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Pavel Spiridonov

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Théâtre

Avec toute mon admiration suivi de Attentat meurtrier à Paris, 320 morts 800 blessés

Avec toute mon admiration : La grande et exubérante actrice Eléonor Ravel, née à l'époque où Raymond Poincaré faisait occuper la Ruhr, partage sa vie et son appartement parisien avec Thomas Langevin, un sexagénaire, qui est à la fois son majordome, son ami, son complice, et sans doute davantage encore... Un jour, Eléonor accepte de recevoir un "jeune auteur", Christian Le Fils, la quarantaine, qui nourrit pour elle une admiration sans borne, dangereuse, et lui propose le rôle principal d'une pièce qu'il a écrite exclusivement pour elle... Or ce rôle n'est pas sans rapport avec celui qu'elle a refusé à Ingmar Bergman en 1957, dans un film resté finalement à l'état de projet, Les Ombres Rouges... Eléonor acceptera-t-elle de jouer un dernier rôle, le dernier ? Attentat meurtrier à Paris, 320 morts 800 blessés : Katharina, la quarantaine, atteinte d'un mal incurable, décide de mourir accompagnée par le plus grand nombre afin que les médias parlent d'elle... A-t-elle réellement déposé une bombe dans un lieu public pour théâtraliser sa fin ou cette bombe n'est-elle que la déposition publique d'un phantasme explosif ? De passage dans la chambre conjugale après l'acte fatal, Katharina est-elle toujours vivante, ou n'est-elle plus déjà que le rêve de l'homme d'affaires qui dort, son pauvre mari au planning surchargé, qui n'a pu juguler le drame ? Créée en 1985 au Théâtre de l'Athénée par Marie-Christine Barrault, dans une mise en scène de Gilles Atlan, cette pièce se révèle, à la lumière de récentes tragédies où s'épousent solitude et folie, d'une redoutable et troublante actualité.

12/2003

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STMG (Sciences et technologies

Sciences de gestion et numérique 1re STMG Objectif Bac. Guide pédagogique, Edition 2022

Disponible dès fin juin et offert en cas de prescription ! Le livre du professeur enrichi, imprimé et en couleur Objectif Bac Sciences de gestion et numérique 1re STMG a été entièrement travaillé pour les enseignants afin de les accompagner. Fruit d'un travail collaboratif entre Hachette Technique et des professeurs de terrain, les enseignants de SDGN pourront trouver dans ce livre du professeur : - Des évaluations corrigées avec barème - Des focus sur les alternatives didactiques et pédagogiques - Des conseils pour la mise en oeuvre d'approches ludiques Les différentes parties du livre du professeur : - La première partie du livre, Enseigner les SDGN "clé en main" en 1re STMG, est dédié aux corrigés enrichis, aux cours rédigés avec les exemples et aux évaluations avec corrigés et barèmes. - La deuxième partie fait office de boîte à outils où les enseignants peuvent trouver des aides à l'utilisation du large panel d'outils proposés dans la collection : la banque de ressources Actubox, l'utilisation du dossier "Bienvenue en STMG" , la websérie Charlie & Gus et les quiz interactifs Kyushi. - La troisième partie sera consacrée à la préparation à la terminale : le prolongement avec le programme de MSDGN, l'initiation à la monographie et à l'épreuve commune de MSDGN (transversalités avec les autres matières). - La dernière partie fait office de bonus. Les approches didactiques et pédagogiques possibles en STMG en lien avec les SDGN, une progression "clé-en-main" sur l'année ainsi qu'une présentation de l'Etude de Gestion dans les grandes lignes. (Cf. Guide de l'évaluation dans le cadre de la réforme du lycée général et technologique, rentrée 2021).

07/2022

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Géographie

Cartes. Explorer le monde

Cartes : explorer le monde réunit plus de 300 cartes fascinantes, de la naissance de la cartographie aux cartes numériques avant-gardistes du XXIe siècle. Présentant les cartes de manière originale, par paires, dans lesquelles les cartes se répondent ou se distinguent, cet ouvrage montre comment, au fil de l’histoire, les efforts pour réaliser des représentations planes du monde ont engendré beauté, ingéniosité et innovation. Sélectionnées par un panel de conservateurs, d’universitaires et de collectionneurs, ces cartes reflètent les nombreuses raisons pour lesquelles l’on réalise des cartes : pour trouver son chemin, revendiquer un droit de propriété, enregistrer une activité humaine, exercer un contrôle, encourager la colonisation, planifier des campagnes militaires ou afficher sa puissance politique. La sélection présentée ici inclut les plus grands noms de la cartographie, tels que James Cook, Gérard Mercator, Matthew Fontaine Maury et Phyllis Pearsall, ainsi que des cartes issues des cultures du monde entier, des cartes rares réalisées par des cartographes moins connus et des cartes d’une beauté exceptionnelle et d’une étonnante originalité réalisées par les cartographes modernes. Découvrez la carte réalisée par John Snow pour comprendre la progression du choléra, les cinq milliards de cartes inter-Etats distribuées par les compagnies pétrolières aux Etats-Unis ou la carte que les Portugais conservaient de leurs découvertes du monde - restée secrète jusqu’à ce qu’un espion italien la copie. Comparez les cartes des étoiles dessinées par les anciens astronomes chinois avec celles qu’utilisèrent les astronautes pour l’alunissage d’Apollo 11 et découvrez comment, grâce aux systèmes d’information géographique et à la technologie comme Google Earth, nous sommes tous devenus des cartographes en puissance.

11/2015

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Communication - Médias

Hier, journalistes. Ils ont quitté la professsion

Dans ce livre, Jean-Marie Charon et Adénora Pigeolat exposent et analysent les résultats d'une enquête motivée par un constat surprenant : la durée moyenne des carrières des journalistes est de 15 ans, le nombre de détenteurs de carte de presse a reculé de 10 % ces dix dernières années (un rythme de recul qui a doublé en 2020) et l'omniprésence, sur les réseaux sociaux, de discussions entre journalistes autour de la question "Pourquoi je quitte le journalisme" . C'est peu dire que l'enquête révèle une réalité de l'activité de journaliste qui ne correspond pas à l'image que le public se fait de celle-ci, pas non plus d'ailleurs à celle que la profession a d'elle-même. Cette enquête s'ouvre sur le portrait des personnes impliquées, puis vient l'évocation des principaux motifs de quitter le journalisme - autrement dit, le "pourquoi ? " . Suivent plusieurs focus, à commencer par les conditions concrètes d'une activité qui est devenue trop dure, trop intense. Ainsi est abordée la question d'un épuisement, jusqu'à la rupture physique et psychique, avec les "burn out" . Les femmes, qui sont les plus nombreuses dans ce panel, connaissent aussi des conditions particulières qui doivent être décrites et analysées. C'est alors le moment de s'interroger sur la nature des reconversions, autrement dit le "où vont-ils ? " et comment ? Le dernier chapitre, conclusif, est consacré à ce que nous disent de l'évolution des médias, de la production de l'information et du journalisme, ces choix de quitter la profession. Quelque chose comme la part d'ombre de la mutation en cours des entreprises de presse et du système d'information.

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

Tant de nuances de pluie

Un premier roman bouleversant sur le passage à l'âge adulte d'une jeune femme dans le Japon de l'après Seconde Guerre mondiale. Kyoto, 1948. Nori Kamiza n'a que huit ans lorsque sa mère la laisse devant l'immense demeure de sa grand-mère. La famille Kamiza est parmi les plus nobles du Japon, or Nori, aux cheveux crépus et à la peau foncée, est le fruit d'une relation scandaleuse avec un gaijin, un étranger, noir de surcroît. Alors sa grand-mère l'accueille, mais va tout faire pour la cacher. Elle l'installe au grenier et l'oblige à subir des traitements pour la rendre plus "japonaise" : elle lui lisse les cheveux et la soumet à des bains d'eau de Javel pour blanchir sa peau. Nori accepte son sort, malgré sa curiosité lancinante pour ce qui se trouve à l'extérieur des murs du grenier. Mais lorsque le hasard amène son demi-frère aîné légitime, Akira, sur le domaine qui est son héritage et son destin, Nori accède à un monde nouveau. Un monde dans lequel elle n'est pas une intruse, mais un être libre, digne d'être aimé. Cependant tout a un prix. Et la liberté de Nori exigera plus d'un sacrifice... Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Sarah Tardy A propos de l'autrice Après avoir obtenu un diplôme en littérature anglaise et écriture créative au Boston College, Asha Lemmie a déménagé à New York où elle a travaillé dans l'édition. Tant de nuances de pluie est son premier roman, et il a rencontré un immense succès à sa sortie aux Etats-Unis et en Italie.

10/2023

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Littérature française

Longtemps je me suis souvenu de Mai 68

En ce temps-là, Sartre n'était déjà plus très jeune, et Cohn-Bendit débutait. Certains P.-D.G. portaient encore des guêtres. La France s'ennuyait. Soudain, pourtant, tout sembla possible. Le fond de l'air se fit rouge, et plutôt sexy. La vie devint buissonnière. Il n'y eut plus d'automobiles, les villes ne furent plus que silence. Ou clameurs. Au coin de chaque rue, l'aventure. Mouna fait chanter " Frère Jacques ", en canon, à des cordons de CRS devant la Sorbonne, les cocos se mettent à douter, les meneurs changent d'abri chaque soir. Les tracts qui tachent les doigts invitent à des rendez-vous inédits, les graffitis entraînent à des pratiques dangereuses. La dialectique peut enfin casser des pavés. Certains se réjouissent sans entraves, d'autres trouvent qu'il n'y a pas là de quoi rigoler. Ils n'étaient pas d'accord entre eux, ils ne le sont toujours pas. Un tiers de siècle plus tard, le cercle Barbara Salutati a ressorti banderoles et slogans, et réanimé des souvenirs enfouis. Les nôtres. Ceux de gens ordinaires qui, le temps d'un mois de mai, se sont senti personnages de roman, et furent, parfois à leur insu, avec leurs petites histoires, des acteurs historiques. Joe Brainard et Georges Perec ont tracé le chemin pour remonter le temps. Ces " Je me souviens " de manifestants de tous âges, qui défilent à nouveau, pas tous militants, ni érudits, ni informés, ni influents, forment une manière de guirlande en l'honneur d'un printemps mémorable. Barbara Salutati était chanteuse et comédienne. Elle fut le dernier amour de Machiavel, vers 1520. C'était une femme du peuple.

05/2002

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BD tout public

Ake Ordür

"Ce livre est malsain. Le personnage principal est un criminel sans logique interne, qui exerce la violence de façon arbitraire. Mais Ake Ordür est l'une des bandes dessinées, issue des pages de Galago, les plus accomplies. La jeunesse y puisera ses forces futures. (...) Est-ce une brillante analyse politique ou tout simplement la bande dessinée la plus stupide de Suède ? Ou les deux ? Il est clair qu'Ake Ordür est le héros que ce siècle et le précédent méritent". Voilà ce que Max Andersson (Pixy, Lamort & Cie, Bosnian Flat Dog, tous trois édités à L'Association) écrivait à propos du premier recueil des aventures d'Ake Ordür. Apparu en 1984, Ake Ordür (Ake Jävel en suédois) est le héros le plus populaire de Lars Sjunnesson. Adopté par la scène punk, il va devenir motif de tatouages et de tee-shirts. Son cri de guerre "Aux chiottes la bourgeoisie et toute l'ordürière société ! " va passer des pages du magazine suédois Galago aux festivals de rock. Inspiré par un personnage de l'Opéra de quat'sous, Ake Ordür est dessiné en noir et blanc de façon très iconique ; le logotype d'une société délétère. Vêtu d'un costume noir stylé, il montre les dents, un immuable sourire retenant une inextinguible cigarette. Il s'exprime laconiquement, souvent par interjection. Ake Ordür est la quintessence de l'anarchiste énigmatique qui défie violemment les autorités et les conventions en vigueur. Il boit, il fume, il jure, seul ou avec sa petite amie, Anna Dëbris (Anna Fan). Il fait exploser des bâtiments, poursuit des policiers, dénonce par l'absurde les oppressions sociales et les dérives insensées du consumérisme.

04/2013

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Littérature française

Vérité et amour

"La vérité et l'amour doivent triompher de la haine et du mensonge" par cette formule célèbre, Vaclav Havel résuma l'esprit de la Révolution de velours. Pravda a Laska, vérité et amour, furent les mots-clés de ses partisans et de ses héritiers politiques, que leurs détracteurs moquent pour leur naïveté. Sans doute mon roman reprend-il à son compte cette ironie toute tchèque, et cette naïveté volontaire - il en faut pour continuer à croire... Francesca, mon héroïne, est française et enseigne l'histoire-géographie. Adolescente elle a adhéré, un temps, à la Jeunesse Communiste. Après l'élection de Sarkozy en 2007, elle quitte la France pour suivre son mari, diplomate, à Prague. Elle doit se glisser, du jour au lendemain, dans ce rôle de "femme d'expat" oisive et désoeuvrée, qui ne lui ressemble pas. Le sentiment d'étrangeté qu'elle éprouve à Prague se double d'un vertige intime : étrangère aux Tchèques, à la langue, au contexte politique qui remet en question ses convictions et son identité, Francesca devient étrangère dans son couple, isolée dans un silence nouveau : celui du désamour. C'est le difficile chemin vers l'autre que nous offre ce roman, mais c'est aussi l'histoire d'une émancipation - d'un pays, et d'une femme. J'ai vécu trois ans à Prague, de 2008 à 2011, j'y suis arrivée à deux et j'en suis partie seule. J'ai aimé infiniment cette ville, ce pays, ses habitants. L'autobiographie s'arrête là. L'histoire de Francesca n'est pas la mienne. La République Tchèque aura 20 ans en 2013.

02/2013

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Critique littéraire

Idées et visions et autres écrits polémiques, philosophiques et critiques, 1897-1923. Volume 1

André Suarès (1868-1948) est le plus méconnu des auteurs de sa génération, celle de Gide, de Proust, de Claudel et de Valéry. Il a pourtant été leur égal. Bergson, Ernst-Robert Curtius ou Paulhan ont salué en lui un maître. Condisciple à l'Ecole normale supérieure de Romain Rolland, Suarès partageait avec ce dernier une même passion pour la musique. Excellent pianiste, il a consacré à ses compositeurs favoris une série de portraits qu'on retrouve ici pour la première fois Mozart, Beethoven, Wagner, Debussy, Ravel. Et bien d'autres. Souffrant de la veulerie de son époque, Suarès, pour ne pas désespérer de l'homme, s'est raccroché aux grands créateurs Tolstoï et Dostoïevski, Shakespeare et Cervantès, Baudelaire et Pascal, Goethe et d'Annunzio. Tous, ils incarnent des valeurs, ils transmettent ce sens de la grandeur, lisible également dans l'architecture des villes italiennes ou dans certains paysages bretons. La violence avec laquelle il a combattu les dérives fascistes et antisémites de son époque n'a d'égale que celle de Zola, de Péguy ou de Bernanos. Engagé dans l'affaire Dreyfus alors qu'il n'avait que vingt ans, Suarès a été le premier à dénoncer la montée du nazisme. Ayant vécu la Première, puis la Seconde Guerre, il était persuadé que seule une Europe unie était capable de prévenir les folies meurtrières de la France et de l'Allemagne. Poète, essayiste, philosophe, voyageur, Suarès aborde tous les genres. Pour la première fois est donné ici un choix représentatif de son œuvre immense. La plupart de ses textes étaient devenus introuvables ; beaucoup sont restés inédits. Ils sont plus actuels que jamais.

09/2002

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Musique, danse

Montrez-moi vos mains

"Mes mains, je veux bien vous les montrer. Touchez, c'est gratuit. Blanches, veineuses, rien d'extraordinaire". C'est avec la modestie des grands artistes qu'Alexandre Tharaud, l'un des plus célèbres pianistes vivants, nous parle de son métier. Non pas de façon grandiloquente et abstraite, mais à partir des détails les plus pratiques et des expériences les plus sensibles. Souvenir par souvenir, bribe par bribe, il nous livre ces petites choses qui composent la vie d'un musicien. Ses doutes et ses certitudes. Ses manies les plus intimes et ses émotions les plus intenses. Ses souvenirs de jeune pianiste courant le cachet dans des restaurants de Paris jusqu'à ses triomphes éclatants dans les plus prestigieuses salles de concert du monde. Quelle est la différence entre un concerto de Bach et un ballet de Ravel ? Entre une loge du Symphony Hall de Boston et celle du Musikverein de Vienne ? Entre le public de Tokyo et celui de Paris ? Quelle est la sensation des touches sous les doigts ? Quelle est l'irritation que procure un spectateur mal élevé qui déballe un bonbon au milieu d'un concert ? Qu'est-ce que cela change, de jouer de côté plutôt que face au public ? Par petites touches, exactement comme on pianote, Alexandre Tharaud nous fait pénétrer au plus profond, non seulement de l'art et de la pratique du piano, mais aussi de la vie de forçat d'un pianiste. Apparaît alors une personnalité sensible, fragile, passionnée, tout autant que rigoureuse, courageuse, déterminée. Un homme qui consacre chaque mesure de la partition de sa vie - chaque note, chaque silence, chaque soupir surtout - à la musique.

03/2017

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Musique, danse

Gabriel Fauré. Les voies de clair-obscur, 2e édition revue et corrigée

Longtemps confiné à l'image stéréotypée de " maître des charmes ", Gabriel Fauré acquiert enfin sa vraie stature de musicien-clef à la charnière de deux siècles, du romantisme finissant - il aperçut Berlioz et présenta sa Ballade à Franz Liszt - au premier XXe siècle - il eut connaissance du Pierrot lunaire. La renommée de son œuvre, jusqu'ici restreinte au Requiem et à quelques pages de jeunesse a singulièrement progressé depuis quelques décennies, grâce aux nouvelles générations d'interprètes qui, sans idées préconçues, se sont passionnées pour elle, découvrant, en particulier, les chefs-d'œuvre de son dernier style, d'une si profonde originalité, d'une telle qualité d'invention qu'il en avait dérouté plus d'un : les compositeurs d'aujourd'hui, eux-mêmes, y trouvant l'exemple d'un langage singulièrement libre des cadres formels et des règles tonales traditionnellement enseignées. Surtout, la renommée de Fauré a très largement franchi les frontières : concerts, disques, livres, articles, colloques se multiplient, de la Russie à la Corée, du Japon à la Pologne. Somme de trente années de recherche assidue, fondée sur les sources originales : lettres, témoignages et manuscrits, cette biographie critique situe le musicien dans son époque, évoquant sa création comme ses rencontres ou ses amitiés avec Verlaine, Flaubert, Proust, le peintre John Sargent, Saint-Saëns - son maître et ami -, Ravel - son élève -, Honegger qu'il distingua parmi ses pairs et une kyrielle d'interprètes parmi les plus illustres : Eugène Ysaye, Jacques Thibaud, Alfred Cortot, Edouard Risler, Claire Croiza, Charles Panzéra... Cette fresque se complète d'un catalogue exhaustif des œuvres, d'une bibliographie mise à jour et d'une iconographie pour partie inédite.

04/2008

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Littérature étrangère

La vie vagabonde. Carnets de route (1960-2010)

Un demi-siècle " on the road ". Sans lui, la Beat Generation n'aurait pas existé. Lawrence Ferlinghetti, du haut de ses 100 printemps, en est la dernière voix vive et l'âme secrète. Fondateur de la librairie City Lights à San Francisco, qui fut le laboratoire d'où jaillirent les oeuvres de Kerouac, Corso, Ginsberg et consorts, Ferlinghetti lui-même a toujours refusé d'être considéré comme un écrivain beat. Pourtant, sa Vie vagabonde prouve avec panache qu'il fut bel et bien l'un des artisans les plus exceptionnels de ce mouvement, et l'un des poètes majeurs du vingtième siècle américain. Cinquante années durant, cet homme aux semelles de vent aura bourlingué d'un bout à l'autre de la planète, les poches remplies de carnets et de bouts de crayon. De La Havane à l'Australie, des plages de Bélize aux pavés de Paris, du Transsibérien au Nicaragua en passant par les grands-routes de l'Amérique - Ferlinghetti est partout, tout le temps, et rencontre tout le monde : Castro et Neruda, les plumes dissidentes de l'Union soviétique et les chantres de la révolution internationale, Ezra Pound et William S. Burroughs - et, surtout, les mille et un visages anonymes d'une humanité que le poète, en digne héritier de Whitman, ne cesse de chanter avec passion, émerveillement et générosité. Pris sur le vif, animé d'une énergie staccato furieusement beat, ponctué de dessins et de poèmes, tour à tour lyrique, drôle, indigné ou halluciné, ce journal de bord nous livre le témoignage d'un homme profondément engagé qui a traversé le siècle et, à lui seul, le résume.

04/2019

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Science-fiction

Averia Tome 3 : Laïka - Kodos

Laïka : Quelques mois ont passé depuis le bombardement de la Colonie. Personne n'a de nouvelles de Lanz et de Kodos. Alors que les Tharisiens érigent des murailles autour de leur bastion, ceux qui restent dans la ville avec les Humains subissent la tension qui n'en finit plus de grimper. A l'hôpital, Seki s'affaire au chevet de Laïka. Gravement malade, celle-ci tente de la préparer aux épreuves qui se profilent à l'horizon. Myr, quant à elle, tente de faire comprendre à sa soeur que ses allégeances vont à sa famille, mais elle doit d'abord se convaincre elle-même. Tandis que la rumeur de la guerre gronde au loin, sur Averia, toutes les forces en présence manoeuvrent pour tirer profit de la situation. Seki et Myr, plus déterminées que jamais, feront tout en leur pouvoir pour contrecarrer les plans de leurs nombreux adversaires... Kodos : " Trouvez Kodos... " Annika fouille les villages du désert à la recherche de Kodos. L'Humain serait le récipiendaire des dernières instructions secrètes de Kavel Assalia, défunt héritier du trône tharisien, et elle se rend compte rapidement qu'elle n'est pas la seule à le traquer. Quand elle le trouve enfin, Annika doit déployer d'impossibles efforts pour gagner sa confiance. Sa coopération, paraît-il, suffirait à influencer le cours de la guerre qui fait rage juste au-dessus de leurs têtes entre les Humains, l'Armada et les partisans de l'ancienne monarchie... Lorsque Kodos pose ses conditions à Annika, il est clair qu'il a un plan. Reste à savoir à qui il profitera...

06/2018

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Nature et plantes

Quand ça va, quand ça va pas. Leur jardin

Savez-vous que mettre ses mains dans la terre est bon pour la santé ? Après avoir parlé du corps, des émotions, de l'alimentation, de la famille, en allant même jusqu'à l'Etat et la République, la collection " Quand ça va, quand ça va pas " continue son exploration du bien-être des enfants via, cette fois, la connaissance des végétaux et de la nature qui entourent les enfants au plus près. Tous n'ont pas un jardin, bien sûr, mais tous sont entourés de plantes, d'arbres, et d'insectes qui leur sont familiers parce que visibles depuis leur lieu de vie ou leur école. Mais savent-ils, ces enfants et leurs parents que le voisinage de cette nature " domestiquée " leur est aussi indispensable et bénéfique que la nature " sauvage " dont on fait toujours grand cas ? Savent-ils que la moindre fleurette qui s'est glissée dans les interstices des pavés et des grilles a autant d'utilité à la biodiversité et a autant sa place dans le grand tableau naturaliste que le chêne centenaire ? Avec la même conviction qui anime la collection depuis ses débuts, ce livre, écrit par Alain Baraton, Jardinier en chef du domaine du Château de Versailles, veut faire connaître et comprendre au plus près mais sans complexité inutile la vie de la faune et de la flore qui entourent les enfants afin qu'ils aient envie de la protéger et qu'ils s'en sentent responsables. Leur faire comprendre que, partout où ils jouent, où ils marchent, où ils habitent, partout où il y a de la végétation, ils sont dans leur jardin.

03/2022

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Arts et traditions populaires

L'illustration - Le plus grand journal de l'époque. La Belle époque telle que les Français l'ont vécue

Durant les vingt-cinq années de paix qui précèdent la Première Guerre mondiale, un flot de nouvelles inventions comme l'électricité, la radio, le cinéma ou encore l'automobile transforment la société française. Paris devient la capitale du progrès, de la mode et des arts. Le soir, on va voir Cyrano de Bergerac ou on applaudit Sarah Bernhardt. On décore son intérieur selon les canons de l'Art nouveau. On s'habille chez les grands couturiers. On lit Zola ou Verlaine, on écoute Ravel ou Debussy, on admire Renoir, Cézanne ou Gauguin, on fréquente le Chat noir et le Moulin rouge, le théâtre du Vaudeville où triomphent Feydeau et Courteline, on découvre le sport, le tourisme, les bains de mer, on se déplace à bicyclette, en métro ou en automobile. Bref, tout change... au moins pour ceux qui en ont les moyens. La jeune République se structure à coups de scandales ou de drames, à commencer par l'affaire Dreyfus, qui va profondément diviser la société et faire apparaître la gauche et la droite françaises. C'est l'époque où s'organise le monde ouvrier, l'époque d'un anticléricalisme radical, de Ravachol et des attentats anarchistes sanglants, l'époque enfin des découvertes scientifiques majeures de Louis Pasteur ou de Marie Curie. L'Illustration fut à la fois le témoin et l'un des acteurs de cette parenthèse enchantée, en contribuant au rayonnement culturel et technologique de la France. Ce livre, illustré de centaines de photos, peintures, publicités et dessins d'humour et rassemblant les meilleurs reportages sur le vif, en brosse un éblouissant portrait.

10/2022

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Vie de l'Eglise

Et si on se parlait ? Abus sexuels dans l'Eglise. Des victimes, un évêque, un psy, une sociologue échangent librement

Lorsqu'éclatent, à répétition, les scandales des abus dans l'Eglise catholique, qu'ils concernent des violences sexuelles ou des emprises spirituelles, de nombreuses voix se sont élevées pour exprimer la stupeur et l'indignation, pour dénoncer, expliquer, et, chacun selon son expertise, tenter de comprendre. Des victimes ont été entendues par les évêques, à huis-clos, renforçant ainsi l'impression d'une culture du silence face à l'expression collective d'une souffrance et de son besoin d'être reconnue. Certaines se sont alors exprimées dans les médias ou par voie éditoriale, à titre personnel ou portées par des associations. Beaucoup a déjà été dit et écrit sur ces scandales, mais chacun s'exprimant de son côté. Le pari de cet ouvrage a été de favoriser la rencontre - fait inédit à ce jour - entre : - des victimes, Jacqueline Guillau, Sébastien Liautaud, Jean-Luc Souveton, - un évêque en exercice, Mgr Luc Ravel (Strasbourg), - un psychiatre spécialisé dans l'accompagnement et les thérapies des auteurs et victimes de violences sexuelles, le docteur Mathieu Lacambre, - une sociologue et ethnologue dont le champ d'étude principal est la violence et la délinquance sexuelles, Véronique Le Goaziou, pour qu'ils partagent librement, sans tabous, à propos des difficultés auxquelles ils sont confrontés. Animées avec tact par Sophie Lebrun, une journaliste spécialiste du sujet, ces rencontres ont permis de nourrir la réflexion des uns et des autres grâce à l'interaction vécue durant les échanges et d'enrichir l'approche thématique de cet ouvrage. Nous espérons que cette publication contribuera à la prise en compte de la parole des victimes dans la recherche et la mise en place de solutions.

05/2021

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Littérature française

La femme de trente ans. La comedie humaine

" Au commencement du mois d'avril 1813, il y eut un dimanche dont la matinée promettait un de ces beaux jours où les Parisiens voient pour la première fois de l'année leurs pavés sans boue et leur ciel sans nuages. Avant midi un cabriolet à pompe attelé de deux chevaux fringants déboucha dans la rue de Rivoli par la rue Castiglione, et s'arrêta derrière plusieurs équipages stationnés à la grille nouvelle- ment ouverte au milieu de la terrasse des Feuillants. Cette leste voiture était conduite par un homme en apparence soucieux et maladif ; des cheveux grisonnants couvraient à peine son crâne jaune et le faisaient vieux avant le temps ; il jeta les rênes au laquais à cheval qui suivait sa voiture, et descendit pour prendre dans ses bras une jeune fille dont la beauté mignonne attira l'attention des oisifs en promenade sur la terrasse. La petite personne se laissa complaisamment saisir par la taille quand elle fut debout sur le bord de la voiture, et passa ses bras autour du cou de son guide, qui la posa sur le trottoir, sans avoir chiffonné la garniture de sa robe en reps vert. Un amant n'aurait pas eu tant de soin. L'inconnu devait être le père de cette enfant qui, sans le remercier, lui prit familièrement le bras et l'entraîna brusquement dans le jardin. Le vieux père remarqua les regards émerveillés de quelques jeunes gens, et la tristesse empreinte sur son visage s'effaça pour un moment. Quoiqu'il fût arrivé depuis long-temps à l'âge où les hommes doivent se contenter des trompeuses jouissances que donne la vanité, il se mit à sourire... ".

02/2023

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Rock

Streets of London. L'histoire du rock dans les rue de Londres

Aujourd'hui, l'Eurostar vous mène en deux heures et quart de Paris à Londres. Un coup de Google Maps sur votre smartphone et dix minutes après votre arrivée à la gare de Saint Pancras, vous voilà devant le Water Rats Theatre, sur Gray's Inn Road, où se sont formés les Pogues. Un peu plus bas, c'est le collège où Johnny Rotten et Sid Vicious ados firent la connaissance de Jah Wobble. Descendez encore un peu, prenez Guilford Street: au bout, le square où Dezo Hoffman prenait les Beatles en photo. Tiens, à propos des Beatles, et si vous alliez vous faire prendre en photo sur le passage piéton de la pochette d'Abbey Road ? Mais c'est où, Abbey Road ? Streets of London est le compagnon idéal pour une balade à pied, en métro ou tout simplement dans son fauteuil, dans le Londres des Beatles ou pour plus de fièvre, sur les pavés du punk et de la new-wave. Quartier après quartier, surgissent les anecdotes sur des moments de l'histoire du rock au détour d'une rue, d'un square ou d'un pub. Soit comment PeteTownshend a écrit "Who Are You" après une beuverie improvisée avec deux Sex Pistols, comment les photos de l'album Ziggy Stardust de David Bowie ont été prises sur Heddon Street, une nuit de janvier 1972, comment aux débuts des Rolling Stones, le batteur Charlie Watts, qui n'avait pas assez de place chez lui, laissait son instrument à la consigne de la Leicester Square Station entre chaque concert, comment le chanteur d'AC/DC Bon Scott est mort dans une Renault 5, etc.

02/2024

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Récits de voyage

Rome, sous les pierres comme au ciel. Un cycliste sous les coupoles

"Je suis descendu à Roma Termini, raconte Jean-Pierre Poinas, cette gare dont le nom sonne comme une limite. J'ai acheté un vélo, galopé sur les pavés, levé les yeux aux plafonds des basiliques. La tête m'a tourné, j'ai abandonné ma plume à un narrateur, des personnages sont apparus. J'avais franchi sans le savoir les frontières du récit de voyage". Ce livre commence par une pérégrination d'esthète dans la grande belleza de la ville baroque : viols et enlèvements, décapitations, ossuaires, l'érotisme et la mort sont partout, effrayants et délectables. Mais au détour d'un chapitre, le narrateur tombe en arrêt devant la Sainte-Cécile de Stefano Maderno : bouleversante de tendresse, la belle au marbre dormant est-elle morte, est-elle vivante, est-elle véritablement intacte depuis 1376 ans ? Pourquoi le cardinal Sfondrati a-t-il fait appel à un copiste, et non à un sculpteur pour la façonner ? Fini, l'insouciance du cyclotouriste, l'enquête commence : retour sur la Rome antique, via la mystérieuse bibliothèque Angelica. Chemin faisant, surgissent Monica, l'ambulancière du Métavers, Mario, le sosie de Léonard qui répare les vélos, "Stefano" , photographe raté, mandaté par un magazine catholique, et puis ce moine fantomatique qui finit sur un bûcher. A son tour, le lecteur épris d'humour et d'impertinence ne manquera pas de descendre à Roma Termini, en écoutant Women is loser de Janis Joplin. Et quand l'émotion l'aura rattrapé, il éprouvera la sainte impatience d'en savoir plus, pareille à celle que l'auteur a satisfaite en écrivant ce truculent Rome, la tête à l'envers.

05/2023

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Philosophie

Montaigne et nous

Sans doute jamais Montaigne n'a connu un tel engouement public. Il paraît régulièrement différentes versions des Essais et des livres savants sur sa vie ou sa pensée. Ses citations émaillent les dissertations scolaires ou les discours officiels, son nom est choisi pour des rues ou des confréries de toutes sortes... Bref, la figure de l'écrivain périgourdin jouit aujourd'hui d'un prestige unanime. Mais qui s'est véritablement risqué à lire l'impressionnant pavé des Essais ? Malgré les recommandations d'un Flaubert, Nietzsche, Tolstoï ou d'un Stefan Sweig, l'oeuvre à l'érudition foisonnante effraie parfois un peu. Le XVIe siècle paraît loin de nos vies... et pourtant ! Nous avons alors choisi environ cent cinquante citations, en français moderne, pour donner un aperçu de son incroyable liberté de pensée et de tempérament. Par petites touches thématiques, se dessine ainsi le portrait d'une " conscience heureuse " (Marcel Conche). On trouvera là une manière puissante de déchiffrer notre temps chaotique, un bréviaire pour mieux se comprendre et, peut-être, pour apprendre à (mieux) vivre. Ving-six personnalités - écrivains, poètes, artistes, universitaires, hommes et femmes engagés dans la politique, la justice ou la médecine - ont accepté le pari de se raconter un peu, au miroir de Montaigne. Le dessinateur Daniel Maja accompagne à sa manière cette introspection sage et joyeuse. Par-delà les siècles, Montaigne devient notre ami véritable. Tout en nous invitant à " vivre à propos "n il s'affirme comme un contemporain séduisant et lucide. Romain Bondonneau

12/2019

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Littérature française

Sous le ciel des hommes

Rien ne semble pouvoir troubler le calme du grand-duché d'Eponne. Les accords financiers y décident de la marche du monde, tout y est à sa place, et il est particulièrement difficile pour un étranger récemment arrivé de s'en faire une, dans la capitale proprette plantée au bord d'un lac. Accueillir chez lui un migrant, et rendre compte de cette expérience, le journaliste vedette Jean-Marc Féron en voit bien l'intérêt : il ne lui reste qu'à choisir le candidat idéal pour que le livre se vende. Ailleurs en ville, quelques amis se retrouvent pour une nouvelle séance d'écriture collective : le titre seul du pamphlet en cours – Remonter le courant, critique de la déraison capitaliste – sonne comme un pavé dans la mare endormie qu'est le micro-Etat. Subtile connaisseuse des méandres de l'esprit humain, Diane Meur dévoile petit à petit la vérité de ces divers personnages, liés par des affinités que, parfois, ils ignorent eux-mêmes. Tandis que la joyeuse bande d'anticapitalistes remonte vaillamment le courant de la domination, l'adorable Hossein va opérer dans la vie de Féron un retournement bouleversant et lourd de conséquences. C'est aussi que le pamphlet, avec sa charge d'utopie jubilatoire, déborde sur l'intrigue et éclaire le monde qu'elle campe. Il apparaît ainsi au fil des pages que ce grand-duché imaginaire et quelque peu anachronique n'est pas plus irréel que le modèle de société dans lequel nous nous débattons aujourd'hui.

08/2020

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Histoire internationale

Les grands hommes de l'exil

"Les grands hommes de l'Allemagne de 1848 étaient sur le point de connaître une fin sordide quand la victoire des "tyrans" pourvut à leur sûreté, les envoyant à l'étranger et faisant d'eux des martyrs et des saints. Ils furent sauvés par la contre-révolution. Mais il fallait rappeler quotidiennement à la mémoire du public l'existence de ces libérateurs du monde. Plus ces rebuts de l'humanité étaient hors d'état de réaliser quoi que ce soit de concret, plus il leur fallait s'engager avec zèle dans un semblant d'activité inutile et claironner en grande pompe des partis imaginaires et des combats imaginaires. Plus ils étaient impuissants à mener à bien une véritable révolution, plus il leur fallait soupeser cette future éventualité, répartir les places à l'avance et se plonger dans les délices anticipés du pouvoir." Lorsque Marx et Engels arrivent à Londres, ils ont été précédés par des compatriotes, militants du "Printemps des peuples", exilés comme eux. Refusant de réfléchir à leur échec pour préparer la révolution de demain, cette poignée d'intellectuels tient le haut du pavé sur une scène déjà médiatique, plus théâtrale que politique. Bouffons et traîtres s'y bousculent, que les auteurs épinglent au milieu de réflexions sur la mobilisation et la recomposition politique du mouvement révolutionnaire qui engendrera l'Internationale. Ecrit entre mai et juin 1852, ce texte n'a jamais été traduit en français. On y retrouve le ton incisif et parfois cruel de Marx lorsqu'il évoque ses contemporains - qui rappellent les nôtres.

03/2015

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Philosophie

Le Petit Montaigne illustré. Volume 2, 150 citations pour apprendre à mieux vivre

Sans doute jamais Montaigne n'a connu un tel engouement public. Il paraît régulièrement différentes versions des Essais et des livres savants sur sa vie ou sa pensée. Ses citations émaillent les dissertations scolaires ou les discours officiels, son nom est choisi pour des rues ou des confréries de toutes sortes... ? Bref, la figure de l'écrivain périgourdin jouit aujourd'hui d'un prestige unanime. Mais qui s'est véritablement risqué à lire l'impressionnant pavé des Essais ?? Malgré les recommandations d'un Flaubert, Nietzsche, Tolstoï ou d'un Stefan Zweig, l'oeuvre à l'érudition foisonnante effraie encore parfois un ?? peu. Le XVIe siècle paraît loin de nos vies... ? et pourtant ? ! Nous avons alors choisi cent cinquante citations, en français moderne, pour donner un aperçu de son incroyable liberté de pensée et de tempérament. Par petites touches thématiques, se dessine ainsi le portrait d'une "? conscience heureuse ? " (Marcel Conche). On trouvera là une manière puissante de déchiffrer notre temps chaotique, un bréviaire pour mieux se comprendre et, peut-être, pour apprendre à (mieux) vivre. Le dessinateur Daniel Maja accompagne à sa manière cette introspection sage et joyeuse. Une chronologie réalisée avec l'historienne Anne-Marie Cocula situe Montaigne dans son temps. Les contributions du penseur d'origine écossaise Kenneth White et de l'intellectuel palestinien Elias Sanbar -? tous deux aussi écrivains ? - élargissent les horizons. Par-delà les siècles, Montaigne devient notre ami véritable. Tout en nous invitant à "? vivre à propos ? ", il s'affirme comme un contemporain séduisant et lucide.

12/2020

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Romans historiques

Caroline, mère de Baudelaire. Un livre perpétuel

On l’appelle d’habitude Mme Aupick, du nom de son second mari, un général de l’Empire promu sénateur. Les spécialistes de littérature ont presque toujours reproché à cette digne dame d’allure bourgeoise son manque d’intelligence émotionnelle à l’égard de son fils, qui toutefois l’adorait. Jadis, par contre, on l’appelait Mme Baudelaire, du nom de son premier mari, un prêtre défroqué, veuf, moitié artiste moitié commis de l’Etat. Un curieux personnage. Quand ils se marient, elle n’est qu’une pauvre orpheline, recueillie par une riche famille parisienne. Tout ce qu’on peut supposer de ce couple c’est qu’il ne fit pas un mariage d’amour. Ils n’auront qu’un fils, le poète Charles Baudelaire. Jadis encore, on l’appelait Caroline Archenbaut-Defayis, du nom de son père, qui mourut jeune, ainsi que son épouse, dans des circonstances dramatiques, laissant la petite Caroline seule, à sept ans, sur le pavé parisien. Plus on plonge dans le passé de cette femme, plus les choses perdent toute empreinte bourgeoise pour se charger de désarroi, misère, sang, humiliation, solitude – autant d’éléments déjà baudelairiens. Ce roman enquête sur cette femme aux identités multiples, à qui le hasard – sous les traits d’un vieillard – permet un jour de retrouver de précieux fragments de son passé. C’est un voyage à l’envers, un voyage de la surface jusqu’aux racines, à la recherche d’une vérité qui souvent n’est jamais ailleurs qu’au plus bas – et son fils le savait.

11/2018

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Littérature française

LES MISÉRABLES. Tome III - MARIUS

Paris a un enfant et la forêt a un oiseau ; l'oiseau s'appelle le moineau ; l'enfant s'appelle le gamin. Accouplez ces deux idées qui contiennent, l'une toute la fournaise, l'autre toute l'aurore, choquez ces étincelles, Paris, l'enfance ; il en jaillit un petit être. Homuncio, dirait Plaute. Ce petit être est joyeux. Il ne mange pas tous les jours et il va au spectacle, si bon lui semble, tous les soirs. Il n'a pas de chemise sur le corps, pas de souliers aux pieds, pas de toit sur la tête ; il est comme les mouches du ciel qui n'ont rien de tout cela. Il a de sept à treize ans, vit par bandes, bat le pavé, loge en plein air, porte un vieux pantalon de son père qui lui descend plus bas que les talons, un vieux chapeau de quelque autre père qui lui descend plus bas que les oreilles, une seule bretelle en lisière jaune, court, guette, quête, perd le temps, culotte des pipes, jure comme un damné, hante le cabaret, connaît des voleurs, tutoie des filles, parle argot, chante des chansons obscènes, et n'a rien de mauvais dans le coeur. C'est qu'il a dans l'âme une perle, l'innocence, et les perles ne se dissolvent pas dans la boue. Tant que l'homme est enfant, Dieu veut qu'il soit innocent. Si l'on demandait à l'énorme ville : Qu'est-ce que c'est que cela ? elle répondrait : C'est mon petit.

02/2023

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Romans noirs

Le blues des phalènes

C'est l'Amérique des années 1930. Celle de la Prohibition, du suprémacisme blanc, de la misère qui a jeté des millions d'affamés sur les routes. Quand ils ne voyagent pas agrippés sous un train, de ceux dont la conquête de l'Ouest a pavé le pays et qui mènent à présent jusqu'au Pacifique. Et cet horizon-là, celui des rivages de la Californie, prometteurs d'un avenir doré, c'est celui de deux hommes, d'une femme et d'un enfant, qui tous les quatre sont des meurtriers. Milton, le rejeton prodigue qui a rompu les ponts avec sa richissime famille ; Arthur, le vétéran de la guerre des Boers et des tranchées de la Somme, qui porte le poids de crimes impardonnables ; Pekka, née le jour où sa mère posait le pied sur le solde New York et qui change de nom à chaque fois qu'elle veut changer de vie ; Nathan, enfin, le fils de l'Explosion, qui fuit le mal et le retrouve où qu'il aille. Ces quatre destins prodigieux s'entrecroisent autour d'un moment unique qui les réunit tous : l'Explosion de la ville d'Halifax, en Nouvelle-Ecosse, le 6 décembre 1917, la plus terrible dévastation causée par l'homme avant l'ère nucléaire. Valentine Imhof, révélée par ses deux romans noirs : Par les rafales (2018) et Zippo (2019), nous emporte à travers le blizzard, les coups du sort, les renaissances, les échecs, les chagrins effroyables, les espoirs fous, sur les lignes de vie de ces magnifiques passagers d'Amérique.

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Théologie protestante

Protestantismes

Qu'en est-il aujourd'hui, dans tous ses états, de la Réforme ? Qu'ont encore de commun luthériens, calvinistes, baptistes, évangéliques, pentecôtistes ? L'Ecriture et la foi peuvent-elles se dissoudre dans le littéralisme et l'émotion ? Le cri du coeur et de raison d'une grande théologienne française. Qu'en est-il aujourd'hui, dans tous ses états, de la Réforme ? Qu'ont encore de commun luthériens, calvinistes, baptistes, évangéliques, pentecôtistes ? L'Ecriture et la foi peuvent-elles se dissoudre dans le littéralisme et l'émotion ? En notre époque dominée par les émotions, l'enfer est, plus que jamais, pavé de bonnes intentions. La ferveur portée notamment par les protestants évangéliques prend des formes sympathiques, suscite des conversions, touche au coeur des milliers de croyants. Mais ne le fait-elle pas parfois au risque d'un appauvrissement, lui-même source de bien des égarements, voire de fautes lourdes ? Bibliste et théologienne protestante, Françoise Smyth lance ici un appel aux calvinistes et luthériens, pour qu'ils maintiennent vivante cette belle démarche que l'on nomme " exégèse ". Elle les encourage à revenir à l'intuition initiale de la Réforme, à lire le Livre avec un esprit de découverte et à rejeter les simplifications commodes qui nourrissent les clichés. L'analyse critique de la Bible, à la portée de tous, ouvre des fenêtres et affermit l'expérience intime de la relation à Dieu. Il peut s'agir de réapprendre à lire. Un livre engagé au coeur des mutations et des dérives du fait religieux aujourd'hui.

05/2021

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Littérature française

Blanche pour le malheur et le bonheur

Il s'agit d'une histoire dont les péripéties se sont déroulées durant la guerre du Liban (1975-1990), suivie par l'auteur à travers sa profession médicale. Leila, l'héroïne du récit, engagée dans la milice comme aide socio-médicale, se retrouve face à une calamité, tribut de toute guerre, à savoir le recours souvent excessif parmi les combattants et les civils à toutes sortes de drogues, qui permettent de surmonter la peur, d'induire le courage et de tuer l'ennui. Dans son enthousiasme, elle pousse son fiancé, haut cadre dans la milice, à se joindre avec elle à l'équipe formée par le psychiatre en charge de ce phénomène, et dans leur naïveté et leur probité, ils décident de faire face à la mafia. Le médecin échappe de justesse à l'explosion de sa voiture, et le fiancé de Leila, à la veille de leur mariage, paye de sa vie son entêtement et sa droiture. Ici commence le déroulement dramatique de l'épreuve de Leila : suite à une période de déni, elle sombre dans l'alcoolisme puis a recours à la poudre d'héroïne, la " blanche ", qui lui pave la voie à l'indifférence. Tous les moyens médicaux et autres mis en oeuvre restent sans résultats, jusqu'au jour où le destin lui offre une nouvelle chance, une idylle naissante qui réussira à la " blanchir ", en substituant l'addiction à la " blanche " du malheur, par l'addiction à l'amour qui semblait perdu, et la renaissance d'un bonheur retrouvé.

07/2023

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Littérature étrangère

L'argent des autres

A son décès, Sir Harry Trevelyan-Tuhal laissera derrière lui la banque privée Tubal & Co., fondée par son ancêtre en 1671, de somptueuses demeures à Chelsea, à Antibes et en Toscane, un yacht de luxe et une précieuse collection de Matisse et de Cézanne. Victime de plusieurs AVC, il ne sait pas que le yacht est déjà vendu à un oligarque russe. Ni que son épouse Fleur entretient une relation avec son professeur de gym. Ni que son fils Julian s'apprête à vendre la banque, plombée par les créances douteuses, et se livre à des tours de passe-passe comptables afin d'embellir la mariée. Victime collatérale de ces manipulations, le folklorique Artair MacCleod, un auteur dramatique aux ambitions déçues qui vivote en montant des pièces pour enfants dans un coin des Cornouailles, ne reçoit plus la rente que Sir Harry lui avait accordée à vie en échange de la promesse de ne plus jamais entrer en contact avec Fleur. Lorsqu'il s'en ouvre à une jeune blogueuse venue faire un reportage sur l'activité culturelle locale, il ignore qu'il va précipiter la fin de toute une époque... Avec drôlerie et intelligence, Justin Cartwright livre dans ce roman le subtil portrait d'un monde, d'une classe, et use de toute la palette de la satire sociale pour dépeindre les travers d'un siècle où certains tiennent le haut du pavé grâce à l'argent des autres. Tragicomédie éclairée par un humour féroce, L'Argent des autres est, au plus haut point, un roman de son temps.

01/2014

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Littérature française

Appelle-moi Stendhal

Chacun le sait, tout ce qui s'est écrit sur la mort d'Henri Beyle, alias Stendhal, relève de l'invention. Même son cousin Romain Colomb a biseauté les cartes. Même Mérimée, ami de longue date, a cherché le scandale en déformant les faits. L'événement a pourtant eu un témoin direct, Joseph Lingay. Éminence grise de la monarchie de Juillet, cet élève de Fouché, qui se disait "le plus corrompu des corrupteurs", régnait sur les fonds secrets de cinq ministères. Il en fit ainsi profiter Gautier, Nerval, Heine. Et, fort de son pouvoir, il était sur le point en mars 1842 d'envoyer à l'Académie son cher Stendhal, avec qui il avait partagé plus d'un plaisir. Tous les deux, d'ailleurs, sortaient d'un bordel le soir où, foudroyé par l'apoplexie, l'écrivain manqua s'écraser sur le pavé parisien. Dans les heures, les jours suivants, Lingay s'employa à assurer sa légende, en s'aidant d'Old Nick, le découvreur de La Chartreuse, du jeune Gobineau, Ultra rallié à la cause de Mathilde de La Mole, et de Balzac, pas des plus rigoureux quand il y allait de l'argent.Parce qu'il a pu consulter les carnets secrets de Lingay, réputés perdus, et un inédit de Gobineau connu du seul Aragon, Gérard Guégan s'est autorisé à tutoyer l'Histoire le temps d'une dernière valse. La dernière valse du romantisme. Les femmes y sont audacieuses et les hommes brillants. C'est la vie. La vraie. La belle.

02/2013