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Céleste

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Littérature française

Gazhell

"Je suis le Roi sans être le méritant de mes privilèges…" Dans cette ultime Confession, Vincent Blénet dévoile son Je(u). Né pour être aimé, L'Aimé, il a pourtant chevauché ses Géhennes sans relâche, comme un cow-boy de rodéo électrique dans les flammes du ring médiatique. Chute après chute, il s'est relevé en souriant, ensanglanté du sang honni de ses victimes, ceux qui ont tout misé sur le paraître et crachent sans pitié sur l'Etre de feu, seul rescapé de l'Amour. Son Verbe tranchant ne les a pas épargnés. Gazhell(e), c'est sa rencontre avec l'Amour. Amour tarifé bien souvent, mais Amour pur pour l'errant. Amour des Mots comme des Etres, masculins et féminins, Amour de la Chute éternelle et grisante qui met l'esprit en Feu. Le Bien, le Mal, le noir et le blanc, l'ombre ou la lumière, l'Enfer (Hell) ou le Paradis… L'Archimandrite cherche encore sa voie. Il "triche avec les règlements célestes…", "arpente les Abbayes au son des clochers", "poursuit l'éternité où sa Chute l'entraîne…", mais "Dieu que cette fille est jolie". Sait-il qu'il a trouvé le Graal ? Quelle que soit la forme qu'il se plaît à revêtir pour mieux nous rendre sa recherche éprouvante, l'Amour est la Force unique et il l'a enlacée. Paix à son Ame. Sur son Arbre de vie, Vincent Blénet a accroché de nombreux fruits, acides et explosifs, gorgés de bruit et de fureur, de Rouge et de Noir. A maturité. Un chemin unique pour un être exceptionnel. Marie Mary.

02/2018

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Esotérisme

L'amour, une aventure spirituelle

CE LIVRE EST UNE BAUME POUR LE COEUR. IL APAISE VOTRE ÄME. En cette période d'ascension planétaire, les spirites oeuvrent plus que jamais au bien de l'humanité. Grâce à leur canal Lila Rhiyourhi, magnétiseuse, guérisseuse et médium spirite, ils nous aident à accéder à la fréquence sacrée de l'amour, clé de notre évolution collective. Ouvrez chaque jour un peu plus votre coeur à l'amour et vivez une libération accélérée. Découvrez les secrets pour attirer l'amour et vivre des relations épanouissantes. Pratiquez de puissants rituels et méditations, grâce à la trousse à outils spirites. Accueillez avec l'aide de vos guides votre chemin d'incarnation, véritable parcours initiatique. Pourquoi une couverture noire ? Les spirites eux-mêmes ont choisi cette couleur noire, car elle est aussi lumière. A travers elle, ils lancent un appel à votre âme, qui va capter de précieux messages célestes. C'est une invitationau renouveau, au lâcher-prise et à l'amour de soi. Lila Rhiyourhi coopère depuis l'enfance avec les spirites, ces guides spirituels, maîtres ascensionnés, anges et entités supérieures qui oeuvrent au bien de l'humanité. Elle accompagne toutes les personnes qui souhaitent reconquérir leur droit acquis de naissance à la santé, à l'amour, à l'abondance, en prenant soin de leurs énergies. Ses résultats exceptionnels lui valent une renommée internationale. Elle transmet également ses messages dans de nombreux ouvrages, pour que chacun puisse accéder à ses dimensions intérieures sacrées. Retrouvez les formations de Lila, ainsi que ses ateliers, accompagnements personnalisés et soins à distance ou collectifs sur son site rhiyourhi-lila. com.

01/2024

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Ouvrages généraux et thématiqu

L'imaginaire de la sainteté. De la découverte des reliques à la fabrique des légendes

La relique, idolâtrie ou une gloire du christianisme ? Ce culte singulier, développé dans l'orthodoxie et le catholicisme, ne laisse pas indifférent. Son histoire fascinante éclaire aussi tout un pan caché de notre culture profane. Un étude sans précédent par une médiéviste de renom. Au fondement du christianisme, on trouve le culte des saints, dont en premier lieu les martyrs. Autrement dit des reliques. Dès le IVe siècle, la croyance en leur pouvoir surnaturel suscite l'engouement de détenir ces attestations du salut sur lesquelles on établit les autels et qu'on offre à la dévotion du peuple. On commence à pratiquer translations et morcellements des corps de celles et de ceux que l'Eglise canonise. Et des apparitions célestes, des manifestations miraculeuses viennent au besoin révéler des tombeaux oubliés, des figures anonymes, des formes d'ascèse ou de mystique inconnues. A travers l'histoire des reliques, de cette fantastique chasse aux trésors sacrés, nous revisitons l'histoire de notre civilisation. Ces vestiges physiques retirés à l'empire de la mort nous éclairent sur le rapport entre l'existence matérielle et la vie spirituelle, l'influence insoupçonnée de l'héritage païen et la force d'incarnation de la piété évangélique, la magie qui agit et le Dieu qui sauve dans un syncrétisme qui exalte la transfiguration de la chair. Le Moyen Age comme vous ne l'avez jamais appréhendé où le désir du merveilleux nourrit la ténacité de la foi. La première synthèse sur la vénération des reliques, fondement du culte ecclésial mais aussi de la culture mémorielle en Occident. Captivant, inédit, décisif. (140 x 215, 350 p.)

11/2021

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Littérature étrangère

Florilège

Avec ses contemporains Wang Wei et Du Fu, Li Bai (701-762) est un des plus puissants génies poétiques de l'empire des Tang. Né en Asie centrale, ce marginal, un peu bretteur, quatre fois marié, refusa de se présenter aux concours qui lui eussent ouvert le mandarinat. Mais, ni son penchant pour la pensée, voire la religion taoïstes, ni sa connivence avec le bouddhisme, ne l'empêchèrent de solliciter les grands : ainsi, du printemps 743 à l'automne 744, partagea-t-il les faveurs impériales à la cour de Xuan-zong. Impliqué, malgré son détachement de " clochard céleste ", dans les bouleversements de la révolte d'An Lu-shan, il connut la prison, l'exil, les ermites, les puissants, les errances, les montagnes et les rivières, le vin surtout. Subsistent plus de mille poèmes des formes variées choisis et classés ici par thèmes dominants : l'amitié, la femme, l'ivresse, etc., annotés pour que rien n'échappe au lecteur de notre langue qu'aura séduit, fasciné, et, disons-le, foudroyé la qualité des poèmes français, rythmés et rimés pour répondre aux structures métriques des originaux. Pour moi, qui jadis tentai de traduire deux des poèmes ici offerts par Paul Jacob en formes adéquates, je sais ce qui me reste à faire : les brûler. Lorsque Jacques Réda découvrit en manuscrit le précédent recueil de Paul Jacob, Vacances du pouvoir, il sut les célébrer dans La Nouvelle Revue Française comme en effet ils méritaient de l'être. Grâces lui en soient ici rendues. Je gagerai sans risque que ce Florilège traduit par un savant au tempérament de poète va enfin permettre aux amateurs de se délecter au ton, aux thèmes, aux mètres de Li Bai. Pour celui qui pensait qu'avec le vin, la poésie, elle seule, pouvait nous faire admettre ce que le ciel et la terre font de notre misérable espèce, qu'est-ce que cent ans, qu'est-ce que mille ans, qu'est-ce que douze cents ans et plus de retard ? Mourir en voulant cueillir un reflet de lune dans l'eau, quelle jolie fable du monde poétique et de la vie de Li Bai ! Etiemble

09/1985

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Esotérisme

Rose+Croix

Rose+Croix : quel nom, quel mouvement, quelle société initiatique en Europe - et ce, depuis plusieurs siècles - aura suscité plus d'interrogations et généré plus de questions et plus de mystères que celui-là ? Comment expliquer la fascination, l'engouement et la curiosité du public à l'égard d'une étrange et insaisissable " Confrérie " dont on ignore, encore aujourd'hui, qui sont ceux qui en furent précisément les véritables maîtres ; qui sont les insaisissables personnages qui présidèrent à sa constitution et organisèrent, avec grande prudence et un sens élevé du secret, sa discrète diffusion ? Ce B.A.-BA des Rose+Croix, présentant la plupart des données historiques disponibles et les replaçant dans une vue générale et globale de la perspective ésotérique, sera, à ce titre, certainement fort utile à chacun. Il saura favoriser un accès, rendu de plus en plus délicat, tant aux documents qu'aux différentes connaissances qui existent concernant la tradition rosicrucienne. On est souvent surpris, il est vrai, devant les noms de ceux, alchimistes, francs-maçons, philosophes, théologiens, etc., qui, de près ou de loin, appartinrent ou côtoyèrent la secrète " Fraternité ", épousant son message d'amour évangélique, d'ouverture et de tolérance religieuse, qui la caractérise dans son exigence spirituelle et, parallèlement, la distingue dans ses positions de principe. C'est pourquoi la compréhension de la pensée des Rose+Croix est du plus haut intérêt pour ceux qui cherchent les germes de la Vérité, et qui attendent que s'épanouissent enfin les semences supérieures qui résident dans le centre de l'âme. Pour ceux qui participent de ce petit nombre, on ne peut en douter, il leur sera toujours offert de contempler le sens véritable de la " Rose " et de la " Croix " et, surtout, comme le montre cet ouvrage, de célébrer l'éternelle union de ces deux symboles en plaçant, au centre du bois où fut cloué le divin Réparateur, la fleur mystique que l'on dit représenter la céleste rosée de notre Rédemption, de manière à ce que ne cessent de se consommer, dans l'invisible lumière du cœur, les sublimes noces de l'âme et de l'Agneau Divin.

03/2005

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XVIIIe siècle

Anthropologie jésuite du Beau et culture moderne dans les Mémoires de Trévoux (1701-1762)

Normal021falsefalsefalseFRJAX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Quel sens les jésuites donnaient-ils à l'idée de Beau ? Les Mémoires de Trévoux analysent les publications européennes entre 1701 et 1762. Leur discours ne se borne pas à un panorama " raisonné " de la culture moderne, il prolonge l'exigence ignatienne d'une spiritualité active. Ce livre interroge le sens donné par les jésuites des pré-Lumières à l'idée de Beau. Dans la quête d'un " je ne sais quoi " mystérieux, frappant l'âme humaine comme un " feu céleste " pour l'élever au Beau absolu, les religieux veulent montrer l'alliance du Beau et du Vrai, point de rencontre avec la Vérité divine. Les " extraits " critiques des Mémoires de Trévoux, dont ils assurent la rédaction entre 1701 et 1762, analysent les publications européennes en Sciences, Lettres, Arts et Moeurs. A côté de la mise en valeur de l'harmonie de la nature par les physiciens et les naturalistes, les "Trévousiens" soulignent la beauté des mathématiques, tout particulièrement la "sublime et transcendante" géométrie. Parmi les productions artistiques et les "ouvrages de l'esprit" , la musique donne lieu à une intense querelle autour de la nature du son. Le potentiel didactique des vers latins est mis en avant, et l' "expression mesurée de la nature" fait de la poésie une philosophie authentique. Quant à la peinture, elle doit prioriser "la vérité" . Pour autant, le discours anthropologique trévousien ne se borne pas à un panorama "raisonné" d'une culture moderne qui s'émancipe des pesanteurs traditionnelles. Il correspond aux exigences ignatiennes d'une spiritualité active et féconde.

11/2023

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Design

De Natura Rerum. Edition bilingue français-anglais

Cette première monographie offre une immersion visuelle et savante dans l'univers singulier de l'artiste. Designer et sculpteur, Erwan Boulloud explore, à travers ses créations, les multiples possibles qu'offre la matière, qu'elle soit minérale ou végétale - pierre, métal, verre, bois, béton... - polie ou brute. Fortement inspiré par les sciences naturelles, l'artiste imagine des pièces aux lignes sculpturales, des objets précieux qui trouveraient aisément leur place au sein des mystérieux cabinets de curiosités inventés par les curieux et savants de la Renaissance. Car tout est métamorphose chez Boulloud : " Au-delà de sa réussite esthétique, une oeuvre me paraît réussie dans sa capacité à générer de la descendance, pour moi, c'est le témoin de sa profondeur. " Prolifération cellulaire, sens du sacré et mécanique céleste sont au coeur de son travail où le mouvement, perceptible à l'oeil et retranscrit sur les surfaces, donne à voir des oeuvres en pleine mutation. S'inspirant des images de la mission spatiale Rosetta révélant la présence de dunes sédimentaires en mouvement sur la comète Tchouri pour ses Fractures cosmiques, ou encore de la théorie de la cristallisation pour ses Miroirs intralucides, Erwan Boulloud crée des oeuvres uniques ou déclinées en petites séries numérotées, dans lesquelles il capte la fugacité d'une histoire en évolution. Pour cette première monographie, les multiples facettes créatives de l'artiste se déploient au fil d'un thesaurus qui se feuillète par résonances : sciences mathématiques, géographiques, physiques mais aussi sens du poétique dessinent le territoire artistique d'un artiste qui joue en permanence avec les concepts d'hybridation, de disparition, de sédimentation ou encore avec notre perception du sacré... Alliant fonctionnalité et esthétique, les oeuvres d'Erwan Boulloud sont autant de spécimens vivants en constante évolution, leurs lignes, matières, dimensions se diffusent tel un rhizome merveilleux. Conçu comme un album rare, ponctué d'inserts thématiques imprimés sur des papiers de création, introduit par un long entretien avec l'artiste et d'un essai qui inscrit l'oeuvre dans l'histoire des arts et des sciences, cette première monographie offre une immersion visuelle et savante dans l'univers singulier de l'artiste.

07/2023

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Littérature française

A l’ouest, bien à l’ouest

A l'ouest, bien à l'ouest... Puis vous continuerez tout droit et saluerez de notre part les personnages plus ou moins fréquentables que vous rencontrerez au fil de ces pages insolites : Don Juan sur le retour, savant imbu de son grand S ou plombier de légende... Des nouvelles singulières à la lisière de l'absurde et du fantastique. "Ma protestation s'avéra bien inutile car l'autre avait disparu. Je pestais intérieurement contre le malotru quand mon reflet dans une vitrine se chargea de m'annoncer la terrible nouvelle : je venais de perdre une jambe et appartenais désormais à la catégorie tant décriée des culs-de-jatte ou assimilés. Que l'autre m'eût volé ma jambe, cela ne présentait pour moi aucun doute. Hélas, que pouvais-je bien faire pour le retrouver ? L'idée d'aller porter plainte au commissariat le plus proche me prit d'assaut. Je décidai de me remettre en marche. Curieusement, non seulement, je ne rencontrais aucune difficulté à me mouvoir, mais je me sentais au contraire bien plus léger, comme si, en me subtilisant ma jambe, on m'avait délesté d'un poids insoupçonné. J'avais le sentiment de voler au-dessus de cette foule qui n'était constituée cependant que d'obstacles. Jamais, depuis longtemps, je ne m'étais connu d'humeur aussi badine, à tel point que j'en aurais oublié et ma récente amputation et mon intention de déposer plainte, si un cri, le plus perçant qui fût, n'avait mis la foule en lambeaux. Comme un seul homme, celle-ci, et moi avec, se tourna dans la direction du cri. Une jeune fille aux cheveux de lionne montrait, de son bras gauche, l'absence de son bras droit". Extrait de la nouvelle A la gomme.

05/2020

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Décoration

History of Information Graphics. Edition français-anglais-allemand

A l'ère du "big data" et de la diffusion numérique, alors que les informations voyagent plus vite et plus loin et que les médias se disputent une part volatile de l'attention des internautes, l'infographie est propulsée sur le devant de la scène. A la fois nuancée et claire, l'infographie sait traduire des idées abstraites, des statistiques complexes et des découvertes inouïes sous une forme synthétique, percutante et souvent très esthétique. Cartographes, designers, programmeurs, statisticiens, scientifiques et journalistes réunissent leur expertise pour rendre visuel le savoir complexe. Pourtant cette approche n'est pas nouvelle - ses traces se décèlent à travers les siècles. Ce recueil ambitieux explore la riche histoire de la forme infographique en retraçant l'évolution de la visualisation des données, du Moyen Age à l'ère du numérique. Conçu sous la direction de Sandra Rendgen, il offre un panorama spectaculaire et systématique de la communication graphique à travers quelque 400 exemples qui relèvent de l'astronomie, la cartographie, la zoologie, la technologie et autres disciplines. Une sélection qui s'étend aussi à travers les pays, les époques et les techniques - où les manuscrits médiévaux côtoient les impressions en couleur, les rouleaux de parchemin rencontrent les atlas de prestige et les diagrammes peints à la main voisinent avec les infocartes digitales. Parmi les chefs d'oeuvre présentés, on trouve la fameuse carte du monde de Martin Waldseemüller, les représentations cartographiques célestes d'Andreas Cellarius et les méticuleuses études zoologiques de Ernst Haeckel, ainsi qu'une multitude de trésors inconnus. L'introduction de l'auteure et les légendes détaillées éclairent le contexte historique et culturel des oeuvres, tandis que quatre experts de l'infographie - David Rumsey, Michael Friendly, Michael Stoll et Scott Klein - offrent en autant de chapitres un aperçu des collections historiques uniques qu'ils ont chacun constituées.

06/2019

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Littérature étrangère

Le voyage de Mouri

Le mouvement est-il perpétuel, ou doit-il un jour atteindre son but et se résoudre dans le repos ? Des sages orientaux aux scientifiques contemporains, la querelle n'a jamais cessé. C'est pour son compte que Mouri rejoue la question. avec une malice toute féline. Car Mouri est un chat, descendant yougoslave de son illustre prédécesseur, le chat Murr du conte d'Hoffmann. Mouri mène sa vie de pacha dans un village près de Sarajevo, grassement nourri, confortablement calé sur son coussin. Mais voilà : été 1992, c'est la guerre civile, et un déluge de feu s'abat sur le village. Bien décidé à reconquérir à tout prix son royaume domestique, Mouri entame un long voyage, dont il lui faudra bien apprendre en philosophe s'il a ou non une fin. De fuites en refuges, le chat Mouri traverse l'Europe, sans peur et sans scrupule. échappant aux pires sévices. Suspendu dans sa course par la rencontre de personnages singuliers (Juif errant, hémiplégique alpiniste, adolescent sadique ou chien philosophe), Mouri poursuit son odyssée. confiant dans la vie et en lui-même. Chemin faisant, nous croisons des destins parallèles, une galerie de créatures terrestres, marines et célestes traçant leur route tout autour du globe : un cachalot héroïque, des saumons suicidaires, des savants fous, un cheik pionnier d'un drôle d'aéronef... Et partout, invisibles aux humains, des esprits ailés, angéliques ou diaboliques, images volatiles du destin des hommes en errance. Ce conte philosophique, composé avec entrain, cruauté et humour, est un hymne au mouvement, à l'élan synchronique de tous les êtres. Librement, les épisodes s'enchaînent autour du très attachant Mouri, allégorie d'un vigoureux égoïsme, d'une indéfectible confiance en soi et dans le destin, du repos âprement conquis au terme de l'errance.

04/2010

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Ethnologie

Mythe et stratégie identitaire. Chez les Maoris de Nouvelle Zélande

Voilà bientôt trente ans que le discours identitaire est apparu dans les pays occidentaux. Bientôt trente ans que les ethnies minoritaires parlent de retour aux sources, de quête des racines, de reconstitution d'une essence trop longtemps bafouée et méprisée. Mais qu'est donc cette réalité que les mouvements de renaissance prétendent raviver ? En prenant comme exemple l'effervescence actuelle de l'art et de la littérature mythiques en Nouvelle-Zélande, cet ouvrage tente de montrer en quoi les regains d'identité reposent sur des prémisses erronées. Car loin d'établir, comme les modèles d'autrefois, les fondements d'un savoir tribal exclusif hors duquel il n'y avait ni vie ni mort ni salut possibles, les restitutions modernes des mythes maoris sont le fruit d'une refonte destinée à faire apparaître, de manière explicite, l'image de la psyché universelle. Le "psychomythe" est né. Et le Maori dispose là d'un redoutable outil idéologique. Dès lors en effet que sont inscrites clairement nos pulsions mentales dans les paysages célestes, marins ou souterrains du mythe, celui-ci devient le lieu idéal d'un mariage entre la nature et l'homme. Le Maori peut ainsi revendiquer une identité "holistique" et affirmer un message d'harmonie cosmique contre une société blanche accusée d'utilitarisme myope et d'atrophie spirituelle. Mais c'est oublier que le psychomythe ne vient pas tout droit du passé tribal. C'est oublier qu'on a là une création occidentale récente, d'abord façonnée par le regard positiviste des anthropologues du siècle dernier, puis peaufinée par la pensée jungienne. En célébrant ce mythe archétypal, les auteurs modernes n'oeuvrent en fait pas pour la "renaissance" d'une vieille culture. Leurs travaux s'inscrivent au contraire dans l'histoire intellectuelle des colons européens et signalent l'entrée des Maoris dans le champ conceptuel de leurs compatriotes.

01/1992

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Marchés financiers

Krachs sur mesure. Bitcoin, Dow-Jones, Nasdaq, GAFAM… préparez vos prochains krachs boursiers !

La première partie du livre relate l'histoire, et les circonstances, de ce qu'on appelle les "bulles" financières. On les connaît au travers d'une série de "krachs" retentissants, de celui de la Compagnie des mers du Sud en 1720 à celui du Bitcoin en 2021, en passant par ceux des Dotcom et des Subprimes au début de ce siècle. Le dénominateur commun de ces phénomènes est simple : l'espoir, la confiance, l'optimisme, l'euphorie, puis l'emballement... et pour finir, une panique générale. Isaac Newton, ruiné par le krach de 1720, avait cette analyse : "Je peux prédire le mouvement des corps célestes, mais non la folie des hommes." Dans l'inconscient collectif, un krach est par définition imprévisible et comparable à une catastrophe naturelle. Ce qui nous amène à la deuxième partie de cet ouvrage. Elle fait le point sur plus de 10 ans de recherches et de modélisations graphiques, concernant l'évolution de ces "bulles" qui se soldent par l'effondrement des valeurs et qui s'achèvent souvent en catastrophe. Vous comprendrez à la lecture de ces pages que l'évolution d'une "bulle", ou celle d'un krach, est parfaitement codifiée, et qu'elle obéit à ses propres lois. Vous apprendrez également comment retourner la situation à votre propre avantage ! Ce livre s'adresse à qui s'intéresse aux marchés financiers, mais aussi à qui le souhaiterait mais n'ose franchir le pas, de peur d'une possible banqueroute. Les outils et les techniques employés permettront aux traders, investisseurs particuliers et gérants de fonds d'optimiser leur gestion au quotidien, grâce à des techniques uniques et innovantes. Et enfin d'anticiper un krach sur l'actif de leur choix, pour surfer sur la vague.

09/2021

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Cosmologie - Histoire

Le cosmos et nous

A l'adolescence, Sébastien Carassou, comme il le confiait au Monde en mars 2018 "gobait toutes les pseudo-sciences : les ovnis, les extraterrestres construisant les pyramides, les phénomènes magiques" , et les théories complotistes en tous genres. Mais c'est en lisant le blog de l'astronome et sceptique américain Phil Plait qu'il se convertit à la science. Il découvre ensuite l'émission de vulgarisation scientifique d'un autre astronome américain, Carl Sagan, spécialiste de la recherche d'intelligence extraterrestre, "Cosmos" dont il s'inspirera pour créer sa chaîne YouTube "Le Sense of Wonder" ("le sentiment d'émerveillement") qui compte aujourd'hui 168 000 abonnés. Entretemps, Sébastien Carassou a soutenu en 2017 sa thèse sur la simulation de l'univers pour mieux comprendre l'évolution de la galaxie. Une soutenance qui s'est retrouvée au premier rang des tendances en Europe sur Twitter. Du jamais vu pour une thèse. Depuis, son objectif premier est la vulgarisation scientifique non en tentant de convaincre absolument par ses connaissances, mais en questionnant, en amenant à réfléchir. Son premier livre "Le cosmos est nous" est nourri de ce cheminement et des interactions avec le public. Au fil des chapitres, il dévoile avec une rigueur teintée d'humour et de poésie, "ce que les sciences contemporaines ont à nous dire sur la Vie, l'Univers, et le Tout". Un périple qui nous conduira aux confins du cosmos, à la rencontre des cataclysmes célestes qui ont permis notre existence, nous invitera à éplucher la réalité couche par couche à la recherche de ses constituants les plus fondamentaux puis à interroger la nature du lien invisible qui relie l'ensemble des êtres vivants sur Terre depuis des milliards d'années et enfin à nous demander si le miracle de la biologie a pu se produire ailleurs dans l'univers.

11/2021

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Poésie

Toucher le Printemps

La vie peut commencer avec bien peu de choses. La poésie touche le printemps à chaque instant, car elle est une renaissance permanente telle le Phénix. (Le Christ est un poème). En le découvrant vous entrez dans la lumière et cette rencontre ouvre tous les champs : ceux des puissances célestes et terrestres, avec ce que j'ai appelé "les grands oiseaux de la nuit". La nuit puisque de tous temps les rêves sortent la nuit. Ce moment magique où le vent de l'amour ouvre de l'inconscient toutes les portes. Mon inconscient t'appelle, il devient "celui de ma main" comme la rosée qui caresse l'aube, tu caresses mes mains et ma plume, alors j'écris pour toi et pour vous qui peut-être vivez une grande histoire d'amour. La poésie c'est vraiment "l'amour de mon amour" puisqu'elle chante les chants d'Aphrodite, libres à chacun. L'amour, le printemps sont les deux choses que l'humain (parfois les oiseaux et la licorne) rêvent de toucher. Peut-être ma poésie vous touchera-t'elle un jour et que vous percevrez une parcelle de cette lumière que je porte dans mon coeur. Aujourd'hui je fais le souhait que le printemps envahisse le monde en tumulte de ses fleurs et de sa lumière, pour que nos enfants puissent vivre dans un monde honorable, juste et rédempeur ; ce qui est le plus difficile. Ma poésie est un fruit du monde, merci de le savourer sous le regard de l'Amour ; puisque ce dernier existe toujours. Peut-être ce petit recueil de poésies laissera dans vos esprits la trace d'un doux passage, comme une musique que l'on ne cesserait d'écouter. Je ne fais qu'écouter ton coeur, et... j'aime ça.

11/2019

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Littérature étrangère

L'écrin vert

En Inde on l'a nommé visva-kavi, poète du monde, titre éminemment approprié pour Rabindranath Tagore (1861-1941), dont l'œuvre, tout ancrée dans l'esprit de l'Inde millénaire et dans l'amour de sa terre du Bengale, se situe en même temps dans une perspective universelle. Elle est caractérisée par sa vision de la planète décloisonnée de ses frontières et animée de la compassion de son auteur pour l'humain. Témoin de l'époque qui voit l'Inde entrer en combat contre le gouvernement britannique, et l'Europe avancer vers le désastre de la Seconde Guerre mondiale, Rabindranath en accusera les chocs et les tensions. D'un courage éprouvé, il gardera jalousement sa liberté de plume. De son œuvre littéraire, ensemble prodigieux de compositions dans les divers genres connus, et d'autres innovés, seule une fraction a été traduite à ce jour, et ce, à partir des traductions anglaises pour la plupart. L'écrin vert réunit des poèmes choisis dans trois recueils de poésie lyrique de Rabindranath intitulés Allée (Bîthikd), Bourgeons (Patraputa) et Shydmali. Composés dans la dernière décennie de sa vie, ils sont traduits ici pour la première fois du texte bengali par Saraju Gita Banerjee. La poésie de Rabindranath a la simplicité du monde réel et aussi sa diversité, et comme le réel elle est continuellement en mouvement. À l'image des grands fleuves du sous-continent indien comme le Gange et le Brahmapoutre, elle est débordante et vivifiante. Elle veut embrasser le tout, en être la parole. Au cœur de l'instant passant elle cherche à retenir l'éternel. En elle se trouvent mêlées la lumineuse vision des poésies anciennes, la musique des mondes et la danse des corps célestes. Elle est l'écriture de la passion d'un poète en quête du sacré.

04/2008

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Philosophie

Lettres, maximes, sentences

La vie humaine, hideuse à voir, gisait sur la terre, écrasée sous le poids d'une religion qui montrait sa tête du haut des régions célestes, dominant les mortels, l'air horrible, lorsque pour la première fois un Grec, un mortel, osa porter ses yeux contre elle, et le premier contre elle se dresser ; ni ce que l'on disait des dieux, ni la foudre, ni le ciel et son grondement menaçant ne l'arrêtèrent (...). Donc, la force vigoureuse de son esprit triompha, et s'avança loin au-delà des murailles enflammées du monde : il parcourut le tout immense par la pensée et l'esprit, d'où il revint en vainqueur nous enseigner ce qui peut naître, ce qui ne le peut pas, pour quelle raison enfin à toute chose s'attachent un pouvoir limité et une borne profonde. Par sa liberté de pensée et de ton, Epicure (341-270 av. J. C.) a scandalisé de son vivant, et pour des siècles. Ses adversaires dénonçaient son ignorance et sa grossièreté, quand il s'agissait pour lui de rompre avec un mode de savoir cumulatif et d'exercer un regard critique sur toutes les traditions culturelles. La simplicité de sa philosophie, soutenue par une démarche des plus rigoureuses, vise à donner à chacun la possibilité de réaliser le bonheur. C'est cette leçon de sérénité, gagnée sur les souffrances du corps et les troubles de l'âme, que la lecture d'Epicure nous invite aujourd'hui encore à méditer. Les trois lettres intégrales et les deux recueils de sentences, qui subsistent de son œuvre et sont ici réunis dans une traduction nouvelle, donnent une idée précise et complète de sa démarche philosophique.

06/2008

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Poésie

Un ciel étranger. Edition bilingue français-anglais

Après Nous ne jouons pas sur les tombes (2015), qui présentait un choix de poèmes de l'année 1863 – la plus prolifique de l'auteur – et Ses oiseaux perdus (2017), qui se concentrait sur les 5 dernières années de sa vie (1882-1886), nous éditons aujourd'hui des poèmes écrits en 1864 par Emily Dickinson. Cette année-là Dickinson, alors en pleine effervescence créatrice (850 poèmes composés entre 1862 et 1865), effectue un séjour long de 7 mois à Boston pour soigner ses yeux, ce qui impacte sa production poétique ("seulement" 98 poèmes recensés). Ce "ciel étranger" est donc celui de cette grande ville, où Dickinson se sent comme une migrante, n'y trouvant pas sa place. Trop d'humains surement, elle qui préfère la compagnie des êtres d'esprits, des livres et des lettres à celle trop bruyante des hommes. Quel est ce monde que nous habitons, destinés à en être les passagers, parfois clandestins, souvent anonymes, rarement célestes ? Dickinson s'adresse à la foule de ses mythes, des êtres disparus, des terres imaginaires. Elle ouvre des passages entre l'immortalité et la poussière, à travers le temps et les douleurs, cherche un endroit où l'écho de sa voix n'est pas la seule réponse. Elle semble invoquer, poème après poème, un compagnon à qui parler, qui ne serait ni un homme ni un dieu, ni traversant la rue de l'existence, ni habitant un ciel étranger. Un soleil qui éclairerait toutes les surfaces de la terre, à rebours de notre nuit, avec tendresse et vérité. Nous continuons ainsi notre édition des poèmes d'Emily Dickinson regroupés par années, ouvrant à une approche plus précise de cette oeuvre jamais organisée en recueils, mettant au jour les thématiques constantes, les glissements et les impulsions d'une poète mystérieuse, bouleversante et insaisissable.

11/2019

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Compositeurs

Bartok, Bela

Compositeur et pianiste hongrois, Béla Bartók (1881-1945) naît dans le Banat austro-hongrois (aujourd'hui en Roumanie) au sein d'une famille d'enseignants. Il débute sur un tambour, puis compose dès ses 9 ans, alors que sa mère, devenue veuve, s'est installée à Nagyszollos (aujourd'hui en Ukraine), avant d'habiter l'actuelle Bratislava (Slovaquie). Il part ensuite se former à Budapest, notamment avec Kodaly qui l'initie au folklore hongrois et l'oriente vers l'ethnographie. Il compose pour l'Opéra Le Château de Barbe-Bleue et les ballets Le Prince de bois et Le Mandarin merveilleux. Marié une première fois en 1909 avec la très jeune Márta Ziegler (16 ans et avec qui a deux enfants), il divorce en 1923 pour épouser Ditta Pásztory (âgée de 20 ans) avec qui il a un fils, Péter. En désaccord avec l'idéologie nazie, il s'exile en 1940 aux Etats-Unis d'Amérique mais refuse d'y donner des cours de composition. Ses dernières Åuvres flamboyantes sont instrumentales. Une leucémie l'emporte en 1945, le privant d'un retour en Hongrie libérée, où il avait été élu député. D'abord inhumé à New York, ses restes seront finalement transférés à Budapest en 1988. Défenseur de la musique populaire et du nationalisme, Bartók s'est imposé comme ambassadeur de la culture hongroise, au même titre que ses prédécesseurs Liszt et Kodaly. Mais chez lui, la musique se libère du carcan tonal "classique" et se caractérise par un sens aigu du rythme. Outre sa musique de chambre, ses nombreuses pièces pour piano, ses Åuvres chorales et ses divers concertos, ses Danses populaires roumaines (1917), sa Musique pour cordes, percussion et célesta (1936) et son Concerto pour orchestre (1943) restent fréquemment programmés en concert.

03/2023

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Littérature française

Des âmes simples

Au coeur de la nuit pyrénéenne, un appel. "Mon père, vous me reconnaissez ? - Oui. - Vous savez que je n'ai pas la foi ? - Oui, je sais. - Mon père, ce que je vis ce soir est tellement dur que je ne vois pas qui je pourrais appeler sinon vous, à cause de votre foi. " Frère Pierre enfile sa bure. Le sommeil étire sa peau. Il descend jusqu'à la voiture. Les vitres sont recouvertes d'une fine pellicule de gel qu'il balaie à l'eau chaude. Et Pierre s'enfonce dans la nuit. Il vient répondre à l'appel. Depuis cinquante ans, Frère Pierre est le curé de la vallée d'Aspe. Le berceau d'âmes en perdition. Frère Pierre les connaît toutes, il les baptise, les écoute, les met en terre. Les croyants et les moins croyants. Parce qu'aux confins de cette France rurale, "on ne peut plus faire comme si les gens avaient la foi. " Pour Frère Pierre, cela importe peu. Jour et nuit, son portable sonne. Il accourt. Ce roman décrit le quotidien d'un homme qui tient seul ici par sa foi. C'est une oreille tendue vers ces âmes de l'obscurité qui s'accrochent au flanc de la montagne et chez qui jaillissent tantôt des éclairs. Une plongée au coeur des vies minuscules, ses désespoirs, ses doutes. Auprès des bergers et des bêtes, des paumés et des vagabonds célestes, l'histoire de la vallée dessine en creux l'histoire de chaque homme. Pierre Adrian s'est imprégné de cette lumière d'opale, s'est mis à l'écoute de ce guide de l'intérieur. Il a posé son regard sur "la ténèbre" des êtres et la désespérance d'une époque, sans oublier jamais que "la nuit comme le jour illumine".

01/2017

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Religion

Zokoué. L’homme et l’oeuvre

Isaac Zokoué (1944-2014) a marqué le christianisme contemporain africain par sa personnalité. Dans cet ouvrage, une dizaine de contributeurs rendent hommage à ce responsable d'église qui a oeuvré en Afrique pendant plus de 45 ans, en tant qu'éducateur, pasteur, formateur, théologien et organisateur. Le lecteur comprendra à travers les écrits des contributeurs qu'Isaac Zokoué a collaboré avec plusieurs responsables d'églises de divers caractères et de diverses dénominations. Son impact va au-delà de l'Eglise, car il a aidé des responsables politiques au rétablissement de la stabilité politique et de la paix sociale dans son pays, comme un envoyé de Dieu. Isaac Zokoué n'était pas une forte personnalité qui influence, mais une grande personnalité qui inspire les jeunes et les moins jeunes. Par ses écrits et ses enseignements, il pourra produire d'autres "Zokoué" dans l'avenir. Les contributeurs souhaitaient transmettre et partager ce qu'ils ont appris d'Isaac Zokoué afin que la génération actuelle et les générations futures puissent apprendre du modèle qu'il a laissé. Quelle force ce livre ! Les témoignages poignants des contributeurs sur la vie et le ministère de Zokoué constituent une ressource inestimable, une mine. Ce livre est une invitation à la réflexion sur la vie et sur ce qu'on en fait, par rapport à notre amour pour Dieu, à notre service pour lui et pour le prochain. Il inspire, encourage, défie le lecteur. Je l'ai lu dans un esprit de méditation, de prière et de reconnaissance à Dieu pour la vie de son serviteur, et pour toutes les bénédictions reçues de lui. Daniel K. Bourdanné Docteur en biologie, spécialiste des mille-pattes, Secrétaire régional des GBUAF de 1995 à 2007, Secrétaire général de l'IFES de 2007 à 2019 Zokoué fut pour toute la génération après lui, un pasteur, un mentor, un enseignant, un éducateur et un maître qui a fait beaucoup de disciples. Il fut un ami et un coach pour ceux de sa génération. Tous le considèrent comme référence et grand théologien. Il nous semble que le professeur Pohor (2016) a trouvé le meilleur symbole pour le qualifier : "Ce monument théologique, promu à la gloire céleste". Zokoué est un monument théologique pour l'Afrique francophone. Augustin Cossi Ahoga Docteur en théologie, spécialisé en religion traditionnelle africaine (RTA), Secrétaire régional des GBUAF de 2007 à 2019

05/2020

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Philosophie

Ethique de la différence sexuelle

L'homme et la femme demeurent plus étrangers l'un à l'autre que ne le sont à chacun l'animal, la plante, la pierre, l'univers, les dieux. Cet irréductible de l'un à l'autre s'oublie sans cesse et s'organise en mondes bâtis dans la méconnaissance. Le langage, les échanges en général fonctionnent comme si ces deux moitiés du monde se connaissaient, se parlaient, se partageaient. A peine se font-elles signe de chaque côté d'un miroir qui n'appartient ni à l'une ni à l'autre, d'un abîme infernal ou céleste, d'une proximité que plus rien ne signifie. A moins qu'elles ne se détournent délibérément l'une de l'autre, ou ne tentent de se détruire dans le vertige de quelque renversement dialectique. Ni la femme ni l'homme n'ont construit un territoire qui leur permette d'habiter et cohabiter leur corps, leur chair, de s'étreindre, s'aimer, créer ensemble. Mais la constitution d'une éthique sexuée est toujours reportée à plus tard. Elle emprunte d'étranges détours. S'arrête à l'écologie animale, considère le sexe des végétaux, analyse le comportement de nos cellules, s'efforce de connaître toutes espèces ou genres de mêmes et d'autres selon la taille, la forme, la couleur, la quantité, le nombre... Tout, sauf ce si proche de nous que nous ne le percevons pas et que, le touchant, nous n'abordons souvent qu'à notre nuit. Tant nous fait défaut ce qui dit nos puissances sensibles, leur architecture, leurs abords, leurs seuils, leurs passages du plus intime au plus lointain, en nous, entre nous. La différence sexuelle comme enjeu théorique et pratique est encore abandonnée aux sciences et techniques " secondes " : médecines, arts, modes. Restaurations, reproductions, voiles, masques d'un original qui reste dans l'ombre, et qui vaut d'être interrogé avant d'être imputé à Dieu, ou quelque Autre qui nous fait loi. Qui suis-je ? Qui es-tu ? En quoi consiste l'insurmontable de notre différence ? Quelles sont nos conditions de possibilité de vie, de beauté, de raison commune ? Ces questions s'imposent à notre époque. Mais elles suscitent les polémiques et les refus de qui se veut, se croit, ou s'ignore monopole d'une " philosophie première " - Vérité.

02/1997

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Religion

Dictionnaire des saints imaginaires et facétieux

Loin des pompes de l'Eglise, se presse une cohorte nourrie - mais restée largement occultée - de saints et de saintes soit purement imaginaires, soit substitués à des saints et saintes officiels. Créées tantôt dans un esprit facétieux, tantôt avec un sérieux absolu, c'est par centaines que furent inventées jadis et naguère, par nos ancêtres chrétiens, ces phalanges sacrées de sans-grade, " travailleurs obscurs " de la sainteté issus des profondeurs des terroirs. Faisant concurrence à ces créations populaires, certains auteurs lettrés, manieurs de " langue verte " ou encore dévots et suppôts des confréries badines et bachiques, ont, à partir du Moyen Age, inventé ou popularisé d'autres saints imaginaires, facétieux ou substitués. De multiples passerelles existent d'ailleurs entre ces deux groupes et, bien sûr, les saints officiels et patentés. Résidant dans le clair-obscur des églises, des terroirs et des cœurs, aussi bien qu'entre les pages peu connues d'auteurs célèbres ou d'illustres inconnus, ces saints méritent incontestablement, par l'authenticité charnelle et spirituelle qui les lie au " menu peuple " et à l'invention poétique, d'être redécouverts par les publics les plus divers. Certes, tout Français qui se respecte connaît encore sainte Nitouche ou saint Glinglin. Certains connaissent même saint Frusquin, voire - dans les milieux ouvriers - sainte Touche, qui marque ou marquait le " jour de la paye ". Mais que sait-on au juste de saint Goulipias, sainte Caquette, saint Langouret, sainte Guenille, saint Braillard, sainte Pissouse, saint Grelottin, saint Patouillat, sainte Troussecotte, saint Foulcamp, saint Tappedont... ? Tous ces personnages aux noms à la fois truculents et savoureusement descriptifs sont invoqués tantôt sérieusement et avec la plus intense ferveur, tantôt par pure malice. Ce dictionnaire te convie donc, lecteur musardier ou systématique, à flâner au sein de l'imaginaire populaire et lettré, et à découvrir une sorte de sous-continent, prodigieusement luxuriant, en marge de ce qu'un critique a appelé l' " immense forêt vierge " des vies de saints. Au fil de ses détours, on pourra décliner la litanie des péchés capitaux (gourmandise, luxure, paresse...), chiner à travers le " bric-à-brac " des petits saints relégués dans un mont-de-piété délicieusement désuet, mais aussi découvrir l'âpre réalité du corps malade ou souffrant et égrener l'éphéméride de la terre avide de rosée céleste ou balayée à tous vents par les saints atmosphériques (section 11).

08/2002

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Art contemporain

Vivre à FranDisco

Dans une caserne d'un autre temps, dans la cantine des cantines, Marcel Schmitz achève son déjeuner. Après cet essentiel moment de pause, il retourne à la mère de ses obsessions : une cité céleste descendue sous ses doigts sous forme de morceaux de carton dessinés et de bouts de scotch. Nombre d'aventuriers avaient pu entrevoir FranDisco mais jusqu'à présent nul n'avait pu y vivre. Grâce à Thierry Van Hasselt, ce sera chose faite. Comme les victimes d'une hallucination collective, illuminés par une utopie intime, nous irons à FranDisco. Depuis les premiers rounds de Match de Catch à Vielsalm, Thierry Van Hasselt trouve toujours une bonne excuse pour rendre visite à La " S " Grand Atelier. Un jour qu'il souhaitait étrenner son nouveau rotring - stylo permettant un trait très fin -, lui qui joue si brillamment de la matière, il a été à la rencontre de Marcel Schmitz. Artiste trisomique, Marcel a longtemps dessiné des villes abyssales aux innombrables fenêtres. Puis il est passé à l'urbanisme en trois dimensions, avec scotch et carton : la ville de FranDisco était née. Fran Disco, hommage franc à San Francisco. Thierry a donc commencé à dessiner d'après nature la ville de Marcel, en constante évolution, mais aussi à écouter l'histoire de ses habitants, à qui seule la voix de Marcel permet d'exister. Il a dessiné Marcel la construisant, faisant peu à peu de lui le personnage principal d'une histoire qui a aussi peu de limites que l'imagination de l'architecte. Une histoire où Marcel vit à FranDisco. Alors ce qui devait arriver arriva, car à La " S ", deux créations augurent souvent une troisième : Thierry et Marcel se sont contaminés. Marcel a repris ses crayons pour s'immiscer dans les dessins de Thierry, tandis que Thierry donnait trait à la vie de Fran Disco. Invités à exposer en des lieux prestigieux, comme à la galerie agnès b. (Paris), les aventures artistiques de Thierry et Marcel se sont invitées dans la bande dessinée, témoignage de leur lien et de l'essor de leur projet, mais aussi et surtout de l'affirmation de Marcel en tant que créateur. La ville de Marcel ne cesse de grandir. Le livre qui la raconte vous permettra d'y pénétrer et de suivre son créateur, votre guide. Alors bienvenue à Fran Disco, une ville rêvée, une ville de rêve. Vous allez faire un merveilleux voyage.

04/2016

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Littérature française

L'heure légale et les fuseaux horaires

Le 24 février 1898, la Chambre des députés adoptait un projet de loi, dû à l'initiative parlementaire et ayant pour objet de fixer à nouveau l'heure légale de notre pays. Il était ainsi formulé : l'heure légale, en France et en Algérie, est l'heure, temps moyen, de Paris, retardée de 9 minutes 21 secondes. Quelques années plus tôt, le 15 mars 1891, une autre loi, votée sur l'initiative du Gouvernement, avait déjà établi "l'heure nationale" , c'est-à-dire l'heure unique remplaçant dans toute l'étendue du territoire l'infini particularisme des heures locales. C'était - ou ce devait être, car cette loi a été mal obéie -" l'heure, temps moyen, de Paris". Défendons-nous d'un premier mouvement de surprise à voir le Parlement en cette affaire qui fut autrefois celle des Observatoires et avant tout du soleil. La civilisation nous oblige à corriger la nature ; et c'est, depuis longtemps, l'appareil législatif ou gouvernemental qui a dû nous mesurer le temps et régler nos montres... L'activité journalière des hommes et le fonctionnement de la société tout entière se règlent nécessairement sur le temps et ses divisions. La notion de l'heure, toujours présente, coordonne les activités partielles, rend possible le concert des efforts et préside à la distribution des travaux. Tous nos actes, comme notre vie même, sont, selon l'expression mathématique, une fonction du temps. Les progrès de la civilisation ont continuellement tendu à préciser davantage cet élément, et à rendre plus facile son emploi. Le pâtre de Chaldée était réduit à suivre sur la voûte céleste le cours des étoiles ; l'homme moderne transporte avec lui, partout et toujours, l'instrument mesureur des durées, et son oeil consulte sans cesse la course sur le cadran divisé des aiguilles agiles et infatigables. Il est permis de dire que les inventions du cadran solaire, de la clepsydre, de l'horloge et de la montre marquent des étapes principales dans le développement de la vie sociale. Les anciens, pas même les astronomes, ne distinguaient les petites divisions de la durée ; dans aucune observation de Ptolémée le temps n'est indiqué avec plus de précision que le quart d'heure. On compte aujourd'hui universellement par minutes et, dans quelques professions, par secondes...

12/2021

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XVIIIe siècle

Marie-Adélaïde de Savoie. Duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV

Le pouvoir éphémère d'une jeunesse triomphante dans une monarchie sur le déclin. Dans le roman d'un Grand Siècle au charme éternel, Marie-Adélaïde de Savoie (1685-1712), mère de Louis XV, tient le rôle d'héroïne tragique. Fiancée à dix ans au duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV, elle était promise au trône de France ; mais son insouciante jeunesse sera brisée par la guerre de Succession d'Espagne, dont elle ne verra jamais la fin ; éphémère dauphine, elle sera emportée dans la fleur de l'âge au moment où l'avenir lui souriait. Elle meurt en effet à vingt-six ans, en 1712, six jours avant son mari, son aîné de trois ans, tous les deux emportés par la rougeole, ces deux disparitions sonnant le glas du régime louisquatorzien. Marie-Adélaïde a une place de choix dans l'éblouissante galerie des femmes qui peuplent la mémoire de Versailles. Elle est longtemps demeurée la petite princesse qui jouait les enfants gâtés avec un monarque vieillissant qu'elle fascinait, mais elle était surtout beaucoup plus que cela : l'espace d'un souffle, elle a incarné les rêves d'une génération nouvelle à la Cour. Elle connaît une enfance sans histoire à la cour de son père, Victor-Amédée II de Savoie, souverain à la grandeur tragique dont le machiavélisme sans merci choquait l'Europe entière, avant d'enchaîner ses premiers pas à Versailles où, à l'âge de dix ans, elle doit briller et tenir son rang au-dessus des intrigues et des cabales. Nous la suivons ensuite jusqu'au bord du gouffre, lors d'une guerre longue de treize années, de 1701 à 1714, qui façonnera l'Europe moderne. Celle qui, aux yeux des courtisans, n'est d'abord que la " poupée " du souverain, témoigne alors d'une intelligence politique qui surprend l'entourage du Roi-Soleil. Ses dernières années, jusqu'à sa mort prématurée, sont teintées d'un air d'apocalypse. Main dans la main avec son époux, Marie-Adélaïde s'achemine vers le royaume céleste, tandis que, derrière elle, plane le châtiment de Dieu qui écrase un roi de guerre : la mort l'a figée à jamais dans sa jeunesse éternelle, dont le mal de vivre annonce déjà un monde nouveau.

02/2024

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Critique littéraire

La Méduse de la Lune / The Jellifish and the Moon

"La Méduse de la Lune est l'histoire d'une méduse qui, fatiguée des touristes dans ses eaux, décide de partir vivre sur la Lune afin de "flotter tranquille" . Mais les choses ne tournent pas comme prévu ... Tout commence sur une plage, à la vue des baigneurs qui jouent et s'éclaboussent. Près des rochers, des pêcheurs raclent les fonds. Au large, des bateaux de plaisance sillonnent la mer bruyamment, des plongeurs se lancent en horde vers les profondeurs. Mais comment les animaux marins peuvent-ils supporter ce tapage ? De ce questionnement est né l'histoire de La Méduse de la Lune. Une méduse, à la beauté souple et luminescente, appartenant à une espèce présente sur notre planète depuis bien plus longtemps que les humains et qui n'a plus d'autre choix que de quitter son habitat. Où ira-t-elle ? Sur la Lune ! Mais les humains, invasifs sur Terre, voyagent aussi dans l'espace... Ce conte aux multiples facettes tisse une épopée fictionnelle, dans une tradition d'aventure sur fond d'évocation de la conquête spatiale, à celle de la migration, sous-tendue par notre relation aux autres êtres vivants, notre façon d'habiter la planète et, peut-être, d'autres corps célestes tels que la Lune. Le texte de Fabienne Gambrelle est illustré par des dessins d'Anaïs Tondeur et Gabriel Grandry qui ont associé des images iconiques de la conquête spatiale à la douceur et la rêverie de la mer et de Séléné, l'ombre et la lumière. Les images furent, en outre, envoyées sur la Lune par l'artiste Daniela de Paulis par le biais de la technologie EME -Earth-Moon-Earth ou "Moonbounce" -, radiocommunication Terre Lune Terre en français. Les différents niveaux de lecture, tout comme la richesse et la dualité des illustrations originales et "moonbouncées" en font un livre aussi bien pour les enfants (testé et approuvé à partir de 4 ans) qu'un collector pour les adultes".

01/2021

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Littérature étrangère

A la recherche des esprits (Récits tirés du Sou Shen Ji)

À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme " revenants " ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, " un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes ", ils apparaissent et nous parlent. Ecoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. " Dans la solitude fervente de minuit ", ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Tel Virgile avec Dante, Gan Bao nous prend la main dans cet univers hanté ; nous y sommes comme le marin mis au péril de la mer. Mais ce livre est la boussole et le gouvernail. Il dit où nous allons et, comme les tripodes de bronze fondus par Yu le Grand aux premiers temps du monde, désigne les êtres maléfiques qu'il convient d'éviter, les êtres fastes qu'il est licite de fréquenter. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.

11/1992

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Poésie

Objet bougé

L'idée d'un triptyque présentant au moins trois images est à l'origine de ce travail qui en reprend la construction sous la forme de trois romans en vers. Le titre générique Trilogie du temps laisse présager que trois livres, Objet bougé, Le Retour passeur, Les Axes de la terre conçoivent une interprétation du système solaire où les planètes se meuvent sur des orbites elliptiques. Ces livres relatent les perturbations des trajectoires planétaires et les mouvements de révolution des corps célestes soumis à un magnétisme - la gravitation universelle - et non plus à d'autres forces que la main de Dieu. La mémoire de ces lois apprises sur les bancs de l'école et toujours vérifiables dans le boîtier ouvert d'une montre, révèle à nouveau une vision héliocentrique de l'univers ainsi que toutes les dérives possibles en combinaisons, en calculs d'angles, en gravitations des astres, en positions vues depuis la terre. Les personnages évoluent, ondoient comme des comètes, ont leurs déplacements dans la vie et dans le sommeil. Il y a aussi le métabolisme de chacun, les forces d'attraction, les centres de gravité, les rotations autour de l'origine, de l'identité, de la langue, même si les surfaces reflètent, mais ne sont pas perceptibles à l'oeil nu. Il faut rappeler qu'un triptyque, en principe, offre trois images : celle du panneau central pouvant parfois être cachée par les deux volets fermés qui laissent à leur tour entrevoir une quatrième image, le plus souvent l'auteur en son ordinaire ou le bienfaiteur. La Trilogie du temps se referme donc sur un autre roman et ses personnages : L'Autoportrait aux dormeuses. Le bienfaiteur, présenté ici en lecteur généreux et attentif, ouvre délicatement le volet de gauche et livre les douze chapitres qui séparent, non pas en lumière noire mais en étendue, le soleil et le soleil. Ce travail est aussi une méditation sur l'éternel retour, qui n'est pas l'éternel féminin, comme traumatisme inapparent.

11/1999

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Magie

La tradition martinésiste. Théologie et théurgie des élus coëns

La Tradition martinésiste apparaît en France, au XVIIIe siècle, portée par l'homme qui lui a donné son nom : Martines de Pasqually (1710 - 1774), fondateur et premier grand souverain de l'Ordre des chevaliers maçons élus coëns de l'Univers. Elle a été transmise à sa suite par Louis-Claude de Saint-Martin, le Philosophe inconnu, dans son oeuvre, et par Jean-Baptiste Willermoz, dans les grades et les instructions du Rite écossais rectifié. Cette tradition à part entière s'apparente à certaines formes de la kabbale, sans être pour autant de nature kabbalistique. Mais elle se rattache surtout, par des relais qui restent encore mystérieux, à certains courants du judéo-christianisme des premiers siècles de notre ère. La Tradition martinésiste comprend une doctrine théosophique d'une richesse inouïe. On y enseigne la nature de Dieu, l'émanation des esprits ou des anges, et de l'homme, leur prévarication et leur chute dans les formes célestes et terrestres, les rapports entre les êtres, la nature des corps et des âmes, sous l'angle de l'arithmosophie, c'est-à-dire de la sagesse des nombres, comme expression de ces réalités supérieures. Mais la Tradition martinésiste enseigne aussi une pratique théurgique complexe, spécifique à l'Ordre des élus coëns : le culte primitif transmis par les grands élus, depuis Adam jusqu'au Christ, et confié par Martines de Pasqually aux élus coëns. Après avoir décrypté et commenté les rituels de réception des élus coëns (" Les Sept sceaux des élus coëns ", Le Mercure Dauphinois, 2011), Serge Caillet nous livre aujourd'hui une explication, point par point, des grands thèmes de la Tradition martinésiste, basée sur l'étude des textes et de nombreuses figures explicatives du XVIIIe siècle. Avec cette synthèse sans pareille, Serge Caillet éclaire d'un jour nouveau la Tradition martinésiste, en donnant à tous les amateurs de choses cachées les clefs de la théosophie et de la théurgie des élus coëns.

10/2021

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Sorcellerie

L'année de la sorcière. Utilisez votre magie intuitive pour vous connacter aux saisons et à la nature

Un guide indispensable pour comprendre comment personnaliser ses pratiques magiques. Dans cet ouvrage remarquable, Temperance Alden guide les lectrices dans l'observation de leur environnement, des cycles célestes, saisonniers et de leur propre rythme biologique pour éclairer leur année magique. Lorsque nous pensons à la roue de l'année, nous voyons la roue wiccane accompagnée de ses célébrations de Yule, Beltane, Mabon et Samhain. Mais qu'en est-il d'une roue de l'année pour les autres païennes et ensorceleuses ? En tant que sorcière héréditaire de longue date vivant sous le soleil du sud de la Floride, Temperance Alden s'est souvent sentie déphasée lorsqu'elle s'apprêtait à célébrer Yule, par exemple par 25° C sous un soleil éclatant. L'année de la sorcière aidera les lectrices à créer leurs propres pratiques intuitives en harmonie avec le climat, la culture et les esprits locaux de leur lieu d'habitation. Ce livre intéressera les sorcières qui veulent au-delà de la voie wiccane et qui sont en quête d'une approche plus personnelle pour célébrer les rythmes de la nature. Il couvre tous les aspects de cette nouvelle pratique saisonnière : - les origines de la roue de l'année néo-païenne et les raisons pour lesquelles elle est aujourd'hui toujours d'une actualité aussi prégnante - la culture, les faits historiques et les traditions associés aux principales cérémonies - les principes de base de la magie liée à l'environnement - les façons de se connecter intuitivement à la nature sous vos pieds et aux dieux locaux - le rôle de gardien de la terre et son impact sur notre pratique spirituelle. TEMPERANCE ALDEN est une sorcière traditionnelle héréditaire, déployant une pratique de plus de 18 ans consacrée à la sorcellerie et au paganisme. Originaire de Nouvelle-Angleterre, elle vit dans le sud de la Floride depuis plusieurs années. Elle est la fondatrice de Wild Woman Witchcraft, une communauté de femmes en ligne qui échangent et pratiquent la magie.

03/2024