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Auschwitz

Extraits

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XXe siècle

L'enfant qui décida de suivre son père à Auschwitz

Un jour de 1939, les nazis font irruption au domicile de Gustav. Parce qu'il est Juif, il est déporté à Buchenwald avec son fils Fritz. Là, débute une épreuve inimaginable : la faim, le froid, les humiliations et la violence deviennent leur seul horizon. Puis, on annonce à Gustav qu'il est transféré à Auschwitz. Tous les déportés savent que c'est un aller sans retour, un nom qui résonne comme une condamnation à mort. Malgré tout, Fritz refuse de quitter son père et demande à partir avec lui. Dans ce camp où l'humanité et l'espoir n'ont pas leur place, une seule chose préserve Gustav et Fritz : l'amour entre un père et son fils. Un amour infini, plus fort que l'horreur du monde. Basé sur le journal secret tenu par Gustav pendant sa captivité, ce livre raconte leur incroyable histoire. Un récit de courage et de survie au coeur de l'enfer.

09/2022

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Europe centrale et orientale

Je vous écris d'Auschwitz. Les lettres retrouvées et présentées

Voici les quelques mots — presque toujours les mêmes — expédiés depuis Auschwitz par près de 3 000 juifs de France. On découvre ainsi qu'une correspondance a existé entre les déportés à Auschwitz et leur famille entre 1942 et 1945. La procédure autorisait même les réponses. Ces lettres-cartes, écrites sous la contrainte, faisaient partie d'une vaste opération de propagande, la Brief-Aktion, qui visait à rassurer leurs proches et dissimuler l'horreur. D'autres lettres, clandestines celles-ci, ont pu entrer et sortir du camp et dévoilent davantage l'enfer concentrationnaire. Sont rassemblées ici aussi des lettres écrites dès la libération du camp, preuves de survie uniques et émouvantes adressées aux familles par les rescapés. Grâce à des archives totalement inédites, Karen Taieb dévoile pour la première fois un pan méconnu de l'histoire de la Shoah, tout en honorant la mémoire des victimes. Pas à pas, elle redonne une identité à vingt et un déportés, dont ces lettres, qui nous plongent de façon saisissante dans la réalité du camp d'Auschwitz, sont parfois les dernières traces.

04/2021

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Bayard - Je bouquine

Le courageux combat d'Alfred Nakache, nageur rescapé d'Auschwitz

L'histoire d'Alfred Nakache (1915-1983), un athlète juif, champion de France de natation à de multiples reprises. Il devance les nazis aux JO de Berlin de 1936, est déporté en 1943 et participe aux JO de Londres à son retour. Sa vie est un exemple de force et de courage face à la barbarie. Il survit par et pour le sport.

03/2024

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Histoire de l'art

Une histoire de l’art d’après Auschwitz. Volume 1

En quoi Auschwitz a-t-il rompu les modalités traditionnelles de représentation de la figure humaine ?? Dans quelle mesure cette rupture s'est-elle logée dans la modernité au point d'y passer en partie inaperçue ?? L'art contemporain est-il simplement un art après Auschwitz ou bien, de manière plus complexe, un art d'après l'événement ?? Telles sont quelques-unes des questions qui donnent leur orientation à cette Histoire de l'art d'après Auschwitz. Le premier volume, qui paraît présentement, s'intitule Figures disparates. Il sera suivi par deux autres ? : Figures disparues et Configurations. A bien des égards, cette vaste étude se veut aussi une contre-histoire de l'art, une relecture critique des fondements de la modernité artistique et une généalogie de l'art contemporain. Ce premier volume, Figures disparates remonte aux sources de ce paradigme forgé à la Renaissance qu'on définit comme celui d'une esthétique du discernement, lequel implique tout un système de représentation théorico-pratique. Le premier chapitre retrace en ce sens la fondation des "? Figures discernables ? " à partir du retour des ombres portées dans la Florence du début du XVe siècle avec Masaccio. Alberti, son contemporain, formalise ce système dans son De Pictura à la même période en y promouvant l'idée selon laquelle un tableau représente l'historia. Tout le discours sur l'art postérieur à Alberti entérine cette idée et la renforce philosophiquement en considérant que l'oeuvre obéit à une idea qu'elle révèle. Cette façon d'investir l'oeuvre d'une fonction de discernement de l'histoire et de l'idée en implique une autre, plus tacite mais déterminante, tant sur le plan artistique que politique ? : celle de discerner la peur. A contre-courant de cette tendance majoritaire, un certain nombre de figures apparaissent néanmoins comme disparates, comme le suggère le deuxième chapitre. Elles tentent de rendre compte de trois grandes peurs - celles de la décréation, du désordre et du désastre - auxquelles correspondent trois phénomènes archétypiques - le déluge, la peste et la guerre. Dans chaque cas, on assiste à un antagonisme entre ces événements et leur réintégration dans l'orbe de l'esthétique du discernement. C'est cette tension qui produit historiquement des figures disparates, dont Francisco Goya serait le grand pourvoyeur. Il est aussi celui qui prépare le terrain à des figures d'un autre type, qui ressortissent quant à elles à l'époque moderniste proprement dite, du milieu du XIXe siècle au milieu du siècle dernier. Ces figures sont qualifiées de critiques dans le troisième chapitre. En elles se manifeste effectivement une tendance autoréflexive qui fait qu'elles se transforment en apparence sous l'effet de l'art pour l'art. Toutefois, à y regarder de plus près là encore, nombre d'entre elles évoquent plus ou moins explicitement la guerre, ou à tout le moins le contexte historique de plus en plus belliqueux dans lequel elles s'inscrivent (Guerre civile états-unienne, Première Guerre mondiale, ou Guerre d'Espagne).

04/2024

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Histoire internationale

999. L'histoire des premières jeunes femmes juives déportées à Auschwitz

" Personne ne peut survivre trois ans à Auschwitz. " Edita Grosman Le 26 mars 1942, un train emporte, 999 jeunes filles juives, célibataires (dont la plupart mineures), sur ordre de leur gouvernement (slovaque), pour le service national - Elles croient partir travailler dans une usine de chaussures. Elles finiront à Auschwitz. Le Livre révèle l'histoire - jamais racontée à ce jour, des 1000 - moins un(e) - Juives déportées à Auschwitz. Et ce que tout le monde ignore, c'est que ce premier convoi officiel comprenait exclusivement des (jeunes) femmes qui furent les premières femmes arrivées à Auschwitz. Après l'adoption de la solution finale en 1942, le premier convoi officiel pour Auschwitz, d'une " main-d'oeuvre réduite à l'état d'esclaves ", comportait exclusivement des jeunes filles, célibataires et mineures pour la plupart, vendues par leur gouvernement (slovaque) aux nazis, et tenues ainsi que leurs parents, dans l'ignorance totale de leur destination réelle. Quand l'humanité se transforme en barbarie, les femmes sont souvent les premières victimes à souffrir de la violence, de l'esclavage et de la mort. Qui étaient ces femmes ? Pourquoi ont-elles étaient choisies ? Comment certaines ont-elles pu survivre plus de trois ans dans les camps de la mort ? Bâti à partir de témoignages inédits - recueillis au fil des années - auprès des quelques survivantes et de leurs familles, et notamment le témoignage de la seule femme encore en vie aujourd'hui, Edita Grosman, 94 ans, ce document restitue le récit de ce périple et révèle le destin hors norme de ces 999 jeunes filles que l'histoire avait oubliées. Ce document est à la fois un témoignage historique sur les victimes de l'holocauste et sur le sort réservé aux femmes. Sa valeur est universelle.

01/2020

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Histoire de France

Des voix sous la cendre. Manuscrits des Sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau

Entre 1942 et novembre 1944, l'Allemagne nazie assassine plus d'un million de personnes, en majorité des juifs européens, dans les chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Un Sonderkommando (unité spéciale), constitué de détenus juifs qui se relaient jour et nuit, est contraint d'extraire les cadavres des chambres à gaz, de les brûler dans les crématoires et de disperser les cendres. Quelques hommes ont transcrit cette abomination et enfoui leurs textes dans le sol de Birkenau. Cinq ont été retrouvés après la guerre. Les équipes étant liquidées et remplacées à intervalles réguliers, pas un seul de ces témoins n'a survécu. Ce sont trois de ces manuscrits, dans une nouvelle traduction du yiddish pour partie inédite en français, qui sont présentés ici. S'y ajoutent les dépositions, faites lors du procès de Cracovie en 1946, de trois rescapés des Sonderkommandos - qui confirment, entre autres, le massacre des juifs de Hongrie au printemps 1944 -, des documents d'histoire, des photographies, les archives allemandes.

10/2006

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ouvrages généraux

L'Aventure mémorielle. 3000 km à vélo de Gurs à Auschwitz

Le 24 avril 2022 (une date qui n'est pas choisie par hasard), Fabien Devilliers part de Gurs (Pyrénées-Atlantiques) avec pour seul compagnon son vélo "Tornado" pour rejoindre Auschwitz. Il parcourt 3 000 km en France, en Allemagne et en Pologne, visitant des lieux de mémoire comme Oradour-sur-Glane, la Maison des enfants d'Izieu, le plateau des Glières, les camps du Struthof et de Buchenwald. Il sensibilise également des élèves dans les écoles et soutient l'UNICEF en récoltant des dons. A 27 ans, Fabien a concrétisé son projet, initié il y a 10 ans, cherchant à transcender les frontières de la mémoire pour toucher celles du coeur. Dans ce récit captivant, Fabien Devilliers explique pourquoi et comment il a entrepris cette aventure mémorielle et humaine. L'ouvrage est complété par des annexes (conseils pratiques, FAQ, budget, listes de sites et liens).

09/2023

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Histoire de France

Des Tsiganes vers Auschwitz. Le convoi Z du 15 janvier 1944

A l'automne 1943 plus de 350 Tsiganes, hommes, femmes, enfants, sont arrêtés dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique. Ils forment un unique convoi, appelé " Convoi Z ", parti de Malines à destination d'Auschwitz le 15 janvier 1944. Après la déportation des Juifs, Himmler a décidé en mars 1943 leur transfert dans le camp des familles à Auschwitz-Birkenau. Voyage sans retour pour plus de 90% d'entre eux. Pour la première fois, l'histoire de ce cas spécifique de déportation fait l'objet d'une étude approfondie et globale. Cet ouvrage apporte des précisions rares et essentielles sur le sort des Tsiganes et leur histoire tragique. Ils se sont retrouvés pris au piège des politiques nationales et de l'idéologie nazie en Europe, car vivant sous un régime d'exception avant même que les nazis ne les déportent et ne les exterminent. Ce travail aux abondantes références bibliographiques est étayé par des sources nouvelles ou inexploitées, par des documents et pièces d'archives allemandes, belges et françaises. Il s'appuie sur nombre de témoins directs et, surtout, sur deux survivants de ce centre de mise à mort, récemment retrouvés et qui n'intéressaient absolument personne jusqu'à présent. Antoine et Joséphine Lagrené, adolescents en 1943, racontent leur vie dans l'univers concentrationnaire, lors de plusieurs entretiens, éminemment émouvants avec l'auteure. Leurs récits inédits apportent des éléments indispensables pour comprendre comment les Tsiganes furent stérilisés dans le Block 10 de Josef Mengele, exterminés à Auschwitz ou jugés aptes au travail pour être transférés dans les camps de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Ravensbrück et leurs Kommandos.

10/2018

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Histoire de France

La lumière après les ténèbres. Le lac Majeur après Auschwitz-Birkenau

Ce récit de la déportation à Auschwitz d'une jeune fille juive de bonne famille, âgée de moins de vingt ans, s'étend du printemps 1944 au printemps 1945. C'est-à-dire depuis son arrestation à Paris par la police française jusqu'à sa libération dans une Allemagne livrée au chaos et à son rapatriement en France en avril-juin 1945. Dès les premières pages, on est pris par cette écriture à la fois modeste et authentique qui témoigne de manière poignante de l'immense souffrance de la déportation et du génocide. A côté de tant de récits de survivants, celui-ci frappe par sa simplicité, sa sincérité, sa rigueur psychologique et morale. Evitant toute enflure, l'auteur décrit successivement son itinéraire de Paris à Auschwitz, la vie au camp, les circonstances qui lui ont permis de survivre en échappant aux sinistres «sélections», ses compagnes de malheur et l'amitié qui les lie entre elles — un facteur essentiel de leur survie —, puis l'évacuation d'Auschwitz et les terribles marches de la mort vers divers camps de Silésie, de Saxe ou de Brandebourg, enfin l'errance entre troupes russes, débris allemands et prisonniers français libérés dans l'univers hallucinant de l'Allemagne année zéro. Il s'agit donc 1à d'un document d'une qualité rare. On en admirera la précision, érayée par les notes prises au retour de la déportation, ainsi que la justesse de ton, d'autant que dans son récit l'auteur a gardé la fraîcheur de ses dix-neuf ans. Bref, un livre qui, loin de faire double emploi avec les innombrables témoignages déjà publiés, aide à mieux comprendre et à mieux sentir la tragédie du génocide dans les ténèbres du III` Reich.

06/2015

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camps, déportation

Un album d'Auschwitz. Comment les nazis ont photographié leurs crimes

Entre mi-mai et début juillet 1944, des centaines de milliers de Juifs hongrois sont déportés à Auschwitz-Birkenau. Pour témoigner auprès de leur hiérarchie de la "bonne mise en oeuvre" de cette opération logistique d'envergure, des officiers SS photographient les étapes qui mènent de l'arrivée des convois jusqu'au seuil des chambres à gaz, ou du camp pour la minorité qui échappa à la mort immédiate. Ces photographies, connues sous le nom d' "Album d'Auschwitz" , ont été retrouvées par une rescapée, Lili Jacob, à la libération des camps, avant de servir de preuves dans différents procès et de faire l'objet de plusieurs éditions. Certaines d'entre elles sont même devenues iconiques. Par-delà l'horreur dont elles témoignent, ces images restent pourtant méconnues et difficiles d'interprétation. Ce livre permet d'y jeter un regard neuf. Préfacé par Serge Klarsfeld, fruit de cinq années de recherches franco-allemandes, il analyse l'album dans ses multiples dimensions. Pour quelle raison a-t-il été réalisé et quand ? Comment a-t-il été constitué ? Que peut-on voir, ou ne pas voir, sur ces photographies ? Trois historiens reconnus et spécialistes de la persécution des Juifs d'Europe, Tal Bruttmann, Stefan Hördler, Christoph Kreutzmüller, ont mené un remarquable travail d'enquête, recomposant les séries de photographies, analysant des détails passés inaperçus, permettant un travail d'identification et de chronologie inédit. Dans le même temps, c'est une véritable réflexion sur l'usage des images et de la photographie, de leur violence potentielle mais aussi de leur force de témoignage et de preuve que les historiens proposent. Ce faisant, ils élargissent la connaissance tout en redonnant vie, mouvement et dignité aux personnes photographiées quelques minutes avant une mort dont elles n'avaient pas idée.

01/2023

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Histoire internationale

Mineurs de charbon à Auschwitz. Jawischowitz 15 août 1942-18 janvier 1945

L'effort de guerre allemand nécessite une augmentation de l'extraction dans les mines de charbon, dont celle de Jawischowitz, à Auschwitz. Sélectionnés pour leur vigueur relative, environ 6000 déportés venus de toute l'Europe vont travailler dans cette mine du 15 août 1942 au 18 janvier 1945. Parmi eux, 3800, les plus fragiles, meurent sur place d'épuisement. D'autres, à bout de forces, victimes des coups des kapos, de la dénutrition, du froid, de la maladie, d'accidents, sont gazés. La question primordiale, pour Henri Krasucki, l'un de ces jeunes Juifs résistants devenus mineurs, est de préserver la dignité, le respect de soi-même, pouvoir se regarder dans les yeux des autres, vouloir vivre, bien sûr, mais pas à n'importe quel prix. Ce document est fondé sur 47 témoignages de déportés, lesquels, au-delà de la pitié et de l'indignation, de l'admiration et du respect qu'ils provoquent, sont examinés avec humanité et rigueur. Ces archives permettent d'approcher la complexité du travail et de la vie de ces mineurs malgré eux.

08/2014

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Histoire de France

Henri Lang, 1895-1942. Un dirigeant de la SNCF mort à Auschwitz

12 décembre 1941, 6 h du matin. Des Feldgendarmes se présentent au domicile d'Henri Lang. Ils le conduisent à l'Ecole militaire où sont regroupés les autres hommes arrêtés par les Allemands ce matin-là. Ils sont 743. Ce sont presque tous des "notables". Tous sont juifs. Ils sont conduits au camp de Compiègne-Royallieu où ils seront détenus pendant trois mois dans d'indignes conditions. Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, officier d'artillerie pendant la Grande Guerre où il fut cité à deux reprises pour sa bravoure, chevalier de la Légion d'honneur, Henri Lang est un haut fonctionnaire qui a toujours eu à coeur de servir son pays. Lorsqu'il est arrêté, il est chargé pour la SNCF de l'électrification de la ligne Paris–Lyon. Il travaille sans trop se préoccuper des lois anti-juives promulguées par l'Etat de Vichy le 3 octobre 1940. Rien ne pourra empêcher la logique bureaucratique implacable des forces d'occupation allemandes. Le 27 mars 1942, c'est la déportation à Auschwitz par le premier "train spécial" venant de France. Henri Lang y meurt d'épuisement le 21 mai 1942.

03/2012

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Littérature française

Mandelbaum ou le rêve d'Auschwitz. Avec une postface de l'auteur

La vie de Stéphane Mandelbaum est un mystère que tente de percer Gilles Sebhan dans ce nouveau roman. Mandelbaum, après de fulgurants débuts sur la scène artistique belge, fut retrouvé, à 25 ans, assassiné par balle et défiguré par l'acide, après le vol d'un Modigliani. Dans ce récit se mêlent la vérité des faits (Gilles Sebhan a rencontré les maîtresses, les amis, la famille du peintre) et une grande poésie. Et l'auteur fait rentrer ce peintre à la vie trop brève dans le panthéon d'artistes tels que Bacon, Basquiat, Pasolini ou Rimbaud.

06/2019

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Histoire internationale

J'avais 15 ans. Le récit inspirant d'une vie après Auschwitz

Août 1944. Après une enfance heureuse en Pologne, Elie Buzyn subit l'indicible : la déportation, l'assassinat des siens, Auschwitz puis la marche de la mort jusqu'à Buchenwald. Il a 15 ans. Le camp est libéré le 11 avril 1945. Comment, alors, retourner à la vie ? Porté par les voix du passé, il reconstruit ailleurs ce qui a été détruit. Etrange périple de Buchenwald à la France, en passant par la Palestine et l'Algérie, étrange voyage de la mort à la vie. Un jour, il comprend qu'il est temps de témoigner.

05/2019

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Déportation

Un présent qui s'accroche à moi. Dieuze-Pau-Auschwitz et retour

Témoignage d'une des dernières survivantes. Dora a 14 ans lorsqu'elle commence à écrire son journal, début janvier 1943. Elle et sa famille s'installent alors à Pau, au plus loin des inquisitions antisémites des nazis et de Vichy. Ses écrits suivent le rythme d'une vie d'enfant où la classe et les rêveries comptent plus que la fureur de l'Histoire. Le 3 avril 1944, tout bascule : direction Auschwitz, où elle voit disparaître sa mère et une de ses soeurs. Au journal interrompu se substitue un texte brut racontant les cahots physiques et moraux d'une jeune fille confrontée à chaque instant à la mort, mais qui ne renonce jamais à l'espoir, à l'écriture et au chant pour tenir et se tenir. Ce témoignage, unique, est accompagné des souvenirs de la vie d'"avant" et du récit du long chemin que fut le retour des camps.

02/2022

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Histoire de France

D'Izieu à Auschwitz. L'histoire de deux enfants dans la Shoah

Le 6 avril 1944 au petit matin, la Gestapo s'arrête devant la maison d'lzieu et rafle 44 enfants et leurs 7 accompagnateurs. Ces enfants juifs, réfugiés depuis mai 1943 dans ce village de l'Ain, sont envoyés à la mort par Klaus Barbie. Voici leur histoire, racontée en suivant la trajectoire de deux d'entre eux. Georgy Halpern, né en Autriche en 1935, est assassiné à Auschwitz en avril 1944 ; Paul Niedermann, né en Allemagne en 1927, orphelin, est passé d'lzieu en Suisse en juillet 1943. Il vit aujourd'hui près de Paris. Ces deux parcours mettent en lumière les éléments clefs de cette période trouble : les camps français et le rôle des fonctionnaires, la vie quotidienne dans une colonie d'enfants juifs, mais aussi l'engagement d'organisations d'entraide et d'éducateurs pour les soustraire à la déportation. Cet ouvrage de référence sur Izieu et la Shoah est enrichi d'une chronologie, d'une bibliographie et d'annexes pédagogiques.

03/2014

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Europe centrale et orientale

Prisonnier volontaire. L’histoire vraie du résistant polonais qui a infiltré Auschwitz

Nous sommes à Varsovie, le 19 septembre 1940 ; les nazis tiennent la ville. Ils ont envahi la Pologne l'année précédente et soumis le pays au règne brutal de la terreur. Des milliers de Polonais - médecins, professeurs, écrivains, avocats, juifs et catholiques confondus - sont enlevés en pleine rue pour être fusillés ou incarcérés. Au mois de juin, les Allemands ont ouvert un nouveau camp de concentration où enfermer leurs prisonniers. Son nom est Auschwitz. On ne sait pas grand-chose sur ce qui s'y passe. Witold Pilecki, 38 ans, père de deux enfants et propriétaire terrien sans passé politique, décide d'infiltrer le camp, de monter un réseau clandestin et de réunir des preuves contre les crimes nazis afin d'alerter l'opinion internationale.

10/2023

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Histoire internationale

Les architectes de l'extermination. Auschwitz et la logique de l'anéantissement

Sans être forcément membres du Parti nazi, de jeunes technocrates, souvent universitaires, vont préparer les plans de germanisation de l'Europe orientale, synonymes d'assujettissement et de déplacements massifs de population. Mis au point au début de 1941, le Generalplan Ost (Plan général pour l'Est) préconise le transfert de trente millions de personnes, soviétiques dans leur immense majorité, en les condamnant à mourir de faim. Imprégnées d'idéologie eugéniste, marquées par le concept de surpopulation qui a hanté la pensée géopolitique allemande du premier XXe siècle, ces équipes forgent la notion d'" existence fardeau " (Ballastexistenzen), et envisagent la faim comme un moyen de réguler la population. Elles préconisent le génocide comme LE moyen de résoudre les problèmes politiques. Quelle place la Shoah a-t-elle tenu dans ces projets de " réorganisation " de l'Europe orientale ? Présente en filigrane tout au long du livre, cette question, controversée, enrichit le débat sur les origines du génocide. Elle nous permet de mieux entendre combien la barbarie fut pensée et planifiée par des hommes intelligents et cultivés appartenant à une génération née au début du siècle, et demeurée marquée par la Grande Guerre. En mettant en relief la farce de la dénazification (la plupart de ces criminels de bureau ont poursuivi leur carrière au grand jour, couverts d'éloges et d'honneurs), Götz Aly et Susanne Heim montrent les soubassements technocratiques de la criminalité d'Etat. Loin d'être une parenthèse barbare dans l'histoire d'outre-Rhin, Auschwitz a plongé ses racines dans le terreau culturel et politique d'une certaine Allemagne.

01/2006

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Histoire internationale

Au coeur de l'enfer. Témoignage d'un sonderkomando d'Auschwitz 1944

Zalmen Gradowski appartenait à un Sonderkommando, ces déportés, juifs pour la plupart, chargés d'assurer le fonctionnement des chambres à gaz et des crématoires d'Auschwitz-Birkenau. Témoins des opérations de gazage, les membres de ces "équipes spéciales" étaient régulièrement exécutés. Seul Zalmen Gradowski raconte l'indicible. S'élève alors une voix qui s'adresse à l'humanité entière depuis le seuil de la mort, une voix qui, aux confins de l'horreur, refuse d'être réduite au silence. Rédigé en 1944 et enfoui dans le sol à quelques pas du crématoire III, ce manuscrit livre une réflexion d'une étonnante lucidité sur la destruction systématique de la vie et du monde juif. Ne pas lire Gradowski, c'est le priver de sépulture une seconde fois.

11/2019

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témoignages personnels

Les jumelles de Mengele. Le témoignage unique d'une rescapée d'Auschwitz

Eva Mozes Kor n'avait que dix ans lorsqu'elle est arrivée à Auschwitz. Tandis que ses parents et ses deux soeurs aînées sont emmenés dans les chambres à gaz, elle et sa jumelle Miriam sont confiées à l'homme surnommé l'ange de la mort, le Dr Josef Mengele. Soumise à des expériences médicales sadiques, elle a dû lutter quotidiennement pour sa survie et celle de sa jumelle. Dans cette incroyable histoire vraie, les lecteurs découvrent l'endurance et la survie d'une enfant face à un mal extraordinaire. Cet ouvrage constitue un témoignage important et rare de la part d'une survivante des camps et des expériences de Mengele.

01/2023

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Europe centrale et orientale

Prisonnier volontaire. L'histoire vraie du résistant polonais qui a infiltré Auschwitz

Nous sommes à Varsovie, le 19 septembre 1940 ; les nazis tiennent la ville. Ils ont envahi la Pologne l'année précédente. Le pays est soumis au règne brutal de la terreur. Des milliers de Polonais – médecins, professeurs, écrivains, avocats, juifs et catholiques confondus – sont enlevés en pleine rue pour être fusillés ou incarcérés. Au mois de juin, les Allemands ont ouvert un nouveau camp de concentration où enfermer leurs prisonniers. Son nom est Auschwitz. On ne sait pas grand-chose sur ce qu'il s'y passe. Witold Pilecki, 38 ans, père de deux enfants, propriétaire terrien, sans passé politique, décide d'infiltrer le camp, de monter un réseau clandestin et de réunir des preuves contre les crimes nazis afin d'alerter l'opinion internationale.

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Histoire de France

Avant et après Auschwitz suivi de Le Kremlin et l'Holocauste 1933-2001

L'armée rouge reçut-elle jamais l'ordre de libérer Auschwitz ? C'est pour répondre à cette question que Vassili Petrenko, l'un des quatre généraux à la tête des troupes qui libérèrent le camp - et le dernier en vie -, s'est penché sur son passé. Né dans l'Ukraine profonde et antisémite, bénéficiant de la mobilité sociale créée par la révolution, il fait une carrière militaire. Il voit les armées des Blancs et celles des Rouges ; il constate les ravages de la collectivisation ; il assiste aux purges staliniennes. Devenu commandant, il participe à l'opération Vistule-Oder et pénètre dans le camp d'Auschwitz. Général à l'âge de trente-trois ans, il est témoin et acteur de l'histoire de l'après-guerre : la répression berlinoise en 1953, les tensions dans les républiques soviétiques d'Asie... Au début des années 80, une question l'ébranle : " avez-vous libéré Auschwitz sur ordre ou en passant ? Vos troupes n'ont-elles pas tardé ? " L'exploration des archives lui révèle que la libération du camp ne figurait pas parmi les objectifs fixés par les dirigeants soviétiques. Devenu depuis militant du souvenir, il est, en Russie, l'une des rares personnalités non juives qui s'emploient à faire connaître la vérité sur le génocide.

03/2002

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Histoire internationale

Rescapé. Auschwitz, la Marche de la mort et mon combat pour la liberté

Sana a à peine 13 ans lorsque les nazis envahissent la Pologne en 1939. Pour la communauté juive, c'est le début de la vie en ghetto: privations, humiliations, violences arbitraires, peur, rafles. En 1943, Sam est déporté avec les sept autres membres de sa famille au camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Il n'a que 16 ans. Porté par une volonté de vivre hors du commun, il va connaître l'enfer, et en revenir. Agé aujourd'hui de 87 ans, Sam Pivnik est l'un des derniers survivants de la Shoah. Il témoigne pour les générations futures, pour ne jamais oublier que cela a eu lieu, que des millions d'hommes, de femmes et d'enfants y ont laissé leur vie.

07/2014

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Petits classiques parascolaire

Michelle doit-on t'en vouloir d’avoir fait un selfie à Auschwitz ?

A l'origine, une jeune fille s'était prise en photo à Auschwitz comme si c'était un lieu comme un autre, ce qui avait enflammé les réseaux sociaux. Ce fait divers devient une pièce qui fait entrer sur scène les moyens de communication d'aujourd'hui et leur écriture spécifique, et pose des questions morales : le titre en formule une, mais on doit s'interroger aussi sur la haine manifestée sur Internet par des intervenants que l'anonymat libère de toute mesure. Le théâtre nous permet de réfléchir à nos pratiques.

06/2019

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Généralités

Dix petits mensonges et leurs grandes conséquences. Auschwitz, Israël, la Palestine et nous

Après Auschwitz, il était devenu inimaginable de crier "mort aux Juifs". Pourtant, dès la fin des années 1960, peu après la guerre des Six Jours, "Mort à Israël" s'est installé dans le langage politique courant. Puis, les médias ont victimisé à outrance les Palestiniens et la gauche a fait alliance avec l'islam. Progressivement, un mur de mensonges a été érigé autour de l'Etat d'Israël : le sionisme a été considéré, entre autres mensonges, comme un racisme. Voire même un nouveau nazisme. Les meilleurs historiens, philosophes et sociologues ont vite compris que cette scandaleuse inversion des rôles — les Juifs qui deviennent des nazis et les Palestiniens présentés comme des juifs persécutés — dissimulait le retour du bon vieil antisémitisme d'antan. Mais Yves Mamou montre que l'antisionisme n'est pas seulement une affaire de juifs. L'antisionisme qui persécute les Israéliens depuis cinquante ans est un antiracisme, le même qui est utilisé aujourd'hui contre les Européens. Monté contre Israël, il revient comme un boomerang percuter la France et les autres pays d'Europe. En se faisant passer pour des Juifs persécutés, islamistes et indigénistes ont entrepris de rendre les Européens étrangers sur leur propre sol. Tous Juifs en quelque sorte.

05/2021

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Histoire de France

De Verdun à Auschwitz. L'histoire de mon père André Raben Salomon (1898-1944)

Né dans une famille juive française, un jeune patriote s'engage dans la Grande Guerre en 1916. Blessé à Verdun, il se réengage en 1918 jusqu'à la fin de la guerre. 1940, devant l'avancée des troupes allemandes, il fuit vers l'Espagne où il renonce finalement à s'expatrier par fidélité au Maréchal et obéit à la politique du Retour à la terre. Résistant, il est déporté et gazé à Auschwitz en 1944. Entre souvenirs d'enfance et documents d'archive, l'auteur retrace l'histoire d'une confiance française trahie.

07/2013

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Philosophie

La philosophie à l'épreuve d'Auschwitz. Les camps nazis, entre mémoire et Histoire

Cet essai se donne comme une tentative pour approcher au plus près l'onde de choc totalitaire enregistrée par les récits et témoignages sur les camps nazis. Il explore les zones de repli ou de recul de la pensée devant l'indicible, les embarras de la posture savante quand elle doit rendre compte de la froide "organisation de la terreur", la compromission de nos sociétés de la démocratie restaurée avec la catastrophe du siècle qui s'est éteint. Quelques leitmotivs inusables se trouvent ici consignés et soumis à la critique : le couplage contre-nature entre civilisation et barbarie, la fonction centrale de l'espace-camp sur le territoire de la modernité, les capacités de résistance de l'homme aux situations de l'extrême, la banalité du mal ou l'indifférence des bourreaux, la figure du survivant...

09/2014

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Histoire internationale

Survivre un jour de plus. Le récit d'une jumelle de Mengele à Auschwitz

"Je m'agrippai à la main de maman. Un SS s'avança précipitamment, lançant en allemand : "Zwillinge ! Zwillinge ! Jumeaux ! Jumeaux !" Il passa près de nous, puis s'arrêta net, fit volte-face et revint sur ses pas. Il nous dévisagea, Miriam et moi, et considéra nos robes bordeaux. "Ce sont des jumelles ?" demanda-t-il à notre mère. Elle hésita. "Est-ce une bonne chose ? - Oui, répondit le garde. - Ce sont des jumelles", acquiesça notre mère. Sans un mot de plus, il nous arracha à elle."

03/2018

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Histoire de France

Auschwitz en héritage ? D'un bon usage de la mémoire, Edition revue et augmentée

La Shoah suscite aujourd'hui un sentiment de trop-plein et de saturation (déjà à l'œuvre en 1946, ce que l'on ignore généralement). En parle-t-on trop ou mal ? La question politique, esquivée, laisse la place à un lamento éploré. Ainsi évite-t-on d'interroger les structures de pensée d'un monde occidental, et germanique au premier chef, qui a conduit à ce désastre. L'histoire de la Shoah, présentée et affadie sous la forme d'une religion civile (couplée au culte des droits de l'homme), induit l'idée erronée d'une parenthèse barbare. Or, Auschwitz n'est pas l'aboutissement de l'" intolérance " ni même du seul antisémitisme. Mariage de l'archaïsme et d'une certaine modernité, cette catastrophe demeure impensable sans référence au darwinisme social et racial, à l'eugénisme négatif, à l'impérialisme, au colonialisme et au racisme comme politique d'Etat, à la substitution enfin du biologique et de l'économique au politique. Comprendre le cheminement qui mène à Auschwitz ne revient ni à absoudre les criminels, ni à légitimer le crime, ni même à tourner la page. Interroger les phénomènes de mémoire collective autour de la Shoah (en particulier en France, aux Etats-Unis et en Israël), c'est montrer comment la mémoire, parce qu'elle sélectionne les faits, est un enjeu politique. Qu'elle est par conséquent souvent vaine, comme l'a montré le génocide des Tutsis du Rwanda (1994) au moment même où les Etats-Unis - qui refusèrent d'intervenir - venaient d'inaugurer à grands renforts lyriques de " Plus jamais ça ! " l'Holocaust Memorial de Washington... A mille lieues de l'idéologie de la victime et du compassionnisme, il s'agit de proposer une autre leçon d'histoire : en réhabilitant le questionnement historien et politique, en interrogeant les liens de la culture et de la barbarie...

10/2003

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Critique littéraire

Croire au matin. Cinq écrivains à la rencontre de Charles Palant, rescapé d'Auschwitz

Qu'en est-il de l'enfance, de la transmission, de la parole, de l'espoir, de l'humanité, soixante-dix ans après Auschwitz ? Lorsque l'analyse historique et la politique ont échoué à faire barrage à la barbarie, à vaincre l'obscurantisme, ne reste-t-il pas la création littéraire et des écrivains pour défendre la liberté de penser, de vivre et d'aimer ? Elisabeth Brami, Noëlle Chätelet, Alexandre Jardin, Mazarine Pingeot et Alice Zeniter croisent leurs réflexions avec Charles Palant, rescapé des camps de la mort. A l'heure où disparaissent les derniers témoins de la barbarie nazie, la littérature s'empare des mots d'un tribun qui n'a cessé tout au long de sa vie de nous exhorter à ne pas oublier les horreurs auxquelles conduisent le racisme et l'antisémitisme. Pour que nous, lecteurs, gardions en mémoire l'extraordinaire témoignage d'un de ceux qui ont dit oui à la vie. A notre tour de ne pas le laisser s'éteindre, de le donner à entendre aux générations futures.

01/2018