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L'Amour, échec de la philosophie ?

Extraits

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Pédagogie

L'échec scolaire n'existe pas !

Et si l'échec scolaire n'était qu'un mensonge ? Quel parent n'a jamais essuyé ces sentences sans appel : "votre enfant ne comprend rien" , "nous ne savons plus quoi faire de lui" , "il n'est pas dans le moule" , "les maths ce n'est pas pour elle" , etc. Les conseils de classe, les bulletins scolaires sont devenus de vraies angoisses pour les parents et les élèves. Et si l'école n'était plus une chance pour tous mais un échec pour tous ? Le temps est venu de dire la vérité. L'école est indigne de confiance, intolérante, rigide. Un système de contre-apprentissage organisé. Juliette Speranza, professeure en classe prépa, ayant enseigné du primaire au supérieur, propose une alternative. Un apprentissage qui renoue avec l'autonomie de l'élève, celle qui s'appuie sur les forces et les compétences, celle qui redonne sa place au sein de l'école. Un enseignement qui assume la diversité des profils. Pour que l'éducation retrouve sa mission première, celle de croire en tous ses élèves. Ce livre est une révolution. Une nouvelle approche de l'intelligence. Un soutien, un accompagnement qui va changer l'avenir de votre enfant. Un espoir pour les parents, une libération pour les enseignants, une solution pour nos enfants.

09/2020

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Sociologie

L'échec, anatomie d'un tabou

L'échec est au coeur de la société contemporaine. Il n'y est pas en tant que crise passagère, il n'y est pas comme résultat ponctuel et transitoire d'une conjoncture, comme dommage latéral ; non, il y est comme principe fondamental et originaire. Mais c'est un principe occulte, toujours renvoyé aux marges et aux impondérables. L'échec, c'est l'autre nom du pouvoir. " Toutes les relations sociales ne sont-elles pas fondées sur la mise en avant de la réussite ? On ne s'étonnera donc guère du tabou qui règne au sujet de l'échec ", écrit Carselva. Et derrière le pouvoir, c'est la mort qui est à l'oeuvre. L'homme moderne est contaminé au dernier degré par le pouvoir, ses fastes et ses méthodes. L'arrogance et le mépris qu'il affiche avec assurance sont les symptômes les plus manifestes de son aveuglement. Le pouvoir fait toujours croire que l'échec ne concerne que les autres et, pour l'individualisme au pouvoir, l'échec des autres n'a pas d'importance. C'est ne pas comprendre qu'on est toujours l'autre de quelqu'un.

05/2013

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Pédagogie

Échec scolaire ou école en échec ?. Têtes dures, têtes vides, l'échec scolaire des Portugais dans leur pays et en France

L'échec scolaire révèle toujours autre chose que la non-réussite à l'école. Quand il touche les enfants dits de la seconde génération, la cause est entendue, c'est l'émigration qui est responsable. Pourtant, il ne suffit pas d'être Portugais au Portugal pour réussir, bien au contraire. Anthropologues au Portugal, psychologues et psychanalystes en France tentent de démonter les mécanismes de ce phénomène massif. Pour les premiers, les enfants, loin d'être des "têtes dures " comme le leur reprochent leurs parents, sont les révélateurs de l'inadéquation de l'école aux savoirs culturels locaux. Pour les seconds, l'émigration apparaît parfois comme le mode de fuite d'un passé insupportable et intransmissible, qui fait peser sur les descendants un interdit de savoir, lequel entraîne un interdit de penser, si bien que les enfants semblent avoir la " tête vide ". Le double regard disciplinaire, qui permet de lier les problématiques de l'individu et celles de la société, ouvre la voie à une réflexion plus générale sur les mécanismes de la pensée et de l'apprentissage, sur les identités culturelle et individuelle, sur la difficulté enfin de devenir le sujet de sa propre histoire.

04/1994

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Philosophie

La philosophie de Confucius

Comment restaurer un ordre sociopolitique stable, prospère et harmonieux dans une société où les moeurs sont en dégénérescence et les institutions politiques en faillite ? Quelle forme de gouvernance peut incarner la réalisation d'une telle mission ? Quel type d'homme faut-il pour conduire une telle entreprise qui paraît utopique pour le commun des mortels ? De quelles ressources dispose-t-il pour ne pas sombrer dans les ténèbres de la déchéance morale comme les autres membres de la société? Telles sont les préoccupations majeures de la Chine des Printemps et Automnes qui sont les mobiles de la pensée philosophique de Confucius. Confucius part du principe que l'homme est essentiellement responsable de la presque totalité des tragédies humaines et que c'est dans et par les hommes qu'il faut chercher les solutions. Il propose un idéal d'homme, le junzi, comme remède à la mal-gouvernance dont les conséquences logiques sont les crises sociopolitiques voire la décadence du pays. Le junzi est un être ambivalent en ce sens qu'il est l'incarnation de l'homme ordinaire et de l'idéal d'homme moral et politique. Il est ordinaire car le junzi partage avec tous les êtres humains le potentiel du ren et idéal parce que parvenu à un niveau de perfectionnement moral de soi — par le biais de l'éducation ritualiste —, qui s'harmonise avec la volonté du Ciel et l'ordre cosmique, ce qui le rend invulnérable aux tentations de corruption morale et matérielle. Le junzi confucéen ne peut-il inspirer nos sociétés contemporaines dans leur quête, qui semble illusoire, de citoyen modèle et de gouvernant exemplaire ?

10/2019

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Philosophie

Philosophie de l'architecture

Pour qu'une révolution ait lieu, il faut abattre des murs, occuper des places et enfoncer des portes. Quel rôle l'architecture joue-t-elle dans le succès ou l'échec historique des mouvements sociaux ? Partant du constat que la Révolution française s'est déroulée dans des rues et sur des places qui avaient été construites moins d'un siècle auparavant, et que les masses révolutionnaires n'auraient pas pu se rassembler si ces nouveaux espaces publics n'avaient pas existé, cet essai analyse les implications politiques de l'espace et propose une réflexion sur les conditions architecturales de la démocratie : quelles techniques peuvent déterminer quelles voix comptent ? Quels types d'espaces rendent possibles ou impossibles certaines formes d'interventions politiques, certains types d'événements ? Où l'on apprend que le cours de l'histoire dépend de la construction de l'espace... Si l'on conçoit, dans cet esprit, les espaces publics non pas comme des zones marginales ou des friches urbaines, mais comme des théâtres de l'action collective, alors la question cruciale est de savoir si leur configuration permet des interactions événementielles, des expérimentations collectives. En ce sens, un authentique espace public est fondamentalement anarchique.

09/2019

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Philosophie

Philosophie de l'impôt

En ces temps où les prélèvements obligatoires battent tous les records et atteignent, pour la première fois dans l'histoire des pays civilisés, quelque 50 % du PIB, il convient de remettre entièrement à plat les principes de la fiscalité. Il faut s'interroger sur les fonctions légitimes des impôts, leur volume souhaitable, leur juste répartition, enfin le type même de société que chaque conception de l'impôt tout à la fois reflète et engendre. Réflexions devenues rares en France depuis les lendemains de la Seconde Guerre mondiale, où ont paru triompher, avec l'accord de la plupart des partis politiques, les principes fiscaux inspirés par le socialisme marxiste ou modéré, le solidarisme et le keynésianisme. Une telle démarche ne prend tout son sens que si l'on dépasse le point de vue technique du juriste fiscaliste ou de l'économiste. En effet, la fiscalité n'est pas un phénomène autonome, mais un rouage de la vie politique, économique et sociale. A ce titre, les idées qu'on se fait à son sujet dépendent de celles qu'on se fait de l'Etat, de la société, de l'économie, et même de la nature humaine et de la liberté. D'où la nécessité d'une Philosophie de l'impôt.

09/2017

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Histoire et Philosophiesophie

Philosophie de l'insecte

Petits et innombrables, les Insectes et autres Arthropodes terrestres forment une composante essentielle de la biodiversité et participent de manière décisive au fonctionnement des écosystèmes terrestres. Aussi leur étude a-t-elle joué un rôle pionnier dans le renouveau de la classification et dans l'observation des comportements animaux. Elle se retrouve en pointe dans des domaines de recherche tels que la biologie évolutive, l'écologie comportementale, la génétique moléculaire. Par-delà les seules études scientifiques, la philosophie trouve dans ces êtres vivants une forme d'animalité radicalement différente de celle qui nous est familière. Ainsi des fascinantes formes de vie sociale et d'intelligence collective que certains Insectes ont développées au cours de l'évolution. Encore faut-il s'interroger sur la pertinence des termes employés pour décrire les Insectes sociaux - société, souverain, monarchie, république, ouvrières, autant d'images contestables des sociétés humaines nous obligeant à mettre en cause notre anthropomorphisme spontané. L'univers des Insectes est finalement si éloigné du nôtre, ne serait-ce qu'à cause des effets d'échelle, qu'il nous force à repenser les notions mêmes de monde et de milieux. Enfin, la réflexion sur les Insectes, partenaires souvent incommodes et adversaires assez imprévisibles, suscitant le rejet plus souvent que la compassion, contribue aux débats sur les fondements d'une attitude éthiquement réfléchie envers les animaux.

01/2014

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Philosophie

Atlas de la philosophie

L'Atlas de la philosophie prend en compte les principales civilisations et donne une vue synthétique de l'histoire de la pensée. Des planches en couleurs alternent avec un texte explicatif concis et précis pour présenter d'une manière originale et simple les grands systèmes, les grands courants et les grandes œuvres de l'esprit. L'Inde, la Chine, la Grèce ancienne, le monde romain, la pensée arabe, les influences réciproques qui s'exercent entre les différents domaines de la connaissance et, dans le détail, les développements historiques de la réflexion occidentale, au total, c'est un tableau dynamique et complet de l'histoire de la philosophie qui est offert à la lecture. Véritable manuel d'initiation, l'Atlas de la philosophie est aussi une façon nouvelle d'aborder l'univers de la pensée.

11/1993

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Philosophie

Philosophie de l'économie

A quoi servent les économistes ? Que savent-ils et que valent-ils ? Ne sont-ils que des Diafoirus ignares et idéologues qui nous mènent de crise en crise dans la cacophonie de leurs suffisances ? Ou les adeptes vains d'un jeu d'esprit stérile ? En fait, l'Economie, science d'un type unique, entravée par de graves limitations et souillée d'hypocrisies politiques et méthodologiques, a aussi ses vastes zones d'accord, son savoir accumulé, comme un genre de grandeur, et quelques utilités essentielles irremplaçables. La vie et la pensée économiques sont d'ailleurs au coeur de la politique, de l'histoire et de l'éthique. Elles sont cruciales pour comprendre comme pour améliorer le monde. Si elles causent les crises, elles permettent aussi d'en sortir. Elles fournissent le moyen de réaliser le bien social et, d'abord, de le définir. Ces dépassements de l'économie en réflexion et en application constituent un nouveau champ du savoir, la philosophie économique ou méta-économique, qui, grâce à une vue plus large et profonde, plus cultivée, compréhensive et sage, met cette activité centrale du monde moderne non plus au-dessus de l'homme mais au service de son bonheur, de sa culture, de sa liberté.

04/1986

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Histoire de France

Philosophie de la royauté

En ce début du XXIe siècle, la royauté semble une institution appartenant au passé. Les Etats monarchiques sont minoritaires en Europe depuis le cataclysme des deux guerres mondiales, et plus encore dans le reste du monde : pour une petite vingtaine de royaumes en Asie, trois en Afrique, un seul en Amérique... et encore le Canada relève-t-il de la monarchie britannique : aucun monarque américain. Une propagande omniprésente et continuelle enseigne la royauté comme étant systématiquement celle de Caligula, fût-ce à quelques mètres des frontières belge, hollandaise ou luxembourgeoise, au-delà desquelles on n'a pourtant jamais entendu dire que les sujets qui y vivent souffrent un cauchemar quotidien. Les grandes figures comme Louis XIV sont dévalorisées, déformées, parfois même par des caricatures présentées comme des portraits. Louis XVI est montré comme un imbécile dont la stupidité justifie le passage à la république, suivant un sens de l'histoire. Rechercher l'institution royale, même si elle a présidé à treize siècles d'existence de la France, est regardé sans examen comme un retour en arrière. Ce livre expose une anthropologie de la royauté.

04/2015

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Littérature française (poches)

Philosophie de la danse

"La Danse, à mon sens, ne se borne pas à être un exercice, un divertissement, un art ornemental et un jeu de société quelquefois ; elle est chose sérieuse et, par certains aspects, chose très vénérable. Elle est un art fondamental, comme son universalité, son antiquité immémoriale, les usages solennels qu'on en a fait, les idées et les réflexions qu'elle a de tout temps engendrées, le suggèrent ou le prouvent". Se détachant de l'utilitarisme, la danse se veut action poétique et militante pour Paul Valéry : "L'homme a découvert le plaisir pris dans le rythme, dans l'enivrement des sens jusqu'à épuisement". Si bien que le besoin de redevenir "danse" est humain. Paul Valéry dans cet ouvrage court et percutant nous invite à observer le ballet des doigts du pianiste, le mouvement de la toupie, et de s'apercevoir que tout y est danse.

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Notions

Philosophie de la guerre

Ce livre n'est rien moins qu'une philosophie de la guerre dans la lignée de Sun Tsu et de Clausewitz. Ecrit pour les décideurs, qui dans le tragique de l'Histoire ont impérativement besoin de s'élever à l'universel pour apprécier objectivement les situations et les maîtriser efficacement. Une oeuvre où se résument quinze ans de réflexion et d'enseignement, de voyages au coeur des armées de la planète, inscrite dans une tradition humaniste de haute culture.

11/2022

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Philosophie

Histoire de la philosophie

Si l'histoire de la philosophie a donné lieu à quelques monuments éditoriaux depuis un siècle, très rares ont été les entreprises synthétiques, accessibles aux néophytes comme aux initiés, et retraçant en un unique volume plus de deux millénaires de débats et de révolutions intellectuels. C'est le défi de la présente Histoire de la philosophie, somme rédigée par des spécialistes de toutes nationalités, qui offre une présentation avisée et didactique de l'ensemble de la tradition occidentale, des origines à nos jours. Le lecteur y est guidé parmi la pensée et les oeuvres des principaux philosophes, depuis les premiers penseurs de l'Antiquité grecque jusqu'aux auteurs qui réfléchissent aujourd'hui à notre connaissance de la nature, des nouvelles technologies ou au gouvernement de la cité. Il pénètre en outre au coeur des grandes joutes culturelles, religieuses, scientifiques ou politiques auxquelles les philosophes ont pris part ; celles-là mêmes au sein desquelles la philosophie s'est élaborée, renouvelée et ne cesse de poursuivre son questionnement.

10/2009

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Philosophie du droit

Philosophie de l'impôt

Différentes approches de l'impôt dans le temps. La matière est importante car elle touche directement à un équilibre essentiel dans la société, celui entre le citoyen, d'une part, et le pouvoir, d'autre part. La question est abordée au travers de différentes approches de l'impôt, vécues à toutes les époques et correspondant à des doctrines essentielles.

03/2023

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Notions

Philosophie de la culture

Dans "philosophie de la culture" culture renvoie moins à un domaine d'objets, encore moins à des ,cultures réifiées, qu'a une manière de questionner tout L'objet et les relations, aliénantes ou émancipatrices, ça appauvrissantes ou formatrices, que nous entretenons avec eux. Croisant les legs de Marx, de Nietzsche et des néokantismes, instruite par les sciences de la culture, la philosophie de la culture Interroge les formes de notre expérience des objets, leur sens et leur valeur pour la vie individuelle et sociale. Selon ce programme théorique et pratique, la critique de la culture moderne est en même temps détermination d'une idée de la culture pour aujourd'hui. Ainsi se dessine un air de famille que partagent les multiples directions de la Kulturphilosophie du début du siècle dernier, mais aussi certaines orientations du pragmatisme, de l'anthropologie philosophique, de la théorie critique ou de la philosophie de la technique.

11/2021

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Philosophie

Marges de la philosophie

"Ample jusqu'à se croire interminable, un discours qui s'est appelé philosophie - le seul sans doute qui n'ait jamais entendu recevoir son nom que de lui-même et n'ait cessé de s'en murmurer de tout près l'initiale - a toujours, y compris la sienne, voulu dire la limite. Dans la familiarité des langues dites (instituées) par lui naturelles, celles qui lui furent élémentaires, ce discours a toujours tenu à s'assurer la maîtrise de la limite (peras, limes, Grenze). Il l'a reconnue, conçue, posée, déclinée selon tous les modes possibles ; et dès lors du même coup, pour en mieux disposer, transgressée. Il fallait que sa propre limite ne lui restât pas étrangère. Il s'en est donc approprié le concept, il a cru dominer la marge de son volume et penser son autre...", J. D. Introduits par les descriptions d'un Tympan, inédits ou repris dans une nouvelle version, dix textes s'enchaînent ici pour élaborer ou déplacer ces questions, en interrogeant tour à tour Saussure et Rousseau, Kant, Hegel, Nietzsche, Husserl et Heidegger, Valéry, Austin ou Benveniste, etc. Selon une certaine désorientation active et méthodique, ils déploient aussi la recherche engagée dans La voix et le phénomène, L'écriture et la différence, De la grammatologie, La dissémination. Ils réaffirment, contre les facilités et régressions de l'idéologie dominante, la nécessité d'une déconstruction rigoureuse et générative.

11/1972

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Autres

Éloge de la philosophie

"Dans ce livre, la philosophie n'est pas présentée essentiellement comme doctrine ou comme système, mais comme transmission, mouvement, école. Le philosophe n'est pas un solitaire, il est inséparable de ses élèves, de ses disciples, de ses adversaires. Il ne parvient qu'en fin de course aux formes écrites et stables de son oeuvre. On a donc finalement affaire plus à un théâtre qu'à un traité, plus à des dialogues qu'à des monologues, plus à un cours qu'à un livre. Le modèle évident est le Socrate de Platon, qui a su assurer, en fondant la philosophie comme discipline, qu'elle devait s'établir n'importe où dans le multiple du monde. Eloge, oui, de la philosophie comme création publique d'une pensée qui, s'inventant et se transportant n'importe où, parlant à n'importe qui d'un n'importe quoi retravaillé, invente la théâtralisation de l'être, en tant qu'être". A. B. Quelle philosophie pour le siècle qui vient ? Faux dialogue platonicien, qui met en scène le "parleur" Tocéras aux prises avec des interlocuteurs issus de pays et de cultures philosophiques différents - le Britannique John After, la Grecque Amantha, le Sénégalais B'adj Akil, le Chinois Xi La Pong, et d'autres encore -, cet éloge déroule les fils d'une histoire de la pensée revisitée dans un jeu de formes inventif et libérateur, à la lumière des cinq grandes questions qu'explore Alain Badiou : démocratie, liberté, universalité, langage et incarnation.

10/2023

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Esthétique

Philosophie de la mode

Stilettos ou mini-short, la mode a ceci d'original qu'elle ne confère nulle utilité pratique aux choses utiles, en l'occurrence se chausser et se protéger du froid. Elle est essentiellement arbitraire. Et c'est ainsi qu'elle exerce pour Simmel son empire. Ce n'est pas un besoin vital mais social. L'homme manifeste dans le choix de sa tenue son appartenance à un groupe mais il ressent aussi le besoin de se différencier. Or, adopter un style d'une autre communauté, c'est d'emblée se détacher de son groupe d'origine. Variant sans cesse ses contenus, la mode suit les progrès sociaux, moyen de marquer la différence de classes. Pour Simmel, la classe moyenne est sa première victime. Prompte au changement, elle se reconnaît dans ce présent sans cesse mouvant, moteur de toute marchandise.

08/2023

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Philosophie

Présentations de la philosophie

Philosopher, c'est penser par soi-même, chercher la liberté et le bonheur, dans la vérité. Mais nul n'y parvient sans l'aide de la pensée des autres, sans ces grands philosophes qui depuis l'Antiquité ont voulu éclairer les grandes questions de la vie humaine. Pour nous aider dans nos premiers pas, André Comte-Sponville nous propose ici l'approche de douze thèmes éternels, tels que la politique et la morale, l'amour et la mort, la connaissance et la sagesse... Se référant aux grands courants philosophiques dans leur diversité, leurs convergences ou leurs contradictions, il nous invite à continuer ensuite l'exploration par nous-mêmes, en nous proposant un guide détaillé des œuvres et des auteurs essentiels de la philosophie occidentale. Donner l'envie à chacun d'aller y voir de plus près, l'aider à y trouver à la fois du plaisir et des lumières telle est l'ambition de cet essai, œuvre d'un spécialiste qui n'a pas oublié l'appel de Diderot : "Hâtons-nous de rendre la philosophie populaire !"

10/2002

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Critique littéraire

La Consolation de Philosophie

La Consolation de Philosophie de Boèce est un des textes fondateurs de la civilisation occidentale et, pour le Moyen Age, un modèle littéraire, poétique, philosophique, moral et spirituel dont on ne dira jamais assez l'importance. Conseiller du roi Théodoric, Boèce est arrêté en 524, torturé, et c'est dans la prison où il attend son exécution qu'il compose cette œuvre d'une profondeur et d'une beauté stupéfiantes. Il n'est guère de question philosophique qu'il n'aborde, en se fondant sur son immense culture, nourrie de la pensée grecque, et à laquelle il n'apporte de réponse originale et vigoureuse. Quant à la trame littéraire de l'ouvrage, à sa composition, à ses figures, à ses images, elles n'ont cessé d'être imitées dans les siècles ultérieurs et d'inspirer les poètes.

10/2008

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Sciences historiques

Philosophie de l'histoire

L'histoire a-t-elle un sens ? Une société peut-elle se passer de religion ? Comment parvenir à une connaissance de l'homme ? Tels sont, parmi tant d'autres, les problèmes classiques de la philosophie affrontés par Michelet (1798-1874) à l'orée de sa carrière d'historien. S'il demeure avant tout, dans la mémoire collective, l'auteur d'une Histoire de France à laquelle il a consacré une grande partie de sa vie, Michelet n'a jamais conçu son oeuvre indépendamment d'une réflexion philosophique. Les quatre textes rassemblés ici, inédits ou indisponibles à ce jour, mettent en pleine lumière la philosophie de l'histoire, la méthode et les concepts fondamentaux qui irrigueront les chefs-d'oeuvre de l'historien, depuis Le Peuple jusqu'à La Sorcière. Lire la "philosophie de l'histoire" du jeune Michelet, c'est aussi découvrir un pan méconnu de la philosophie française du premier XIXe siècle, et percevoir la dynamique de la pensée française entre l'Empire et l'avènement de la Troisième République.

11/2016

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Philosophie

Philosophie de la nature

Parallèlement à la rédaction de son ouvrage majeur, Contre la Méthode, Feyerabend travaillait au début des années 70 à une Philosophie de la nature de grande ampleur. Bien qu'inachevé, ce livre forme néanmoins une totalité cohérente, présentant les fondements de sa pensée et offrant une sorte de visite dans l'atelier du philosophe. Cette étude comparatiste appuyée sur une analyse historique de la pratique scientifique et sur une grande diversité de témoignages ethnologiques, montre qu'il existe des alternatives sérieuses à la vision scientifique du monde. Feyerabend étudie tout particulièrement la transformation de la pensée qui marqua l'Antiquité grecque : le passage du Mythos au Logos est pour lui un moyen de mettre en présence deux représentations du monde incommensurables, dualité d'où ont jailli bon nombre des valeurs, des idées et des normes constitutives de la science et de la pensée occidentales. En montrant que le mythe et l'art sont des concurrents sérieux, respectables et surtout nécessaires de la science, Feyerabend défend un pluralisme dénué de ressentiment mais non de passion.

09/2014

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Histoire et Philosophiesophie

Philosophie de la nature

La Nature ne nous est pas étrangère, d'ailleurs nous en faisons partie en dépit de notre prétention à nous en émanciper. Elle est notre environnement, notre ressource, notre mère nourricière. La Nature forge notre personnalité, notre caractère, car c'est le sol de nos racines qui détermine notre être, notre soi inconscient. Il convient de réfléchir à la Nature et à notre nature, c'est l'objet de cet essai philosophique coécrit par trois auteurs, deux de mes amis et moi-même. L'un, Bruno Delmarre est médecin spécialiste de médecine interne et d'éthique médicale, l'autre, Raymond Gaudy est chercheur en biologie marine et moi, Fernand Reymond, je suis psychiatre, psychanalyste. Nous sommes tous les trois animateurs des Nouvelles Pratiques Philosophiques.

12/2016

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Religion

Philosophie de la religion

Dans cet essai brillant, le philosophe polonais Leszek Kolakowski fait l'analyse et la critique des arguments traditionnellement avancés pour ou contre l'existence de Dieu. Il en montre l'incertitude. Pour lui, la reconnaissance du divin est moins affaire de convictions rationnelles que d'engagements pratiques. Au terme de l'enquête qui résume cette peu commune philosophie de la religion, la question qui agite l'homme : " Dieu existe-t-il ?" se déplace et s'inverse en celle-ci qui est brûlante : " Qu'en serait-il si Dieu n'existait pas ? "

12/1997

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Philosophie

Philosophie de l'art

Que peut-on espérer aujourd'hui de l'art ? notre culture semble hésiter sur la réponse à cette question. D'un côté elle persiste à attendre énormément de lui, et notamment qu'il continue à incarner, face à la montée en puissance de l'économique, le principe d'une activité gratuite ne visant qu'à témoigner du pouvoir créateur de l'homme et de son aptitude à élaborer des formes dans lesquelles il se reconnaisse. D'un autre côté pourtant, elle commence à craindre qu'après les aventures glorieuses du romantisme et de l'art moderne, le pouvoir d'innovation, de contestation et de révélation de l'art ne soit en train de s'affaiblir, et que la logique de consommation ne soit en train de le réduire insidieusement à une simple forme de divertissement. Cette perplexité justifie un retour à la réflexion philosophique sur le sens et les pouvoirs de l'activité artistique. Cette réflexion suppose elle-même un rappel préalable des grandes théories élaborées dans le passé soit par les artistes eux-mêmes, soit par les philosophes qui ont spéculé sur leurs créations. Le présent ouvrage commence donc par analyser les principales d'entre elles : qu'il s'agisse des doctrines esthétiques du XVIIe et du XVIIIe siècles, des idéologies de mouvements comme le cubisme ou l'art abstrait, des élaborations plus systématiques d'auteurs comme Hegel, Freud, Malraux, Camus, Benjamin, Adorno, Merleau-Ponty, Goodman, etc. Ce rappel historique n'est cependant qu'un point de départ pour une réflexion plus directe : au travers des articles de ce recueil on pourra avoir une image, inévitablement contrastée, de ce que peuvent dire et penser de la création artistique et de sa signification, sociale, psychologique ou même métaphysique, des philosophes français contemporains. L'ouvrage est d'abord conçu pour les étudiants de philosophie, auxquels il donne les bases de ce qui s'enseigne sous le nom de " philosophie de l'art ". Mais il s'adresse aussi à ceux qu'intéresse l'analyse théorique tant de l'expérience esthétique que de la création artistique. Et en définitive, c'est à tous ceux qui se sentent concernés par l'évolution de notre culture - à " l'honnête homme " en un mot - qu'il cherche à apporter des éléments de réflexion.

10/1998

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Philosophie

Philosophie de la mythologie

La Philosophie de la Mythologie de Schelling est encadrée de trois côtés, par l'Introduction historico-critique qui établit la relevance philosophique de la mythologie ; par le Monothéisme qui définit la problématique générale ; par la Philosophie de la Révélation qui relie le procès mythologique au développement in extenso. Mise en chantier depuis les années vingt, professée à partir de 1828, elle précède en fait ces développements annexes. C'est une œuvre relativement stable, témoin, repère, voire facteur de la grande mutation de la pensée schellingienne après les Ages du Monde. Le tournant concerne surtout l'essence religieuse de la mythologie. Stimulés par l'ambiance savante de l'époque, par les découvertes foisonnantes des mythologues, archéologues, orientalistes et autres, les exposés de Schelling témoignent d'une somme considérable de lectures. La mythologie est intégrée à la religion et à la philosophie, à une philosophie élargie à la dimension de son objet. Rivalisant, en philosophe, d'érudition avec les savants, il entend donner la parole aux seuls documents. L'auteur privilégie, contre toute interprétation allégorisante, l'interprétation interne, tautégorique, de la mythologie. C'est une sorte d'histoire immémoriale, régie par la loi universelle de la catabole ; l'histoire documentée d'une humanité tragique en proie au dieu. Une histoire surnaturelle qui se déploie entre le moment fatal, inscrutable, de la Chute, et l'avènement d'un Rédempteur, inscrite en filigrane dans tout le cours du procès subjectif nécessaire. Schelling se singularise par la structure rigoureuse de la construction, par la cohérence des moments qu'il articule sans rigidité. Il sait également assumer les anomalies éventuelles, extra mythologiques, qui confirment au fond la loi suprême du monde, la loi de justice édictant que rien ne soit célé, mais porté au grand jour, manifesté, révélé.

03/1994

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Ouvrages généraux

Philosophie de l'ocean

La mer est notre ressource pour respirer, pour nous nourrir, mais aussi pour rêver. Elle fait partie de notre environnement tout en constituant un autre monde, aussi effrayant qu'évocateur, un ailleurs radical. Cette altérité permet à Roberto Casati de la repenser dans une perspective inédite, de comprendre à quel point elle a fait de nous ce que nous sommes et ce que nous sommes appelés à devenir. Traversant l'océan à bord d'un voilier en marin-philosophe, il embarque le lecteur pour un véritable voyage initiatique. Naviguer dans un espace de liberté qui semble sans limite change radicalement le rapport à l'environnement, aux personnes et même aux objets. Le bateau devient alors une école de vie qui oblige à tout repenser pour agir autrement. La navigation donne vie à une forme de savoir actif, construit par l'action : une philosophie de l'océan.

10/2022

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Notions

Philosophie de l'odorat

Découvrir la noblesse de l'odorat, tel est le but de ce livre, qui fait d'un sens négligé un objet de réflexion à part entière. Chantal Jaquet remet en cause les préjugés sur l'odorat comme sa prétendue faiblesse, son caractère primitif ou immoral et met au jour la manière dont l'esprit nous vient aussi du nez. Le rôle décisif des odeurs dans la constitution de la mémoire et de l'affectivité ainsi que dans la construction de l'identité et de l'altérité est rappelé. Cette réhabilitation de l'odorat vise la promotion d'un véritable art olfactif qui dépasse le simple usage cosmétique des parfums et substitue le " sentir beau " au " sentir bon ". L'élaboration d'une esthétique olfactive repose sur la recherche des expressions artistiques de l'odeur, aussi bien dans la littérature de Huysmans, Balzac et Proust, que dans la musique de Debussy, la peinture de Gauguin ou la sculpture de Rodin. Elle s'appuie également sur les tentatives historiques de création pure de parfums ou les installations dans l'art contemporain.

03/2022

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Histoire et Philosophiesophie

Philosophie de la médecine

La philosophie et la médecine ont depuis toujours entretenu des relations intimes et distantes. Elles veulent, l'une et l'autre, hâter notre connaissance de l'homme et de son destin, mais leurs chemins, bien souvent, ne furent que parallèles. Or, avec le prodigieux développement des sciences du vivant, cette indifférence réciproque apparaît non seulement navrante, mais encore dangereuse. Le médecin, soucieux du comment, a besoin de donner un sens à sa pratique. Le philosophe, soucieux du pourquoi, ne peut ignorer ce que la biologie lui permet désormais de penser dans des termes radicalement nouveaux. Cet ouvrage se propose ainsi de confronter médecine et philosophie. Et d'en tirer toutes les conséquences. Qu'il s'agisse, alors, de la vie, de la mort, du langage, de la théorie de la connaissance, de la pensée, ou même de " l'âme ", le philosophe trouvera dans cet ouvrage tout ce que la biologie lui fournit - du clonage aux sciences cognitives. Et, inversement, le biologiste-médecin, y trouvera, à travers les catégories de l'ontologie traditionnelle, l'horizon conceptuel qui, trop souvent, fait défaut à sa techné. En rétablissant ce dialogue entre deux disciplines majeures, Philippe Meyer entend dépasser l'opposition entre matérialisme et spiritualisme. Il définit ici le cadre à l'intérieur duquel l'honnête homme pourra donner toute sa dignité, à la singularité interindividuelle sans pour autant renoncer aux exigences des sciences dures. Au passage, il esquisse ce que pourrait être un " matérialisme somptueux " et propice à un échange constant entre le philosophe et le médecin.

10/2000

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Philosophie

Philosophie de la politique

Ce texte correspond au discours de réception du professeur Angel Sanchez de la Torre à la Royale Académie espagnole de législation et de jurisprudence, Section de Philosophie du droit. D'une longueur inhabituelle (plus de 250 p. en langue esp.), ces développements sont aussi d'une extrême densité d'érudition et d'une subtile acuité d'analyse. L'A. avoue avoir exposé là les résultats de plus de vingt années d'intenses recherches, ce que vérifie la variété de ses registres documentaires : dans l'ordre historique et linguistique comme dans l'ordre de la philosophie juridico-politique, il s'agit sans doute là de la synthèse la plus richement informée, qui permet de mieux saisir la portée d'approches déjà connues de Finley à Strauss, Vernant ou Cl. Mossé. Mais bien au-delà des curiosités d'une enquête située, la portée plus générale de ce livre n'échappera pas au lecteur. Sans reprendre les vieux débats, abordés sur le mode littéraire ou dialectique, de Kafka à Arendt, et que véhiculent encore tant de " criticiens " de la " démocratie ", l'A. philosophe et sociologue, porte ici un diagnostic renouvelé sur les structures permanentes du phénomène tyrannique. Il s'est employé à élaborer une sorte de portrait de la tyrannie d'où ressort un type psycho-comportemental assez caractérisé pour être tristement reconnaissable à travers certaines mœurs qui n'ont guère changé, quand les références juridiques et institutionnelles de complaisance et la rhétorique vide du politique servent de paravent au moins avouable des mobiles du pouvoir : à la destruction narcissique de l'altérité au nom du " lien social ".

12/1999