie de vie et de mort, l'un de ces livres de guerre qui, avec ceux de Norman Mailer et de Malaparte, devraient figurer au rang de classique. Peu d'écrivains me restent en mémoire comme l'indomptable Paul, inventeur de sa vie de Beyrouth-Ouest sur la ligne verte, à Sarajevo qu'il franchissait à tombeau ouvert, humant les morgues, aidant les uns et les autres, refusant d'accepter l'inacceptable quotidien. A sa mort, il laissa une femme à la beauté nordique et une petite fille, Asta. Il laissa aussi ce livre que Guillaume de Fontenay a adapté au cinéma dans une fougue aussi partageuse et irréductible que celle de Paul, le fumeur de toscans. Souvenez-vous : cette boucherie de Sarajevo, au coeur de l'Europe, c'était hier. So Long, Paul". Manuel Carcassonne

11/2019

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Littérature française

Lettre à Antoine G ou ceci n'est pas un roman

Chris Galaad, alias J-P. M. (alias le Petit crustacé), romancier consacré par la critique, vient de recevoir une lettre de refus de son éditeur, Antoine G. , grand Moghol littéraire, qui fait et défait les Goncourt comme les Nobels. Or le livre en question était destiné à couronner une série de dix-huit volumes. Ce refus ampute donc une oeuvre monumentale. Le Petit crustacé répond à Antoine : il ne lui reste que peu de temps à vivre : il abandonne tous ses droits d'auteur moyennant la publication de son ultime chef-d'oeuvre. Il va plus loin : il en fait autant pour le reste de son oeuvre. Sa lettre à Antoine reste sans réponse. Fureur de Chris... Antoine a beau être un monarque, Chris, en tant que poète ou rhapsode, en est un autre. Mais que peut taire un Petit crustacé face à un gros Calmar ? Notre Petit crustacé réunit certains personnages de ses derniers livres pour leur demander conseil. Au cours d'une nuit où l'insomnie se mêle au délire, Z. le Petit archer, accompagné de Foskifo et Skifopa deux sosies fanatiques du nudisme instruiront le procès d'Antoine. Celui-ci est-il coupable ? Il semble n'avoir jamais reçu la lettre, donc être peu responsable d'un complot politique et littéraire contre Chris, ourdi par des personnalités plus ou moins patibulaires, qui s'entêtent à "avoir la peau" de Chris, trop célèbre à leur goût. Si Antoine a bien reçu cette lettre - recours aux traditions de la chevalerie : un duel entre le poète bafoué et le grand Moghol abusif.

03/2018

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Littérature française

Camus l'archipel. Ressac sur Patmos

Ami lecteur, ces quatre ou cinq dialogues vont-ils mettre un terme a? mon oeuvre ? Celle-ci de?passe aujourd'hui une trentaine de volumes. Ma plume s'acharnera-t-elle a? de?border un chiffre qui pour- rait clore toute une vie – la mienne ? Je vais laisser faire cette plume, ce pre?cieux outil. Car si je me penche sur ce tsunami charriant l'encre du rhapsode, je retrouve les lieux et les e?poques ou? l'e?norme vague a e?te? conc?ue. Les textes ont e?te? e?crits, soit a? Oran, soit a? Rabat et Casablanca, au diapason des personnages qui les hantaient. Lorsque j'ai quitte? ces rivages pour m'e?tablir a? Nice, ma plume a poursuivi son travail d'entrailles a? la mode du Maghreb, puis elle a entame? les oeuvres d'un versant supple?mentaire–oeuvres dont le de?cor a e?te? Paris. A part Louis XIV et la Reine Christine (Greta Garbo) qui, tels des spectres, se tiraient d'une immense tapisserie surplombant mon lit, les personnages n'en e?taient pas moins originaires du Maghreb : Pieds-noirs, Oraniens, depuis les Aure?s jusqu'au De?troit – jusqu'aux ergs mouvants du de?sert. Un de?tail, cependant : a? Paris, ma plume rencontrait bien moins de Parisiens que d'Africains–cette fois elle se laissait caresser par l'argot, surtout quant a? l'accent ou le de?bit. Pour le fond, il s'agissait surtout de donner une vieille fesse?e a? ceux qui avaient jadis complote? contre moi – autant les assassins patente?s de l'e?poque coloniale que les jaloux litte?raires, assoiffe?s des lauriers qui ne m'ont pourtant jamais coiffe?. Cette petite revanche, ce knout miniature, parfaitement justifie?s, me permettaient une migration qui, sur la Co?te d'Azur, me donnait l'illusion de me trouver chez moi, en Afrique, dans mon royaume. J'y suis donc, et j'y reste...

10/2020

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Théâtre

Théâtre. Tome 3

Ce troisième volume du Théâtre de Michel de Ghelderode contient cinq pièces. La Pie sur le Gibet est une de ces kermesses flamandes à la Breughel qu'affectionne Michel de Ghelderode et qui lui fut inspirée par le célèbre tableau de ce titre du Maître flamand. Au milieu de cette kermesse se dresse un gibet peint en rose et surmonté d'une pie qui parle. Que dit la pie ? Des choses très simples et assez immémorialement vraies. C'est un bon philosophe de la Vie et de la Mort. Pantagleize. Le jour de son quarantième anniversaire, Pantagleize se lève avec l'intention de dire à tout le monde : "Quelle belle journée !" Cette phrase innocente déclenchera une révolution, et le destin du pacifique Pantagleize s'accomplira dans le sang. D'un Diable qui prêcha merveilles. Quand un diable prend, en chaire, la place d'un saint homme, son sermon est une assez curieuse rapsodie ! Les pécheurs de Brugelmonde l'écoutent avec une satisfaction horrible, et un fameux soulagement. Et le diable part à Rome... Sortie de l'Acteur. Renatus est un être faible et impressionnable. Les drames qu'écrit son ami Jean-Jacques l'ont si profondément marqué qu'il en meurt. Cette pièce, pleine de sous-entendus, de mystères et de symboles, est peut-être la plus "strindbergienne" qu'ait écrite Ghelderode, qui la considère comme son testament théâtral. L'Ecole des Bouffons. Le grand Folial, bouffon de Philippe d'Espagne, dirige une école de bouffons. Ses élèves, qui sont envieux et méchants, montent sournoisement un spectacle en son honneur. Ce spectacle reproduit la mort de la fille de Folial. Folial est plus fort que ses persécuteurs et résiste à l'émoi qui le terrasse en cette culminante et mortelle séquence. Il flagelle les pitres et, avant de les chasser, apprend à ses élèves le secret de son art : "Lesecret de notre art, du grand art, de tout art qui veut durer : c'est la cruauté !" N'est-ce pas aussi le secret, un des secrets, de Ghelderode ?

11/1953

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Philosophie

CAHIERS DE MEDIOLOGIE N°2 : QU'EST-CE QU'UNE ROUTE

Ouverture : Régis Debray, Rhapsodie pour la route François Dagognet, Route, anti-route et méta-route La route : permanence & paradoxe : Odon Vallet, Le routard et la routine Numa Broc, Géographie : les grandes lignes François-Bernard Huyghe, Cheminement animal, route humaine Daniel Bougnoux, L'état des routes François-Bernard Huyghe, Le médium ambigu Régis Debray, Le risque routier Nanine Charbonnel, Homo Viator ou Les dix métaphores de la marche Odon Vallet, Trois marcheurs : Bouddha, Jésus, Mahomet Pierre Sansot, Chantons les bas-côtés Jacques Lanzmann, L'ampoule, la crampe et le plaisir - Moi, j'aime l'autoroute Les routes : art & métier : François Dagognet - Alain Dupont - Michel Chappat, La chimie de la route. Dialogue du philosophe et de l'entrepreneur (entretien) Andre Guillerme, Chemins, routes, autoroutes - Théorie des routes Catherine Bertho-Lavenir, Lutte de classes et d'influence Alain Gras, Paris-Bangkok-Saigon : carnet de vol Arnaud Sompairac, La route, la nuit Serge Tisseron, Choses vues Thierry Dufrêne, On the road again. Notes sur un thème de l'art américain Les inforoutes : fin de la route ? : Daniel Parrochia, Les routes invisibles Karine Douplitzky, Voyage au bout de la route Pierre Lévy - Alain Finkielkraut, L'impasse ou l'échappée ? (entretien) Isabelle Rieusset, Un milieu conducteur Monique Sicard, Brouillards sur la route Robert Damien - Salvatore Maugeri, Normaliser pour dominerCoda : Régis Debray - Michel Serres, Sortir des réseaux... (entretien) Kiosque : En relisant en revoyant... : Karine Douplitzky, Le multimédiaticien François-Bernard Huyghe, La main (invisible) du futur Daniel Bougnoux, Philosophes, à vos marches ! Serge Tisseron, Le Cri de la soie : la trahison des images Daniel Bougnoux, Neuropolar Karine Douplitzky, Shakkei ou Les routes du virtuel Pierre-Marc de Biasi, Edward Hopper : l'émergence de la route moderne - Un héritage esthétique du IIIe Reich : l'autoroute nazie Frédéric Tachot, Les mots de la typographie. Initiation ouvrière Régis Debray, L'impératif retour aux sources (Image, Icône, Economie de Marie-José Mondzain) Jean Clair, Eloge du visible (Fondements imaginaires de la science, de Jean Clair) Daniel Bougnoux, Ridicule !, une technologie de l'esprit Serge Tisseron, L'«effet Copycat» Pascal Lardellier - Paul Rasse, Au carrefour des inforoutes, le cybercafé...J Lichnérowicz - Arnaud Sompairac, Bonne expo cherche partenaires...Patrice Claude, Une route réservée aux Israéliens...Louise Merzeau, Single Track Road Luiz Martino, Métaphores Jean-Michel Frodon, JLG Airline François Cusset, Déterritorialiser le livre français Louise Merzeau, Mois Off Laurent Roth, De l'assassinat du spectateur par la fée électricité Janique Laudouar, Une autre façon de monter l'escalier Philippe de Bruyn, Réponse à l'hyperscène Luiz Martino, L'objet évité Vincent Tiffon, Instantané médiologique Michel Wolf, Les garagistes de l'informatique Jean-Michel Frodon, Legendre au miroir Régis Debray, Vidéo-sadisme Anthologie.

11/1996

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Musique, danse

Chantons en famille ! N°5 - CD Joie de vivre, joie d'aimer

CD Chantons en famille n°5. Chantons en famille ! Tout a commencé en 1976, il y a plus de quarante années, dans ma voiture, en revenant d'un week-end de prière où je venais de faire l'expérience de la louange et de la joie de l'Evangile. Un premier chant a jailli de mon coeur et sur mes lèvres : "Le Seigneur Dieu a mis dans mon coeur la joie de vivre, la joie d'aimer" ; d'autres ont suivi et nous les avons chantés avec nos enfants à la prière du soir. En 1989, il y a bientôt 30 ans, avec mon épouse Marie-Françoise, nous avons réalisé notre premier enregistrement avec nos enfants et un couple ami... Les témoignages que nous avons reçus nous ont encouragés à poursuivre... L'aventure continue aujourd'hui avec ce nouveau disque. Nos enfants et, pour la première fois, nos petits enfants chantent accompagnés d'un petit choeur d'enfants de la basilique du Sacré-Coeur de Grenoble. Joie de vivre, joie d'aimer est une invitation à la louange et à la joie que Dieu nous donne, dans notre vie de chaque jour avec nos fragilités (maladie, handicap, vieillesse, solitude...) Ces chants inspirés de la parole de Dieu peuvent être écoutés pour nous aider à louer Dieu, pour nourrir la prière en famille, pour la catéchèse, l'éveil à la foi... 1. Louez le nom du Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'21 2. Marie, Mère de l'Emmanuel... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'06 3. Les saints Anges des cieux... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 3'18 4. Doux Coeur de Jésus... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 1'59 5. Joie de vivre, joie d'aimer... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'36 6. Enfants de Dieu, enfants de la lumière... ... ... ... ... ... ... . . 2'58 7. Souvenez-vous, Vierge Marie... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'38 8. Aimons-nous les uns les autres... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'31 9. Je tourne mon regard vers toi, Jésus... ... ... ... ... ... ... ... . 2'31 10. Entends mon cri, Jésus... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 4' 11. Que la joie du Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... 2'18 12. Notre Père... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 2'15 13. Il est bon de vivre ensemble... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'15 14. Je te donne ma vie Seigneur... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2'32 15. L'Amour fait confiance... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 3'18 16. Près de toi, Marie... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . . 2'05 Durée du disque : 42'77 Paroles et musique : Michel PENHARD Arrangements musicaux, enregistrement, mixage : Philippe BRUN Enregistrement : Studio Rhapsodie & compagnie Illustration : Yves Guézou A propos de l'auteur : Michel Penhard, retraité depuis 2015, Métier exercé : infirmier, cadre de santé, marié à Marie Françoise, éducatrice spécialisée. Six enfants, 5 petits-enfants, membres de la communauté de l'Emmanuel.

08/2018

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Littérature française

Tangente vers l'est

Dès l’ouverture de ce bref roman, on prend le train en marche, en l’occurrence le Transsibérien, déjà loin de Moscou, à mi-chemin de l’Asie. Le long du corridor, se presse une foule de passagers de 3e classe bardés de bagages, d’où se détache une horde de jeunes hommes en tenue camouflage agglutinés dans la fumée de cigarettes, que le sergent Letchov conduit à leur caserne d’affectation en Sibérie. Parmi eux, Aliocha, grand et massif, âgé de vingt ans mais encore puceau, et comme désarmé face aux premiers bizutages qui font partie du rituel de ces transports de conscrits. Il préfère s’isoler, lui qui n’a pas su trouver le moyen d’éviter le service militaire, qui n’attend rien de bon de cette vie soldatesque et sent la menace de cette destination hors limite. A l’écart, il commence à échafauder les moyens de fausser compagnie à son régiment. Mais comment se faire la belle à coup sûr ? Profiter d’un arrêt à la prochaine gare pour se fondre dans la foule et disparaître. A priori, il a tout à craindre de son sergent, mais aussi des deux provodnitsa, ces hôtesses de wagons, en charge de la maintenance des lieux et de la surveillance du moindre déplacement des voyageurs. Une première tentative échoue. Aussitôt repéré, il remonte dans le train. Sa fébrilité suspecte a dû le trahir. Occasion manquée donc, mais sur le quai, Aliocha a croisé une jeune Occidentale qui va bientôt s’émouvoir de son sort : Hélène, une Française de 35 ans, montée en gare de Krasnoïarsk. Elle vient de quitter son amant Anton, un Russe rencontré à Paris et récemment revenu au pays gérer un énorme barrage, un homme qu’elle a suivi par amour près du fleuve du même nom. Malgré les barrières du langage, Aliocha et Hélène vont se comprendre à mi-mots. Toute une nuit, au gré d’un roulis engourdissant, ils vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d’un bout à l’autre du train. Les voilà condamnés à suivre un chemin parallèle, chacun selon sa logique propre et incommunicable, à fuir vers l’Est et son terminus océanique, Vladivostok. Une histoire fragile et fulgurante dans une langue sensuelle et fougueuse, laissant à nu des êtres pris dans la rhapsodie d’un voyage qui s’invente à contre-courant. Ce texte a été conçu dans le cadre du voyage d’écrivains dans le Transsibérien organisé par Cultures France pendant deux semaines, en juin 2010, sur la partie orientale du trajet Novossibirsk-Vladivostok. Sa première version, sous forme de fiction radiophonique, a été profondément remaniée pour le présent volume.

01/2012

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Religion

Discours sur la religion et sur quelques autres sujets

"Les Pensées furent-elles vraiment écrites sous forme de fragments ? Se réduisent-elles à un recueil d'aphorismes ? La question peut sembler d'autant plus saugrenue que Pascal passe depuis trois siècles pour l'écrivain fragmentaire par excellence, et le fragment pour l'expression naturelle de son "effrayant génie". Nietzsche n'écrivait-il pas en 1885 : "Les livres les plus profonds et les plus inépuisables participeront toujours du caractère aphoristique et soudain desPenséesde Pascal"? Et Lucien Goldmann, en 1955, n'énonçait-il pas cette règle littéraire : "il n'y a, pour une oeuvre tragique, qu'une seule forme d'ordre valable, celui du fragment, qui est recherche d'ordre, mais recherche qui n'a pas réussi et ne peut pas réussir à l'approcher"? En réalité, parler ainsi est tout simplement commettre un anachronisme. Issu du romantisme allemand, le concept de fragment est dépourvu de signification au XVIIe siècle, auquel Pascal ne fait à cet égard aucune exception : comme tous les apologistes de son temps, il écrivait desdiscourscontinus et le plus souvent d'assez longue haleine (chacun connaît les deux exemples fameux du "Pari" et des "Deux infinis") que l'on trouvera ici restitués - recollés- pour la première fois sous leur figure originelle et publiés dans l'ordre chronologique probable de leur rédaction. Bien loin de composer une rhapsodie, Pascal cherchait ettrouvait"un ordre des raisons", même si sa conception de la raison et de l'ordre n'est plus tout à fait celle de Descartes, mais les fonde l'une et l'autre sur une "logique du coeur" (Heidegger). Cependant, à la mort de Pascal, n'a-t-on pas découvert ses manuscrits dans le plus grand désordre et morcelés en bouts de papier de toutes tailles ? Certes, mais l'on sait parfaitement pourquoi ils se présentaient ainsi : c'est que Pascal avait formellement désavoué, vers 1660, ses discours primitifs à cause de leur trop grande disparate, et qu'il les avait lui-même découpés avec l'intention, ou plutôt l'espoir, de rédiger, sur cette base, un livre nouveau et unitaire, une "Apologie de la religion chrétienne". Il n'empêche que, s'il est évidemment loisible de spéculer sur le "plan" qu'eût suivi ce livre jamais écrit et sans doute impossible à écrire, seul le retour vers l'amontde la création pascalienne, c'est-à-dire le remembrement des "fragments" où elle s'est accidentellement dispersée, peut en livrer le sens authentique. Ce retour au discours pascalien en son jaillissement premier, en sa simplicité et sa monumentalité, c'est à lui qu'invite cette édition, proposée par Emmanuel Martineau en 1992, véritable édition originale de ce qu'on appelle depuis 1670 lesPensées. Depuis longtemps épuisée, le présent ouvrage en est la réédition en fac-similé" .

04/2022