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Pavel Spiridonov

Extraits

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Littérature française

Amen

"Amen" est le récit fulgurant d'une jeunesse assoiffée de libération. Elevée dans l'étouffement d'une éducation provinciale ancrée dans un catholicisme aux aspirations rigoristes, une jeune fille décide de "monter à Paris". Elle y suit son frère - qui s'est découvert homosexuel lors d'un camp scout - pour échapper à la violence irriguant sournoisement le couple des parents et le milieu " tradi " auquel ils appartiennent. Les deux déserteurs partageront une chambre dans un internat et battront ensemble le pavé parisien dans une quête prodigieuse. Ils feront des rencontres avec de jeunes "paumés, révoltés, désemparés", notamment la saisissante Huab, issue du peuple Hmong - une minorité persécutée originaire du sud de la Chine. Le frère s'affranchit du poids des entraves religieuses en emménageant avec un homme, puis dans un ménage à trois polyamoureux avec Huab. La soeur, quant à elle, intègre une troupe de théâtre qui monte le Tartuffe de Molière, pièce dans laquelle elle interprète le personnage d'Elmire. Au fil du jeu, les masques de l'hypocrisie sont remplacés par l'embrasement d'un rapport à l'existence, à l'amour et à la sexualité au-delà de tout dogmatisme. Unie par une urgence vitale qui s'exprime dans une langue aussi insolente que solaire, la jeunesse dépeinte par Viviane Cerf se saisit du réel avec une puissante lucidité. Extrait "Et puis, il y avait les lectures, des histoires. Notamment d'un type Jésus qui dit qu'il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume des cieux qu'à un chameau dans le trou d'une aiguille. Les gens disent : Amen". V.C.

10/2019

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Rock

Hellfest. La Bible

L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4, 5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1. 500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand. Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard. Fait par des fans, avec des fans, pour des fans

11/2022

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Policiers

La caste des ténèbres

Les enfants du diable ne meurent jamais. 1995 : Village de Kombakkam, sud-est de l'Inde. Viresh est un dalit, un intouchable. A huit ans à peine, il comprend que son existence ne sera qu'un enfer pavé d'humiliations. Révolté par cette condition qu'il n'a pas choisi, désireux de s'affranchir d'une société régie par un système de caste archaïque et profondément inégalitaire, le jeune garçon apprendra bientôt ce qu'il en coûte de défier la volonté des Dieux. Janvier 2020 : Paris. Un hiver poisseux et humide. Le lieutenant Lucas Dorinel quitte sa Bretagne adoptive et prend le premier train pour Paris, deux ans après son départ forcé de la capitale. Réintégré au sein de la prestigieuse Brigade criminelle, il n'est pas encore parvenu au Bastion qu'une jeune femme se suicide sous ses yeux en se jetant tête la première sous les roues d'un bus. Quelques heures plus tard, il est envoyé sur une scène de crime atroce au neuvième étage d'un HLM de Bondy : un homme retrouvé mort chez lui, les membres disloqués, mutilés, son corps écrasé au fond d'une malle par une force gigantesque. L'appartement de la victime est plongé dans le noir, les ampoules dévissées de leurs culots. Des forêts de bougies fondues accueillent les enquêteurs dans chaque pièce, comme s'ils exploraient la crypte oubliée d'un château. Le plus étrange survient lorsque le légiste retrousse les lèvres du mort pour dévoiler des canines anormalement longues, sorties tout droit d'un film d'horreur. Pour Lucas Dorinel et ses équipiers, ce sera le début d'un cauchemar interminable.

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Faits de société

Halal à tous les étals

Dès juin 2011, Michel Turin a entrepris d'enquêter sur le Halal, un énorme business aux contours et aux règles flous dont la justification religieuse (l'abattage rituel) est souvent occultée par des intérêts purement mercantiles ou identitaires. C'était avant que Marine Le Pen ne lance son pavé dans la mare et que le sujet ne devienne anthropologique, psychosocial ... Et politiquement explosif ! Avant d'être pris en otage par la classe politique comme "symbole de la fracture identitaire" (Gilles Kepel), le Halal a été instrumentalisé par la grande distribution, par des escrocs à la petite semaine et même par le grand banditisme.
C'est que le marché du Halal est en forte croissance avec le repli communautaire d'une partie de la population musulmane, qui croit se réinventer une identité à travers ses modes de consommation. Comme il est paradoxalement plus expéditif et donc plus économique d'abattre les animaux sans les étourdir au préalable, le Halal rencontre un vif succès auprès de la filière viande, au point que nous mangeons tous parfois Halal sans le savoir! Halalucinant ! est le premier livre à explorer toutes les facettes de ce "fait de société" : économique, technique, religieux, symbolique et politique, sans oublier une dimension souvent négligée, celle de la souffrance animale.
L'auteur puise ses informations aux sources les plus variées (dont certaines souhaitent rester anonymes, car tout ce qui touche à l'abattage est tabou) : vétérinaires, directeurs d'abattoirs, pouvoirs publics, imams, bouchers, philosophes, sociologues, directeurs marketing... Le résultat, assez effrayant, nous confronte à une névrose révélatrice d'un tournant dans le " vivre ensemble" qui a longtemps servi de mantra républicain.

01/2013

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Sciences historiques

Des couleurs pour les Lumières. Antoine Janot, teinturier occitan (1700-1778)

Les couleurs, pour Antoine Janot, c'est son métier. Encore enfant, avec son père, il a appris à sentir l'odeur de la cuve de pastel, tâter le goût du bain avant d'y plonger le tissu pour le bleuir. Plus tard, il s'est musclé les bras à tourner les lourdes pièces de lainage dans les chaudrons bouillants des rougies de cochenille. Il est un de ces maîtres-teinturiers dont les couleurs éclatantes assurent l'engouement pour les draps du Languedoc aux Echelles du Levant. Alors, quand le nouvel inspecteur des manufactures nommé à Saint-Chinian vient lui confisquer une pièce d'écarlate sous prétexte que son rouge est affamé, Antoine Janot décide de ne pas se laisser faire. Il rédige un mémoire garni d'échantillons pour expliquer comment il obtient toutes ces couleurs, et il l'envoie à Montpellier, à l'Intendant du Roi en Languedoc, avec une lettre dénonçant les abus de pouvoir de l'inspecteur. Pavé dans la mare. Les remous provoqués vont faire repérer Janot jusqu'à Versailles comme un " aventurier sujet à caution, aussi inquiet, aussi haut et aussi dangereux qu'il est bon teinturier ". Le mémoire, enterré dans les archives, est ici édité, avec deux autres d'Antoine Janot : c'est le plus ancien ensemble connu de recettes de teinture des draps de laine, illustrées d'échantillons, organisées systématiquement dans l'ordre des opérations techniques permettant d'obtenir toutes les gammes de coloris grand teint avec les colorants naturels. Leur étude technologique et colorimétrique, proposée par Dominique Cardon, veut inspirer les passionnées et passionnés de couleur et ouvrir de nouvelles voies pour ressusciter les couleurs de l'ère des Lumières.

04/2019

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Sociologie

Les Quincados

Jamais la catégorie des 45-60 ans n'a été aussi présente et nombreuse ! Jamais, non plus, cette tranche de population n'a été aussi jeune dans sa tête et dans son corps. Jamais les quinquagénaires n'ont été comme aujourd'hui des porteurs de changement, des révolutionnaires du quotidien, des lanceurs de tendances... Hier le quinquagénaire était un quincagéné, aujourd'hui c'est un quincado ! On compte 22 millions de plus de 50 ans en France. Toutes et tous ne sont pas des quincados. Mais ils sont de plus en plus nombreux les jeunes seniors qui refusent de vivre leur avancée en âge comme leurs parents. Les quincados inventent une autre façon de prendre de l'âge sans vieillir. Antoine De Caunes, Nicolas Sirkis ou Claire Chazal ne sont pas des exceptions. Hier, les bobos tenaient le haut du pavé, aujourd'hui et demain les quincados prennent la relève ! Le propos de ce livre est de décrire une nouvelle attitude de vie. Car à côté de la figure traditionnelle du senior, en dehors de la caricature du vieux beau ou du faux jeune, des femmes et des hommes inventent une autre manière de vivre son après-midi de la vie. Ce sont des quincados pop qui vivent avec allégresse leur cinquantaine. Ils ne fuient pas leur âge mais ils fuient l'ennui. Ce sont des quincados artistes, nomades, entrepreneurs... Bref, pour la première fois dans l'histoire de nos sociétés modernes, les plus de 50 ans écrivent leur avenir, sont auteurs de leur vie et donnent des leçons de jeunesse à leurs cadets.

04/2019

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Actualité médiatique internati

Sars-CoV-2. Aux origines du mal

"La question de l'origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement". Tel est le titre d'une interview du chercheur Etienne Decroly publiée par le journal du CNRS le 27 octobre 2020. Que les scientifiques se doivent de chercher l'origine d'un mal qui a mis le monde à genou semble évident. Pourtant, ce jour-là, le virologue français vient de jeter un pavé dans la mare en affirmant qu'une démarche sérieuse ne doit écarter aucune hypothèse, y compris celle de l'échappement accidentel d'un laboratoire de virologie. Une hypothèse qui a pourtant été d'emblée rejetée par les gouvernements, la plupart des médias et une partie de la communauté scientifique. Alors que les données en provenance de Chine s'avèrent lacunaires et divulguées avec parcimonie, le journaliste Brice Perrier se met au travail. Il décide de remonter le temps depuis l'alerte à Wuhan et d'appréhender toutes les hypothèses, sans tabous, en évitant l'écueil des délires conspirationnistes et des lubies scientistes. Un travail aussi méticuleux que salutaire. En s'appuyant sur toutes les données fiables disponibles et sur les témoignages de chercheurs qu'il va contacter aux Etats-Unis, en Australie, en Autriche, en Inde ou à Singapour, l'auteur met en lumière les liens cachés entre les protagonistes, éclaire certaines décisions surprenantes, exhume des histoires "oubliées" . Entre-temps le vent a tourné. L'hypothèse du pangolin, bras armé de la nature se vengeant de l'Homme, a été démontée. D'autres pistes se sont ouvertes, toutes aussi passionnantes. Voici l'histoire d'un virus bien singulier et de la quête de ses origines.

05/2021

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Littérature française

Mourir et puis sauter sur son cheval

Daily Express, septembre 1945 : " Personne ne sait encore pourquoi Sonia A., une artiste espagnole de 23 ans, a chuté mortellement de 80 pieds sur le pavé de Queensway, Bayswater. Hier matin, elle a passé un appel téléphonique depuis l'immeuble.
Quelques minutes plus tard, elle gisait nue et mourante dans la rue. " Sonia cherche à se perdre dans les rues ravagées de Londres, dans la ville rendue à la nuit par le black-out, dans les forêts environnantes, dans les caves à jazz, dans l'emmêlement des corps et dans les méandres de ses propres dessins. Pour- suivant un désir à quoi rien ne saurait répondre, elle amorce un envol qui n'aura pas de fin.
Quand on a vécu son enfance dans une absolue liberté et que l'entrée dans l'âge adulte ne s'est assortie d'aucun harnais, d'aucune obligation ni désir de servir, de consacrer les bonnes heures du jour au travail, aux soins des enfants ou des animaux, alors la faim de liberté se déplace, elle mute, elle trouve aussitôt d'autres murs à quoi se heurter, d'autres insuffisances : la société, bien sûr, la liberté qu'on n'a pas d'y faire ceci, d'y être cela, mais aussi la limitation du corps et la limitation de l'esprit.
Sonia voudrait ne plus avoir de nom, ne plus avoir de langage, ne plus avoir de visage. Elle croit qu'il y a mieux à faire que d'être à son tour une personne et que chacun peut devenir une suite ininterrompue d'événements : par conta- gions et par alliances, en trahissant l'espèce, le genre et la communauté.

08/2022

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Littérature française

Gare d'Osnabrück à Jérusalem

Aller à Osnabrück c'est comme aller à Jérusalem, c'est trouver et perdre. C'est exhumer des secrets, ressusciter des morts, donner la parole aux muets. Et c'est perdre la liberté absolue d'être juif ou juive ou de ne pas l'être à volonté, liberté dont je jouis conditionnellement. Lorsque Omi ma grandmère est sortie d'Allemagne en 38 et nous a rejoints à Oran, quand un juif ne pouvait plus s'échapper sauf par une chance rare de l'Histoire, les Récits d'Osnabrück ont commencé. On croit communément que le grand Malheur s'est abattu en 1933 mais c'est une erreur à l'usage des manuels d'Histoire. Déjà en 1928 l'antisémitisme ordinaire était devenu nazi et extraordinaire. Et la mort était le maître de la Ville. Si tu vas à Osnabrück comme à Jérusalem, derrière le rideau de la Grande Histoire mondialisée, tu entr'apercevras d'innombrables grandes petites tragédies singulières, qui se sont gardées au secret dans les quartiers de cette ville qui fut glorieuse par Charlemagne, infâme sous le règne du NSDAP, et relevée aujourd'hui en courageuse Ville de la Paix, et militante des droits de l'Homme. Si tu vas à Osnabrück, me dit le Secret, passe dans la Grande Rue, devant la fameuse Horlogerie-Bijouterie, à cent mètres de la maison Jonas, celle de ta famille, et regarde dans les vitrines. Peut-être y verras-tu trembler au fond de la mémoire une planche de photos épinglées, papillons spectraux, images de tous les gens qui osaient entrer chez des commerçants Jude, dans les années noires. Peut-être pas. C'est ici, sous les fenêtres de la maison Jonas, qu'Omi regardait les rues et les places se remplir à craquer d'une foule ivre de haine, et les bannières du Reich qui lui donnaient l'éclat d'un opéra terrible montaient jusqu'à son balcon. Le ciel au-dessus de Rolandstrasse était rouge du bûcher de la Synagogue. On ne sait pas. On croit savoir. On ne sait pas qu'on ne sait pas. L'Histoire en (se) faisant la lumière fait aussi l'aveuglement. J'étais aveugle et je ne le savais pas. Mais un pressentiment me murmurait : va à Osnabrück comme à Jérusalem et demande aux murs de la ville et aux pavés des trottoirs ce qui t'est caché. Tout le temps où Eve ma mère était en vie j'ai souhaité aller à Osnabrück, la ville de la famille maternelle de ma mère, les Jonas. Berceau et tombe, ville de la prospérité et de l'extinction. - C'est pas intéressant, dit ma mère. Pas la peine. - Allons-y, dis-je. - On a été, dit ma mère. On a été. Maintenant, on n'est plus. Alors, maintenant qu'elles ne sont plus, Eve, Eri, Omi, ... maintenant qu'il n'y a plus personne, et que la mémoire cherche où, en qui, se réfugier, maintenant qu'il est trop tard, à toi d'aller, me dit le destin, gardien des mystères généalogiques. La taille d'une ville est un instrument du destin. Osnabrück n'offre pas aux condamnés les maigres chances de survie que le vaste Berlin compliqué accorde. Ici, la ville toute entière est une simple souricière. Le petit peuple des souris n'a aucune chance. Nul ne s'échappe. Ni la famille Nussbaum. Ni la famille van Pels. Ni la famille Remarque. Ni la famille Jonas. Ni. Je demande à Omi pourquoi elle n'a pas filé en 1930 avec ses filles. Et en 1933 ? Et en 1935 ? Naturellement elle ne répond pas. Quand Omi demande à son frère Andreas : qu'attends-tu dans Osnabrück, que fais-tu en 1941, et jusqu'au train de 1942 ?, une voix remue dans les pavés, c'est Andreas qui murmure, j'attends la mort à la Gare d'Osnabrück. Ne touchez pas à mes cendres. Dans les rues les voix fantômes timides taillées dans le Silence soufflent : descends chez les Cendres derrière le Rideau. Je suis allée derrière le rideau, réclamer mon héritage de tragédies au secret. Et on me l'a donné. On : les Archives de la Terreur, gardées, ordonnées, par la Mairie et ses Bibliothèques. J'ai suivi les traces de Job piétiné et écorché vif en allemand. Hélène Cixous

01/2016

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Poésie

Si vous croyez que l'amour a donné son dernier baiser

Les mots couleur du temps pour une valse à mille temps, on dirait qu'Emmanuelle s'avance sur les traces de Brel, fuyant un Bruxelles au morne quotidien pour la Ville Lumière et les Tropiques solaires, surtout maritimes. Comme si elle exprimait par là le tropisme d'une naissance aux centuples rivages. La mer ouvre l'horizon à ses bords, à l'inverse de la pluie dont le rideau semble achever de refermer la vue qu'on a de la rue, interrompre l'élan qui porte le regard à l'horizon, aux lointains : La mer, à la fois berceau, creux porteur et grand large, porte la vague, lame de fond qui tient au corps, au ventre, du vivant, boule de sang roulée au monde. Qu'il cesse de se répandre, ce sang compté au vivant, régulé aux femmes, c'est un peu de l'élan vital, de son génie, qui semble se retirer comme à l'ensablement d'un lit. Les villes, dont les noms semblent appeler comme brusselait Bruxelles au temps de Brel, appeler plus que nommer, sont le lieu privilégié des déambulations. Les rues, les pavés, les trous qu'ils semblent refermer sous les pas, les passants qui, passant, ignorent que ce faisant ils passent, les chiens, en scandent la rumeur et les humeurs. L'énergie cinétique, l'allant, semble être le moteur qui impulse l'auteure quand, par ailleurs, c'est au creux de l'amour, au lien des bienheureux, qu'elle se ressource, qu'un corps bat à son heure. Le sens qui n'en a pas, c'est la vie même, danse à mille pas, portée par la vague dans la circulation des flux et la respiration des vents sous la voussure du large, le mot qu'on note, celui qu'on profère, celui qu'on rencontre, celui qui vous rencontre. Au fil de son verbe, vibre, chair, la poète, sur les touches d'ivoire, l'ivoire de ses ongles, de ces dents qu'on se fait sur le langage, le phrasé des voix.

12/2019

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Histoire de France

Châlons-en-Champagne. Une ville de l'arrière-front au coeur de la Grande Guerre

L'histoire des grandes villes en guerre en 1914-1918 a fait l'objet de nombreuses publications, qu'il s'agisse des capitales — Paris, Londres, Berlin — ou des villes bombardées comme Arras ou Reims. En revanche, le cas d'une ville moyenne, préfecture d'un département, à proximité du front, a rarement été examiné. C'est l'objet de cet ouvrage, qui aborde la question dans toute sa diversité : comment Châlons (alors sur Marne) a-t-elle vécu cette guerre ? Plusieurs dimensions font l'originalité de la Préfecture de la Marne dans le conflit. Avant même d'être une ville de l'arrière-front, Châlons est la capitale de l'état-major de la 6e région militaire (RM). Dans le cadre de la mobilisation de début août 1914, cette structure de la RM s'avère capitale ; elle est notamment évoquée à travers la mobilisation à Châlons de deux Maurice célèbres : Genevoix et Ravel. Après les affres de la bataille des frontières et la courte occupation allemande, Châlons s'installe dans la guerre de positions en accueillant l'état-major de la 4e Armée française, qui joue un rôle essentiel à plusieurs reprises dans l'ensemble des opérations militaires. En 1915, 1917, 1918 notamment, cette armée est au coeur de lourdes opérations. Châlons se trouve à nouveau bombardée en 1918. Durant la "guerre installée" que constitue le front fixe des Vosges à la mer du Nord entre 1915 et 1918, la présence militaire à Châlons est considérable : jusqu'à 20% de la population. C'est toute la vie de la cité qui est touchée par la forte présence militaire française, venant en rythmer la vie quotidienne, et les comportements des autorités civiles et religieuses, comme le fonctionnement public et privé. En 1918, les soldats américains débarquent massivement dans la ville. Cet ouvrage rend enfin justice à une ville dont le rôle durant la Grande Guerre est souvent ignoré, notamment au travers de son rôle fondamental dans la prise en charge des blessés à proximité du front.

10/2019

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Philosophie

Les nouvelles chaînes de Prométhée. Ethiques des progrès

Depuis 2008, le groupe Darwin réunit des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs travaux vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un Progrès pour l'Humanité en 2012, Transhumanisme, à la limite des valeurs humanistes en 2015, et Qaund le Darwinisme reste dérangeant en 2017, tous parus chez Memogrames, le groupe nous propose un panel de réflexions sur l'Ethique des Progrès. L'histoire nous parle de Prométhée ou de Gilgamesh voulant être l'égal des dieux et recherchant l'immortatilité. Dès lors, pourquoi ne pas nous réjouir des progrès de la science, des progrès dans la connaissance de la vie et de la vie humaine en particulier, des progrès dans la compréhension du monde ? L'accélération actuelle des progrès dans de multiples domaines serait-elle le signe d'une quelconque apocalypse pronostiquée avec fracas ? Chaque découverte est un défi. Chaque nouveauté peut engendrer des craintes. Chaque innovation en appelle à une prise de responsabilité. Cela a toujours été. Alors, où est aujourd'hui la différence ? Sans doute dans l'accéleration des développements technologiques qui, même s'ils sont source de progrès et de liberté, interrogent l'essence même de ce qu'est l'être humain. Mais à une condition, celle-ci : à mesure que la technique permet à l'être humain de transformer la nature, jusqu'à s'en émanciper, le développement de la technologie ne peut à son tour asservir l'être humain. Ces quelques réflexions éthiques nous conduisent à (re)penser l'humain et à (ré)inventer l'humanisme. Elles suggèrent aussi une sorte de boucle : le progrès des sciences favorise une plus grande liberté reconnue et accordée aux êtres humains, à condition qu'une éthique en supervise l'intention, celle d'inscrire ou de réinscrire l'humain dans la perspective ouverte par le progrès lui-même.

04/2019

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Sciences historiques

Citroën par ceux qui l'ont fait. Un siècle de travail et de luttes

Type A, B2, Rosalie, Traction, 2 CV, DS, Ami 6, Dyane, Picasso, AX, BX, CX, C3, DS4... Les voitures Citroën sont dans les mémoires et dans le présent d'un siècle d'automobile. La vitrine est belle, les modèles sont rutilants, on célèbre le génial inventeur, mais qui se souvient des millions de femmes et d'hommes qui ont fait la marque aux chevrons ? De celles et ceux qui ont conçu et assemblé les modèles, les moteurs, les capots, les portières, peint les carrosseries ? De celles et ceux de la chaîne, de leur souci du travail bien fait, de leurs combats pour des salaires décents, pour la dignité et la liberté? Qui se souvient de la fraternité scandée en français, espagnol, arabe et en d'autres langues encore ? Des horaires de nuit, des tracts distribués au petit matin, de la peur au ventre devant les intimidations des nervis, de Pierre Maître assassiné à Reims ? De ceux du quai de Javel, de Grenelle, de Levallois, de Nanterre, de Clichy, d'Asnières-Gennevilliers, de Saint-Denis-Aubervilliers, de Reims, de Panhard ? Qui sait qu'Henri-Rol Tanguy et Missak Manouchian ont travaillé chez Citroën ? Qui connaît vraiment le travail de celles et ceux d'Aulnay, de Rennes, de Saint-Ouen, de Caen, de Charleville-Mézières, de Vélizy et du siège de l'entreprise ? Plusieurs dizaines de salariés, actifs et retraités, ont entrepris de révéler cette mémoire enfouie et souvent bafouée. Ils racontent dans cet ouvrage un siècle de travail, de passions pour le métier, de répressions féroces et toujours plus élaborées, de solidarités tenaces et de fiertés reconquises. En réunissant des documents et photographies rares, des témoignages de vie et de luttes, ce livre met en lumière ce qui a produit le fabuleux objet de liberté qu'est l'automobile : la passion de l'innovation, l'effort humain, la bataille toujours recommencée pour le révéler et le faire reconnaître.

09/2013

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Cyclisme, VTT

Une histoire des courses cyclistes

Grands tours et classiques, duels d'anthologie, lieux cultes : la grande et la petite histoire du cyclisme et de ses champions, racontées avec gourmandise par Jean-Noël Blanc. A savourer ! Une idée de génie est toujours bête comme chou. Pourquoi avoir attendu 1817 pour inventer de placer deux roues l'une derrière l'autre au lieu de les disposer côte à côte ? Le baron allemand Drais les relie d'un montant de bois, et voici la draisienne, l'ancêtre du vélo. Le bicycle est d'emblée voué à la vitesse et à la course. En 1867, la première course emmène 100 participants de l'avenue d'Antin à Versailles. Trois ans plus tard, on compte déjà 270 courses en France ! Bien entendu, la compétition pousse aux améliorations techniques. L'histoire des courses cyclistes est donc celle de l'émancipation progressive du vélo vis-à-vis de la bicyclette. Il ne faut pas confondre les deux. La bicyclette sert à faire les courses quand le vélo est au service de la course : ici le quotidien, là l'exploit, le rêve, la légende. Cette magie émerveille : le public s'extasie devant ces champions qui défient la montagne ou domptent les pavés. En 50 micro-chapitres illustrés par de nombreux documents d'archives et des photos contemporaines, cet ouvrage brosse par petites touches un panorama du cyclisme, avec ses " forçats de la route ", grimpeurs, rouleurs, sprinteurs ou simples équipiers, ses heures de gloire et ses drames, ses beaux gestes et ses tricheries, ses évolutions techniques et ses décors de théâtre. Tour de France, Bordeaux-Paris, Paris-Brest-Paris, Six Jours de Paris, Milan-San Remo, Tour des Flandres, Flèche wallonne, Paris-Roubaix, Tour de Lombardie, Paris-Nice, Critérium du Dauphiné, Giro : il fait revivre toutes les grandes courses, qu'elles appartiennent au passé ou qu'elles soient toujours à l'affiche. Une histoire non encyclopédique mais subjective, écrite dans une langue savoureuse par un amoureux du vélo et de l'écriture.

05/2023

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Revues

Assiégées N° 5, septembre 2021 : Transmettre

Où se situent nos mémoires ? Dans notre mémoire des lieux, au coin de la rue, quand un souvenir émerge. Dans le fond d'un carton poussiéreux d'archives ; dans les musées coloniaux ; les cimetières. Dans l'usine ; les champs ; les sites de construction ; les chambres de bonne ; les douches publiques. Les foyers de travailleurs immigrés ; les bidonvilles ; les camps ; les prisons ; les parloirs ; les cités de transit. Dans les traversées. Dans des espaces prévus pour disparaître. Dans des espaces qui prévoient notre disparition. Dans la garde que prend mon corps ; nos jambes qui courent en zigzag ; nos cicatrices ; mes poils ; les mains abîmées par l'eau de javel ; l'espace pour poser sa tête sur les jambes de Setti. Dans l'odeur de l'ail et des épices de "chez-moi" ; le miel et l'huile d'olive ; les fleurs de jasmin ; le bon café qui siffle dans l'ibriq. Dans les rituels couchés sur des papiers secrets ou transmis par le corps ; les rituels afro-caribéens ; les arts martiaux et les danses ; le gwo ka, le kalarri payattu, la capoeira, le hip hop. Dans des mappemondes tenues à l'envers ; les vieilles photos et papiers d'identité enveloppés dans de l'aluminium ; les foulards des aïeules ; les jouets cachés au fond d'un tiroir, sous une pile de vieux sous-vêtements ; nos laissez-passer, nos cartes de séjours, nos passeports ou leur absence. Nos silences et non-dits. Nos récits oraux et nos histoires. Nos tentatives pour préserver nos mémoires. Nos tentatives pour transmettre nos luttes, nos traces, nos sillons, nos mondes. Ce cinquième numéro, "Transmettre" , se propose d'évoquer nos mémoires et amnésies intimes et collectives. Les transmissions passent par les corps, les gestes, l'ordinaire, le mondain, les luttes, par nos ancêtres et nos liens à la terre. Comment transmettre ? Qui transmet ? Où? A qui ? Quoi et pourquoi ? Sous quelles conditions ?

09/2021

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Compositeurs

Ecrits de Vincent d'Indy. Volume 2 (1904-1918)

Ce deuxième volet des Ecrits nous pernet de suivre la pensée de Vincent d'Indy alors qu'il atteint l'apogée de sa carrière. Compositeur et chef d'orchestre, président de la Société nationale de musique et professeur au Conservatoire, le directeur de la Schola Cantorum est sur tous les fronts. D'une part, son enseignement exerce une influence considérable sur nombre de jeunes musiciens français et étrangers. D'autre part, son activité de chef se partage entre résurrection des chefs-d'oeuvre du passé et rayonnement de la musique française à travers le monde, par le biais de concerts en Europe, en Russie et aux Etats-Unis. Pendant ces années d'activité débordante, d'Indy est omniprésent dans la presse. Ses écrits portent sur les sujets d'actualité, mais aussi sur certains thèmes qui lui sont chers — Franck, Wagner, la musique à travers les âges, l'éducation musicale — et d'autres, plus inattendus — le rôle musical de la femme, Franz Liszt en 1873, le luth et sa littérature, la musique en 1814, etc. Certains s'inscrivent dans des polémiques dont il est parfois l'initiateur. L'une d'elles le conduit même à affronter en duel un écrivain avec lequel il avait imprudemment engagé une collaboration. A l'heure du debussysme et des Ballets russes, le chef de l'école franckiste s'oppose tant à Saint-Saëns qu'à Ravel et à Schönberg, ironisant sur les tendances des jeunes au "modern-style" et aux subtilités harmoniques et orchestrales "à la mode". Le climat conflictuel de cette période a aussi des répercussions sur ses écrits. La mise en oeuvre de la séparation de l'Eglise et de l'Etat l'amène à dénoncer l'anticléricalisme gouvernemental. A la veille de la Première Guerre mondiale, il critique sans ménagement les compositeurs et les musicologues de l'Allemagne contemporaine. Durant les quatre années du conflit, il réserve ses attaques à l'ennemi — sans renoncer à défendre Wagner — et oppose résolument la culture latine à la "Kultur boche".

09/2021

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Policiers

Les aventures de Sherlock Holmes Tome 1 : Une étude en rouge ; Le signe des quatre ; Les aventures de Sherlock Holmes ; Les mémoires de Sherlock Holmes ; Le retour de Sherlock Holmes

Au numéro 221 de Baker Street, le docteur Watson, ancien officier de l'armée des Indes, partage un appartement avec Sherlock Holmes. Tantôt celui-ci fume l'opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue, mais on sait qu'un cab va s'arrêter, qu'un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l'appartement va s'ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l'angoisse. Une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à Conan Doyle : la magie du rationnel. Parmi les héros de l'histoire littéraire, Sherlock Holmes a sa place auprès d'Ulysse et de Don Quichotte. Apparemment héros de la raison, Conan Doyle l'enfanta en effet à la fin d'un siècle positiviste où la science semblait s'être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. Sherlock Holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. Alors que Dupin, le détective d'Edgar Poe, raisonne intuitivement en se mettant à la place de l'autre, que Rouletabille, le détective de Gaston Leroux, cherche abstraitement " le bon bout de la raison ", Sherlock Holmes déduit le passé d'un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d'un coupable ou d'une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d'une pendule. Mais Sherlock Holmes n'est pas que robot génial, car Conan Doyle est un romancier. Le mystère initial, l'émotion qu'il inspire, le démenti qu'il semble souvent porter à la raison, l'angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsque, à la fin, la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre. (Jacques Laurent)

09/2014

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Cardiologie, angiologie

Cardiologie Pneumologie

1.SYNTHETIQUE : - Rassembler en un seul support l'ensemble du programme de l'ECN. - Rassembler en une seule fiche les items souvent traités par plusieurs sources (certains étant présents dans plus de cinq collèges ! ). 2.COMPLET : - Fiches condensées mais pas pour autant amputées, en effet, avec des QCM de plus en plus précis, pas question de faire d'impasse. - Rédigées à partir des supports officiels (collèges des enseignants, ouvrages de référence et recommandations). - Support unique d'apprentissage et de révision de l'ECN. 3.ORGANISE - Fiches proposant une structure simple et systématique pour chaque pathologie traitée : - Généralités : définitions, épidémiologie, physiopathologie ; - Diagnostic : présentation clinique, caractéristiques dans la biologie et dans l'imagerie ; - Prise en charge : examens complémentaires à demander, traitement, surveillance. Ainsi, il est facile de savoir où trouver l'information que l'on cherche et d'avoir les idées claires. 4.ILLUSTRE : La médecine passe aussi par les images. Ces fiches ne reprennent pas uniquement des descriptions fastidieuses et peu didactiques, mais exposent directement de nombreuses images importantes photos de lésions, radios, scanners, IRM... De nombreux schémas sont aussi présents, plus visuels et didactiques que des pavés de texte. Bien sûr, les fiches sont en couleur pour plus de saveur ! 5.DIDACTIQUE : - Astuces et moyens mnémotechniques proposés, mais surtout une présentation des connaissances permettent de fixer visuellement ce qui tombe dans les dossiers. 6.POUR GAGNER DU TEMPS. 7.POUR GAGNER DES PLACES. En associent ces fiches à un entrainement régulier, le concours de l'ECN devient plus familier. Cet apprentissage efficace, droit au but, couplé à la gymnastique des DP et QI permet de mieux saisir l'esprit du concours et de gagner en puissance dans le classement. Les fiches Synapses sont un catalyseur d'apprentissage médical. En simplifiant le programme de l'ECN, elles permettent à chaque étudiant de transformer ses révisions en résultats, et ainsi de révéler son potentiel d'action !

11/2021

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Photographie

Photoquai. 3e biennale des images du monde, Edition 2011

Créée en 2007 par le musée du quai Branly et intégralement dédiée à la photographie contemporaine non occidentale, la biennale Photoquai présente les œuvres de photographes du monde entier provenant des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée : Amérique du Sud et Amérique latine, Amérique du Nord, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient. Photoquai présente des expositions accessibles gratuitement sur les quais de Seine, en face du musée, ainsi que dans les jardins du musée à partir de 2011. La manifestation propose par ailleurs un dispositif mettant en réseau à la fois des institutions parisiennes partenaires, des espaces de débats avec des professionnels de l’image (écoles d’art, agences et collectifs photographiques, éditeurs internationaux…), des projections, des lectures, etc. Saluée dès sa première édition pour sa pertinence et son originalité, Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes non occidentaux dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe ; susciter des échanges entre les créateurs, les amateurs, les professionnels et les institutions ; exprimer, comme le ferait un instantané, de la diversité, de la créativité d’une génération en devenir de la “photo mondiale”.La sélection 2011 rend compte de la diversité des manières de percevoir le monde non occidental aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent, loin des clichés trop souvent véhiculés par la photographie touristique. Son ambition n’est pas d’illustrer systématiquement la photographie d’un large panel de pays, mais de faire découvrir des artistes et des œuvres sans exhaustivité géographique. Cette année, la focale est par exemple fixée sur des régions du monde peu prospectées et rarement vues : Caraïbes, Cuba, Pacifique, Asie du Sud-Est, Afrique de l’Est… Les photographes et leurs œuvres sont sélectionnés et présentés par Christine Eyéné (Afrique), Mouna Mekouar (Afrique du Nord, Proche et Moyen-Orient), Anna Spakhova (Russie), Olivier Culmann et Sylvie Rebbot (Asie), Christine Barthe (Amérique du Sud), Céline Martin-Rajet (Océanie) et Christian Caujolle (Caraïbes).

09/2011

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Critique littéraire

Les amitiés littéraires

Louis Aguettant, professeur de littérature aux Facultés catholiques de Lyon, est surtout connu aujourd'hui grâce à ses deux grands ouvrages sur La Musique de piano des origines à Ravel et Victor Hugo, poète de la nature, ainsi que par ses deux volumes d'analyse poétique consacrés à Verlaine et à Baudelaire. Ce nouveau livre recueille des études, publiées de son vivant, où se révèlent tout son charme, son génie critique et son style, qui le rendaient irrésistible auprès de ses étudiants, aussi bien que des auditeurs de ses conférences. On le voit ici tout proche de ses contemporains, de Valéry, de Claudel, de Gabriel Fauré, ravis de découvrir à Lyon (la Province paraissait bien loin, en ce temps-là, aux Parisiens !) l'amitié d'un esprit aussi souverain, dont les études sur Eupalinos, les Cinq Grandes Odes, La Bonne Chanson, faisaient leur admiration. Leurs lettres reproduites dans ce livre en portent un témoignage non équivoque. Louis Aguettant se serait sans doute réjoui que ce volume lui permette de rendre " vie " à son plus vieil ami, le poète Louis Mercier, dont une petite anthologie illustre la vertu franciscaine ou le vaste lyrisme. Les deux derniers articles de Louis Aguettant montrent deux aspects fondamentaux de sa personnalité : son classicisme, son attachement à la tradition française, son catholicisme fervent, à travers un éloge d'Emile Mâle, exégète des cathédrales de France, et, d'autre part, l'exquise sensibilité, la fantaisie, la prose flexible, de cet amoureux fou de la poésie, dans ce Monologue sur Marcel Ormoy, où c'est lui-même qu'il semble dessiner d'un pinceau si léger au moment de disparaître. Un an plus tôt, il avait payé sa dette à la poésie anglaise qui l'avait accompagné et enchanté toute sa vie, en traduisant un grand poème de Robert Browning, Abt Vogler, " une magnifique expression d'optimisme transcendant ", disait-il.

11/2001

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Sociologie

Le mal de Paris

Paris a été chanté, filmé, raconté tant de fois ! Mais Paris, aujourd'hui, fait-il encore rêver ? Des photos de Robert Doisneau aux films de Marcel Carné ou aux polars de Léo Mallet, une vision en noir et blanc, réverbères et pavés luisants sous la pluie, a façonné notre imaginaire, avant de se transformer en clichés de cartes postales. La ville estelle condamnée à devenir un musée à ciel ouvert, centré sur sa splendeur patrimoniale ? Ou peut-elle se redéployer, se muer en capitale du XXIe siècle et se projeter dans un nouvel imaginaire grand parisien ? Amoureuse des mégapoles et nouvelle flâneuse de notre post-modernité, Régine Robin revisite Paris à l'aune de cette incertitude. Le Belleville populaire de son enfance, inventorié par Georges Perec, n'existe plus depuis longtemps. Il n'était pas vraiment joli, reste un peu de mélancolie. Le quartier où elle habite, près de la gare Montparnasse, à l'ombre de la tour, a été métamorphosé dans les années 1960. On le dit moche, pour elle qui l'arpente, il a son atmosphère, sa poésie, comme les nouveaux espaces, du côté de Bercy ou de la Bibliothèque de France. Foin de nostalgie donc, de "c'était mieux avant", comme si on ne pouvait choisir qu'entre l'image carte-postale d'autrefois et les quartiers-villages pour bobos qui se jouent la comédie de "l'authenticité". Ses déambulations nous mènent au delà du périphérique, découvrant ce qui palpite derrière cette frontière, dans ces banlieues malaimées de la petite et de la grande couronne, où vivent 10 millions d'habitants et où des mondes se rencontrent. Les parcours insolites auxquels elle nous invite croisent aussi la littérature et le cinéma. Dans ses pas, et ceux des architectes, des artistes, des écrivains avec lesquels elle chemine, on prend le pari d'un Grand Paris, avec des rêves à sa mesure.

01/2014

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Littérature française

Comment font les gens ? Roman gris

J'indique la cathédrale. Elancée vers les ténèbres, elle semble vouloir crever l'épais plafond nuageux. A première vue, je la trouve majestueuse, mais elle devient rapidement prétentieuse, écrasante. Le rond blanc de l'horloge se découpe de sa masse grise et, à minuit trente, me fait penser à une pleine lune tranchée. " C'est comme ça, dit-il en agitant la tête en direction de l'édifice. C'est beau. Ouais, c'est beau. Mais pourquoi c'est beau ? " Il plante un instant son regard dans le mien, avant de le braquer sur les pavés. " Tu vois, j'arrive plus à cogiter. La vie, les gens... j'arrive plus à cogiter. C'est pas parce que j'ai un peu picolé ce soir, même ça, tu vois, ça m'fait chier maintenant. Pourtant ! Non, tu vois, plus d'appart, obligé d'crécher chez les autres, pas d'boulot, pas d'fric... ça a pas d'sens. J'suis là mais, quand j'cogite, rien n'a d'sens. Même c'que j'cogite dans ma tête, j'finis par m'demander si ça a un sens ! " Il fixe à nouveau la cathédrale, une lueur morne dans les yeux, et, d'un coup, secoue la tête d'un air dégoûté. " Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait nous ? " Un homme comme les autres, un homme sans histoire, un représentant de commerce... Un être englué dans la banalité de son existence et empêtré dans ses perceptions et ses pensées... Quand le réel nous submerge et nous vide... Quand le quotidien est insuffisant... Quand les rêves nous filent entre les doigts et que nous nous y accrochons avec énergie, désespoir et nostalgie... La solitude, l'amitié, l'amour, la pitié, le mépris... tout est dans ce roman d'une rare originalité qui peint certains aspects éternels et universels de la condition humaine. Un roman comme un miroir... dans lequel on ne se verrait plus.

03/2002

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Musique, danse

L'impressionnisme et la musique...

Si l'impressionnisme a marqué d'une empreinte profonde la peinture de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, il gagna également les autres branches de l'art et tout particulièrement la musique. Longtemps objet de controverses tant auprès des critiques que des musicologues ou des compositeurs eux-mêmes, ce concept de musique impressionniste ne reçut que difficilement droit de cité. Peut-être faut-il y voir une défiance cartésienne devant un contenu esthétique accordant une trop grande place à l'instinct, au flou, à la suggestion. Prééminence de la couleur sur la ligne, dissolution du sujet, prédisposition au rêve et appel des lointains, hédonisme, statisme et temps suspendu, recherche de la suggestion, attirance pour le mystère et le surnaturel : tels sont quelques-uns des traits marquants de la musique impressionniste dont le Prélude à l'après-midi d'un faune de Debussy constitue la première et la plus célèbre illustration. Il n'est pas étonnant que l'extraordinaire convergence des arts qui marque cette période conduise la musique impressionniste à des relations étroites non seulement avec la peinture impressionniste mais aussi avec les principales composantes de l'art décadent : peinture symboliste ou préraphaélite, symbolisme littéraire... L'examen approfondi des principaux thèmes d'inspiration cultivés par cette musique (l'eau, la forêt, les cimes, le soleil de midi ou au couchant, la nuit, le néo-paganisme, les mythes celtes et chrétiens, l'exotisme...) permet de prendre ici toute la mesure de son influence sur le parcours créatif de très nombreux compositeurs. Alors que ce domaine se voit trop souvent limité aux seuls noms prestigieux et essentiels de Debussy et Ravel, ce livre met en lumière une multitude d'autres musiciens dont les oeuvres sont ici analysées parfois pour la première fois, tous révélateurs de l'étendue géographique de ce mouvement et de l'oubli partiel dans lequel il a sombré. Directeur artistique de concerts, critique musical, musicologue, Michel Fleury est particulièrement connu pour ses travaux sur la musique française et britannique du début du XXe siècle.

05/1996

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Policiers

Sherlock Holmes. Tome 2

Au numéro 221 de Baker Street, le docteur Watson, ancien officier de l'armée des Indes, partage un appartement avec Sherlock Holmes. Tantôt celui-ci fume l'opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue, mais on sait qu'un cab va s'arrêter, qu'un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l'appartement va s'ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l'angoisse. Une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à Conan Doyle : la magie du rationnel. Parmi les héros de l'histoire littéraire, Sherlock Holmes a sa place auprès d'Ulysse et de Don Quichotte. Apparemment héros de la raison, Conan Doyle l'enfanta en effet à la fin d'un siècle positiviste où la science semblait s'être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. Sherlock Holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. Alors que Dupin, le détective d'Edgar Poe, raisonne intuitivement en se mettant à la place de l'autre, que Rouletabille, le détective de Gaston Leroux, cherche abstraitement " le bon bout de la raison ", Sherlock Holmes déduit le passé d'un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d'un coupable ou d'une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d'une pendule. Mais Sherlock Holmes n'est pas que robot génial, car Conan Doyle est un romancier. Le mystère initial, l'émotion qu'il inspire, le démenti qu'il semble souvent porter à la raison, l'angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsque, à la fin, la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre.

07/1998

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Littérature française

Le Roi du Monde. Une élection présidentielle aux USA

Un ouvrage à couper le souffle ; une intrigue haletante ; un tempo digne des grands films où se mêlent les ingrédients qui composent les hautes sphères du pouvoir ; ce livre fait vivre le lecteur au rythme de complots imaginés qui agitent la politique américaine. L'auteur donne à réfléchir : l'Amérique du Nord peut se rendre sa grandeur, celle de ses ancêtres et de leur esprit ? Environ un demi-siècle après l'affaire du Watergate, des journalistes du Washington Post s'aperçoivent de lourdes irrégularités dans la campagne présidentielle de 2024, ce qui rendra "impeached" les deux prétendants à la fonction suprême. Un homme de grande prudence oeuvre en secret pour accéder à la Maison Blanche ; cet industriel, non caucasien, non immigré, mais natif, sera-t-il le nouveau président des Etats-Unis d'Amérique ? Franck Sheridan, un Indien Craw, est un de ceux qui s'est intégré dans la Nouvelle Société issue d'Europe, à la tête d'entreprises à la pointe du développement exponentiel des sciences futures du Numérique. Il détient une des premières fortunes des Etats-Unis ; il fédère autour de lui, dans la clandestinité, l'équipe d'un futur gouvernement ; devant l'incurie des prétendants à la magistrature suprême, il met en place un complot planétaire pour devenir : "Le Roi du Monde" ! ... Le Washington Post a flairé de graves irrégularités dans le financement des campagnes électorales des deux prétendants à la Magistrature suprême et mandate un groupe de quatre enquêteurs représentant un panel ethnique de la composition des Etats-Unis ; Sheridan, depuis des années, grâce à ses logiciels surpuissants, intercepte toutes les conversations enregistrées par la N.S.A et suit pas à pas, en underground, l'investigation du grand quotidien. Bafoués, confondus, les ennemis jurés de cette enquête parallèle ne l'entendent pas ainsi ; un autre complot sera ourdi pour tenter d'assassiner le " Président élu " avant qu'il ne prête serment.

06/2020

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Froid, climatique

Les ponts thermiques en travaux neufs et en rénovation. Mieux les connaître pour mieux les traiter, 2e édition

Les ponts thermiques sont des zones de moindre résistance dans l'enveloppe du bâtiment dues à une absence ou à une dégradation locale de l'isolation, créant ainsi des échanges thermiques entre l'intérieur et l'environnement extérieur. Les ponts thermiques peuvent entraîner des pertes énergétiques significatives à travers l'enveloppe, ils sont à l'origine de désordres liés à la condensation et sont une source d'inconfort thermique (10 % à 40 % de déperditions caloriques supplémentaires en hiver, surchauffe en été). Ce guide fait le point sur les ponts thermiques, tant au niveau des parois (ponts thermiques intégrés) qu'au niveau de l'enveloppe (ponts thermiques des liaisons). Il permet de localiser et de quantifier les ponts thermiques courants par système constructif dans le neuf et dans l'existant et propose un panel de solutions de traitement (attention à l'utilisation de solutions non traditionnelles qui ne bénéficient pas d'une évaluation technique : Avis Technique ou Appréciation Technique d'Expérimentation). Ce guide a pour but de sensibiliser les professionnels à l'impact des ponts thermiques dans l'enveloppe isolante du bâtiment et dresse un panorama clair et complet des règles de l'art pour les traiter efficacement en travaux neufs et en rénovation. Facile d'accès, didactique, il est rédigé par un expert CSTB du domaine. Cette nouvelle édition du Guide pratique "? Les ponts thermiques en travaux neufs et en rénovation" s'inscrit dans le contexte de la RT 2012 et de la RE2020. Le traitement des ponts thermiques est indispensable dans les bâtiments neufs ou existants pour réduire la consommation énergétique et préserver le confort et la santé des occupants. Cette deuxième édition bénéficie d'une nouvelle maquette et d'une nouvelle couverture. L'accent est mis sur les différentes approches en travaux neufs mais aussi en rénovation faisant écho à la politique gouvernementale d'amélioration de l'efficacité énergétique du parc immobilier existant.

06/2024

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Sociologie politique

Nehru. Ces débats qui ont fait l'Inde

De son élection à la présidence du Congrès en 1929 jusqu'à sa mort en 1964, Jawaharlal Nehru est resté une figure dominante de la politique indienne, un homme qui a laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de l'Asie du Sud. En tant que chef de file de la lutte nationaliste et en tant que premier et plus ancien Premier ministre de l'Inde, ses idées ont façonné les contours politiques du pays et ont laissé une empreinte si profonde que son héritage continue d'être débattu aujourd'hui. De son vivant, comme après Nehru a incarné beaucoup de choses pour beaucoup de gens. Allant au-delà des étiquettes imposées par le discours contemporain, ce livre éclaire les quatre principaux débats que Nehru a eus avec ses contemporains : Mohamed Iqbal, Mohamed Ali Jinnah, Sardar Patel et Syama Prasad Mookerjee – qui sont essentielles pour comprendre ses idées et la longévité de son influence jusqu'à notre époque. Nehru n'est peut-être plus en vie pour répondre à ses détracteurs aujourd'hui, mais il fut un temps où il se dressait vigoureusement contre ses adversaires, débattant des questions les plus profondes de l'histoire de l'Asie du Sud et influençant de manière décisive les événements politiques. C'est ce Nehru intellectuellement combatif que nous rencontrons dans ce livre – exprimant des désaccords idéologiques, forgeant des alliances, façonnant l'opinion politique, offrant des visions d'avenir et jalonnant le champ politique. Nous avons vu resurgir ces dernières années les questions qui étaient au coeur des préoccupations de Nehru : la sacralité de la constitution, la liberté d'expression, le rôle de la religion dans la société, la représentation des musulmans, les échanges avec la Chine. Les conflits ont repris avec virulence et l'héritage de Nehru et de ses disciples est remis en question comme jamais auparavant. Il est donc particulièrement opportun et important de pouvoir revenir aux sources de ces débats.

04/2024

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Histoire de France

Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3, Résistance et Occupation (1940-1944)

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche. « Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’Etat français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence ». La Provence, à propos du tome 2.

04/2011

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Philosophie des sciences

Michael Polanyi. Le scientifique qui voulait ré-enchanter le monde

Né à Budapest en 1891, Michael Polanyi est l'un des intellectuels les plus atypiques de sa génération. Après une brillante carrière de chimiste à Berlin puis à Manchester, il se tourne vers la philosophie et développe une conception tout à fait originale de la connaissance. Pleinement engagé dans les combats intellectuels de son siècle, il luttera toute sa vie contre une vision nihiliste et désespérée du monde à la source, selon lui, des totalitarismes. Son diagnostic est limpide : ce malaise de la modernité tire son origine d'une idée erronée de la science qui en nie les valeurs et croyances essentielles à sa vitalité. Devant ce constat, Polanyi met sur pied une théorie ambitieuse de la connaissance qui place au premier plan ses dimensions tacites tout en réintroduisant le sujet dans toute sa complexité. Réfutant l'impasse d'un savoir purement objectif, il nous invite à reconnaître la primauté de la croyance et de l'engagement au sein de toute proposition portant sur la réalité, bouleversant ainsi l'approche traditionnelle de la science comme un savoir vrai et détaché. Si sa philosophie a naturellement été l'objet de violentes critiques, elle ne cesse encore aujourd'hui de gagner de l'aura. Sa théorie de la "connaissance personnelle" permet non seulement de mieux comprendre le fonctionnement de la science telle qu'elle se pratique, mais elle pave le chemin d'un ré-enchantement du monde, enrichi de la signification et des valeurs des individus qui cherchent à le connaître. Plus qu'une introduction, ce livre offre une synthèse des idées de Polanyi et convie les lecteurs, qu'ils soient scientifiques, philosophes ou simples curieux, à s'approcher d'une autre vision de la science et de la connaissance capable de bouleverser notre rapport au monde.

11/2022