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Céleste

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Science-fiction

Les chroniques de la maitresse du temple Tome 1 : L'ombre de la mère du trône

"Depuis sa naissance, Hanael Parks porte en elle l'histoire d'une certaine Anna, petite-fille d'Enlil, figure importante du panthéon mésopotamien. A la fois princesse de haut rang, fille de sang royal, elle fait partie d'une ancienne dynastie d'immortels échouée sur Terre lors d'une bataille céleste... Les anciens récits de Sumer et d'Akkad la nomment Inanna-Istar, alors que l'Egypte ancienne lui attribue le nom de Nephtys, "la Maîtresse du Temple". Hansel Parks nous rapporte un récit poignant situé entre la frontière de l'aire sacrée et inviolable des immortels et l'espace profane des humains. Un décor grandiose émerge de page en page. Nous sommes plongés dans un monde à la fois simple et disproportionné en proie à la folie des "dieux" et à leur science défaillante. Alors qu'elle demande légitimement à prendre une part active à la destinée de son clan, Anna sera utilisée, humiliée, rejetée et méprisée, pour ensuite trouver une place chez l'ennemi, le Serpent initiateur de nos légendes, où elle espère obtenir le rang qui lui revient de droit. Le monde des dieux la néglige, alors elle s'invente un décor et un destin pour être remarquée. Pourtant, malgré les intrigues et les trahisons, elle n'a d'autre choix que de survivre à l'ère suprême des immortels et l'émiettement des cités antédiluviennes. La lecture de cette oeuvre majeure procure un furieux besoin d'espace et l'envie de revenir à l'essentiel des choses, là où tout a commencé... Il s'agit d'un travail considérable sur notre passé éloigné qui nous éclaire de façon saisissante sur notre présent. L'oeuvre d'Hanael Parks pose des bases importantes pour une compréhension globale de notre histoire ancienne. Parfaitement complémentaire des Chroniques du Girkù, Les Chroniques de la Maîtresse du Temple forment assurément une oeuvre à part entière et d'une originalité incontestable. Savoir, c'est comprendre... Hansel Parks décrit avec beaucoup de talent le vertige d'un temps hors du temps, celui des immortels en contact avec les humains. Détailler le monde des "dieux" de nos légendes avec une telle dextérité éclaire d'un jour nouveau les recoins secrets de l'âme humaine. Il faut suivre Hanael Parks dans la description de ses visions sur la vie d'Anna ; la suivre dans la quête de cette héroïne intemporelle et vivre son histoire comme une initiation menant vers une transformation du corps et de l'esprit. Ce long et pénible cheminement vous mènera là où aucun humain n'a jamais mis le pied." Anton Parks.

05/2019

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Beaux arts

Divin Vinci - Léonard de Vinci, l'ange incarné. Un triptyque biographique, philosophique et artistique

La date du 2 mai 2019 marque le 500ème anniversaire de la mort de léonard de vinci, visionnaire de génie, l'un des plus grands artistes de tous les temps et modèle par excellence de cet âge d'or, pour les arts comme pour les lettres, que représenta, pour l'humanité tout entière et pour notre civilisation en particulier, la Renaissance. Un anniversaire, certes, en majesté ! Comment donc, face à cet homme d'exception, ne pas rendre l'hommage qui lui est dû ? Mais un hommage qui, au vu des nombreuses biographies, et autres études, qui lui sont consacrées, se veut original et inédit, tout en ne sacrifiant rien de sa réalité historique ni de sa rigueur scientifique. C'est ce à quoi s'adonne, dans ce livre, daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l'art, mais aussi, comme en témoigne son abondante bibliographie, l'un des meilleurs spécialistes du dandysme. Car si, comme l'a dit oscar Wilde, le dandy le plus flamboyant de son temps, en un de ses aphorismes-clés, le dandysme consiste à faire de sa vie une oeuvre d'art, et de sa personne une oeuvre d'art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par l'extraordinaire beauté de son allure que par le bon goût de son esthétique ou le fascinant parcours de son existence, le plus emblématique des précurseurs, avant même un lord Brummell, arbitre des élégances, ou un lord Byron, icône du romantisme. Du grand et moderne léonard, qui inspira jusqu'au " pop art " d'Andy Warhol, c'est cette vie construite, entre l'Italie et la France, comme une véritable oeuvre d'art, depuis sa naissance à vinci, splendide village de Toscane, jusqu'à sa mort à Amboise, sur les bords de la loire, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que cet ouvrage, unique en son genre, retrace. Avec, en guise de viatique pour nous guider en ce fabuleux voyage, l'analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique " Joconde " jusqu'à son mystérieux " Salvator Mundi ", en passant par sa céleste " Cène ", sa sublime " vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne " ou son élégiaque quoique sensuel " Saint Jean-Baptiste ". Enfin, pour parfaire ce portrait, l'apport des écrits de léonard de vinci lui-même, mais aussi des principaux textes, rédigés, à son sujet, par des penseurs majeurs, de giorgio vasari à Sigmund Freud, en passant par Walter Pater, Paul Valéry, Emmanuel Lévinas ou Elisabeth Roudinesco. La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre artistique : tel est l'objet de ce livre, aussi érudit qu'attrayant !

04/2019

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014

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Littérature française

Fragile des bronches

Le cinéaste Bertrand Blier est aussi un écrivain, ironique, tendre, insolite. Depuis 1972 (Les Valseuses), il a publié plusieurs livres. Trois d'entre eux ont connu un immense succès. Dans ce nouveau récit, il raconte une enfance à la fois réelle et réinventée, celle d'un futur cinéaste, un fils d'acteur... " fragile des bronches ". Jean-Michel Céleste est fils d'acteur. Sa mère, Gisèle, est malheureuse, elle est trompée par son mari, toujours en tournée, elle a même essayé de se jeter par la fenêtre, rattrapée in extremis. Souvent couchée, elle dépérit, le neurologue lui rend régulièrement visite. Jean-Michel, à quinze ans, grandit sans enthousiasme, malade un jour sur deux, des quintes de toux à n'en plus finir. Il aime écouter sa mère jouer du Chopin... Le médecin recommande qu'ils aillent passer quelques temps à la montagne, tous les deux, car à sa mère aussi le grand air devrait faire le plus grand bien. Ils prennent le train (encore à vapeur, dans les années 50), gare de Lyon direction Le Fayet. A la montagne, le taxi serpente à travers la forêt et les dépose devant l'établissement qui accueille Jean-Michel. Il voit avec une certaine tristesse sa mère partir ; puis découvre son chalet, et rencontre le directeur, un homme plus que sévère, injuste. Heureusement, il y a là une jolie fille, dans un second chalet, Nicole. Et heureusement, il peut retrouver sa mère, sur les pistes. Et déjeuner avec elle à l'hôtel Arbois Bettex. De la terrasse, les jours de beau temps, on peut voir le Mont-Blanc. Quand on y trouve une place... Un jour, un homme leur propose de s'assoir à sa table. Dès le début Jean-Michel sait qu'il va détester ce type de cinquante ans, trop bronzé, avec trop de dents, un type annonciateur de malheurs... De fait, une relation naît entre cet homme et sa mère. Et Jean-Michel voit des choses qu'il n'aurait pas dû voir... Il décide alors d'appeler son père à la rescousse... L'acteur débarque à la gare avec sa valise, comme un cowboy. Avec une certaine inquiétude, Jean-Michel s'interroge sur l'issue de l'affrontement, il ne peut imaginer que lui et son père finiront bientôt à Nice, aux studios de la Victorine, en compagnie d'un géant du cinéma, et que sa vie sera marquée à tout jamais par cette rencontre... Rentrée littéraire Seghers 2021.

01/2022

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Littérature française

Le propriétaire

"Inclinez-vous devant les douze lettres de ce mot-là ; toutes les puissances se résument en elles ; en elles sont le commencement et la fin, l'alpha et l'oméga de ce qui est. Qui n'est pas propriétaire veut le devenir, qui l'est veut l'être toujours. Le monde pivote autour de ce substantif ; c'est l'arche sainte des royaumes constitutionnels, le fétiche de l'univers, la clef de voûte de la société ; tout passe, le propriétaire seul ne passe pas ; les empires croulent, mais les propriétaires restent. Ils sont plus forts que le temps et que les révolutions, deux choses qui usent les trônes et le granit. L'arbre généalogique du propriétaire a ses racines dans le jardin d'Eden. C'est un substantif antédiluvien ; il surnage au-dessus des temps bibliques, et l'histoire n'était pas encore que le propriétaire était déjà. Il est contemporain du monde. Le premier homme, Adam, notre père, était propriétaire, et la meilleure preuve qu'on en puisse donner, c'est qu'ayant manqué au contrat synallagmatique qui le liait au jardin céleste, Dieu l'expropria. Depuis le premier congé qu'un archange signifia au premier homme, jusqu'aux congés que les huissiers parisiens signifient quotidiennement aux locataires récalcitrants, le propriétaire n'a pas changé. C'est toujours et sans cesse un individu de qui la qualité commande le respect. Afin que nul ne l'oublie, il le professe lui-même à son endroit. C'est de lui que Danton aurait dû dire qu'il marche comme un saint sacrement. Rien qu'à le voir passer, on comprend que le propriétaire a pris son importance sociale au sérieux ; il se soigne comme une vieille dévote. Si ses vêtements ne sont pas du drap le plus beau, ils sont au moins du plus fort ; ses étoffes ne sont peut-être pas très brillantes, mais elles sont toujours les plus chaudes. Il est dans ses habits comme un saint dans sa châsse, hermétiquement enveloppé. En s'attaquant à sa personne sacro-sainte, les vents coulis s'attaquent à la société ; s'il tousse, elle est menacée d'une fluxion de poitrine, et le propriétaire tremble pour celle dont il est le plus auguste représentant. S'il n'avait appris la modestie avec le peu de latin qu'il s'est empressé d'oublier au sortir des classes, volontiers le propriétaire dirait comme Louis XIV : "L'Etat, c'est moi."" Avec ce texte, Amédée Achard nous offre une étude caustique et malicieuse sur cette figure toujours aussi fondamentale à notre société : celle du Propriétaire.

09/2012

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Esotérisme

Ultimes paroles

Ce petit livre fait suite à l'un des écrits les plus répandus de littérature ésotérique intitulé La vie des Maîtres et dont voici sommairement l'histoire. Sachant que je m'intéressais à ce domaine de connaissances, mon ami Paul Dupuy, alors directeur général du Petit Parisien, me donna en 1927 un exemplaire de La vie des Maîtres. Ce texte me passionna, car il me mettait en contact avec le monde spirituel Invisible. Je le traduisis aussitôt en français et en répandis une douzaine d'exemplaires dactylographiés. J'écrivis plusieurs fois à l'auteur et à l'éditeur sans recevoir de réponse et je suppliais mes amis américains de faire l'impossible pour entrer en contact avec eux. Après dix-neuf ans d'efforts, toujours sans résultat, je me décidai à publier ma traduction sans autorisation de l'auteur et de l'éditeur. Un an plus tard au mois d'août, alors que je me trouvais seul dans mon bureau parisien, une voix céleste me dît trois jours de suite avec autorité: "Tu as voulu rencontrer Spalding. Eh bien, maintenant, pars pour les Etats Unis et tu le rencontreras. " J'eus assez de foi pour croire à l'autorité du Maître invisible qui m'avait parlé, et je partis six semaines plus tard pour les Etats-Unis. J'y rencontrai en effet Spaiding, une dizaine de jours après mon arrivée. Les détails de l'aventure sont trop longs à raconter, mais quand j'offris à Spalding les droits d'auteur que j'estimais lui devoir, il les refusa et me dit simplement qu'il validait mon travail sous la seule condition que je répondrais soigneusement au courrier des lecteurs. Et ce courrier fut abondant, avec en plus de nombreuses visites. Près de quarante ans plus tard, un lecteur vint me voir et me dit : " Saviez-vous que Spaiding avait publié en 1952, un an avant sa mort à l'âge de quatre-vingt-quinze ans, un livre complémentaire de La vie des Maîtres intitulé Ultimes conférences, avec questions et réponses ? " Sur ma réponse négative, il m'en donna un exemplaire anglais que je traduisis aussitôt en français et que voici. sous le titre: Ultimes paroles. Parmi les principaux sujets traités, on trouvera analysées dans ce livre des études vécues sur la Photographie du passé, la marche sur les Eaux, la victoire sur la mort, etc. Je laisse aux lecteurs le soin d'en apprécier l'intérêt et la valeur. LOUIS COLOMBELLE.

03/1985

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Religion

Les symboles bibliques. Lexique théologique, 3e édition

Le symbole est, pour la Bible, la chair même de son langage. Le Seigneur qui a créé le monde par sa Parole fait de toutes choses une parole et peut ainsi articuler un message qui s'adresse à l'homme tout entier, à son intelligence, à son ardeur émotionnelle, à son sens de la beauté. Cet appel passe aussi par l'horreur et la violence, tissées comme toile de fond du destin tragique de l'humanité. La symbolique biblique n'est pas un système de formules codées. Le verbe de Dieu n'est pas gardé sous clef, une clef que conserveraient jalousement les initiés d'une religion à mystères. Elle ressemble plutôt à la graine que le semeur jette dans le champ, sans trop se soucier de la rentabilité de son investissement. Tel est le Père du Ciel qui fait pleuvoir sa parole sur les cœurs fertiles comme sur les esprits secs. Le présent Lexique ne relève pas d'une philosophie particulière et ne propose pas davantage une méthode pédagogique déterminée. Il s'efforce de regrouper les principaux symboles pour leur permettre de s'éclairer mutuellement, par affinité ou par contraste. Par affinité, les symboles peuvent se regrouper en constellations. Ces ensembles célestes tiennent leur cohérence de l'œil qui les réunit. Le regard spirituel, pour sa part, assemble les symboles de manière très originale. Il révèle leur affinité naturelle, mais un symbole particulier peut entrer en composition dans des séries fort diverses, voire opposées. Par contraste, le fond et la forme peuvent révéler la richesse secrète de réalités ainsi affrontées. Des assemblages contradictoires deviendront alors significatifs : l'eau qui brûle, le feu qui rafraîchit... La poésie inspirée de la Bible maintient ainsi un fil conducteur entre les diverses étapes de la Révélation. Les symboles bibliques sont ici présentés par thèmes, lesquels suscitent de multiples variations. Ces ensembles de signes se recoupent ou se distinguent pour assurer le rayonnement et la fascination du texte. C'est dans cette organisation inspirée que la symbolique biblique révèle la vie intense et l'ardeur de la Parole qui sauve.

05/2006

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Religion

Vie de Saint Antoine de Padoue

"La vie que nous allons écrire n'est qu'une série de merveilles : merveilles dans son enfance, merveilles dans sa jeunesse, merveilles dans son apostolat. Tous les miracles des apôtres, comme une nouvelle Pentecôte. Des extases presque continuelles, des visions célestes, des entretiens sublimes avec Marie, la Reine du ciel qui, elle-même, venait placer dans ses bras son divin Enfant : le ciel entr 'ouvert et contemplé par avance ! " Pour écrire, ou lire, une biographie de saint Antoine de Padoue, il ne faut pas avoir peur du surnaturel car sa vie entière de saint de tous les miracles, du saint le plus populaire dans le monde, plonge dans le surnaturel. On sait que le P. Marie-Antoine y est lui-même à l'aise, sans le moindre respect humain ni crainte de mettre les points sur les i. En témoigner, pour lui, c'est rendre justice à Dieu de son amour pour les hommes. Et c'est convaincre les hommes de la douce espérance d'être follement aimés, et entendus, de Dieu. C'est être missionnaire. Saint Antoine est l'ami des pauvres et des enfants, ajoute-t-il. "Ce divin Enfant qu'il tient dans ses bras est à la fois Créateur et Rédempteur. Par sa puissance, Dieu vient au secours des êtres qu'il a créés ; par sa souffrance, il rachète l'homme qui l'a offensé." D'où son appel aux riches de ce monde. "Dieu, lui fait-il dire, vous donne la gloire de participer à sa puissance. Vous l'exercez en venant au secours du pauvre. Et il donne aux pauvres et aux éprouvés la gloire, plus grande encore, de participer à ses souffrances ; par elles, ils font la conquête du Paradis dont ils vous ouvrent, si vous faites la charité, les portes éternelles." C'est par la charité, concrétisation de l'amour, qu'au-delà de tout clivage, se cimente l'unité à venir, signe annonciateur du retour du Christ prédit par l'Ancien comme le Nouveau Testament. En ce sens, saint Antoine de Padoue est appelé à être, plus que jamais, le saint du monde.

05/2020

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Beaux arts

Art animalier. Tome 4, L'oiseau dans l'art contemporain

Le premier volume thématique de la collection Art Animalier traite de l'oiseau dans l'Art contemporain. Quoi de plus normal pour fêter le centenaire de la LPO ? Les artistes rassemblés dans cet ouvrage travaillent par amour et respect pour l'oiseau qui les a émus mais aussi par gratitude et générosité ; afin de le remercier du mieux qu'ils peuvent de l'émotion procurée et de témoigner de sa beauté auprès des autres hommes, selon le vieux principe qu'une joie partagée est toujours décuplée. Du coup, ils en deviennent pour ainsi dire les porte-parole. Jacques Perrin S'il était besoin de prouver combien l'oiseau s'inscrit dans les plus beaux modèles de la création, cet ouvrage en fait la démonstration. L'oiseau s'offre dans tous ses états par la grâce et le talent de l'artiste. Mais l'oiseau se mérite. Souvent discret, il ne se fige que rarement. Le mouvement s'inscrit dans ses gènes (mis à part quelques espèces passées maîtres dans l'art du camouflage). L'artiste doit donc partir en quête de l'oeuvre vivante, avec humilité et patience. Avec compétence aussi. Que de préambules avant d'espérer la fugitive rencontre qui fixera l'image par l'art du trait. Allain Bougrain-Dubourg. Les artistes naturalistes, pour la plupart, affectionnent particulièrement le monde des oiseaux, cet ouvrage en est le témoin incontestable... Ne sont-ils pas eux aussi des explorateurs, naviguant depuis leur carnet de croquis jusqu'à la création finale, esthètes traversant des mondes très réalistes ou imaginaires, de la précision jusqu'au rêve en passant par la poésie ? Comme ils nous touchent, dans ce catalogue des talents, par leur aptitude à fixer une scène, à capter un comportement, à faire flamboyer les plumages ! Comme le ballet céleste de ces hirondelles est bouleversant, les touches de pinceau rendent leurs mouvements si légers, plus vrais que nature, on se surprend à imaginer le fond sonore... Et cet envol de Flamants roses, que le burin du graveur a si précisément restitué, tout en laissant libre cours à sa fascination et à sa poésie ? ! Que dire enfin de tous ces oiseaux auxquels les sculpteurs ont redonné vie, chacun a choisi sa matière, sa technique, et ce subtil dosage qui n'appartient à personne d'autre, entre le réalisme et le rêve... La palette de nos exaltations est très largement sollicitée, à l'instar de notre imagination. Tous ces artistes qui puisent leur inspiration au sein de la nature, nous invitent au voyage, tant dans le monde des oiseaux qu'en notre for intérieur, au plus profond des émotions qu'ils suscitent en nous. Ils sensibilisent, et ainsi mobilisent, à la fois témoins et acteurs essentiels du maintien de la biodiversité... Sylvain Mahuzier.

11/2012

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (partie de trombone solo). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié. Patrick Burgan

10/2014

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (conducteur). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié. Patrick Burgan

12/2013

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Musique, danse

La Chute de Lucifer (réduction piano). poème symphonique pour trombone et orchestre

Le Paradis perdu de John Milton s'ouvre sur la vision de Satan et de ses anges évanouis dans le lac brûlant de l'Enfer après leur chute vertigineuse dans le grand abîme. Ce n'est que quelques chapitres plus tard que l'on apprendra de la bouche de Raphaël venu mettre Adam en garde, le détail de la révolte de celui qui, après avoir été l'ange porteur de lumière (Luci-fer), va devenir la personnification des ténèbres. Ce concerto pour trombone, véritable poème symphonique, reconstitue la chronologie de cet événement biblique décrit avec une force d'évocation hallucinante par le poète anglais du xviie siècle. Un doux cluster de cordes - le royaume céleste baigné de lumière - ouvre le décor et laisse parler une voix soliste... le violoncelle. Quand le doute s'installe sur un accord où se déploie l'orchestre complet, le prota­goniste laisse percer un autre pan de son visage et sa voix se transforme pour laisser la place au trombone - frère jumeau du violoncelle - qui continue son chant dans un environnement orchestral de plus en plus tourmenté. Puis la "Lumière ? " du premier mouvement, aux couleurs plutôt diatoniques, bascule progressivement vers la "? Révolte ? " par le biais d'une section aux différents tempos superposés. Ce deuxième mouvement très vif est une fugue dodécaphonique dont les développements successifs figurent les combats de l'armée des anges rebelles contre les séraphins, avec mouvements de masse, chocs violents, repos haletants et reprise effrénée des combats ; jusqu'à l'intervention du Fils (blocs harmoniques des cuivres) qui pousse les insurgés aux limites du ciel et les précipite dans une chute qui durera neuf jours. C'est dans un magma grave et vrombissant que survient la cadence du soliste ? : elle est la voix de l'ange vaincu qui reprend ses esprits. Le troisième mouvement, "? Abîmes ? ", est une marche pesante et douloureuse dans laquelle Satan réveille son armée et inaugure son Pandémonium. Le mal a désormais son monarque. Quoi de plus actuel et de plus proche de l'homme moderne que le destin de cet ange déchu ?? Refusant de se considérer comme la créature d'une puissance supérieure, mû par un orgueil insensé qui le convainc d'être au moins l'égal du Créateur et aveuglé par la prise de conscience de son libre-arbitre, il se voit maître du monde et se révolte pour détruire l'ordre établi. D'une certaine façon, la mort de Dieu proclamée par Nietzsche à la fin du xixe siècle n'a-t-elle pas laissée l'humanité orpheline de certitude spirituelle et ne l'a-t-elle pas précipitée dans ce nouveau grand abîme ? : la révélation de l'absurdité de l'existence ? Cette oeuvre a été écrite pour le tromboniste et violoncelliste Fabrice Millischer à qui elle est naturellement dédiée, en toute amitié.

07/2020

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Généralités

Le Règne de l’Argent : autrefois et aujourd’hui

Quel est le roi des sociétés contemporaines ? Il semble bien que c'est l'Argent. Il a établi sa domination sur les ruines des pouvoirs historiques ; à mesure que tombent ou décroissent les autorités anciennes, religion, royauté, aristocratie, l'empire de l'argent grandit. C'est lui, déjà, le vrai souverain, et ni mers ni montagnes ne bornent sa souveraineté. Il rogne sur les esprits non moins que sur les corps, et rares sont les âmes qui n'acceptent pas son joug. Il a succédé aux dieux qui meurent, aussi bien qu'aux rois qui s'en vont ; il est l'héritier des autels déserts comme des trônes vides. C'est à lui, et non plus au Père céleste, que les générations nouvelles disent dans leur coeur : Que ton nom soit sanctifié ! que ton règne arrive ! D'où vient cette royauté de l'argent ? Est-ce bien, chez nous, une usurpation récente, sans racine dans notre passé ? Le principe en est-il en nous-mêmes, dans nos moeurs, dans nos conditions matérielles et morales, politiques et religieuses ? ou bien, tout au rebours, est-ce une domination étrangère, antipathique à notre race, imposée aux nations chrétiennes par des hommes d'un autre sang et d'une autre foi ? Il importe de le savoir, si nous voulons nous affranchir de cette lourde tyrannie de l'argent. - Mais sommes-nous vraiment anxieux de nous émanciper ? Etre riche est le premier voeu de l'homme moderne. S'il croyait encore aux fées, la fée de la richesse, pour laide fût-elle, serait la marraine qu'il appellerait au berceau de ses enfants. Etre riche est une vocation pour laquelle chacun se sent né. La richesse a toujours été estimée des hommes ; mais elle semblait placée si haut, jadis, que le grand nombre osait à peine lever les yeux sur elle. Aujourd'hui, tous voudraient en avoir leur part : qui n'y réussit point s'en irrite, et le pardonne mal à la société. L'amour du bien-être et, aussi, le désir de jouir de la vie ont envahi toutes les classes. C'est un des traits de la démocratie contemporaine. Les peuples modernes ont besoin d'être riches. Le prodigieux développement de l'industrie semblait devoir mettre les biens de ce monde à la portée de toutes les mains. C'était comme un engagement d'honneur qu'avaient pris, vis-à-vis des masses, la science et la démocratie. Les classes dont autrefois les ambitions ne s'élevaient guère au-dessus de la condition paternelle ont, à leur tour, des aspirations vers le confort, vers le luxe, vers le loisir, vers tout ce que procure l'argent. Si vite qu'ait grandi la richesse, les exigences de la vie civilisée ont crû plus vite encore. Le progrès du bien-être n'a fait qu'augmenter les besoins et provoquer les appétits. Et cela est conforme à la nature de l'homme.

06/2022

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Etoiles, galaxie, univers

La belle histoire des merveilles de l’Univers

Illustré par plus de 150 photos à couper le souffle, partez à la découverte les merveilles de l'Univers. Ses spécificités exceptionnelles vous surprendront. Vertige garanti ! Rédigé par deux astrophysiciens passionnés, ce panorama chronologique résume l'histoire mouvementée de l'Univers en perpétuelle évolution depuis sa naissance lors du Big Bang. Il atteste d'une immense diversité dans le temps et dans l'espace. L'organisation chronologique en cinq parties repose sur l'évolution de notre perception du monde depuis l'Antiquité, grâce aux progrès techniques de l'observation. Des progrès qui permettent aujourd'hui de répondre à des questions qui nous sont essentielles : l'Univers a-t-il une limite ? Est-il toujours en expansion ? La vie existe-t-elle autre part et sous quelle forme ? L'Homme pourra-t-il un jour vivre ailleurs ? ... Le style choisi, évitant toute formalisation, passionnera tout lecteur fasciné par les phénomènes astronomiques ou simplement par sa place dans l'Univers. Quelques ressources numériques (essentiellement des vidéos) viendront en compléter l'ensemble. Sommaire : 1. Le monde des Anciens - Un monde de phénomènes : ronde des étoiles, éclipses de Lune et de Soleil, saisons, comètes, arcs en ciel, aurores... - Corps : Lune (phases), Soleil, astéroïdes, comètes... - Instruments d'observation : mégalithes, Stonehenge, cadrans solaires... - Illustrations : Amon-Râ, voute céleste égyptienne, glyphe mayas... 2. Notre Roi Soleil et sa cour - Corps : Soleil (phénomènes de surface), planètes, satellites, anneaux, petits corps, aspects cratérisés et volcaniques, atmosphères - Instruments : premiers télescopes, premiers observatoires... - Illustrations : tableaux des grands découvreurs de l'héliocentrisme 3. Un Univers étoilé - Corps : constellations, pépinières d'étoiles et nébuleuses associées, nuages sombres, amas d'étoiles, amas galactiques, nébuleuses planétaires, restes de supernovae... - Instruments : sondes et télescopes optiques... - Illustrations : composition chimique et spectres stellaires, diagramme HR... 4. Une architecture galactique - Corps : fond de galaxies lointaines, galaxies actives... - Instruments : sondes et télescopes radio, IR, réseaux d'antennes - Illustrations : Herschel et sa carte, Hubble et sa loi 5. Evolution et diversité de l'Univers Cette dernière partie croise l'histoire de l'Univers au travers de phénomènes marquants et la mise en oeuvre toujours plus étendue et précise de la technologie d'observation et de ses champs. - Phénomènes marquants : du Big Bang à la Vie : la première image, l'émergence des galaxies, l'apparition des grandes structures, la naissance des étoiles et systèmes planétaires, la mort des étoiles et la production des éléments, de la Terre et de son hydrosphère, l'apparition de la vie sur Terre avec quelques grandes étapes (oxygène, explosion cambrienne, crétacé), la traque de l'eau et de la matière prébiotique dans le système solaire, l'interstellaire, les étoiles proches (exoplanètes), les tentatives de communication... - Instruments : le spectre électromagnétique (du radio au gamma avec sondes et récepteurs au sol, seuls ou en réseau) ; la matière (géochimie de surfaces de corps, abondances des éléments, la traque des neutrinos), l'astronomie gravitationnelle (détecteurs actuels et futurs)... - Illustrations : Einstein, Mendeleieff avec origines des éléments, trous noirs, faune de Burgess, tableau des exoplanètes...

10/2022

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Histoire de France

Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l'occupation

Le 10 juin 1945, un corps calciné est découvert à proximité de Madrid. L'homme est identifié sous le nom de Mendel Szkolnikoff, un Juif d'origine russe, curieusement détenteur d'un passeport allemand. Il s'agit sans doute du plus gros trafiquant de l'Occupation, plus important que le célèbre Joanovici. Arrêté avant guerre pour diverses escroqueries, il est, depuis 1941, un agent financier des Allemands, notamment de la SS. Mais l'affaire Szkolnikoff, c'est surtout le plus grand séquestre de la Libération : 2 milliards de francs de l'époque accompagnés de 2 autres milliards d'amende. Car Szkolnikoff a bâti en très peu de temps, pour le compte de l'occupant, un immense empire immobilier et hôtelier : il détient des rues entières de l'Ouest parisien et des dizaines de "palaces", essentiellement sur la Côte d'Azur. Tous ces biens étant mis sous séquestre à la Libération, l'affaire Szkolnikoff se prolonge jusqu'à nos jours. Cet ouvrage révèle que les autorités françaises poursuivent en effet les descendants de l'affairiste au nom d'une condamnation prononcée après sa mort, ce qui est illégal ! L'hôtel Martinez à Cannes, dont les procédures sont encore en cours, soixante-dix ans après les faits, est au coeur de ce rocambolesque dossier qui n'a pas livré tous ses secrets. Pour qui Szkolnikoff travaillait-il vraiment et d'où tirait-il ses protections ? De Himmler, de Goering l'affairiste, ou de plusieurs dignitaires nazis à la fois ? Quelles sommes, apparemment énormes, a-t-il mis à l'abri dans les banques monégasques, espagnoles ou suisses avant de mourir, et que sont-elles devenues ? D'où venait le mystérieux commando qui a capturé et tué Szkolnikoff en Espagne en 1945, après l'avoir délesté des 600 millions de francs en bijoux qu'il emportait dans sa fuite ? Szkolnikoff est-il même mort en 1945 ? Personnage à tiroirs, connu jusqu'ici des seuls spécialistes, Szkolnikoff n'avait jamais fait l'objet d'une recherche fouillée. Cette enquête, menée dans plus de 6000 cartons d'archives provenant de cinq pays différents, apporte enfin des réponses étayées aux multiples fantasmes autour de cette affaire. Ancien grand reporter et journaliste d'investigation à TF1, auteur de nombreux documentaires, Pierre Abramovici, est aujourd'hui historien.

01/2014

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Esotérisme

Secrets & Vertus des 150 Psaumes. Secrets & Vertus des 150 Psaumes

"C'est ici la vraie cabale mystérieuse et divine pour l'intelligence des 150 Psaumes du Prophète Royal, par la vertu desquels il a été délivré de tant de grands périls, obtenu tant de bénédictions de Dieu, enfin est parvenu à la gloire éternelle" . . "Quiconque les dira, et les mettra en pratique selon la manière qui est enseignée, se servant de la vertu des intelligences, et de la vertu de leurs sceaux ou caractères, avec toute la foi, la dévotion, la révérence et l'humiliation due avec chose si Sainte et si Divine, il peut s'assurer qu'il obtiendra sans doute plusieurs grâces particulières de Dieu, et pourra vivre content en ce monde et en l'autre" . Transcription intégrale en français moderne, réalisée d'après un manuscrit daté du milieu du XVIIIè siècle. Les Psaumes sont utilisés dans la prière, au cours des rituels et lors des cérémonies ou des travaux magiques. Ils peuvent être utilisés sans aucune contrainte de considérations astrologiques, planétaires ou élémentaires. Les Psaumes peuvent être lus, chantés, mais dans les traditions populaires juives, chrétiennes protestantes et chrétiennes catholiques, il est plus fréquent de les réciter, de mémoire ou à partir d'un livre, ou tout en accomplissant d'autres dévotions, comme se laver, effectuer un nettoyage spirituel d'une maison ou d'un commerce, placer des bougies ou des veilleuses sur un autel ou parfumer une pièce / une personne avec de l'encens. La pratique magique des Psaumes s'est considérablement développée durant le Moyen Age (Usus Psalmorum). Selon la kabbale, chacun des 150 Psaumes possède une vertu magique spécifique (et même parfois plusieurs. .). Les Tehillim (Psaumes) de la tradition kabbalistique nous fournissent une prière appropriée pour toutes les situations de la vie au quotidien. Ainsi, pour obtenir une grâce de Dieu, il ne suffit pas de prononcer le psaume indiqué. Le praticien devra attirer sur lui l'Intelligence du Nom qui y est relatif. A chaque Psaume est associé une signature (Intelligence) particulière, ainsi que son sigil. Les Intelligences sont des puissances astrales qui régissent toutes choses dans les mondes célestes et naturels et qui peuvent également agir comme intercesseurs entre les humains et le divin. Les Intelligences sont considérées comme des entités qui guident et inspirent. D'une certaine manière, les intelligences peuvent être comparées aux anges et aux archontes du gnosticisme.

02/2023

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Arts divinatoires

L'oracle les messages des étoiles. Jeu de 65 cartes avec un livret couleur de 84 pages

Bienvenue au coeur d'un océan de douceur et de beauté. Telle l'étoile du berger, L'Oracle Les Messages des étoiles est un guide vers la lumière de tes potentiels. Source de réconfort et merveilleux compagnon de route, il te sera d'une aide précieuse sur le chemin de ta mission de vie. Cet oracle aux énergies célestes sera pour toi un murmure du ciel pour recevoir les messages de l'Univers. Source de compréhension du monde, d'espoir et de réflexions, ses cartes colorées t'apporteront la clarté, nourrirons ta magie et sauront te soutenir sur les étapes de ton chemin de vie. Ce jeu est une graine d'étincelle née pour sublimer et libérer ta lumière. Entends son appel et nourris ta lumière ! Dimitri Oules, dit O. dimii sur Instagram ou O&Dimi sur YouTube a toujours été attiré par le beau, cherchant et admirant la beauté dans tout depuis sa plus tendre enfance. La beauté des choses, la beauté de la nature, la beauté des mots, la beauté de l'Ame... C'est donc tout naturellement qu'il s'est donné pour mission de protéger, sublimer et accroître cette beauté omniprésente à ses yeux. Il est ainsi devenu conseiller maquilleur, afin de mettre en valeur la beauté extérieure, avant de se plonger dans la spiritualité et le développement personnel pour travailler sur la beauté intérieure. Emmanuelle Carvin, Astraquarelle sur Instagram, est une marseillaise d'origine brésilienne. C'est à l'aube de ses 40 ans qu'après un cheminement personnel et spirituel, elle choisit de faire comme le Fou : un saut dans l'inconnu, à la rencontre d'elle-même, afin de laisser s'exprimer sa créativité et de suivre sa joie. Ayant à coeur de générer l'émotion et de retranscrire celles des autres grâce à la vibration des couleurs, elle aime susciter l'émerveillement de notre Ame d'enfant par ses illustrations. C'est en s'appuyant sur ses ressentis et son intuition qu'elle réalise avec douceur des créations qui, en subtilité, auront un sens puissant pour chacun. Pour elle, la Spiritualité, le Tarot et l'Astrologie sont tout autant des outils dans la quête de la connaissance de soi qu'une très grande source d'inspiration. C'est avec enthousiasme qu'elle s'est lancée dans sa nouvelle vie d'artiste mêlant vibration et inattendu.

05/2023

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Littérature française

Le lys dans la vallee

Le Lys dans la vallée est un des romans des Etudes de moeurs d'Honoré de Balzac paru en volume en 1836, s'insérant, dans l'édition Furne de 1844, dans le deuxième livre Scènes de la vie de campagne de sa grande fresque intitulée La Comédie humaine. Evoquant principalement le château de Saché et ses alentours, en Indre-et-Loire, dont Balzac s'inspire fortement, ce roman, écrit en partie à Issoudun et à Vienne (Autriche), a été publié pour les deux premières parties (Les Deux Enfances et Les Premières Amours) de novembre à décembre 1835 dans la Revue de Paris. Puis, en raison d'un différend avec l'éditeur François Buloz, la publication fut interrompue. Le livre, dans sa version complète, paraît en 1836 chez Werdet. Une édition bibliophilique de 1. 250 exemplaires, chez Paul Hartmann en 1947, est enrichie d'illustrations de Berthold Mahn. Genèse du roman L'écriture du Lys dans la vallée s'est échelonnée sur plusieurs années. Dans une première ébauche, qui remonte à 18231 et que l'auteur abandonnera momentanément, Blanche de Mortsauf (surnommée Henriette par Félix de Vandenesse) apparaît sous les traits de Mina, femme dévouée à la souffrance. C'est ce portrait-là qu'il a développé et enrichi après avoir lu Volupté de Sainte-Beuve, ce qui excita la hargne contre lui de ce dernier. Conscient que son roman n'était pas sans défauts, Balzac en dit d'ailleurs : "Ce roman est mauvais et je vais le réécrire". Le Lys dans la vallée se présente comme une réplique de Volupté, en mieux2. Balzac ne se priva pas d'attaques (parfois injustes, comme le fait observer André Maurois) contre le roman de Sainte-Beuve car, même imparfait et reconnu ennuyeux par de nombreux lecteurs actuels, Volupté fournit le coeur du Lys dans la vallée, roman d'initiation sentimentale qui devint un mythe littéraire que d'autres écrivains se sont approprié, comme Gustave Flaubert avec L'Education sentimentale, Marcel Proust avec Un amour de Swann ou André Gide avec La Porte étroite. Résumé Le Lys dans la vallée est l'histoire de l'amour intense et platonique entre Félix de Vandenesse, cadet d'une famille aristocratique, et la comtesse Henriette de Mortsauf, vertueuse épouse du comte de Mortsauf, homme sombre et violent. Félix de Vandenesse (à l'instar de Balzac) raconte son enfance malheureuse où il se sentit mal-aimé, voire haï, et sa rencontre avec une "céleste créature" qui devient pour lui une mère de substitution et une amante inaccessible, beaucoup plus pure et intraitable que l'était madame de Berny, l'inspiratrice et amante d'Honoré de Balzac, pour lequel elle éprouvait un amour quasi maternel. Pieuse parfois à l'excès, elle a pour confesseur l'excellent abbé François Birotteau auquel on reproche son "manque de force apostolique3" . Après plusieurs années de relation chaste, Félix rencontre Lady Dudley à Paris, où ses activités auprès du roi lui ouvrent les salons. C'est une aristocrate anglaise qui lui fait découvrir les joies et les passions charnelles. Henriette vient à apprendre leur relation et se met à dépérir, jusqu'à en mourir. Dès lors, Félix quitte Lady Dudley...

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Poésie

Poésies d'Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine

Au XIXe, dans un village de la côte est américaine, une femme invente un univers à elle, inspirée par l'immensité des petits rien et la légèreté de l'éternité. Emily Dickinson s'adonne à ce qui la fait vibrer : l'écriture. Dans la première moitié du XXe, des artistes américains expriment leur amour pour leur pays en peignant l'immensité de ses paysages, de ses ciels, ces vibrations de couleurs... Un désir affirmé : s'affranchir de l'influence de la peinture européenne. Le texte Au xixe siècle, dans un village de la côte est américaine une femme crée son destin, invente un univers à elle, inspirée par l'immensité des petits rien et la légèreté de l'éternité. Emily Dickinson s'adonne entièrement à ce qui la fait vibrer : l'écriture. Du regard qu'elle porte sur le monde depuis sa fenêtre se dégage une spiritualité et une sensibilité universelle qu'elle retranscrit dans ses poèmes. Au cours d'un siècle et sur un territoire marqué par le puritanisme et le classicisme, elle se démarque en imposant un style audacieux et libéré de toute contrainte : des vers rythmés mais non rimés, des majuscules aléatoires, des tirets comme respiration. Une modernité étonnante. La poésie d'Emily Dickinson se contemple comme un tableau. De multiples teintes se côtoient au creux de ses mots : le pourpre de l'aube ou du crépuscule, le vert du brin d'herbe rencontrant le papillon, le bleu céleste de l'infini. Des couleurs qui s'assombrissent lorsque la perte, la mort et la souffrance de ceux qui restent s'invitent dans ses vers, ou qui s'égayent à l'idée d'une danse, d'un sentiment amoureux, d'une musique ou d'une impertinence sur la religion. Son écriture, espiègle et pleine d'ironie, nous touche par la véracité de ses ressentis. La vie d'Emily Dickinson (1830-1886) est entourée de mystères. Elle vécut toute sa vie dans la maison familiale d'Amherst (Massachusetts), sans être mariée ni avoir d'enfant. C'est dans l'espace clos de sa chambre qu'elle écrit des centaines de poèmes et de lettres. Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des plus grands poètes des Etats-Unis d'Amérique. L'iconographie Dans la première moitié du xxe siècle, des artistes américains expriment leur amour pour leur pays en peignant l'immensité de ses paysages, de ses ciels, les vibrations de couleurs propres à la terre qui les nourrit. Avec un désir affirmé : s'affranchir de l'influence et des codes de la peinture européenne, en vogue depuis si longtemps. Ainsi Charles Burchfield, Arthur Dove, Edward Hopper, Georgia O'Keeffe, Agnes Pelton, Charles Sheeler, Henrietta Shore, Marguerite Zorach et tant d'autres cherchent dans les émotions émanant de la nature une réponse sensuelle au formalisme conceptuel qui émerge des mouvements d'avant-garde européens du début du xxe siècle. Anna Hiddleston, attachée de conservation aux collections modernes du centre Pompidou, dirige la sélection iconographique et présente dans son introduction la peinture moderniste américaine.

10/2023

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Pléiades

Voyages extraordinaires. Le tour du monde en quatre-vingts jours ; Michel Strogoff ; Les tribulations d'un Chinois en Chine ; Le château des Carpathes

En 1936, soixante-quatre ans après la parution des aventures de Phileas Fogg et de Passepartout, Jean Cocteau et Marcel Khill endossent le rôle des deux héros le temps d'un reportage qui les mènera autour du monde : "Il s'agissait de partir sur les traces des héros de Jules Verne pour fêter son centenaire et flâner quatre-vingts jours. [...] ces fameux quatre-vingts jours étaient une réalité avant la lettre, un rêve de Jules Verne, au même titre que ses phonographes, ses aéroplanes, ses sous-marins, ses scaphandriers. Tout le monde y croyait à cause de la force persuasive des chefs-d'oeuvre". Passent quatre décennies. En exergue de La Vie mode d'emploi, "romans" total et tentative d'épuisement du monde réel, Georges Perec place en 1978 le titre d'un chapitre de Michel Strogoff, "Regarde de tous tes yeux, regarde". Passent encore quatre décennies. Ces romans de Verne continuent de faire rêver - mais à quoi ? Leur auteur se posait déjà la question. Les premiers Voyages extraordinaires entraînaient le lecteur vers l'inconnu. Sur un globe rétréci par la rapidité des communications, que reste-t-il à explorer ? Dans une lettre de 1883 à Hetzel, Verne déclare : "je tends à corser le plus possible ce qui me reste à faire de romans et en employant tous les moyens que me fournit mon imagination dans le milieu assez restreint où je me suis condamné à me mouvoir". Quoique certains d'entre eux aient été écrits avant cette déclaration d'intention, les quatre romans rassemblés dans ce volume l'illustrent parfaitement. Faire le tour du monde en quatre-vingts jours, traverser la Russie de Moscou à Irkoutsk, jouer à la vie à la mort dans l'Empire céleste, retrouver un amour disparu aux confins de la Transylvanie, tels sont leurs enjeux. Il ne s'agit pas vraiment de découvrir des pays exotiques. Quant à la science, souvent invoquée jusqu'alors par Verne comme élément générateur de l'intrigue, elle ne joue, dans trois de ces livres au moins, qu'un rôle mineur. Ce qui compte, c'est la vitesse : avaler des kilomètres pour gagner un pari, pour faire son devoir, ou pour échapper à un destin que l'on a soi-même, et bien imprudemment, tramé. Quant au Château des Carpathes, roman gothique, en cela unique dans la production de Verne, il ne déroge pas au principe constitutif du genre : c'est bien un récit de voyage. Mais la principale frontière à considérer, cette fois, est celle qui sépare la vie et la mort. Peut-on redonner vie aux morts, en les ressuscitant par l'image et par la voix ? Le roman paraît trois ans avant les premières projections des frères Lumière. La "seconde vie" de son héroïne est certes un leurre, mais cette illusion est promesse d'une vie nouvelle que le cinéma va s'employer à perfectionner. "Nous sommes dans un temps où tout arrive", dit Verne. En effet : sans affaiblir la force persuasive des chefs-d'oeuvre, Le Château des Carpathes interroge de l'intérieur les instruments de persuasion et de représentation propres à toute fiction.

10/2017

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Littérature française

Cuisine de maman. Mouton d'Aïd

" C'est la voix d'une prêtresse kabyle qui déclame des valeurs à préserver comme la prunelle de ses yeux. Cette matriarche ne baisse pas les bras face à l'adversité et poursuit son labeur en faisant feu de tout bois. Elle écrit, elle peint, elle cuisine, elle jardine, elle dissèque les corps et les âmes pour en extirper le mal. Elle est la fille de son père, l'épouse de tel, petite soeur de ses frères, mère de sa progéniture, elle est la sentinelle qui veille, qui surveille pour tirer la sonnette d'alarme si le partage des parts n'est pas équitable. Elle vous nourrit, vous soigne, vous aime et vous protège contre tout danger potentiel. Ne soyez pas surpris de découvrir que son quartier général pourrait bien être sa cuisine ou son jardin. Elle mijotera des petits plats épicés pour vous servir, vous séduire à la fois. Vous ne visiterez ses jardins paradisiaques que si elle vous estime à la hauteur de ce prestige donc tenez vous bien à table ! Cette divine Athéna travaille à l'insu de tous en tragédienne grecque féroce pour vous garder, pour vous guider ! C'est cette mère berbère investie de la noble mission d'accepter ses nombreux enfants si différents parfois et les rassembler pour cet empire rêvé que devraient être toutes les familles du monde. Elle est cette révolutionnaire imbattable qui marche inlassablement dans sa tête avec le sourire. Ce généreux sourire, prélude de paix, de bonne santé, d'amour et de prospérité n'en doutez pas ! Elle songe et nous dit encore : " Elle fut bien gourmande ma mère berbère, Dehvia Nait Cheikh cuisinait dans de grandes marmites ou chaudrons pour tout le monde. Elle se souvient que jadis chez son ancêtre Jedi Azzouz Bahmil étaient préparés quotidiennement de grands plats de couscous en offrande expiatoire pour les plus démunis et pèlerins de passage. Il y a encore ce plan de travail en bois des femmes qui s'essuyaient les mains enduites d'huile d'olive et de beurre dont elles arrosaient le couscous avant de le servir. Ce plan de travail a perduré jusqu'à ce jour dans le mausolée et a gardé son lustre brillant bien des siècles après. Inlassablement, la mère berbère dodelinant de la tête contait la saga qui n'en finissait pas devant cette petite fille innocente qui se nourrissait de ces nourritures célestes que sont les mots magiques transmis de génération en génération par la tradition orale. Est venu enfin ce moment de les écrire afin qu'ils ne tombent pas sous le sceau de l'oubli ... " Bon appétit !

09/2019

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Histoire des techniques

Répertoire des facteurs d'astrolabes et de leurs oeuvres en terre d'Islam. Pack en 2 volumes

Sommet du savoir, symbole des orbes, complexe de géométrie, figure du monde, guide de la sagesse, l'astrolabe a, depuis longtemps, suscité curiosité et admiration. Son emploi pour la résolution des problèmes géométriques, ses applications pratiques pour la connaissance du cosmos, l'ingéniosité de sa conception et la beauté souvent exceptionnelle de sa gravure en ont fait " l'Instrument Roi ". Depuis près de deux cents ans, les historiens comme les collectionneurs lui vouent le plus grand intérêt. En effet, de toute l'histoire de l'Islam et de la Chrétienté, il est le seul instrument scientifique dont on possède bon nombre d'exemplaires fabriqués dès les premiers siècles de l'hégire jusqu'à ce qu'il tombe en désuétude au dix-neuvième siècle de notre ère. C'est dire s'il constitue un sujet de choix pour l'étude de la conception et de la réalisation des instruments astronomiques et, par delà même, de la transmission de la pensée héritée des Grecs et son acheminement à travers l'Islam jusqu'à la Chrétienté et peut-être encore vers d'autres cultures lointaines. Il comble des lacunes laissées dans nos connaissances par les textes littéraires et les manuscrits traitant des instruments anciens. Il nous fournit aussi des données qui nous permettent de savoir qui en étaient exactement les constructeurs et de mieux comprendre leur fonction et celle de leurs instruments dans la société. Nous connaissons beaucoup d'astrolabes " islamiques " portant des inscriptions en arabe ou en persan, quelquefois en turc, et d'astrolabes de l'Inde, portant des inscriptions en sanscrit. Il faut en ajouter un qui porte une inscription en caractères hébraïques, celui d'Abraham, quatre en arménien (ceux de Alat'ciean, Nuri?anean Lukas Vanandec‘?, Mur?d ‘Is?n?, ainsi qu'un astrolabe arménien anonyme) et un en géorgien, le n° 26 de ‘Abd al-A'imma. En dehors de ces objets, cette longue période nous a laissé des globes célestes islamiques et quelques globes indiens, ainsi que des équatoires, des quadrants, des cadrans solaires et des indicateurs de qibla, dont beaucoup sont signés et dont certains sont datés. Nous avons voulu également répertorier ces instruments. Le Répertoire se veut être un tableau aussi exhaustif que possible de tous les facteurs d'astrolabes ayant travaillé en terre d'Islam ainsi que ceux qui, en Inde du Nord, ont réalisé des instruments inspirés de la tradition islamique. D'autres pays d'Europe orientale proviennent également des exemples très proches des modèles islamiques, mais portant des inscriptions en arménien et en géorgien.

04/2021

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Histoire internationale

Les Immortels vietnamiens d'après le Hoi Chan Bien

Introduction I. Le choix du Hoi Chân Biên II. Indications pratiques Première partie Etude du Hoi Chân Biên Chapitre I. Un livre vietnamien d'hagiographie taoïste I. Le texte et son auteur A. La réédition de 1851 B. L'auteur II. Les antécédents et les sources A. Les antécédents B. Les sources Conclusion : Pour qui a été le Hoi Chân Biên Chapitre II. Le légendaire condensé des Immortels vietnamiens I. Le légendaire A. La table du Hoi Chân Biên B. Les personnages II. L'hagiographie A. Les données typologiques et thématiques B. Les thèmes C. L'ouverture au monde des immortels Conclusion : Une typologie vietnamienne des immortels Chapitre III. Particularités vietnamiennes des Immortels I. De la société aux pratiques cultuelles A. Le milieu social des personnages B. Les immortelles célestes et le culte des déesses-mères II. Les immortels dans l'histoire du Viêt-Nam A. Sous la domination chinoise B. Au cours des dynasties nationales Conclusion : Les quatre immortels de l'ordre national Conclusion générale Deuxième partie Traduction annotée du Hoi Chân Biên Feuille de garde Titre du livre Préface de la réédition Introduction Table du Hoi Chân Biên Chapitre CAN (des hommes immortels) I. Chu le premier patriarche taoïste II. L'homme-parfait Áp-lang III. L'homme-parfait PHù-Khê Nguyên IV. L'homme-parfait Thông-huyên V. L'homme-parfait Huyên-Vân VI. L'homme-parfait de Na-son VII. L'homme-parfait de Hoàng-son VIII. L'homme-parfait Dao-can IX. Le maître Dao-am X. L'homme-parfait An-quôc XI. L'homme-parfait Lôc-giác XII. L'homme-parfait de Hông-son XIII. L'homme-parfait Thành-dao Chapitre KHÔN (des femmes immortelles) I. La sainte mère de Sùng-son II. La princesse Tiên-dung III. La reine Truòng Lac IV. La jeune Ngai-hòa V. L'immortelle princesse Ngoc-tiên VI. L'immortelle Giáng-huong VII. L'immortelle Giáng-kiêu VIII. Les deux immortelles sortant de l'eau IX. L'immortelle Bôi-liên X. L'immortelle Chê-y XI. Les deux immortelles qui ont participé à la fête XII. L'immortelle qui écrit le poème Partie complémentaire Le texte du Hôi Chân Biên Index I. Les immortels 1. Vietnamiens 2. Chinois II. Les divinités 1. Vietnamiennes 2. Chinoises, bouddhiques et d'origine étrangère III. Les personnages 1. Vietnamiens 2. Chinois IV. Les noms de lieux 1. Du Viêt-Nam 2. De la Chine et de l'étranger V. Expressions techniques et thèmes principaux Bibliographie Table des matières

01/1988

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Football

Pelé

Le première biographie intime du roi Pelé. Au crépuscule de sa vie, celui qui multiplie les séjours à l'hôpital, que l'on dit amer, triste, "dépressif" selon les mots de son fils Edinho, fait face à son héritage. Il est le Roi, il est le football. Personne n'atteindra les mêmes sommets de popularité du gamin de Tres Coraçoes, la première star mondiale du football, célébré autant pour son talent supérieur que par la conjonction de l'avènement de la télévision et des prémices de la mondialisation.

Pelé, triple vainqueur de la coupe du monde, archange du "jogo bonito", aussi grand que les papes et les chefs d'état du temps de sa gloire, est aujourd'hui un homme malade dont on sait finalement peu de choses hormis ses exploits sportifs et sa vie d'ambassadeur du football auprès de la FIFA, l'UNICEF et l'UNESCO. Pelé, s'appelle Edson Arantes do Nascimento. Sa mère le surnommait Dico. Ses coéquipiers Gasolina.

Il n'a jamais manqué de le rappeler dans de nombreuses interviews ou ses autobiographies : Pelé est un autre, une armure, un masque qui lui permet souvent d'évoquer sa vie à la troisième personne. Loin d'un orgueil démesuré, cet artifice lui a toujours offert un distinguo de confort entre sa vie publique et sa vie privée. C'est aux frontières de cette dernière que nous invitons le lecteur à plonger.

D'un côté, la légende officielle : le couronnement mondial d'un gamin surdoué à 17 ans, descendant d'esclaves venus d'Afrique, les trois plus beaux buts qu'il ne marqua jamais en 1970, le vrai-faux 1000e but vécu comme une affaire d'état, le missionnaire du soccer aux USA, la star au sourire magnétique, l'homme qui arrêta une guerre, l'attraction du Santos FC, les Harlem Globe Trotters du foot... De l'autre, le fils de Dondinho et Celeste : Edson, Dico, Crioulo, Gasolina...

Les aventures secrètes et les divorces ; les amitiés bafouées et les déboires fiscaux ; le ministre des sports aux idéaux enterrés ; la mort de Sandra, la fille qu'il fut bien obligé de reconnaître ; les ennuis de son fils condamné pour ses liens avec le narcotrafic... puis enfin la vieillesse recluse au fond d'un jardin, seul, méditant sur les malheurs du monde et les trahisons de l'âge dans le souvenir du seul être qui lui manque depuis 1996, son père, son formateur, son dieu.

Ce livre est d'abord un voyage. Depuis sa petite maison au toit percé au coeur du Minas Gerais, Pelé a entamé un tour du monde des stades et des foules enamourées qui a duré une vie. Observateur des bouleversements de la planète et des défis pour l'enfance, il vit désormais à Sao Paulo, entouré de sa famille...

Non loin du stade de Vila Belmiro où flottent les acclamations qui l'accompagnèrent, du musée qui porte son nom, du restaurant où il y a peu, il dinaît encore avec Pepe, Coutinho et les Santasticos, les autres joueurs de la plus grande équipe de tous les temps à laquelle le Real Madrid de Di Stefano refusa d'accorder une revanche par peur d'être humiliée...
Pour la première fois, un livre raconte le vrai Pelé, celui qui pleure autant qu'il rit, qui aimait la musique et les femmes et qui ne cessera jamais d'être le père de tous les enfants amoureux d'un ballon.

01/2023

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Science-fiction

Terre Tome 3 : La fin des temps

Voici la fin de l'histoire des passagers du Jupiter, l'affrontement final entre les survivants et les Intégraux sur Terre. Dans les failles d'une boucle temporelle, les mystérieux Anges garderont-ils leur neutralité ou interviendront-ils pour sauver Mandor et ses amis ? Résumé : Mandor est un androïde de première génération, un de ceux produits avec le plus de finesse par les hommes de l'espace. Il n'est pas seulement doté de meilleurs aptitudes que les humains, plus résistant, plus beau, presque éternel, il a aussi développé des sentiments, aussi puissants que ceux des humains, et c'est précisément ce qui le rend vulnérable. Car si Mandor a une faiblesse, c'est bien la peur de la solitude, de l'oubli, quand tous ceux qu'il aime auront vieilli puis disparu alors qu'il restera éternellement jeune. Cette peur de la solitude le poussera à braver le danger pour sauver sa compagne, au péril de sa vie. Dans ce troisième volume du cycle de Terre - et point final de la série - c'est Pip, vieil homme en paix, qui nous raconte ce qui s'est passé depuis l'atterrissage de la frégate 3 sur Terre. Mandor a été capturé par les Intégraux à bord de l'épave du Jupiter. Il s'aperçoit bientôt que le temps ne s'écoule pas sur Terre de la même manière que sur le vaisseau... et se retrouve face à face avec Yss, sa compagne disparue. Elle est vivante mais vieillie de 20 ans, mère et mariée à Jean d'Orgueil, le chef de la secte de la Courbe. Dans sa cellule, Mandor fait la connaisance de Gaby, sorte d'ange amélioré en mission d'observation sur Terre. Des failles temporelles leur permettent de s'échapper hors de l'épave. Gaby semble savoir ce qui provoque ces sauts de séquences temporelles. Yss les rejoint clandestinement pour prévenir son ancien amour du danger d'une attaque imminente des Intégraux contre le camp des amis de Mandor. Elle l'aime toujours, mais leur différence d'âge rend le dialogue entre eux impossible. Gaby tient conseil avec les siens, qu'il a rejoints, et décide d'agir pour sauver Mandor. Prêts à s'affronter, les deux camps se retrouvent aveuglés par la lumière céleste : les anges ordonnent de ne pas livrer bataille, et les fanatiques se plient à cette volonté divine. Le combat est évité, Mandor retrouve les siens sain et sauf. Pip nous raconte la fin de l'histoire et du premier des Mains d'Or. La boucle est bouclée, les survivants de Haut et Bas-Mesnil vont pouvoir recréer une nouvelle société sur Terre, cette planète que les hommes ont quittée des millénaires auparavant, à moins que ce ne soit des siècles plus tard, car nos descendants et nos ancêtres ne font plus qu'un, si le Temps n'est qu'un éternel recommencement. Présentation : Au croisement entre Bourgeon et Schuiten, le dessin de Dubois nous ensorcèle et nous mène au bout de la pensée de chaque personnage ; chaque plante, chaque décor sert le propos, dans une représentation délicate et visionnaire de la planète Terre. Aux manettes du scénario, Rodolphe enchaîne les actions dans ce dernier tome : l'histoire file trépidante à son terminus, sans oublier de poser la question vertigineuse de l'éternité. Une forme de contemplation poétique est à l'oeuvre dans cette histoire, qui clôture la série de 6 volumes commencée en 2017.

05/2023

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Poésie

Libellunes

Les mots sont des entités particulières et remarquables, suggérés par les sphères supérieures et appréhendés par les hommes, ils naissent, grandissent et poncés par d'autres dialectes dont ils se nourrissent volontiers au gré des siècles, mutent poussés par la perfection inhérente au Cosmos, se perpétuant avant de parfois disparaître. Très tôt, j'ai su les apprivoiser. Délicieux ou affreux, antinomiques ou complémentaires, élégants ou grossiers, incisifs ou flous, dans notre belle langue française, ils ont su se parfaire et se faire une place à part, rendant celle-ci extrêmement sophistiquée. Liés par le travail d'orfèvre du poète, ils rendent la phrase musicale, transcendant l'âme du lecteur, tel un galet ricochant sur l'onde étale, permettant à celui-ci de connaître des états vibratoires qui sans cela seraient restés inaccessibles. Dans ce recueil, j'ai tenté grâce à la poésie d'évoquer la dualité intrinsèque des choses de ce monde. La beauté terrible et infinie de notre univers. La cruauté et la générosité de la Nature, sa transformation incessante et incorrigible. La cupidité et l'ignorance du genre humain, sa barbarie envers ses congénères et les autres espèces, et parfois la magnanimité bien que rare de son génie. La fragilité de l'existence, son apparente fugacité, ses tourments et ses joies, la probabilité de son éternelle rémanence. L'amour, ce sentiment immuable, capable de polir les âmes les plus endurcies. L'évidence d'un acte créateur et donc l'existence d'un extraordinaire architecte et d'un véritable artiste, à l'oeuvre dans tout ce que nous baignons, que ce soit au niveau de l'infiniment petit ou du macrocosme. Et surtout l'intuition exacerbée par la succession des saisons et des marées, par la course déterminée des astres et de leurs éternels retours, l'évidence de notre éternité. Parfois il suffit de quelques mots intuitivement choisis pour suggérer une image, un visage aimé, un paysage alangui, la tendresse d'une solitude, le murmure singulier des villes et celui presque inaudible des ruines antiques, le souvenir aérien d'un instant de grâce retenu par la jeunesse, la douleur délicieuse d'une âme absorbée par l'embrasement du couchant, la démarche d'un être cher et trop tôt disparu, une adresse, un quartier familier, désormais habités de fantômes, la présence invisible de myriades de créatures étranges qui jouent entre les branches transfigurées par l'éclat souverain d'un chaud soleil d'été... Grâce à la poésie, les sphères célestes deviennent accessibles, et par dessus tout, au delà de notre expérience terrestre, l'espoir fou d'un plan insaisissable, où tels les dieux anciens, surgit la certitude terrifiante et extraordinaire de notre immortalité.

11/2013

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Pléiades

Voyages extraordinaires. Voyage au centre de la Terre ; De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune ; Le testament d'un excentrique

"Résumer toutes les connaissances géographiques, géologiques, physiques, astronomiques, amassés par la science moderne, et refaire, sous la forme attrayante et pittoresque qui lui est propre, l'histoire de l'univers", tel était le programme que Jules Verne se fixait en 1866, à en croire la prose de son éditeur, Pierre-Jules Hetzel. Des entrailles de la Terre aux profondeurs célestes, en passant par la surface de "notre sphéroïde", tel est le parcours que propose ce volume, qui réunit trois des romans les plus célèbres de Verne et un dernier, moins connu mais dont la fortune ne fut pas négligeable. Parcours dans l'espace, dans le temps, et dans notre propre histoire : de la faune préhistorique du centre de la Terre à la moderne conquête de l'infini stellaire, Jules Verne conduit son lecteur sur la route d'un voyage intérieur. Publiés entre 1864 et 1870, Voyage au centre de la Terre, De la Terre à la Lune et Autour de la Lune assoient la célébrité de leur auteur. Ils mènent aux confins des mondes connus, à la recherche du "point suprême" (M. Butor), là où réel et irréel se confondent. Une fois parcourus ces mondes insondés, une fois explorées les régions mythiques où l'homme doit se dépasser, il ne reste plus que la surface du globe terrestre à sillonner. Il n'y aurait alors plus de "voyages extraordinaires" ? Le Testament d'un excentrique, roman tardif (1899), fait d'un pays, les Etats-Unis, un gigantesque terrain de jeu. Dans une lettre de 1898 à son éditeur, Verne s'exclame : "j'en ai absolument fini avec les enfants qui cherchent leur père, les pères qui cherchent leurs enfants, les femmes qui cherchent leurs maris, etc". Le but de ce nouveau voyage (tout aussi extraordinaire que les autres) sera le voyage lui-même, et son utilité ne réside plus que dans les aléas des profits et des pertes réalisés à coups de dés. Six puis sept concurrents parcourent le pays au gré d'un gigantesque jeu de l'oie organisé par un milliardaire dont ils espèrent hériter. Jules Verne inverse ses procédés habituels : après des voyages guidés par le sens vient le temps du non-sens géographique dans un voyage littéralement "désorienté". Plus de terrains à conquérir mais des terrains déjà conquis à parcourir au rythme d'une course folle, insensée. Roman qui érige la contrainte en règle et qui par là-même fait preuve d'une liberté inouïe, Le Testament d'un excentrique a eu un héritage foisonnant : de Queneau à Cortázar, sans oublier Perec, qui aurait voulu "écrire des romans comme Jules Verne". Roman scientifique, roman d'anticipation, roman d'initiation ou encore roman à contraintes, les facettes de l'oeuvre de Jules Verne se télescopent pour ouvrir les portes de notre imaginaire.

04/2016

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Sports

Le Shaolin Kung-Fu du futur. Enseignement d'un Chercheur au travers de son Ecole

Et si le " Kung-Fu " actuel - que ce soit le Wu Shu moderne, le kung-fu " classique " (vieux de 3000 ans), le Kung-Fu du Monastère de Shaolin (près de 2000 ans) - était inachevé ? Pire, et si les différents Styles et Ecoles de Kung-Fu existants, et que l'on nous montre, n'étaient pas le véritable Kung-Fu originel, car oublié et perdu ? En vérité, le Kung-Fu - berceau de tous les arts martiaux asiatiques - est vidé de son contexte ; mais, fait plus grave encore, il est vidé de son Essence. Tous les arts dits " martiaux " n'ont-ils pas été détournés de leur vocation originelle ? L'esprit et l'origine de tous ces arts n'existeraient-ils pas depuis l'aube des temps ? Quelle est la véritable origine et le véritable but de ces arts, traduits injustement par "arts martiaux" ou "arts de combat" ? Et si les racines - mieux, l'Essence - du Kung-Fu étaient spirituelles ? Et si les véritables bases du Kung-Fu étaient destinées à servir de "moyen", afin d'entreprendre et de suivre un cheminement intérieur spirituel ? La plupart du temps - en Occident en tout cas - seul le domaine gestuel est enseigné ; alors qu'en fait, la gestuelle n'est qu'une petite composante du véritable Kung-Fu ; celui-ci n'ayant d'ailleurs plus évolué depuis près de 1000 ans. Découvrez, avec l'auteur, au fil de votre lecture, ce qu'est le véritable "Kung-Fu" - "homme cherchant et travaillant à acquérir la maîtrise" - au travers de l'Ecole Shaolin - Shen Xin Tao et de son Ecole de formation pour futurs Instructeurs. Ecole de formation peut-être unique au monde de par sa rigueur, sa sélectivité, sa qualité, sa richesse et l'étendue de ses domaines d'enseignement. Le Fondateur et Créateur du Kung-Fu bien particulier de l'Ecole Shaolin-Shen Xin Tao -et ses Instructeurs et Instructrices - enseignent, au travers de celle-ci : la respiration, la concentration, la prière, la méditation, la purification, les techniques de recentrage et d'alignement, la visualisation, le travail du ressenti, de la sensitivité et de la sensibilité, le développement et la maîtrise de l'énergie et du souffle, la prise de conscience des énergies divines terrestres et célestes, des énergies telluriques et cosmiques, la voix et les sons, l'immobilité et le mouvement, l'enracinement, la maîtrise corporelle et technique, la maîtrise mentale et émotionnelle, l'étude des lois physiologiques, des lois physico-mécaniques, l'étude d'une hygiène de vie, de la nutrition, des médecines naturelles, de la philosophie, des religions, de la spiritualité, des lois cosmiques, l'étude de l'"Homme" , (avec un grand H) dans sa vraie vérité, c'est-à-dire dans sa dimension d'origine divine, etc... Le Kung-Fu de l'Ecole Shaolin -Shen Xin Tao comporte des nouvelles techniques et de nombreux concepts et exercices totalement inédits, de nature physique, énergétique, et spirituelle - formant et caractérisant l'Essence de l'Ecole.

11/1999

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Science-fiction

Système solaire Tome 2 : Jupiter. Le berger des astéroïdes

La mission exploratoire se poursuit : découvrez une planète géante faite de gaz ! Après s'être posé sur Mars, le vaisseau extraterrestre à bord duquel se trouvent nos six scientifiques approche maintenant d'un disque aux proportions gigantesques. L'équipage veut explorer une à une toutes les planètes du système solaire. Un rêve inatteignable, devenu réalité ! C'est le tour de Jupiter, mais le plus gros corps céleste du système solaire ne possède pas de sol puisqu'il est essentiellement composé de gaz. Comment l'explorer puisqu'on ne peut s'y poser ? Qu'à cela ne tienne, grâce à la technologie de la civilisation de Clarke, deux Terriens s'enferment dans une navette capable de résister aux pressions les plus fortes et ils plongent pour nous les faire découvrir dans les entrailles orageuses et tourbillonnantes de l'astre ! La nouvelle collection SYSTEME SOLAIRE, composée de huit tomes offre autant de voyages initiatiques pour découvrir chaque planète, ses spécificités, sa place singulière dans le système solaire et ses étonnants secrets grâce à la force des images et du récit d'une bande dessinée. Comme sur Mars dont la beauté sanguine des paysages ou les aurores magnétiques fascinent, chaque volume de la collection sera l'occasion de vivre à la fois une aventure extraordinaire, mais aussi de mener une exploration authentiquement scientifique, présentant le plus complètement possible chaque planète et permettant aux lecteurs de se confronter à ses mystères. Car tout ce que nos scientifiques observent ou mesurent est rigoureusement exact - et dûment vérifié par des astronomes qui ne laissent aucun répit aux auteurs. Pourtant au final, le lecteur aura avant tout l'impression d'avoir vécu aux côtés des personnages un voyage merveilleux, en prise directe avec les planètes qui clignotent au-dessus de nos têtes de petits Terriens... Un complément didactique réalisé chaque fois par un astronome reconnu permettra de synthétiser et approfondir les connaissances propres à chaque planète. Alors même que notre petite planète douée du miracle de la vie met en danger l'humanité avec les mutations de son climat, l'Homme n'a jamais été autant fasciné par le cosmos. Et si les planètes qui nous accompagnent dans notre ronde autour du Soleil nous aidaient elles aussi à raconter notre histoire ? Nous prenons conscience que nos origines sont dans les poussières des étoiles et il est temps d'en savoir plus sur nos extraordinaires voisines : Mars bien sûr qu'on rêve de conquérir, mais aussi Mercure ou Vénus, et les lointaines planètes gazeuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Autour de ces géantes, tournent des satellites qui recèlent peut-être la vie, dans des mers intérieures d'eau liquide, sous de profondes couches de glace... Et si le système solaire demain devenait une nouvelle malle aux trésors pour y puiser les matières premières, l'eau qui va manquer, l'hydrogène dont nous aurons un besoin vital ? Pour y circuler, la collection Système Solaire répond à toutes les questions qui nous assaillent dès que nous levons les yeux vers les étoiles... Savez-vous à quelle distance de la Terre se trouve la planète Mars ? Pourriez-vous nommer les autres planètes qui composent notre système ? Et plus difficiles encore : leurs satellites qui sont des centaines ? Qu'est-ce qu'une " géante gazeuse " et quel rôle celles-ci ont-elles joué dans la formation de la Terre et des autres planètes rocheuses ? Où se trouve le plus grand volcan du Système Solaire ? Saturne est-elle la seule à posséder des anneaux et de quoi sont-ils faits ? Où peut-on voir des aurores boréales plus spectaculaires encore que celles de la Terre ?

03/2024

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Chine

Origines et defaite de l'internationalisme en Chine 1919-1927. Anthologie

Avec la fin de l'isolement séculaire de l'Empire du Milieu, l'industrie capitaliste moderne s'était développées ur les côtes et le long des grands fleuves. Entrée en contact avec un mode de production supérieur, le mode capitaliste, la structure économique de la Chine était contrainte de se différencier et entrait en crise. L'unité du marché chinois, basée sur une homogénéité du mode de production, se brisait et on voyait se créer toute une série de marchés qui gravitaient autour du commerce des différentes puissances impérialistes. De fait, même si un seul Etat survivait il n'existait plus une Chine, mais plusieurs Chines, où le pouvoir réel était aux mains des seigneurs de la guerre. la première tache de la révolution démocratique-bourgeoise était donc l'unification, le rétablissement de l'unité étatique, et pour ce faire elle devait combattre contre toutes les puissances étrangères qui avaient intérêt à maintenir la division de la Chine, pour pouvoir utiliser chacune sa part de marché. Le développement du capitalisme en Chine avait entraîné le développement du prolétariat moderne ; notre anthologie reconstitue les étapes et les modalités de l'entrée en scène de cette classe ouvrière dans la vie économique, sociale et politique de la Chine entre 1919 et 1927. les bas salaires, les longues heures de travail, les lamentables conditions de sécurité et d'hygiène, les accidents du travail, les maladies professionnelles, les punitions corporelles, tous ces éléments se coalisèrent pour créer une nouvelle force sociale. En juin 1919, la première génération d'ouvriers en Chine entama une nouvelle époque de luttes ouvrières ; avec peu d'expérience historique et sans forte tradition de classe, elle se lança dans des grèves de revendication et dans la bataille politique. Elle n'avait pas encore acquis une conscience de classe, mais la situation dans laquelle elle vivait était plus que mOre pour son action. la spontanéité ouvrière se heurta à la féroce répression du patronat, des seigneurs de la guerre et de la main de fer des puissances impérialistes. Au cours de cette vague de grèves trade-unionistes se formèrent les syndicats modernes en Chine, surtout dans les régions côtières et en Chine centrale. Cette avant-garde fit preuve d'un esprit de sacrifice exceptionnel dans la lutte, mettant à la disposition de internationale son audace, sa vigueur et sa combativité. En plus des syndicats modernes, le premier cycle de luttes ouvrières fut marqué par la naissance du Parti communiste chinois (PCC) en juillet 1921. Dès sa fondation, l'Internationale communiste envoya quelques représentants en Chine pour diriger ses premiers pas. Le 21 janvier 1924, Lénine mourut. Pour le groupe dirigeant de l'IC s'ouvrit une phase de confusion stratégique, qui allait rapidement dégénérer dans la synthèse du capitalisme d'Etat russe, personnifiée par la thèse de Staline de la construction du socialisme dans un seul pays. Pour le jeune parti communiste de Chine, qui n'avait que trois ans d'existence, des années de marche sans boussole commençaient. Dans l'intérêt d'un accord avec les grandes puissances et les étrangers, Tchang Kaï-chek coupa les artères du mouvement révolutionnaire. Détruit et vaincu comme parti ouvrier, le PCC devint l'expression du courant populiste paysan de Mao Zedong. Il a fallu un siècle pour que la Chine réalise sa métamorphose économique et sociale ; pays semi-colonial au début du XXe siècle, pays de jeune capitalisme dans les années 1960, puissance émergente de impérialisme aujourd'hui. L'histoire de la Chine durant les cent dernières années est l'histoire de ce passage. Hier elle subissait invasion des capitaux et des produits bon marché de l'Occident, aujourd'hui elle envahit le globe de ses produits et exporte ses capitaux dans les cinq continents. Hier l'Occident brisa les murailles érigées pour Isoler l'Empire céleste, aujourd'hui c'est l'Occident qui doit faire face à des tentations répétées de protectionnisme contre les exportations modernes de la Chine. Hier la Chine fut une proie de l'impérialisme, aujourd'hui elle réclame sa place à la table du partage du monde. On tente à présent d'ensevelir sous une épaisse couche d'oubli le souvenir du puissant mouvement ouvrier qui secoua les villes chinoises de 1925 à 1927. A l'époque, la classe ouvrière n'avait pas la force du nombre ; aujourd'hui la masse des salariés s'est énormément accrue. Si le développement du capitalisme s'accompagne inévitablement de la lutte économique, ces salariés trouveront dans la meilleure tradition syndicale et politique des premières générations d'ouvriers les raisons d'un engagement internationaliste.

03/2021