Recherche

Itsuki Nanao, Jougi Shiraishi

Extraits

ActuaLitté

12 ans et +

Vampyria Tome 1 : La Cour des Ténèbres

" Tu vas t'épanouir à Versailles telle une fleur exotique. Les vampyres du palais raffolent de tout ce qui sort de l'ordinaire. Mais attention : la Cour des Ténèbres a ses codes, ses pièges mortels, et le moindre faux pas s'y paye au prix du sang... " En l'an de grâce 1715, le Roy-Soleil s'est transmuté en vampyre pour devenir le Roy des Ténèbres. Depuis, il règne en despote absolu sur la Vampyria : une vaste coalition à jamais figée dans un âge sombre, rassemblant la France et ses royaumes vassaux. Un joug de fer est imposé au peuple, maintenu dans la terreur et littéralement saigné pour nourrir l'aristocratie vampyrique. Trois siècles plus tard, Jeanne est arrachée à sa famille de roturiers et catapultée à l'école formant les jeunes nobles avant leur entrée à la Cour. Entre les intrigues des morts-vivants du palais, les trahisons des autres élèves et les abominations grouillant sous les ors de Versailles, combien de temps Jeanne survivra-t-elle ? Dans sa nouvelle saga Vampyria, Victor Dixen s'empare de la figure du vampire pour composer une uchronie féérique et horrifique, entre jeux de masques et frissons. Une plongée palpitante dans les ombres d'un Grand Siècle éternel. Une épopée de fantasy baroque aux confins du temps. " Sur un rythme fracassant, Vampyria est une lecture fascinante et envoûtante ! " (France Info) " Victor Dixen transforme le Roi-Soleil en un vampire immortel. Une réussite ! " (Le Figaro) " On vibre avec Jeanne et on n'a qu'une envie, tourner les pages, encore et encore. " (20 minutes) " Un roman captivant, redoutablement efficace, à dévorer ! " (RTL) " Le roman se dévore et laisse présager une saga qui pourra s'inscrire longtemps dans le milieu de la fantasy. " (Elbakin) Retrouvez la suite des aventures de Jeanne dans le second volet de la saga Vampyria, La Cour des miracles.

ActuaLitté

Sciences politiques

Précarité et replis identitaires au Gabon

L'auteur se lance dans un exercice laborieux et périlleux. Celui d'expliquer la persistance et même l'aggravation de la précarité et son impact sur les divers replis identitaires au Gabon. Cette situation est le résultat de la gouvernance néopatrimoniale instaurée au Gabon depuis les années 1960. Dans cette forme de gestion de l'Etat, le patrimoine national est le monopole de la famille régnante et de ses alliés objectifs. Dans ces conditions, il n'est pas surprenant que le bonheur pour tous annoncé en 2009 se traduise aujourd'hui, pour la grande majorité des Gabonais par un salaire précaire, un habitat précaire et un vécu précaire à la retraite pour les agents publics de l'Etat. Mais, pour mettre les populations sous le joug d'une gouvernance inopérante, il ne semble rester aux continuateurs d'Omar Bongo que la force légitime et le mensonge politique. Quant à l'opposition, devant une sorte de verrouillage et de blocage de l'Etat, la victimisation et l'instrumentalisation des sujets qui fâchent deviennent la seule issue pour tenter d'exister. En jouant ainsi sur les peurs et le ressentiment, le débat politique au Gabon risque de virer irrémédiablement vers l'instrumentalisation des identités et des appartenances. Malheureusement, en s'arc-boutant dans la posture de : "ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous", celui qui "n'a pas été élu comme on l'entend" et son entourage sont en train d'instaurer une gouvernance exclusive d'un ostracisme pénalisant pour l'émergence du Gabon en 2025. De ce fait, il se sont mis dans l'incapacité d'amorcer une transition politique et générationnelle efficiente et apaisée, dont la responsabilité historique leur incombait. Hélas !

03/2016

ActuaLitté

Romans historiques

La bouboulina

La Bouboulina naquit en 1771 dans une prison d'Istanbul. Elevée par sa mère, elle se marie à 16 ans avec un riche armateur qui lui fait découvrir la passion de la mer. Lorsque éclate le soulèvement contre les Turcs, La Bouboulina part guerroyer... Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte l'histoire extraordinaire de la renaissance de son pays, la Grèce. "Je vins au monde sur le sol maculé d'une prison d'Istanbul le 11 mai 1771". Tel est le début de l'étonnant récit de la Bouboulina. Elevée par sa mère dans l'île de Spétasi, alors que la Grèce était sous le joug de l'Empire ottoman, elle se marie à seize ans avec un riche armateur qui lui fait découvrir le goût de la mer et du risque. Ensemble, à la tête d'une véritable armada, ils écument la Méditerranée, d'Istanbul à Marseille, de Carthagène à Tripoli, à la recherche de fabuleux destins. Grande séductrice, héroïne moderne avant l'heure, Laskarina Bouboulis tourne les têtes et enflamme les coeurs. Plusieurs hommes vont l'aimer et l'aider, chacun à sa manière. Mais jamais ses amours tumultueuses ne lui feront oublier sa véritable passion : sa patrie. Femme d'affaires redoutable, elle bâtit une immense fortune qu'elle met à la disposition de la résistance hellénique lorsque la révolte gronde contre les Turcs. Téméraire, elle prend part aux combats, arme ses navires, et va aborder et bombarder les bateaux ennemis. Prise dans la tourmente, elle fera face avec courage aux dangers, trahisons, manoeuvres souterraines de ses adversaires comme de ses alliés. Derrière cette héroïne nationale, Michel de Grèce nous raconte pour la première fois l'histoire extraordinaire de la renaissance de son pays, la Grèce.

06/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les cinq derniers jours du prophète

Ce roman évoque, le récit surprenant de la dégradation psychique d'un être, Rahmi Sônmez, poète révolutionnaire, surnommé " Le prophète ". A travers ce personnage à la fois lucide et perdu, drôle et déroutant, Tahsin Yücel nous donne un kaléïdoscope de la Turquie urbaine de la seconde moitié du XXe siècle. Nous accompagnons alors ledit prophète dans son parcours où, dans un état de semi conscience, voire de schizophrénie, il est persuadé que ses rêves se réalisent alors qu'ils sont en train de s'effondrer. C'est le récit d'une douce folie qu'alimente une quête sociale, identitaire et aussi littéraire, celle qui, pour le narrateur, cimente le tout. Le livre s'ouvre sur la présentation des deux amis inséparables que sont Rahmi Sônmez et Fehmi Gülmez. Leur cheminement individuel nous mène de façon inexorable aux cinq derniers jours d'errance qui incarnent et ponctuent la vie de Rahmi Sônmez au cours de laquelle il aura passé son temps, lui, le poète révolutionnaire - certainement plus poète que révolutionnaire - à vouloir être emprisonné, ce fait étant à ses yeux la seule preuve tangible de la réalité de son identité politique. Cette œuvre littéraire, très proustienne, dans la construction des phrases, a l'immense mérite de montrer une juste image de la Turquie de l'époque enfouie sous le joug étatique. La langue semble évoluer en même temps que le personnage qui passe d'un état de souffrance maximum dans la non réalisation de ses rêves à un état de paix intérieure une fois passé de l'autre côté du miroir ; un miroir souvent déformant quand les femmes désirées, les gardiens de cimetière, les geôliers, les enfants et petits-enfants " luciolisés " par la société de consommation naissante, envahissent de désespoir et de fausses illusions le coeur presque brisé du vieil homme. Ce roman a obtenu le prix Orhan Kemal en 1993.

03/2006

ActuaLitté

Récits de voyage

L'Afrique qui vient

Un monde meurt, et avec lui bien de nos repères – un autre monde naît, dans le tumulte et le chaos, mais avec une formidable énergie. Et une nouvelle Afrique, qui entend prendre sa place dans le siècle qui commence. Une Afrique qui met à mal nos discours convenus. Une Afrique dont les artistes, les écrivains, les poètes, nous dessinent aujourd’hui les contours. Lisez-les : ils nous parlent aussi de nous-mêmes, et de notre futur. 28 écrivains, nous disent ici, à travers 28 nouvelles, cette Afrique qui vient, surprenante, inquiétante, fascinante : un continent entier qui se met en marche, et dans le mouvement, s’invente. Parmi eux, des auteurs aujourd’hui de grand renom mais aussi la nouvelle vague des auteurs africains qui vont être les révélations des années à venir, et imposent des voix nouvelles. Nés après l’indépendance, ils ont grandi dans le cauchemar des génocides, sous le joug des dictatures, contraints souvent à l’exil. Le génocide de 1994 au Rwanda aura été un tournant : la fin de l’innocence, des paradis perdus, des discours seulement victimaires quand l’Afrique découvre sa capacité à s’autodétruire. Le nouvel espace romanesque africain n’est plus, sur place, celui du village, de la répétition du discours anti-colonialiste, du mythe d’une Afrique à retrouver, de la tradition, mais celui tout à la fois de l’exil et celui de la ville, monstrueuse, hybride, tentaculaire, où s’expérimentent également, mais d’une autre manière, métissage et multiculturalisme, se met en place un univers créole. La ville, où s’invente, au-delà du roman, une culture de la rue, slam, hip-hop, rap, par laquelle la jeunesse exprime sa révolte et ses espoirs. Lisez-les : ils vont vous étonner.

02/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Penser l'oubli après 1945. Voies du silence, voix de l'absence

1945-2015 : alors que la France célèbre le 70e anniversaire de sa libération du joug nazi, Fabienne Federini s'intéresse au processus de l'oubli tel qu'il a pu se construire dès l'immédiate après-guerre, à partir des silences des principaux acteurs de l'époque, parmi lesquels on trouve nombre d'intellectuels. II y eut ainsi ceux (Sartre, Mounier) qui, ayant peu fait, ont préféré passer sous silence ce qui fut, au risque de prendre quelques libertés avec l'histoire. Ce silence-là était bien sûr déni. A côté, il y eut ceux (Char, Vernant) qui, ayant fait beaucoup, ont refusé de parler de leurs faits d'armes, ne se prévalant d'aucun droit - eux qui pourtant les avaient tous. Ce silence-ci était refus du mensonge, de l'imposture, parfois. II se voulait surtout refuge d'une mémoire fidèle au souvenir de leurs camarades "tombés pour la France". Or, à l'exception de quelques noms devenus symboles, les autres sont tombés dans l'oubli. C'est pourquoi, il s'agit moins ici d'évoquer une résistance mythique, réduite en général à sa seule geste héroïque, que de donner la parole à ces femmes, à ces hommes qui l'ont incarnée physiquement, quelquefois jusqu'au sacrifice. Faire entendre la voix de ces "précurseurs clairvoyants", c'est bien sûr les rendre présents. C'est aussi s'interroger sur ce que ce combat politique, mené au nom du genre humain, est encore susceptible de nous apprendre aujourd'hui. Est-il un héritage appartenant résolument au passé ou porte-t-il en lui une métaphysique le rendant vivant à jamais ? Peut-être est-ce là, dans le choix des réponses apportées, que réside ce que d'aucuns appellent "le devoir de mémoire".

09/2015

ActuaLitté

Criminalité

Les Reclus de Monflanquin. Une famille sous emprise

Dix ans sous l'emprise mentale d'un manipulateur complotiste : c'est le calvaire qu'ont traversé onze membres d'une même famille de 1999 à 2009. Après L'Affaire Rambla ou le Fantôme de Ranucci, et L'Affaire Kulik ou le Combat d'un père, une nouvelle grande enquête criminelle dans la collection Intime Conviction. Au plus près des faits, ce récit relate comment une famille soudée et saine d'esprit a pu tomber dans la dérive sectaire d'un gourou, Thierry Tilly. Pendant plus de dix ans, onze membres d'une même famille, les Védrines, ont vécu sous le joug d'un Raspoutine des temps modernes, sombrant chaque jour un peu plus dans la folie, l'isolement et la paranoïa. C'est une famille nantie, cultivée, de confession protestante, possédant le château de Martel au coeur du Lot-et-Garonne et bientôt atomisée par un simple petit escroc. Tissant un lien de confiance avec chacun - excepté avec Jean Marchand qui sera vite banni du clan -, percevant leurs failles, Tilly est d'abord serviable, disponible jusqu'à se rendre indispensable. Il fait croire qu'il est agent secret, qu'il connaît leurs secrets (pour mieux les diviser), s'immisce dans leurs finances, assure qu'il avait prédit la tragédie du 11 septembre... Début d'une longue descente aux enfers, les Védrines se coupent du reste du monde et ce, jusqu'en Angleterre où Tilly les a conduits pour "les protéger". Des années de terreur, de destruction psychologique, de lente déchéance (les Védrines sont ruinés : Tilly leur a dérobés plus de 4, 5 millions d'euros ainsi le château familial...) jusqu'au réveil brutal, violent, douloureux. Une " délivrance " qui s'achève (mais peut-on seulement revivre normalement après un tel traumatisme ? ), par le procès en 2013, au terme duquel Tilly est condamné à dix ans de prison.

10/2023

ActuaLitté

Histoire de France

Le livre de mémoire. Traces de l'enfer

Entre 1939 et 1945, 6 millions de Juifs furent assassinés. En France, près de 76 000 hommes, femmes et enfants furent déportés vers les camps de la mort. 2 500 en sont revenus. . Depuis la fin de la guerre, le Centre de documentation juive contemporaine, intégré au Mémorial de la Shoah à Paris, collecte et rassemble des millions de documents, des textes de loi, des circulaires officielles, des lettres ainsi que des milliers de photographies qui retracent les contours monstrueux de la Shoah en France. Ils montrent la virulence de l’antisémitisme, l’organisation implacable du crime nazi, l’horreur des rafles et des arrestations et le fonctionnement des camps qui, de Drancy, Gurs, Les Milles, conduisit des milliers de Juifs à Auschwitz. Mais ces archives racontent aussi le courage d’hommes et de femmes qui, résistants au joug nazi, ont soutenu, aidé et parfois sauvé une population persécutée et spoliée. Chacun avec leurs mots, Ida Grinspan, Marceline Loridan-Ivens, Sarah Montard, Henri Borlant, Charles Palant et Victor Pérahia évoquent l’enfer de ces années, de l’exclusion dont ils furent les victimes innocentes à la douleur incommensurable de la déportation, de la perte des leurs aux difficultés du retour. C’est leur voix que des centaines de documents et de fac-similés passionnants et bouleversants, pour la plupart inédits, éclairent, parmi lesquels le Statut des Juifs annoté par le maréchal Pétain, des notes de service de Drancy, des lettres de dénonciation, des télégrammes relatant le départ d’un convoi, les consignes données aux forces de police avant la rafle du Vél’d’Hiv, un acte de disparition, soulignant ainsi les rouages idéologiques, administratifs et économiques de la destruction des Juifs d’Europe.

10/2015

ActuaLitté

Western

Chef Joseph

La longue marche des Nez-Percés Vers la fin du XIXe siècle, la magnifique vallée de la Wallowa, territoire ancestral des Nez-Percés, est convoitée par les colons américains, appâtés par ces terres réputées aurifères et propices à l'élevage. Après l'échec de longs pourparlers, la tribu doit se résoudre, la rage au coeur, à quitter ses terres situées dans l'est de l'Oregon pour échapper au joug des autorités fédérales et à l'enfer d'une vie dans les réserves. Sous l'autorité de Chef Joseph, elle décide d'entreprendre le plus périlleux des exodes en tentant de rejoindre la frontière canadienne, avec près de 800 âmes, dont femmes, enfants et vieillards ainsi que des milliers de chevaux. Animés d'un courage à nul autre pareil, les Indiens se fondent dans le paysage et progressent à marches forcées à travers la chaîne vertigineuse des Bitteroot Mountains, telle une tribu fantôme. C'est le début d'une traque acharnée à travers l'Idaho, le Wyoming et le Montana avec à leurs trousses l'armée américaine, marquée par le désastre de Little Big Horn. Après plus de 2 000 kilomètres parcourus, l'odyssée des Nez-Percés s'achève tout près du Canada par une ultime défaite face aux troupes du colonel Miles. Malgré la reddition de Chef Joseph, ce périple d'une tribu pacifique reste un symbole, celui d'une résistance héroïque face à l'envahisseur. Accompagné par l'historien Farid Ameur, spécialiste de la conquête de l'Ouest américain, François Corteggiani, grand connaisseur également des récits du Far West, et Gabriel Andrade nous entraînent dans un western haletant sur les traces d'un épisode mythique des guerres indiennes et d'une figure légendaire, à la fois attachée à ses traditions et éprise de liberté.

10/2023

ActuaLitté

Romans de terroir

L'Eté de la petite Marie

Marie est la septième enfant d’un couple de métayers pauvres qui s’échinent à l’ouvrage. Robuste, elle est toujours là quand on a besoin d’elle. En cet été 1943, elle entend les adultes évoquer des propos peu rassurants. Elle s’inquiète des va-et-vient des voitures noires et de leurs occupants qui surveillent la ferme. Elle découvre que son grand frère se cache pour échapper au STO. Un soir, un homme vient frapper à leur porte. Il propose de louer Marie comme servante et ses parents acceptent. Marie comprend leur décision... Mais pourquoi aller si loin des siens, chez cet homme qu’ils ne connaissent guère ? La ferme du Pigeonnier, isolée dans son écrin de verdure, aurait pu être un endroit merveilleux, où elle aurait pu passer son été en toute quiétude, si elle n’était pas tombée sous le joug de maîtres durs, méchants et odieux. Elle deviendra leur innocente victime, subira l’humiliation et sera contrainte de fournir un labeur au-dessus de ses forces. Pourtant Marie ne cessera jamais de lutter pour revoir ses parents. Elle puisera sa force dans la nature environnante et elle continuera à rêver aux histoires, que lui racontait sa grand-mère, et aux chats, ses animaux préférés. Cette héroïne remplie d’amour devient un modèle de courage, de persévérance et de confiance en dépit des mécomptes que la vie lui inflige. Lucienne Boulesteix a conquis un grand nombre de lecteurs avec des romans qui restituent la vie âpre dans nos campagnes d’hier mais également la vraie nature, celle rythmée par le souffle des saisons, celle qui sait encore embaumer certains bocages et qui trille dans les haies avec les oiseaux.

10/2013

ActuaLitté

Histoire de France

Lycéen sous l'Occupation

Bien des années sont passées et l'ancien lycéen résistant, devenu Docteur honoraire, Gérard Chatelier raconte son adolescence. En réalité. il s'agit de l'histoire de sa famille et de celle des enfants de son âge sous le joug nazi. Mais ses souvenirs dépassent le cadre familial ou scolaire pour devenir de précieux témoignages afin que les enfants de ses enfants. que ceux qui ont entendu parler ou vécu cette période, que les générations à venir puissent prendre conscience du prix à payer pour sauver la Liberté. En 1942, alors que les armées ennemies envahissent la zone libre du sud de la France, à Bordeaux au lycée Longchamps, des élèves. pour ne pas dire des gamins ou des drôles. fabriquent des pétards, des explosifs à partir de boîtes d'allumettes. Son père Philippe Chatelier, inquiet de ces jeux dangereux, finit par intégrer son fils dans son propre réseau de Résistance en tant qu'agent de liaison. Commence alors une longue période de privations, de peurs, de menaces, d'intimidations, d'inquiétudes. Il faut vivre dans la clandestinité sous une fausse identité, quitter Bordeaux et fuir dans les campagnes du Lot et de la Corrèze, pour éviter la Gestapo et son chef, l'horrible et terrifiant Poinsot. Le 29 août 1944. Bordeaux est libérée. Le lycéen, grâce à une dérogation, va pouvoir se présenter au Baccalauréat à la session d'octobre. Le 21 octobre, il apprend qu'il est reçu "à la grande fierté de son père". Le 8 mai 1945, Gérard Chatelier, alias Chabert puis Moreau, fête le même jour ses 19 printemps et la Victoire des Alliés. Les récits sincères et authentiques du Docteur Gérard Chatelier permettent de mieux comprendre les années noires de l'Occupation et de prendre conscience de l'importance de la lutte des "hommes de l'ombre".

05/2012

ActuaLitté

Histoire internationale

La Pologne de Pilsudski à Walesa. 11 novembre 1918-27 octobre 1991

Professeur honoraire d’Histoire contemporaine à l’Université Lumière Lyon 2, Jean Lorcin, spécialiste d’Histoire économique et sociale, a enseigné l’Histoire de l’Allemagne et de la Russie-URSS au XXe siècle. Il lui a paru essentiel de compléter cette expérience de l’Europe centrale et orientale par la prise en compte de l’entre-deux que représente la Pologne. Il y était d’autant plus disposé qu’il a été responsable des relations scientifiques entre Lyon 2 et l’Université de Lódz, lui permettant ainsi de prendre conscience de la situation politique, économique et sociale d’un pays d'abord sous l’état de guerre, en 1984, puis fraîchement libéré en 1991. Autant de souvenirs qui l’ont poussé à aborder ce sujet, tant les liens entre la France et la Pologne sont anciens et étroits. D’autre part, l’enseignement de l’Histoire allemande et soviétique lui a permis de se distancier d’une historiographie purement polono-polonaise dont Daniel Beauvois a montré les limites au lendemain de la libération du joug soviétique. Comme lui, Jean Lorcin n’a pas voulu s’immiscer dans les querelles internes, ou encore mettre en concurrence les insurrections du ghetto de Varsovie en 1943 et de la ville de Varsovie en 1944. Il s'est efforcé de s’en tenir à l'histoire « sincère » pour reprendre l’expression de Seignobos, d’une Pologne encore inquiète, agitée, mais représentative d'une Europe de l’Est qui se veut désormais centrale, à un moment décisif pour l’avenir de l’Union européenne. Il lui a paru utile de consigner dans un ouvrage de synthèse le fruit de son expérience. La lecture d’une surabondante littérature historique lui a permis de compléter son information qui s’appuie en particulier sur la consultation des archives diplomatiques polonaises, françaises, allemandes et pontificales publiées à ce jour.

04/2012

ActuaLitté

Littérature française

Ne me cherchez pas

"Le reste de la phrase se perdit dans la confusion de pensées et, d'un coup, Juliette lança l'archet sur les cordes du violon. Nue, absolument nue, elle fit jaillir les sonorités incomparables de sa musique. Les notes semblaient voler clans une grâce absolue, une inspiration puisée dans un tempo poignant. Un frémissement émotionnel surfant sur l'écume d'une vague. Un jeu d'une puissance éperdue, des salves passionnelles irrésistibles. C'était une musique qui envahissait les sens soumis au délectable joug de la mélodie, des subtilités des enchaînements, une intensité magistrale. Dans la pureté du jeu, Juliette déployait des arpèges, une révolte intérieure saisissante, la densité d'un feu, une puissance absolue. Dans cette constellation d'harmonies, l'âme plongeait dans ce flot à vitesse réglée d'éclats cadencés. Du haut de cette falaise, d'éboulis en éboulis, j'étais précipité jusque dans la gorge des sons, dans ces coulées d'éblouissements, leurs énergies saisissantes. Une atmosphère de brûlots érotiques, la défiance, la violence en huis clos. Puis, au coeur de cette emprise, cette partita pour violon numéro 2 de Bach livra des émotions qui allèrent jusqu'à bouleverser la profondeur de l'âme quand se fit entendre l'invincible note bleue. Jean Philippe Kempf livre ici un roman qui met en scène l'histoire d'un homme confronté au hasard. En effet, flânant dans une librairie, il trouve un journal intime. À partir de sa lecture va naître en lui un sentiment d'amour unilatéral. Une grande plongée dans les sentiments sans cesse jouant entre le vrai et le faux. Un livre qui permet de comprendre toute la magie des émotions se mêlant au profond étonnement devant les enchaînements de cc que sont les circonstances. Et puis cet embarras parfois de se sentir incapable de déchiffrer le spectacle de l'inconnu.

09/2012

ActuaLitté

Economie

Quelle mondialisation ? Forum international des 13 et 14 novembre 2001

L'Académie universelle des cultures présidée par Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix, organise chaque année un forum international, au cours duquel les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines approfondissent un thème de société. En posant la question " Quelle mondialisation ? ", l'Académie a choisi de s'interroger sur un sujet souvent prétexte à des prises de position hâtives. Au fil des travaux, plusieurs points importants ont été mis en lumière : La mondialisation n'est pas un phénomène nouveau dans l'histoire de l'humanité. Elle ne consiste pas non plus en un simple alignement sur des valeurs et des méthodes occidentales, voire américaines. On assiste tout au long de l'histoire à de puissantes interactions entre les peuples et les cultures, et les mouvements actuels s'inscrivent dans cette tradition. La mondialisation n'est pas une tragédie. Elle a enrichi la planète du point de vue scientifique, technologique, humanitaire et culturel. Elle a apporté à beaucoup un mieux-être économique. L'un des problèmes cruciaux est celui du partage plus équitable des fruits de la mondialisation entre pays riches et pauvres, mais aussi entre les divers groupes humains au sein des nations. On ne peut écarter non plus les difficultés soulevées par le conflit entre les tentations hégémoniques des pays dominants et le droit universel au développement. Construire et encadrer la mondialisation est la réponse indispensable aux inquiétudes que suscite le phénomène. Le monde a changé depuis les accords de Bretton Woods. Des Etats ont secoué le joug de l'impérialisme, et des peuples ont proclamé leur aspiration à jouir de la démocratie et des droits de l'homme. Il faut donc chercher une solution politiquement responsable aux problèmes de régulation internationale, de liberté des mouvements et de préservation des identités culturelles.

06/2002

ActuaLitté

Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Le IIIe Reich et le monde

La conquête de " l'espace vital ", voire la domination, avec l'aide de certaines puissances, du monde entier, tel était le rêve fou d'Hitler, objectif final du IIIe Reich dès que le Führer eut consolidé son pouvoir personnel. Pourquoi ce rêve était-il irréalisable, comment l'Allemagne nazie parvint-elle néanmoins à obtenir des succès ? Quels enseignements l'Europe en a-t-elle tirés ? Charles Bloch dans une analyse fine, souvent percutante et toujours objective, étudie du point de vue de la politique étrangère comment le IIIe Reich, héritier d'une longue tradition nationaliste, a d'abord joui d'un consensus quasi général en Allemagne autour de l'abolition du Traité de Versailles, puis usa de l'aide indirecte que lui apporta l'Angleterre jusqu'en 1939 pour atteindre ses trois objectifs : la chute du bolchevisme, l'anéantissement des Juifs et l'asservissement de la France. Si la politique de Londres rendit possible les succès d'Hitler jusqu'à la conflagration, c'est Hitler lui-même, avec Ribbentrop, qui créa l'antagonisme anglo-allemand vouant ainsi son " programme " à l'échec. En forgeant l'unité des peuples contre lui, en commettant des fautes stratégiques et politiques lors de la campagne de Russie, en limitant sa vision militaire à l'Europe, il commit trois erreurs capitales. En effet, le manque de coordination avec le Japon excluait la possibilité - si toutefois elle existait - de faire front à l'Amérique et à ses immenses ressources. 1945 est une profonde rupture dans l'histoire de l'Allemagne. La plupart des principaux acteurs de l'impérialisme allemand ont été définitivement brisés, la mentalité a profondément évolué et la réconciliation franco-allemande est un des résultats les plus spectaculaires de la seconde guerre mondiale.

ActuaLitté

Sociologie

De la civilité. Comment les sociétés apprivoisent la puissance

Dans ce livre, Denis Duclos montre pourquoi les échanges marchands, la recherche identitaire, les lois et les sciences ne suffisent pas à assurer sur une longue période la cohésion du groupe humain. Il est un autre facteur qui permet de brider la puissance de ces grandes rationalités : c'est la " civilité ". Les sociétés humaines, parfois, explorent ou se désagrègent, ou, à l'inverse, se figent sous le joug totalitaire. Mais cela arrive moins souvent que l'on ne pourrait s'y attendre, eu égard à la puissance ou à la violence des tensions qui la traversent (inégalités économiques, pression démographique, xénophobie, dégradation de l'environnement, etc.). Qu'est-ce qui fait tenir les sociétés ? A cette question naïve, mais redoutables, les grands systèmes explicatifs classiques n'apportent que des réponses ambiguës : le marché règle certains équilibres, mais il exclut beaucoup d'hommes et détruit des ressources naturelles. L'identité ethnique ou nationale contribue au " vivre ensemble ", mais menace toujours de nourrir le repli sur soi et la xénophobie. L'Etat protège et assure la liberté des citoyens, mais la tentation de la dérive bureaucratique est permanente. La science ouvre de nouveaux horizons, mais elle crée du même coup des problèmes plus épineux. Dans ce livre novateur, Denis Duclos montre pourquoi les échanges marchands, la recherche identitaire, les lois et les sciences ne suffisent pas à assurer sur une longue période la cohésion du groupe humain. Il est un autre facteur qui permet de brider la puissance de ces grandes rationalités : ce liant caché, c'est la " civilité ". Cette civilité, aux manifestations discrètes et multiples, c'est en définitive la façon dont les membres d'une culture apprivoisent les grands mythes - la Parenté, l'Etat, la Règle - leur permettant de vivre ensemble, mais qui, en même temps, tendent à se figer en rituels obsessionnels.

02/1993

ActuaLitté

Littérature française

Femmes émois

"Pourquoi ces femmes torturées acceptent-elles de rester si longtemps dans la souffrance avant de réagir ? Pourquoi ferment-elles les yeux pour recevoir les coups et avancent-elles avec de faux espoirs en pensant que le temps arrangera et effacera tout ? Comment peuvent-elles penser qu'elles sont nulles et qu'elles méritent toutes les horreurs qu'elles subissent ? Comment deviennent-elles alors passives face à la souffrance, à la violence et au harcèlement ? Pourquoi ont-elles démissionné de leur âme ? [... ] Aujourd'hui, je me sens prête à m'occuper d'elles !" Roman patchwork, Femmes émois met en scène les témoignages, différents et complémentaires, de femmes endolories, étranglées par la peur et la souffrance. De Kyoto à Istanbul en passant par Québec, Ubud et Essaouira, Madiha Bennani lève le voile sur des blessures muettes et donne la parole à ces coeurs dont la beauté réside pourtant dans l'harmonie des couleurs et la différence des matières. Voyageant à travers le monde pour rencontrer des femmes thérapeutes, elle livre ses entretiens avec une geisha, une femme derviche, une chamane, une guérisseuse et une mkadma gnaouie avec un même et unique objectif : installer le bonheur dans le coeur des femmes. Madiha Bennani est coach en PNL accréditée à l'international, hypnothérapeute et art thérapeute. Elle collectionne les certificats en développement personnel et partage son expérience de femme battante dans des conférences au Maroc et à l'étranger. Après un long travail de libération et ayant elle-même subit le joug du mutisme et de la violence, elle sort du silence et devient la porte-parole des femmes. Elle est l'auteur de trois romans : "Lumières de femme" , "Ecris, vis, Elève-toi" et "Femmes émois" .

09/2018

ActuaLitté

Poésie

Bel Ogou d'avant rouge

Voici une voix de la nouvelle génération des poètes haïtiens qui sâélève, rude et exigeante, impatiente de secouer le joug des pouvoirs corrompus et des assignations. Consciente de la beauté de la vie et de la laideur des sociétés humaines modernes, portée par le formidable élan vital de ceux qui ont le sentiment que subir nâa que trop duré, voici une poésie qui déshabille crûment la réalité, de là où elle l'observe. Une poésie qui sonne et qui cogne, lucide, y compris sur la littérature et son désir contrarié de révolte. Né en 1988 à Port- au âPrince, en Haïti, Rolaphton Mercure est écrivain, comédien et acteur, slameur, dramaturge et metteur en scène. Après sa participation, de 2010 à 2012, à la troupe de comédie musicale Haïti en scène de Bertrand Labarre, il a joué dans la pièce "Le Jeu de l'amour et du hasard", montée par Jean-René Lemoine, au Festival 4 chemins de Port-au-Prince (2012) puis au Festival des francophonies de Limoges (2013). Lauréat, en tant que slameur, du prix Caraïbes en création de l'Institut français en 2013, il a, au cinéma, joué dans "Meurtre à Pacot" et participé au doublage d'"Assistance mortelle", deux films de Raoul Peck, avant d'interpréter un des rôles principaux dans le â film Kafou (2017) de Bruno Mourral et un second rôle dans le film "Freda" de Géssica Généus. Sa pièce "Fuck Dieu, fuck le vodou, je ne crois qu'en mon index" a été nommé au prix SACD dramaturgie en 2021 puis publié dans l'Anthologie des nouvelles dramaturgies d'Haïti. Il vit actuellement à Limoges où il suit des études de second cycle en créations contemporaines et industries culturelles.

04/2023

ActuaLitté

XIXe siècle

1857, la Révolte !

1857, les Indes... Tenant sous son joug trois cents millions d'âmes et six cents royaumes, l'Honorable Compagnie des Indes, une société commerciale prospère, règne sans partage de l'Afghanistan à la Birmanie sur un territoire plus vaste que l'Europe. Voies ferrées et lignes télégraphiques, écoles et hôpitaux, bonne parole des missionnaires et bureaucratie ? : sous la férule de la Compagnie, toute la triomphante modernité de l'Occident s'impose à un rythme effréné, bousculant traditionset mentalités. La toute-puissance du léviathan repose sur ses armées de mercenaires musulmans et hindous ? : les Cipayes. Or une rumeur terrible a commencé à se répandre ? : les cartouches du dernier modèle de Enfield, le fusil fourni aux Cipayes, seraient graissées avec un mélange de saindoux et de suif ? ! Exécration du progrès, peur d'une conversion forcée au Christianisme, rumeurs et complots ? : les ingrédients d'un cataclysme sont réunis. Embarqué dans l'expédition d'un chasseur d'orchidées en route pour le lointain royaume de Ravendhikol, où s'agite l'énigmatique Prince Zulfikar, Kenneth Eaglet, agent de la Compagnie, va avoir fort à faire afin de tenter d'éviter le pire. Au cours de l'odyssée, à la découverte des merveilles et des horreurs des Indes, de ses habitants et de ses moeurs, le destin de Kenneth Eaglet va se mêler à ceux du chasseur d'orchidées et de son serviteur sikh, d'un missionnaire anglican et de ses deux filles, d'un ingénieur français saint-simonien qui se rêve bâtisseur de merveilles, d'un voleur irlandais à l'affût de bonnes affaires. Apprenant à se connaître et à réconcilier leurs visions du monde si différentes, ces personnages bientôt engloutis par la tempête de l'Histoire seront transformés à jamais, rencontrant l'amour, la folie ou la foi. La révolte des Cipayes éclatera, épouvantable, pierre de touche de ces caractères disparates.

07/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

Vertiges de la guerre. Byron, les philhellènes et le mirage grec

Au printemps 1821, lorsqu'éclate la révolte des Grecs contre le joug ottoman, l'événement génère un vaste et puissant mouvement de solidarité à travers tout l'Occident. Tandis que des comités philhellènes apportent à distance leur soutien moral et matériel aux insurgés, des engagés volontaires, venus des quatre coins du continent et même d'outre-Atlantique, s'ébranlent vers l'Orient, désireux d'égaler les Anciens et de régénérer la Grèce, mais se rêvant aussi en nouveaux croisés venus libérer un pays chrétien de quatre siècles de domination musulmane. Se côtoient dans leurs rangs de jeunes romantiques, animés d'une irrépressible envie de connaître enfin l'épreuve du feu, ainsi que nombre d'anciens soldats des conflits napoléoniens, incapables de se réintégrer à la vie civile. Soucieuse de restituer au plus près leur expérience, combinant une étude de l'imaginaire philhellène, une histoire culturelle du nomadisme guerrier et une anthropologie historique du combat, notre enquête vise d'abord à analyser la dynamique d'un fantasme collectif et l'économie psychologique d'un désenchantement. Car, une fois sur place, l'accueil hostile des Grecs, leurs curieuses manières de combattre et l'extrême violence déployée sur le théâtre guerrier transformèrent l'enthousiasme du départ en une profonde amertume. Or, l'étonnant est que leur nombre très limité, 1 200 hommes environ et leur expérience largement malheureuse furent finalement éclipsés par le mythe puissant qui entoura la venue de Lord Byron en Grèce et sa mort à Missolonghi, lesquelles donnèrent à ce corps de combattants une place toute particulière dans la mythologie de l'engagé volontaire et dans le processus de sacralisation de la guerre que connut l'Occident au cours des XIXe et XXe siècle.

10/2013

ActuaLitté

Islam

Touche pas à la femme

Le débat "femme et islam" crée plus de crispations que de soulever de véritables questions. Comment traiter la question de la femme en i/Islam quand celui-ci est complètement diabolisé ? On entend souvent - discours médiatique, et parfois académique, à l'appui -, que l'islam dédaigne et déshumanise la femme sans pour autant préciser de quel islam s'agit-il ? L'amalgame entre le Texte coranique et les pratiques socioculturelles est préjudiciable à la femme. Le Texte n'encourage nulle part à rendre "invisible" ou déshumaniser la femme. Ce sont les pratiques sociales et culturelles qui ont perverti le statut et la place de la femme dans l'organisation de la société. Ces pratiques gagnent, avec la complicité de certains élus - notre République et certains partis politiques pervertissent ses valeurs. Le faux débat sur le burkini en est un exemple criant. Ce vêtement, comme le voile d'ailleurs, n'a rien d'islamique. Ce qui est en jeu, c'est le corps de la femme. "Le diable se cache dans le détail" , dit-on. A quoi bon alors ajouter l'amalgame à la confusion ? Le féminisme n'a pas d'identité et n'a pas de territoire non plus. Il est universel. C'est un combat pour l'émancipation des femmes du joug du patriarcat qui les a déshumanisées, voici des milliers d'années. "Voile/burkini et féministe" est un oxymore. Le voile - et le burkini comme sous produit de la burqa - est la marque de fabrique du patriarcat alors que le féminisme est un combat contre ce régime qui a asservi les femmes. Un combat pour l'égalité, l'équité et surtout pour la dignité de la femme et la comprendre en tant qu'être différent, en tant qu'Autre soi-même.

02/2023

ActuaLitté

Mondes fantastiques

Vampyria Tome 3 : La Cour des Ouragans. Edition collector

Le troisième volet de la saga Vampyria de Victor Dixen. Embarquez pour une traversée symphonique jusqu'au coeur des Ténèbres, menée fortissimo furioso ! " A la Cour des Ouragans, les navires se fracassent et les coeurs se brisent. " Un océan à feu et à sang. Le commerce avec les Amériques, qui depuis des siècles assure la richesse de la vieille Europe vampyrique, est menacé par des hordes de pirates. Le plus sinistre d'entre eux, le capitaine Pâle Phoeoebus, sème un vent de terreur sur toute la côte atlantique. Louis XIV l'Immuable ordonne à sa protégée Diane d'épouser ce flibustier sanguinaire afin d'en faire un corsaire à la solde de la France. Un coeur à la dérive. Diane se nomme en réalité Jeanne : c'est une roturière qui sert secrètement la Fronde. L'organisation rebelle lui demande elle aussi de séduire Pâle Phoeoebus, mais pour l'enrôler dans la lutte contre le joug des vampyres. Quelle que soit l'issue, le destin de la jeune fille ne lui appartient plus. Est-elle Diane ? Est-elle Jeanne ? A moins que les ouragans n'emportent tous ses masques, pour révéler un terrifiant visage qu'elle n'a jamais osé regarder en face... A travers ce roman-opéra mené tambour battant, Victor Dixen orchestre l'âge d'or de la piraterie, entre batailles fracassantes et sombres sortilèges. A propos de Vampyria : " Victor Dixen transforme le Roi-Soleil en un vampire immortel. Une réussite ! " Le Figaro " Sur un rythme fracassant, Vampyria est une lecture fascinante et envoûtante ! " France Info " Une uchronie baroque et captivante, redoutablement efficace, à dévorer. " RTL " On vibre avec Jeanne et on n'a qu'une envie, tourner les pages, encore et encore. " 20 minutes

05/2022

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

Les pauvres aventures de Jérémie Tome 2 : Le pays de la soif

Le pays de la soif, c'est le camping de la Roche du Bourg, où Jérémie, et ses copains Sandrine et Jean-Jacques Moselle passent leurs vacances. Et cette fois-ci, c'est sûr, ils vont faire un malheur ! Tandis que Jérémie poursuit de ses assiduités une jeune Allemande en se faisant passer pour un rebelle romantique, Jean-Jacques se lance en loup solitaire à la conquête de la mère de cette dernière... Un deuxième tome désopilant où Riad Sattouf fait montre d'un humour dévastateur, féroce et jubilatoire ! C'est l'été... Une chaleur caniculaire s'étend comme une couverture moite sur Paris, recouvrant d'une fine pellicule de sueur tout ce qui a encore le courage de se trémousser sous le soleil. Jérémie et Jean-Jacques ne font pas exception. Avachis à la terrasse d'un café, ils reluquent tout ce qui porte jupe et qui passe devant leurs yeux concupiscents, en attendant que la soeur de Jean-Jacques, Sandrine, les rejoigne enfin pour partir en vacances. C'est que par ce temps-là, on n'est bien que sur la plage, et nos trois amis prennent la route pour le camping de la Roche du Bourg, sur la côte d'Emeraude. Mis à part un chien écrasé et un accident de voiture avec un dealer qui roule en Mercedes Benz, le voyage se passe relativement bien. Les voici qui arrivent sur la terre promise : le camping, sa plage, ses nanas ! Et là, horreur, celui qui les accueille n'est autre que Jean-Charles Bélier, leur bête noire lorsqu'ils étaient au collège de Montempoivre (1990-1993). Une brute, un bourreau qui les a persécutés à grand renfort de "Meurthe et Moselle" et de "Chibouz, fils de bouse !! ". Vidage de cartable, vexation devant les filles, il ne leur avait rien épargné. Que vont-ils faire ? Se venger ? Non, il est beaucoup moins risqué de draguer les minettes. Et pour ça, Jérémie a un plan. Car ils n'ont plus le droit à l'erreur, surtout qu'à côté de leur tente vient de s'installer un couple d'Allemands avec leurs deux enfants, dont une jeune fille qui ne laisse pas Jérémie indifférent... Sorte de Grand Duduche frustré, serial looser universel, Jérémie rentre avec cet album dans la catégorie des grands anti-héros de la bande dessinée d'humour, et Riad Sattouf dans celle non moins illustre des grands observateurs des petites misères humaines. Féroce et drôle !

03/2004

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Les violences sournoises dans la famille. De la transmission d'une malédiction à la réparation de soi

Quand un mari dit à son épouse : " Quand je te vois, je vois juste une nana qui veut en foutre le moins possible, ça va vraiment pas le faire, nous deux ", " Cette sculpture, c'est comme toi, ça sert à rien " ; quand un parent dit à son enfant : " Je ne t'ai pas sonné, tu parleras quand je te le dirai ", " Ne fais pas ça, tu sais pas faire, tu vas tout casser ", " Dégage, tu es la pire erreur de ma vie ! " ; quand une belle-mère dit à sa belle-fille : " Je peux être ta meilleure amie comme ta pire ennemie "... Quelles sont les paroles qu'ont entendues ces adultes dans leur enfance ? Après Les Violences sournoises dans le couple, l'axe horizontal de sa recherche, Isabelle Levert reprend aujourd'hui la plume pour s'interroger sur les violences sournoises dans la famille, son pendant vertical. Elle met l'accent sur le vécu infantile des auteurs et des victimes, et se penche sur leurs enfants qui, frappés par la violence, sont en risque de la reproduire à l'âge adulte. Car il faut en comprendre les rouages et les ancrages, en parler et entreprendre un travail de psychothérapie, pour éviter que cette violence se transmette de génération en génération. Dans une première partie, Isabelle Levert décrit la réalité des familles dans lesquelles règne la violence domestique sournoise, elle analyse les traumatismes psychiques et la perte de l'illusion chez l'enfant. De ces blessures non cicatrisées surgiront à l'âge adulte les fantômes intérieurs, l'insécurité dans les relations affectives, le narcissisme pathologique, le besoin d'emprise et de destruction - car, tel un automate, il se dirigera vers un nouveau désastre, reproduisant cette violence sur l'un ou l'autre registre, en tant qu'agresseur ou victime. La seconde partie de ce livre décrit les phases nécessaires d'un processus thérapeutique pour casser cette spirale. Etre témoin de la violence entre ses parents est un traumatisme majeur, source de douleur et d'angoisse. Comment se réparer ? Restaurer ses repères ? Retrouver confiance ? Quand on est l'objet de l'autre, on ne pourra redevenir sujet qu'avec l'aide d'un thérapeute qui qualifiera, d'une manière catégorique, toute forme de violence comme étant inacceptable, distinguera la victime et l'auteur, restituera sa légitimité à la colère.

03/2016

ActuaLitté

Généralités

L'abbé de l'Epée. Histoire du fondateur de l'institut des sourds et muets

Le plus beau privilège de l'homme, c'est sans doute de pouvoir communiquer ses pensées et ses sentiments. Cette faculté par laquelle les esprits se touchent et les coeurs se confondent, fut le premier comme elle est le plus doux noeud de la société. Nos jouissances perdraient tout leur prix, et bientôt suivrait le dégoût, si nous ne trouvions un attrait toujours plus vif à faire passer dans le sein d'un ami les émotions qui nous agitent. Le plaisir partagé est plus doux, la peine plus légère. Les larmes de la pitié coulent au coeur du malheureux, comme un baume qui en cicatrise les plaies, et elles ne sont pas sans charmes pour celui qui les répand. Ce commerce des âmes est pour nous plus qu'un plaisir ; c'est un besoin. Brisez ce lien qui attache l'homme à l'homme, et sa vie n'est plus un présent du ciel ; c'est un fardeau dont toutes ses forces pourront à peine soutenir le poids. Sans souvenir, comme sans espérance, son existence, qui ne se rattache ni au passé ni à l'avenir, s'arrête pour ainsi dire au besoin du moment, et ne se fait plus sentir que par l'ennui ou la douleur. Tel et plus déplorable encore était l'état des sourds-muets, avant que la charité, fille du ciel, eût renversé la barrière que la privation d'un sens avait élevée entre ces malheureux et le reste des hommes... Depuis que les succès obtenus dans l'éducation des sourds-muets ont prouvé qu'ils ne diffèrent des autres hommes que par les préjugés qu'ils n'ont point, et dont notre enfance est imbue, les parents n'ont plus rougi de leur avoir donné le jour, et les sourds-muets ont paru sans honte, et même avec quelqu'honneur, dans la société, pour partager les jouissances qu'elle offre et les charges qu'elle impose. Ainsi l'art de les instruire réhabilite dans toute la dignité de l'homme ces infortunés. Ce livre traite de l'histoire de l'abbé de l'Epée, fondateur de l'institut des sourds et muets.

12/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Une famille normande dans la tourmente nazie. Vie et mort du réseau de résistance Salesman

L'auteure a tenu à transmettre à sa petite-fille Charlotte son besoin de mémoire des femmes et des hommes ayant oeuvré pour libérer leur patrie. Jean et Florentine Sueur, ses arrière-grands-parents maternels, étaient de ceux-là. Leur fille Jeanne et son époux, Lucien Patrelle, y contribuèrent également. En marchant dans leurs pas, l'auteure revit l'enfance et la jeunesse de ses aïeux dans le Vexin normand. Au sortir de la Première Guerre mondiale, les années terribles vécues par les Poilus et leurs familles suscitent un besoin naturel de fête et de joie, entre les commémorations des Morts de la Grande Guerre. L'attachement de la famille aux associations d'anciens combattants la mène tout naturellement à rejeter l'envahisseur fasciste et la dictature du régime de Vichy, dès 1940. En mai &943, Jean et Florentine gèrent un commerce de confection, à Rouen, quand ils rencontrent Philippe Liewer, alias capitaine Clément. Missionné par le "Special Operations Executive" de Londres, Clément crée " Salesman ", l'un des plus importants réseaux de résistance de Seine-Inférieure (Seine-Maritime). Le magasin sert de boîte aux lettres principale à l'organisation, bientôt rejointe par les résistants havrais de "L'Heure H". On découvre alors les actions et les portraits de ces combattants, avec leurs richesses et leurs faiblesses. Dénonciations et collaboration d'un policier français vont causer la chute du réseau et la déportation de plusieurs soldats de l'ombre. S'ensuivent le voyage infernal et le travail forcé imposés par les négriers nazis. Pendant ce temps, des rescapés de " Salesman " libèrent des villes et des régions du joug de l'ennemi. Au printemps 1945, c'est le retour des camps où ont péri près de la moitié des camarades de Florentine et Jean. Ce livre se veut avant tout un hommage aux hommes et aux femmes qui se sont battus pour notre liberté.

05/2020

ActuaLitté

Poésie

Poésie et travail. Une anthologie de poésies sur le travail et les métiers

Ce recueil de poèmes sur le travail et les métiers présente une mine d'or pour celui qui veut les multiples facettes du travail et les effets très variables qu'il peut avoir sur l'homme. Ainsi, le travail est présenté tantôt comme une tare, pour les ouvriers qui, dans les usines où l'ennui sévit (Jean Follain), sont constamment exhortés : ne rêvez pas ! pointez, grattez, vaquez, marnez, bossez, trimez ! Ne vous reposez pas ; le Travail repose sur vous (Jacques Prévert), et pour les employés qui vaquent à leurs occupations sordides, huit heures par jour ; le reste de leur temps, ils dorment (Francis Ponge) ; tantôt comme une bénédiction, car, quand un homme se donne à son travail, il est vivant comme un arbre au printemps, il ne fait pas que travailler, il vit (D. H. Lawrence) ; une fois comme abrutissant [Débit et Crédit, Débit et Crédit ; mon âme ne danse pas avec les chiffres (Antonio Ramos Rosa)] et fatigant devant tout ce qui reste à faire (Roland Dubillard), au point où l'ouvrier souhaite une fièvre typhoïde pour enfin se reposer (Robert Desnos) ; et une autre fois comme exaltant [par exemple pour le boulanger qui, à tant pétrir, jubile (Géo Norge)] et enrichissant: Travail de mes dix doigts et travail de ma tête, travail de Dieu, travail de bête, ma vie et notre espoir... la nourriture et notre amour (Paul Eluard) ; souvent comme une prison, une laisse qui me coupe les os (Jean Cocteau) ; parfois comme un devoir et un mal nécessaire : On se crève au boulot, mais pour manger, on mange (Cesare Pavese) ; la main de la misère tourne le moulin (Francis Ponge) ; mais aussi comme constitutif pour l'homme [à tel point que, quand il voudrait ne rien faire, l'homme est comme une bête (Cesare Pavese)] et comme générateur d'un futur meilleur. En fin de compte, le travail, cette chose inexprimable, faite de vertige, d'effort, de joug, de volonté (Victor Hugo) échappe peut-être à une définition.

05/2006

ActuaLitté

Littérature française

Naufrage en deçà des entrailles des Océans

Ce roman retrace la jeunesse malheureuse de Josepho. Il naquit dans la petite bourgade de Firsanovka, en Crimée, en 1885. Il devient orphelin à part entière dès l'âge de sept ans. Son oncle le place chez les "Gunther" les charbonniers du quartier. Josepho va connaitre les plus grandes misères que l'on puisse affliger à un enfant de son âge. Il va devoir devenir rentable, ramoneur le jour, ménage le soir. Il dort à même le sol, sans nourriture et battu. Il fugue et trouve refuge auprès de vieilles personnes, mais le charbonnier le retrouve, la vie de Josepho est à l'apogée du cauchemar. Un oncle de retour d'Autriche le délivre du joug des Gunther et le prend sous sa tutelle, une vie heureuse commence pour Josepho. Cet oncle le comblera de bienfaits, Josepho aime la mer et veut devenir marin, Daniel, son oncle se marie avec Eva, une riche veuve, sa fille Myriam aime la compagnie de Josepho qui ne pense qu'à la marine. Il réalise son rêve et est engagé comme mousse, il fera de nombreux voyages en mer et à chaque période de repos, il retourne auprès des siens, il est sollicité par Eva pour prendre les commandes de ses usines et d'épouser Myriam, mais, seul la mer le passionne. Les multiples épreuves de son dernier voyage feront qu'il abandonnera la marine. Il retourne au pays avec la ferme intention d'épouser Myriam. Mais, il a une désagréable surprise, le jour de sa visite, fut celui de la fixation de la date de mariage de Myriam avec un jeune ingénieur. Eva ne voulant pas que Josepho joue les troubles fêtes lui recommande de quitter le pays, Myriam apprenant le retour de Josepho, va à sa rencontre, elle veut le suivre pour l'Angleterre, pour ne pas créer une scission entre Eva et sa fille, il refuse et c'est avec peine qui quitte Yalta pour Londres... . La suite se trouve à la fin du roman.

04/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

1930/1975 : l'Espagne et ses républicains pour témoins dans le XXe siècle. Chronologie, lexique, sigles

Comprendre et savoir l'Espagne de 1930 à 1975 en 15 tableaux. Ce catalogue est un outil essentiel pour accéder à l'historicité de la Guerre civile espagnole et ses prolongements dans la genèse de la tragédie européenne de 1939. Ces pages vont vous permettre de suivre pas à pas les méandres d'un espoir révolutionnaire mais aussi les alliances, parfois inavouables des diverses forces internationales en présence. Vous découvrirez les grandes innovations que, durant ces trente-deux mois, décrétera la République espagnole. Pays par son Frente Popular précurseur dans ses avancées sociales mais aussi visionnaire dans l'organisation d'une société basée sur de justes relations entre citoyens. Ce peuple se lèvera et des femmes prendront une part primordiale à délivrer la société du joug d'un système féodal aliénant la totalité des « sujets » vivant sur sa Terre. Pas à pas, nous suivrons cette épopée et vivrons ce que ces combattantes et combattants portaient en eux d'idéaux révolutionnaires au point de pérenniser leurs luttes jusque dans les rangs de l'armée de l'ombre ou de l'armée des Forces Françaises libres. Ils nous apprendront à décliner les mots : résistance, fraternité et liberté, jusque dans les camps de la mort nazis. Ce livre rétablit des faits et des mérites, sans aucunes extrapolations ni fioritures, et nous éclaire, enfin, sur les raisons d'un silence autour du rôle des républicains espagnols pendant la Seconde Guerre mondiale, et signale leur présence nécessaire dans la société contemporaine française. Il nous divulgue le véritable enseignement d'humanité et d'humilité que ces exilés nous ont laissé en héritage. Ces pages ont la volonté de s'opposer à toute récupération et aussi de lever la chape de plomb qui par ce silence trop longtemps a maintenu des générations d'élèves, d'étudiants dans l'ignorance de leur propre histoire nationale et a permis, une réécriture au profit de quelques versions officielles de bas intérêts ou bien pire consensuelles. « Ce livre refermé, enfin et encore, vous pourrez dire : je sais ! » Alors ouvrez-le…

11/2015