Recherche

Partisans. 27 mai 1943, dans l'antichambre de la première réunion du Conseil de la Résistance

Extraits

ActuaLitté

Histoire internationale

Historique des unités combattantes de la Résistance [1940-1944 . Département : Deux-Sèvres, Vendée

Histoire des maquis de la Résistance des départements des Deux- Sèvres et de la Vendée homologués comme unités combattantes. Examinant les faits d'un point de vue strictement militaire, l'auteur fait revivre l'action de la Résistance depuis ses premières manifestations jusqu'au jour de la Libération, avant de résumer l'activité du département en la présentant sous la forme de tableaux et de cartes.

06/1974

ActuaLitté

Histoire de France

Résistance et liberté. Dieulefit 1940-1944

On a beaucoup parlé du Chambon-sur-Lignon, rien n'a jamais été écrit sur Dieulefit. À Dieulefit, deux femmes sont à l'origine de la Résistance: Marguerite Soubeyran et Jeanne Ramier. Marguerite Soubeyran, fondatrice de l'école de Beauvallon avec Catherine Krafft, responsable de cette école pendant la guerre avec Simone Monnier, accueille dès 1939 des Allemands juifs, des enfants juifs et des intellectuels réfugiés. L'école de la Roseraie, avec Pol Arcens, prolonge l'oeuvre de Beauvallon. Jeanne Barnier, secrétaire de la mairie de Dieulefit, devient une virtuose des faux papiers dès janvier 1941 et permet le sauvetage d'un grand nombre d'" exclus ". Dieulefit est une "terre d'asile" pour plus de mille cinq cents réfugiés, juifs en majorité, et l'unanimité des habitants explique le succès de cette aventure. A l'automne 1943, Emmanuel Mounier fonde à Beauvallon une " Université libre" où se retrouvent intellectuels, poètes, peintres, musiciens, journalistes. Dieulefit devient "une des capitales intellectuelles de France". Marguerite Soubeyran crée en février 1943 le premier maquis des réfractaires au STO; les parachutages sont nombreux, et les protestants participent aux équipes de réception. En août 1944, Marguerite Soubeyran fait partie du Comité local de Libération. Durant cette période, Dieulefit a été en même temps "un nid de Juifs et de terroristes" et une "oasis de paix" car il n'y a jamais eu d'intervention allemande, ce qui constitue ce que l'on appelle généralement le " miracle dieulefitois".

06/2010

ActuaLitté

Sciences politiques

Annuaire de la France politique. Mai 1981-mai 1983

Ce petit ouvrage rassemble - et il le fera chaque année (de mai à mai, le premier volume couvrant, exceptionnellement, la période mai 1981-mai 1983) - les données de bases nécessaires à la compréhension de la vie politique française. Les documents sont regroupés sous cinq rubriques (qui seront constamment tenues à jour et, éventuellement, modifiées) : les Français, les institutions, les forces et comportements politiques, l'information, les forces sociales. Cet annuaire permet de repérer rapidement aussi bien la composition des différents gouvernements que la répartition des votes au Parlement sur les principales lois adoptées au cours de l'année, les résultats d'élections partielles, etc. Il est complété par une chronologie, un index et quelques repères bibliographiques.

01/1984

ActuaLitté

Histoire de France

La Résistance en Suisse normande. Le maquis de Saint-Clair (1940-1944)

A la fin de janvier 1944, un très jeune lieutenant des services spéciaux britanniques, le Special Operations Executive (SOE), Jean Renaud-Dandicolle, natif de Bordeaux, et, quelques jours plus tard, un opérateurradio, le lieutenant Maurice Larcher, originaire de l'île Maurice, sont parachutés, de nuit, au-dessus de la France occupée. Leur mission s'annonce difficile mais cruciale. Il leur faut armer les groupes de résistance aux confins du Calvados, de l'Orne, de la Manche et de la Mayenne, et les préparer à entrer en action contre l'ennemi, dès les premières heures du Débarquement. Aucun des deux ne connaît la date et le lieu du Jour J. Inlassablement, ils parcourent la Suisse normande, le Bocage virois, le centre Manche et le nord Mayenne et procurent à tous les chefs de secteur, par de nombreux parachutages, des armes en abondance. Opérations dangereuses et épuisantes, mais ô combien exaltantes pour tous ceux qui répondent présents sur le terrain. Simultanément aux premiers assauts alliés sur les côtes normandes, le capitaine Jean et ses compagnons d'armes du maquis de Saint-Clair s'efforcent, courageusement, de réaliser les plans prévus par le haut commandement allié. Bravant un danger omniprésent, les résistants organisent la guérilla, désignent les cibles à l'aviation alliée, cachent les aviateurs abattus, font passer les lignes aux agents de renseignements et aux parachutistes britanniques tombés trop loin de leur objectif. Mais la densité des troupes allemandes s'accroît, de plus en plus forte. Dès lors, la catastrophe pressentie devient inévitable.

07/2012

ActuaLitté

résistances, sauvetages

La résistance polonaise POWN. Nord - Pas-de-Calais - Belgique - Hollande 1941-1944

Les sphères gouvernementales polonaises, exilées à Londres après les campagnes de Pologne de septembre 1939 et de France de mai 1940, prirent très tôt la décision d'utiliser les Polonais résidant en France dans la lutte contre l'Allemagne. Créée en septembre 1941 en zone non occupée, le mouvement de résistance polonais (sigle POWN en polonais) s'étendit à partir de 1942 sur l'ensemble du territoire français. Peu d'études ont été consacrées à l'histoire du mouvement. En particulier, celle du "Groupe Haut", recouvrant les départements du Nord et du Pas-de-Calais ainsi que la Belgique et une partie de la Hollande, n'apparaît que très succinctement. La mise à disposition d'archives privées, jusqu'alors ignorées, a permis à l'auteur de reconstituer l'organigramme du mouvement, de déterminer la répartition des tâches entre les différentes branches (réseau Monika, réseau militaire Monika W, service de renseignements du Tigre - W. Wazny) et de préciser les actions entreprises. Ce livre se veut aussi un hommage à la communauté polonaise installée dans le Nord pendant l'entre-deux-guerres. Tous les postes de commandement, à partir du district jusqu'au poste local, furent en effet tenus par des membres de cette communauté ; toutes les liaisons furent assurées par les jeunes ; l'engagement des jeunes filles et des femmes fut absolument exemplaire. L'établissement des listes nominatives correspondantes devrait permettre de sortir de l'oubli la mémoire de ces patriotes engagés pour la défense de la France et l'indépendance de la Pologne.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Maquis et Maquisards. La Résistance en armes 1942-1944

Le 6 juin 1944, les Alliés débarquent en Normandie. Les maquisards sortent alors de l’ombre et s’engagent dans les combats de la Libération. Cette résistance en armes a pourtant été longue à s’imposer : les maquis n’apparaissent que lorsque le refus du Service du Travail Obligatoire pousse des milliers de réfractaires à choisir la clandestinité. Les chefs de la Résistance se sont largement divisés à leur sujet : quelle place accorder aux maquis ? A quel moment les employer ? Guérilla, action immédiate, attente du jour J ? Tenus à l’écart par les Alliés et le général de Gaulle, les maquis ont finalement longtemps été privés d’armes. Rassemblés sous la bannière commune des FFI en 1944, les hommes et les femmes des maquis allaient toutefois écrire les plus belles pages de l’histoire de la Résistance intérieure, sur le plateau des Glières, dans le Vercors, au mont Mouchet ou à Saint-Marcel. Stéphane Simonnet présente une histoire synthétique des maquis dans la diversité de leurs formes et de leurs combats. Il revient sur la vie de ces volontaires engagés pour mettre fin au régime de Vichy et à l’occupation allemande.

10/2015

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Merci la Résistance !

A l'occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, les Editions du Caïman se souviennent de l'année 1944, de la Résistance, des résistances. Si le 25 août 1944 reste la date symbolique d'un "Paris outragé, martyrisé mais libéré" , la Résistance sur le sol français est un état d'esprit, un cheminement, une lutte construite dès 1940. Du graffiti sur un mur à la lutte armée, la Résistance est multiple de 1940 à 1944. Antifascistes et internationalistes de la première heure, résistantes et résistants des villes et maquis, résistances de la classe ouvrière et de la paysannerie, libérateurs de 1944 ... Des maquis de la Lozère et du Morvan à la grève insurrectionnelle des cheminots, de la Libération de Marseille et de Pontarlier à l'entrée de la Nueve dans Paris, la Résistance est abordée sous toutes ses formes, de faits historiques peu connus à des personnalités marquantes. Il se conclut par un épisode inédit de la jeunesse de Missak Manouchian à Paris en 1934.

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Résistance & résilience. A l'occasion de la commémoration du 75e anniversaire de la rafle du 25 novembre 1943

Le 25 novembre 1943, l'Université de Clermont-Ferrand, où s'est repliée quatre ans plus tôt en zone alors non occupée, l'Université de Strasbourg, subit la plus grande rafle que le monde universitaire ait connue. Au cours du Second Conflit mondial, deux universités ont lié leurs destins. Elles témoignent ensemble depuis de leur volonté commune de se souvenir, de commémorer le courage et le sacrifice de ceux qui se sont réfugiés, qui ont été raflés et pour certains tués, de ceux qui ont accueilli, de tous ceux qui ont résisté à l'ennemi et à la barbarie, et qui ont su faire acte de résilience avec la volonté farouche de vivre et de transmettre. Les deux universités chaque année commémorent et se mobilisent pour le passé et pour l'avenir. Elles le font ici par la publication des actes d'un colloque qui s'est tenu à l'Université Clermont Auvergne et d'allocutions prononcées lors de la commémoration à l'Université de Strasbourg pour le 7e' anniversaire de la rafle du 25 novembre 1943. Elles le font par la réflexion, la rigueur scientifique et l'implication des étudiants ainsi que des autorités civiles et militaires, sans oublier les témoignages de ceux qui ont vécu cette histoire commune. Cet ouvrage souhaite humblement contribuer à pérenniser nos convictions pour les résistances et les résiliences. Il s'agit de comprendre, dépasser et transmettre sans omettre d'interroger les espaces et les personnes qui ont lutté et qui luttent pour la dignité. Résister est un devoir. La résilience est élan de vie. Notre rôle au sein de notre Alma mater est immense comme passeur de mémoire, passeur de savoir et passeur de vie.

12/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Le savoir de la main. Savants et artisans dans l'Europe pré-industrielle

De l'Antiquité à la Révolution Industrielle, ce n'étaient pas les mêmes gens qui écrivaient des livres et qui pratiquaient les métiers. Les uns étudiaient la nature, les autres la transformaient. Entre eux, il semble exister une cloison imperméable. En réalité, la faute en est aux historiens des sciences et aux historiens des techniques, qui depuis longtemps se tournent le dos. Prenant à rebrousse-poil l'historiographie classique, ce livre entreprend de montrer comment les connaissances des artisans ont fécondé la pensée scientifique, comment la Révolution scientifique du XVIIe siècle est largement tributaire des techniciens et enfin comment la " nouvelle science " maîtresse de son outil physico-mathématique ambitionne ensuite d'" affranchir les artisans de la routine " en donnant à leur pratique des " fondements certains ".

10/2009

ActuaLitté

Littérature étrangère

La tombe est dans la cerisaie. Journal du camp de Mikhaïlovka (1942-1943)

Le Journal du peintre Arnold Daghani, La tombe est dans la cerisaie, a été publié en roumain en 1947. Il parait pour la première fois en français dans une traduction de l'allemand et du roumain de Philippe Kellmer — ami d'enfance de Paul Celan —, l'un des rares compagnons de déportation de Daghani ayant survécu. Ce livre constitue un témoignage essentiel de la déportation des Juifs de Bucovine et de Bessarabie en Transnistrie, région d'Ukraine annexée parla Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1941 à 1944. Il s'agit d'un document décisif mettant ajour l'un des aspects de la Shoah aujourd'hui encore largement méconnu. Arnold Daghani y évoque le camp de Mikhailovka entre 1942 et 1943, où ont été assassinés, parmi mille autres victimes juives, les parents de Paul Celan et la poétesse Selma Meerbaum. Il fait partie des multiples lieux de déportation installés le long du Boug, fleuve d'Ukraine dont le territoire était occupé par les Allemands. Le Journal d'Arnold Daghani, qui livre des données factuelles terrifiantes, est écrit sur un ton qui confère au Mal l'aspect d'une banalité absolue aux conséquences quotidiennes implacables. Il se termine parle récit haletant de l'évasion de Daghani et de sa femme, Anisoara.

11/2018

ActuaLitté

Résistance

L’aventure du Buhara. Résistance et déportation - 1940-1945

12 février 1941 au soir, baie de la Fresnaye : 15 jeunes hommes, dont 9 élèves-pilotes et leur instructeur, embarquent en silence sur le Buhara pour rejoindre l'Angleterre et la France libre du général de Gaulle. Louis Delabruyère, à peine 20 ans, est l'un d'eux. Mais leur tentative échoue... Un témoignage intime rare et très documenté sur le parcours de "Ceux du Buhara" .

03/2023

ActuaLitté

Biographies

Chroniques du temps de la guerre (1941-1943)

De 1941 à 1943, Orwell fut engagé par le service indien de la BBC destiné à porter une bonne parole culturelle et politique aux sujets du bon roi George VI du sous-continent asiatique. Esprit libre entre tous, Orwell se passionna rapidement pour sa tâche. Du côté culturel, il s'attacha à faire mieux connaître des auteurs comme Jack London, Jonathan Swift, Bernard Shaw, Shakespeare ou Oscar Wilde. Il improvisa des dialogues autour d'oeuvres d'Anatole France et H.G. Wells. Du côté politique, il tint une chronique hebdomadaire commentant la situation militaire sur le front de l'Est. Cette expérience lui fit prendre conscience de l'importance de la propagande dans le monde contemporain. Elle est directement à l'origine des deux chefs-d'oeuvre qu'il écrivit ensuite : La ferme des animaux et 1984. A travers ces écrits de circonstance, on retrouve le génie d'Orwell à l'état originel.

04/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Les vampires : éliminations et sabotages. Résistance, 1943-1945

Novembre 1942, la Wehrmacht envahit la zone libre, entraînant de fait l'implantation des services de police et de répression allemands au sud de la Loire. Ces derniers ne peuvent trouver une véritable efficacité sans le concours du régime de Vichy. Ainsi, des Français sans vergogne, agents de la Sipo-SD ou de l'OPA, miliciens, collaborateurs de tout poil aux motivations souvent plus vénales qu'idéologiques, deviennent les auxiliaires zélés de l'occupant. Pour la Résistance, dont les bases sont déjà solidement établies, le pouvoir de nuisance de ces traîtres représente un danger capital. Dans la région clermontoise, Émile Coulaudon, futur commandant des FFI d'Auvergne, décide de former une unité spéciale en charge des éliminations de « collabos ». Créé à partir du groupe sédentaire rassemblé par Lucien Blanchet, le corps franc des Vampires s'organise progressivement et devient opérationnel. Exécutions et sabotages spectaculaires sont le quotidien de ces combattants de l'ombre qui, pour parvenir à leurs objectifs, doivent régulièrement infiltrer les informateurs de l'ennemi et fréquenter la pègre locale. Entraînés par des chefs inflexibles comme « Bernard », « Cristal » ou « Carpentier », les membres du corps franc prélèvent le tribut du sang et instaurent un climat de psychose chez certains collaborateurs. Traqués tant par la police de Vichy et la Milice que par les services allemands, ils rendent coup pour coup dans la lutte sans merci qui s'est engagée. Loin des combats glorieux du mont Mouchet ou de la Truyère, les Vampires vont ainsi écrire une des pages les plus délicates et méconnues de la Résistance.

03/2015

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Mémoires d'un Malgré-nous, rescapé de la bataille de Budapest (février 1943 - mai 1945)

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, René Debs a 14 ans. Il fera partie des quelque 130 000 incorporés de force à partir de février 1943 pour combattre aux côtés de l'ennemi. Ce qui frappe avant tout dans ce récit, c'est la capacité à se défendre coûte que coûte, à compter sur l'amitié de ses camarades, à crier son incompréhension devant tant de barbarie, tout en gardant la fraîcheur d'âme d'un jeune soldat malgré lui, qui partage ses émotions lors des rares moments de répit. Il sera l'un des rescapés de la terrible bataille de Budapest de décembre 1944, et fêtera ses 20 ans quatre mois après son retour de guerre.

04/2021

ActuaLitté

Sciences historiques

Jeunes résistants en Loire-Atlantique

En remettant officiellement à la Ville de Nantes la Croix de compagnon de la Libération, le 14 janvier 1945, le général De Gaulle salue l'engagement de la ville dans la lutte pour la Libération. Plus que le nombre de Résistants, infime rapporté à la population, les événements qui s'y sont déroulés font de Nantes et plus largement du département l'un des carrefours de la Résistance : qu'il s'agisse de la mobilisation des étudiants le 11 Novembre 1940, de la première liaison radio entre la France occupée et Londres la nuit de Noël 1940, de la première exécution massive d'otages en octobre 1941, des procès et des exécutions en série de militants communistes en 1943, de la mobilisation des maquisards en juin 1944 ou de la reddition de la Poche de Saint-Nazaire en mai 1945 qui marque la fin de la guerre en Europe. Les jeunes y ont pris toute leur place. Dans tout le département, comme d'ailleurs dans d'autres régions de France occupée, de 1940 à 1945, des hommes et des femmes, certains à peine sortis de l'adolescence, ont refusé le joug hitlérien et pétainiste : ils sont des centaines à l'avoir payé de leur vie, fusillés, massacrés dans une cave ou une forêt, morts exténués ou bien exécutés dans un camp de concentration. Les plus jeunes avaient 15 ou 16 ans, tels Claude Leguiader fusillé alors que son oncle était en train de mourir en camp, ou Francis Guibert mort à Sandbostel en mai 1945. Le Nazairien André Le Moal, otage fusillé en octobre 1941, avait 17 ans, tout comme Robert Geffriaud, abattu en forêt de Saffré le 28 juin 1944. Et comment ne pas rappeler le sacrifice de toutes ces jeunes Nantaises déportées à Ravensbrück.

05/2014

ActuaLitté

Guides étrangers

L'Ile de la Réunion

Longtemps enseignant dans ce bout de France proche de Madagascar, Raphaël Segura s'est plié aux rigueurs du documentaire pour proposer un album qui marie émotion et réflexion. Là aussi, tous les aspects de la vie réunionnaise sont abordés pour proposer une approche de cette île, en quelque sorte l'envers des cartes postales que se plaisent à colporter les voyagistes.

01/2004

ActuaLitté

La Réunion

L'ile de la reunion

Plages, montagnes, sentiers boisés, cascades, volcan ... Deux amoureux et fins connaisseurs de l'île Bourbon invitent le lecteur à découvrir la richesse de ses paysages, de son profil géologique et de sa biodiversité. Le guide est illustré par de nombreuses photographies qui aident à l'identification des différentes espèces. Il comporte également un glossaire. Pour chaque itinéraire sont indiqués son niveau de difficulté et sa durée. Destinés aux habitants comme aux touristes, L'Ile de la Réunion est à la fois un ouvrage complet sur la biodiversité de l'île et un guide véritable pour partir en balades ou en randonnées hors des sentiers battus.

10/2022

ActuaLitté

Poésie

Comme une main qui se referme. Poèmes de la Résistance 1939-1945

Il y a quelques années, alors jeune directeur des Editions Seghers, j'avais fait de la réédition de "La Résistance et ses poètes" de Pierre Seghers une véritable priorité. Au seuil d'une nouvelle aventure éditoriale, une exigence similaire me pousse aujourd'hui à rassembler, pour la première fois et en un seul volume, les textes que le poète rédigea pendant la Seconde Guerre mondiale. Poésie de circonstances, poésie de combat, par laquelle un homme affirme son droit à la liberté, sa volonté de vivre et ses raisons d'aimer. Par ces textes, souvent écrits dans la clandestinité et diffusés sous le manteau, Pierre Seghers entre en résistance. Il dit NON à l'inacceptable, s'élève contre la barbarie et " met dans [son] poing l'avenir ".

01/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Les Poches de l'Atlantique. Janvier 1944-mai 1945, Les batailles oubliées de la Libération

6 juin 1944 : les Alliés débarquent en Normandie. Après 80 jours de combat, ils libèrent Paris. Fin mars 1945, la bataille est terminée dans l'Est de la France, mais pas à l'Ouest, où 75 000 soldats allemands, sur ordre d'Hitler, sont déterminés à défendre les forteresses dans lesquelles ils se sont réfugiés : Dunkerque, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle, Royan et la pointe de Grave. Après le déclenchement de la campagne de l'Atlantique le 14 avril 1945 et des combats acharnés, les troupes françaises, formées essentiellement de combattants FTP et FFI, obtiennent la reddition de l'ennemi. Les poches sont réduites les unes après les autres. Stéphane Simonnet lève ici le voile sur des batailles oubliées, infligeant des conditions de vie éprouvantes à 60 000 civils alors que le reste du pays fêtait la Libération.

06/2019

ActuaLitté

Littérature française

Artisans de la terre

Ces chroniques préfigurent la fin d'un monde; époque où "l'exploitant agricole" était encore le "cultivateur", où le troupeau de vaches allant au pré ne comptait qu'une dizaine de bêtes toutes plaisamment prénommées. Très attentif aux hommes des champs, Pourrat retranscrit dans sa langue savoureuse, disparue, les moindres détails de la vie quotidienne de cette civilisation paysanne aussi perdue, le verbe s'effaçant au même rythme que ces outils et gestes.

11/2006

ActuaLitté

Sciences historiques

Artisans de la modernité

En 1796, les premiers juifs venant d'Alsace émigrent à La Chaux-de-Fonds, une localité au caractère villageois de 4 000 habitants. Un siècle plus tard, la ville s'est agrandie et elle est devenue un centre important de la production horlogère suisse et mondiale. La communauté juive a contribué à cette croissance en se lançant dans la production horlogère et divers métiers artisanaux. Dans cet ouvrage, l'auteure retrace l'histoire de l'émigration de la population juive d'Alsace à La Chaux-de-Fonds ainsi que son ascension sociale depuis 1800 jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale. Grâce à son excellent réseau de fabricants de montres, la communauté juive réussit à s'imposer dans l'industrie horlogère et à devenir un élément central de l'économie de la ville. La migration, la religion, la culture, les réseaux professionnels, les activités entrepreneuriales ainsi que la problématique du logement et les questions juridiques sont les nombreux thèmes abordés pour mieux comprendre la vie quotidienne de la population juive à La Chaux-de-Fonds et son intégration sociale et professionnelle auprès des autres habitants de la ville.

11/2018

ActuaLitté

Histoire internationale

L'incendie du Reichstag et ses suites. Berlin, 27-28 février 1933 - La première étape de la dictature nazie

L'incendie du Reichstag marque le point de départ de la dictature nazie. Dans la nuit du 27 au 28 février 1933, alors qu'Hitler est chancelier depuis seulement vingt-huit jours, un brasier ravage la salle des séances du Reichstag. Cinq hommes sont accusés des faits : Marinus van der Lubbe, jeune conseilliste hollandais, Ernst Torgler, le chef des communistes au Reichstag, Georgi Dimitrov, Blagoï Popov et Vasil Tanev, trois communistes bulgares activistes du Komintern. A l'issue d'un procès très controversé, van der Lubbe est condamné à mort. L'incendie du Reichstag est un événement multiforme : politique et judiciaire. Hitler en comprend rapidement le sens symbolique et, avec Göring, Goebbels et Rick, il se lance dans l'exploitation politique de l'incendie. Hitler obtient du président Hindenburg la signature du célèbre décret "pour la protection du peuple et de l'Etat" qui, juxtaposé à la loi des pleins pouvoirs adoptée peu après, permet aux nazis de mettre sous l'éteignoir toute forme d'opposition ou de contre-pouvoir. Adossé à une riche documentation, ce livre balaie l'ensemble du spectre lié à l'incendie du Reichstag. Ainsi, la montée du nazisme, son installation au pouvoir, le jeu des conservateurs, la lutte féroce entre les communistes et les sociaux-démocrates, le procès de l'incendie, le contre-procès, les manipulations et la propagande des nazis et des communistes, l'aspect législatif, électoral et judiciaire, tous ces éléments imbriqués les uns aux autres sont ici largement développés, de même que les réactions de la population allemande et de la presse étrangère. Une analyse approfondie de chacun de ces aspects permet au lecteur de posséder tous les atouts nécessaires pour une compréhension globale de cet événement. Enfin, la controverse entre historiens, née à la fin des années cinquante et qui perdure encore de nos jours fait également l'objet d'un traitement complet.

01/2020

ActuaLitté

Histoire de France

La campagne de France. 10 mai 1940

En mai-juin 1940, la France connaît la plus grave défaite de son histoire, un séisme militaire, politique, économique et social d'une ampleur jusqu'alors insoupçonnée. En à peine six semaines, son armée - pourtant réputée après la Grande Guerre comme l'une des meilleures au monde - s'est montrée incapable de faire face à la percée adverse et a subi une humiliation sans précédent. Aux 60 000 à 80 000 soldats tués s'ajoutent les 1 900 000 combattants tombés aux mains de l'ennemi. En outre, à la suite du départ précipité des autorités politiques françaises et de l'exode massif de la population fuyant devant l'avance allemande, l'état de désorganisation du pays est tel que plus aucune administration ni aucun service public ne sont en mesure de fonctionner. Les conséquences à court terme en sont dramatiques : occupation du pays, changement de régime politique et crise d'identité nationale. Le traumatisme à long terme engendré par la défaite pèsera peut-être encore plus lourd en provoquant l'affaiblissement de la nation tout entière et en sonnant la fin de son statut de grande puissance à la face du monde. La défaite de 1940 demeure encore un sujet délicat où mythes et légendes s'entremêlent, contribuant à obscurcir la réalité des faits. Cet ouvrage richement illustré revient de façon précise et chronologique sur les grands événements qui ont scandé ce drame depuis la déclaration de guerre jusqu'aux premières heures de la collaboration, en passant par l'armistice du 22 juin 1940. Une mise au point indispensable, appuyée par une iconographie variée et souvent inédite.

12/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Le genre de la Résistance. La Résistance féminine dans le Nord de la France

La Résistance se développe sur un terreau fortement imprégné par la différence des rôles sociaux entre les sexes. Si elle entraîne quelques femmes dans une vie d'homme, la plupart agissent au coeur du foyer, dans la continuité des rôles traditionnels. Quand bien même elles acceptent le sacrifice à l'égal des hommes, les résistantes ne sont pas des combattants de l'ombre comme les autres. Parce que l'histoire de la Résistance a longtemps été écrite au masculin, sa version féminine demeure méconnue. flue signifie résister au féminin ? Quel sens les résistantes ont-elles donné à leur engagement ? Comment a-t-il été perçu par la société, en temps de guerre puis après la guerre ? Autrement dit, dans quelle mesure l'identité féminine a-t-elle influé sur les modalités comme sur les représentations de l'engagement ? L'ouvrage propose de découvrir la résistance féminine en l'éclairant d'un double regard : celui de sa répression orchestrée par l'occupant et celui des reconnaissances mises en oeuvre à la Libération. Menée à l'échelle d'un laboratoire privilégié - le Nord, rattaché au commandement militaire allemand de Bruxelles -, cette étude de la mobilisation féminine dépasse les frontières régionales. En montrant le rôle majeur joué par les femmes dans le tissage des liens entre Résistance et société, elle donne sens à la formule du colonel Roi-Tanguy : «Sans elles, la moitié de notre travail eût été impossible.»

04/2015

ActuaLitté

Histoire militaire

Sous la Croix de Lorraine. Les combats de la 2e DLM, mai-juin 1940

Ce récit a été achevé d'être écrit en novembre 1940 quelques mois après la défaite et l'armistice. Depuis, il n'a jamais été publié. C'est le témoignage du général Bougrain qui était à la tête de la 2e division légère mécanique pendant la campagne de France. Sa division était la seule grande unité à porter comme emblème la croix de Lorraine ; elle constituait avec la 3e D. L. M. le Corps de Cavalerie. Le 10 mai, ce corps de blindés français entre en Belgique et engage le 12 mai à Hannut la première grande bataille de chars de l'Histoire : D. L. M. contre Panzers. Les deux D. L. M. vont s'opposer aux chars du XVIe corps d'armée du général Hoepner - plus nombreux et soutenus par l'aviation - dans des combats d'une extrême violence qui dureront jusqu'au 14 mai. Lors de ces affrontements, attaques et contre-attaques de blindés vont se succéder à un rythme infernal, les adversaires rivalisant d'audace et de courage. Les deux D. L. M. ont perdu une centaine de blindés mais elles ont infligé aux Allemands la perte d'environ cent soixante chars. Ainsi, l'arrêt de l'offensive ennemie permit à la Première Armée de s'installer sur ses positions. Puis, ce fut les combats de Dunkerque et l'évacuation miraculeuse vers l'Angleterre. Revenue en France et reconstituée, la division du général Bougrain va encore défendre la Loire et continuer a combattre jusqu'au 25 juin, date de cessez-le-Feu. Quelques notes ont simplement été ajoutées au texte original pour en faciliter la lecture.

03/2021

ActuaLitté

Histoire de l'art

L'art de la défaite (1940-1944)

De l'exclusion de certains artistes à la mainmise de l'occupant jusqu'à la collaboration, un portrait sans concession de la vie artistique en France sous l'Occupation. De 1940 à 1944, personne n'échappe au chaos. La France culturelle devient alors le symbole d'une situation d'exception où l'art joue sa liberté. Qu'il s'agisse de l'occupant, de l'Etat français, de la critique, du public et des artistes eux-mêmes, tous sont assurés que l'art doit conjurer la crise en édifiant les foules et en soignant les âmes. La vie artistique continue donc. Il n'empêche, des ruptures de taille assombrissent radicalement le paysage de l'avant-guerre. Dans cette synthèse richement documentée, l'auteure éclaire de façon remarquable le "coeur du système" - le régime de Vichy et la politique de l'occupant -, mais aussi l'imaginaire des Français : leurs nostalgies, leurs peurs et leurs espoirs. Historienne de l'art, commissaire d'exposition et présidente de la Fondation des sciences politiques, Laurence Bertrand Dorléac a notamment publié L'Ordre sauvage (Gallimard, 2004), L'Art en guerre (Paris Musées, 2012) et Pour en finir avec la nature morte (Gallimard, 2020).

04/2024

ActuaLitté

Histoire de France

Comment sont-ils devenus résistants ? Une nouvelle histoire de la résistance (1940-1945)

Depuis plus de 30 ans, le grand historien britannique Robert Gildea étudie l'histoire de la Résistance en France. Ce livre présente sous un jour nouveau toutes les formes de lutte contre l'occupant des plus célèbres jusqu'aux oubliées par la mémoire officielle. Le livre est le fruit de plusieurs dizaines d'années de recherches et d'enquêtes conduites en France. Chaque chapitre présente un groupe typique de résistants, illustré par des témoignages, à un moment de l'Occupation. C'est la force de l'histoire orale pratiquée par un grand expert : les anecdotes enrichissent l'analyse et illustrent la synthèse. On voit sous un autre oeil l'Occupation, qui a souffert de non-dits et d'une réécriture politique : le général de Gaulle, les communistes, les lobbys de victimes.

04/2017

ActuaLitté

Histoire de France

Georges Orselli. Officier, gouverneur des colonies, industriel : un patriote critique

Fils d'instituteur, Georges Orselli (1896-1971) échoue au concours de l'Ecole Polytechnique arrêté par la guerre en 1914. Engagé en 1915, il refuse d'être officier. Il entre à Polytechnique en 1919. Officier d'aviation par passion du vol, ingénieur au Service du matériel et homme de terrain, il fait la guerre au Maroc (1931-1933). Lors du célèbre raid de la Croisière Noire (8 novembre 1933-15 janvier 1934), il est le copilote de son chef, le général Vuillemin, futur Chef d'état-major général de l'Armée de l'Air de 1938 à 1940. Plus jeune Commandant de l'Aviation en 1934, il quitte l'armée en 1938 et entre à L'Air Liquide qui l'envoie au Japon au début de 1939. Mobilisé sur place malgré ses demandes à revenir se battre, il rejoint la France libre en janvier 1941 et s'engage dans la Royal Canadian Air Force, où il fait un nouvel apprentissage d'officier britannique. De Gaulle le récupère et l'envoie en septembre 1941 dans le Pacifique pour commander l'aviation que devaient y fournir les Britanniques, ce qui avorta. Il le nomme alors Gouverneur des Etablissements français d'Océanie où il restera jusqu'en fin 1945 malgré sa demande d'obtenir un commandement dans l'aviation française en début 1944. Gouverneur à la Martinique en 1946-1947, puis en Côte d'Ivoire en 1948, il est mis à la retraite d'office pour s'être opposé à la violente reprise en main de la colonie, ce dont il témoignera devant une Commission d'enquête parlementaire en 1950. En 1949, il entame une carrière d'importateur de matériel industriel allemand, en précurseur de la réconciliation franco-allemande et de la Communauté européenne du charbon et de l'acier créée en 1951.

10/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Les procès de la collaboration dans la Loire. La justice de l'épuration (1944-1945)

L'histoire de la justice et de l'épuration en France et dans le département de la Loire doit affronter le temps. Seule la distance avec les événements permet la justesse dans la relation des faits de la collaboration et des collaborateurs et leurs conséquences : l'épuration sauvage ou judiciaire de 1944-1945. C'est à l'occasion de la rédaction de son livre L'Etat français contre la franc-maçonnerie, l'exemple stéphanois, publié sous le pseudonyme de J-M Larchet, que Roger Grataloupt découvre l'intérêt de la micro-histoire et son apport quant à la connaissance du passé. Aujourd'hui sa chronique de l'épuration dans le département de la Loire, basée sur des sources en partie totalement inédites, rassemble un faisceau d'indices qui remet en cause bien des idées reçues sur cet épisode fort controversé de notre histoire. Des anecdotes locales, pittoresques ou dramatiques accompagnent les procès de la collaboration dans le département et constituent un témoignage original et fécond de la fin du conflit qui, dans les mois qui suivirent la Libération, opposa la Résistance intérieure au gouvernement du général de Gaulle, tandis que les forces qui la composaient se déchiraient dans des luttes à couteaux tirés pour la conquête du pouvoir. Avec ce très long travail, Roger Grataloupt, prouve le décalage entre la grande histoire, généraliste, synthétique jusqu'à ignorer superbement moults détails, et la relation des faits par un chercheur pointilleux qui vérifie avec le recul de 70 ans, les rapports entre résistance et collaboration, justice et équité, revanche et juste part des choses, expiation et pardon, mémoire et devoir de mémoire. C'est à Saint-Etienne et dans le département de la Loire que tout se passe, entre 1944 et 1945.

03/2014

ActuaLitté

résistances, sauvetages

L'Art de la Résistance. Quatre ans dans la clandestinité en France

Comment résister quand on a dix-neuf ans ? Telle est la question qui se pose à Justus Rosenberg, jeune juif de culture allemande étudiant à la Sorbonne lorsque les nazis lancent la campagne contre la Belgique et imposent bientôt l'Occupation au nord de la France, le régime antisémite de Vichy dans la zone sud. Porté par son courage, un sens moral à toute épreuve et le hasard des rencontres, Justus se fraye alors un chemin vers la Résistance. D'abord à Marseille, où il organise l'exil d'artistes, d'écrivains et d'intellectuels menacés par le nazisme au sein du réseau Varian Fry, tels Heinrich Mann, Marc Chagall, Alma Mahler et André Breton. Puis depuis le maquis, et jusque dans les bataillons de la Libération. Ces mémoires, rédigés tardivement par un homme d'action devenu professeur de littérature, constituent un témoignage aussi personnel qu'exemplaire sur la lutte contre le totalitarisme.

03/2024