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Geneviève Perennou, Niamh Flynn

Extraits

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Critique

Flaubert et le moment théorique. (1960-1980)

Et si Flaubert, dont on fête en 2021 le bicentenaire, n'était né, en réalité, qu'il y a une cinquantaine d'années ? Entre ? 1960 et ? 1980, la France traverse une période d'intense effervescence intellectuelle : ce que l'on appellera le moment théorique. Les sciences de l'homme sont mises à contribution pour repenser la littérature selon les normes d'une axiologie formelle - le structuralisme - où prévalent les exigences de systématicité et de radicalité. C'est dans ce contexte que Flaubert acquiert une notoriété de premier plan. En moins d'une décennie, il s'impose comme une référence dominante pour la nouvelle critique, l'Université et les jeunes romanciers qui découvrent sa flamboyante Correspondance à travers une anthologie, centrée sur sa poétique : Préface à la vie de l'écrivain de Geneviève Bollème, où il apparaît comme un véritable précurseur du roman contemporain et de l'esthétique conceptuelle. De Roland Barthes à Michel Foucault, de Jean-Paul Sartre à Pierre Bourdieu ou à Jacques Rancière, de Michel Butor, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet à Pierre Bergounioux ou Pierre Michon, de Jean-Pierre Richard à Gérard Genette, c'est toute une génération qui reconnaît en Flaubert la figure souveraine de l'écrivain, au sens absolu du terme, à la fois prophète du minimalisme, théoricien du style et du travail sur la prose, penseur du processus créatif et inventeur du roman moderne. Sans chercher à être exhaustif, cet ouvrage suit l'ordre alphabétique pour explorer, à travers quelques grands acteurs du moment théorique, ce fascinant processus de réception créatrice dont nous continuons tous aujourd'hui à être les héritiers.

10/2021

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Religion

Rebelles de Dieu

Un jour, ils ont dit " non ". Non aux injustices, non aux fatalités, non aux facilités d'une vie tracée, non aux réflexes de leur milieu d'origine, non aux conforts d'une carrière assurée, non aux diktats d'une hiérarchie aveuglée ou soumise. Ils ont dit non, et placé leur vie sous le signe de l'action, du combat, de l'engagement au service de leurs semblables. Rebelles, oui, mais rebelles de Dieu, car c'est au nom de leur foi qu'ils ont agi. Qui sont ces croyants magnifiques ? C'est le docteur Albert Schweitzer quittant sa carrière pour ouvrir un dispensaire en pleine jungle, c'est Edmond Michelet choisissant dès 1940 la voie ardue de la Résistance, ce sont les époux Trocmé organisant l'accueil des Juifs dans les fermes du Chambon-sur-Lignon. C'est la figure lumineuse d'une Madeleine Delbrêl consacrant son existence aux populations défavorisées d'Ivrysur-Seine, ou celle de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, l'ancienne résistante, déportée à Ravensbrück, prenant la suite du fondateur d'ATD Quart Monde, le père Joseph Wresinski, pour faire entendre la voix de tous les exclus. Qu'ils soient missionnaires ou résistants, iconoclastes ou bâtisseurs, ces hommes et femmes aux destinées d'exception sont profondément de notre temps. Alors que la religion est souvent perçue comme formaliste et conservatrice, ils témoignent que foi et liberté savent rimer ensemble, et que la charité n'est pas l'apanage des béni-oui-oui. On le sait, rien de grand ne s'est fait sans passion. Sans combat non plus. Ces douze hautes figures en sont l'exemple vivant.

03/2011

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Décoration

L'Histoire secrète des Miss France

Qui mieux que Xavier de Fontenay pour raconter l'histoire des Miss France Lui qui fut, durant vingt-cinq ans et dans l'ombre de sa célèbre mère, le véritable patron de ce concours est en effet le plus légitime pour en décrire les débuts difficiles comme les heures de gloire, en révéler les coulisses comme les secrets. Des origines des concours de beauté au début du XXè siècle au rôle essentiel de son père dans le développement de cette institution éminemment française des périodes de vaches maigres - descriptions cocasses à l'appui - aux premier; pas dans l'univers de la télévision, du spectacle à paillettes salué par tous aux scandales qui, depuis quelques années, émaillent et écornent l'image de cette cérémonie populaire, il n'omet rien. Ni de brosser des portraits vérité des Miss qu'il a connues - avec phrase: culte et bonnes comme mauvaises surprises à la clef -, ni de montrer comment les hommes politiques ont eu certaines faiblesses pour les lauréates, ni de narrer la vente de sa société à Endemol et le parcours semé d'embûches et de chausse-trappes qu'il a subi ensuite dans cette grande entreprise de divertissement. Ni, encore, de décrire sans faux-semblant le comportement de certains animateurs télé et de révéler la véritable nature de ses relations avec sa mère, Geneviève de Fontenay, la fameuse "dame au chapeau". Un livre sincère, riche d'informations et de révélations, aussi émouvant que truculent, pour tous les publics - aficionados ou pas des Miss - tant il décortique et dévoile sans fard la vérité du plus apprécié et regardé des concours de beauté.

11/2009

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Critique littéraire

Nouvelle histoire de la langue française

Une histoire de la langue française se doit de retracer l'évolution phonétique, celle de la syntaxe ou du sens des mots ; mais elle doit être aussi sociologique, politique, culturelle... Ces deux aspects sont complémentaires ; pourtant ils sont d'ordinaire traités séparément. C'est pourquoi nous avons voulu donner au lecteur une somme qui les présente précisément dans leur complémentarité. On apprendra donc ici comment, par exemple, le passé simple a cessé d'être employé dans la langue parlée, ou comment on a pris valeur de nous ; mais on verra aussi que ce que nous appelons " le français " est le descendant de la langue de la chancellerie royale, " langue du roi " qui s'est imposée progressivement à toute la France, puis à des contrées géographiquement éloignées de son berceau originel. A travers sa longue histoire, la langue française a connu bien des métamorphoses. Le lecteur en trouvera le récit captivant et détaillé dans cet ouvrage de référence qui fait le point avec les méthodes actuelles sur les connaissances actuelles, et lui permettra de découvrir les liens qui unissent la langue et le vécu des francophones de toutes les époques. Jacques Chaurand (1924-2009), Professeur émérite de l'université Paris-XIII, codirecteur de la revue Le Français moderne, linguiste réputé, auteur notamment de La Langue française (collection " Que sais-je ", PUF) et de l'Introduction à l'histoire du vocabulaire français (Bordas). Autour de lui, des spécialistes reconnus chacun dans leur domaine : Serge Lusignan, Geneviève Clérico, Jean-Pierre Séguin, Robert Chaudenson, Jacques-Philippe Saint-Gérand, Jean-Marie Klinkenberg, Marie-Rose Simoni-Aurembou, Françoise Gadet, Etienne Brunet. Cet ouvrage a reçu le prix Logos en 1999.

01/2012

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Actualité et médias

Tracts de crise. Un virus et des hommes 18 mars/11 mai 2020

Les "Tracts de crise" ont paru en édition numérique durant le confinement, tous liés à la circonstance de la crise épidémique. Leur recueil ne prétend rien résumer ; mais il dit beaucoup sur notre temps, sorti de ses gonds pendant des mois. L'événement a agi comme un "grand révélateur", individuel et collectif, dont ces "Tracts" seront la trace durable. Chacun pourra comprendre que seuls entre quatre murs, nous n'étions pas seuls au monde. C'est une bonne nouvelle, dont il faudra se souvenir. Avec les textes de Régis Debray, Erri De Luca, Cynthia Fleury, Danièle Sallenave, Pierre Bergounioux, Stéphane Velut, François-Henri Désérable, René Frégni, Didier Daeninckx, Arthur Dreyfus, Patrick Kéchichian, Pascal Ory, Michel Crépu, Johann Chapoutot, Pierre Jourde, Vincent Raynaud, Antoine Garapon, Arthur Dénouveaux, Thierry Laget, Claire Fercak, Alain Badiou, Erik Orsenna, Amaury Nauroy, Adèle Van Reeth, Etienne Klein, Anne Sinclair, Alain Borer, Philippe Videlier, Annie Ernaux, Ingrid Astier, Frédéric Boyer, Alexandre Postel, Nancy Huston, Jean-Paul Demoule, Alessandro Baricco, Tsolag Paloyan, David Rochefort, Arundhati Roy, Gilles Paché, Chloé Morin, Marion Muller-Collard, Christian Debry, Patrice Franceschi, Gwenaëlle Aubry, Anne Nivat, Gustave Koenig, Claire Chazal, Thomas Snégaroff, Alya Aglan, Anna Hope, Fabrice Humbert, Edgar Morin, Carole Fives, Pierre Assouline, Daniel Fieschi, Michaël Ferrier, Jean-Yves Chevalier, Catherine Cusset, Bruno Tertrais, Liu Zhenyun, Louisa Hall, Bruno Le Maire, Christophe Rioux, Jacques Drillon, Daniel Cohen, Sylvain Tesson ainsi que d'albert Camus, Guillaume de Machaut et Simone Weil. Traductions de Danièle Valin, Vincent Raynaud, Irène Margit, Marie-Pierre Gracedieu, Jacqueline Cerquiglini-Toulet et Geneviève Imbot-Bichet. Avant-propos d'Alban Cerisier. Les bénéfices de cet ouvrage sont versés intégralement à la Fondation de l'AP-HP pour la Recherche.

06/2020

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Histoire de France

Les femmes du Général. Ce que les Françaises lui doivent ; Celles qui ont compté dans sa vie

Ce document est inédit. Jamais il n'avait été raconté tout ce que le général de Gaulle a apporté à la cause des femmes. Et pourtant, aucun président de la République n'avait fait - et ne fera - autant que lui pour donner un nouveau statut à la femme française. Droit de vote (y compris, dans un second temps, pour les femmes musulmanes d'Algérie), loi sur la contraception (dite "loi Neuwirth"), abolition de facto de la peine de mort, nomination de la première femme ministre de la République (de confession musulmane), droit d'ouvrir un compte en banque, de signer seule un contrat de travail, etc. Ce livre raconte aussi l'histoire attachante des cinq femmes qui ont été très proches de lui et qui ont incontestablement joué un rôle déterminant dans sa sensibilisation à la condition féminine. Chacune à sa façon : Jeanne, sa mère, qui lui a transmis sa foi en Dieu et son amour de la patrie ; Yvonne, l'incontournable pilier de sa vie "sans qui rien ne se serait fait" ; Anne, "ce tout petit", sa fille pas comme les autres ; Geneviève de Gaulle-Anthonioz, dite "l'autre de Gaulle", sa nièce résistante et déportée à Ravensbrück ; et Elisabeth de Miribel, la "Jeanne d'Arc de la France Libre", qui tapa l'appel du 18 Juin et servit de Gaulle pendant toute la guerre avant d'entrer au Carmel. A partir de documents historiques et de témoignages, Gérard Bardy raconte le volontarisme du Général pour changer la condition des femmes et dresse le portrait de celles qui ont le plus compté dans la vie du grand homme.

04/2018

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Histoire des femmes

Femmes combattantes. 7 héroïnes de notre Histoire

A travers sept portraits de femmes engagées, de la Seconde Guerre mondiale à aujourd'hui, héroïnes méconnues et exemplaires, c'est toute la force du courage au féminin qui s'impose à nous dans ce formidable hommage que Marie-Laure Buisson, elle-même réserviste dans l'armée, leur rend. Pourquoi Noor, princesse indienne, s'est-elle engagée en 1940 dans les services d'espionnage britanniques plutôt que d'attendre à Londres que la guerre se termine ? Quel appel Susan Travers a-t-elle entendu pour quitter sa luxueuse vie d'aristocrate et suivre les troupes du général de Gaulle à Bir Hakeim ? Pourquoi l'infirmière Geneviève de Galard a-t-elle choisi de partager les souffrances des blessés dans l'enfer de Diên Biên Phu, jusqu'à refuser d'être libérée avant eux ? Quelle passion a animé Lily qui, à moins de vingt ans, a défié les aviateurs d'Hitler au-dessus de Stalingrad, ou la poétesse Hannah qui a fui la Hongrie antisémite pour y revenir en agent secret britannique au moment même où les nazis vont envahir son pays ? Plus près de nous, pourquoi Jihane la Kurde a-t-elle renoncé à sa vie de femme pour combattre les monstres de Daesh, sachant sa tête mise à prix ? Quel déclic a poussé Cassiopée, une jeune étudiante de moins de trente ans, à s'engager dans l'armée française et devenir espionne dans le cadre de l'opération Barkhane au Mali, sillonnant les terres djihadistes au mépris de tous les dangers ? A travers ces sept portraits de femmes engagées, héroïnes exemplaires, c'est toute la force du courage au féminin qui s'impose dans ce formidable hommage.

02/2022

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Beaux arts

Lettres à Alice (1914-1919). Correspondance de guerre

D'une malle en osier oubliée est sorti un trésor de guerre. Plus d'une centaine de lettres, inédites, écrites de la main de Derain, toute une correspondance des années de guerre adressée à sa " chère Alice " . Des courriers en mauvais état, à l'écriture irrégulière, tracée avec une encre souvent effacée par l'humidité, mais qui enrichissent prodigieusement la masse épistolaire des années 1914-1919. Décryptées, transcrites et classées, ces lettres disent le quotidien du soldat Derain pendant les quatre années de guerre : ses premiers élans, ses déceptions, son désoeuvrement et ses peurs, sa solitude, sa frustration de ne pas participer à la vie artistique parisienne, ses tentatives, par Alice interposée, de s'inscrire sur le marché de l'art. Elles nous parlent aussi d'un homme que la guerre sépare de sa famille et de ses proches. Les propos de Derain révèlent le caractère affirmé d'Alice, sa compagne, qui deviendra sa femme en 1926. Son esprit libre causait parfois bien du tourment à André, mais il lui avoue en 1917 qu'elle est " le seul être humain dont [il] recherche le vrai suffrage " . Ce volume réunit 254 lettres écrites par André Derain à Alice. Témoignage exceptionnel d'un Français dans la Grande guerre, il est aussi une chronique de la scène artistique racontée d'une plume sensible par un artiste d'une rare intelligence. En coédition avec le Centre André Derain et le Centre Georges Pompidou. Avec la collaboration scientifique du musée de la Grande guerre du pays de Meaux. Ouvrage publié sous la direction de Geneviève Taillade et Cécile Debray. Edition établie, présentée et annotée par Christina Fabiani et Valérie Loth.

10/2017

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Protestantisme

La religion du chrétien conduit par la raison éternelle

Les errements d'Yves de Vallone (1666/67-1705) et les péripéties de sa carrière sont remarquables. Engagé malgré lui dans la Congrégation de Sainte-Geneviève à l'âge de 16 ans, il s'enflamme lorsqu'il est informé qu'il existe une "petite Eglise" de sociniens au sein de son ordre. Il accuse les directeurs génovéfains d'hérésie et subit une persécution très éprouvante, mais finit par faire démettre le supérieur général et ses acolytes, non pas à cause de leur hérésie, mais à cause de la persécution qu'ils lui ont infligée. La nouvelle direction génovéfaine cherchant à venger l'ancienne, Vallone s'échappe en Suisse et en Allemagne et se convertit au protestantisme en 1697. Appelé à Zwolle aux Provinces-Unies, il s'érige en apologiste rationaliste de la doctrine calviniste de la prédestination dans deux écrits dirigés contre les luthériens. Cependant, ne voulant abandonner la métaphysique aux libertins, il se laisse emporter par la logique de sa propre conception malebranchiste de l'Etre infiniment parfait et se heurte à la critique de Jacques Bernard et à la censure par un synode de l'Eglise réformée en 1703. Il abandonne alors, non pas son rationalisme malebranchiste, mais la doctrine du péché originel qui avait entraîné toutes ses difficultés : sous l'influence de Leenhof, et à l'aide des oeuvres de Richard Simon, de Pierre Bayle et de Spinoza, il dresse une histoire accablante de la doctrine chrétienne et élabore un système philosophique où Dieu, principe intelligent de tout ce qui existe, agit par la nécessité de sa propre nature et finit par se confondre avec la Nature.

05/2023

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Critique

Gérard Philipe : le devenir d'un mythe

Figure du théâtre et du cinéma français célébrée dans le monde entier, Gérard Philipe a marqué son époque, mais que reste-t-il, cent ans après sa naissance, d'une aura que l'on pouvait penser indélébile ? L'occasion d'un renouveau se fait jour par la production romanesque, poétique, biographique, l'exploitation des archives et également la restauration de la maison de Cergy. On ignore souvent sa vision du théâtre populaire, les projets avortés de captation et l'importance des enregistrements de sa voix auprès des enfants comme auprès des futurs acteurs. On ne sait pas tout des témoignages d'admiration, de son soutien aux professions artistiques, du rôle de son épouse Anne pour reconduire l'esprit du couple en littérature. Que nous disent les études archivistiques, les recherches en sciences du langage sur les biographies, celles en arts du spectacle ou en cinéma sur le Festival d'Avignon, le TNP et les tournées, sur la réception de ses films à l'étranger ? Confirment-elles un étiolement de l'intérêt ou permettent-elles de penser un renouvellement de perspective ? Comment envisager ce renouveau, y compris dans les classes ? Cet ouvrage propose d'apporter un regard nouveau sur la constitution du mythe Gérard Philipe pour réfléchir à la manière de le revisiter, voire de le transfigurer dans l'espace à construire de la médiation et de la création contemporaines. Avec les contributions de : Ambre Bates, Jean-Pierre Ardelle, Marion Chénetier-Alev, Régine Delamotte, Anne-Lise Depoil, Konstantza Georgakaki, Agathe Giraud, Julia Gros de Gasquet, Violaine Houdart-Merot, Joël Huthwohl, Vincent Leroy, Emmanuelle Pesqué, AMarie Petitjean, Marie-Madeleine Mervant-Roux, Jeanne Shion Mizuhara, Geneviève Winter.

04/2024

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Policiers

Cold in Hand

Le jour de la Saint-Valentin, une confrontation entre gangs rivaux dégénère, et une adolescente est tuée. Lynn Kellogg, collègue et maîtresse de Charlie Resnick, est impliquée dans la fusillade, et le père de la victime l'accuse de s'être servie de sa fille comme d'un bouclier humain. Charlie Resnick tente d'aider sa partenaire à se sortir de cette situation, mais le tact n'étant pas l'aspect le plus saillant de son caractère, il commet plusieurs erreurs. Simultanément, l'enquête que menait Kellogg sur une affaire d'homicide (le meurtre d'une jeune femme immigrée travaillant dans le monde interlope de Nottingham) s'enfonce dans une impasse : l'un des deux principaux témoins a disparu, alors que l'autre, craignant pour sa vie, refuse de parler. Les ramifications de cette affaire, beaucoup plus étendues qu'ils le croyaient au départ, plongent Kellogg et Resnick dans un maelström de dangers et de trahisons sur fond de criminalité galopante, trafic de drogue et drames sociaux. Pour son grand retour, Charlie Resnick a vieilli et se trouve désormais proche de la retraite. Flic de la vieille école, il ne déborde pas de sympathie - c'est le moins que l'on puisse dire - pour les méthodes d'une soi-disant " nouvelle police " plutôt déplaisante, ni pour celles de certains médias. Mais il sent que quelque part, l'Histoire ne va pas dans son sens.

11/2010

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Suspense romantique

Celeste Eagan mène l'enquête Tome 2 : L'affaire est dans le sac

Celeste est de retour et prête à plonger tête la première dans les ennuis pour sauver son meilleur ami ! Je menais une vie de bohème, parfaite ou presque, jusqu'à ce que Levi, mon meilleur ami, trouve un cadavre dans une de ses propriétés et soit arrêté pour meurtre. L'inspecteur Shaw Muldoon est mon pas-encore-officiel-mais-sûrement-futur petit ami. Il me connaît. Il connaît Levi. Il sait que nous ne sommes pas capables d'un crime aussi haineux. Et il sait aussi très bien que malgré l'ordre de laisser cette affaire aux professionnels, je compte bien mener mon enquête. Même si cela signifie attirer l'attention du meurtrier sur moi. Enquêter sur un nouveau meurtre horrible : check. Faire craquer le propriétaire d'une boulangerie louche : check. Avoir le sac à main à la mode cette saison me tombant entre les mains ou presque : check. Mettre ma vie en danger : double check ! #CozyMystery #Humour #Romance #Enquête --- "Oh mon Dieu, Emery Harper a encore frappé. L'affaire est dans le sac fut une lecture extraordinaire, qui m'a gardée éveillée tard dans la nuit. Honnêtement, j'ai du mal à concevoir que ça ne soit que son deuxième livre". Jacque, GoodReads "Si vous avez aimé la série The Hitwoman de JB Lynn, alors vous allez adorer celle-là". Phyllis Ketchersid, GoodReads "Un cozy mystery amusant que tous les fans du genre vont adorer ! " Jacques, GoodReads

12/2021

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Critique littéraire

Politiques linguistiques en Méditerranée

La Méditerranée, ce continent liquide, qui regroupe une pluralité de civilisations, a été le témoin de multiples exemples de politique linguistique. Les actes d'un colloque sur ce thème sont réunis ici pour mettre en perspective diverses tentatives d'orientation des langues dans leur évolution naturelle, sans perdre de vue l'attitude des pouvoirs publics face aux langues minoritaires, pratiques parfois séculaires : épuration, rénovation, assimilation, revalorisation... Après une réflexion générale sur le statut et les enjeux des langues de la Méditerranée (Louis-Jean Calvet), le point de vue historique et actuel du français est abordé (Sylvain Auroux, Geneviève Zarate, Aviv Amit). C'est l'ensemble de l'espace méditerranéen qui est au coeur de nos travaux à travers des études de cas originales. Sont évoquées ainsi les langues du "Nord" et les langues du "Sud", ainsi que la diversité des expériences des langues orientales (Jacob Landau, Il-Il Malibert-Yatziv, Esther Borochovsky Bar-Aba, Yishaï Neuman, Cyril Aslanov sur l'hébreu ; Tahsin Yücel, Cybèle Berk, Johann Strauss et Michel Bozdémir sur le turc), et occidentales (Isabella Palumbo-Fossati Casa sur l'italien, Line Amselem sur l'espagnol, Henri Tonnet sur le grec, Rexhep Ismajli sur l'albanais et de Thomas Scende sur les langues d'Europe balkanique...) sans oublier deux traversées insulaires (avec la contribution d'Alexander Borg sur Malta et celle de Matthias Kappler sur Chypre). L'arabisation y est, bien entendu analysée, dans toute sa complexité linguistique, politique, culturelle et identitaire grâce aux contributions de Joseph Dichy, Mohamed Benrabaly et Ahmed Boukouss. L'audience internationale de ce colloque a démontré l'intérêt de la communauté scientifique francophone pour les travaux présentés par des chercheurs des pays riverains de la Méditerranée qui livrent ici au lecteur, les fruits de leurs rencontres à l'Université de Tel-Aviv, tenues en novembre 2008.

02/2019

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Littérature étrangère

Entretiens avec Anna Akhmatova

Première édition intégrale en français, incluant le troisième tome (1963-1966) de l'édition russe et les "Extraits des Cahiers de Tachkent", ville où les deux femmes avaient été évacuées pendant la guerre, de novembre 1941 à décembre 1942. Traduction du russe de Lucile Nivat, Geneviève Leibrich et Sophie Benech. Edition et présentation de Sophie Benech. Notes et dictionnaire-index des noms de personnes par Lydia et Elégie Tchoukovskaïa, complétés par Sophie Benech. "En 1940, je ne notais presque plus jamais rien sur moi-même dans mon journal, et je parlais de plus en plus souvent d'Anna Andreïevna. D'elle on avait envie de parler, car de toute sa personne, de ses paroles et de ses actes, de sa tête, de ses épaules et des gestes de ses mains émanait cette perfection qui n'est le propre en ce monde que des grandes oeuvres d'art. Le destin d'Akhmatova - quelque chose de plus grand que sa propre personne - modelait sous mes yeux, à partir de cette femme célèbre et délaissée, forte et désarmée, une statue de la douleur, de la solitude, de la fierté et du courage. Les premiers poèmes d'Akhmatova, je les connaissais par coeur depuis l'enfance ; ses nouveaux vers et, avec eux, le geste de ses mains brûlant le papier au-dessus du cendrier, le profil au nez aquilin qui dessinait une ombre nette sur le mur blanc de la prison de transit, tout cela faisait désormais partie de ma vie de façon aussi naturelle et indiscutable que les ponts de Léningrad, la cathédrale Saint-Isaac, le Jardin d'été ou les quais de la Néva". Lydia Tchoukovskaïa, "En guise de préface", Entretiens avec Anna Akhmatova, 1966.

11/2019

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Management international

Cultures et management international. Un nouveau paradigme

Les managers internationaux sont sans cesse frappés par des réactions inattendues de leurs interlocuteurs locaux. Ces derniers ne sont pas moins perplexes. Chacun se doute qu'il est en présence de logiques qui lui sont étrangères, associées à des cultures qu'il peine à déchiffrer. Mais ce dont il s'agit leur paraît souvent bien opaque. Ce livre permet de passer de ce sentiment vague à une compréhension précise de ce que sont ces cultures et de la manière dont elles interviennent dans les multiples aspects de la vie d'une organisation. Diriger une équipe, gérer des clients, décider, apaiser les rapports sociaux, communiquer entre locuteurs de langues différentes ou mettre en oeuvre une démarche éthique porte partout la marque du contexte culturel. Cet ouvrage s'appuie sur un ensemble de recherches menées depuis 40 ans dans une cinquantaine de pays et territoires appartenant aux cinq continents, en partenariat avec de multiples entreprises. Chaque cas, qu'il analyse des malentendus destructeurs ou des coopérations fécondes, est riche d'enseignements. L'ensemble montre ce que peut apporter une prise en compte créative des potentialités de chaque culture qui ne se résume pas à des conduites stéréotypées mais relève d'un univers de sens plein de ressources. Les cinq auteurs coopèrent étroitement au sein du groupe de recherche Gestion & Société fondé au début des années 1980 par Philippe d'Iribarne que Jean-Pierre Segal, Sylvie Chevrier, Alain Henry et Geneviève Tréguer-Felten ont bientôt rejoint. Ils ont publié de nombreux articles et ouvrages depuis La logique de l'honneur (1989). La version anglaise de cet ouvrage a obtenu le prix 2020 du meilleur livre européen de management décerné par l'European Academy of Management (EURAM).

02/2022

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Littérature érotique et sentim

Il était une fois Noël #5

De Tahiti à Noël : Salut à tous ! Vous vous souvenez de moi ? C'est Mia ! Je vous ai manqué, j'espère ? J'imagine que vous voulez savoir où en est ma vie pas si superficielle... Rien de plus facile ! Et vous allez adorer. Pliez vos bagages, nous partons à Tahiti ! Du gui pour Noël : Thomas mène une existence en apparence paisible à l'Hermitage, une bergerie blottie à flanc de colline quelque part dans les Alpes. Accompagné de son chien Toby, il veille sur un grand troupeau de brebis. Mais nous sommes un 24 décembre 1943. Les Allemands ne sont pas loin, la Résistance non plus. Geneviève, une jeune femme au lourd secret débarque dans sa vie, par une nuit de tempête de neige. Les quelques heures qui suivront changeront leur vie pour toujours. Sous le houx : C'est ma première visite à la maison en près de quatre ans. Je n'y suis pas retournée pour une très bonne raison - celle-ci se nomme Hunter Beckett. Mes parents ont besoin de mon aide pendant les vacances de Noël, j'ai donc accepté de revenir contre mon gré. Baisers sous le houx. Photos de famille devant les nombreuses décorations. Noël à Cringle Cove est un moment magique pour tous ceux qui y passent, mais pas pour moi. Coeur en héritage : Parce que 'Madame', n'a pas toujours été 'Madame'. Parce qu'elle était en avance sur son temps, rebelle, insoumise. Parce que pour elle aussi, l'amour a frappé tel un coup de foudre sur le paratonnerre, et qu'elle a dû se battre contre tout, contre tous pour pouvoir l'aimer. Une Angleterre stricte, conservatrice, étouffante. Des bonnes familles coincées. Et la misère des autres, tellement plus riche...

12/2020

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Sciences politiques

Les utopiques N° 23, été 2023 : En retraite, pas en retrait

Les vieilles et les vieux, comment la société les perçoit, comment ils et elles se voient. "Une vieille ne devrait pas faire ça" , interview de Geneviève Legay, agressée par la police à Nice, en 2018 (Celle qui n'était pas sage, Syllepse, 2019). "Réflexions sur l'intergénérationnel" , par Gérard Gourguechon, secrétaire de l'Union nationale des retraités Solidaires. "Vieillesse et inégalités de vie" , Bernard Ennuyer du Syndicat de la médecine générale. "La baisse programmée du pouvoir d'achat des personnes retraitées","Vieillir en société","Les politiques municipales vers les personnes âgées" ; l'exemple de Fontenay-Sous-Bois. "Des retraité·es Solidaires du Loiret racontent le suivi et le contrôle des EHPAD" par des syndicalistes. "En EHPAD, les conditions de travail des personnels ont des conséquences directes sur les conditions de vie des malades" , par Anissa Amini qui travaille dans ce secteur et est responsable nationale ­SUD-Santé sociaux. "Les demandes et revendications des personnes âgées et retraitées" , par Annie Dromer de l'Union nationale des retraités et des personnes âgées. "Vieux, vieilles et immigré·es" , par Verveine Angeli de la Fédération des associations de soutien aux travailleurs et travailleuses immigré·es. "La situation des personnes retraitées en Espagne et au Brésil""Les violences sexuelles à l'égard des femmes âgées""Les personnes retraitées face aux problèmes de santé""Une conférence gesticulée sur la ménopause" , interview. "La vieillesse, de puissants tabous""Les Babayagas de Montreuil" , l' "anti-maison de retraite""La place des retraités et retraitées dans les organisations syndicales" , par Gérard Gourguechon. "L'histoire du secteur "retraité·es"de la FSU. "Les services à la personne" , par Anne Anazaria de Femmes égalité. "Pouvoir choisir et décider, ses dernières années et sa fin de vie" , par des retraité·es Solidaires.

07/2023

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Théâtre

La vie, je l'agrandis avec mon stylo. L'engagement : écrits de jeunes et réflexions

" Jeunesse " et " engagement ", deux mots que l'imaginaire collectif a longtemps associés : le jeune âge comme berceau de la révolte. Depuis la prétendue fin de l'histoire, ces deux notions se fuiraient, se tourneraient le dos ? Le Théâtre du Pélican, dirigé par le metteur en scène Jean-Claude Gal à Clermont-Ferrand, a souhaité organiser cette confrontation de concepts par le détour du théâtre et de l'écriture. Ainsi, un vaste chantier concernant quatre cents enfants, adolescents et jeunes adultes a été mis en place entre 2009 et 2012, accueillant en résidence cinq auteurs de théâtre pour animer des ateliers d'accompagnement à l'écriture et écrire un texte théâtral personnel sur les thèmes liés à l'engagement : Michel Azama, Jean-Pierre Cannet, Françoise du Chaxel, Lise Martin et Dominique Richard. Dans La vie, je l'agrandis avec mon stylo, sous la direction du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon, un florilège des productions de ces jeunes a été sélectionné, au côté d'extraits des pièces produites par les auteurs et de leurs consignes d'écriture. L'auteure de bande dessinée Gabrielle Piquet a également suivi ces travaux : on retrouvera ainsi son reportage graphique dans le concret des ateliers, ne s'interdisant pas d'effectuer des embardées dans l'imaginaire. Et pour redonner des couleurs au vocable " collectif ", penseurs, écrivains, poètes, metteurs en scène, psychologue et enseignants réfléchissent à l'émancipation possible de cette jeunesse par la pratique et la rencontre artistiques : Edgar Morin, Claude Ber, Gérard Noiret, Michel Séonnet, Christian Duchange, Geneviève Lefaure, Christine Leprince et Isabelle Galtier. A la fois report d'expérience humaine, artistique et pédagogique et boîte à outils théoriques et pratiques, cet ouvrage vise le double geste politique et poétique du partenariat et de la découverte.

05/2012

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Beaux arts

Petit pan de mur jaune. 22 écrivains du côté du Louvre

Dans A la recherche du temps perdu, l'écrivain Bergotte redécouvre un de ses tableaux préférés, la Vue de Delft de Vermeer, grâce à la lecture d'un article : " Enfin il fut devant le Ver Meer [...] il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. [...] "C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune." " Comme foudroyé par le tableau, Bergotte fait l'expérience d'une révélation esthétique : l'oeuvre lui inspire une conception de l'écriture que le passage lui-même expérimente. Le musée du Louvre, en invitant vingt-deux auteurs à écrire sur une oeuvre de leur choix appartenant aux collections, provoque cette rencontre entre art et littérature, et nous convie à être témoins de ce mariage d'inspiration et de fascination. A l'exemple de Proust, chaque auteur a tenté de ciseler une écriture propre à évoquer 1'oeuvre choisie. Geneviève Brisas a rêvé sur le sort des Mendiants de Bruegel, Linda Lê a imaginé une Madeleine à la veilleuse de La Tour plus méditative que religieuse, Vassili Alexakis s'est moqué allègrement du Serment des Horaces de David, et François Reynaert du Christ de Greco. Gila Lustiger a assumé la sensualité de L'Odalisque de Boucher, Camille Laurens celle d'un torse antique et Christophe Donner s'est souvenu avoir été gardien de musée, passant des heures face au Chancelier Seguier. Cet ouvrage est un cheminement : l'oeuvre comme point de départ de la fiction, la fiction comme découverte renouvelée de l'oeuvre.

08/2010

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Actualité et médias

RTL, histoire d'une radio populaire. Du Radio Luxembourg à RTL.fr

La plus ancienne des grandes radios généralistes, en tète des audiences malgré les soubresauts du paysage médiatique, est aussi celle dont l'histoire - mouvementée - demeure la plus méconnue. Radio Luxembourg apparaît en 1933, grâce à un émetteur luxembourgeois, des capitaux français, des programmes européens, et de la publicité rédigée par Robert Desnos ! En mai 1940, la station se voit contrainte de céder son émetteur aux forces du III Reich. Après-guerre, le poste privé triomphe avec Zappy Max, l'Abbé Pierre, Jean Nohain, Geneviève Tabouis, Jean Grandmougin. l'équipe dirigeante impulse une programmation mémorable (La famille Duraton, Reine d'un jour, Quitte ou double, des feuilletons radiophoniques, etc.). Mais la concurrence d'Europe numéro 1 et la télévision bouleversent peu à peu la donne. 1966 : Radio Luxembourg devient RTL, avec un nouvel état-major présidé par l'homme de presse Jean Prouvost. Son directeur, Jean Harran, installe Nienie Grégoire, Léon Zitrone et Anne-Marie Peysson à l'antenne. Des années 1980 à la fin des années 1990, Jacques Rigaud et Philippe Labro réussissent un parcours sans faute. L'éclosion des radios libres n'entrave pas la bonne marche dune station au coeur de la culture de masse. Un effritement de l'audience provoque un accident industriel majeur : le renvoi de Philippe Bouvard, l'animateur des Grosses /êtes, à l'été 2000. Avec la perte de 2 millions d'auditeurs, ces derniers appliquent à la lettre le slogan "RTL, c'est vous" et obtiennent son retour. Aujourd'hui, à la croisée des chemins malgré l'apparition de RTL.fr, ce média négligé des observateurs conserve une audience inégalée dans le temps et continue de façonner des générations d'auditeurs fidèles. Cette histoire sans parti pris explique les ressorts de cette saga aux multiples rebondissements souvent ignorés du public.

12/2010

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Romans historiques

Le matamore ébouriffé

Une famille orageuse descendue des Alpes, tonnerre assorti d'éclairs. Le plus illustre d'entre eux, Gabriel Honoré Riqueti, comte de Mirabeau, tête hurlée de la Révolution française à ses débuts. Né un 9 mars 1749 d'un père génial et cruel, Victor Riqueti, l'auteur célèbre de L'Ami des Hommes, et d'une mère, Marie-Geneviève de Vassan, une indolente du Limousin si endormie qu'elle sait à peine qu'elle existe, l'enfant crie son être lyrique par les bois et les forêts d'un pays où il voit le jour tout à fait par hasard, en Gâtinais, pays du miel et des étangs sourds. Élevé par sa nourrice à la forge du village, il y apprend très vite à tutoyer le feu, d'où cette éloquence de tribun du Tiers Etat qui brûlera l'âme. Aurait-il été guillotiné durant la Terreur ? Il meurt de toute façon avant qu'on l'achève, le 2 avril 1791, épuisé semble-t-il par une vie dissolue, de multiples prisons. La Nation en pleurs accompagne en terre son héros, nais deux ans plus tard, suite à une prétendue trahison, disperse férocement ses restes dans une tourbe anonyme. Au printemps 1796, un homme revient sur les premiers pas de Gabriel Honoré au Bignon, son village natal entre Nemours et Montargis, à la recherche de ce que fut Mirabeau enfant, puis jeune homme, se souciant d'apprendre comment son esprit se levait avec le soleil, se couchait avec les ombres. Les témoins existent encore des premières années. Mais comment démêler le vrai du faux ? Enquête cousue de fils blancs, de fils noirs ? On ignore tout de l'enquêteur, qui semble venir d'un autre temps. L'homme interroge, ajoutant son mystère à celui de ses propres questions.

08/2002

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Littérature française

Correspondance

Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé couvre la seule année 1896 ; on y suit jour par jour une vie vouée totalement aux Lettres. La mort de Verlaine inspire à Mallarmé un de ses plus beaux sonnets. Contre son gré, mais avec une parfaite justice, il est sacré à son tour "Prince des Poètes". Il préside, avec énergie et sagacité, le Comité pour le Monument Verlaine. Avec Renoir, Degas et Monet, il aide Julie Manet à organiser la grande rétrospective Berthe Morisot ; sa préface au catalogue est un de ses plus beaux écrits en prose. S'il commémore dignement les morts, il encourage les vivants, en les recevant rue de Rome ou à Valvins, et en leur adressant, avec une virtuosité éblouissante, et avec une fidélité méthodique, des lettres de remerciements pour des livres envoyés. Il multiplie les vers de circonstance, et donne à La Revue blanche un article capital, "Le Mystère, dans les Lettres" : par une vigoureuse contre-attaque, il s'y défend contre le reproche d'obscurité. Si la préparation de ses Poésies est troublée par un désaccord avec Deman, il rassemble et remanie ses écrits en prose pour la savante synthèse des Divagations. Tout un aspect plus intime de Mallarmé ressort de ses lettres à Julie Manet et à Paule et Jeannie Gobillard, ainsi que de ses échanges quotidiens avec sa fille Geneviève, lorsqu'il séjourne solitaire à Valvins, soit pour y diriger des travaux de peinture et de menuiserie (en y participant lui-même), soit pour y guetter la chute de la dernière feuille d'automne. Sa solitude est alors mitigée par l'hospitalité de ses voisins Natanson ; Misia, virtuose du piano, affirmera plus tard : "Jamais je n'eus si merveilleux auditeur ; il savait écouter comme personne."

01/1983

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Littérature française

Sur le bord d'un volcan éteint

Un collège de ZEP où règne la violence. Des jeunes qui rackettent leurs camarades et s'acharnent tout spécialement sur Benoît… Et, pour finir, une bagarre qui tourne mal et fait la une des médias, en pleine campagne électorale : Tabassé, par qui, tu dis ? Des moutards de sa classe. Un groupe de cinq dont un bougnoul et un négro. Mais c'est bon ça. Essaie d'en savoir plus. Les politiques, bien sûr, s'emparent de l'événement. Cela pourrait-il renverser les tendances, on n'a pas encore de sondages… Puis le soufflé retombe et tout le monde oublie – sauf ceux que le drame a touchés de près : la mère de Benoît (qu'est-elle devenue, après plus de douze ans ?) ; deux de ses profs, Geneviève et Etienne ; et Laurent, son copain de classe, que le passé et le remords vont rattraper. Une histoire, des personnages si justes qu'on les dirait vrais. Peut-être le sont-ils ? Ils résonnent dans les mémoires. L'écriture n'y est pas pour rien. Elle est même tout dans ce roman généreux. Un auteur qui bouscule en douceur et n'hésite pas à côtoyer les grands mots, même s'il ne les impose pas à ses lecteurs : la chute et la régénération, le remords, la foi, la grâce et la puissance de l'amour. Car Jean-François Mézil est un homme de ce monde. Il visite, avec gravité et tendresse, les grandes failles de notre société, qui nous touchent, de loin, de près, la violence adolescente, la solitude, le poids des ans et des vies pas drôles. Et pourtant, que d'humour, de drôlerie, d'émotion, de charme, dans ce troisième roman publié aux Editions Feuilles !

07/2017

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Midi-Pyrénées

L'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Et la collection Brache-Bonnefoi

Devenue le précieux réceptacle d'une des premières collections d'art moderne en France, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn et Garonne), entièrement restaurée, présente un large aperçu de l'art de la Seconde Ecole de Paris (1940-1965). Proche de la bastide royale de Villefranche-de-Rouergue et des cités médiévales de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue est lovée dans un écrin naturel préservé. Sans doute fondée par une communauté de moines au début du XIIe siècle, elle connaît un âge d'or au XIIIe siècle dont témoignent son église et ses bâtiments abbatiaux, parfaits exemples de l'esthétique gothique cistercienne, pure et élégante. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'abbaye rencontre un surprenant destin grâce à Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, deux passionnés de patrimoine et d'art moderne, qui la sauvent de la ruine. En 1971, ils aménagent à Beaulieu le premier centre d'art contemporain de Midi-Pyrénées pour y présenter les oeuvres d'artistes qu'ils soutiennent et défendent. Leur collection aujourd'hui prestigieuse est emblématique d'un art, né pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a pris son essor dans les deux décennies suivantes, période d'effervescence de l'art français du XXe siècle avec des artistes comme Jean Dubuffet, Jean Degottex, Henri Michaux, Jean Fautrier, Alfred Manessier, Simon Hantaï, Hans Hartung ou Maria Helena Vieira da Silva ou Judit Reigl. Après une vaste campagne de restauration, le Centre des monuments nationaux rend hommage à la générosité du couple qui lui a offert l'abbaye et plus de mille deux cents oeuvres d'art : le " vrai musée " qu'il souhaitait est maintenant ouvert au public et l'Occitanie compte un nouveau pôle de rayonnement et d'attractivité.

02/2023

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Littérature française

L'École des femmes

L'Ecole des femmes est un roman d'André Gide publié en avril 1929 dans La Nouvelle Revue française des éditions Gallimard. Il constitue le premier tome d'un triptyque composé de Robert (1930) et Geneviève (1936), qui offrent des points de vue familiaux différents sur les mêmes événements. Ecriture et publication du roman La composition du roman fut un long processus pour André Gide, qui l'abandonnera et y reviendra à de nombreuses reprises entre juin 1919, date des premiers jets, et 1929 date de la première publication1. A un certain point, ce livre est devenu une oeuvre de commande, financée par la revue littéraire américaine Forum. En effet, Forum donne en une avance de 1 500 dollars à Gide pour qu'il continue le travail et réserve la prépublication - après traduction quasi simultanée en anglais par Dorothy Bussy - à la revue américaine. Le personnage du mari d'Evelyne est directement inspiré à Gide par une bonne connaissance avec qui il entretient une relation ambiguë, faite d'intérêt, de jugement féroce et de rancoeurs financières, l'homme d'affaires agricoles et politiques Eugène Rouart (1872-1936), futur sénateur de Haute-Garonne. Evelyne, par conséquent s'inspire de l'épouse d'Eugène Rouart : Yvonne Lerolle, fille d'Henry Lerolle. Achevé en 1929, L'Ecole des femmes est initialement publié en trois épisodes dans les numéros de janvier, février et mars 1929 de Forum sous le titre The School of Wives. Le roman est ensuite publié en français dans La Revue de Paris du 15 mars et 1er avril 1929, puis se voit édité en intégralité au cours de la même année dans les éditions de la NRF, par Gaston Gallimard. En janvier 1930 paraît, également à la NRF, une édition augmentée de sa suite Robert.

03/2023

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Littérature française

L envers de l histoire contemporaine. La comedie humaine

" En 1836, par une belle soirée du mois de septembre, un homme d'environ trente ans restait appuyé au parapet de ce quai d'où l'on peut voir à la fois la Seine en amont de- puis le Jardin des Plantes jusqu'à Notre-Dame, et en aval la vaste perspective de la rivière jusqu'au Louvre. Il n'existe pas deux semblables points de vue dans la capitale des idées. On se trouve comme à la poupe de ce vaisseau devenu gigantesque. On y rêve Paris depuis les Romains jusqu'aux Francs, depuis les Normands jusqu'aux Bourguignons, le Moyen-Age, les Valois, Henri IV et Louis XIV, Napoléon et Louis-Philippe. De là, toutes ces dominations offrent quelques vestiges ou des monuments qui les rappellent au souvenir. Sainte-Geneviève couvre de sa coupole le quartier latin. Derrière vous, s'élève le magnifique chevet de la cathédrale. L'Hôtel-de-Ville vous parle de toutes les révolutions, et l'Hôtel-Dieu de toutes les misères de Paris. Quand vous avez entrevu les splendeurs du Louvre, en faisant deux pas vous pouvez voir les haillons de cet ignoble pan de mai- sons situées entre le quai de la Tournelle et l'Hôtel-Dieu, que les modernes échevins s'occupent en ce moment de faire disparaître. En 1835, ce tableau merveilleux avait un enseignement de plus : entre le Parisien appuyé au parapet et la cathédrale, le Terrain, tel est le vieux nom de ce lieu désert, était encore jonché des ruines de l'archevêché. Lorsque l'on contemple de là tant d'aspects inspirateurs, lorsque l'âme embrasse le passé comme le présent de la ville de Paris, la Religion semble logée là comme pour étendre ses deux mains sur les douleurs de l'une et l'autre rive, aller du faubourg Saint- Antoine au faubourg Saint-Marceau... . ".

02/2023

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Sociologie

Les Aventuriers de la radio

C'était le temps où, quand on parlait audimat et part de marché, on pensait radio et non télévision. Les annonceurs se disputaient le privilège de patronner des émissions et jeux à succès comme " Reine d'un jour ", " Quitte ou double ", " Cent francs par seconde ", " Vous êtes formidables ! "... La France vivait au ralenti quand Radio-Luxembourg ou Europe n° 1 diffusaient " La Famille Duraton " de Jean-Jacques Vital, " Sur le banc " avec Jeanne Sourza et Raymond Souplex, et " Signé Furax " de Pierre Dac et Francis Blanche. Les animateurs vedettes, aussi adulés que des stars de cinéma, s'appelaient Zappy Max, Marcel Fort, Pierre Bellemare, Maurice Biraud et Rodolphe, un enfant de cinq ans. Leur passage dans une ville, sous le chapiteau du " Radio-Circus " ou du " Radio-Théâtre ", déplaçait autant de monde que l'arrivée d'une étape du Tour de France. Et pour être bien informé, il n'était pas question de manquer " Dix millions d'auditeurs ", " Europe Soir ", ou les éditoriaux de Jean Grandmoujin, Geneviève Tabouis, Claude Terrien. Autant de personnages truculents, inventifs, passionnés, ayant fait les grands moments de ces années radio dans lesquelles les producteurs et présentateurs de notre télévision ont largement puisé. Manuel Poulet, réalisateur entre 1944 et 1981 à la Radiodiffusion Française puis à Radio-Luxembourg, a été l'un de ces aventuriers des ondes. Jacques Pessis, avec verve et fougue, raconte son parcours fait de rencontres étonnantes, de coups de gueules et d'instants de joie, d'émotion et de colère. Il narre les destins heureux ou malheureux de tous ceux qui, du jour au lendemain, ont alterné le sommet de la notoriété et la descente aux enfers de l'oubli. La radio ? La plus étonnante des aventures.

11/1998

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Récits de voyage

La terre est l'oreille de l'ours. Une célébration du vivant

"D'après les Altaïens, l'ours n'a qu'à poser son oreille contre la terre pour tout apprendre, principalement l'hiver, quand il règne dans la taïga un silence glacé. "La terre est l'oreille de l'ours" , disent les Uriangkhaï". Marqué par son premier contact, douze ans plutôt, avec la forêt subarctique, Jil Silberstein décide de se livrer aux mystères des futaies qui s'élancent plus près de chez lui, de poser son oreille contre cette terre, d'apprendre au contact de cet univers animal et végétal. Durant trois ans, il consigne dans ses carnets l'infinie richesse de la nature, approfondit son rapport au monde, se remémore d'autres expériences, au Canada, parmi les Indiens, et prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation. C'est l'émerveillement pourtant qui prédomine, devant le miracle et la polyphonie du Vivant. Publiés en 2012 par les éditions Noir sur Blanc, La terre est l'oreille de l'ours. Une célébration du Vivant est accompagné dans cette nouvelle édition d'une préface inédite de Geneviève Erard, professeure au Lycée-collège de l'Abbaye de St-Maurice et modératrice culturelle. Né à Paris en 1948, Jil Silberstein quitte très jeune la France pour la Suisse, où il a travaillé dans l'édition et dirigé entre 1988 et 1992 la revue d'anthropologie culturelle Présences. Poète, chroniqueur, essayiste et critique littéraire, lauréat du Prix Schiller, il est également traducteur de Georg Trakl, Czeslaw Milosz et Lawrence d'Arabie. Grand voyageur, il partage durant plus d'un an la vie des Indiens du Québec-Labrador. Naissent ainsi une série de textes, entre voyage et ethnologie : Innu, Kali'na et Dans la taïga céleste, publiés par Albin Michel.

09/2023

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Musique, danse

Chokebore. Days of Nothing

Si Chokebore fait partie du fourre-tout "groupe indépendant américain" , la presse musicale, ayant toujours besoin de sous-genres et d'étiquettes qualifie leur musique de "SadCore" , un genre qui se distingue par des paroles tristes, des mélodies mélancoliques et des tempos lents, une étiquette pas si éloignée que ça du "Shoegaze" émergeant au même moment de l'autre côté de l'Atlantique, en Angleterre. "Nous n'avons jamais eu l'impression d'appartenir à une scène" déclare son charismatique leader Troy Von Balthazar "Nous faisons une musique beaucoup trop bizarre pour ça... même si j'aurais aimé que l'on soit plus proches d'autres groupes" . Car le seul groupe à faire de la musique comme Chokebore, c'est Chokebore lui-même. Aller à un concert de Chokebore, à l'instar d'un My Bloody Valentine ou plus récemment d'un A Place To Bury Strangers, se voulait une expérience au bord de la rupture, un raz de marée, un monstre émouvant et destructeur de tympans. Entre lyrisme et violence. En 1989, Troy sort en autoproduction un premier enregistrement avec la formation précédant Chokebore, Dana Lynn. Trente ans plus tard, en 2019, sa discographie solo devient aussi importante que celle avec Chokebore (cinq albums entre 1993 et 2002), avec la sortie de son cinquième album en tant que Troy Von Balthazar. L'occasion de marquer le coup et de célébrer trente ans d'écriture par un livre qui rendrait hommage à lui et à son groupe culte pour toute une génération.

02/2019

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Littérature étrangère

Du côté du bonheur

Entre ses deux boulots, ses enfants et sa mère qui perd la tête, la vie n'est pas toujours facile pour Maisie. Mais, depuis qu'elle s'est décidée à quitter son mari violent, cette Irlandaise au caractère bien trempé retrouve peu à peu le chemin du bonheur. Jusqu'au jour où son fils Jeremy disparaît mystérieusement avec son meilleur ami. Que s'est-il passé le soir du 1er janvier ? Avec l'aide de Fred, son chevalier servant, et de Lynn, sa fidèle amie, Maisie tente de reconstituer le fil des événements. Dans ce quartier populaire des environs de Dublin, chacun affronte les coups du sort avec humour et ténacité. Mais le terrible secret qu'elle va découvrir bouleversera à jamais le cours de sa vie. Après les succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes et de Mon midi, mon minuit, Anna McPartlin revient avec ce roman lumineux qui explore le thème du deuil et de la reconstruction, illustrant l'incroyable instinct de vie qui sommeille en chaque individu. On y retrouve avec bonheur la grâce de l'auteur qui parvient à nous transporter dans un univers à la fois drôle et poignant, où les vagues d'émotion déferlent comme autant d'ondes bienfaisantes. Un récit débordant d'espoir et de tendresse, qui touche en plein coeur. " Voilà un livre triste qui fait pourtant un bien fou. " Femme Actuelle pour Mon midi, mon minuit. " C'est un texte joyeux, lumineux et une bouleversante leçon de courage. " Le Parisien pour Les Derniers Jours de Rabbit Hayes.

04/2018