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Aleth

Extraits

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Policiers

La Trilogie celte Tome 3 : Par le vent

Ce dernier volume de la Trilogie Celte s'ouvre sur les roches torturées d'une terre balayée par les vents : Segisama briga, l'île des " neuf magiciennes "., lieu de savoir défendu par l'océan et ses habitants. Alors qu'Eogan et Fergus, au péril de leurs vies, y accostent pour affronter " Celui qui sait la fin des choses ", une galère de combat et un navire marchand font force de voiles pour gagner le port d'Alet, siège de la légion romaine. Rutilius Namatianus, ancien préfet de Rome, gaulois d'origine, regagne son pays menacé par les barbares. Le tribun Flavius qui l'accompagne, doit conduire vers Rome les dernières familles patriciennes vivant encore dans les villae alentour. Incendie, meurtres, pillage ont ravagé le quartier général romain d'où se sont enfuis des prisonniers parmi lesquels un homme et un enfant roux venus de la lointaine Iona. Ayant réussi à " libérer " les neuf magiciennes, nos jeunes druides devront affronter les cohortes de la légion, les chiens de guerre, les ténèbres de la forêt ancienne, les dangers des marais, avant de retrouver la trace d'Oengus et de Dylan. Un périple qui les conduira du Mont Dol au Mont Tombe et enfin vers les Iles au Nord du Monde où toute question trouve réponse.

06/2005

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Humour

Les joies du yiddish

En 1994, les éditions Calmann-Lévy publiaient pour la première fois en français Les Joies du Yiddish, véritable anthologie de l’humour juif, adossée à une initiation à la langue, d’Isaac Bashevis Singer… et dont les expressions les plus truculentes ont largement été relayées par Woody Allen, Jerry Seinfeld, Jonathan Safran Foer, Judd Appatow, Popeck, Johann Sfar et même Fran Drescher, la nounou d’enfer. Vous pensiez peut-être que le mot schmock venait de Shakespeare ? De aleph-beis à zeyde, vous ferez connaissance avec une étonnante galerie de personnages, sortis tout droit du shtetl – tzaddik et shnorrer (sage et mendiant), ‘hou’hem et shlémil (idiot et poissard) –, vous saliverez à l’évocation des mets des plus fameux delicatessen, et vous vous imprégnerez de la sagesse particulière de ce dialecte dont un mot en deux lettres est capable de revêtir une vingtaine de significations. Véritable plongée dans la culture ashkénaze, de Cracovie à la Borscht Belt, de la rue des Rosiers au Lower East Side, de Jérusalem à la bonne ville de Helm, ce livre est aussi une encyclopédie de la vie juive, du Talmud au show-biz, de la Bible à nos jours, des larmes et du rire. Pour cette nouvelle édition, nous avons demandé à Olivier Ranson, dessinateur vedette du Parisien-Aujourd’hui en France et du mensuel L’Arche, de croquer le yiddish en trente dessins philosophiques, hilarants, émouvants, doux-amers ou carrément insolents.

10/2011

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Littérature française

Les larmes de Narcisse

Né du projet de deux amants, Lotus Eaters est un monde virtuel qui se veut garant de la liberté d'expression et de comportement. Théa et Gary s'y retrouvent en secret, elle en Amérique, lui à Londres, grâce à des capteurs qui relaient tous leurs sens, y compris le toucher. Dans une société new-yorkaise où la censure incite à fuir dans le virtuel, l'amour peut-il ouvrir de nouveaux possibles ? Réflexion sur le pouvoir troublant du narcissisme dans nos vies de plus en plus dématérialisées, ce roman retrace aussi l'émancipation d'une jeune femme portée par son idéalisme et son talent, à contre-courant des préjugés de l'époque. "Un soir, alors qu'ils peaufinaient leur projet, Gary s'assit à côté d'elle. Leurs mains se frôlèrent par inadvertance, leurs mains ou plutôt leurs gants, mais le degré de technicité de ces prothèses était tel que Théa fut parcourue d'un frisson. Ses doigts avaient instinctivement reconnu la peau de Gary, ils avaient capté sa chaleur et son grain. "Tu es seule ? " lui demanda-t-il. Théa était assise sur son lit entre L'Aleph de Borges et un bol de framboises auquel elle n'avait pas eu le temps de toucher. Gary était déjà arrivé lorsqu'elle s'était connectée. Oliver n'était pas encore rentré. Le jeudi soir, il prétendait pratiquer l'escalade, sans préciser sur quel type de paroi".

02/2024

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Franc-maçonnerie

Sous le secret... la Lumière. Une quête maçonnique

Un roman maçonnique ? ! C'est le support choisi pour répondre aux questions que se posent bien d'initiés en franc-maçonnerie, comme de non-initiés. Les personnages principaux de ce récit romancé sont plongés dans une intrigue qui s'ourdit sur un fond historique vrai, où se mêlent ésotérisme, religion, franc-maçonnerie et politique. Un témoin actif, Richard, est amené à s'interroger, force du hasard, sur le passé de sa famille. Ses ancêtres, ceux du XVIIIe ? siècle jusqu'à nos jours, auront un rôle à jouer dans sa vie d'homme d'aujourd'hui. Les réponses qu'il trouvera le bouleverseront dans sa vie jusqu'au tréfonds de lui-même. Son chemin initiatique maçonnique est tracé? ! PROLOGUE PREMIERE PARTIE. Rencontres et découvertes "? le Corps ? " 1. Immobile 2. Rendez-vous 3. La famille Barrès 4. Armand, l'aîné 5. Richard, le cadet 6. Le Domaine des Barrès 7. Rencontre à Paris 8. Les premiers secrets 9. Le bureau et les archives 10. Recollement 11. Puzzle 12. L'impasse DEUXIEME PARTIE. A la recherche du message perdu "? l'Ame ? " 1. Découvertes 2. Ouvertures opératives 3. Intermède 4. Maçonnerie spéculative 5. En quête... 6. Une soeur 7. En suite 8. Ancien et accepté 9. L'Amérique 10. Révolution 11. Rectifié 12. Réceptions TROISIEME PARTIE. Le secret "? l'Esprit ? " 1. Pentecôte 2. La Commanderie 3. Les Nobles et Illustres Chevaliers 4. Opérations extérieures, opérations intérieures 5. Ce en quoi on croit... ou pas ? ! 6. Révélations d'Aleph à Tav 7. Jean ? !

02/2021

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Ethique

Revue d'éthique et de théologie morale Hors-série, Août 2022

Marc Feix, Frédéric Trautmann _ Introduction I. Les droits humains et les questions de société Bruno-Marie Duffé _ Les droits humains : une mémoire blessée et un espoir d'humanité Mattias Guyomar _ L'universalité des droits de l'Homme Alfonso de Salas _ Le Conseil de l'Europe et les droits de l'Homme Valentine Zuber, & Hans Joas _ Les droits de l'Homme sont-ils d'origine religieuse ? René Heyer _ Droits de l'Homme : des déclarations critiquables ? Peter G. Kirchschläger _ Qu'est-ce que les droits de l'Homme ? Comment les justifier ? Elke Mack _ Comment les droits de l'Homme peuvent-ils être (re)fondés aujourd'hui ? Mgr Luc Ravel _ Le Christ, notre théologie II. La notion de dignité humaine Sylvie Barth, Anne Buyssechaert, Talitha Cooreman-Guittin _ Se marier : un droit universel refusé par l'Eglise catholique aux personnes avec une déficience intellectuelle ? Branka Gabric _ Le droit à la santé des personnes atteintes de maladies chroniques à l'heure de la pandémie Johannes Ludwig _ De la dignité de l'homme à la dignité de la création ? Perspectives en politique internationale Iuliu-Marius Morariu _ La dignité humaine dans les autobiographies spirituelles de l'espace orthodoxe du xxe siècle Eric Nzeyimana _ La dignité humaine comme implication morale de la notion de personne chez Robert Spaemann Benedikt Rauw _ Comment la dignité est-elle universalisable ? La contribution de Christine Korsgaard à la solution d'un problème kantien Dominik Ritter _ Que peut-on apprendre des multiples critiques des droits de l'Homme ? Inocent-Mária Vladimír Szaniszló, op _ Un grave manquement à la dignité humaine des travailleurs migrants d'Europe de l'Est lors de la première vague de la pandémie de coronavirus III. Nouveaux problèmes, nouveaux regards, nouvelles méthodes Matthias Bahr _ Une perspective d'éducation religieuse Kyong-Kon Kim _ La liberté de conscience, de religion et d'expression dans les milieux scolaires alsaciens Marie-Aleth Grard _ L'universalité des droits humains à partir de Joseph Wresinski Jörg Lindenmeier _ Les étudiants en tant que " leaders transformateurs " de l'avenir Etienne Grieu, sj _ Revisiter les droits humains à partir de la priorité au plus pauvre Marie-Jo Thiel _ Les pratiques de l'Eglise catholique sont-elles conformes aux droits humains ? Marianne Heimbach-Steins _ L'exigence d'inclusion des droits de l'Homme et la position de l'Eglise à l'encontre des minorités sexuelles Frédéric Trautmann _ Du rêve à la réalité : la charité au service de l'amitié sociale

09/2022

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Diététiques

Le bonheur est dans l'assiette

Un abécédaire pour comprendre quels sont les aliments à favoriser pour vous faire du bien au corps et à l'âme, écrit par une médecin-chirurgien humaniste qui connaît les plaintes de ses patients et voit comment les résoudre ou les prévenir, que ce soit des problèmes liés aux changements hormonaux, à une hygiène de vie pas idéale, à une fatigue générale, etc. Des bienfaits de l'aneth à ceux du zinc, l'auteur passe en revue tout ce qui devrait constituer notre alimentation quotidienne. L'auteure nous présente notamment les différentes farines à choix, avec ou sans gluten, nous explique comme supplémenter notre alimentation si l'on décide de se passer de protéine animale, et nous propose d'innombrables astuces santé pour éviter les lourdeurs, les prises de poids ou le manque d'énergie, mais aussi pour s'épargner les carences ou prévenir au maximum l'apparition de maladies graves à moyen ou long terme. Ses recettes savoureuses nous encouragent à réduire certaines aliments et à en favoriser d'autres, pour manger en conscience. C'est tout un processus qui nous responsabilise par rapport à notre corps, notre santé et notre moral, et nous insuffle dynamise et capacité de résilience. Cet ouvrage fait aussi le point sur les alicaments et autres superfoods, comme le goji, I'aronia ou encore la miel de manuka. Dans quelles mesures et applications sont-ils utiles ? Comment manger sainement sans se ruiner ou investir trop de temps, tel est l'objectif éducatif de ce livre, enrichi d'anecdotes, de recettes, de quizz et de dessins, pour qu'il soit aussi agréable à déguster que les aliments qu'il préconise.

09/2023

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Littérature étrangère

Rose (L'aubépine)

" Elle sent l'aneth, la citronnelle, la lavande et la menthe, auxquels s'ajoutent la poussière et des odeurs moins plaisantes, et elle reconnaît l'odeur de son enfance : les ajoncs mêlés d'herbes aromatiques qui jonchaient le sol du grand hall, où elle était souvent restée à jouer sous les tables à tréteaux pendant que les adultes mangeaient. Qu'elle entend à présent au-dessus d'elle, riant à gorge déployée. Elle ouvre les yeux et voit le singe debout sur sa poitrine, entre ses seins, il lui fait une grimace de sous la couronne miniature retenue sous le menton par un lien. Il pince un mamelon rose avec ses doigts minces et osseux, le soulève et le secoue comme une cloche, tandis que ses lèvres s'écartent en une grimace sardonique, et elle en ressent les ondes jusqu'au plus profond de son ventre, où réside une douleur sourde et lancinante. Sa mère et son père et tous leurs amis et leurs chevaliers et les domestiques du château sont rassemblés autour d'elle, ils dominent le spectacle, le plaisir se lit sur leurs visages graisseux, ils s'esclaffent et rient et se tapent les cuisses. " Sur le thème éternel de la princesse endormie, la Belle au Bois dormant, Robert Coover brode de subtiles variations langagières, selon un principe qui présidait déjà à l'élaboration de La Bonne et son maître (1984) : tout manquement au rituel (ou à la rhapsodie) appelle une punition répétée, le désir est un champ d'aubépines, les caresses de l'élue impliquent toiles d'araignée et ossements cliquetants - et le rêve, peuplé de singes, de sorcières et de pères incestueux, est peut-être un viol.

05/1998

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Littérature anglo-saxonne

Félicité

Le recueil le plus caractéristique de l'art de Katherine Mansfield, l'une des plus grandes nouvellistes du xxe siècle, morte à 33 ans il y a tout juste cent ans. Le recueil le plus caractéristique de son art Katherine Mansfield a vécu une enfance assez solitaire, envoyée à 13 ans parfaire son éducation au Queen's College de Londres, dans un certain dénuement. Un premier mariage malheureux, une fausse couche et, à 23 ans, un premier recueil de nouvelles, Pension allemande. Suivront, en quelques années d'une vie aussi brève que vagabonde, Félicité, La Garden-Party et Le Nid de colombes. Ils confirment un talent singulier, mélange de gravité et d'" humour un peu meurtri " (Marcel Arland). Sens de l'ellipse et de l'anecdote infime, finesse de touche impressionniste, fraîcheur et sincérité des sentiments, apprentissage de la douleur physique et morale : autant d'expressions d'une sensibilité extrême et d'une conscience du mal qui la portent aussi bien à l'hédonisme qu'à l'ascèse dans l'orbe de Georges Gurdjieff, dont elle reçoit l'enseignement théosophique au prieuré d'Avon, où elle mourra de tuberculose le 9 janvier 1923, à l'âge de 33 ans. Félicité, son second recueil, élaboré en 1919-1920 à San Remo et à Menton, contient l'une de ses plus célèbre nouvelles, Prélude, version condensée de L'Aloès, roman semi-autobiographique auquel elle avait travaillé pendant sept ans, après la mort de son frère à la guerre, et qu'elle confia à Virginia et Leonard Woolfe en 1918. La critique salua l'audace et la virtuosité de la nouvelliste, mais aussi un certain raffinement dans la cruauté psychologique. Inclut les nouvelles : Prélude - Je ne parle pas français - Félicité - Le vent souffle - Psychologie - Tableaux - L'homme sans tempérament - La journée de Mr Reginald - Peacock - Sun et Moon - Feuille d'album - Un pickle à l'aneth - La petite institutrice - Révélations - L'évasion.

01/2023

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Littérature française

Le fils du matador

Saisir les secrets de la création en regardant par-dessus l'épaule d'un grand écrivain tandis que le texte s'élabore, c'est peut-être là le désir de tout nouvel auteur. Dans ce grand entretien, Pascaline David lève le voile sur le travail d'écriture et l'univers romanesque de Jérôme Ferrari. L'écrivain aborde des thèmes aussi variés que le rôle de l'enfance dans le déploiement de la vocation romanesque, la construction de personnages, la mise en ouvre de la langue, l'élaboration du récit ou le travail de l'écriture proprement dit. EXTRAITJe ne peux pas écrire quelque chose en quoi, d'une certaine manière, je ne crois pas. Je sais bien que c'est de la fiction mais, en même temps, il faut que j'y croie. Il faut que j'y croie parce que sinon pourquoi irais-je l'écrire ? Il faut que j'y croie et que ce soit comme si je regardais quelque chose qui se déroule dans une espèce de petit monde. À PROPOS DES AUTEURSJérôme Ferrari est un écrivain et traducteur français. Né de parents corses, il est agrégé de philosophie et titulaire d'un DEA d'ethnologie. Il a vécu en Corse et enseigné la philosophie au lycée de Porto-Vecchio. Durant cette période, il a organisé notamment des "cafés philosophies" à Bastia, puis enseigné au lycée international Alexandre-Dumas d'Alger, au lycée Fesch d'Ajaccio jusqu'en 2012, et au lycée français Louis Massignon d'Abou Dabi jusqu'en 2015. Depuis la rentrée 2015, il enseigne la philosophie en hypokhâgne, au lycée Giocante de Casabianca de Bastia. Il débute une carrière d'écrivain en 2001 avec un recueil de nouvelles, Variété de la mort et un roman, Aleph Zero (2003). Auteur à la plume corrosive, Jérôme Ferrari s'inspire de la Corse pour écrire Balco Atlantico, paru chez Actes Sud en 2008. Avec son roman, Un dieu un animal, l'écrivain évoque la guerre et le monde de l'après 11 septembre. Il reçoit pour ce roman le prix Landerneau en juin 2009. Après le Prix France Télévisions et le Grand Prix Poncetton SGDL en 2010 pour Où j'ai laissé mon âme, son roman Le sermon sur la chute de Rome (2012) est l'un des événements de la rentrée littéraire finalement couronné par le Prix Goncourt. Il reçoit le Prix littéraire "Le Monde" 2018. Pascaline David est née à Bruxelles en 1976. En 2014, elle fonde les éditions Diagonale avec Ann-Gaëlle Dumont.

02/2021

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Décoration

La lettre et l'image. La figuration dans l'alphabet latin du VIIIe siècle à nos jours

Les lettres ont d'abord été des images. Comme on sait, le mot "alphabet" a été formé à partir des lettres aleph et beth, qui représentent respectivement, dans leur graphie ancienne, une tête de taureau (à l'envers) et une maison, dont le tracé emprunte à un hiéroglyphe égyptien où l'on peut reconnaître notre b couché. Or, à toutes les époques, se révèle le souci constant - secret ou avoué - de rechercher dans le dessin des lettres cette figuration perdue. Et tout se passe comme si les utilisateurs de l'alphabet latin (qu'il s'agisse de poètes, de calligraphes ou de peintres, mais aussi de pédagogues, d'enfants ou de sociologues) refusaient la sécheresse géométrique de son tracé, comme s'ils s'efforçaient de retourner instinctivement aux enfances de l'écriture et de redécouvrir, enfouis sous les sédiments laissés par des millénaires de civilisation, les mots-images, les dessins parlants, les signes-choses, les "paroles peintes" des écritures premières. C'est ainsi que, du Moyen Age jusqu'à nos jours, on retrouve ces alphabets faits de lettres-fleurs, de lettres-animaux, de lettres-hommes ou de lettres-objets. Et la publicité contemporaine fait fréquemment appel à ces alphabets animés qui réintroduisent dans la lettre une image visible. Notre propos aura donc été de prendre en compte cette pérennité à travers le temps et l'espace, à l'aide d'enjambements parfois audacieux et de rapprochements imprévus. De Simmias de Rhodes à Apollinaire, de Rabelais à Hugo ou à Goethe, de Sterne à Edward Lear ou Kipling, mais aussi de Daumier à Klee ou de Raban Maur à Kandinsky, on ne compte plus les auteurs et les artistes qui ont été fascinés par le pouvoir des lettres, le jeu de leurs combinaisons et qui leur assignent un rôle comparable à celui qu'elles jouent aussi bien dans la plupart des religions que dans les arts talismaniques ou dans la thaumaturgie. De cette démarche (qui paraîtra à certains singulière), on ne trouvera pas mention dans les dictionnaires et les encyclopédies, non plus (sinon très fragmentairement) dans les histoires de l'art et de la communication. C'est cette lacune que vient combler ce livre, en proposant une somme encyclopédique qui nous offre de cette conception animiste du monde des exemples savoureux et ludiques. Car si Platon déjà, par la bouche de Socrate, demandait que les lettres eussent "de la ressemblance avec les choses". Humpty-Dumpty, pour sa part, dit à Alice : " Mon nom signifie la forme que j'ai. "

10/2003

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023