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La Douleur d'Emmanuel Finkiel

Extraits

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Littérature française

Angevine, la douceur ?

Angevine, la douceur ? Ces trois mots, chute d'un poème de Joachim du Bellay au XVIe siècle, n'ont en réalité été remis en usage qu'en 1840, quand le poème, symbole de la nostalgie de son pays natal, devient plus populaire que certains textes de Victor Hugo. Trois mots : une brièveté qui ouvre la porte à toutes les interprétations. De quoi parle-t-on ? Du "sol, du climat, de la race" , comme le disait Michelet. Ni proverbe, ni dicton, la douceur angevine est une expression qui s'est imposée, comme peut l'être l'avarice auvergnate, la réponse de Normand, la galéjade marseillaise, etc. Doit-on la rapprocher de ces identités provinciales qui ont été créées au XIXe siècle par les voyageurs, les géographes... Trois mots qui contrastent avec le nombre et la longueur des discours sur les provinces. La douceur angevine ne serait-elle pas alors le moyen de maintenir le souvenir d'une province qui n'a pas, comme sa voisine bretonne par exemple, inventé au XIXe siècle une personnalité clairement identifiable ?

06/2022

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Thèmes photo

Inventer la couleur

A l'occasion de la célébration du centenaire de la mort de Ducos du Hauron, inventeur agenais de la photographie en couleur, François Saint Pierre propose une exposition qui explore le rapport à la couleur dans la photographie moderne et contemporaine, essentiellement aux Etats-Unis et en France. Le catalogue réunit plus de 120 oeuvres de 19 photographes auteurs et artistes, autour des pionniers William Eggleston, Ernst Haas et Saul Leiter, qui, en faisant entrer la photographie en couleur au musée dans les années 60/70, ont battu en brêche le préjugé tenace selon lequel "le noir et blanc serait l'art et la couleur serait commerciale" . En Europe, où le monopole artistique du noir et blanc était encore plus marqué, l'Italien Luigi Ghirri dans les années 1970 et le Français John Batho dès 1963, s'engagent dans la photographie en couleur. "Je voulais savoir, déclare ce dernier, ce que la photographie pouvait avoir à dire au sujet de la couleur". Cette réflexion se prolonge avec des artistes du numériques comme Constance Nouvel qui explore ce que peut encore la photographie à l'heure des réseaux sociaux. Avec des photographies de Vincent Ballard, Sammy Baloji, John Batho, Denis Brihat, Alix Delmas, Philippe Durand, William Eggleston, Luigi Ghirri, Jan Groover, Saul Leiter, Mazdak, Ernst Haas, Pierre et Gilles, Bernard Plossu, Julien Richaudaud, Paolo Roversi, Laure Tiberghien et James Welling.

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

La couleur pourpre

Dans la grande tradition du roman sudiste, La Couleur pourpre, dénonçant l'oppression raciale et sexuelle dont furent victimes les femmes noires, a fait date. Celie et Nettie sont deux soeurs séparées à l'adolescence mais liées par un amour indéfectible que ne terniront ni les brimades ni le mépris, ni les guerres ni l'absence. Celie, mariée enfant à un homme violent, ne reçoit pas les lettres que lui adresse Nettie, devenue missionnaire en Afrique, car son époux les subtilise. Ignorant l'adresse de sa soeur, elle-même envoie ses lettres au Bon Dieu. Une correspondance sans espoir de réponse mais qui sauvera les deux femmes du désespoir. "Une célébration éclatante de ce que signifie être une femme noire. La Couleur pourpre n'essaie pas d'adoucir la réalité mais s'accroche, courageusement, à une foi magnifique et revendiquée en l'avenir, le pardon, la bonté et l'espoir", Chimamanda Ngozi Adichie.

10/2022

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Littérature étrangère

La couleur isabelle

Ces chroniques de Peter Bichsel, choisies et traduites par Ursula Gaillard, sont parues dans la presse alémanique de 1980 à 2008. Elles ont davantage la saveur de contes que la tonalité de la narration historique ou anecdotique. Et c'est justement dans une histoire intitulée "Un conte d'hiver africain" que Peter Bichsel évoque la couleur isabelle à propos du "Livre", les Mammifères de la Terre du Or Schleyer, grâce auquel, écrit-il, il s'est éveillé au monde : "Je l'ouvre de temps en temps et cela commence toujours par une déception, ses illustrations ne sont plus d'emblée aussi captivantes qu'au moment du premier regard, mais quand je les regarde plus longuement, elles prennent la couleur du souvenir, cette couleur qui comme la couleur isabelle n'est pas une couleur de ce monde-ci, mais celle du monde qui commence à la gare du préposé Schleyer, la gare agricole royale. [...] Je n'ai encore jamais été en Afrique. L'école isabelle a ceci de particulier que ce que l'on y apprend, on ne l'apprend pas pour aller de l'avant ou plus loin, mais pour être là et pour rêver." L'écriture "dans le vent" de Peter Bichsel est le déclencheur de ces merveilleux rêves, lieux, objets, rencontres, a priori futiles, insignifiants, tissés de rien comme l'évoque Daniel Rothenbühler dans sa préface, "Le droit d'écrire sur rien", lorsqu'il cite la chronique "Je n'ai pas d'idée" : "Ecrire des chroniques, c'est frayer inlassablement avec son propre manque d'imagination. Et si quelqu'un me demande quelles sont "mes visées", je me sens honteux. Ma visée urgente n'est jamais rien d'autre que de remplir cette page avec des lettres [...] Inutile donc ? Oui, inutile ! C'est ce qu'il y a de bien quand on écrit des chroniques. [...] Quand on écrit des chroniques, l'écriture précède pour ainsi dire l'idée, écrire en soi et pour soi, et si, après-coup, on aura tout de même eu une idée, c'est plus surprenant pour la personne qui écrit que pour celle qui lit."

05/2012

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Littérature française (poches)

Vers la douceur

" À trente-cinq ans il fut temps que je sois un homme. Les hommes avaient des voitures, ils y transportaient des gens et des choses pour vivre. Les hommes avaient des enfants qui s'appelaient Léo. Une fois j'en avais entendu un demander comment volent les avions, le père avait dit avec des ailes. L'enfant s'en était contenté, le père n'avait pas besoin d'en dire plus pour asseoir sa légitimité, c'était un homme. " Ce roman à épisodes brouille les pistes de l'existence de Jules, amateur de conquêtes improbables et célibataire intermittent. De malentendus jouissifs en gags à répétition, l'auteur tient la chronique de ses aventures et fiascos parmi une dizaine de trentenaires des deux sexes. À moins que ce jeu de rôles n'implose pour s'ouvrir à une fantaisie sentimentale, assumée dans toute sa douceur.

10/2010

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Littérature française (poches)

La Douceur assassine

Paulin rencontre Armand dans le bus. Il est prof de philo à la retraite, elle est vendeuse. Cinquante ans les séparent, mais c'est la même solitude . Entre eux va se nouer une relation inédite où n'entreront ni le sexe, ni la simple amitié, ni la relation du maître à l'élève. Et pourtant, chacun va bouleverser la vie de l'autre, lui donnant la joie de revivre et faisant naître une révolte jubilatoire contre les préjugés d'une société où l'on n'a plus le droit d'être vieux, ni les moyens d'être jeune. Mais quel est le prix à payer pour cet instant de douceur ?

05/2008

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Littérature française

Poétiser la couleur

MABRIS nous invite dans cet album autobiographique à partager sa vie passionnée, à connaître sa propre rencontre avec la peinture, à découvrir certaines de ses oeuvres et voir ce qu'en disent les autres !!! Un récit inédit d'une femme d'aujourd'hui avec une destinée remarquable ! Ce témoignage passionnant, comme une urgence de vivre au goût d'une vaste fresque confessant un ailleurs, avec des instants poétiques arrachés aux tribulations de ce monde conforte une sorte de revanche sur la vie ! Si vous imaginez un monde tout rose, alors accrochez vos ceintures ! ...

03/2017

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Sciences politiques

Décrypter la novlangue d'Emmanuel Macron et de l'ultralibéralisme

Face à la désorientation politique actuelle et à l'approche de la campagne présidentielle, cet ouvrage décrypte la novlangue d'Emmanuel Macron. La novlangue est une violence faite à la langue, à sa capacité de dire des vérités et de désigner des réalités. Après une brève mise au point théorique sur la novlangue en général, l'ouvrage passe à la pratique en examinant la novlangue d'Emmanuel Macron. Cette analyse est destinée à mettre en éveil toutes celles et tous ceux qui s'inquiètent de l'affaissement de la démocratie : la violence faite à la langue n'est séparable ni des violences physiques faites aux corps humains par les pollutions industrielles ni des violences morales et affectives faites aux sensibilités par la techno-économie (informatisation de la vie, surveillance sanitaire-Covid, chômage de masse).

03/2022

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Psychologie, psychanalyse

La douleur de l'enfant

Quand Aurélie arrive à l'hôpital avec son bras cassé, sa mère croit pouvoir faire confiance à l'institution. Elle a raison : la fracture d'Aurélie sera bientôt traitée. Mais elle a tort aussi : ce sera sans doute au prix d'une douleur très vive que l'on aurait pu éviter à sa fille. Et elle serait bien étonnée d'apprendre que soulager la douleur d'un enfant blessé, brûlé, opéré ou malade est rarement l'un des objectifs des médecins qui le soignent. Deux médecins, une psychiatre et un anesthésiste, racontent ici ce qui reste un scandale ignoré de notre monde occidental : le déni de la douleur de l'enfant. Ils affirment qu'on peut soulager beaucoup de douleurs, même chez le nouveau-né, et essaient de comprendre pourquoi on ne le fait pas. C'est un appel qu'ils lancent aux parents et aux soignants.

12/1993

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Sciences PCEM

Physiologie moléculaire de la douleur

Par le biais d'une approche vulgarisée, ce livre présente les données scientifiques récentes permettant de comprendre la neurobiologie des douleurs à l'échelle de l'organisme, de la physiologie et de la physiopathologie, et à l'échelle cellulaire, des aspects moléculaires des systèmes intervenant dans la genèse et la modulation de l'information douloureuse. "Douleurs" car il y en a plusieurs : douleur aiguë par excès de nociception, douleur chronique inflammatoire, douleur chronique neuropathique, douleurs mixtes (du cancer, douleur du membre fantôme, douleurs à idiopathiques nociplastiques. L'objectif de cet ouvrage est de faire comprendre la complexité de la douleur, en insistant sur celle, particulière, du passage de la douleur aiguë à la douleur chronique, principal problème rencontré par les cliniciens du fait de la grande difficulté à la soulager. L'ouvrage décline les principaux apports de la recherche sur la douleur. Sont ainsi abordés aussi bien des thèmes d'introduction qui permettent au lecteur de saisir ce qu'est la douleur dans sa 5 complexité, et d'autres, beaucoup plus spécifiques, comme la douleur du cancer, la mémoire de la douleur et les aspects moléculaires des systèmes endogènes opioïdes et cannabinoïdes. Peu de médecins sont formés pour la prise en charge de la douleur et il est donc important de pouvoir mettre à disposition un ouvrage scientifique qui permette de mieux l'appréhender. Il sera également très utile à tous les étudiants désireux d'approfondir leurs connaissances suivant les cursus des études de médecine et des différents diplômes associés à l'enseignement de la douleur (capacité, DU-DIU) mais aussi des études scientifiques de neurosciences.

12/2019

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Témoignages

Le silence de la douleur

Paris, 13 novembre 2015, je suis prise dans la tourmente des attentats qui auront à jamais marqué ma vie. Après ce stress post-traumatique, la maladie a surgi en moi, comme une diablesse, une furie portant le doux nom de fibromyalgie. Elle m'a totalement envahie. Elle est devenue toute ma vie, mon combat. Et quel combat ! Elle, qui m'a rendue si vulnérable et impuissante. Elle m'oblige à réinventer ma vie. Elle a tout fait basculer. Elle m'a volé ma vie, mon ego. Mon corps est devenu ma prison. Je vis avec ses douleurs silencieuses recluses au plus profond de mon être et invisibles aux yeux de tous. Comment garder de la dignité quand on est malade ? L'envie de me battre est plus forte que tout. J'ai cette rage de vaincre. J'ai peut-être perdu une bataille contre elle, mais pas la guerre. Je lui fais face, je lui tiens la tête haute. Je veux profiter de la vie avec les capacités qu'il me reste. Ne pas cesser de croire en moi tout en m'apprivoisant cette nouvelle image. Vivre, ce n'est pas renoncer, mais c'est avancer. Il faut vivre dans la positive attitude. Je veux parcourir les jours de ma vie dans un arc-en-ciel de couleurs, et arrêter de me retrancher dans le négatif. La vie regorge tellement de choses, si belles et si simples. Je retrouve de la quiétude, un bien-être intérieur par la voie du lâcher-prise, qui est salvateur. Je ne cherche pas à être victime, même si je le suis, mais juste à être comprise. Soyez les témoins de mon combat et celui de tant d'autres malades.

06/2021

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Littérature française

Dans la douleur du siècle

1944, Lestelle-Bétharram, Basses Pyrénées. Sur dénonciation, les enfants juifs de la colonie de La Croix des Hauteurs sont arrêtés par les polices françaises et allemandes. Seul le petit Léon Adler en réchappe. Soixante-dix ans plus tard, l'identité du coupable délateur fait la une des journaux. Samuel Adler, fils de l'unique survivant, et Marie, fille du présumé dénonciateur, décident de faire équipe pour établir la vérité. Ils découvrent bientôt que dans cette France "libre" , les silences des uns se heurtent aux connivences des autres. Et que deux générations plus tard, les consciences sont encore au secret.

04/2023

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Poches Littérature internation

Le ministère de la douleur

Tanja Lucic est devenue professeure de littérature à l'Université d'Amsterdam après avoir fui la guerre en ex-Yougoslavie. Là-bas, elle donne des cours à une classe composée de jeunes exilés yougoslaves dont la plupart gagnent leur vie en confectionnant des vêtements pour le "Ministère de la douleur", une boutique sadomasochiste. Tous vivent dans la "Yougonostalgie", un attachement sentimental à ce qu'était leur pays avant son éclatement. Pour soigner leur mélancolie, Tanja leur propose d'écrire le récit de leur vie et la façon dont ils ont vécu la désintégration physique et culturelle de cet Etat. Mais cette méthode pédagogique inhabituelle n'est pas sans conséquences : bientôt, elle s'attire les foudres des uns, et ravive les tensions entre les autres... Dans ce roman où l'ironie et l'humour noir sont rois, Dubravka Ugresic explore la douleur de la perte, l'isolement et la solitude auxquels ne saurait échapper aucun exilé. Que nous reste-t-il quand on a tout perdu — son pays, son foyer, et même sa langue ?

10/2020

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Ecrits sur l'art

Devant la douleur des autres

L'un des traits distinctifs de la vie moderne est qu'elle dispense d'innombrables occasions de considérer (à distance, à travers le support de l'appareil photographique) les horreurs qui adviennent dans toutes les parties du monde. Les images d'atrocités sont devenues, par le biais de l'écran de télévision ou d'ordinateur, une sorte de lieu commun. Mais la description de la cruauté a-t-elle pour conséquence d'immuniser les spectateurs contre la violence ou de les y inciter ? Leur perception de la réalité est-elle érodée par le barrage quotidien des images ? Que signifie se sentir concerné parles souffrances des gens dans des zones de conflit lointaines ? Il y a vingt-cinq ans, l'essai désormais classique de Susan Sontag, Sur la photographie, définissait les termes du débat. Le présent livre s'attache à reconsidérer en profondeur l'interaction qui s'opère entre l'" actualité ", l'art et la manière dont nous comprenons la description contemporaine de la guerre et du désastre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des Noirs dans le sud des Etats-Unis, de la guerre civile espagnole. des camps de concentration nazis jusqu'aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda, d'Israël et de Palestine, ou de New York, le 11 septembre 2001. Ce livre nous parle aussi de la manière dont on fait (et comprend) la guerre aujourd'hui, convoquant nombre d'exemples empruntés à l'histoire et quantité de thèses émanant de sources littéraires inattendues. Platon, Léonard de Vinci, Edmund Burke, Wordsworth, Baudelaire et Virginia Woolf participent tous à cette passionnante réflexion sur la vision moderne de la violence et de l'atrocité. L'ouvrage contient aussi une critique virulente du provincialisme de certains " experts " médiatiques qui dénigrent la réalité de la guerre et substituent à une intelligence politique du conflit un discours désinvolte prônant l'existence d'une nouvelle " société du spectacle " universelle. De même que Sur la photographie nous invitait à repenser la nature de notre modernité. Devant la douleur des autres modifiera notre appréciation non seulement des usages et de la signification des images, mais aussi de la nature de la guerre, des limites de la compassion et des obligations de la conscience.

10/2022

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Policiers

Les pierres de la douleur

Depuis la découverte d'un complot contre l'impératrice Tseu Hi, le Palais d'été est en proie à la torpeur. Tous redoutent la colère de la Vénérable Aïeule, au point que certains préfèrent se donner la mort... Petit Brillant lui-même n'est plus aussi serein qu'à l'accoutumée. Bien qu'aucun eunuque ne soit autorisé à sortir du Palais, la mission dont son maître l'a chargé lui dicte le contraire. Or, aucun n'est jamais revenu de l'extérieur... Mais le plus troublant reste l'attitude de Sourcil de Paon, sa précieuse compagne. Lors de leur dernière entrevue, Petit Brillant l'a surprise en train de verser un produit dans son thé... Serait-il possible qu'elle aussi cherche à le tuer ?

06/1999

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Littérature française

Dans la douleur du siècle

1944, Lestelle-Bétharram, Basses-Pyrénées. Sur dénonciation, les enfants juifs de la colonie de La Croix des Hauteurs sont arrêtés par les polices françaises et allemandes. Seul le petit Léon Adler en réchappe. Soixante-dix ans plus tard, l'identité du coupable délateur fait la une des journaux. Samuel Adler, fils de l'unique survivant, et Marie, fille du présumé dénonciateur, décident de faire équipe pour établir la vérité. Ils découvrent bientôt que dans cette France " libre ", les silences des uns se heurtent aux connivences des autres. Et que deux générations plus tard, les consciences sont encore au secret. Se jouant des codes du polar qu'il maîtrise parfaitement, Gilles Vincent signe un roman familial bouleversant sur l'Occupation et la déportation. A travers l'histoire personnelle de Marie et Samuel, surgit ce siècle terrifiant dont ils n'ont traversé que la fin. Ils en sont pourtant les enfants, fragiles témoins de la mémoire des autres.

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Policiers

Le rosaire de la douleur

L'enquêteur Victor Boudreaux, assisté de Jeanne ainsi que de sa nièce débarquée tout droit de Louisiane, se retrouve bien malgré lui dans une affaire digne d'un film noir : l'un de ses amis d'enfance est accusé du meurtre de sa compagne. A Bénirpurhain, capitale des nouvelles technologies, affaires d'argent, magouilles et crimes passionnels s'entremêlent. Entre arrangements entre personnalités publiques, investissements malhonnêtes et, pour couronner le tout, l'assassinat en prison du copain d'enfance, Victor Boudreaux et ses acolytes n'auront aucun répit, et surtout, ne pourront se fier à personne. Dans cette ville où personne n'est innocent, un suspect peut se cacher derrière n'importe qui. Même les gendarmes et les francs-maçons ont leurs secrets ! Il semblerait bien que ce ne soit pas seulement pour un crime passionnel que Victor Boudreaux ait été appelé à Bénirpurhain...

09/2015

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Littérature étrangère

Le Chinois de la douleur

«Andréas Loser, professeur de lettres dans un lycée de Salzbourg, est archéologue amateur à ses heures, spécialiste du dégagement des seuils des maisons antiques. En disponibilité ou en congé, on ne sait, il se rend à l'autre bout de la ville à une partie de tarots sur le Mönchsberg, l'un des «monts de ville» de Salzbourg. En route il surprend l'Ennemi, un dos, en train de peindre des croix gammées sur les arbres. Le monde alors s'obscurcit, toute lumière s'en retire et il ne reste que le meurtre - mais en est-ce même un ? -, simple geste de mort dans un monde mort. L'ennemi une fois jeté par-dessus bord, la partie de cartes a lieu, mais autrement que d'habitude. Désormais le monde est décalé, déjanté. S'il n'y avait le cri de l'enfant débile et s'il n'y avait le meurtre, une perception nouvelle, une autre façon de voir seraient possibles. Le livre montre cela : la vie, les choses après la Révélation de l'imperceptible différence.» Georges-Arthur Goldschmidt.

02/1986

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Actualité médiatique internati

L'empire de la douleur

Une enquête implacable sur une famille qui a bâti autour de la douleur un véritable empire ; le tableau saisissant de l'alliance mortifère du capitalisme le plus sauvage, d'un lobbyisme effréné et d'un système de santé en miettes. Longtemps, la famille Sackler a été saluée pour ses activités philanthropiques. Or ce mécénat colossal servait à masquer son rôle à la tête d'un empire pharmaceutique tentaculaire, responsable de l'un des plus gros scandales sanitaires de l'Histoire : la crise des opioïdes. Pour comprendre ce désastre, il faut remonter au début du xxe siècle, quand trois frères issus d'une famille juive désargentée de Brooklyn créent une agence de publicité qui va révolutionner le marketing lié à la santé. Leur premier exploit ? Rendre toute la génération d'après-guerre accro au Valium. Dans les années 1990, les Sackler vont encore plus loin. Surfant sur une nouvelle approche de la prise en charge de la douleur, ils mettent au point l'OxyContin, un " remède miracle " lancé à grand renfort de communication, qui va leur assurer des revenus exceptionnels. Jusqu'à ce que la vérité éclate : addiction, surdosage, trafic, et une vague d'overdoses sans précédent... Comment, en dépit des alertes répétées des médecins, les Sackler ont-ils pu nier la dangerosité de leur produit ? Comment ont-ils réussi à passer entre les gouttes judiciaires pendant toutes ces années ?

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Santé, diététique, beauté

LA DOULEUR CHRONIQUE. Approche globale

La douleur chronique est une maladie qui s'attaque à l'intégrité même de l'individu. Le patient se replie sur lui-même, impuissant, et devient inactif et déprimé s'il n'apprend pas à contrôler la douleur. Ce livre, écrit dans un langage simple par l'équipe pluridisciplinaire de la Clinique Mayo, met l'emphase sur les techniques pratiquées chez elle ainsi que dans d'autres centres pluridisciplinaires partout dans le monde. À défaut de ne pouvoir fréquenter ce genre de clinique, je vous recommande fortement ce bouquin. Si vous êtes porteur de douleur chronique, faites de cet ouvrage votre livre de chevet. Yves Veillette, M.D., F.R.C.P., Algologiste (spécialiste de la douleur), Clinique de la douleur, Hôpital Maisonneuve-Rosemont, Montréal • Origines de la douleur chronique • Exercices pour aider à soulager la douleur • Planification d'objectifs personnels • Interactions avec la famille et les amis • Gestion de la colère et des émotions • Relaxation et réduction du stress • Rôle de la spiritualité • Sommeil réparateur et sexualité • Médicaments antidouleur les plus récents • Thérapies alternatives et complémentaires • Moyens de conserver les acquis • Cliniques et centres de la douleur • Et beaucoup plus encore

03/2000

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BD tout public

La Douleur, quelle chose étrange

La douleur, quelle chose étrange explore les mécanismes psychologiques et physiologiques en jeu dans le phénomène, à la fois familier et craint, de la douleur. Praticien adepte des médecines douces sans pour autant être un adversaire de la médication, Steve Haines aborde la question du regard que la société porte sur la douleur et examine de façon approfondie comment elle agit, en s'appuyant sur de nombreuses références et citations de spécialistes du domaine.

10/2018

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Poésie

La terrible fin de la douleur

Contre les débordements lyriques, l'auteur impose la chair, les muscles et l'os. C'est une poésie concrète qui sait pourtant convoquer l'univers jusque dans les plus infimes manifestations des deux éléments fondant l'humanité au sens de l'auteur : l'amour et la création, les deux étant d'ailleurs profondément interdépendants. L'amour est la condition de la vie, mais comme celle-ci, on le sait fini dès sa naissance. L'auteur nous donne à penser que l'on porte toujours le deuil de l'amour, causant une douleur constante, et c'est là la condition pour que la création puisse émerger des tréfonds. Dès lors, la question soulevée par le recueil est limpide : lorsque le deuil de l'amour ne tardera plus à s'achever, qu'aucun nouvel élan n'est venu le remplacer, la douleur diminue insensiblement et affaiblit la création sans comburant désormais. Mais la création est tout autant indispensable à la survie de l'auteur que l'amour, or les deux disparaissent sous nos yeux ! Heureusement, le néant nouveau finit lui aussi par faire ressurgir la douleur qui seule maintient en vie la création, dans l'attente du nouvel amour. Au final, nous vivons une poésie de l'exorcisme, de la connaissance par les gouffres intérieurs et une cruelle lucidité. Comme l'auteur, sa poésie n'est jamais en repos ou en contemplation : il s'agit ici encore, même dans l'apparence du renoncement, d'une épreuve physique et d'une guerre totale menée contre le confort, contre l'idée d'abdiquer l'amour ou la création, au prix d'un labeur de chaque instant. V. Seghers.

08/2023

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Poésie

De la douleur naît la force

Les blessures cicatrisent, le coeur et l'âme guérissent et, derrière les failles qui se referment, loin des êtres qui l'ont meurtrie, loin des épreuves qui auraient pu la briser, la jeune fille s'estompe et la femme se dessine, mature, sûre d'elle et aimée, nourrie de toutes ses ombres qui l'ont renforcée. D'une plume sincère et vibrante d'émotions, Charline Caquard se confie, simple et vraie, en des textes touchants, véritable message d'espoir et de renouveau pour tous ceux qui, comme elle, ont connu de lourdes désillusions.

02/2019

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Musique, danse

Emmanuel Gat. Cet espace où danse la musique

S'appuyer sur une pièce d'une chorégraphe pour mieux cerner les questions et les références de ces artistes qui parlent peu de leur univers. Croiser les regards et les écritures, en mêlant des critiques de danse, des auteurs plus éloignés du monde de la danse, des poètes. Voilà les objectifs de cette collection, dirigée par le critique de danse et journaliste Philippe Verrièle. Venu à la danse sur le tard, à 23 ans, après un atelier d'amateur, Emanuel Gat a rattrapé le temps perdu. Deux ans après, il débutait sa carrière de chorégraphe indépendant ! Depuis la fondation de sa compagnie, en 2004, il enchaîne les créations, du Sacre du Printemps (2004) à Goldlandberg (2013) en passant par K626 (2006), Silent Ballet (2008) ou Sunny (2016) qui se réfère à la fameuse chanson de Bobby Hebb... Manière de souligner que, toujours, l'oeuvre du chorégraphe vient examiner la musique, toute la musique. Et sa récente création, Story Water (2018), n'a pas hésité à se mesurer au monument Boulez ! On appréciera l'éclectisme. Mais, après Cage, Cunningham et toute l'aventure de la danse contemporaine, comment s'intéresser à la musique ? Personne ne doute aujourd'hui que la musique est un art suffisamment important pour ne pas avoir besoin de la danse pour exister... Et les difficultés des chorégraphes à se faire reconnaître comme auteur d'oeuvres à l'image des compositeurs devrait dissuader de retourner voir du côté de la musique. Sinon que ces considérations et les précautions n'appartiennent pas au caractère d'Emanuel Gat, lequel fait de la matière musicale l'un de ses sujets. D'une façon tout-à-fait originale : le corps du danseur devenant une manière d'espace pour la musique !

02/2019

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Histoire de l'art

La couleur en questions. Approches interdisciplinaires de la couleur

Objet d'étude sous le regard scrutateur du chercheur, objet d'expérimentation dans les mains de l'artiste, la couleur constitue un champ en évolution continue. Depuis un demi-siècle, physique, sciences de la matière, sciences cognitives, physiologie mais aussi sciences du patrimoine, histoire de l'art, histoire, lettres ou philosophie ont produit des connaissances renouvelées à son sujet. Poètes et artistes ont eux aussi continué à explorer les pistes variées offertes par la couleur. En faisant appel aussi bien aux scientifiques qu'aux artistes, l'ouvrage a pour double ambition de présenter ces avancées par des études de cas paradigmatiques et d'en proposer un bilan critique. Plusieurs thématiques permettent de les aborder dans une approche résolument pluridisciplinaire : les rapports de la couleur à la création, à la matière, à la lumière, au temps et à l'espace.

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Littérature française

Douleurs d'ombres

Douleurs d'ombres est un récit intimiste qui raconte la douleur commune à toutes les ombres, la grande douleur et celle qui n'est pas moindre. C'est l'expression d'une compassion envers toutes ces personnes qui, face à la précarité, à la solitude, à la peur et au désespoir, observent dignement le silence. C'est un appel à plus d'humanité, à une époque qui demeure aveugle devant les douleurs du monde, celles d'illustres inconnus, ces ombres avec lesquels le lecteur voyage au-delà des horizons.

10/2019

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Littérature française

Couleur d'été

Des années passées au nord du pays où le temps est rude, Karen Johnson se décide de prendre de vacances au cote de son ami. C'est en arrivant chez son ami Erick Rick-martine que Karen commence enfin à profite du soleil et de la plage, et c'est en profitant de tout cela avec son ami que beaucoup de choses commencent à naitre dans chacun d'eux est-ce que Karen qui réserve de nature arriverà à avoue ce qu'elle ressent pour Erick ?

07/2019

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Vivre en couple

Le couple plus fort que la douleur ! Construire une relation positive et saine malgré les douleurs chroniques

Plus de 100 millions de personnes souffrent de douleurs chroniques à travers le monde, soit 1 adulte sur 5. Pour ces personnes, les risques sont grands : stigmatisation, isolement, culpabilité face aux responsabilités professionnelles et familiales, exclusion ou encore perte d'emploi... Une douleur est considérée comme "chronique" lorsqu'elle est permanente ou intermittente sur plus de trois mois. Il peut s'agir de douleurs lombaires, de migraines, d'arthrose, d'un zona, d'une fibromyalgie, d'endométriose, de maladies digestives, etc. La douleur peut alors prendre le dessus, épuiser physiquement, moralement, voire assécher la relation amoureuse... Voici un échantillon de ce que cet ouvrage vous propose afin de vous aider à créer une relation aimante et durable : L'importance de jouer dans la même équipe que votre partenaire ; des conseils pratiques pour parler de votre état de santé, pour augmenter la place de l'amour et du plaisir dans votre relation ; développer l'autocompassion et maîtriser votre bien-être affectif afin de manifester davantage de joie ; découvrir quelle est la relation entre votre cerveau et votre douleur, et comment elle affecte votre relation ; apprendre à pimenter votre vie sexuelle malgré la douleur. Vous méritez qu'on vous aime, et peu importe votre état et votre niveau de douleur, vous êtes capable d'avoir une relation satisfaisante et passionnée.

02/2024

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Littérature française

Coeurs et visages. Un roman d'Emmanuel Bove

Grand moment ! Ce soir André Poitou reçoit le ruban ! La Légion d'honneur ! Et c'est l'occasion d'un grand banquet, où il recevra amis - de circonstance et célébrités - modestes. Poitou est chausseur ; parvenu au faîte de son existence laborieuse, l'industriel du soulier reçoit sa juste récompense. Tout est en place, le dîner sera parfait, les mesquineries sont prêtes, tout à côté des jalousies, des rancoeurs et des bassesses ; d'ailleurs on a même réussi à faire venir un sénateur et le président du syndicat des bottiers ! Cet ouvrage date des années 30 mais est pourtant encore très actuel ! Un banquet est donné en l'honneur d'André Poitou industriel heureux qui reçoit la Légion d'honneur. Ils sont tous là ses amis , sa famille , ses employés , les vagues connaissances et mêm quelques curieux et on assite alors sous la plume d'Emmanuel Bove a un déballage de la bassesse humaine. La jalousie , la méchanceté , l'hypocrisie il ne manque rien ! Savoureux portrait de groupe où personne n'est parfait mais cache si bien son jeu. Petit livre savoureux, superbement écrit dans un français impeccable, ce court roman d'une centaine de pages est un réel plaisir de lecture. En impitoyable taxidermiste des sentiments humains, Emmanuel Bove épingle sur la nappe blanche du banquet de ce roman la bourgeoisie industrieuse de son début de siècle comme l'aurait fait Flaubert. Incontournable.

02/2023

ActuaLitté

Musique, danse

Camarón de la Isla. La douleur d'un prince

Ce livre se déroule comme une joute flamenca, avec comme amphitryon, Camarón de la Isla, (José Monge Cruz de son vrai nom) chanteur de flamenco gitan passé de génie à mythe après sa disparition prématurée en 1992, à l'âge de 42 ans. Afin de s'approcher au plus près du mystère de la voix et de la personnalité du cantaor, l'auteur convoque son entourage : noctambules de vocation, artistes de la faim, gardes du corps empressés, promoteurs peu scrupuleux, guitaristes virtuoses, médecins aux méthodes non orthodoxes, fans grappillant une miette du génie. Et même, quelques, mais bien peu, véritables amis. Cette galerie de portraits, fruit des rencontres de l'auteur, nous fait pénétrer dans les arcanes du monde du flamenco autant que dans l'âme de Camarón.

02/2019