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Carlos Tinoco

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Monographies

George Condo. Humanoïdes

"Les Humanoïdes sont mes êtres imaginaires, ils peuvent endosser tous les rôles, maîtresses, fous et solitaires, puissants et faibles. . ". George CondoGeorge Condo est connu pour ses hybridations d'influences artistiques empruntant aussi bien aux maîtres anciens qu'au cubisme ou au pop art. L'artiste américain, inventeur de la notion de "réalisme artificiel", mêle les images, les styles et les courants dans des oeuvres qui invitent à porter un regard critique sur la culture occidentale contemporaine et ses débordements. Les peintures et sculptures présentées dans ce catalogue retracent ses voyages dans l'univers parallèle des Humanoïdes : métaphores de notre humanité, ces créatures en exacerbent les émotions et les vicissitudes. George Condo revient ici, dans des écrits inédits, sur la genèse et la signification de son oeuvre, et dévoile des tableaux créés sous la double influence de la pandémie et de la débâcle politique aux Etats-Unis. Didier Ottinger, historien de l'art, spécialiste de la peinture moderne et contemporaine, examine la carrière, les influences et l'oeuvre de cet artiste unique, qui navigue entre reformulation de l'histoire de l'art et caricature des excès du monde moderne. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Humanoïdes présentée par George Condo au Nouveau Musée National de Monaco, près de vingt-cinq ans après ses collaborations avec Les Ballets de Monte-Carlo pour lesquels il avait créé un rideau de scène, une scénographie et des costumes.

04/2023

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Réussite personnelle

J'ai décidé d'oser

QUI QUE VOUS SOYEZ ET D'OU QUE VOUS VENIEZ, CROYEZ EN VOUS ET SUIVEZ VOS REVES. RIEN N'EST IMPOSSIBLE ! INTREPIDE, AVENTURIERE, PERSEVERANTE " J'aime relever des défis, accepter des challenges et me dépasser : participer au concours de Miss Normandie puis celui de Miss France, présenter le festival de Monte-Carlo, défier les plus hauts sommets français aux côtés de grands sportifs ! Mon année de Miss France a été incroyable et riche de rencontres et de découvertes. Elle m'a permis de grandir et de révéler de nouvelles facettes de ma personnalité. On m'a toujours dit de croire en ma bonne étoile et vous m'avez donné cette chance de pouvoir réaliser l'un de mes rêves. Ce livre est un nouveau défi, que j'ai souhaité relever pour partager avec vous mon parcours et mon quotidien. J'y dévoile mes moments de doute, les épreuves traversées et les rêves accomplis. Et, parce que la réalité n'est jamais aussi séduisante, ni aussi simple que cela puisse paraître, voici donc mon expérience, celle d'une fille timide qui ne croyait pas vraiment en elle et qui, grâce à la persévérance, à l'énergie et à la volonté de réussir, a décidé de se faire confiance et de saisir sa chance. " QUI QUE VOUS SOYEZ ET D'OU QUE VOUS VENIEZ, CROYEZ EN VOUS ET SUIVEZ VOS REVES. RIEN N'EST IMPOSSIBLE !

05/2023

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Humour

Hara Kiri. Les belles images

Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, né de la rencontre de François Cavanna, de Georges Bernier, alias le Professeur Choron, et de Fred. Le journal adopte immédiatement une ligne de conduite dont il ne se départira jamais : rire de tout. Autour de Cavanna se constitue rapidement une équipe de francs-tireurs d'élite composée, entre autres, de Reiser, Cabu, Wolinski, Gébé ou Delfeil de Ton. Première victime : la presse de l'époque, que le mensuel pastiche avec entrain, en pervertissant les mièvres romans-photos de la presse populaire, les candides fiches cuisine des journaux féminins ou encore les fiches pratiques qui deviendront les délirantes "fiches bricolage du Professeur Choron", sans oublier l'érotisme édulcoré et hypocrite des revues spécialisées. Le mensuel invente aussi le détournement de la publicité: "La publicité nous prend pour des cons, la publicité nous rend cons", déclare le journal. Une démolition allègre, systématique et caustique de la société de consommation naissante. Dès les premiers numéros, la joyeuse bande proclame le journal "Bête et méchant" pour passer aussi à la moulinette, dans un humour absurde souvent noir et brutal, tout ce qui mérite ailleurs respect et compassion : la patrie, la religion, l'armée, la morale, la maladie, la vieillesse. Victime d'interdictions de publication pour ses outrances et ses insolences, et en dépit de nombreux procès et saisies, l'aventure Hara-Kiri se poursuit durant vingt-cinq ans (le petit frère Hara-Kiri Hebdo sera créé en 1969 par la même équipe). Ces guérilleros aussi motivés qu'incontrôlables élargiront épisodiquement leur cercle à de nombreux artistes comme Francis Blanche, Romain Bouteille, Renaud ou Coluche. On voit passer au journal les amis de l'époque : Serge Gainsbourg, Christian Clavier, Thierry Le Luron, Pierre Perret, Alain Souchon, Carlos, chacun à son tour protagoniste des provocants romans-photos. Hara-Kiri, une saga unique qui a révolutionné la presse et l'humour. Un humour dont la force n'a pas faibli, qui vit encore à travers les complices de la grande époque, Gourio, Vuillemin ou Berroyer et ses fils spirituels : ceux qui aujourd'hui à la télévision ou ailleurs propagent l'esprit de l'épopée féroce et éminemment inconvenante d'Hara-Kiri.

10/2018

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Psychologie, psychanalyse

Autisme : le sacrifice invisible. Trajectoires des familles et Regards croisés des professionnels

Plusieurs fois, on lui a dit de ne pas parler d'échec alors que pour elle, reconnaître un échec de la prise en charge, c'est déjà rechercher des solutions. Ce mot est et restera pour Christiane Jean-Bart significatif de réflexion, de recherche de sens et donc il participe à améliorer l'accompagnement que nous devons aux enfants autistes. Malgré des évolutions positives dans ce domaine, l'auteure a voulu présenter une des clés de compréhension pour mieux orienter les politiques publiques. Pour ce faire, il a fallu qu'elle sorte de l'institution et qu'elle aille à la rencontre des familles. A chaque occasion, elle s'est sentie attendue, accueillie et même remerciée par les familles qui ont tant à révéler. Aujourd'hui, retracer leurs trajectoires lui semble indispensable à la compréhension de l'environnement dans lequel une personne autiste évolue. Les stratégies développées en disent long sur la nécessité de cette prise en compte. C'est bien de chaînons manquants dont il s'agit. Elle introduit le modèle écologique parce qu'elle est convaincue du nécessaire travail d'articulation, de complémentarité (à tous les niveaux) à avoir dans le domaine de l'autisme. Considérant que le soutien social a des effets positifs sur le bien-être des personnes, il s'agit d'avoir une vision globale de l'enfant autiste, de prendre en compte tout ce qui influera sur lui dans son environnement comme par exemple l'institution qui le prend en charge, sa famille, l'école, son voisinage... Dans une première partie, elle a tenu à rappeler que l'autisme était traité dans le champ de la folie. Les fictions qu'elle introduit sont là pour éclairer sur les méthodes, les moyens et les croyances des différentes époques. Puis elle expose l'impact de l'arrivée d'un enfant autiste sur le système familial ainsi que sur les autres systèmes. L'utilisation d'un outil innovant et prometteur pour les professionnels, la cible de Carlos Sluzki, a documenté le réseau social des familles. La rencontre avec des professionnels a permis d'analyser comment s'articulaient ces deux réseaux. Après lecture, vous avez la possibilité d'échanger avec l'auteure pour enrichir la réflexion : christiane.jeanbart @gmail.com.

07/2015

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Ecrits sur l'art

Marronnage, l'art de briser les chaînes

Dans tous les pays où les bateaux négriers les ont transportés de force, les personnes réduites en esclavage ont pris la fuite : ils sont appelés esclaves "marrons" , on dit qu'ils sont partis en marronnage. En Guyane hollandaise (Suriname) des esclaves s'enfuient en grand nombre, protégés par l'immense forêt amazonienne toute proche où ils forment des sociétés. L'art de briser ses chaînes est l'histoire peu connue du marronnage. Ces sociétés marronnes ont d'abord dû défendre leur liberté, se construire sur ce qui restait de leurs cultures africaines puis se développer et, la paix revenue (autour de 1860), exprimer dans l'art leur sens du beau : le moy. Sous les doigts de l'artiste, les objets du quotidien deviennent alors des oeuvres d'art fabriquées pour soi ou offertes à l'autre, en particulier à la femme ou l'homme aimé. L'art de briser ses chaînes, c'est aussi le tembe, l'art des Marrons : sculpture, gravure, broderie, peinture. Auprès de sculptures et d'ojets du siècle dernier (dont beaucoup proviennent du musée du Quai-Branly), seront présentés les travaux d'artistes contemporains, mettant ainsi en valeur pour la première fois la continuité artistique de l'art marron. Le lecteur découvrira les oeuvres de précurseurs du tembe sur toile tels Antoine Lamoraille et Antoine Dinguiou, les tableaux et sculptures de leurs cadets Carlos Adaoudé et Francky Amete. Les créations originales de peintres à la renommée internationale tels Hervé Télémaque, John Li A Fo et Marcel Pinas, abordant histoire, culture ou tembe, questionnent le devenir et la place de cet art. Les scientifiques du siècle dernier ont aussi ramené des photographies, dont la dimension artistique nous apparaît pleinement au-delà de leur valeur documentaire. Donnant à voir un même sujet collectif à quelques générations d'intervalles, les oeuvres de photographes actuels tels Gerno Odang, Ramon Ngwete, Nicola Lo Calzo entrent alors ici en dialogue avec celles des ethnologues Jean-Marcel Hurault et Pierre Verger. Pour comprendre ces peuples, issus du refus du sort qu'on leur avait réservé, la parole sera donnée aux témoins, ceux du temps de l'esclavage et les témoins d'aujourd'hui.

07/2021

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 45, Mars 2006 : L'Europe du rire

L'homme qui porte un regard trop lucide sur toutes les perspectives d'une situation limite n'a sans doute d'autre issue que le désespoir. Seul celui qui, avec un oeil émoussé, prend cette situation uniquement comme l'un des aspects de la vie quotidienne, est en mesure de lutter contre elle. Kenzaburô Ôé. La pensée scientifique n'est ni tragique ni comique. D'où son arrogance à faire croire qu'elle peut faire basculer toute limite, même celle de la mort. A l'opposé, jamais on ne pourrait concevoir l'aventure romanesque sans la morale tragi-comique. Takis Théodoropoulos. Gustave Flaubert et Ion Luca Caragiale, qu'une génération sépare, ont eu, face à la révolution, une attitude plutôt ironique qu'enthousiaste. Montés, malgré eux, dans la locomotive du progrès qui roulait sur les rails du XIXe siècle, ils ne se sont pas laissés enivrer par la vitesse. Au contraire, ils ont alerté les esprits quant à la direction adoptée. Adrian Mihalache. J'arrive à distinguer dans l'abstrait l'humour de l'ironie, du comique, de l'esprit, et du burlesque. Mais au bout du sixième jour Dieu créa le portable et se reposa. Fernando Arrabal. Plus encore qu'une cause ou qu'une stratégie, l'humour est un sens - une réalité diffuse, aptitude et intuition, connaissance et existence mêlées, façon tout à la fois de comprendre le monde et de l'exprimer. Dominique Noguez. Juan Carlos Onetti, lui, superbement indifférent aux diktats théoriques, n'a jamais proclamé son obsession de " modernité ". [¿] Il nous parle au plus près, à hauteur de ce que nous sommes, bien malgré nous, devenus : des êtres post-Hiroshima, post-Auschwitz et post-lendemains qui chantent. Jean-Pierre Cescosse. Pour les grands marchands de la planète qui contrôlent nos existences, le clivage n'existe pas : la racaille et la non-racaille se retrouveront toujours dans les grandes surfaces à pousser des caddies. Christian Cogné. L'homme dépourvu d'humour, et nous en connaissons tous quelques-uns, surtout ceux d'entre nous qui travaillent pour l'université, représente la mort. Keith Botsford.

03/2006

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Actualité médiatique internati

La raison derrière les barreaux. La radicalisation en question

Charlie Hebdo, l'hyper-casher, le Bataclan, Nice, l'assassinat de Samuel Paty et plus récemment le meurtre de Dominique Bernard : la liste sanglante des attentats commis en France ne cesse de s'allonger depuis 2015. Pour faire face au défi et à la menace permanente que représente le terrorisme islamiste, le pays a organisé la riposte. Au sein des prisons ont été mises en place des unités spéciales, les QER - quartier d'évaluation de la radicalisation. La France en compte sept : toute personne incarcérée pour des faits liés au terrorisme islamiste ou suspectée de radicalisation doit y séjourner. Alors que sont réellement les QER ? Lieu d'isolement qui ne dit pas son nom ? Simple chambre d'évaluation de l'emprise idéologique et de la dangerosité d'un individu ? José Carlos Gutierrez Privat, professeur et docteur en philosophie, enseigne depuis huit ans en milieu carcéral et a quotidiennement rencontré depuis 2016 les personnes détenues dans les différents dispositifs de prise en charge de la radicalisation crées par l'Administration pénitentiaire. Né à Lima, la question du terrorisme s'est posée à lui pour la première fois durant son enfance, dans les années quatre-vingt, la "décennie noir" péruvienne déclenchée par la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. Dans ce livre, il nous raconte son expérience, celle d'un professeur de philosophie et d'un homme à l'écoute de ceux qui font l'apprentissage de l'enfermement. Au sein de l'atelier qu'il anime, il échange avec les détenus, transmet, tente de faire éclore le dialogue là où la parole libre semble impossible. Car ces deux mots, radicalisation et terrorisme, résonnent encore si fort dans l'histoire récente de la France comme synonyme du "mal radical" que l'on a presque oublié les individus concrets censés l'incarner. Qui sont ces personnes ? Sont-elles des monstres amorales, incapables d'une parole rationnelle ? Qu'est-ce que la prison fait d'eux et en eux ? L'enseignement peut-il encore servir à quelque chose ? Ces questions, loin d'être derrière nous dans un moment où des violences multiples s'accumulent à l'horizon, constituent la matière même de ce livre

04/2024

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Histoire internationale

Tito de Alencar (1945-1974). Un dominicain brésilien martyr de la dictature

Raconter l'histoire de Tito, c'est revenir sur la dictature militaire mise en place au Brésil en 1964. Installée sous le nom de "révolution rédemptrice", la dictature supprima le Parlement, gouverna par des actes institutionnels et mit en prison les opposants politiques. A cette opposition, va alors s'associer la partie de l'Eglise catholique qui avait choisi le christianisme de la libération. Des laïcs, des prêtres et des religieux, notamment des dominicains, en font partie. Ce livre suit les traces de l'un d'entre eux, Tito de Alencar. En 1968, le dominicain Tito a 23 ans quand il s'engage, avec plusieurs de ses frères, dans des actions de soutien à la résistance et notamment à l'Action de libération nationale (ALN), dirigée par Carlos Marighella. Arrêté et emprisonné la nuit du 4 novembre 1969, Tito sera immédiatement interrogé sous la torture par l'équipe du commissaire Sérgio Fleury, puis transféré en d'autres centres où les actes de tortures reprendront. Echangé avec soixante-neuf autres prisonniers politiques contre l'ambassadeur suisse, capturé par un commando de résistants, il sera libéré mais banni du pays en janvier 1971. Réfugié en France, il se suicida quelques années plus tard. La torture avait réussi à le détruire de l'intérieur, transformant sa vie en un enfer de délires et d'hallucinations. Lors de l'édition brésilienne de cet ouvrage en 2014, des personnalités en ont souligné la portée. "Le livre a changé la vision que j'avais de l'engagement des dominicains à l'époque" (Bernardo Kucinski, écrivain). "Il n'y a pas dans cette oeuvre matière à spéculations doctrinaires. Tout est direct et vivant, comme se doit d'être le témoignage d'amis et compagnons qui ont partagé dans le danger les mêmes valeurs" (Alfredo Bosi, écrivain, professeur de littérature brésilienne et académicien). "Quel bel exemple de compréhension et de respect de sa tragique aventure chrétienne de liberté ! " (Magno Vilela, historien et ex-dominicain). Publié aujourd'hui en français, ce livre vaut en lui-même pour l'honneur de Tito. Il vaut aussi pour notre époque, où la liberté et la justice restent toujours à préserver, ou à conquérir et reconquérir.

10/2020

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Histoire de la danse

Flamenco entre tradition et contemporanéité. Corps-palimpseste et recherche-création

Ce présent ouvrage tend à répondre à des questionnements sur le flamenco ayant émergé durant la pratique de la danse flamenco de Carolane Sanchez, l'étude est donc écrite depuis la posture de chercheuse, mais aussi d'interprète, de chorégraphe et de pédagogue. A travers la restitution d'une itinérance sensible entre Lyon, Séville, Madrid et la Chine, la docteure interroge dans cette étude ce qui fait flamenco, réévaluant par une méthode déconstructiviste des discours et gestes qui tendraient à définir ce qui fait " normes " (poncifs/vérités établies/stéréotypes) dans le flamenco. Elle déploie ainsi l'arborescence d'agencements de discours afin de questionner ce flamenco qu'on dit populaire, folklorique, gitan, voire pur... Ainsi, cet essai démontre combien le flamenco est un genre artistique pluridisciplinaire issu d'une culture ancestrale. L'ouvrage rend compte des défenses esthétiques et idéologiques du flamenco depuis le XIXe siècle. Quel voyage propose l'expérience flamenco ? Quel serait ce corps flamenco à incarner ? Cheminant sur ce fil des discours voulant faire "centre" , "norme" dans le flamenco, la chercheuse ébrèche certaines vérités établies. L'étude jongle entre analyses esthétiques fines du corps-performeur et mise en lumière de soubassements socio-économiques qui conditionnent la pensée d'un "flamenco carte-postale" exportés depuis l'Espagne, vecteurs de clichés. Passant de la "forme tradition" à l'intégration de formes artistiques plus périphériques, Carolane Sanchez investit de façon singulière la création flamenco contemporaine de Barcelone, à travers la figure du danseur Juan Carlos Lérida et sa démarche "flamenco empirique" . En étudiant les pas de côtés de ce dernier, elle expose de quelle façon l'artiste a envisagé le flamenco comme un terrain d'expériences. Le tout invite le lecteur à penser le réseau, la circulation, la relation, la différence, le multiple, la singularité comme des portes d'entrée possibles pour comprendre ce que signifie réellement le "flamenco" . Etant artiste-chercheuse, Carolane Sanchez mène dans cet ouvrage une poétique exploratoire articulant l'approche théorico-pratique. Mêlant analyse, critique et la méthode de ses projets "objets-créations" (performances vidéos documentaire, video-danses, photographies), elle défend une constitution heuristique des savoirs, grâce aux études des processus de création et de la mise en réflexivité de l'expérience.

05/2024

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Littérature étrangère

Lettres choisies. 1917-1961

Lorsque l'écrivain Hemingway, dont le grand souci a toujours été d'écrire bien, d'écrire le mieux possible, écrivait des lettres - et l'on estime qu'au cours de sa vie, il en a écrit plus de 6000 -, ce n'était jamais en pensant à la postérité, mais, le plus souvent, pour se défouler, pour se distraire d'un travail harassant. Aussi dans les quelque 600 lettres qui sont présentées ici par Carlos Baker, biographe d'Hemingway et auteur d'un essai qui fait autorité sur l'écrivain, ne faudra-t-il pas s'attendre à retrouver le styliste sobre et précis des romans et des histoires brèves ou longues : c'est plutôt, serait-on tenté de dire, un Hemingway en pantoufles qui va s'offrir au lecteur, l'homme Hemingway avec ses défauts et ses grandes qualités. Et, en un sens, ce choix de lettres est comme un autoportrait sans retouches de l'une des personnalités les plus attachantes de la littérature américaine. On le suit depuis ses débuts à dix-huit ans dans le journalisme jusqu'aux dernières semaines d'une vie dominée par le désir constant d'atteindre à la perfection dans l'écriture. Exprimé plus ou moins ouvertement, c'est d'ailleurs là le thème des nombreuses lettres qu'il adresse à James Joyce, à Scott Fitzgerald, à Gertrude Stein, à Erza Pound, à son éditeur, à Marlène Dietrich, à Gary Cooper et à tant d'autres. Quant aux lettres à ses fils et à chacune de ses quatre épouses, elles nous révèlent un homme profondément aimant et responsable, de même celles à ses amis portent la marque d'un être éminemment sociable et fidèle. Et, ce qui ne gâte rien, ces lettres sont pour la plupart extraordinairement divertissantes : pleines de spontanéité et d'humour, elles décrivent les aventures d'Ernest Hemingway dans quelque deux douzaines de pays. Ce faisant, elles nous font entrer dans les coulisses de la composition de L'adieu aux armes, de Le soleil se lève aussi ou de Pour qui sonne le glas, et, somme toute, de la majeure partie des oeuvres de fiction.

10/1986

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Littérature étrangère

Cargaison

Cargaison. Le "cargo" est l'image même du transport des marchandises : hiéroglyphe navigateur qui couvre aussi bien le déplacement des marchandises (leur transport d'un pays à un autre, d'une civilisation à une autre) que leur exaltation (ainsi d'un fétiche archaïque devenant objet d'art, puis pièce de collection, avant son dernier "transport" dans la vitrine d'un musée). Désigner ainsi la "cargaison", c'est dire surtout que nous sommes sans doute en train de vivre une crise très large de l'objet, de tout objet : l'aura de l'objet magique initial - cela vaut autant pour l'idole, l'icône, le tableau, l'épreuve photographique, etc. - se perd ou s'augmente, au profit, par exemple, de l'idée de "sublime", dans le cas du passage, autre exemple, du cultuel à l'artistique. Mais on peut se demander, pareillement, ce que fait le "kitsch" d'un objet populaire, ou ce que devient un objet usuel (une boîte de soupe Campbell ou la photo de Marilyn Monroe) quand un artiste comme Warhol s'en empare : que signifie le mythe qui en résulte, le ready-made qui en est fait, l'effet de désastre magnifié qu'on éprouve à le voir dans un musée ou représenté - contretype ad infinitum du prototype initial ? Walter Benjamin rêvait sur l'"aura" de l'objet unique, Malraux dissertait sur la multiplication infinie de l'art. Remo Guidieri, s'interrogeant sur ce "musée de l'homme" que nous sommes tous en train de devenir, notre esprit cramoisi d'images, tente de tracer des échappées possibles, jusqu'à poser comme nécessaire l'invention d'une grande métaphore qui laisserait enfin les cargos sur le sable...

04/1987

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Droit

Grandes pages du droit international. Volume 4, Les espaces

Après s'être successivement intéressé aux sujets du droit international, puis à ses sources et au thème de la guerre et de la paix, l'institut des hautes études internationales consacre le nouveau volume de ses Grandes pages de la doctrine internationaliste à celui des espaces. Selon un principe bien établi, docteurs, doctorants et professeurs de l'IHEI ou rattachés à lui ont joint leurs efforts et cultivé leurs affinités personnelles pour jeter un regard rétrospectif sur la manière dont les pères fondateurs et les grands auteurs du droit international ont abordé certaines questions essentielles posées, hier comme aujourd'hui, tant à l'appréhension même de l'espace qu'à la détermination du statut et du régime des différents espaces. De Schoenborn à Kelsen, de Vattel à Ch. De Visscher, de Grotius à Ch. Chaumont, de Wellington Koo à Kiss, cinq siècles de doctrine sont parcourus pour traiter de sujets aussi divers que les zones d'influence, la souveraineté territoriale, les concessions étrangères, le domaine de validité territorial de l'ordre juridique étatique, l'exterritorialité, la liberté de la haute mer, le cyberespace, l'espace aérien, les eaux souterraines, le patrimoine commun de l'humanité ou encore le destin du domaine public international. Fondé au lendemain du premier conflit mondial, l'Institut des hautes études internationales est aujourd'hui rattaché à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas et dirigé par le professeur Carlo Santulli. Les contributions du présent volume ont été recueillies avec le concours de Claire Crépet Daigremont, maître de conférences de l'Institut.

01/2018

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Littérature française

Opisthographie

Ce récit met en scène quatre personnages particuliers, dans lequel chacun pourra sans doute retrouver une part de lui-même. Dans les méandres de réflexions philosophiques, culturelles, où les désirs, les failles, les lectures, qui nous marquent tous, l'auteur souhaite entraîner le lecteur, au sein d'une atmosphère ouatée, vers d'originaux questionnements. La langue est vie, c'est un bien précieux dont nous devrions tous être fiers : nous écrivons, lisons, non plus nos comptes ou la trace de nos échanges, comme au temps des Mésopotamiens ou des Grecs du " Linéaire B ", mais nos pensées, nos sentiments. Moyen de réflexion, de communication, guide d'action, l'écriture est aussi support de poésie, de charme de la pensée. C'est cela que l'auteur a modestement voulu mettre en valeur. Le monde d'aujourd'hui, où dépérissent les " Humanités ", donc le retour sur soi éclairé par les auteurs anciens, est dominé par la technologie et ses fantastiques supports. La réflexion, si l'on veut ETRE vraiment un homme, implique un bagage de connaissances allant bien au-delà de notre " spécialité ". L'auteur est ravi lorsqu'il lit par exemple les ouvrages de Carlo Rovelli, grand physicien, qui cite Horace en tête des chapitres : il y a parfois plus dans une réflexion d'un grand auteur de l'antiquité que dans les longs développements laborieux, techniques, aux conclusions douteuses. Le récit est entrecoupé de souvenirs de tel ou tel des personnages, en des lieux et des circonstances parfois étonnantes, sur fond d'histoires d'amour entrecroisées.

12/2020

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Musique, danse

ESSAI SUR L'OPERA (1755-1764). LE THEATRE A LA MODE (1720). Domaine italien, Tome 1, Période classique, Texte original intégral

Né vers 1600 en Italie, l'opéra encourait les foudres de Marcello dès 1720. L'ouverture des salles au public, les nécessités commerciales et le vedettariat l'avaient éloigné des idéaux qui présidèrent à sa naissance. L'opuscule de Benedetto Marcello aborde, sur le ton de la dérision et de la satire, tous les aspects de l'opéra, du livret à la musique, en passant par les chanteurs, les compositeurs, les directeurs de théâtre, la mise en scène, etc. Le texte méritait une nouvelle traduction française (la dernière datait de la fin du dix-neuvième siècle), plus précise et plus complète, car le savant compositeur de l'Estro poetico-armonico y déploie une verve irrésistible, proche de celle dont se servira Carlo Goldoni dans l'imprésario de Smyrne. Cette satire représente l'étincelle qui allait embraser le flambeau de la réforme par le biais du comte Francesco Algarotti (1712-1764) poète et écrivain. Son Essai sur l'Opéra en musique contient en effet tous les points importants sur lesquels Calzabigi et Gluck allaient asseoir leur reconstruction : choix du livret, rôle de la poésie et de la musique, rôle des chanteurs, du compositeur, moyens et contrôle artistiques des productions. La traduction française qu'un fit Chastellux en 1773, nonobstant sa finesse et son élégance, fait pourtant figure de " belle infidèle ". Force nous était donc d'élaborer là encore une nouvelle traduction de ce texte fondateur. A côté de ces deux grands titres, nous avons réuni un dossier important d'écrits émanant des acteurs de la réforme : Métastase, Angiolini, Calzabigi, Gluck et Du Roullet.

02/1999

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Histoire automobile

L'aventure automobile en France

Depuis son invention il y a plus d'un siècle, l'automobile a révolutionné notre mode de vie. Symbole de voyage et de liberté, elle n'a eu de cesse d'évoluer et de proposer toujours plus d'innovations technologiques pour répondre au désir de chacun : se déplacer toujours plus vite, toujours plus loin et sans contraintes. Des premières machines à vapeur aux tout derniers concept-cars, revivez la fabuleuse aventure de l'automobile en France et retrouvez les modèles emblématiques qui ont marqué son histoire et bien des générations, tels que la mythique De Dion Bouton, la célèbre "4 pattes" , l'élégante Dauphine, la flamboyante DS, l'éternelle 2 CV, les petites Renault 5 et Peugeot 205, ou encore l'originale CX... Découvrez le parcours d'inventeurs de génie (Louis Renault, les frères Peugeot, André Citroën, Ettore Bugatti...), pionniers hors du commun aux destins exceptionnels, et qui ont consacré leur vie à réaliser leurs rêves ! Retrouvez également l'ambiance amusante des premiers Salons de l'Automobile, l'excitation des courses légendaires, et vibrez aux exploits incroyables des pilotes les plus audacieux. Avec plus de 300 illustrations, des documents inédits et des fac-similés parmi lesquels un diplôme délivré par l'Automobile Club de France, des affiches du Rallye Monte-Carlo et des 24 Heures du Mans, des croquis de voitures anciennes, la documentation technique de la 4 CV et de la Supercinq, la une de la presse consacrée au tragique accident de Daniel Balavoine et Thierry Sabine sur le Paris-Dakar, etc.

09/2023

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Actualité et médias

Voyeur. Mémoires indiscrets du roi des paparazzi

Malgré une jeunesse pleine de match de rugby, quelques combats de boxe et un engagement impulsif dans les parachutistes de marine, Pascal Rostain a toutes ses dents et il s'en sert pour dévorer le monde. C'est un paparazzi professionnel. Le plus grand de sa génération. Et il n'a pas froid aux yeux. Kodak en bandoulière, ce baroudeur erre de Monte-Carlo à Saint-Barth, de Castel Gandolfo à l'Elysée, de sa Bretagne natale au Tchad ou aux différents "sommets" du G8 ou du G20, et il "sent" les scoops. Cow-boy, tête brûlée (avec sa petite morale immorale, tout de même), pirates de "people", il s'intéresse aussi bien au ventre arrondi de Charlotte Casiraghi qu'à la chute de Ndjamena, à Carla qu'à Valérie, à Prost qu'à Johnny. Membre éminent de la chevalerie des photos-reporter de Paris-Match, il assume tout : et d'abord, les reproches adressés à la profession qu'il exerce comme un sacerdoce. Dans ce livre, il raconte tout : les situations, les complicités avec ceux qui (ensuite) se plaindront, les tricheries, les attentes dans le froid ou le chaud. Cet homme aime voler des moments intimes. Il aime fabriquer des scandales. Chez lui, c'est une passion professionnelle et incontrôlée. De Mitterrand à Orson Welles, de Brando (Marlon) à Sarkozy, de Benoit XVI à Georges Bush (père et fils), il raconte sa vie. Et il écrit dans une langue joyeuse et iconoclaste. Au passage, il nous montre l'envers de la "grande presse".

01/2014

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Littérature française

Monsieur Bel Canto

Il s'appelait Raoul Gunsbourg. On l'avait surnommé "Divan le Terrible" . Il ne s'en plaignait pas. Une main sur le coeur, et l'autre sur l'épée, c'était un hâbleur, un coureur impénitent, un bretteur. Il fut homme de courage et homme de prudence, homme de scène et homme de l'ombre : adolescent héroïque, juif de cour sous un tsar antisémite, agent secret entre la France et la Russie. Il fut surtout, dans le Saint-Pétersbourg des Romanoff et le Paris de la Belle Epoque, un impresario de génie, champion de Berlioz, de Wagner et de Puccini, intuitif, tyrannique, fastueux, que ses dons, et les détours d'un destin, hissèrent à la tête de l'Opéra de Monte-Carlo, en cette heure où l'Europe galante avait rendez-vous, l'hiver, sur la Côte d'Azur. Il fit de cette scène, au tournant du siècle, la vraie rivale de Covent Garden et de la Scala. Ses amis - Caruso, Melba, Chaliapine, les grands-ducs de Russie -, il les recevait, façon boyard, au fin fond de la Bourgogne, en son domaine de Cormatin, où l'on montait, de chic, Faust ou La Bohême devant un village ébahi. Il mourut sur le Rocher, centenaire ou presque... Quand Van Ryl, oisif et mélomane, découvre à Cormatin le souvenir des folies Gunsbourg, il se prend de passion pour le bonhomme et pour ce temps, pas si lointain, où les gens, tirés à un exemplaire, ne ressemblaient qu'à eux-mêmes...

12/1993

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Littérature étrangère

Balcons sur le Grand Canal

C'est à un étonnant repos que goûtera le lecteur avec ces souvenirs d'une enfance à Venise à la fin du XIXe siècle : tout y est incroyablement calme, comme si le souvenir de la guerre contre l'Autriche, puis du rattachement au Royaume d'Italie, s'était estompé ; rien, aucun bruit, ne vient troubler l'écoulement paisible de la vie d'un palais sur le Grand Canal. - Pourtant, dans la description sereine et amusée que fait un enfant d'une grande famille juive de Venise, les Picherle-Rosselli, se devinent le souvenir troublé du Ghetto - une réalité qui a pris naissance dans la Sérénissisme -, l'interrogation sur la signification d'un mot, «juif», et la tristesse admirablement discrète et maîtrisée de l'adulte qui écrit ses souvenirs en ayant vu le siècle suivant lui infliger la pire des épreuves : car Amelia Rosselli perdit ses trois fils, l'aîné au début de la Grande Guerre, et les deux autres en 1937, après le confinement et l'exil, assassinés en France sur ordre de Mussolini, alors qu'ils incarnaient le combat de la résistance contre le fascisme. Et elle aussi connut l'exil. Amelia Rosselli (1870-1954) ne fut pas seulement une grande figure de l'épreuve, du courage et de la droiture ; elle ne fut pas seulement la mère de Carlo et Nello Rosselli, qui résument à eux seuls le sursaut italien contre toute forme d'oppression : elle fut aussi un grand écrivain, tout d'élégance et d'émotion contenue.

03/2015

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Littérature française

Les abîmes du coeur

1899. Ophélie Renaudet, la narratrice, est retirée du couvent, à l'âge de quinze ans, par son père. Elle s'ennuie ferme dans la demeure familiale, le manoir du Purgatoire, en Normandie, au bord de la mer. Dotée d'un tempérament passionné et curieux, refusant les restrictions que la société de l'époque impose aux jeunes filles, Ophélie tente de résoudre les mystères qui l'entourent : la disparition de son frère Hippolyte, l'histoire du Purgatoire... et l'énigme des abîmes du jour. Dans sa quête l'accompagneront d'autres figures de femmes, Blanche sa mère, romantique et fanée, Violette la primesautière, son amie de pension, Sarah la trop sage gouvernante de Violette, Lisette la servante au grand cour. Des hommes jalonnent aussi le parcours, le sombre abbé Delessert, Louis, frère de Violette, l'apprenti Arsène Lupin et Serguéi Alexandrovitch Maximov, aristocrate russe venu chercher au Purgatoire la trace d'une grande actrice autrefois aimée. A la recherche de Serguéi - le volage, Ophélie, déguisée en jeune garçon s'enfuit avec Louis pour Monte-Carlo et Venise où elle retrouve son amant et où Louis est tué dans une rixe. Déçue par son amant, mais décidée à prendre en charge son destin, Ophélie retourne au Purgatoire. Pourquoi une dernière scène la trouve-t-elle sur un bateau en partance pour le Nouveau Monde ? Collage - et décollage - des grands thèmes romanesques, ce livre à la fois parodique et romantique aborde, par un voyage à travers le temps, le rapport des femmes au corps, à l'érotisme et à la maternité.

03/1980

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Compositeurs

Markévitch, musicien cosmopolite

On a pu dire de quelques musiciens : " Et la musique fut toute sa vie. " Pour Igor Markevitch, cela fait totalement sens. La collection Presto remet dans la lumière des personnages ou des thèmes suisses, illustres ou méconnus. Son ambition ? Offrir la synthèse la plus efficace possible (d'où le nom de la collection) sur les sujets les plus divers, mais en visant le public le plus large possible. Tous les titres ne compteront que 64 pages, avec les illustrations. Disciple de Nadia Boulanger, compositeur encensé dès son plus jeune âge et chef reconnu après la guerre, avant de devenir un grand interprète du répertoire russe et français, Igor Markevitch fut un acteur et témoin des plus grands mouvements artistiques du XXe siècle. Chef titulaire de l'Orchestre de l'Association des Concerts Lamoureux, de l'Orchestre national de l'Opéra de Monte-Carlo et de l'Orchestre de l'Académie nationale SainteCécile à Rome, il a occupé une place considérable et discutée dans le monde musical. C'est aussi un artiste engagé face aux défis de son temps dont il a savoureusement commenté les soubresauts. A travers son itinéraire mouvementé, qui nous fait revivre la tragédie de l'Europe et l'emmène de son port d'attache sur la Riviera vaudoise aux quatre coins de la planète, on découvre un personnage à multiples facettes, avec ses aspirations et ses ambivalences, qui mérite bien l'épithète de polyglotte. Surtout concernant un homme pour qui la musique aura été plus qu'un art : une philosophie de l'existence.

05/2021

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Littérature française

Rien qu'une ligne

De désillusion en désillusion, Alicia n'a plus goût à la vie. Du moins pas à celle qu'elle mène avec Carlo... cet homme brutal. Un moment d'inconscience et une rencontre insolite vont bouleverser son existence. Toutes les cartes sont entre ses mains. Le grand sablier du temps est retourné égrainant ses poignées de secondes, de minutes et d'heures... de jours peut-être même. La plume céleste déverse nos lignes à venir dans notre livre de vie sans jamais rien révéler de ses intentions. Mais attention, le chemin sera parsemé d'embûches, car le diable n'est jamais très loin pour bouleverser les projets Divins... Qui n'a jamais rêvé de se libérer de ses chaînes et de fuir la routine dans laquelle il s'enlise chaque jour un peu plus ? Mais peut-on réellement s'évader de sa propre vie en franchissant les barrières célestes ? Rêve, illusion ou... réalité ? L'auteure : Isabelle Lenoir, née en 1979 à Mons, en Belgique est assistante sociale de profession. Elle exerce actuellement en qualité d'éducatrice spécialisée, au niveau primaire (6-12 ans) après huit années avec les 12-18 ans. Ce sont les aléas de la vie et l'amour de la lecture qui l'ont poussée dans les bras de l'écriture. Elle est également l'auteure de L'ange de la vie en 2013, Les libellules de l'ombre en 2014 ainsi que ... TIC... TAC... Le bruit du temps qui s'enfuit en 2014, réédité aux Editions Persée en 2015.

08/2015

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Critique littéraire

Le courage N° 4/2018 : Minorités supérieures ?

Le Courage, revue internationale annuelle, en plusieurs langues, est en réalité un essai à plusieurs auteurs, en 2018, les " Minorités supérieures ?" . L'infériorité numérique ne fait pas plus l'infériorité " morale " que la majorité ne prouve la raison. Depuis quelques années, les minorités sont honnies ; on les accuse d'être des " communautés " , de faire sécession, de comploter contre la majorité pour leur profit. Il en va des minorités comme de tout dans l'humain, le bien et le mal y sont partagés. Des minorités inférieures existent sans doute, comme " le paquet de déplorables " qui a voté pour Trump, élu avec moins de voix que son adversaire, mais y a-t-il des minorités supérieures ? En tout cas, en tant qu'inférieures en nombre, on leur doit l'attention et le tact. C'est à quoi les auteurs du Courage 4 réfléchissent dans ce numéro. On y trouvera un agrégé de grammaire conversant avec un jardinier chinois ; le grand architecte Paul Andreu (ah, les architectes) parlant avec le grand artiste abstrait Carlos Cruz Diez (ah, l'art contemporain !). Loïc Prigent parle des snobs. Sandrine Treiner, des idiots utiles ayant fait la gloire d'un roman qui prédisait l'élection d'un président islamiste en France, et Oriane Jeancourt-Galignani, des critiques littéraires aussi précieux et menacés que la mulette perlière d'eau douce. Clémentine Mélois propose des images inquiétantes et cocasses, Philippe Corbé écrit sa première fiction, où il est question d'un homme devenant femme. Charles Dantzig étudie les idées majoritaires qui peuvent faire tant de mal aux écrivains, comme celle de la beauté. Romila Thapar, une des plus grandes historiennes de l'Inde, co-fondatrice de l'Université Nehru à New Delhi, explique ce que c'est que de tenter d'enseigner sous la terreur nationaliste indoue. Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, fait dans un discours crucial les premières excuses officielles d'un pays à une minorité, la LGBTIQ. La grande généticienne Evelyne Heyer explique le destin des minorités supérieures, et on lira l'étonnant récit de vie de Dorothée, Pygmée persécutée chez les Tutsis et les Hutus, car on est toujours la minorité d'une minorité. Comme à chaque numéro, trois écrivains débutants ont une conversation atour du thème de l'année et publient leur première fiction ou leurs premiers poèmes. Ecrits en français, italien, anglais.

04/2018

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Musique, danse

Livrets d'opéra. Coffret 2 volumes, Edition bilingue français-italien

Ecouter un opéra ou assister à une représentation sans connaître ni comprendre le sens de l'action dramatique, c'est rester à la surface de l'oeuvre sans y rien comprendre. Les lyricomanes ne s'y trompent pas qui " révisent " leurs livrets avant d'aller au spectacle. Quoi de plus pratique que de se plonger dans l'un de ces deux gros volumes qui regroupent les livrets bilingues de 65 opéras, parmi les plus joués au monde. Le choix des traductions ne relève pas du hasard : l'auteur a voulu proposer les versions françaises qui étaient chantées sur nos scènes nationales lorsque l'usage de la langue originale n'était pas encore généralisée. Ces textes, parfois éloignés de l'original pour coller à la ligne mélodique, ont un charme et des qualités poétiques que l'on ne trouve pas dans les traductions récentes des plaquettes de CD ou autres publications spécialisées. Chaque livret est précédé d'une biographie du compositeur, d'un résumé de l'action et d'une synthèse des premières représentations dans les principaux opéras du monde. Sans oublier de précieux index : compositeurs, librettistes, titres, personnages, ce dernier particulièrement rare. Tome 1 - De Beethoven à Purcell : BEETHOVEN (Ludwig Van) : Fidelio - BELLINI (Vincenzo) : Norma - BERG (Alban) : Wozzeck ; Lulu - BERLIOZ (Hector) : La Damnation de Faust ; Les Troyens - BIZET (Georges) : Les Pêcheurs de perles ; Carmen - DEBUSSY (Claude) : Pelléas et Mélisande - DELIBES (Léo) : Lakmé - DONIZETTI (Gaetano) : Lucie de Lammermoor ; Don Pasquale - GLUCK (Christoph Willibald) : Orphée et Eurydice - GOUNOD (Charles) : Faust ; Mireille ; Roméo et Juliette - LEONCAVALLO (Ruggero) : Paillasse - MASCAGNI (Pietro) : Cavalleria Rusticana - MASSENET (Jules) : Manon ; Werther - MONTEVERDI (Claudio) : Orfeo - MOUSSORGSKI (Modest) : Boris Godounov - MOZART (Wolfgang Amadeus) : L'Enlèvement au sérail ; Les Noces de Figaro ; Don Giovanni ; Così fan tutte ; La Flûte enchantée - OFFENBACH (Jacques) : Orphée aux enfers ; La Belle Hélène ; La Vie parisienne ; Les Contes d'Hoffmann - PUCCINI (Giacomo) : Manon Lescaut ; La Bohème ; Tosca ; Madame Butterfly ; Turandot - PURCELL (Henry) : Didon et Enée. Tome 2 - De Rossini à Weber : ROSSINI (Gioacchino) : Le Barbier de Séville - STRAUSS (Richard) : Salomé ; Elektra ; Le Chevalier à la rose ; Ariane à Naxos ; La Femme sans ombre - TCHAÏKOVSKI (Piotr Ilitch) : Eugène Onéguine ; La Dame de pique - VERDI (Giuseppe) : Nabucco ; Macbeth ; Rigoletto ; Le Trouvère ; La Traviata ; Un bal masqué ; Don Carlos ; Aïda ; Otello ; Falstaff - WAGNER (Richard) : Le Vaisseau Fantôme ; Tannhaüser ; Lohengrin ; Tristan et Isolde ; Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ; L'Or du Rhin ; La Walkyrie ; Siegfried ; Le Crépuscule des dieux ; Parsifal - WEBER (Carl Maria von) : Le Freischütz.

10/2013

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Sciences historiques

L'odyssée de la basket. Comment les sneakers ont conquis le monde

Baskets, sneakers, tennis, ou même pompes... Peu importe le nom qu'on leur donne, ces chaussures ont colonisé nos placards en l'espace de quelques décennies. Riches et pauvres, hommes et femmes, jeunes et vieux, la communauté des convertis grandit à vue d'oeil et s'affranchit de toutes les barrières sociales. A l'origine conçues pour pratiquer une activité sportive, elles se portent désormais en toutes circonstances ou presque. Chaque jour, de nouveaux modèles de sneakers débarquent en magasin, proposés par des marques devenues de puissantes multinationales qui se battent pour avoir leur part d'un gâteau mondial évalué à plus de 80 milliards d'euros. Comment une simple chaussure de sport est-elle devenue à la fois un objet indispensable du quotidien et un accessoire de mode planétaire ? Des usines chinoises aux défilés de la Fashion Week parisienne, des boutiques tendance de New York aux marchés de la fripe d'Afrique de l'Ouest, des laboratoires de recherche des grandes marques aux cargos du port de Dubaï, Pierre Demoux a suivi les traces de la basket à travers le monde pour raconter l'histoire de cette chaussure née sur les parcs et terrains de jeux de la seconde moitié du 19ème siècle. Tout au long de ce chemin se croiseront des aventures de pionniers, des rivalités familiales, des succès inattendus, des échecs cuisants, des guerres marketing, des épopées industrielles, des destins de stars et d'anonymes, et parfois même de villes entières, étroitement liés à cet objet à première vue anodin. A première vue seulement. Car derrière le côté cool et ludique, l'histoire de la basket est aussi celle de la mondialisation économique et de la globalisation culturelle.

05/2019

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Carrière et réussite

Le bug. Avec MolenGeek, j'ai réussi à créer l'école de mes rêves

Ibrahim Ouassari, c'est l'histoire d'un self-made-man. A 13 ans, le Molenbeekois arrête l'école. En décrochage complet, il découvre l'informatique en téléchargeant de la musique illégalement. Vingt ans plus tard, Ibrahim dirige le centre de digitalisation pour tous MolenGeek et trois autres entreprises, et fait partie du conseil d'administration de Proximus. Une succès story à la belge qui a même incité Google à financier son école. On parle même d'une "Silicon Vallée belge" . Parmi les start-up lancée par Molengeek, il y a Molen-Bike, entreprise de vélo-cargos qui livre des produits frais, à bicyclette, dans les différents quartiers de la capitale, ou encore Quickliric, une appli qui en quelques mois est devenue l'appli belge la plus téléchargée au monde. Le fondateur de MolenGeek au look à la Steve Job regrette de ne pas avoir eu, à l'époque, d'autres perspectives d'avenir. C'est pourquoi il aide aujourd'hui les jeunes à se former dans le secteur de la technologie, peu importe leur origine ou leur bagage scolaire. Fort de ses apprentissages et des succès rencontrés dans son école, Ibrahim a souhaité avec ce livre délivrer un message d'espoir aux jeunes en décrochage scolaire, en leur démontrant qu'il est tout à fait possible de décrocher le job de leur rêve à force d'y croire. "Les héros de la vie, ce sont ceux qui ne lâchent pas. J'ai raté beaucoup. Avec MolenGeek, j'ai voulu un environnement, une pédagogie et un apprentissage qui favorise un retour de la confiance". Ce livre se veut aussi une source d'inspiration pour tous ceux qui pensent le système scolaire, en les poussant à faire évoluer l'institution de manière à la rendre plus intégrative... et performante !

01/2023

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Histoire de France

Les épaves du débarquement. Histoire du ferraillage en Basse-Normandie.

Les événements militaires de l'été 1944 ont durablement meurtri la terre normande. Qu'ils soient de papier ou virtuels, de nombreux médias nous expliquent dans le détail ces longs mois de guerre totale qui se terminent pour un temps aux rives de la Seine. Ils nous laissent l'impression confuse de connaître le sujet alors qu'un pan entier de cette formidable opération est resté ignoré pendant de longues années. Que sait-on vraiment du volet maritime propre au Débarquement allié ? Que sait-on de ces discrets naufrages, de ces explosions de mines sournoises ou des téméraires torpillages nocturnes qui nous ont légué un dramatique inventaire d'acier endormi sous les eaux ? Que dire surtout de ces curieux alignements fantomatiques de cargos abandonnés qui s'étendent de Sword Beach à Utah ? C'est cette étrange histoire qui relate la destinée de ces sentinelles du silence que cet ouvrage propose. De la longue période d'abandon (1944-1948) connue par quelques rares cartes postales jusqu'à la période de dépeçage systématique des navires qui se termine vers 1960, le lecteur plongera dans le monde fermé des ferrailleurs maritimes de l'après-guerre, celui où l'on parle l'écossais, le flamand et plus encore l'italien, sur un rivage normand qui voit se développer un tourisme d'un genre nouveau. Monde d'aventuriers à la recherche du pactole résultant des quelques tonnes de cuivre sorties des entrailles des navires perdus, monde de scaphandriers aux salaires généreux, monde dangereux aussi où la fortune espérée côtoie la ruine et parfois la mort, le ferraillage normand est aujourd'hui oublié. C'est cette aventure tant humaine qu'économique que l'auteur nous relate s'appuyant sur les précieux témoignages des acteurs de l'époque et richement illustrée de leurs photographies personnelles.

08/2011

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Comics

Hulk : Planète Hulk

Les héros de l'univers Marvel ont décidé d'exiler Hulk loin de la Terre afin qu'il ne soit plus une menace pour les humains. Le Géant de Jade devait donc rejoindre une planète inhabitée et paradisiaque, malheureusement un dysfonctionnement a envoyé le colosse sur une terre inhospitalière, où Hulk devient un gladiateur au service de l'amusement des puissants... Mais le guerrier va bientôt rejoindre la rébellion locale et devenir le héros de tout un peuple ! Avec le Silver Surfer en invité d'honneur. Cet album fait partie des must-have, des récits essentiels et accessibles destinés à tous les amateurs de super-héros. Identifiés clairement par un logo sur la couverture, les lecteurs repéreront immédiatement ces incontournables pour se constituer leur bibliothèque Marvel idéale. Cette superbe saga (la plus culte de Hulk) a inspiré le film Thor : Ragnarok. Elle est signée Greg Pak (X-Men - Le Chant du Phénix et World War Hulk).

10/2020

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Architecture

Projets et souvenirs. Ecrits sur l'art et l'architecture, la ville et le paysage

Convaincu que l'écriture poétique est plus à même de restituer un fait architectural qu'une photographie, Michel Vernes fut un véritable écrivain d'architecture. Exceptionnelle par sa richesse, son érudition et sa qualité littéraire, son oeuvre, composée essentiellement d'articles et d'essais, est longtemps restée dispersée. Ce recueil réunit une sélection de trente-deux textes qui offrent enfin une vue d'ensemble sur son travail original et exigeant, éclectique et buissonnier. Convaincu que l'écriture poétique est plus à même de restituer un fait architectural qu'une photographie, Michel Vernes fut un véritable écrivain d'architecture. Exceptionnelle par sa richesse, son érudition et sa qualité littéraire, son oeuvre, composée essentiellement d'articles et d'essais, est longtemps restée dispersée. Ce recueil réunit une sélection de trente-deux textes qui offrent enfin une vue d'ensemble sur son travail original et exigeant, éclectique et buissonnier. Les six sections (Paysages et jardins, Promenades urbaines, Fabriques et pavillons, Architectures dessinées, Métropoles verticales, Modernités déroutantes) rendent compte de ses principaux thèmes de recherche et de réflexion, de l'art pittoresque des jardins à l'industrie de la maison sur catalogue et de ses variantes, pavillons, kiosques, pagodes ou chalets ; des manuels de dessin aux grammaires ornementales du xixe siècle ; de l'architecture des gratte-ciel à l'histoire du béton et de quelques figures de la modernité, comme Le Corbusier, Carlo Molino, Jean Prouvé ou Iakov Tchernikov. Entre art, architecture, ville et paysage, ces textes savants et insolites invitent, dans une langue ciselée, à autant de chemins de traverses où l'esprit s'instruit en divaguant.

03/2023