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Jésus dans l'art et la littérature

Extraits

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Photographie

Animains. Les animaux dans l'art et la nature

Caméléon, toucan, panda, éléphant, canard, python, zèbre, aigle, ours, dauphin, tortue, d'autres encore... Les voici tous réunis, peints sur des mains par l'artiste italien Guido Daniele ! Un album d'une beauté et d'un réalisme exceptionnels. Dans son grand format oblong, Animains présente une série de mains modelées et peintes, qui sont associées à des textes et photos des animaux correspondants. Sur cette toile non conventionnelle Guido Daniele représente seize espèces allant des flamants roses aux dragons de Komodo, en passant par les alpagas et les papillons, En regard, Silvia Lopez fournit des informations factuelles et scientifiques sur cette faune et souligne la nécessité de sa conservation pour préserver la variété et la richesse de notre environnement.

10/2019

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Beaux arts

L'émerveillement. La présence dans la poésie et l'art modernes

Vous voici, vous vous tenez debout, face à une mer infiniment vide, sans autre compagnie que celle de votre attente. Vous ne pensez à rien de précis, aucune occupation ne vient vous divertir. Fini pour vous le temps des devoirs à remplir, des désirs à assouvir. Vous respirez. Vous êtes là, sans mémoire ni destin, dans la seule habitation de l'instant. Vous vous êtes seulement détaché de la rumeur du monde pour vous offrir à ce qui est. Et c'est alors que vous connaissez, dans l'effondrement de toutes choses, la plus forte jubilation de votre vie : tout d'un coup, la révélation de l'être. Le grand émerveillement. La présence : peu de notions se manifestent avec plus de constance dans l'art, la poésie et la réflexion esthétique des XIXe et XXe siècles. De C.D. Friedrich à Bacon, de Goethe à Bonnefoy, les plus grands noms de la modernité invoquent l'il y a, l'être, l'être-là, l'être au monde. Valéry, Rilke, Pessoa, Séféris, T.S. Eliot, W.B. Yeats, mais aussi Giacometti, Chirico, Chagall, Cézanne, Balthus, Rothko, tous ont interrogé l'énigme de la présence, tous ont fait de la création le moyen d'une approche de la présence. Tant de coïncidences invitent à une lecture synthétique. Ce qui nous émerveille aujourd'hui ? D'être là. D'être encore là. D'être là pour toujours. Relisons-les, revoyons-les donc, ces chercheurs d'être, personne ne nous est plus utile qu'eux. L'Emerveillement nous fait vivre cette expérience fondamentale, sa permanence et ses métamorphoses dans la littérature, la peinture et la sculpture modernes.

05/2019

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Bibliographie

Habiter dans la littérature pour la jeunesse : repères et propositions

Cette brochure s'inscrit dans le projet développé par le CRILJ sur "Habiter dans la littérature pour la jeunesse". Elle propose des supports de réflexion et d'action destinés à favoriser la mise en ouvre de médiations à destination des enfants et des jeunes dans des contextes diversifiés, écoles, bibliothèques, centres de loisirs, librairies, associations... Douze sélections thématiques d'ouvrages d'hier et d'aujourd'hui allant des contes du patrimoine à la littérature contemporaine, des textes et images d'autrices/illustratrices et d'auteurs/illustrateurs, des photographies, des motivations d'écriture engagent les jeunes lectrices et lecteurs à s'interroger sur la notion d'"habiter" et la réception des ouvres rencontrées. Enrichies par ces différentes approches de l'Habiter et de ses représentations, ces propositions accompagnent le passage de l'espace vécu à l'espace rêvé pour conduire à habiter poétiquement le monde.

02/2022

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Critique littéraire

L'imaginaire dans l'art et la poésie au Liban

Les poètes et les artistes libanais, orientaux jusqu'au bout de la plume, du ciseau ou du pinceau, fils du soleil malgré tous les orages qui se sont abattus sur leur pays, montrent leurs émotions immédiates et latentes dans leurs oeuvres. La poésie et les arts plastiques au Liban se nourrissent du patrimoine tout en s'inspirant sans peur des sources occidentales. Ils sont à l'image de leur pays qui présente à son visiteur un mélange heureux de cultures, de religions, de paysages et un peuple au caractère solide, généreux, accueillant, réceptif. C'est ainsi qu'une beauté singulière, fuyante comme la lumière, se dégage de tout cet amalgame, et cette beauté se reflète dans la poésie, la peinture et la sculpture. La rêverie est la clé qui ouvre toutes les portes de l'interprétation ; c'est à partir de cette idée que l'auteure explore l'imaginaire libanais à travers les créations de poètes, de peintres et de sculpteurs libanais au XXe siècle.

02/2010

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Témoins

Comment tuer Jésus ? Abus, violences et emprises dans la Bible

Comment tuer Jésus ? En voulant ignorer le mal. Trop longtemps, l'Eglise s'est tue sur les abus qui avaient lieu en son sein. Trop longtemps, l'Eglise n'a pas confronté ce scandale à la lumière de l'Ecriture. Trop longtemps, l'Eglise a cru qu'elle n'avait qu'à continuer un chemin déjà connu. C'est pourquoi Philippe Lefebvre a décidé de prendre la parole. Sans outrance ni effet, sans fard ni concession, le plus créatif des exégètes éclaire les témoignages contemporains à la lumière de nombreuses pages bibliques et montre comment toute intervention divine refuse les sentiers tracés d'avance. Et combien sont exaltés, au contraire, la disponibilité, l'éveil, la bifurcation, afin de ne laisser personne sur le bord du chemin. De Moïse, qui fait un détour pour rencontrer Dieu dans lé Buisson ardent, au Samaritain de la parabole, qui fait un détour pour prendre soin d'un blessé, la logique du cheminement est de savoir bifurquer pour un bien qui, pour litre inconnu, n'en est pas moins pressenti comme supérieur, nécessaire. Voilà ce que nous enseigne Dieu lui-même, qui va à rebours des silences coupables et des processus convenus. Sinon ? Sinon, notre silence tue Jésus, son enseignement et tous ceux qui, en Lui, sont bafoués. Un livre choc. Un écrit salutaire.

04/2021

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Critique littéraire

Des infinies métamorphoses de la figure animale dans l'art et la littérature. Sous la toison fondante, si douce à imaginer...

S'intéresser à l'animal, nous le verrons à travers ces quelques études que je propose, c'est initier un questionnement sur l'humain, sur sa place dans l'univers comme créature vivante parmi d'autres, mais bénéficiant d'un statut à part. C'est aussi s'interroger sur la vie dans son mystère qui, en dépit des progrès de la science, dans son principe nous échappe et, surtout, sans cesse outrepasse les limites de notre conscience. Que nous acceptions de nous y ressourcer, et nous puisons dans ce qui est puissance de l'origine en nous, un nouveau souffle, une énergie capable de transcender ce que Romain Gary appelait "l'infirmité" de notre condition. Comme âme vivante, ainsi que le veut la racine latine du mot animal, l'animal nous fait face comme altérité. C'est un regard qui ne peut communiquer avec nous par la parole. Nous ne détenons dès lors nul accès à son intériorité. Nous ignorons même comment il voit le monde. "Il le sent en "chevreuil", le paysage doit donc être "chevreuil'", écrit Franz Marc à l'hiver 1911-1912. L"animalisation de l'art" échappe à la dualité mimétique ; il ne s'agit pas de représenter un objet, mais de participer de son élan de vie.

12/2020

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Philosophie

L'esthétisme britannique (1860-1900). Peinture, littérature et critique d'art

Corps sensuels et alanguis, harmonie des formes et des couleurs, culte de la beauté et de la sensation : c'est au Royaume-Uni, au cours du dernier tiers du règne de Victoria (1837-1901), que naît l'esthétisme, sur lequel cet ouvrage a l'ambition d'offrir un éclairage pour un public francophone. Courant artistique et littéraire multiple et contradictoire, associé à des peintres tels que Burne-Jones, Leighton, ou Whistler, à des écrivains comme Pater, Ruskin, Swinburne ou Wilde, l'esthétisme est à la fois intrinsèquement britannique - fondé sur un prolongement de l'art préraphaélite et le rejet d'une industrialisation qui a radicalement transformé les paysages et les modes de vie du Royaume-Uni au fil du xixe siècle - et résolument européen, puisant ses sources dans la philosophie allemande et chez des écrivains français comme Baudelaire ou Gautier. Le mouvement esthétique est également trans-artistique et ne saurait se saisir qu'à travers la mise en regard du texte et de l'image - l'étude de l'influence réciproque de la peinture et de la littérature et l'examen d'une critique d'art subjective et créatrice. Ce volume se propose de cerner les contours de ce mouvement polymorphe, qui trouble les genres et les catégories, à travers la traduction richement annotée de quelques-uns des écrits critiques clefs qui en définissent ou en illustrent les principes. La seconde partie de l'ouvrage réunit quatre études rédigées par des spécialistes du champ. Elles portent sur les motifs fondateurs de l'esthétisme et interrogent les rapports inter-artistiques au coeur d'un mouvement qui se situe au seuil de la modernité et dont l'influence excède les frontières strictes du Royaume-Uni.

01/2021

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Beaux arts

Art et beauté dans l'esthétique médiévale

Si toutes les cultures ont une idée du beau et de l'art, rares sont celles qui l'ont théorisée de façon explicite et l'ont considérée globalement, le beau et l'art étant liés, au point de penser en termes d'"esthétique". Ce concept est né en Europe au XVIIIe et l'histoire des idées ne s'est guère intéressée aux théories du beau et de l'art avant cette période. L'époque médiévale a longtemps été victime de cette erreur. Depuis cinquante ans, les choses ont changé : on a découvert le Moyen Age, sa richesse, ses fascinantes spéculations sur la beauté, le plaisir esthétique et le goût, le beau naturel ou artistique, les rapports entre l'art et les autres activités humaines.

04/1997

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Critique littéraire

L'homme précaire et la littérature

L'Homme précaire est à la littérature ce que La Métamorphose des dieux est aux beaux-arts. Malraux propose d'appliquer à la littérature la périodisation de l'histoire de l'art qu'il avait dégagée pour renouveler notre expérience des oeuvres : une première période de figuration d'un surnaturel invisible, objet de prière et de dévotion ; une deuxième, à partir de la Renaissance, au cours de laquelle l'art visait à représenter le monde réel, pour s'approcher toujours plus de l'illusion ; mais plus cette illusion était poussée, plus elle occultait l'acte créateur, qui, dans un troisième temps et grâce à la rupture initiée par Manet, devint désormais l'essentiel. Appliquée à la littérature, cette tripartition en bouleverse notre conception. La fiction est la notion pivot qui permet de distinguer respectivement les trois moments. Elle est, pour chacun d'entre nous, une expérience majeure : parce qu'elle nous fait vivre par procuration une vie, c'est-à-dire un temps autre que le nôtre, elle porte plus loin qu'un simple divertissement.

03/2014

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Critique littéraire

Fiction et économie. Représentations de l'économie dans la littérature et les arts du spectacle, XIXe-XXIe siècles

Au cours du XIXe siècle, dans le cadre de l'émergence progressive des sciences humaines et sociales, l'économie s'affirme de façon polémique comme capable de rendre compte du fonctionnement du réel et même de l'anticiper, bref comme un savoir à prétention hégémonique. Cet essor de la pensée économique, combiné avec le développement effectif du capitalisme, conduit à la généralisation des schèmes de pensée économiques dans le discours social, et ce, du XIXe siècle jusqu'à l'époque contemporaine. Or ces schèmes de pensée se retrouvent aussi dans les fictions proposées par la littérature et les arts du spectacle ; cependant ils y prennent des formes qui impliquent souvent des transformations ludiques ou critiques. En effet une oeuvre est, en soi, une structure où se déploient l'échange, la réciprocité, le don, le gain ou la perte, le vol ou l'appropriation. Mais en raison même de leur statut économique problématique, c'est souvent aux formes parallèles, souterraines et illégitimes de l'économie que les oeuvres se réfèrent. Elles établissent ainsi, en décalage de l'hégémonie et dans un rapport mouvant face à elle, un espace où se représentent autrement la vie sociale et les rapports entre les êtres. De la sorte, elles peuvent opérer une exégèse qui est d'emblée une lecture critique. C'est à l'examen de pans variés de cet imaginaire économique dans la littérature et les arts du spectacle que se consacrent les contributeurs à ce recueil, avec la conviction que les productions esthétiques peuvent aider à saisir et à interpréter, dans la longue durée comme dans le contexte contemporain, les phénomènes économiques qui nous entourent.

11/2013

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Philosophie

L'imprévisible dans l'art

L'imprévisible est un élément perturbateur puisqu'il introduit une donnée nouvelle qui ruine toute prédiction et qui fait vaciller les projets. On le redoute, car il est difficile d'en limiter l'impact et les conséquences. Les sociétés de leur côté, sous couvert de protection et de sécurité, tentent de réguler, de surveiller, de délimiter, de cloisonner. Elles essaient de juguler ce qui leur échappe et ce qui risque de les déstabiliser. Dans le domaine artistique, en revanche, l'imprévisible n'est pas nécessairement envisagé de manière inquiétante ou négative. L'inconnu. l'inattendu, le déconcertant, le déroutant, le dérèglement des habitudes, la perturbation peuvent être au contraire des stimulants, donnant lieu à de nouvelles expérimentations, des réorientations, de nouveaux élans. L'art parfois se nourrit des aléas, de ce qui n'est pas prévu. L'incontrôlé, l'imprévisible, l'aléatoire peuvent être des moteurs de création. Il s'agit alors d'accepter leur surgissement et de s'en servir. L'imprévisible se manifeste dans le présent et. naturellement, il est associé au futur. L'art comme la vie sont faits d'instants et d'événements imprévisibles. L'imprévisible est à la fois inquiétant. troublant, incontournable et déterminant.

04/2012

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Histoire de l'art

L'anarchie dans l'art

L'anarchie dans l'art / F. A. Bridgman ; traduit de l'anglais Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

02/2023

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Histoire de l'art

L'argent dans l'art

Dès le XVe siècle, les représentations de l'argent dans la peinture se multiplient, évoqué sous sa forme de monnaie métallique pour des scènes figurant des transactions. A l'autre bout de cet axe d'une "iconicité de l'argent" , on trouvera pour la période contemporaine des artistes comme Anne et Patrick Poirier ou Claude Closky qui utilisent des billets de banques ou le métal de pièces de monnaie comme matériau plastique : un tableau dans le cas des premiers, une sculpture évoquant la Colonne sans fin de Constantin Brancusi pour le second. Sur ce registre de la représentation matérielle de l'argent, existe un large spectre de possibles La seconde moitié du XIXe siècle voit la naissance de l'Impressionnisme en peinture, qui représente un moment de bascule historique : non seulement pour la rupture esthétique que l'Impressionnisme représente mais aussi pour les nouveaux modes économiques qui se dessinent dans le champ du commerce de l'art. Un des lieux communs sur l'aventure de l'art moderne dans la seconde moitié du XIXe siècle consiste à dire que la rupture esthétique d'avec l'Académie a eu pour conséquence de paupériser les artistes ; Van Gogh étant en quelque sorte le héraut de cette lutte pour une autonomie absolue de l'artiste, en rupture vis-à-vis du goût dominant des commanditaires potentiels. De manière générale, les Impressionnistes ont ébranlé les liens entre la valeur travail, la valeur d'usage et la valeur d'échange. Il s'opère à ce moment-là une dérégulation de la mainmise de l'Etat (après celle du clergé) sur l'art au travers de l'Académie, et l'art devient divergent. La valeur des oeuvres ne sera plus fixée selon les critères académiques, mais au travers du jugement critique. Au XXe siècle, l'artiste ne se contente plus de représenter les thèmes traditionnels liés à l'argent (lieux de commerce et d'échanges, les codes sociétaux liés à l'argent, ou des thèmes dérivés comme le jeu) ; il va engager une réflexion plus intrusive dans les mécanismes de l'argent, dès lors que ceux-ci sont immanents à l'oeuvre d'art. Deux figures tutélaires Marcel Duchamp d'une part, et Salvador Dalí d'autre part, incarnent deux postures en miroir sur le thème de l'argent. Marcel Duchamp crée en 1913 son premier ready made, Roue de bicyclette, l'acte fondateur d'un art de nature conceptuelle. Le geste fait apparaître une valorisation indépendante de la réalité matérielle (ou immatérielle) de l'objet d'art.

04/2023

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Esthétique

Le rire et le comique dans l'esprit et dans l'art

" Comme toutes les questions philosophiques, celle du rire a son histoire à la fois générale et particulière, théorique et anecdotique, qu'il serait injuste de dédaigner. Cette histoire prouve une fois de plus que s'il est rare que l'esprit humain saisisse dans chaque sujet la vérité tout entière, il est rare aussi qu'il la manque entièrement. Aussi les définitions du risible qui ont été successivement présentées depuis Aristote jusqu'à nos jours sont-elles plutôt incomplètes que fausses ou absurdes. Il est même permis d'affirmer qu'il n'en est pas une qui ne contienne un élément de vérité digne d'être recueilli. Celles qui nous sont venues de l'antiquité ont un commun défaut : elles reposent sur une analyse qui tient compte de l'objet risible en lui-même, mais ne s'efforce pas assez de démêler et de décrire les effets produits par l'objet risible sur les diverses facultés de celui qui rit".

01/2023

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Revues

Eidôlon N° 133 : L’art du jugement dans et sur les arts

Une même notion originale (le jugement), prise dans tous ses sens possibles (pas seulement de goût), est déclinée selon les trois approches du titre : le jugement comme art, le jugement dans les arts, le jugement sur les arts, du Moyen Age à nos jours. Ce volume, issu du projet quadriennal HRSM The Exercise of Judgment in the Early Modern Period, financé par le Ministère autrichien de l'Education, de la Science et de la Recherche, se propose d'étudier l'impact de la notion de " jugement " sur le champ des arts (dont, bien sûr, l'art d'écrire) dans un arc de temps allant du Moyen Age à nos jours. Dans la tradition rhétorique, le iudicium regarde la faculté de l'orateur d'évaluer une situation donnée et de s'y adapter pour convaincre ou agir avec succès. L'acception du terme couvre, d'un côté, la capacité de (bien) juger comme qualité de l'esprit et, de l'autre, l'exercice de cette faculté intellectuelle comme action portant à un résultat. Cette catégorie, issue à l'origine de la sphère du droit, change d'aspect au début de l'époque moderne, c'est-à-dire au moment où, dans un nouveau régime épistémique, se pose le problème de l'autorité de celui qui exerce sa capacité de juger. Avec l'établissement des sciences, le jugement se réduit à un jugement pur, exempt de toute passion et fondé sur la raison, qui tend à se libérer de l'autorité de l'Eglise, vicaire de Dieu. En même temps, à l'opposé des scientifiques et des experts qui jugent au nom de la raison, les particuliers s'arrogent le droit de se prononcer sur toutes sortes de sujets librement choisies et d'envahir, par la libre pratique du bon sens, la sphère publique. Cet exercice du jugement a fini par devenir un droit inaliénable, fondement des sociétés civiles modernes qui garantissent à tous les citoyens la liberté d'opinion et d'expression. Pour une étude de l'exercice du jugement, le champ artistique présente un terrain particulièrement fécond, parce qu'il invite à adopter une double perspective, en distinguant le jugement dans l'art du jugement sur l'art, même si l'un est lié à l'autre de bien des façons. D'une part, les auteurs du volume demandent comment le jugement est représenté à travers l'ensemble des textes et des images, de l'autre, ils interrogent l'application du jugement dit de goût aux oeuvres concernées dans l'histoire. L'intérêt porte moins sur les théories du jugement esthétique, qui ont leur point de fuite dans la Critique du jugement de Kant, qu'à ses diverses pratiques dans les domaines de la littérature et des arts. Enfin, on voit émerger de certaines de ces pratiques un art spécifique, un véritable art du jugement lui-même.

11/2022

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Critique littéraire

L'ivresse dans tous ses états en littérature

L'homme est un être à part parce qu'il pense, affirme-t-on communément, mais c'est oublier une autre de ses spécificités, tout aussi étonnante : l'homme est le seul animal à boire sans soif. De là vient l'ivresse, compagne de l'homme depuis toujours, présence que la littérature a largement reflétée, suivant des modalités qui diffèrent selon les époques et les cultures. Il est donc utile de mener une réflexion approfondie sur le phénomène de l'ivresse, que la recherche littéraire a jusqu'ici beaucoup moins exploré que d'autres thèmes en apparence davantage empreints de " dignité ". Pourtant, l'ivresse possède depuis longtemps ses lettres de noblesse. Mythes et croyances nous enseignent qu'au voisinage étroit du breuvage qui enivre se tiennent amour, poésie, connaissance suprême, divination, furor... Reprenant ces pistes, les études présentées ici en français s'appuient sur des textes littéraires issus de cultures variées (anglo-saxonne, chinoise, française, germanique, hispanique, portugaise), d'époques diverses, et font appel à un éventail de sources allant des grands textes fondateurs de la culture occidentale (Écritures...) aux productions de la paralittérature. Cette pluralité qui confronte approches et contenus permet d'enrichir d'analyses originales le débat sur le thème proposé.

09/2004

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Moyen Age - Critique littérair

La Figure de Narcisse dans la littérature et la pensée médiévales

Le mythe de Narcisse a connu un succès considérable à l'époque médiévale. Les auteurs médiévaux en ont proposé de nombreuses relectures aussi riches que variées au travers desquelles on assiste aussi bien à la métamorphose de Narcisse que de la source sur laquelle il se penche.

04/2022

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Philosophie

La pensée-paysage. Philosophie, arts, littérature

L'intérêt croissant qui se manifeste depuis quelques années en France et en Europe pour le paysage n'est pas seulement une mode ni même un "phénomène de société", mais un véritable fait de civilisation, qui correspond à une évolution profonde des mentalités. Il s'oppose à l'attitude qui a longtemps prévalu après la Seconde Guerre mondiale dans l'aménagement des villes et du territoire, et qui tendait à faire table rase du contexte historique, social, culturel et naturel dans lequel s'inséraient les constructions et infrastructures nouvelles. Or cette abstraction, caractéristique du "mouvement moderne", est l'aboutissement d'un type de rationalité qui repose sur l'opposition du sensible et de l'intelligible, de la chose pensante et de la chose étendue. Si l'homme a pu ainsi, grâce à l'essor des sciences et des techniques, conquérir la maîtrise de son environnement, ce n'est pas sans en altérer les équilibres fondamentaux ni se priver des apports de l'expérience sensible. Nous éprouvons aujourd'hui le besoin de renouer avec l'un et l'autre. Or cela suppose de réformer non seulement nos manières de faire et de vivre, mais notre façon de penser, et, dans cette perspective, le paysage est aussi un enjeu stratégique. Il n'est pas seulement un terrain d'action ni un objet d'étude : il donne à penser, et à penser autrement. Il nous propose, entre autres choses, un modèle pour l'invention d'une nouvelle forme de rationalité, que Michel Collot propose ici d'appeler la pensée-paysage, et qu'il tente de définir et d'illustrer à travers ses expressions philosophiques, artistiques et littéraires contemporaines, en faisant dialoguer notamment poésie et phénoménologie, Orient et Occident, plasticiens et écrivains, tradition et modernité.

09/2011

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Critique littéraire

L'Afrique occidentale dans la littérature française (depuis 1870)

L'Afrique occidentale, ainsi que Roland Lebel la concevait, est avant tout une création française. Au gré de cette thèse présentée à La Sorbonne en 1925, Lebel rend hommage à plusieurs générations de lettrés qui mirent leur talent, et surtout leur patriotisme, au service de la cause coloniale. Entreprise patrimoniale d'un grand intérêt historique, L'Afrique occidentale dans la littérature française atteste cet effort de mettre la chose littéraire au service d'une idéologie républicaine encore très cocardière et exclusive. En prise sur son temps, Lebel imagine un idéal impérial à venir. Plus subrepticement, son récit dit aussi l'avènement d'une littérature africaine en français.

04/2014

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Genres et mouvements

L'epreuve du fantôme dans la littérature des lumières

Objet d'un rejet presque unanime au XVIIIe siècle, le fantôme déborde pourtant le cadre du combat critique et innerve les transformations de la morale, de l'expérience du monde et des conceptions de l'art. Cet ouvrage l'envisage sous différentes perspectives, de l'idéologie à la poétique du roman.

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Genres et mouvements

L'épreuve du fantôme dans la littérature des Lumières

Objet d'un rejet presque unanime au XVIIIe siècle, le fantôme déborde pourtant le cadre du combat critique et innerve les transformations de la morale, de l'expérience du monde et des conceptions de l'art. Cet ouvrage l'envisage sous différentes perspectives, de l'idéologie à la poétique du roman.

07/2023

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Critique littéraire

De la vie dans son art, de l'art dans sa vie... Lettres

Ninaa Vidrovitch est peintre. Anny Duperey, comédienne et écrivain. C'est en 1993, à un tournant de leur existence, que s'établit entre elles une correspondance qui dure encore. Elles s'y livrent telles qu'elles sont, avec une honnêteté et un naturel qui les rendent immédiatement proches du lecteur. Leurs vies et les valeurs qui les soutiennent sont présentes à chaque ligne. On partage avec elles les récits et les réflexions sur leur art, la façon dont elles le pratiquent et dont elles cherchent à l'approfondir. Elles se jugent sans complaisance et observent, parfois avec admiration, souvent avec férocité, toujours avec drôlerie, les gens du métier. Dans leur quotidien, les plantes, les fleurs, les animaux tiennent une grande place. Il y a aussi, bien sûr, les enfants, la famille et les hommes. Tous les couples devraient lire ces lettres pour découvrir, à travers les expériences de Nina et d'Anny, et la franchise avec laquelle elles en parlent, l'aventure qu'est la vie à deux, ses merveilles, ses pièges, ses difficultés. Il est beau, bon et réconfortant d'être témoin du courage, de l'humilité, de l'intelligence, de l'humour, de l'exigence que les deux amies déploient pour rester elles-mêmes, entières, comme femmes et comme artistes. Les lire, c'est prendre une leçon de vie.

10/2008

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Anglais apprentissage

Réécrire l'Angleterre. L'anglicité dans la littérature britannique contemporaine

Cet ouvrage explore les réécritures de l'Angleterre de la première moitié du XXe siècle dans la fiction contemporaine, en particulier dans The Remains of the Day (K. Ishiguro), Atonement (I. McEwan), Arthur and George (J. Barnes) ainsi que dans la trilogie de Pat Barker consacrée à la Grande Guerre (Regeneration, The Eye in the Door et The Ghost Road). En choisissant de réinvestir les lieux familiers de l'anglicité édouardienne, comme le paysage anglais, la country house et le village, les romans contemporains mettent en critique ces archétypes. De même, le gentleman est perçu comme un modèle inaccessible et aliénant, plutôt qu'un idéal de conduite, alors que la dimension répressive qui lui est associée est systématiquement mise en exergue. En revisitant ces images familières, la littérature contemporaine développe une réflexion métafictionnelle sur le processus d'écriture de l'Histoire où faits historiques et fiction se mêlent, afin de dialoguer avec la tradition littéraire du pays. La dimension éthique du retour vers le passé est évoquée, de même que la possibilité de faire coexister les concepts apparemment antithétiques que sont le postmodernisme et l'humanisme.

02/2015

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Critique

L'image de l'Empire ottoman dans la littérature francophone

Cet ouvrage révèle l'image de l'Empire ottoman, les représentations des Ottomans, la perception de l'Autre et de sa culture dans la littérature francophone.

09/2021

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Histoire littéraire

L'idée de littérature. De l'art pour l'art aux écritures d'intervention

Loin d'être une essence, la littérature est avant tout une idée. Cet essai entend en faire l'histoire, de l'apparition du mot et de la naissance du concept au tout début du XIXe siècle à ses étonnantes métamorphoses contemporaines. Car le territoire de littérature connait aujourd'hui une formidable extension : de la littérature définie par son désintéressement, son autonomie, aux écritures contemporaines volontiers sociales et politiques, du sacre de l'auteur aux amateurs de fanfictions, du souci unique du style à la non-fiction, de l'apologie de l'originalité à l'exigence de l'enquête, de la solitude du créateur aux littératures de terrain, du roman romanesque aux écritures du monde non humain, du culte du texte aux écritures hors du livre, du tropisme occidental à la world literature, d'une conception linguistique à une approche informée par l'anthropologie culturelle et les sciences de la nature. Que s'est-il passé ? Pourquoi avons-nous longtemps identifié la littérature à l'art pour l'art ? Quels chemins a emprunté ensuite notre idée de la littérature, après s'être définie par son inutilité et son intransitivité, pour nous apparaître désormais comme une pratique communicationnelle et relationnelle, à la fonction éthique et même démocratique ? C'est en faisant la généalogie longue et complexe de l'idéologie esthétique qui a dominé la littérature moderne et ses institutions, en interrogeant ses valeurs supposées universelles, en questionnant sa religion du texte et ses manières de produire des distinctions, en mettant en perspective les études littéraires qui l'ont accompagné, que l'on peut comprendre une conception de la littérature comme un concept ouvert, extensif et inclusif, comme un moyen et non comme une fin.

02/2021

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Aventure

24 Heures du Mans : 1975-1978 : L'art dans la course

Porsche : la naissance du mythe. Immortalisée par Steve McQueen dans son film Le Mans, la Porsche 917 est devenue une des plus grandes icônes de la course automobile. Mais avant cela, la 917 est l'aboutissement du travail de Porsche au plus haut niveau de la compétition. Grace à ce prototype, mis au point avec l'aide des plus grands pilotes de l'époque (Rodriguez, Siffert, Redman, Piper, etc.), Porsche peut enfin viser la victoire au classement général des 24 Heures du Mans 1970, voire remporter le championnat d'endurance. Les Ford GT40, après 4 ans de domination, sont vieillissantes, les Matra, elles, sont encore trop jeunes. En revanche, Ferrari, avec ses nouvelles 512 S et ses pilotes de talent, font figure d'épouvantail et vont rendre la tâche difficile à Porsche. Mais rien n'arrête une légende qui s'écrit, surtout à cette vitesse ! Ce nouvel album de la collection "Plein Gaz" consacré à la célèbre course mancelle revient sur une période mythique, certainement la plus attendue par les fans !

06/2022

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Critique

Présences et représentations des corps des femmes dans la littérature et les arts. Reproduction, jouissance, pouvoir

Un volume pour tous ceux et celles que la littérature, les pratiques artistiques et les arts de la scène intéressent, en lien avec les questions de société telles que le genre et les sexualités, de l'ancien au plus extrême contemporain. A travers l'étude de textes et de spectacles, l'ouvrage collectif interroge les présences et les représentations du corps des femmes en se concentrant sur trois termes qui leur sont souvent associés sous forme d'injonctions et de clichés : reproduction, jouissance et pouvoir. Il s'intéresse surtout aux usages que les artistes, notamment les femmes, en font à l'époque moderne et contemporaine. Comment s'émanciper des stéréotypes, en jouer ou les contourner ? Ces récits et ces performances sont-ils politiques, sont-ils féministes ? Telles sont quelques-unes des questions à l'origine de ce volume polyphonique.

09/2023

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Critique

La mimesis et son refus dans la littérature occitane et autres essais

Cet ouvrage regroupe une vingtaine d'essais organisés autour de trois axes : le premier est problématisé dans l'étude liminaire sur la mimesis dans la littérature occitane (du XVIe au XXe siècle) et développé tout au long de la première partie - sans être absent du reste de l'ouvrage - selon les genres lyrique, épique, théâtral et de prose narrative et romanesque. Second axe, celui des voix et des voies de la littérature occitane avec leurs échos. Le dernier axe, dans un retour aux sources de la littérature d'oc, constitue une analyse de trois approches du désir amoureux dans la littérature occitane médiévale à travers la poésie lyrique, le roman arthurien et la chanson de geste.

10/2021

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Histoire ancienne

L'Art et la vie dans l'Egypte pharaonique. Peintures et sculptures

Ce livre veut rendre compte de l'art figuratif égyptien depuis la préhistoire (vers 4500 av. J.-C.) jusqu'à l'an 1000, c'est-à-dire durant la période proprement pharaonique de l'Egypte ancienne. Dans une première partie, la signification profonde et les principes permanents de l'art figuratif sont exposés. L'art égyptien est un art intellectuel qui sollicite les sens et la raison ; il est le fruit d'une réflexion profonde sur les formes de l'univers qu'il veut rendre accessibles, sans masques spatiaux ou temporels, compréhensibles donc dans leur totalité et leur durée ; un art aussi d'impressions ressenties et transmises grâce à un jeu de lignes et de volumes savamment composés, pour lequel la sensibilité de l'artiste peut librement s'exprimer sans contraintes véritables. Les grands principes de l'art égyptien sont le fruit d'une conception métaphysique de la représentation figurée : statues, bas-reliefs et peintures ne sont pas objets à contempler, dans un souvenir figé, mais constituent autant de " corps de rechange " pouvant recevoir les éléments immatériels de l'être défunt, lui permettant ainsi de revivre véritablement dans les attitudes et les scènes qu'il aimait durant son temps de vie ; l'art figuratif, offrant ainsi aux hommes une garantie de vie éternelle délibérément choisie, atteint en Egypte sa signification la plus haute, suivant l'instinct le plus profond du génie égyptien. Dans une seconde partie, les éléments évolutifs de cet art, grand témoin de la vie, sont étudiés ; l'art égyptien ne fut jamais un art figé, stéréotypé. Rapports de l'art et de l'histoire : chaque " temps " politique présente un style particulier, reflétant souvent les changements intervenus dans la vie même du royaume ; les thèmes aussi évoluent en fonction de l'histoire. Rapports de l'art et de la foi : le bestiaire divin est étudié avec précision, témoignant notamment de l'habileté qu'avaient les Egyptiens pour associer formes humaines et animales en une même entité signifiante. La place de l'artiste dans la société est importante. Par la grâce de cet art intellectuel, par le charme d'une esthétique particulière, la vieille Egypte, en dépit du temps et des millénaires, demeure immortelle, ainsi que l'avaient voulu les artistes d'autrefois.

04/1992

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Cinéma

La critique d'art à l'écran. Tome 2, Filmer la littérature

La dimension patrimoniale et didactique du film sur la littérature et sa participation à la légitimation de l'écrivain semblent dominer les discours cinématographiques et télévisuels. Mais un discours critique est en jeu dès lors que le cinéma ou la télévision engagent un geste de mythification ou de démystification. S'il y a un intérêt critique à mobiliser le dispositif audiovisuel, c'est aussi que le film a des ressources pour explorer ce qui est finalement le coeur de l'expérience littéraire : la production d'effets qui dépassent le fonctionnement linguistique et relèvent de la matérialité de l'écrit, du corps, de la naissance des images, des rythmes et des sons et par-dessus tout sans doute, comme le cinéma, d'une méditation sur le temps et la mémoire.

01/2021