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Smriti Prasadam-Halls, Britta Teckentrup

Extraits

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Musique, danse

L'Album Bob Dylan 1956-1966. Avec 1 CD audio

Cette biographie superbement illustrée se concentre sur la décennie qui s'avérera décisive dans la carrière de Bob Dylan. Réunissant des interviews, des photographies d'archives, des reproductions de textes de chansons et autres documents exceptionnels émanant de collectionneurs du monde entier, cet ouvrage participe fondamentalement de l'histoire du rock and roll. Il couvre une période essentielle dans la vie du compositeur, depuis son arrivée à New York, en 1961, jusqu'à sa rapide reconnaissance comme l'une des voix les plus marquantes de son époque - nul n'a oublié " Blowin' in the Wind " ni " Like a Rolling Stone " (dont on trouvera ici les paroles manuscrites en fac-similés amovibles). On découvrira également dans l'album une trentaine de documents originaux : autocollants réalisés en vue de la promotion du film Don't Look Back, programme du premier concert de Dylan au Carnegie Chapter Hall, notes du critique musical Robert Shelton au sujet de l'inoubliable concert " électrique " que Dylan donna au festival folk de Newport en 1965, etc. Le CD qui accompagne l'ouvrage atteste l'ascension rapide de Dylan, à la fois en tant que musicien et comme personnage public depuis ses premières interviews, où il invente littéralement sa propre biographie, jusqu'aux interviews enregistrées en 2004 et tirées du film No Direction Home : Bob Dylan, où il revient sur les débuts de sa carrière. Composé avec soin et ingéniosité, cet album historique voudrait rendre le plus beau des hommages à l'un des artistes américains les plus singuliers.

10/2005

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Guides étrangers

Berlin insolite et secret

A la fois à l'écart des " incoutournables " signalés par les parcours touristiques et au coeur de l'effervescence de la capitale, le centre de Berlin et nombre de ses vastes quartiers aux alentours recèlent des trésors historiques passionnants. Il suffit d'orienter son regard pour voir ce qui échappe à ceux qui croient connaître " tout Berlin " sous toutes ses coutures. Aventurez-vous dans le hall d'hôtel dont le sol vitré révèle les fondations de l'ancienne ville médiévale, prenez place dans un amphithéâtre où l'on disséquait jadis des animaux, laissez-vous séduire par l'expressivité du plus grand orgue qui sonorise encore aujourd'hui les films muets, arrêtez-vous sur l'un des rares caveaux baroques encore bien conservés avec une fenêtre pratiquée dans un cercueil, grimpez sur un bunker, abri de canons antiaériens pendant la Seconde Guerre mondiale que les Alliés n'ont pas réussi à raser et répondez à l'invitation d'un soldat russe de l'admirer de l'intérieur, plongez dans l'un des plus somptueux lieux de baignade Art nouveau d'Europe, promenez-vous sous la Spree, allez voir le premier ordinateur, dont le créateur est un Berlinois, ou le premier synthétiseur de la RDA, escaladez une montagne de gravats qui accueillit une épreuve de la Coupe du monde de ski, et postez-vous au sommet d'une colline artificielle d'où le pionnier de l'aviation Otto Lilienthal a fait ses premières tentatives de vol, restaurez-vous sur l'île de la Havel d'où Werner von Braun a lancé sa première fusée...

12/2020

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Lecture 9-12 ans

Les Entremondes Tome 1 : L'hôtel invisible

Poursuivi par un mal mystérieux, le père de Cameron et Cassia les a confiés par un soir d'hiver à leur grand-mère, avant de disparaître de la surface de la terre. Pour tout héritage, il ne leur a laissé que deux énigmatiques pièces de bois aux inscriptions presque effacées. Mais, depuis qu'il a douze ans, le jeune Cameron fait des rêves étranges... Jusqu'au jour où, dans le centre commercial de son quartier, derrière la porte vitrée d'un petit magasin, il tombe sur un immense hall d'hôtel. Là, au milieu des chandeliers, du marbre et des somptueuses boiseries trône l'inscription "Découvrez votre destination ! " Le personnel de l'établissement n'en revient pas : d'habitude, on ne pénètre dans ce lieu magique que sur invitation ! Et surtout, oser s'y aventurer a toujours, toujours un prix... Car chacune de ses portes s'ouvre sur un pays différent. D'une salle à manger en Inde, on passe à un couloir de sous-marin au beau milieu de l'océan ou à une chambre avec vue sur la Grande Muraille de Chine ! Seule explication à la découverte de Cam ? La pièce pendue à son cou, qui semble mystérieusement liée à cet endroit... Se pourrait-il que son père y ait travaillé autrefois ? Mais le doute s'empare vite du garçon : chariots et plateaux qui se déplacent tout seuls, couloirs sombres se modifiant à volonté, passages secrets nichés dans les caves de l'établissement... L'hôtel, doué de conscience, serait-il maléfique ?

09/2018

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Théâtre

Couleurs, la mémoire des autres

Pendant cinquante ans, il brûla les planches de sa présence burlesque, en maître et en orfèvre de l'imitation des grandes voix. Avant tout comédien, il travaille ses personnages du dedans, les griffe et les égratigne avec des mines de chat. Le show-biz ? il n'a même pas tenté de le séduire ! Dans ce livre, il nous livre son théâtre à lui, riche en métamorphoses, dont il doit la révélation à Paris qui lui offrira les trois délices de sa jeunesse : le cinéma, le théâtre et le music-hall. D'ailleurs le berceau de sa vocation fut le boulevard de Clichy, regorgeant de cinémas qu'il fréquentait avec son copain François Truffaut. Et puis Claude Véga naquit à la scène au printemps 1950, au Liberty's, un cabaret situé place Blanche, où tout était permis sauf la médiocrité. Sa carrière démarra dans le quartier qui l'avait vu grandir pour l'amener très vite à partager l'af?che des plus grands et même d'une géante d'un mètre quarante-sept durant trois mois et à l'Olympia : Piaf ! Dans le présent volume, l'auteur a cherché à conserver la mémoire «?des autres?», les couleurs de ce monde au charme disparu. De courtes scènes sont illustrées au crayon de couleur, à la manière d'une mise en scène au théâtre. Bref, Claude Véga que son public sera heureux de retrouver, va nous parler d'un temps que les moins de vingt ans auront sûrement du plaisir à connaître.

10/2015

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Terrorisme

Dans le souffle de la bombe. Le combat d'une rescapée des attentats de Bruxelles

Le 22 mars 2016, peu avant 8h, deux djihadistes kamikazes se font exploser dans le hall des départs de l'aéroport de Bruxelles. Une heure plus tard, un troisième terroriste déclenche une bombe à hauteur de la station de métro Maelbeek. Ces deux attaques ont coûté la vie à 32 personnes et en ont blessé des centaines d'autres, parmi lesquelles Karen Northshield, une Belgo-Américaine de trente ans qui s'était rendue à l'aéroport ce matin-là pour rejoindre sa grand-mère aux Etats-Unis. Littéralement soufflée par la bombe qui a explosé à seulement quelques mètres d'elle, transportée in extremis à l'hôpital où elle subira de multiples interventions chirurgicales, et alors qu'aucun médecin ne la pensait capable de survivre à un tel choc, cette ancienne sportive de haut niveau va pourtant puiser en elle une rage de vivre hors du commun et surmonter les épreuves une à une. Cinq ans après les événements tragiques qui ont bouleversé le monde entier, Karen revient dans cet ouvrage sur le combat surhumain qu'elle a mené pour surmonter la souffrance physique et psychologique et se reconstruire peu à peu. A l'image d'un corps morcelé qui tente de se rassembler, le récit qu'elle nous livre se présente sous la forme d'un abécédaire éclaté, de A comme Attentat à Z comme Zaventem, une façon sans doute pudique et forcément parcellaire d'aborder une réalité insoutenable, un témoignage de résilience comme on en rencontre peu.

03/2021

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Théâtre - Essais

TransPlanté

Un livre touchant et drôle, écrit de manière complice et illustré de photos personnnelles et tirées de spectacle, qui retrace la carrière de Joseph Gorgoni, plus connu sous le nom du personnage qu'il a créé : Marie-Thérèse Porchet. Il y raconte son parcours de miraculé après une greffe des poumons et un long coma, entre autres. Ce livre reprend en partie le spectacle TransPlanté qui a marqué les esprits en Suisse 2023 et continuera à tourner en 2024 pour faire face à la demande immense suite au succès phénoménal de la première partie de la tournée. Dans son livre, comme dans son spectacle, il raconte comme il a frôlé la mort à plusieurs reprises à la suite de problèmes de santé qui se sont accumulés de manière inouie alors qu'il avait à peine franchi le cap des 50 ans : virus rarissime nécessitant une greffe de poumons, Covid, coma, etc. Joseph Gorgoni revient de loin et nous le raconte avec un don inégalable pour nous faire rire malgré le drame tout proche. Mais cette biographie va plus loin et nous propose une véritable revue de vie, entre l'enfance italienne, les premières amours, les fugues à l'étranger, les audaces, les prises de risque, et le travail intense pour arriver à faire de son corps et de son mental des instruments pour divertir le public, que ce soit au music hall (Cats), dans le cadre du plus fameux cirque de Suisse (Knie) ou encore en one man ou en one woman show sur scène.

04/2024

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Beaux arts

De la construction à l'architecture. Les structures en portiques

Dans cet ouvrage novateur d'histoire des formes, l'architecture est expliquée par les impératifs de la construction, schémas, photos et dessins à l'appui. Les édifices dont le système constructif est celui de structures en portiques figurent de longue date dans presque toutes les familles d'ouvrages : l'une, très courante, est celle des marchés de plein air et des manifestations éphémères. Une autre s'incarne dans les installations traditionnelles de production (ateliers d'artisans, petites fabriques, entrepôts ou bâtiments agricoles). Le monde de l'industrie et du commerce a engendré des manufactures et des marchés couverts, des serres et des halles d'exposition et aussi les bâtiments de transport - gares et aéroports - qui furent précédés par... les caravansérails. Le sport ne fait pas exception avec ses stades ou, plus modestement, les salles fermées et les piscines municipales. Du côté de l'enseignement, écoles, collèges, lycées et universités ont également adopté les structures en portiques, quoique plus tardivement Après les immeubles de bureaux, les logements y viennent aussi à la faveur de panneaux d'habillage capables de gérer naturellement l'énergie, même si l'antériorité des colombages en avait ouvert la porte. Dans le domaine des ouvrages conçus pour traverser les siècles, là où les châteaux et palais n'avaient guère adopté les portiques que pour leurs galeries et leurs loggias, la plupart des édifices religieux témoignent de ce système constructif : temples de l'Antiquité et temples en bois des pays d'Asie, cathédrales et mosquées. On a qualifié cette architecture de transparente, de légère - au sens esthétique du mot - laissant voir du dedans vers le dehors et inversement, car les murs se sont évidés pour laisser entrer la lumière, la nature puis la ville, et les planchers sont devenus acteurs essentiels de la stabilité des bâtiments.

04/2016

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Chanson française

Il était une fois mes chansons

Lynda Lemay, album par album Il lui fallut deux ans pour, débarquant du Québec en parfaite inconnue, passer de la minuscule cave du Sentier des Halles, à Paris, en 1998, au légendaire Olympia dont elle est devenue la plus fidèle des pensionnaires avec soixante passages en vedette au compteur. Record en cours. Trop longues et théâtrales pour être diffusées en radios, les chansons de Lynda Lemay ont séduit le public par la scène. Et c'est peu dire qu'elle est une artiste adorée. " Elle n'a pas des admirateurs, mais des dévots " disait Charles Aznavour qui d'entrée, l'avait prise sous son aile. Une chanteuse populaire en somme, en Europe francophone (elle a vendu quatre millions d'albums en France) comme au Québec ; ainsi qu'une artiste reconnue par ses pairs puisqu'elle compte six nominations aux Victoires de la Musique (Chanteuse de l'année en 2003) et trois Félix outre-Atlantique ! . Passant du rire aux larmes avec un naturel époustouflant, Lynda Lemay est une fabuleuse " raconteuse d'histoires ", douée d'un sens mélodique singulier et d'un charisme saisissant. Une songwriter à l'américaine que ses fans écoutent en prière, parce que ses chansons folk ont le reflet des miroirs et qu'elles leur parlent d'eux. " La Visite ", " Le plus fort c'est mon père ", " Les Souliers verts ", " Maudits Français ", " Les Filles seules ", " La Centenaire ", " Ceux que l'on met au monde ", " Une mère ", " Mon nom " Autant de chansons poétiques, intemporelles et parfaitement construites qui ont fait de Lynda Lemay une artiste unique en son genre. En revenant sur son enfance, ses influences et sa carrière, Lynda Lemay effeuille ici l'ensemble de sa discographie. Un témoignage précieux qui dévoile pour la première fois les secrets d'oiseau d'un répertoire de haute futaie.

10/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

C'est arrivé un été

Piper Bellinger est une fashionista dont la réputation fait le bonheur des paparazzi. Jusqu'au jour où la jet-setteuse délurée dépasse les bornes ! Pour son beau-père, c'en est trop : il lui coupe les vivres et l'envoie chez sa soeur, dans un village perdu des États-Unis. Pour le pire. . . ou pour le meilleur ? Une délicieuse comédie romantique à lire en vacances. La comédie romantique de l'été Piper Bellinger est une fashionista dont la réputation fait le bonheur des paparazzi. Jusqu'au jour où, abusant de champagne lors d'une soirée roof top, elle passe les bornes ! Pour son beau-père, c'en est trop : il lui coupe les vivres et l'envoie chez sa soeur pour apprendre le sens des responsabilités dans le bar de leur défunt père. . . dans un coin perdu des États-Unis ! À peine arrivée à Westport, Piper fait connaissance de Brendan, un capitaine de bateau aussi bourru que séduisant, persuadé qu'elle ne tiendra pas une semaine loin de Beverly Hills. Qu'importe ! Piper va leur montrer à tous, et surtout à son beau-père, qu'elle peut être bien davantage qu'une jolie fille. Mais Wesport est une toute petite ville et, où qu'elle aille, elle finit toujours par tomber sur Brendan. Bientôt, une étrange attirance naît entre la jet-setteuse délurée et le pêcheur solitaire. Mais Piper ne veut pas se laisser distraire - encore moins un homme qui met régulièrement les voiles pour des semaines entières. Tandis qu'elle commence à faire la paix avec son passé et à se sentir enfin chez elle à Westport, la jeune femme se demande si sa vie d'avant, glamour et superficielle, est vraiment ce qu'elle désire. Los Angeles l'appelle, mais Brendan, et une nouvelle existence pleine de surprises, pourraient bien avoir déjà pris son coeur. . .

07/2022

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Littérature française

Une histoire des trente glorieuses

C'est l'histoire éternelle des pères et des fils, des familles magnifiques, compliquées, parfois défaites. C'est l'histoire de Christian, son père, qu'entreprend aujourd'hui Didier Pourquery ; et aussi le destin de leurs proches, d'une région à part - le Bordelais - et d'une époque. Avant d'être père, Christian est fils. Sa mère meurt très jeune, il est élevé par sa famille maternelle, et par un père rude et lointain. Très vite, Christian est mis en apprentissage et apprend un métier " moderne " : radio-électricien. Ce jeune homme est un héros des Trente Glorieuses, inventées et racontées par l'économiste Jean Fourastié, décennies inédites pleines d'espoir, de progrès et d'allant. Christian veut réussir. Son rêve est simple : accéder à la bourgeoisie. C'est une utopie programmée, qui lui teint le coeur et l'esprit, et aussi une lutte contre le destin et la mort, qui vient trop vite. Christian se marie jeune, devient technicien, informaticien, puis cadre, reprend ses études, lit des classiques et des livres de management : le voici chef d'entreprise. " Trente années de croissance pour le pays et pour mon père " , écrit son fils Didier. Avant que le père ne se tue au volant, filant vers un rendez-vous sur une Nationale, la nuit... " Du projet paternel initial, une famille sur plan, sans passé, un père, une mère, deux fils, il ne reste que moi, Odipe des années cinquante, pour raconter " . Avec pudeur et talent, et une grande liberté, Didier Pourquery se livre, hésite, raconte. Son frère difficile. Son grand-père aux halles des Capucins. Le parler bordeluche, ses voix et ses mots. Ce pays bientôt couvert de lignes téléphoniques, de grands ensembles, de rubans de bitume, et où ne cesse d'irradier le paysage doux et changeant de l'enfance.

10/2023

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Thèmes photo

Une ville et son portfolio. Sète au fil d’une collection de 30 photographies historiques

Depuis son tricentenaire, une plaque de pierre posée sur la façade de notre mairie nous rappelle que la Ville de Sète a été créée par arrêt du Conseil d'Etat du 30 septembre 1673. Cinquante ans plus tard, nous célébrons ses 350 ans par un portfolio historique constitué à partir de rares photographies d'une époque pas si lointaine. De la première épreuve photographique connue à ce jour, un daguerréotype du chenal pris en 1845, à la vue plongeante de la ville depuis le sommet du mont Saint-Clair prise en 1925, une collection unique de 30 clichés couvrent 80 ans de l'âge d'or de notre cité portuaire. Des tirages réalisés par des photographes faisant souvent preuve de talent artistique, et de fulgurants panoramiques qui n'ont rien à envier à de bucoliques paysages survolés par un drone. La Société d'Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région a mobilisé son fertile réseau, brassé ses épaisses archives, noué d'improbables rencontres et débats pour assembler et affiner une collection cohérente à défaut d'être exhaustive. En 30 paysages, ce recueil restitue des lieux symboliques ou parfois anodins, toujours privilégiés. Il saisit le quotidien de celles et ceux qui ont fait l'île singulière au jour le jour, et qui se retrouvaient aux cafés des halles et autour du Cadre royale lors des joutes de la Saint-Louis qu'annonçait le défilé des hommes en blanc. La SEHSSER exprime ici sa gratitude envers celles et ceux qui l'ont aidée à donner forme à ce portfolio historique, et en premier lieu à l'équipe municipale qui, dès le premier jour, offrit son soutien logistique et matériel pour que soit aujourd'hui publié Une ville et son portfolio. Gustave Brugidou Président de la Société d'Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région (SEHSSER)

09/2023

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Policiers

Zigzag

Après Ping-pong et Tohu-bohu, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard nous livrent un nouvel opus, sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale. A chaque ouvrage, une contrainte. Le principe qui a présidé à l’écriture de celui-ci est simple. Marc Villard a dressé pour Pouy une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres : le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles. De son côté, Jean-Bernard Pouy a proposé à Villard les dix thèmes suivants : le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock ‘n’ roll, la peinture, le train, la patate. Après quoi, chacun a écrit une histoire sur les thèmes de l’autre soit vingt nouvelles dans lesquelles les deux complices rivalisent d’imagination et aussi de malice, chacun se coulant dans la thématique de l’autre, en adoptant aussi le style, le détournant, voire le pastichant ? Le lecteur familier des univers de Pouy et Villard s’amusera de voir que chacun, en explorant les thèmes de l’autre, enfourche plus ou moins consciemment ses propres dadas ; ainsi de Marc Villard qui traite des libertaires en s’offrant le plaisir d’un clin d’œil au Poulpe créé par Pouy, tout en mettant en scène de jeunes dealers à Barbès dans une nouvelle où il est aussi question de musique, tous sujets éminemment villardiens !Il ne faudrait pas pour autant croire que Zig-zag n’est qu’un jeu littéraire réservé aux aficionados. La variété des histoires, leur humour décapant, leur fantaisie, leur punch, en un mot le style et la maîtrise de deux grands noms du polar français font de ce recueil un cocktail de pur plaisir à déguster sans modération.

09/2010

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Actualité et médias

Les Héritiers de la République

Quels sont les inspirateurs des actuels ou futurs dirigeants politiques français ? Derrière chacun d’entre eux existe une épaisseur, un engagement nourri par les valeurs qu’ont portées avant eux des personnages emblématiques dans lesquels ils se reconnaissent pour baliser ou inspirer leur action. Dans une époque où le personnel politique est discrédité, sévèrement jugé pour son absence de convictions, son opportunisme, son électoralisme, ce livre montre des parcours plus riches, plus complexes, étayés par des références qui les révèlent en creux dans leurs engagements profonds et leur culture plus que dans leurs ambitions. À chacun, à chacune, Éric Fottorino a posé une question simple : quelle est la figure qui a accompagné, éclairé, voire suscité votre engagement dans la vie publique ? La réponse est ouverte et parfois surprenante: les inspirateurs peuvent être des personnages de l’histoire ou des figures contemporaines, exemple Lech Walesa est l’inspirateur de Rachida Dati, Bonaparte celui de JF. Copé, Jeanne d’Arc/M. Le Pen, Jaurès/JL. Mélanchon, Clémenceau/R. Bachelot, Blum/P.Moscovici, Malraux/V. Pécresse, Mandela/R. Yade,… Bien d’autres se livrent encore comme François Hollande, François Bayrou, Manuel Valls, Jean-Louis Debré…   Ces portraits finissent par composer un tableau très riche et varié de la République française, dans sa dimension historique. On y retrouve la défense des valeurs fondamentales, la laïcité, les libertés, les combats pour la justice, contre les discriminations, une forme d’héroïsme, tout au moins de courage, de capacité à lutter seul contre tous, de résister. Cette exaltation des vertus politiques les plus nobles montre des personnalités politiques sous un jour différent, inattendu, tissé d’anecdotes révélatrices de leur personnalité, de leurs traits de caractère, de leurs aspirations profondes, qui disent combien "Il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser." (Albert Camus)

05/2012

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Actualité et médias

Quelle histoire ! Carnets secrets 2016-2017

Le 6 mars 2017, en pleine affaire Fillon, alors qu'Alain Juppé vient d'annoncer qu'il renonce à se poser en challenger du candidat de la droite, François Bayrou confie à Michèle Cotta : " Tout ceci n'a aucune logique. Je suis sans explication. On est dans le stupéfiant ! " Cette formule pourrait résumer le mélange de sidération et de curiosité passionnée que n'a cessé d'éprouver la journaliste, comme bon nombre de Français, face aux incroyables péripéties qui ont marqué la dernière élection présidentielle et abouti à la victoire inattendue d'un novice. Au cours de ses nombreux échanges avec les principaux acteurs de cette singulière période, Michèle Cotta éclaire le comportement de ceux qui, à droite comme à gauche, ont assisté impuissants à l'irrésistible ascension d'Emmanuel Macron. Dans ce journal, elle montre un François Hollande empêtré dans son impopularité, comme assommé par la défection des frondeurs socialistes et surtout par la trahison de son ancien collaborateur. Un Manuel Valls choisissant à contretemps de se porter candidat à la place de celui dont il fut le Premier ministre. Un François Fillon se jetant au-delà de toute mesure dans un combat où il perdait chaque jour du terrain. Une Marine Le Pen s'écroulant au moment stratégique du débat de l'entre-deux-tours. Un Jean-Luc Mélenchon dopé par l'effondrement de la social-démocratie en France et s'imaginant prendre à l'Elysée la place de son pire adversaire. A partir des multiples témoignages qu'elle a recueillis sur le vainqueur du 7 mai 2017, Michèle Cotta brosse l'image d'un " tueur souriant ", plus dur et complexe qu'il n'en a l'air. Celle, encore énigmatique, d'un président que personne n'attendait.

10/2017

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Beaux arts

L'art brut de Jean Dubuffet, aux origines de la collection. Edition bilingue français-anglais

En 1945, l'artiste français Jean Dubuffet invente l'oxymore "Art Brut" pour désigner les oeuvres réalisées par des autodidactes en marge du circuit officiel. Ayant réuni ces travaux sous forme de collection, il fera don de cet ensemble en 1971 à la Ville de Lausanne, qui inaugure la Collection de l'Art Brut en février 1976. Cet ouvrage, publié à l'occasion des quarante ans du musée, revient sur la naissance de l'institution lausannoise et sur les moments clés qui ont jalonné son développement. Il met également en lumière la première manifestation hors les murs de la Compagnie de l'Art Brut, intitulée "L'Art Brut" et présentée en 1949 à la galerie René Drouin, à Paris. Revisiter cet événement permet d'en mesurer l'audace et toute la portée critique pour l'époque. - In 1945, the French artist Jean Dubuffet coined the oxymoron "Art Brut" to designate works made by autodidacts on the margins of official art circles. Dubuffet went on to form a collection of such works, which in 1971 he donated in its entirety to the City of Lausanne, where the Collection de l'Art Brut opened in February 1976. Published for the fortieth anniversary of the museum's inauguration, the present volume retraces the birth of the Lausanne institution and addresses the key moments that have marked its development. It casts new light on the first event of its kind to be held outside the walls of the Compagnie de l'Art Brut, entitled L'Art Brut and presented in 1949 at the Galerie René Drouin in Paris. Revisiting this event afresh is a perfect opportunity for assessing the critical impact of an exhibition that broke new ground at the time.

11/2020

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Beaux arts

Valérie Favre. La première nuit du monde

Valérie Favre interroge les possibilités et les limites de la peinture, développant une oeuvre qui inclut aussi bien la figuration que l’abstraction, de grands formats panoramiques et de nombreuses variations aux formats intimes. Insectes, plantes, parades peuplées de créatures imaginaires, suicidés célèbres, habitent ainsi les toiles de l’artiste qui puise volontiers ses sujets dans la littérature et l’histoire de l’art, tout en se réservant des moments où la peinture vaut pour elle-même, où les formes émergent de la matière et de la couleur. Son oeuvre se développe essentiellement en séries, qu’elle nourrit pendant de nombreuses années, parfois des décennies. Absente depuis près de six ans de la scène publique française, Valérie Favre retourne à Strasbourg avec une exposition pensée autour de sa dernière oeuvre, hommage à Maurice Blanchot inspiré de la lecture deThomas l’obscur. Fascinée par ce récit étrange, l’artiste a entrepris de copier minutieusement l’ouvrage et de l’illustrer de dessins à l’encre et à l’aquarelle. Le catalogue en a été influencé également : non seulement son format est celui des pages recopiées par l’artiste, mais il présente un fac-similé de 48 pages de l’oeuvre. Autour de Thomas l’Obscur se déploient, à la fois dans l’exposition et dans le catalogue, six séries représentatives des multiples voies explorées par l’artiste : les « Fragments », proches des dessins à l’encre de Victor Hugo, les « Ghosts », inspirés par L’Envol des sorcières de Goya, les « Balls and Tunnels », véritable ode au hasard, ainsi que « Les Petits Théâtres de la vie », collages et dessins à l’encre où se rencontrent les multiples références à l’histoire de l’art et de la littérature mais aussi au monde contemporain qui nourrissent l’univers artistique de Valérie Favre.

11/2015

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Sciences politiques

A quoi sert la gauche ?

Une somme d'analyses et de questions stimulantes sur l'avenir et la place de la gauche en France, à quelques mois de la présidentielle Quarante ans après l'accession de la gauche au pouvoir en France, ce recueil tente de répondre à deux questions : que reste-t-il de la gauche aujourd'hui, et plus directement, la gauche a-t-elle trahi la gauche, comme le demandait notre hebdomadaire en septembre 2014, revenant sur les affrontements de Jaurès et Clemenceau pour éclairer ceux, plus contemporains, des Hollande-Valls face à Mélenchon. L'autre questionnement porte sur ce que peut et/ou doit être la gauche en 2021, quelles sont ses valeurs, ses nouveaux thèmes de prédilection, ses cibles politiques, ses enracinements sociaux, bref, son ou ses identités. La gauche est-elle soluble dans l'écologie, dans la laïcité, dans les classes moyennes... ? La gauche est-elle devenue une borne témoin du passé ou peut-elle se renouveler pour recomposer le paysage politique français et permettre surtout à notre pays de se réinventer, de se réparer sur des bases sociales partagées par le plus grand nombre au moment où la pandémie frappe notre modèle sociétal et économique ? Pour éclairer ce débat qui prend une tournure plus urgente à l'approche de l'élection présidentielle de 2022, ce livre fait appel à des penseurs et des acteurs de la gauche, à des historiens, des sociologues et des observateurs politiques chevronnés de notre vie politique. Edgar Morin, Jean Viard, Michel Winock, Denis Jeambar et Aude Lancelin, mais aussi Christiane Taubira ou Jean-Luc Mélenchon expriment une certaine idée de la gauche, ainsi que les romancières Lola Lafon et Léonor de Récondo. Sans oublier une voix qui porte toujours, celle de Michel Rocard.

03/2022

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Beaux arts

Le Corbusier catalogue raisonné des dessins. Tome 1, Années de formation et premiers voyages. 1902-1916

Ce catalogue raisonné, en quatre tomes, co-édité par la Fondation Le Corbusier à Paris et les éditions AAM à Bruxelles, présente et restitue dans leur contexte créatif quelque sept mille dessins que Le Corbusier exécuta entre 1902 et 1965. Chaque volume offre un parcours documenté dans l'histoire de ce dessinateur passionné et infatigable. Le dessin est chez Le Corbusier profondément lié à l'intime, il est le témoin des "choses vues et retenues". Il est un espace de liberté, celui de la création, du plaisir à l'oeuvre et donne à comprendre le processus de la recherche et de l'invention. Les thèmes dessinés sont pour la plupart les traces de moments autobiographiques et de pérégrinations géographiques : paysages aquarelles sur les hauteurs de sa ville natale de La Chaux-de-Fonds, croquis de voyages, portraits d'amis, nus féminins, esquisses faites au music-hall, pastels de femmes mauresques des périples nord-africains, fragments organiques ramassés dans la nature, scènes hédonistes en Amérique latine ou à Cap-Martin, jusqu'au thème des taureaux qui occupe plus d'une décennie. Seule la prolifique période puriste voit l'artiste se consacrer à une méditation du monde des objets avec de mystérieuses natures mortes dans lesquelles il engage l'observateur à "entrer dans le jeu". C'est à l'éclosion d'un artiste que nous assistons et c'est l'évolution d'une oeuvre toute entière qui se révèle sous le crayon, les aquarelles, les encres on les pastels du dessinateur. Cet ouvrage est à la fois un outil précieux pour les chercheurs tout autant qu'il est un recueil étonnant et touchant pour les amoureux du dessin.

01/2020

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Littérature étrangère

Autisme

En allant chercher son petit-fils Henrique à l'école, Abílio son grand-père apprend qu'il s'est fait renverser par une voiture. Henrique est emmené aux urgences. Rogério et Marta, ses parents, attendent désespérément des nouvelles dans le hall. Leur attente prend vite des allures ubuesques. Le récit alterne entre les scènes aux urgences et les scènes de la vie familiale et conjugale. Autisme est un texte étonnant, à contre-courant, sans concession. Ce roman dépeint le combat quotidien d'un couple, Rogério et Marta, qui se bat sans relâche pour leur fils Henrique atteint d'autisme. Il raconte comment cette lutte les dépossède peu à peu d'une existence propre. C'est aussi un violent réquisitoire contre l'absence de structures adaptées au Portugal et le manque d'accompagnement de ces parents. Fruit d'une expérience personnelle, ce roman pose de nombreuses questions somme toute universelles et interpelle le lecteur. Il décrit des personnages en situation-limite. Autisme échappe au ton convenu habituellement utilisé pour traiter un tel sujet. C'est un texte dérangeant et surtout courageux. Dans ce texte Valério Romão dissèque au microscope les espoirs déçus, la paternité, l'hypocrisie des sentiments non sans une certaine ironie. On rit souvent jaune dans ce roman aux allures de thriller. Les phrases longues alternent flux narratif et dialogues qui portent la marque de la spontanéité des conversations enflammées. ... Romão ne cherche pas à édulcorer la réalité, il en brosse une. Roman polyphonique, Autisme entraîne le lecteur dans la frénésie des sentiments contradictoires des personnages. Ce roman coup de poing se clôt par une magnifique lettre au père.

09/2016

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Psychologie, psychanalyse

SUR LA PSYCHANALYSE. Cinq conférences

En septembre 1909, Freud débarque en Amérique, accompagné de Ferenczi et de Jung. Il n'y reviendra jamais. Mais la psychanalyse, elle, s'y implantera, pas toujours à la satisfaction du fondateur. Avant de consacrer quelques jours au tourisme et de rencontrer un porc-épic sauvage dans les monts Adirondacks, Freud prononce en allemand et sans notes cinq conférences à l'occasion du vingtième anniversaire de la Clark University de Worcester que préside Stanley Hall, un vieux monsieur respectable très favorable à la psychanalyse. Ce n'est pas le cas de tout l'auditoire. Freud doit donc conquérir son public, mais le conquérir en douceur, sans trop le heurter dans ses habitudes mentales, scientifiques et morales. Pas de grandes spéculations donc, peu de théorie, peu de rêves, mais des faits exposés avec une rare clarté, des observations, des comparaisons dont celle, restée fameuse, destinée à illustrer le refoulement et la résistance, de l'intrus qui s'introduit de force dans la salle de conférences. Freud ne sera pas cet intrus, ce gêneur qu'on finit par maintenir au-dehors. Bien au contraire, ses conférences, qui constituent le premier exposé d'ensemble de la psychanalyse, connaîtront un grand succès. Elles seront très vite traduites en plusieurs langues dont le français, par les soins d'Edouard Claparède. (On trouvera ici en appendice le texte de sa présentation.) Ce bref séjour de Freud marquera pour lui, selon ses propres dires, le début d'une reconnaissance officielle et la fin de son "splendide isolement". Il constituera aussi le point de départ de l'irrésistible diffusion de la psychanalyse dans le Nouveau Monde.

02/1991

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BD tout public

La petite couronne

Vie et survie dans la petite couronne. Loin des gros titres anxiogènes des médias et des banlieues qui brûlent, selon certains politiques, si on allait écouter ceux qui y vivent ; suivre les traces de ces pères de famille, entre les courses, les gamins à conduire au sport et les déménagements nocturnes. Ils ont bien grandi les gamins de TMLP (Ta mère la pute, paru en 2011), aujourd'hui ce sont les pères et les grands frères de la communauté. Et s'il y a toujours un crétin qui vend du shit dans le hall de l'immeuble, ils ont une solution pour lui pourrir le business. Ils sont plus démunis face à la BAC qui met les pinces aux jeunes chiens fous, et se contentent de serrer les poings de rage. Ils n'oublient pas qu'il y a plus important, comme payer la cantine des gosses. Les gamins sont maintenant des tontons presque assagis, ceux qui veillent que ça ne parte pas en vrille à la moindre connerie. Presque aussi surpris que nous, ils constatent que la garderie a remplacé la garde à vue dans leurs agendas. Le temps a passé sur toute une génération. A la suite de TMLP (les années d'enfances) puis de Temps mort (2008, chronique de la chute sociale), Gilles Rochier replonge dans la chair de son milieu et brosse, avec La petite couronne, le portrait de sa génération, à l'aube de la cinquantaine, de l'expérience plein les poches - y a de la place - et toujours plus d'amour dans les yeux. Une nouvelle édition de Temps mort vient accompagner la sortie de La petite couronne, son nouvel opus urbain.

09/2017

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Critique littéraire

Un amour de Kessel

Grand reporter, romancier adulé, Joseph Kessel, Jef pour ses amis, collectionnait les aventures, comme s'il était incapable de rompre avec les femmes aimées. Germaine Sablon fut l'une d'elles et, peut-être, celle qui l'a le plus inspiré. Soeur du crooner Jean Sablon, Germaine est déjà une vedette du music-hall quand elle croise l'écrivain dans un cabaret de Pigalle en 1935. Le coup de foudre est immédiat. Leur relation, qui durera presque dix ans, débute dans le Paris de l'entre-deux guerres, sur fond de jazz, de vodka et d'opium. A l'épreuve de la guerre, l'idylle prend un nouveau tour. Refusant la débâcle, la jeune femme s'engage la première dans la Résistance, avant d'y introduire Kessel. En zone libre, le couple aide réfugiés et combattants de l'" armée des ombres ", jusqu'à être à son tour contraint de fuir la France occupée. Tous deux, dans un périple éprouvant, rejoignent le Portugal, puis Londres et le général de Gaulle. Mêlant passion amoureuse et grande Histoire, Dominique Missika, avec le talent qu'on lui connaît, fait revivre ces amants magnifiques dont la complicité a donné naissance au Chant des partisans, l'hymne de la Résistance française écrit par Kessel et son neveu Maurice Druon en 1943. Germaine Sablon, dont Cocteau disait " c'est un coeur qui chante ", fut la première à l'enregistrer. Dominique Missika est historienne. Elle a publié plusieurs ouvrages sur la France pendant l'Occupation, dont L'Institutrice d'Izieu (Seuil, 2014) et Les Inséparables, Simone Veil et ses soeurs (Seuil, 2018).

06/2020

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Sports de combat

Panama Al Brown. Les Cahiers rouges

La France des années folles a eu l'honneur d'abriter les deux plus grandes vedettes noires de leur temps : Panama Al Brown et Joséphine Baker. Ce que la récente panthéonisée a été à la chanson, le panaméen Alfonso Teofilo Brown l'a été pour la boxe. Comparable aux stars du sport contemporains, le légendaire poids coq a maintenu, pendant plus d'une décennie, une domination sans partage sur le " noble art " en Europe et en Amérique. La vie d'Al Brown ne saurait être résumée à un palmarès sportif. L'astre du ring, aimé de Jean Cocteau, est mort dans l'oubli et la misère à 48 ans après être passé par les stades suprêmes de la gloire et de la richesse : sorti d'une vie de pauvreté au Panama grâce à son audace et son génie athlétique, il a réussi à se hisser au rang de champion du monde malgré le racisme et l'homophobie. Avec un brio et une exubérance qu'on ne retrouvera plus, le prodige a, pendant des années, défendu son titre en prenant de grandes rasades de champagne entre les rounds, dilapidé ses millions dans la fête, le jeu et le faste, avant de tout perdre, trahi par un entraineur qui le drogue, soudoyé par l'équipe adverse. L'ex-champion se reconvertit dans le music-hall et fait la rencontre de Jean Cocteau. L'entente est immédiate entre l'artiste des mots et l'artiste des poings. Cocteau devient le manager de la star déchue pour tenter l'impensable : retrouver la flamme et reconquérir le titre volé de champion du monde.

01/2023

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Littérature française

Brest-Vladivostok. Journal d'un enthousiaste

Après avoir fait marcher sa troupe de théâtre itinérant le long des routes de France, Philippe Fenwick conçoit en 2011 un projet fou, énorme : jouer dans le plus de villes possibles le long des voies ferrées qui relient Brest à Vladivostok. Reste à trouver une histoire universelle, en français et en russe, un cabaret accueillant comédiens, musiciens, circassiens. Ce sera les souvenirs et les délires de Jacques Mercier, vedette d'un music-hall brestois, vivant reclus depuis la fermeture de celui-ci. Au début de l'aventure, année de l'amitié franco-russe, tout s'enchaîne à merveille, une subvention conséquente est même allouée à la troupe. Mais, très vite, les promesses sont retirées et les problèmes administratifs, techniques, sentimentaux menacent de plomber l'odyssée. Face à la débâcle annoncée, Fenwick, entre euphorie et désespoir, s'acharne. Le projet tourne à l'obsession. Il erre dans les couloirs du ministère de la Culture à la recherche du mystérieux bureau S, chargé de distribuer les subventions, réécrit le spectacle pour qu'il tienne en 8 comédiens et dix-sept valises, supplie sa femme de ne pas le quitter. Jusqu'au départ pour Vladivostok. Elevé par une grand-mère russe, issu d'une famille ayant fait fortune dans les chariots-élévateurs, défenseur d'un théâtre en mouvement, Philippe Fenwick est en lui-même un personnage de roman. Si "Atavisme" , son cabaret franco-russe est bien parvenu jusqu'à Valdivostok, son Journal d'un enthousiaste joue des illusions, des faux-semblants. Tout est vrai, tout est faux. A commencer par le double de l'auteur, Jacques Mercier.

06/2021

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Revues

L'année Céline 2008

Avec ce volume se termine la publication des Cahiers de prison et commence celle, systématique, des lettres inédites qui, faute de place, n'ont pas pu être retenues dans le volume de Lettres qui vient de paraître chez Gallimard (Bibliothèque de la Pléiade). Ainsi découvre-t-on ici l'unique lettre connue adressée à Marcel Aymé. Nous entreprenons également, avec deux lettres de Lucien Daudet, frère de Léon, à Lucien Descaves, la publication de documents annexes, les lettres de tiers, dont partie ou totalité concerne Céline. Gaël Richard a enquêté sur un personnage tôt disparu, mais marquant pour Céline, Francis Vareddes, né la même année que lui, journaliste et écrivain mort à 33 ans. Il a par ailleurs retrouvé dans une revue pharmaceutique ce qui est à présent le premier texte médical connu de Louis Destouches, publié en 1923 : l'auteur y expose son invention, digne d'un Graffigny, d'un appareil destiné au soulagement des bourdonnements d'oreille, mal dont Céline souffrit toute sa vie. Autre période et autre ami disparu, Alfred Pizella, qui a été un dédicataire choyé, et qui représentait pour Céline le monde du cabaret, du music-hall et de la vie à Montmartre. Le lecteur assidu de Céline est toujours attaché en premier lieu au génie stylistique de ce prosateur hors pair. Faut-il tenter d'en explorer le fonctionnement ? Nous le pensons, en publiant l'étude grammaticale de Catherine Rouayrenc : l'explication du style ne peut se faire qu'en passant par celle de la "dislocation" de la phrase et celle de la révolution syntaxique, en progression permanente, que présente l'oeuvre de Céline.

06/2009

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Beaux arts

Le Siècle d'or hollandais

Les historiens de l'art ont l'habitude d'utiliser l'expression de "siècle d'or hollandais" (gouden eeuw) pour qualifier la civilisation néerlandaise du XVIIe siècle et, plus spécifiquement encore, l'art de cette période. Ce livre entend repenser cette notion en proposant d'analyser la manière dont elle a été définie, pensée et décrite au XVIIe siècle, par les Hollandais eux-mêmes, comme par leurs contemporains. Cet "âge d'or" est un moment historique marqué par de profonds bouleversements : alors que les guerres et les rivalités politiques traversent le siècle, la dissipation des tensions religieuses en fait une terre d'accueil et de tolérance ; les Provinces-Unies assoient fermement leur hégémonie économique et commerciale, fondée notamment sur les échanges coloniaux. Savants, poètes, philosophes et artistes forgent, chacun à leur manière, les représentations naturalistes ou idéalisées de ces transformations. Appréhender la société néerlandaise du XVIIe siècle à travers la grande variété de leurs créations rend compte de l'identité plurielle d'une nation en devenir. Tout en suivant le fil chronologique de l'histoire, des débuts de la guerre de Quatre-Vingts Ans jusqu'aux premières années du XVIIIe siècle, les principales théories et pratiques artistiques du siècle d'or sont ici exposées, sans tenter de reconstruire a posteriori une unité factice. Des oeuvres de Paul Bril à Adriaen Coorte en passant par Aelbert Cuyp, Gerard Dou, Gerard van Honthorst, Samuel van Hoogstraten, Gabriel Metsu..., sans oublier les incontournables Rembrandt, Vermeer et Hals, plus de 350 artistes et près de 600 oeuvres commentées accompagnent cette synthèse érudite et accessible, qui offre un éclairage renouvelé sur cette période phare de l'histoire de l'art.

09/2019

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Musique, danse

Sylvie Vartan. Le feu sous la glace

Depuis les années soixante, la plus belle pour aller danser porte un prénom : Sylvie. Sylvie, figure de proue myhtiqie du bon vieux temps de feu les Carpentier. Sylvie, présentée en Amérique comme " le plus beau cadeau de la France depuis la statue de la Liberté ". Sylvie, déifiée au Japon, ce pays " porte-bonheur " où elle rencontra son second mari, un jour de 1981. Sylvie, star internationale aux millions de disques vendus, aux milliers de couvertures de magazines, submergée de prix et de récompenses dont une seule pourtant fit sa fierté et aurait fait pleurer son père une étoile et un petit morceau de ruban rouge piqués sur le revers de son tailleur noir, en 1998, dans un salon de l'Elysée. Sylvie, un prénom rond comme le visage des icônes de Bulgarie, son pays d'origine, un hymne scandé sur tous les airs depuis des générations par les admirateurs de " La Blonde ", comme la surnomment affectueusement ses fans. Mais connaît-on vraiment Sylvie Vartan, l'idole des jeunes au féminin ? Que sait-on réellement de son mariage avec Johnny, de leurs ruptures fracassantes et de leurs retrouvailles savamment orchestrées ? Comment a-t-elle traversé toutes les modes, troquant sa panoplie yé-yé pour des extravagances de paillettes ? Pourquoi la reine du music-hall n'a-t-elle jamais triomphé au cinéma ? Après des mois d'enquête, ponctués de rencontres et d'interviews inédites, Emmanuel Bonini dresse, pour la première fois, le portait de feu et de glace d'un mythe qui, depuis plus de quarante ans, fait résonner un refrain bulgare dans le cœur des Français.

03/2004

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Musique, danse

Montrez-moi vos mains

"Mes mains, je veux bien vous les montrer. Touchez, c'est gratuit. Blanches, veineuses, rien d'extraordinaire". C'est avec la modestie des grands artistes qu'Alexandre Tharaud, l'un des plus célèbres pianistes vivants, nous parle de son métier. Non pas de façon grandiloquente et abstraite, mais à partir des détails les plus pratiques et des expériences les plus sensibles. Souvenir par souvenir, bribe par bribe, il nous livre ces petites choses qui composent la vie d'un musicien. Ses doutes et ses certitudes. Ses manies les plus intimes et ses émotions les plus intenses. Ses souvenirs de jeune pianiste courant le cachet dans des restaurants de Paris jusqu'à ses triomphes éclatants dans les plus prestigieuses salles de concert du monde. Quelle est la différence entre un concerto de Bach et un ballet de Ravel ? Entre une loge du Symphony Hall de Boston et celle du Musikverein de Vienne ? Entre le public de Tokyo et celui de Paris ? Quelle est la sensation des touches sous les doigts ? Quelle est l'irritation que procure un spectateur mal élevé qui déballe un bonbon au milieu d'un concert ? Qu'est-ce que cela change, de jouer de côté plutôt que face au public ? Par petites touches, exactement comme on pianote, Alexandre Tharaud nous fait pénétrer au plus profond, non seulement de l'art et de la pratique du piano, mais aussi de la vie de forçat d'un pianiste. Apparaît alors une personnalité sensible, fragile, passionnée, tout autant que rigoureuse, courageuse, déterminée. Un homme qui consacre chaque mesure de la partition de sa vie - chaque note, chaque silence, chaque soupir surtout - à la musique.

03/2017

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Actualité et médias

Tracts de crise. Un virus et des hommes 18 mars/11 mai 2020

Les "Tracts de crise" ont paru en édition numérique durant le confinement, tous liés à la circonstance de la crise épidémique. Leur recueil ne prétend rien résumer ; mais il dit beaucoup sur notre temps, sorti de ses gonds pendant des mois. L'événement a agi comme un "grand révélateur", individuel et collectif, dont ces "Tracts" seront la trace durable. Chacun pourra comprendre que seuls entre quatre murs, nous n'étions pas seuls au monde. C'est une bonne nouvelle, dont il faudra se souvenir. Avec les textes de Régis Debray, Erri De Luca, Cynthia Fleury, Danièle Sallenave, Pierre Bergounioux, Stéphane Velut, François-Henri Désérable, René Frégni, Didier Daeninckx, Arthur Dreyfus, Patrick Kéchichian, Pascal Ory, Michel Crépu, Johann Chapoutot, Pierre Jourde, Vincent Raynaud, Antoine Garapon, Arthur Dénouveaux, Thierry Laget, Claire Fercak, Alain Badiou, Erik Orsenna, Amaury Nauroy, Adèle Van Reeth, Etienne Klein, Anne Sinclair, Alain Borer, Philippe Videlier, Annie Ernaux, Ingrid Astier, Frédéric Boyer, Alexandre Postel, Nancy Huston, Jean-Paul Demoule, Alessandro Baricco, Tsolag Paloyan, David Rochefort, Arundhati Roy, Gilles Paché, Chloé Morin, Marion Muller-Collard, Christian Debry, Patrice Franceschi, Gwenaëlle Aubry, Anne Nivat, Gustave Koenig, Claire Chazal, Thomas Snégaroff, Alya Aglan, Anna Hope, Fabrice Humbert, Edgar Morin, Carole Fives, Pierre Assouline, Daniel Fieschi, Michaël Ferrier, Jean-Yves Chevalier, Catherine Cusset, Bruno Tertrais, Liu Zhenyun, Louisa Hall, Bruno Le Maire, Christophe Rioux, Jacques Drillon, Daniel Cohen, Sylvain Tesson ainsi que d'albert Camus, Guillaume de Machaut et Simone Weil. Traductions de Danièle Valin, Vincent Raynaud, Irène Margit, Marie-Pierre Gracedieu, Jacqueline Cerquiglini-Toulet et Geneviève Imbot-Bichet. Avant-propos d'Alban Cerisier. Les bénéfices de cet ouvrage sont versés intégralement à la Fondation de l'AP-HP pour la Recherche.

06/2020

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Musique, danse

Thérésa. La diva du ruisseau

Le XIXe siècle du Second Empire et de la Belle Epoque est celui de Pasteur, d'Haussmann, des frères Pereire, du Sacré-Cœur, de la Tour Eiffel, de l'opérette avec Offenbach, du théâtre avec Rostand. La renommée d'Hortense Schneider et de Sarah Bernhardt est arrivée jusqu'à nous. Il n'en est pas de même pour Emma Valladon. Débutant dans les plus minables des quelque trois cents caf'conc' que compte Paris, Emma, apprentie modiste, accède aux plus fastueux en devenant Thérésa. En quelques mois, son succès rassemble le public des faubourgs et les grands noms du Pouvoir, de Paris à la province, de Rome à Pétersbourg. Avec elle, on reconnaît à la chanteuse populaire le titre d'artiste. Célébrée comme une diva, elle se fait comédienne en jouant des opérettes d'Offenbach, et des compositeurs comme Gounod et Fauré rendent hommage à son talent. Pionnière dans sa profession, elle est la première de la corporation à obtenir des cachets pharamineux, à être sollicitée pour des publicités, à multiplier les produits dérivés, à créer ce qu'on n'appelle pas encore des " tubes ", et elle est à l'origine de ce qui donnera une reconnaissance juridique aux intermittents du spectacle. De 1862 à 1892, sa carrière marque l'apogée et la fin du café-concert qui laisse sa place au music-hall, nouvelle galaxie de la chanson populaire dont toutes les étoiles, persistantes ou filantes, sont les héritières de la petite modiste qui chantait " en triple accord avec ses sens, son esprit et son âme ", comme l'écrit son admirateur, Barbey d'Aurevilly.

01/2006