Recherche

Vers une nouvelle culture social-démocrate. Conditions, objectifs et évolution de l'oeuvre éducative réalisée par la social-démocratie allemande sous la République de Weimar de 1924 à 1933

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Allemagne. Une puissance en mutation

L'Allemagne d'aujourd'hui, encore sous l'effet de l'unification, est un pays en pleine mutation. Une mutation qui pèsera sur l'évolution du monde. Le modèle, à la fois politique et social, qui a prévalu depuis la création de la République fédérale en 1949, reposant sur des institutions politiques stables, faisant du pays une démocratie sociale avancée, et sur une action extérieure inspirée par la " retenue ", est ébranlé par les lendemains de l'unification et le défi de la mondialisation. Trois exemples illustrent cette évolution : la refondation du socle du " modèle social rhénan " à partir d'une redéfinition du concept de justice sociale faisant davantage appel à la responsabilité individuelle; la levée du "tabou militaire" qui, par l'engagement de l'armée fédérale sur des terrains extérieurs, met fin à la " culture de la retenue " en matière diplomatique; l'émancipation à l'égard des Etats-Unis qui constitue, au-delà même du " non " à la guerre en Irak, une étape irréversible sur la voie de l'autonomisation, condition de l'affirmation de " l'Allemagne-puissance ". Tels sont les contours politiques, économiques, sociaux et diplomatiques de cette nouvelle Allemagne en train de naître.

11/2006

ActuaLitté

Philosophie

INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE POLITIQUE. Démocratie et révolution

"Le présent ouvrage est le texte des leçons professées par Raymond Aron à l'Ecole Nationale d'Administration en 1952. Il ne constitue pas un exposé de faits ou de doctrines mais une analyse conceptuelle de la démocratie moderne dans ses deux versions antithétiques : institutions représentatives des grands pays occidentaux d'une part, démocraties populaires de l'autre. Il s'attache à définir, au-delà de leurs idéaux proclamés (égalité, liberté, souveraineté populaire, avènement d'une société sans classe), leur réalité essentielle, leur logique interne, en un mot leur principe. La conquête du pouvoir résulte pour les premières d'une compétition pacifique ; son exercice fait appel à l'art du compromis : l'expression des mécontentements catégoriels nés d'un état social naturellement imparfait peut s'y donner libre cours. Dans les secondes les gouvernants tirent leur légitimité d'un processus révolutionnaire mené au nom d'une doctrine millénariste qui justifie l'élimination des opposants et l'emprise d'un parti unique sur l'ensemble de la vie sociale. Comment, à partir de ces prémisses, discerner leur évolution comme leur devenir ? Telle est, dans la lignée de la pensée politique classique, la question centrale de ce livre où Raymond Aron enseigne avec une rigueur méthodique exemplaire l'art de soumettre à la raison les passions politiques de notre temps".

04/2005

ActuaLitté

Sociologie politique

Comment je n'ai pas fait carrière au PS. La social-démocratie empêchée

Après usage, les héritiers de François Mitterrand ont rendu l'instrument partisan dans l'état où leur mentor l'avait trouvé en 1969, lorsque Gaston Deferre obtint moins de 6% à l'élection présidentielle. Comment le Parti socialiste est-il tombé si bas ? "Socialiste depuis trois générations" comme elle aime à se présenter, Renée Fregosi adhère au Parti socialiste en 1976 et fera partie du personnel permanent de la Rue de Solferino entre 1980 et 1997. Son parcours personnel au Parti Socialiste français des années 70 à nos jours est à bien des égards emblématique de l'évolution et des errements de la gauche non communiste, en France mais aussi dans le monde à travers l'Internationale Socialiste. A l'approche du quarantième anniversaire de la victoire socialiste de mai 1981, Renée Fregosi revient sur les relations ambiguës du PS français avec la social-démocratie, mêlant anecdotes vécues, expérience militante, actions de coopération internationale et réflexions. De nombreux personnages célèbres de la vie politique française et internationale des dernières décennies y sont évoqués, les mentalités et les moeurs politiques y sont étudiées en entomologiste. Mais au-delà de ses turpitudes qui l'ont conduit à son déplorable déclin, le PS est aussi coupable de laisser béant cet espace qu'aucun acteur politique n'est réellement susceptible de combler de façon satisfaisante aujourd'hui pour articuler à nouveau ce que Jaurès appelait la République politique, la République laïque et la République sociale.

05/2021

ActuaLitté

Philosophie

Ecrits philosophiques allemands (1923-1932)

Faisant suite aux Ecrits théologiques allemands, ce volume propose aux lecteurs francophones des textes clefs de Paul Tillich à teneur philosophique au cours de sa période allemande (19231932). Le Système des sciences constitue la pièce maîtresse de ce dossier. Tillich y expose une compréhension globale des sciences en un système qui lui permet de proposer une division tripartite des sciences, de justifier le principe des sciences normatives et d'offrir à la théologie une fonction particulière. Tillich est en discussion avec les auteurs de la tradition philosophique du XIXe siècle, mais aussi avec ses contemporains. Les autres textes sont des productions de Tillich à l'Institut technologique de Dresde (sur la technique) et à la Faculté de philosophie de Francfort (tout spécialement sur le thème de l'esprit dans l'histoire : le destin). Ce thème de l'esprit dans l'histoire renvoie précisément au troisième principe signalé dans l'Introduction du Système des sciences : la pensée incarnée dans le temps de l'histoire. Ce nouveau livre intéressera les spécialistes de Tillich, mais aussi toutes les personnes ayant un intérêt pour le développement, de la philosophie allemande de l'entre-deux-guerres, là où Husserl, Heidegger ou encore Simmel et Scheler analysaient et reconfiguraient la réalité...

06/2018

ActuaLitté

Sociologie

La nouvelle causalité diabolique. La démocratie à l’épreuve de l’antisémitisme

A l'heure où l'antisémitisme fait vaciller les démocraties, Perrine Simon-Nahum plaide pour un urgent sursaut républicain. Comment l'antisémitisme, cette "causalité diabolique", ainsi que le définissait le grand historien Léon Poliakov, peut-il encore servir de ciment commun à toutes les haines - hier les idéologies nationalistes, aujourd'hui les luttes intersectionnelles ? Pour Perrine Simon-Nahum, l'explosion de violence à laquelle nous assistons met en évidence ce qui disparaît sous nos yeux : les conditions du "vivre-ensemble". Elle marque la progression des courants fondamentalistes, des idéologies woke et identitaires, et plus largement de l'ensemble des récits qui remettent en cause la possibilité que nous avons de cohabiter au sein de sociétés apaisées. Ces théologies modernes ne font en réalité que réactualiser le fondement de la haine séculaire des juifs : la question de l'identité. Face à ces courants, le "projet juif" est pour l'auteure l'un des outils sur lesquels nos démocraties devront s'appuyer pour l'emporter face à leurs adversaires, car le judaïsme qu'il définit offre une vision du monde qui nous garantit la liberté de faire société.

02/2024

ActuaLitté

Droit

Une nouvelle sécurité sociale. De Bismarck à Macron

La sécurité sociale de 1945 repose sur une solidarité partielle et a minima. Fonctionnaires, agriculteurs, indépendants sont protégés pour leurs charges de famille et leur santé par des dispositifs universels. En revanche, pour leur retraite, ils ont opté pour un chacun pour soi préservant leurs avantages acquis. Faute d'une mutualisation, qui aurait amélioré le montant de leur pension, les salariés du privé ont développé des régimes complémentaires, fonctionnant en points, qui leur ont permis, au tournant des années 1970, de bénéficier enfin de revenus décents. Ces modèles, fondés sur l'appartenance à un statut professionnel et financés par des cotisations sur salaires, butent tous aujourd'hui sur la transformation du monde du travail et l'allongement de la durée de la vie. D'où les réformes engagées pour préserver ce qui peut l'être, améliorer ce qui doit l'être, imaginer ce qui peut l'être. Ce livre a pour objet de faire le point sur les transformations en cours.

10/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Kropotkine et la Grande Guerre. Les anarchistes, la CGT et la social démocratie face à la guerre

Kropotkine, l'un des principaux théoriciens du mouvement libertaire, adopta en 1916, une position de soutien à l'Union sacrée et signa un manifeste - Le Manifeste des seize - auquel se joignirent quatorze autres militants anarchistes et, ajouterons nous, seulement quatorze (et non pas quinze). Ce ralliement de Kropotkine suscita un réel désarroi dans le mouvement libertaire, par tradition antimilitariste et opposé aux guerres. On s'est souvent interrogé sur les raisons de son choix. On a rarement essayé de comprendre pourquoi il a attendu 1916 pour le faire. Elevé dans l'esprit de la philosophie des Lumières - toute sa pensée politique en est imprégnée - Kropotkine a fait des choix cohérents avec sa formation et sa culture. Son erreur, cependant ne fut pas seulement de signer le "Manifeste des seize", elle fut aussi de penser que son acte pouvait servir à quelque chose : son choix n'influa en rien sur l'issue de la guerre. Les gouvernements de l'Entente n'avaient aucunement besoin de la signature de quinze anarchistes pour mener leur politique à terme. L'auteur de Kropotkine et la guerre s'efforce de fournir une explication à la décision du révolutionnaire russe et choisit de ne pas s'en tenir au cadre étroit du mouvement anarchiste, mais de donner un tableau général en mettant en scène les acteurs de l'époque : la CGT, les socialistes français, les socio-démocrates allemands. Le choix de Kropotkine reste inadmissible pour l'ensemble du mouvement libertaire d'aujourd'hui. Cependant, ce choix mérite au moins d'être explicité. L'ambition de l'auteur est de fournir aux militants d'aujourd'hui, souvent gênés face aux critiques qui leurs sont faites des arguments pour y répondre. Car un autre choix aurait été possible : un choix qui aurait contenu le même message que celui que Kropotkine voulait délivrer, mais qui aurait évité l'infamie de la signature de ce manifeste. Ce choix, c'est une femme qui l'a fait, une militante proche de Kropotkine, elle s'appelait Marie Goldsmith.

08/2014

ActuaLitté

Romans de terroir

Poussières. Nouvelles 1931-1934

Dix-huit récits et nouvelles inédits écrits de 1931 à 1934 par Jean Anglade. Dix-huit histoires et autant de petits bonheurs littéraires. Dix-huit nouvelles où pointe déjà tout le talent du conteur : son regard tour à tour tendre, caustique, affûté, posé sur ses personnages, sur une vie simple et sur les beautés champêtres. On y rencontre pêle-mêle : Zozo, qui, sur le chemin de l'école, arrive en retard en classe à cause d'un sentier et d'un pivert trop bavards ; un percepteur à la vocation frustrée de poète, n'osant déclarer son amour à une belle Italienne ; Rémy, facétieux facteur, qui livre sans le savoir les lettres de sa femme à son amant ; le petit Maxime, goitreux à cause d'une salamandre, et rejeté par tout un village... Mais aussi un joueur de vielle, un village du nom de Branquignoles, un futur agrégé de mathématiques et tant d'autres, qui peuplent ce savoureux recueil.

11/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Seul contre Hitler

Hjalmar Schacht (22 janvier 1877-3 juin 1970) passe une partie de sa jeunesse avec son père aux Etats-Unis. En 1903, il entre à la Dresdner Bank, dont il sera l'administrateur de 1908 à 1915. Au cours de la Ire Guerre mondiale, il a l'occasion de s'initier au maniement des finances d'un Etat, en qualité d'administrateur financier du "gouvernement général de Bruxelles" , en Belgique occupée par l'armée allemande. Conseiller de la Monnaie en 1923, il surveille l'émission du Rentenmark, qui permet de surmonter la crise et l'inflation. Président de la Reichsbank de 1924 à 1929, il contribue à l'élaboration du plan Dawes et réussit à enrayer l'inflation galopante et à stabiliser les finances de la République de Weimar. En contrepartie, il obtient pour son pays une réduction considérable des dettes de guerre. Après sa démission en 1930, provoquée par le plan Young, il se rapproche du mouvement national-socialiste et met Hitler en relation avec les mi­lieux de banque et d'affaires. Ce sont eux qui financent le Parti qui leur promet la "? paix sociale ? " par disparition de toute revendication. Schacht est considéré comme l'auteur du spectaculaire redressement de l'Allemagne hitlérienne. Lorsque Hitler prend le pouvoir le 30 janvier 1933, il demande à Schacht de reprendre la direction de la Reichsbank, puis, en 1934, il le nomme ministre de l'Economie. Schacht rétablit la balance commerciale par le blocage en Allemagne des capitaux étrangers, puis l'équilibre des importations et des exportations grâce au développement des industries de synthèse. Il va enfin stimuler l'industrie par l'émis­sion de bons à court terme. En désaccord avec Hitler et Goering, il quitte son poste de ministre en 1937 et abandonne la Reichsbank deux ans plus tard. Mais il demeure ministre sans portefeuille jusqu'en janvier 1943. Plus ou moins lié avec certains conjurés opposés à Hitler, il est interné dans un camp de concentration en juin 1944. Libéré par les Américains, il est cependant traduit devant le tribunal militaire international de Nuremberg. Il est l'un des trois acquittés du procès de Nuremberg en octobre 1946. Il n'a cessé de susciter tout au long du XXe siècle d'impor­tan­tes polémiques.

03/2016

ActuaLitté

Histoire internationale

Ghana, la marche vers la démocratie

Le Ghana a connu une trajectoire politique mouvementée depuis le 6 mars 1957, date de son accession à la souveraineté internationale. Premier pays indépendant d'Afrique subsaharienne, le Ghana s'est libéré de haute lutte du joug colonial britannique après une campagne victorieuse de désobéissance civile appelée "action positive" sous la conduite de Kwame Nkrumah et suite à une série d'élections âprement disputées (1951, 1954, 1956) et gagnées par le Convention People's Party (CPP) de l'"Osagyefo" (le Rédempteur). De 1957 à 1961, la démocratie pluraliste a prévalu dans ce pays autrefois qualifié de perle de la Couronne britannique. A partir de 1961, on assiste à l'instauration progressive de l'autoritarisme politique : parti unique à orientation marxiste-léniniste de 1961 à 1966, régimes militaires de 1966 à 1992, avec deux courts intermèdes civils (1969-1972 et 1979-1981). Depuis 1992, on constate une normalisation et une stabilisation politiques de ce pays, conduisant à une consolidation démocratique saluée à l'étranger. L'objet de ce livre est de comprendre et d'interpréter le long cheminement démocratique du Ghana qui fait apparaître, par-delà la succession dans le temps de régimes autoritaires et démocratiques ; ce mouvement pendulaire met en scène deux traditions philosophico-politiques qui plongent leurs racines dans les années quarante : une tradition de gauche incarnée par Kwame Nkrumah et une tradition de droite incarnée par Koffi Busia. Ces deux traditions philosophico-politiques, bousculées pendant deux décennies par une tradition aux relents populistes promue par J. J. Rawlings, constituent une constante de la vie politique ghanéenne à qui elles confèrent des accents de modernité. Un livre pour comprendre l'histoire et la vie politique de ce petit Etat très singulier d'Afrique de l'Ouest.

12/2019

ActuaLitté

Histoire des idées politiques

La révolution à venir. Assemblées populaires et promesse de la démocratie directe

Pendant plus de quarante ans, Murray Bookchin a réfléchi à un système politique qui s'appuierait sur des assemblées populaires et répondrait ainsi aux aspirations démocratiques de la population. La Révolution à venir rassemble pour la première fois ses essais sur la démocratie directe, offrant une vision audacieuse à un moment où la nécessité du renouvellement de la vie politique est de plus en plus criante.

01/2022

ActuaLitté

Sociologie

Au risque de la prévention. Enfance, jeunesse, famille et travail social : de la prévention précoce à la participation sociale

Un enfant de 2 ans, accueilli dans une crèche, crise et frappe un autre bambin... Faut-il voir dans ce geste, le signe précurseur — pour un enfant issu d'un milieu vulnérable — d'une trajectoire délinquante à l'adolescence ? Ou s'agit-il d'un enfant ordinaire dont l'éducation ne fait que commencer ? Et si besoin est, comment agir ? De la vision de l'enfance envisagée, dépend la réponse à ces questions et le mode d'intervention adopté. En se basant sur des expertises scientifiques et économiques réductrices, d'aucuns opteront pour une prévention précoce normativé qui glisse vers une pathologisation des conduites sociales dès la petite enfance. Une toute autre posture est celle d'une prévention prévenante : malgré un environnement aux inégalités marquées, un monde dans lequel la frontière entre norme et pathologie s'est tendue, certains s'engageront pour la généralisation de conditions sociales acceptables. Divers acteurs de l'accompagnement socio-éducatif font le choix de favoriser l'épanouissement des enfants, des jeunes et des familles, de valoriser leurs potentiels et de viser la participation sociale plutôt que la stigmatisation et le contrôle. L'ouvrage Au risque de la prévention, porté par le réseau "Socialisation des mineurs", réunit des contributions d'enseignants et chercheurs en travail social, de responsables politiques et de professionnels des domaines socio-éducatifs. Réflexions théoriques et éthiques accompagnent l'exposé de pratiques innovantes à fort potentiel émancipatoire. L'ouvrage apporte ainsi des éléments au débat sur le modèle de société que nous souhaitons.

02/2016

ActuaLitté

Sociologie politique

La République face à la rue. Volume 2 : Les journées de Février 1934 (Le maintien de l'ordre de 1929 à 1936)

Les dramatiques journées de Février 1934 sont, de façon indélébile, marquées dans notre mémoire collective. Qui pourrait oublier l'émeute de la place de la Concorde tentant de franchir la Seine, dans la lueur apocalyptique d'une nuit d'hiver, pour prendre d'assaut la Chambre des députés et la démocratie ? Dans la droite ligne du premier volume, cette nouvelle parution de La République face à la rue récapitule les causes, lointaines, proches et immédiates, de cette crise majeure. Car ces journées ne se comprennent que replacées dans le contexte général de la crise française des années 1930, période allant du déclenchement de la Crise économique d'Octobre 1929 à l'avènement du Front populaire, en mai 1936. Décortiquant le rôle joué par les forces chargées du maintien de l'ordre, l'historien Bernard Hautecloque aborde ici ces journées sous un angle inédit. Ce drame marque une étape importante dans l'évolution de ces forces de l'ordre ; d'autant que, si elles furent critiquables sous bien des aspects, leur action évita sans doute à la France de basculer dans la dictature ou la guerre civile.

05/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Vers une démocratie interculturelle en Afrique ?

L'Afrique est confrontée aux questions fondamentales de la réconciliation, de la justice et de la paix. Certains pays comme l'Afrique du Sud en ont une expérience ancienne, qui aura servi de "matrice" à bien d'autres tentatives de mise en place de formes de justice transitionnelle, que nous avons approchées, chemin faisant : commission "vérité et réconciliation" au Togo, tribunaux Gacaca au Rwanda, etc. Comment fabriquer un monde nouveau dans des pays en crise, désireux ou ayant à effectuer une transition démocratique ? Cet ouvrage apporte trois éclairages : - justice et transition démocratique ; - justice, cultures et universalité ; - justice et charité : l'apport du christianisme et des autres religions. Il souhaite, par ses réflexions, apporter des repères pour penser le monde autrement et agir au quotidien avec plus de pertinence.

12/2014

ActuaLitté

Pléiades

Oeuvres. Tome 2, De la démocratie en Amérique

Dans La démocratie en Amérique de 1835, Tocqueville brosse le tableau de la seule véritable société démocratique de son temps ; il en décrit la réalité et en analyse, avec une lucidité confondante, le devenir. Puis il lit : Pascal, Montesquieu, Rousseau nourrissent les réflexions d'où sort, en 1840, la seconde Démocratie. Le nouveau livre, dont l'Amérique est moins le sujet que la toile de fond, définit le type idéal de la démocratie et les perspectives offertes à cette idée dans les sociétés modernes. Il veut répondre aux interrogations d'une époque. Mais cent cinquante ans plus tard, alors que les circonstances qui avaient suscité ces interrogations ont disparu, questions et réponses conservent leur pertinence. L'enjeu était considérable. Il le demeure. Les survivants de 1793 avaient de la peine à concevoir que la démocratie pût déboucher sur autre chose que la tyrannie du peuple. Tocqueville, "aristocrate vaincu et convaincu que son vainqueur a raison" (Guizot), ne se voile pas la face : il évoque le péril du despotisme administratif, qui fait des individus les esclaves du pouvoir ; il peint les dangers de l'individualisme, d'où naît le désintérêt pour la chose publique ; mais surtout il rompt avec l'idée que les mêmes causes produisent toujours des effets analogues : il délivre un message d'espoir. Son ouvre, qui révèle la nécessité et la fragilité des équilibres démocratiques, est une leçon pour aujourd'hui.

02/1992

ActuaLitté

Généralités

Demokratia. Une histoire de la démocratie

La démocratie est aujourd'hui une aspiration pour des centaines de millions de personnes, comme elle est un droit de naissance pour des millions d'autres à travers le monde. Mais de quelle démocratie parlons-nous ? Sa signification est-elle inchangée depuis sa création dans la Grèce antique ? Examinant ses différentes manifestations et montrant comment la démocratie a changé au cours de sa longue vie, depuis les temps anciens jusqu'à nos jours, Paul Carteldge offre une réflexion d'une fécondité exceptionnelle. Comment le " pouvoir du peuple " des Athéniens a-t-il émergé en premier lieu ? Et en quoi la version athénienne de la démocratie différait-elle des nombreuses autres formes qui se sont développées ensuite ? Après un âge d'or au IVe siècle av. J. -C. , il y a eu une longue et lente dégradation de la conception et de la pratique grecques originales de la démocratie. De l'Antiquité tardive à la Renaissance, la démocratie a été éclipsée par d'autres formes de gouvernement, tant en théorie qu'en pratique. Mais ce n'était en aucun cas la fin de l'histoire : la démocratie devait finalement connaître une nouvelle floraison. D'abord ravivée dans l'Angleterre du XVIIe siècle, elle devait renaître dans le climat révolutionnaire de l'Amérique du Nord et de la France à la fin du XVIIIe siècle - et n'a cessé de se reconstituer et de se réinventer depuis, jusqu'à la contradiction la plus récente de la " démocratie illibérale ".

01/2023

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Quantification sociale. Les limites de la condition humaine

La quantification sociale est un essai qui décrit de manière formelle des phénomènes sociétaux liés à des dualités classiques, se basant sur les principes fondamentaux de la physique quantique. S'inspirant du formalisme de cette dernière, les éléments de base de l'approche ont été développés pour étudier les échanges entre individus ou entre sociétés, à la limite de la condition humaine. Grâce à cette approche, les dualités investies à titre d'exemples ont permis de redéfinir de manière formelle les limites de la condition humaine telles que le seuil de pauvreté, le seuil d'analphabétisme, le seuil de tolérance, etc. , en tant que limites quantifiables par une constante universelle, h. Se basant sur la théorie du moment cinétique, en tant qu'aptitude, l'étude du pouvoir et ses composantes a permis de décrire de façon formelle les régimes de gouvernance et leurs caractéristiques. Ainsi, nous avons redéfini dans le cadre de l'approche de la quantification sociale, le régime autocratique et son état unique, l'oligarchique et ses variantes et le démocratique et ses états indépendants.

08/2023

ActuaLitté

Sciences historiques

De la démocratie en Amérique ; Souvenirs ; L'Ancien Régime et la Révolution

Alexis de Tocqueville (1805-1859) reste l'indispensable passeur pour l'Amérique, le maître incontesté de ceux qui vont y étudier la démocratie libérale.

02/2015

ActuaLitté

Sociologie

La République utile, étude de la question sociale

La République utile (étude de la question sociale), par E. Thirion. (Août 1890.) Date de l'édition originale : 1890 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

10/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre d'Espagne. Révolution et contre-révolution (1934-1939)

L'une des premières initiatives des comités locaux consista à interdire le commerce privé, à mettre entre les mains de la collectivité les terres des riches, et parfois celles des pauvres, ainsi que les bâtiments agricoles, l'outillage, le bétail et les moyens de transport. A quelques rares exceptions près, les coiffeurs, les boulangers, les charpentiers, les médecins, les dentistes, les enseignants et les tailleurs durent eux aussi s'intégrer au système collectif. Au sein de certaines communautés, l'utilisation de l'argent fut supprimée pour les échanges internes. "Ici, s'il prend à quelqu'un la fantaisie de jeter des billets de 1000 pesetas dans la rue, personne n'y prêtera attention. Rockefeller, si vous veniez à Fraga avec tout votre compte en banque, vous ne pourriez même pas vous payer une tasse de café. L'argent, votre serviteur et votre Dieu, a été chassé de notre ville et le peuple est heureux ! ".

11/2014

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

De la science et de la démocratie

"Les démocraties sont, à leur manière, des systèmes vivants. Mais il ne suffit pas qu'elles vivent : il faut qu'elles survivent. Par conséquent, il nous faut identifier et analyser, de façon lucide et critique, les dispositifs qui, dans une démocratie, surveillent et corrigent les inévitables dysfonctionnements et imprévus, internes et externes, que son existence lui réserve. Ce sont ces mécanismes qui la rendent robuste et en assurent la survie. La robustesse d'une démocratie est son assurance sur la vie". P. K. Philippe Kourilsky s'exprime ici en citoyen et en scientifique. Appliquant les concepts de robustesse et de complexité, centraux en biologie, il met au jour les défauts de démocratie qui expliquent la crise actuelle : défauts d'altruisme qui fonde le devoir de solidarité, de discussion qui permet la participation à la vie démocratique, d'efficacité sans laquelle il n'y a pas de bien-être... Puis il ouvre des pistes pour rajeunir notre système politique, parmi lesquelles la science et l'éducation jouent un rôle primordial. La réflexion d'un scientifique de haut niveau sur l'un de nos biens les plus précieux : la démocratie.

05/2019

ActuaLitté

Sciences politiques

L'avènement de la démocratie. Tome 1, La révolution moderne

L'Avènement de la démocratie propose, échelonnées sur quatre livres, à la fois une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. L'entreprise constitue la suite du Désenchantement du monde. Ce qui advient avec la sortie de la religion, c'est un monde où les hommes ambitionnent de se gouverner eux-mêmes. Mais c'est en fait le monde le plus difficile à maîtriser qui soit. Ce sont les péripéties de ce parcours tumultueux, traversé d'embardées et de crises, dont il est fait une analyse raisonnée. Le premier volume, La Révolution moderne, est une sorte de prologue. Il campe l'arrière-fond, en retraçant sous une forme ramassée la révolution qui court entre 1500 et 1900, celle de l'autonomie. Surtout, il s'emploie à identifier les trois composantes spécifiques du monde désenchanté, du point de vue politique, juridique et historique. L'originalité de notre démocratie tient à la combinaison de ces trois éléments, qui est simultanément son problème permanent. Le deuxième volume, La Crise du libéralisme, présente une analyse en profondeur des années 1880-1914, qui constituent la matrice du XXe siècle, de ses tragédies et de ses réussites. En même temps que sont jetées les bases de la démocratie libérale, à la faveur de l'association du régime représentatif et du suffrage universel, le nouvel univers qui se déploie fait exploser le cadre hérité de l'univers religieux qui avait soutenu l'édifice des libertés fraîchement acquises. Ce sera la source des folies totalitaires comme ce sera le ressort de l'approfondissement et de la stabilisation des démocraties libérales. C'est précisément cet épisode crucial qu'examinera le troisième volume, A l'épreuve des totalitarismes. Le quatrième et dernier volume, Le Nouveau Monde, sera consacré, dans la même perspective et avec les mêmes instruments de lecture, à la réorientation de la vie de nos sociétés depuis le milieu des années 1970 et à la nouvelle crise de croissance de la démocratie dans laquelle elle nous a plongés.

11/2007

ActuaLitté

Droit

L'avènement de la démocratie

Visant à éclairer le sens des principes générateurs de la démocratie moderne (l'égalité des conditions, l'autonomie de l'homme, l'indépendance des individus), Robert Legros tente, dans cet ouvrage, de montrer qu'ils ne sont pas simplement issus d'idées nouvelles, d'une compréhension de l'homme qui serait enfin libérée des préjugés et de l'obscurantisme, ni le simple produit d'un processus historique ou social, ou d'une transformation du mode de production, mais émanent plus profondément d'une expérience neuve d'autrui, de soi, de notre humanité ; mais aussi, dans le même temps, de l'au-delà, de la nature, de l'origine des normes, en un mot du monde. Il est vrai que l'égalisation des conditions, l'autonomisation et l'individualisation qui sont à la source de la démocratie suscitent une dissolution de toute image de l'homme, et font naître l'idée d'une indétermination essentielle de notre humanité. Pourtant la reconnaissance de l'autre comme semblable, instaurée par la démocratie, ne relève pas d'une abstraction mais d'une expérience sensible de notre humanité. Dans quelle mesure l'expérience démocratique est-elle libératrice ? Telle est la question qui est au centre de cet ouvrage. Robert Legros tente de la traiter en s'inspirant de l'enseignement de la phénoménologie. Il montre en effet que la démocratie est libératrice dans la mesure où son avènement (l'égalisation progressive des conditions) est lié à une mise en suspension des identités d'appartenance, qui est indissociable de ce que la phénoménologie appelle une suspension du monde " naturel ", une mise entre parenthèses de toutes les évidences du monde quotidien. Et dans la mesure où cette mise en suspension collective des identités d'appartenance ouvre à une expérience d'autrui, de soi, du monde, qui incite à préserver l'indétermination essentielle de l'homme sans le dissoudre dans le vide d'une universalité abstraite.

11/1999

ActuaLitté

Sciences politiques

L'espoir de la démocratie

Rejoignez Vincent Harding, ami et conseiller de Martin Luther King, et le leader d'un mouvement bouddhique, Daisaku Ikeda, dans un passionnant dialogue interculturel illuminant les moments historiques du Mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Selon ces auteurs, les victoires du Mouvement furent celles d'une conception profonde de la liberté, de l'égalité et d'un changement social non violent qui peut et qui devrait guider nos efforts modernes pour la démocratie. Par-dessus tout, ce livre est un message d'espoir dans les capacités humaines.

02/2017

ActuaLitté

Autres philosophes

L'avenir de la démocratie

Figure majeure de la pensée contemporaine, Jürgen Habermas continue d'exercer une influence considérable sur l'ensemble des sciences sociales. Dernier héritier d'une grande tradition inspirée des Lumières, il jouit d'une renommée internationale et a dialogué avec les principaux penseurs de son temps (Adorno, Rawls, Derrida). Il a élaboré une théorie originale, connue sous le nom de l'"éthique de la discussion", qui a totalement renouvelé la philosophie politique. Intellectuel engagé, il est aussi fréquemment intervenu dans les polémiques de l'époque, prenant position sur des sujets aussi divers que la réunification allemande, la place de la religion dans l'espace public, la construction européenne, la bioéthique. En donnant à lire des textes essentiels et accessibles, parfois peu connus et, pour certains, traduits en français pour la première fois, ce volume permet de restituer la singularité foisonnante d'une pensée qui, depuis les années 1950, s'est attachée à explorer comme nulle autre tous les ressorts de la question démocratique. Jürgen Habermas se livre également, dans un grand entretien inédit, à une relecture en profondeur de son parcours et de ses thèses à la lumière des enjeux d'aujourd'hui. A l'heure où les démocraties occidentales sont confrontées à des défis existentiels, la puissance et la vivacité d'une telle oeuvre apparaissent plus que jamais salutaires.

01/2024

ActuaLitté

Travail social

Le transfert dans la relation éducative. Psychanalyse et travail social

Les éducateurs fabriquent de l'humain. On a beau essayer de neutraliser, de maîtriser la relation éducative en la parant des habits du management, de la gestion des populations ou de l'ingénierie sociale, l'acte éducatif repose toujours sur une rencontre humaine. S'appuyant sur sa triple expérience d'éducateur, de formateur et de psychanalyste, l'auteur propose de mettre à nu ce qui se noue dans la relation éducative, et démontre que la psychanalyse apporte non seulement des concepts opératoires dans le domaine du social (transfert, pulsion, sujet, besoin, demande, désir, etc.), mais permet surtout de soutenir un questionnement sur le sens des actes éducatifs et de la dynamique institutionnelle où ils s'inscrivent.

03/2021

ActuaLitté

Sociologie

Le travail social et le recours à la fiction. La relation entre assistant.e sociale.e et bénéficiaire de l'aide sociale financière en Suisse

Quel est le lien entre Roald Dahl, Boris Vian ou Amélie Nothomb et un(e) assistant(e) social(e) ? Une imagination infinie, la capacité à mobiliser chez autrui (lecteur ou interlocuteur) des émotions, des sentiments, voire même des motivations et donc finalement des actions. L'activité des travailleurs sociaux est fortement contrainte. Qu'il s'agisse du cadre légal qui structure leur travail, des directives institutionnelles auxquelles ils sont soumis, de la réalité du marché du travail ou encore des situations de plus en plus complexes des usagers, leur marge de manoeuvre semble se réduire comme peau de chagrin. Pourtant, ils accompagnent, aident, conseillent, conduisent leurs usagers sur les voies de la réinsertion. Si leur agir est limité, ils sont pourtant agissants. C'est le paradoxe central qui a motivé cette recherche, l'énigme qu'il s'est agi de résoudre. Comment travaillent les intervenants si tout leur échappe ? Les outils habituellement de rigueur dans une recherche sociologique feront une place dans leurs rangs à un outil conceptuel plutôt familier de la sphère littéraire : la fiction - et ce concept permettra d'éclairer, véritablement, notre énigme. Car c'est par la médiation d'une fiction - par la création d'un espace fictif - que l'assistant(e) social(e) va possibiliser l'action chez l'usager. Comme Dahl, Vian ou Nothomb...

12/2019

ActuaLitté

Histoire internationale

Le Sénégal sous Wade. Cahiers d'une démocratie sans démocrates

La faiblesse des démocraties modernes réside dans le fait qu'il leur faut trouver des solutions à des problèmes qui n'y ont pas toujours une place légitime. Au Sénégal celle-ci est encore embryonnaire et hybride, le mal est d'autant plus profond que les difficultés économiques rendent aléatoire, voire complètement caduque, la notion de citoyenneté. En effet, dans un univers où l'ignorance et l'indigence des masses sont le pain béni des prélats politiques dont la liturgie quotidienne porte sur la psychose d'un éclatement toujours imminent de la société, les citoyens sont tout juste des ustensiles politiques. Le paradoxe de la société sénégalaise actuelle est que l'élite, constituée des politiques, de la société civile, des marabouts et de la presse, s'emploie à snober le peuple et à l'abrutir, plutôt qu'à lui inculquer une culture démocratique qui l'affranchirait des chaines de la mal-gouvernance et de la pauvreté. Après le syncrétisme religieux, les Sénégalais sont en train de développer une espèce de syncrétisme politique : une société et des moeurs politiques à mi-chemin entre l'aristocratie, la conception monarchique du pouvoir et la démocratie. Le régime de Wade, et son opposition, en promiscuité avec une presse souvent harponnée dans des astuces délicates, perpétuent curieusement des pratiques archaïques et aristocratiques. La démocratie sénégalaise est orpheline de vrais démocrates : il n'est donc pas étonnant qu'elle soit turbulente et vacillante malgré l'éveil de la citoyenneté qu'a suscité l'avènement de Wade.

04/2010

ActuaLitté

Sociologie politique

Pop démocratie. La démocratie est (aussi) une fête

Imaginez que la démocratie soit invitée à un dîner... Elle serait sans doute perçue comme le voisin de table teigneux, rabat-joie et méprisant, à fuir absolument. Il en va ainsi de la démocratie contemporaine ? : au mieux, elle nous ennuie, au pire, elle nous désole et nous exaspère. Trop institutionnelle, trop technique, trop froide. Et si l'on ravivait la démocratie pour la rendre de nouveau fréquentable, voire même désirable ?? Est-ce que des fêtes de l'Huma ou des Nuits de la démocratie ne seraient pas le meilleur rempart contre l'abstention ?? Ne devrait-on pas s'inspirer du punk d'hier et du rap d'aujourd'hui pour inventer une nouvelle culture engagée ?? L'humour est-il soluble dans l'implication citoyenne ?? Quelle architecture des bâtiments institutionnels nous aiderait à décider ensemble ?? Où se cachent les petits corners du débat public ?? C'est en créant une véritable pop démocratie, culturelle et populaire, partout et avec tous, que nous retrouverons l'esprit des jours heureux. Frank Escoubès entrepreneur du web, cofondateur de Bluenove, société spécialisée en démocratie participative, et surtout fan de Cioran et de Desproges.

02/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Vers une nouvelle révolution

Juillet 1936 et mai 1937 : deux occasions manquées pour Balius et Les amis de Durruti d'une prise de pouvoir par le prolétariat catalan. Jaime Balius (1904-1980), secrétaire du Groupement des amis de Durruti - mouvance anarchiste espagnole anti-gouvernemantale - écrivit ce texte en 1938, en pleine guerre civile. Il le préfaça en 1978 pour une édition anglaise. Jusqu'ici inédite dans son intégralité en français, cette édition est augmentée d'articles de Jaime Balius, Pablo Ruiz et Charles Ridel.

08/2019