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La gloire de mon père. Manuscrit

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Sports

La Renault 4 CV de mon père

Etudiée sous l'occupation au mépris des Allemands de l'époque, la 4 CV relève d'une véritable aventure romanesque. Souvent considérée comme l'automobile de la reprise, symbole optimiste des années cinquante, cette auto digne du patrimoine national fut conduite par un très grand nombre de Français. Lors de sa présentation au 33e Salon de l'automobile de Paris, en octobre 1946, Pierre Lefaucheux, le président directeur général de la toute jeune Régie Renault, s'adressait ainsi à un parterre de journalistes attentifs : " Il faut que disparaisse cette notion vraiment périmée de l'automobile objet de luxe restant l'apanage des privilégiés de la fortune et augmenter le bien-étre général en mettant l'automobile à la portée du plus grand nombre ". La " puce ", la " quatre pattes ", la 4 CV, construite à 1 105 547 exemplaires, a atteint son but.

04/2019

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Sports

La Citroën 2 CV de mon père

Présentée pour la première fois au grand public au Salon de l'automobile de Paris, le 7 octobre 1948, la 2 CV Citroën s'inscrit dans l'histoire de l'automobile française et européenne comme une voiture à part. Après quarante-deux années d'une carrière bien remplie, sa production cesse au mois de juillet 1990 dans l'usine Citroën de Mangualde. Mais la 2 CV n'est pas morte pour autant. En effet, elle reste à jamais dans les mémoires de ceux qui l'ont utilisée. Avec elle, ils se sont rendus chaque matin sur le chemin du travail. Ils l'ont emmenée tout autour de la terre, se jouant des situations difficiles en traversant les continents le plus simplement du monde. Aujourd'hui, la 2 CV Citroën est un véritable symbole qui rassemble autour d'elle de nombreuses générations d'inconditionnels. Véritable monument historique du paysage automobile français, cette petite voiture rustique, qui n'a jamais vieilli, reste d'une jeunesse terriblement contagieuse...

12/1998

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Littérature française

La Vie de mon père. Tome 2

La Vie de mon père. Tome 2 / , par l'auteur du "Paysan perverti" Date de l'édition originale : 1779 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

03/2021

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BD tout public

Le chant de mon père

Nous vivons dans une jolie maison traditionnelle que mon père avait construite de ses propres mains.

01/2012

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Littérature étrangère

Les terres de mon père

" Si je pouvais m'élever comme un oiseau, je prendrais la route de l'ouest. Je verrais les coteaux monter et descendre avec leur châle aride jusqu'au moment où, écoeurée par le va-et-vient, j'arriverais à l'eau salée de l'océan. Une fois repue de la sensation du sable tiède sur ma peau et fatiguée de regarder l'écume effacer l'empreinte humide de mes pas, alors, le corps blanchi et raidi par le sel, je m'envolerais à nouveau. " Chili. Un hameau perdu de la cordillère de la côte, au début des années soixante-dix. Du fond de sa misère, une toute jeune fille raconte... ses interrogations, son désarroi, ses espérances. Dans une langue économe, épurée, proche de l'oralité, Beatriz Garcia-Huidobro offre au lecteur une vision implacable et glacée du Chili peu de temps avant le coup d'Etat de Pinochet.

01/2004

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Littérature étrangère

Les larmes de mon père

Malgré le thème, l’enchantement est au rendez-vous. Ce recueil se lit presque comme un roman tant les voix, les personnages et les situations composent une trame narrative homogène. Tous retraités vieillissants, les protagonistes sont attachants par leurs ridicules avoués, leurs petites manies et coquetteries assumées. Au cours de rêveries nostalgiques, ils réinvestissent leur passé, les amours, les désirs sexuels, les ambitions, les nombreux voyages, et à partir des souvenirs de leurs lointaines enfances ils tentent de reconstituer l’histoire des couples de leurs proches, l’histoire de l’Amérique rurale, terre natale d’où ils se sentent irrémédiablement exilés. Quelques nouvelles empruntes de réflexions métaphysiques sont de belles variations libres sur la mort, ou encore la contemplation d’un monde en déréliction que l’homme sait qu’il va devoir bientôt quitter. Enfin, l’auteur nous fait lui aussi son récit sur l’attaque du 11 septembre des tours jumelles de New York, un récit choral ambitieux intitulé avec humour Variété des expériences religieuses.

03/2011

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Littérature française

Les guerres de mon père

"Quand j'évoque mon père devant ses proches, bientôt trente ans après sa mort, ils sourient toujours, un sourire reconnaissant pour sa générosité. Il répétait, il ne faut laisser que des bons souvenirs. Il disait aussi, on ne parle pas des choses qui fâchent. A le voir vivre, on ne pouvait rien deviner des guerres qu'il avait traversées. J'ai découvert ce qu'il cachait, la violence, l'exil, les destructions et la honte, j'ai compris que sa manière d'être était un état de survie et de résistance. Quand je regarde cette photo en couverture de ce livre, moi à l'âge de deux ans sur les épaules de mon père, je vois l'arrogance de mon regard d'enfant, son amour était immortel. Sa mort à la sortie de l'adolescence m'a laissée dans un état de grande solitude. En écrivant, en enquêtant dans les archives, pour comprendre ce que mon père fuyait, je me suis avouée, pour la première fois, que nous n'étions pas coupables de nos errances en tout genre et que, peut-être, je pouvais accepter d'être aimée".

01/2018

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Littérature française

Le silence de mon père

"Je ne sais pas qui est mon père. Je suis face à un reflet qui danse et tremble sur l'eau. Je tente de le capturer, je plonge la main, mais il se dérobe comme les bribes d'un rêve au matin. Il est pourtant là, si près. Insaisissable. Mon père, cet inconnu." C'est l'histoire d'un père enfermé dans le silence. De sa fille qui part à la recherche de l'homme qu'il fut. C'est une enquête intime menée comme un polar, un voyage dans les secrets de famille, les exils et la mémoire, de la banlieue du Mans aux ruelles de Hanoi. Un récit, un roman-quête en forme de puzzle, drôle et nostalgique à la fois.

03/2016

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Littérature française

L'ami de mon père

Mon père, journaliste au Petit Parisien, a été arrêté au mois d'août 1944 et condamné pour " intelligence avec l'ennemi ". Après jugement, il a été détenu à la maison centrale de Clairvaux d'où il a bénéficié le 11 novembre 1947 d'une libération conditionnelle. Tels sont les faits. Irréfutables. Mais " cet ami de mon père ", ce camarade de prison, cet homme dont j'ai appris qu'il s'était engagé à vingt ans dans la division Charlemagne pour combattre les Russes sous l'uniforme allemand... et que je vis arriver un jour de l'été 1961, dans notre maison du Midi, au volant d'une Triumph décapotable, je me demande si je ne l'ai pas, pour une part, imaginé, afin de lui poser les questions qu'adolescent je n'avais posées à personne. Jusqu'à ce que le temps adoucisse les blessures ou les impatiences de l'enfance. Ou que s'affirme le besoin d'écrire - cette façon cher à jamais du passé.

05/2000

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Sports

L'Alfasud de mon père

L'Alfasud, plus qu'une voiture, une Alfa Romeo ! Et plus qu'une Alfa Romeo, une ambition industrielle pour le sud de l'Italie, qui donna naissance à une berline familiale, compacte, sportive et abordable. Présentée en 1971 sur un marché européen en pleine expansion, traction avant, moteur 4 cylindres boxer : ce fut une révolution pour Alfa Romeo. Au cours des douze années de production, la gamme fut complétée par un break et un coach sportif, par des motorisations plus vives, puis une fonctionnalité accrue avec 3 et 5 portes. L'Alfasud fut engagée dans de nombreuse compétitions, sur circuit lors du Trofeo Alfasud, ainsi qu'en rallye dans les groupes 2 et N. Malgré les troubles économiques et sociaux, la fabrication de plus de 900 000 exemplaires, jusqu'en 1983, aura contribué au doublement de la production d'Alfa Romeo.

10/2019

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Romans historiques

Le Bois de mon père

Au soir de sa vie, Hélène marche dans les pas de ses 20 ans et entraîne sa nièce dans les méandres de l'été 1944 et des années de guerre : la défaite, l'armistice, la collaboration, la Résistance, l'épuration... Soixante-dix ans plus tard, sa mémoire ne se satisfait pas de l' "Histoire" officielle qui classe les bons d'un côté et les méchants de l'autre : qui sont les héros ? Qui sont les salauds ? Restent les questions, les tabous et, enfoui au coeur des bois de Sousceyrac, le mystère d'une vie qu'elle tente de reconstituer parce que mémoire, vérité et paix ne font qu'un. Avec tact et précision, par petites touches mais sans concession, Régine Laprade nous donne à voir de cette période troublée une facette bien différente, fort éloignée de l'Histoire désormais officielle et de ses "devoirs de mémoire" souvent si sélectifs. Un roman politiquement incorrect, une parole longtemps retenue et enfin libérée.

10/2013

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Littérature française

Mon grand-père de papier

Mais qui était vraiment Henri Delbrouck ? Claude Muguet retrace la vie de ce personnage haut en couleur, le grand-père de Raphaël, l'un des personnages de son premier roman "D'amour et de silences". De 1873 à 1957 et des Ardennes à Paris, de la Bretagne à la Bavière, plongez dans la vie des campagnes de cette époque charnière. Un cadre où les scènes bucoliques des moissons et des fenaisons ne suffisent pas à estomper l'âpreté et la rudesse des caractères...

08/2018

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Littérature française

Le Nom de mon père

Un roman historique puissant sur le déracinement et la reconstruction par l'amour après la guerre du Liban dans les années 1980. Bassam Al Jallil a 19 ans en juillet 2006, lorsqu'éclatent les bombardements au Liban. Pour le jeune homme et les siens, le temps se fige, la mort s'abat partout. Six ans plus tard, Camille voyage en Italie avec une amie. A Naples, elle rencontre Bassam et est aussi fascinée par lui qu'il l'est par elle. C'est là, loin de ses terres d'origine, que le jeune homme essaie tant bien que mal de survivre au traumatisme qui l'a frappé. Sa rencontre avec Camille bouleverse son fragile quotidien, organisé entre les services à la pizzeria Giulia et les appels vidéo avec sa tante, Rabab, et ses cousins, Assem et Hicham, tous trois restés au Liban. Dès que Camille rentre en France, ils continuent de se découvrir à distance, jusqu'à ce que Bassam change de comportement : en arrêt de travail à la suite d'une blessure et invité au Liban pour le mariage de son cousin, le jeune homme appréhende de renouer avec les traumatismes de son passé et a soudain bien trop de temps libre pour fuir ses pensées. Lorsque Camille revient à Naples pour le voir, les deux jeunes gens remuent le passé douloureux, pour tenter de se construire ensemble. Seize ans après le conflit isréalo-libanais de 2006, l'autrice rend un hommage puissant à ses origines, au courage et à la résilience du peuple libanais.

06/2022

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Policiers

Le prix de mon père

Légionnaire, ouvrier en Andalousie, camionneur au Mexique, dealer au Maroc, à trente-huit ans, Ismael a déjà vécu plusieurs vies. Traqué par la police marocaine, il est contraint de revenir dans son pays basque natal. A bilbao, il se lance dans une nouvelle carrière. Celle de maître chanteur. Sa victime : son ami d'enfance Julen, qui a réussi en falsifiant ses diplômes. Ismael, lui, rate tout. C'est même sa spécialité. Sous la plume de Willy Uribe, le pays basque prend une allure surréelle et désenchantée, et les rues sombres de Bilbao ne sont pas loin de celles des romans de Goodis. Le prix de mon Père a été couronné "meilleur premier roman noir" à la semana negra de Gijon.

06/2012

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Littérature française

Le château de mon père

" Vous ne la vendrez pas ! C'est compris ? Tant que je serais vivant, vous n'y toucherais pas ". Ces paroles qui nous tétanisèrent, mon père les prononça autour du grand-couscous, rituel familiale dominicale que nous célébrons chez nos parents. Cet être sublime, affaibli par l'âge, ces souvenirs confisqués par cette maladie qui fait perde la mémoire, était devenu l'ombre de lui-même. La simple évocation de la possibilité d'évincer sa maison construite au Maroc, il y a longtemps, lui redonna la force de rugir ! Pourquoi autant attachement à une vieille bâtisse située à trois mille kilomètres ? Ce jour-là je compris que cette maison tenait dans le coeur de mon père une place aussi importante qu'un de ces enfants ! Pour découvrir le lien entre mon père et ce nouveau membre de la famille, j'ai dû me replonger dans les méandres de l'histoire. Celle de mon enfance, de mon père mais aussi de la France et du Maroc...Recherches pleines de surprises et d'émotions.

09/2023

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Littérature française

Le garçon de mon père

Le récit s'ouvre un dimanche de septembre 2019, un dimanche où le père "concret et nébuleux à la fois" d'Emmanuelle Lambert, se prépare à mourir d'un cancer de l'ampoule, un organe situé à la tête du pancréas. Et pourtant, ce livre est un livre de vie. C'est que, par une douce ironie des mots, il est à l'image de ce personnage de père à la "chaleur explosive" : "rétif à toute forme de rêverie fatiguée, car dans la fatigue se glisse un effritement possible, une voie pour la douleur et le doute". Le duo du livre-tombeau et du père illumine tout sur son passage. Il n'y a pas de gris ici, mais les couleurs éclatantes du souvenir, du mange-disques seventies aux yeux de Dalida. Poignant et solaire, émouvant et lumineux, mélancolique sans le poids du pathos, familial et universel, le récit d'une fille raconte le père : mais le père aurait peut-être voulu un garçon. A l'hyperactif soixante-huitard, au Dieu imprévisible de l'enfance, à l'ex-enfant triste qui joue jusqu'au bout de sa vie y compris en abordant aux rivages de la fin, répond une fille, qui se construit comme une femme.

08/2021

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Poches Littérature internation

Mon père couleur de nuit

Le père d'Hannah est un survivant des camps de concentration. Il fait partager chaque jour à sa famille sa souffrance et les atrocités qu'il a vécues : les baraquements, la faim, les tortures, les maladies, le travail forcé... Peu à peu, cet univers de mort et de douleur s'empare de la vie de la jeune Hannah qui tente de dire l'indicible avec ses mots d'enfant, légers comme des bulles. Hannah parviendra-t-elle à arracher son père à la nuit de ses souvenirs ? La tendresse et l'innocence pourront-elles le sauver de la barbarie et le ramener à la vie ? Un roman d'une force étonnante.

01/2003

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Littérature française

Le départ de mon père

Un pays sur la rive de la Méditerranée. La justice est boiteuse. Le népotisme et le mépris gangrènent jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat. De toutes parts, les institutions craquent, et telles des peaux lépreuses, elles tombent au sol, noires et desséchées. L'effet ravageur des religions prospère sur ces terreaux. A bout de souffle, l'Etat vacille puis se déchire. Partout dans le pays, la mort frappe. Anya, enseignante dans une école primaire, part à la recherche de son père disparu de leur village depuis le jour où un massacre a été commis par les islamistes armés. A-t-il été assassiné à cause de ses écrits d'homme de lettres engagé ou s'adonne-t-il réellement à l'ivresse et à la débauche dans la taverne du Temple Rouge ? Déterminée à élucider ce mystère, la jeune femme s'engage alors sur les chemins de la lutte armée, de l'amour puis de la détention dans un camp d'extrémistes religieux. Sillonnant villes et villages, elle découvrira les ravages de l'islamisme sur les gens et les biens, ainsi que la faim, la soif, la traite et l'exploitation sexuelle des femmes.

09/2020

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Seinen/Homme

Le journal de mon père

Le décès de son père contraint Yoichi Yamashita à retourner dans sa ville natale après de longues années. Lors d'une veillée funèbre arrosée, son enfance refait surface : cet après-midi de printemps passé à jouer sur le plancher du salon de coiffure de son père, l'incendie qui a ravagé la ville et sa maison familiale, le divorce de ses parents... Au fil des confidences et des souvenirs partagés par ses proches, Yoichi redécouvre celui qu'il a toujours vu comme un père absent et froid.

11/2021

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Littérature française

Le pays de mon père

En crise d'identité après une série de drames personnels, un jeune banlieusard décide de revenir dans son pays d'origine afin de prendre un nouveau départ. Ignorant absolument tout de ce qu'il qualifiait lui-même de "pays de son père", il se retrouve confronté à la dure réalité algéroise de la fin des années 90. Dans une société encore marquée par les violences islamistes, il essaie tant bien que mal de trouver sa place et de donner un nouveau sens à sa vie.

08/2020

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Littérature française

Le cinéma de mon père

1940-1950 : un jeune garçon traverse en la vivant une période où le cinéma n'était pas numérique, où les vedettes toujours bien coiffées, couvertes de strass, de paillettes, évoluaient dans un monde qui faisait rêver un moment en cette période noire. Vedettes rencontrées lors de tournages, figurants en mal de devenir... L'auteur assiste son père dans ses tournées de projection de films dans les salles communales et paroissiales de campagne, cinéma plein de surprises, de joies, d'émotion... Cinéma disparu aujourd'hui de nos campagnes, cinéma drôle, émouvant avec une pointe de nostalgie !

11/2010

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Littérature française

Le fusil de mon père

Je m'appelle Azad Shero Selim. Je suis le petit-fils de Selim Malay. Mon grand-père avait beaucoup d'humour. Il disait qu'il était né kurde, sur une terre libre. Puis les Ottomans sont arrivés et ils ont dit à mon grand-père: Tu es ottoman, et il est devenu ottoman. À la chute de l'Empire ottoman, il est devenu turc. Les Turcs sont partis, il est redevenu kurde dans le royaume de Cheikh Mahmoud, le roi des Kurdes. Puis les Anglais sont arrivés, alors mon grand-père est devenu sujet de Sa Gracieuse Majesté, il a même appris quelques mots d'anglais. Les Anglais ont inventé l'Irak, mon grand-père est devenu irakien, mais il n'a jamais compris l'énigme de ce nouveau mot: Irak, et jusqu'à son dernier souffle, il n'a jamais été fier d'être irakien; son fils, mon père, Shero Selim Malay, non plus. Mais moi, Azad, j'étais encore un gamin. "

02/2004

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Histoire internationale

Les rêves de mon père

- C'est vrai, Bar, disait-il, ton papa pouvait faire face à n'importe quelle situation, et c'est pour ça que tout le monde l'aimait. Tu te souviens de la fois où il a chanté au Festival international de musique ? Il avait accepté de chanter des chants africains, mais quand il est arrivé, il s'est aperçu que c'était pas n'importe quoi. La fille qui passait juste avant lui était une chanteuse semi-professionnelle, une Hawaiienne qui avait tout un orchestre derrière elle. Un autre se serait dégonflé, aurait expliqué qu'il y avait erreur. Mais pas Barack. Il y est allé et il a chanté devant tous ces gens qui le regardaient, et ça, je te jure, il faut le faire. Il n'a pas été formidable, mais il était si sûr de lui qu'il a récolté autant d'applaudissements que les autres. Mon grand-père secouait la tête et se levait pour aller tripoter les boutons de la télé. - Tu vois, il y a une chose que tu peux prendre chez ton père, me disait-il. La confiance en soi. Le secret du succès.

01/2018

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Littérature étrangère

L'Ecriture de mon père

Roma Ligocka est la petite fille au manteau rouge de La Liste de Schindler de Spielberg, l'unique tache de couleur dans un paysage dévasté rendu en noir et blanc. C'est au lendemain de la projection de ce film dans lequel elle s'est reconnue qu'elle s'attelle à la rédaction de La Petite Fille au manteau rouge, ébranlée par cette évocation brutale de son passé. Son récit de survivante du ghetto de Cracovie est publié dans douze pays et rencontre un succès public et critique considérable. Une fois que l'on a raconté, est-on libéré ? Oui, mais le sentiment d'être peu faite pour le bonheur demeure, malgré les rencontres décisives - celle de David notamment, autre rescapé de la Shoah dont Roma tombe amoureuse. C'est un frère de destin, un infirme de la vie comme elle. Ne peut-elle finalement aimer que ses semblables, ceux qui portent en eux une douleur d'enfance jamais vraiment guérie ? La sienne va être ravivée par un coup de poignard inattendu. Alors que Roma Ligocka mène à travers le monde une tournée de lectures pour la promotion de son best-seller, elle reçoit un appel téléphonique mystérieux qui fait basculer sa vie. Un journaliste prétend que, en déportation, son père était un traître au service des nazis, un kapo. Comment vivre avec l'image de ce père, un héros dans sa mémoire, peut-être un traître dans la réalité ? Comment vivre avec le passé et vivre tout court, puisqu'une histoire d'amour se noue avec David, qu'elle ne peut mettre dans la confidence ? Plus d'une année s'écoulera avant que Roma Ligocka ne réponde à ces questions, sache si David tient toujours à elle et qui son père était vraiment. Un récit de vie très personnel qui met à jour ce qui restait tu dans La Petite Fille au manteau rouge et qui révèle combien le succès rend vulnérable, fait s'exposer aux coups et aiguise la tentation d'un repli sur soi finalement mortifère. Roma Ligocka se défend, cherche et trouve, et sa rage de vivre l'emporte sur tout le reste.

10/2007

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Littérature française

Le figuier de mon père

Portrait haut en couleur d'une communauté discrète, dure au mal, travailleuse et solidaire, ces mémoires sont un hommage de l'auteur aux siens, à ses parents surtout, réfugiés en France au début des années 1920, après avoir perdu dans le génocide arménien de 1915 presque toute leur parentèle. Sa mère, Mayrig, femme au grand cœur, petite silhouette tout de noir vêtue, animée d'une douceur et d'une énergie hors pair, qui lui a inculqué le sens de l'effort et la valeur du travail. Son père, aussi, Hayrig, qui, ayant connu l'horreur des geôles turques, n'en a pas moins gardé sa joie de vivre et sa capacité d'émerveillement. Personnage biblique tout droit sorti d'un conte oriental, débordant de sagesse, ce père traverse le livre en posant sur sa famille un regard lucide et tendre, commentant les us et coutumes de cette terre d'asile, la France. Véritable hymne à l'amour filial, mais aussi roman d'apprentissage qui retrace la réussite du jeune Vartan devenu officier de Marine puis inventeur, cet ouvrage truculent nous donne une belle leçon d'optimisme.

01/2006

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Littérature étrangère

Les livres de mon père

Le personnage principal de la saga balkanique de Luan Starova, le père, a vécu la chute de trois empires : ottoman, nazi puis stalinien. Il en a été le grand perdant avec sa famille, sauvant uniquement ses livres, mais sauvé aussi par eux dans leur traversée des empires. Ce récit est l'épopée des livres de sa bibliothèque, chacun recelant une histoire liée à celle des autres. L'auteur nous restitue ainsi la chronique des cinquante ans de cette bibliothèque qui est aussi la chronique de l'exil de sa famille. Certains rayonnages représentent des époques, des chapitres, des tomes de cette histoire. Après la publication du Temps des chèvres, Luan Starova met encore une fois le lecteur occidental au contact des drames vécus par les ressortissants de la péninsule balkanique. Le personnage du père incarne de manière impressionnante l'histoire de toute une époque, celle du déclin de la domination ottomane, de l'apparition d'Atatürk, de la naissance d'un nouvel univers, déjà en proie à des drames inédits et qui n'ont pas encore refroidi de nos jours. Les Livres de mon père fait souvent songer aux œuvres de Panait Istrati et de son ami Nikos Kazantzakis.

11/1998

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Poches Littérature internation

Le livre de mon père

Petit-fils de paysans d'une haute vallée de Suisse alémanique, Kart, né au début du siècle, se prend de passion pour la langue et la littérature françaises. Dans l'effervescence intellectuelle et politique de l'entre-deux-guerres, il goûte à la vie de bohème, mais surtout il entame une vie de véritable homme de lettres. Travailleur forcené, il traduira en allemand plus d'une centaine d'ouvrages français, aussi bien classiques que contemporains. Jusqu'à sa mort, il organise lectures et conférences, collabore à des revues, se charge d'éditions, côtoie les auteurs qui seront bientôt célèbres. Mais, pour autant, ce passionné n'oublie pas de vivre avec la même générosité. L'homme de lettres est aussi homme et citoyen, de sorte que ce portrait, à la fois drôle et émouvant, est aussi le miroir d'une époque. Un précédent roman, L'homme que ma mère a aimé, inspiré par la vie de sa mère, comportait ce que l'auteur appelle lui-même " une tonitruante lacune ", désormais comblée ici par l'évocation romanesque de la vie de son père.

11/2007

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Littérature française

Le târ de mon père

À la mort de mon père, j'ai reçu le târ qu'on se transmet dans ma famille de génération en génération. L'instrument m'a résisté, refusant de libérer les accords mystiques qui font la gloire des musiciens d'Iran. Sous mes doigts, il ne semblait plus qu'un morceau de bois sans sève. Etais-je maudit ? Quel crime devais-je donc expier ? A moins que ce ne fût le târ qui portât un secret trop lourd pour vibrer comme autrefois. J'ai brûlé ses cordes et je suis parti trouver le luthier d'Ardabil. Mais changer les cordes d'un târ, c'est changer son âme. Et celle du musicien qui le possède. Je ne reviendrai jamais d'Ardabil.

08/2007

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Littérature française

Le peuple de mon père

Il faut écrire. Jamais mon père n'en formulait aussi clairement l'injonction, mais c'était ce que je ressentais à ses côtés. Il me demandait toujours si j'étais en train d'écrire comme on prend des nouvelles d'un proche. Dans son enfance tourmentée, alors qu'il se plaignait de l'ennui, son propre père lui avait sévèrement répliqué : " Tu t'ennuies ? Tu n'as qu'à avoir une vie intérieure ! Alors tu ne t'ennuieras jamais... " Et mon père a obéi. Au-delà sans doute de ce que mon grand-père envisageait ; jusqu'à consacrer à cette vie intérieure des milliers d'heures et des centaines de pages, et jusqu'à me transmettre à sa façon ce qui demeure le plus beau cadeau que j'aie reçu de lui. Yaël Pachet est entre autres l'auteur de On est bien, on a peur (Verticales, 2002) et de Mes établissements (Verticales, 2004).

08/2019

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Littérature française

Le numéro de mon père

"C'est quoi, le numéro sur ton bras ? — C'est le numéro du coffre-fort." J'avais cinq ans, et lui, il avait vingt ans après Auschwitz. Enfant d'un rescapé de la Shoah, le narrateur s'engage, à quinze ans, dans le sionisme. C'est alors sa propre voie qu'il va tracer, en Israël et en Afrique où le conduisent ses activités professionnelles. Cependant, il vit toujours au travers de l'héritage du "numéro" : la lucidité de son père, mais aussi sa froideur, son scepticisme, et ses sentences définitives sur les femmes. Après avoir été parachutiste dans l'armée israélienne, il découvre Lomé, Accra, Abidjan... pour des expériences humaines, passant des coups d'Etat aux coups d'amour. Seule sa fille le rattache à la vie et l'empêche de se faire mercenaire. Loin des siens, il cultive le mal d'être. Dans un style simple et incisif, l'auteur nous fait entrer dès les premières lignes dans l'existence riche et mouvementée de ce jeune homme juif né dans l'immédiat après-guerre.

09/2020