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Métaphysique et religion chez Leibniz et Berkeley

Extraits

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Histoire ancienne

Littérature, politique et religion en Afrique Vandale

Le livre Littérature, politique et religion en Afrique vandale contient les communications prononcées au colloque international " Littérature, politique et religion en Afrique vandale ", organisé par Etienne Wolff, avec le soutien de son équipe de recherches THEMAM, composante de l'UMR 7041 ArScAn, qui s'est tenu à l'Université de Paris Ouest Nanterre La Défense les 6 et 7 octobre 2014. Les communications sont présentées ici selon un ordre thématique. Cet ordre, et le sujet très ciblé du colloque, font que le livre, plutôt que d'être un recueil de textes mal liés comme parfois les actes de colloque, présente une forte unité. Il constitue une synthèse sur l'Afrique vandale (439-533) qui faisait défaut. Y est étudiée en effet successivement la situation politique (relations avec les Goths et avec l'empire d'Orient), religieuse (la question de l'arianisme) et culturelle de l'Afrique vandale. Dans le domaine littéraire, une place particulière a été faite à Dracontius, certainement le plus grand auteur latin de l'Afrique sous domination vandale, qui, depuis la publication de ses Œuvres complètes dans la Collection des Universités de France, est mieux évalué à sa juste valeur. Les contributeurs, tous choisis par l'organisateur du colloque en fonction de leur compétence, sont des spécialistes internationalement reconnus (le premier d'entre eux par exemple, Konrad Vössing, a été invité au Collège de France en 2013 pour une série de conférences) venus de France et de divers pays d'Europe.Tel quel, l'ouvrage présente un solide bilan des connaissances sur l'Afrique vandale, en même temps qu'il ouvre à des interprétations, des pistes, des idées nouvelles.

12/2015

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Histoire de France

Religion et politique en France depuis 1789

En deux siècles, la place de la religion dans la société française s'est profondément transformée. Le pays a été marqué depuis la Révolution par un mouvement de sécularisation et de laïcisation qui a conduit à la séparation des Églises et de l'État en 1905. Pendant tout le XIXe siècle, la question religieuse a été au cœur du débat politique. Elle s'est quelque peu estompée depuis, mais est toujours prête à resurgir, par exemple à propos de l'école. La laïcité, qui fut longtemps une arme contre la mainmise de l'Église sur maint domaine de la vie nationale, est désormais admise par tous les citoyens. Mais quelle laïcité ? Les termes du débat se sont déplacés : effacement progressif des religions traditionnelles, montée en puissance de l'islam, désormais deuxième religion de France, pressions communautaristes... la question de la place du religieux au sein de la République a retrouvé une singulière acuité. Le présent ouvrage, destiné à faire référence, fournit à tous, étudiants en histoire et science politique, enseignants, public soucieux de comprendre, la synthèse accessible indispensable pour conduire toute réflexion sérieuse sur le sujet.

05/2007

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Histoire et Philosophiesophie

Attraction universelle et religion naturelle. Chez quelques commentateurs anglais de Newton, 2e édition

Attraction universelle et religion naturelle chez quelques commentateurs anglais de Newton d'Hélène Metzger (1899-1944), publié pour la première fois en 1938, fut l'une des premières grandes études consacrées à la religion et à la théologie implicites et explicites d'Isaac Newton (1642-1727). Au-delà son importance historique, ce texte d'Hélène Metzger est fondamental pour une compréhension conceptuelle et philosophique du travail de Newton.
Il est unique dans sa présentation des conséquences de la théorie de la gravitation universelle dans l'histoire générale de la culture, et dans l'histoire de la religion du XVIIIe siècle en Angleterre.

01/2021

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Philosophie

Revue de métaphysique et de morale

Revue de métaphysique et de morale Date de l'édition originale : 1898 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Philosophie

De l'habitude métaphysique et morale

L'art, œuvre de la volonté, n'a de prise que sur les limites, les dehors, les surfaces ; il n'a d'action que sur l'extériorité du monde mécanique, et d'instrument à lui que le mouvement. La nature travaille au-dedans, et jusque dans l'art, fait seule la profondeur et la solidité. La Science, œuvre de l'entendement, trace et construit les contours généraux de l'idéalité des choses. La nature seule, dans l'expérience, en donne l'intégrité substantielle. La science circonscrit, sous l'unité extensive de la forme logique et mathématique. La nature constitue, dans l'unité intensive, dynamique de la réalité. Entre le dernier fonds de la nature et le plus haut point de la liberté réflexive, il y a une infinité de degrés qui mesurent les développements d'une seule et même puissance, et à mesure qu'on s'élève, à mesure aussi augmente, avec la distinction et l'intervalle des contraires, l'étendue, condition de la science. C'est comme une spirale dont le principe réside dans la profondeur de la nature, et qui achève de s'épanouir dans la conscience. C'est cette spirale que l'habitude redescend, et dont elle nous enseigne la génération et l'origine. FELIX LACHER dit RAVAISSON-MOLLIEN

01/1999

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Bergson

Archéologie de Bergson. Temps et métaphysique

Le projet de retrouver l'unité de la philosophie de Bergson ne pouvait être mené à bien que depuis la méthode qui en avait fait une oeuvre. Il procède au retournement de la métaphysique traditionnelle : non plus se fonder sur un premier principe, mais se fondre dans l'expérience immédiate, c'est-à-dire descendre en soi-même, livre après livre, vers des couches de plus en plus profondes de la durée concrète. L'oeuvre entière de Bergson doit se comprendre à rebours, atteignant dans son dernier livre le véritable principe agissant. Camille Riquier reprend ce mouvement unique qui traverse l'oeuvre. En l'étayant des notes et des cours inédits de Bergson, il montre comment chaque livre se prolonge dans le suivant en gravitant à chaque fois autour d'un problème précis : la liberté, l'union de l'âme et du corps, la causalité, la volonté enfin. Bergson approfondit en vérité un unique problème, celui de la personne qui est pour la première fois pensée comme temps, chaque livre privilégiant l'une de ses dimensions : le présent (Essai sur les données immédiates de la conscience), le passé (Matière et mémoire), l'avenir (L'Evolution créatrice), l'éternité (Les Deux Sources de la morale et de la religion). C'est l'oeuvre entière qui s'avère être un corpus sur le temps.

11/2021

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Ouvrages généraux

L'araignée et l'abeille . Confinement et métaphysique

Dans la tradition occidentale ancienne, l'affliction connue sous le nom de "mélancolie" était décrite comme un excès d'humeur corporelle ou de fluide appelé "bile noire" . En 1697, Jonathan Swift associe l'accumulation de fiel et l'excrétion de substances nauséabondes à la figure allégorique de l'araignée, animal qui, "se nourrissant et s'engendrant elle-même, transforme tout en excrément et venin" . L'abeille, en revanche, buttine "des fleurs et des bourgeons des champs et du jardin" et s'écrie : "Quoi que je collecte ainsi [... ], cela m'enrichit sans porter la moindre atteinte à leur beauté, à leur parfum ou à leur goût". A partir de ce bestiaire, et à partir de l'expérience du confinement que chacun(e) d'entre nous a pu vivre pendant la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, l'auteure du présent essai propose une réflexion originale, métaphysique, sur notre condition actuelle : la Modernité nous condamne-t-elle au narcissisme et à la mélancolie ?

09/2023

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Notions

Tristesse et métaphysique terrestre. Existence, raison et transcendance

Comment penser la métaphysique en protestant ? Le parent pauvre de la Réforme et de la modernité méritait qu'on s'y attarde. Pour la première fois, et de manière originale et profonde, Denis Müller, expert reconnu de l'éthique, vient lui donner ses lettres de noblesse. Cette pensée exhumée par le biographe intellectuel de Calvin et de Barth se découvre alors terrestre, proche de la création et de la vie pratique ; elle anime d'un feu nouveau les notions d'existence, de raison et de transcendance. Ce sont elles qui, dans cette nouvelle approche, s'en trouvent explorées, questionnées et revisitées. Avec pour paradoxale pierre angulaire, la tristesse. Quel trésor cache en effet la mélancolie ? Convoquant tour à tour les figures de Vincent Van Gogh, d'Arthur Rimbaud, de James Joyce, puisant dans les productions artistiques le ressort de cette métaphysique subversive, cet ouvrage est une invitation à l'introspection pour penser l'expérience universelle de l'existence. Et s'ouvrir à son secret. Un immense traité de vie.

04/2022

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Kant

Kant, Métaphysique et ontologie. Sources, transformations et héritages

La célèbre affirmation de Kant selon laquelle il était un amoureux, malheureusement insatisfait, de la métaphysique, est certainement plus qu'une boutade si l'on considère le temps et l'énergie que le philosophe de Königsberg a consacrés à la redéfinition des termes et des contours de cette discipline au cours de sa vie. Le débat contemporain ne cesse pas de faire rage pour définir la transformation de la métaphysique par Kant, pour déterminer s'il s'agit d'une réforme - certes radicale - qui se greffe sur une structure préexistante, ou plutôt d'une véritable révolution qui vise à refonder radicalement la métaphysique. Les contributions rassemblées dans ce volume tentent d'approfondir les différents domaines dans lesquels la vaste réflexion de Kant sur la métaphysique a pris forme : de la confrontation incontournable avec les sources au rôle central de l'ontologie et à sa redéfinition au sein du Criticisme, des deux projets fondamentaux d'une métaphysique des moeurs et de la nature, seulement partiellement achevés par Kant, à l'influence multiforme du projet kantien sur la pensée philosophique et scientifique du XXe siècle.

01/2024

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Histoire de la philosophie

Séparation et relation chez Platon et chez Plotin

L'originalité de la philosophie de Platon et de Plotin est de situer l'origine de toutes choses dans un principe supérieur au monde physique et matériel. Cette décision philosophique, qui ne va pas de soi, visant à placer la cause de toutes choses dans un principe transcendant et immatériel, est concomitante d'un autre choix philosophique consistant à "séparer" la cause de son effet, le haut du bas, l'intelligible du sensible, l'invisible du visible, l'incorporel du corporel. De telles "séparations" poseront à Platon et à Plotin le problème de l'unité du monde et des "relations" que ces deux niveaux différents peuvent ou doivent malgré tout entretenir afin d'éviter toute forme de dérive dualiste et de vision pessimiste du monde. Cet ouvrage propose d'affronter cette question épineuse et d'apprécier la pertinence de la solution qu'y apportent Platon et Plotin, en développant chacun une "philosophie de la relation" tout à fait originale et stimulante.

02/2022

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Ouvrages généraux

Esclavage, religions et politique en Haïti

Marquée par une instabilité politique permanente et une catastrophe naturelle sans précédent (le séisme du 12 janvier 2010), la société haïtienne vit dans un chaos sans fin. Dans ces 14 courts textes, Laënnec Hurbon, l'un des plus grands penseurs haïtiens actuels, tente de comprendre les raisons profondes de cette situation, en la replaçant dans le temps long et dans le contexte plus large de la Caraïbe et de l'Amérique latine. Laënnec Hurbon aborde d'abord la question fondamentale de l'esclavage : les traces laissées par cette expérience sur la société haïtienne sont vivaces, malgré une volonté d'oubli exprimée dès l'instauration de l'indépendance en 1804. L'auteur analyse notamment les rapports entre esclavage, femmes et religions. Les religions jouent en effet un rôle majeur en Haïti : elles furent un outil d'émancipation pendant la période esclavagiste ; elles sont considérées aujourd'hui comme un moyen de répondre à une quête éperdue de sens et prennent une place accrue dans l'espace public, pentecôtistes, adventistes et témoins de Jéhovah en tête. Avancée de l'influence américaine qui met à mal le vaudou, cette attraction traduit aussi un besoin de reconnaissance de la frange la plus laissée-pour-compte de la société à laquelle le politique n'offre aucune perspective, gangrené qu'il est par la corruption. Laënnec Hurbon rappelle à ce titre que depuis deux siècles, Haïti ne parvient pas à instaurer un système politique démocratique qui garantisse égalité entre citoyens et souveraineté nationale. Mais pour construire l'autonomie individuelle comme la souveraineté collective, il faut pouvoir se libérer des séquelles de l'assujettissement et du ressentiment afin de penser un monde à soi, se libérer aussi d'une oligarchie qui mêle pouvoirs politique et économique.

02/2023

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Kant

Morale et religion chez Kant et Levinas. Exposé critique de la culture de l'autonomie humaine

Cette réflexion a été suscitée par le mouvement évangélique et le terrorisme islamique qui dominent l'actualité africaine. Les abus commis par les promoteurs des églises dites de réveil et les atrocités commises par les terroristes peuvent-ils être justifiés par la religion ? Du point de vue de Kant, l'obligation morale est a priori, elle est originelle et universelle. Par conséquent, c'est par rapport à elle que doivent être interprétées les révélations des religions historiques : elles ne peuvent donc rien prescrire qui soit contraire à la morale. Emmanuel Levinas situe lui aussi la relation à Dieu dans la morale, mais il ne partage pas la conception kantienne de la moralité de l'acte humain. Kant fait de l'universalité le canon de l'appréciation morale de nos actions. Selon Levinas, le vis-à-vis du juste, ce n'est pas une loi universelle. C'est toujours à un visage qu'il faut rendre justice : la moralité est la réponse à l'appel qui me vient du visage de l'autre homme qui me rappelle à mes obligations et me juge.

08/2021

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Philosophie

Métaphysique

La Métaphysique de Baumgarten a été le livre de référence de Kant durant les quelque quarante années de son enseignement consacré à ce thème. Cet ouvrage a même inspiré, dans la Logique transcendantale, le plan de composition de la Critique de la raison pure. La Métaphysique de Baumgarten fut aussi le plus célèbre manuel de métaphysique en Allemagne au XVIIIe siècle. On peut y voir en quelque sorte le testament de la Schulmetaphysik, avant sa grande remise en question dans la Critique de la raison pure, et le document emblématique de ce qu'on a appelé la philosophie leibnizo-wolffienne, dont Baumgarten fut peut-être le seul véritable représentant, à tout le moins le représentant le plus illustre.

12/2019

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Philosophie

Leibniz, critique de Descartes

En s'attachant uniquement à Descartes et à Leibniz, cette enquête s'efforcerait de retrouver, à partir de la métaphysique, tels qu'ils pouvaient les concevoir, l'esprit de la méthode, le modèle mathématique, la vision philosophique du monde. Ces trois questions sont caractéristiques d'un siècle qui, par contraste avec l'âge suivant, mériterait d'être appelé le siècle de la méthode et de l'idéal mathématique. Yvon Belaval

04/2003

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Encyclopédies de poche

L'empirisme Anglais. Locke, Berkeley, Hume

C'est aux classiques de l'empirisme anglais, Locke, Berkeley et Hume que ce texte est consacré. John Locke a signé ce qu'il est convenu d'appeler le texte canonique de l'empirisme : Essai philosophique sur l'entendement humain. L'empirisme lockien est une réaction contre le cartésianisme, le primat des mathématiques et l'idée de la connaissance sensible. L'empirisme de Locke eut deux conséquences opposées : l'immatérialisme de Berkeley et le scepticisme de Hume. A la suite de Hume, l'empirisme moderne deviendra phénoméniste. Ce texte est une introduction à l'étude de l'empirisme anglais.

08/1997

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Histoire ancienne

Rites et religion à Rome

Foisonnante, inventive, en prise constante avec la vie de la Cité, la religion romaine diffère radicalement de nos religions modernes. Elle n'exigeait en effet aucune croyance conforme à une doctrine, ne connaissait ni pratique méditative, ni lectures de textes sacrés, ni prières contemplatives et intériorisées. Les " fidèles " des dieux romains n'étaient pas des croyants pris dans leur vie religieuse personnelle, mais des citoyens conçus dans leur être collectif et leurs aspirations communautaires. Dans la Rome antique, tout acte collectif possédait un aspect " sacré ", et tout acte religieux un aspect civique. C'est cet univers rituel singulier que revisite ici le grand spécialiste de l'Antiquité John Scheid, prenant appui sur les avancées les plus récentes de l'archéologie. Temples des dieux, bâtiments communautaires, règles de consécration, calendriers liturgiques, actes divinatoires, pouvoir des auspices, rites de purification, rôles sacerdotaux tenus par les consuls, gouverneurs, centurions, présidents de collèges d'artisans, pères de famille... John Scheid souligne l'extraordinaire vitalité des rites romains, met en exergue leur puissance d'incantation et leur ambition de réunir à chaque instant les hommes et les dieux. Il décrypte aussi le rôle social des sacrifices et offrandes d'animaux, de végétaux cuisinés, de vin, d'encens...

08/2019

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Religion

Charles Taylor. Religion et sécurisation

Avec L'Age séculier (2007), Charles Taylor couronnait une oeuvre consacrée à la genèse de la modernité et à la pensée du multiple. Il reconstituait la diversité des moments et des réflexions qui menèrent à un âge séculier, aux XVIIe et XVIIIe siècles. Mais loin de constituer une synthèse humaniste, laissant derrière lui l'âge théologique, celui-ci éclate à son tour aux XIXe et XXe siècles, par un "effet super-nova" comme Taylor l'a joliment appelé, en une multitude de galaxies nouvelles, où les athéismes côtoient des humanismes déistes mais aussi des "retours de Dieu" surprenants d'expressivité. Ce sont les diverses facettes remarquables de cet 1ge séculier que traitent les auteurs de ce livre : sa place dans l'oeuvre de Taylor, sa théorie complexe de la sécularisation, certains de ses moments historiques, son intérêt - ou non - dans l'actualité des religions. Une confrontation à un maître ouvrage, qui contribue à forger des instruments de pensée permettant de dépasser le conflit entre laïcité intransigeante et "accommodements raisonnables".

02/2014

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Histoire des religions

Philosophie et religion. Nouvelles approches

Alors que les notions de croyances et de rationalité sont souvent renvoyées dos à dos, ce livre montre leur intrication et la richesse de leurs rapports Alors que les notions de croyances et de rationalité sont souvent renvoyées dos-à-dos, cet ouvrage collectif s'intéresse aux rapports et à l'intrication entre philosophie et religion en en montrant la richesse à la lumière de grands penseurs (principalement Nietzsche mais aussi Marx, Freud, Schopenhauer, Feuerbach...) qui ont largement contribué à instaurer des ruptures fondamentales dans la pensée philosophique en général et sur le religieux en particulier. L'ouvrage montre que la religion chrétienne a façonné l'individu occidental d'aujourd'hui (croyant ou non) et que la pensée contemporaine aurait sans doute beaucoup à perdre en récusant totalement cet héritage. Christophe Bouriau est professeur en philosophie à l'Université de Lorraine et membre des Archives Henri-Poincaré - Philosophie et recherches sur les sciences et les technologies (CNRS, Université de Lorraine, Université de Strasbourg). Ses travaux portent principalement sur la philosophie allemande. Yves Meessen est maître de conférences habilité à diriger des recherches en théologie et membre du laboratoire Ecritures (Université de Lorraine). Ses travaux portent principalement sur la philosophie et la théologie. Florian Larminach est professeur certifié de philosophie au lycée Cormontaigne de Metz, docteur en philosophie et chargé de cours à l'Université de Lorraine.

04/2023

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Religion

L'Evangile et la religion

L'Evangile et la Religion : un mariage de passion ou un mariage de raison ? Tant que l'on parle de cette relation profonde qui unit le croyant à son Dieu, de l'engagement de Dieu dans l'histoire des hommes culminant dans l'Incarnation, de ce que la Bible nomme l'Alliance, la passion est bien ce qui unit l'Evangile et la Religion depuis que Jésus de Nazareth a annoncé et déployé la Bonne Nouvelle dans une étroite relation à Dieu, son Père. Mais que l'on en vienne à évoquer l'histoire mouvementée de la socialisation du christianisme à partir de l'empereur romain Constantin (IVe siècle), de sa progressive structuration en une institution, voire d'un système, alors apparaissent les tensions et parfois même les contradictions entre Evangile et Religion. Le souffle de nouveauté et de liberté du premier se trouve progressivement contraint et souvent contrarié par les besoins d'ordre, de stabilité, d'identité sociale, de sécurité et de conservatisme de la Religion en tant qu'institution sociale hiérarchique de pouvoir et de savoir, de rites et de dogmes. Ce que l'on peut interpréter comme un affaissement, voire une dégradation, était pourtant nécessaire. Les croyants sont des hommes et, comme tels, ils ne sont pas de purs esprits. L'" incarnation de l'Evangile " était inéluctable. Mais il reste au croyant à apprendre à faire la part des choses et à vivre son christianisme, sa foi, de façon dialectique et harmonieuse. Mariage de passion et de raison : apprendre à vivre sa relation intime à Dieu et aux frères, avec sa marque propre et son originalité, autrement dit sa " religion personnelle ", à travers les adhésions de l'esprit et la participation aux manifestations symboliques que suscitent la communauté des croyants et l'Eglise instituée qui la structure pour lui permettre de vivre et de durer dans la fidélité à l'Evangile.

02/2011

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Philosophie

Philosophie et religion. Platon, Euthyphron

L'Euthyphron appartient à l'histoire de la philosophie, mais il a aussi une place particulière dans l'histoire de la philosophie de la religion. Avec ce Dialogue, la religion se constitue comme problème philosophique en même temps que la philosophie constitue son mode propre de questionnement. L'interrogation sur la piété, en effet, est menée du point de vue de ce qu'il en est de son idée, ce qui conduit à déprécier la forme de vie religieuse que représente l'eusebeia et généralement toutes celles qu ne sont pas capables de se justifier. Mais cette recherche qui porte sur la piété comme Idée n'est pas seulement un des premiers exemples, dans l'œuvre de Platon, de recherche eidétique. Parce que la philosophie se découvre en un sens originairement pieuse (comme mouvement de recherche d'un principe où l'idée et la valeur tendent à s'identifier), la vraie piété nous apprend, à sa manière, ce qu'est la vraie philosophie. D'où le caractère ambigu des rapports entre philosophie et religion, faits de mise à distance critique et de proximité compréhensive. La possibilité de tenir ensemble ces deux dimensions est sans doute le problème le plus fondamental de la philosophie de la religion, mais la plupart des philosophies optent pour l'une ou l'autre de façon tranchée. Une des caractéristiques de l'Euthyphron est de maintenir les deux aspects : d'une part, une philosophie critique de la religion comprise comme eusebeia (piété dévote), d'autre part, une philosophie religieuse, entendue comme pensée de l'hosiotès (d'un juste sentiment du divin, d'une vraie piété).

11/2005

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Histoire des religions

La religion et son essence

Une idée par laquelle on a souvent essayé de définir la religion est celle de divinité. La religion, selon A. Réville, est la détermination de la vie humaine par le sentiment d'un lien unissant l'esprit humain à l'esprit mystérieux dont il reconnaît la domination sur le monde et sur lui-même et auquel il aime à se sentir uni. Il est vrai que, si l'on entend le mot de divinité dans un sens précis et étroit, la définition laisse en dehors d'elle une multitude de faits manifestement religieux... "Le sentiment que l'homme a de sa dépendance, voilà le fondement de la religion. L'objet de ce sentiment, ce dont l'homme dépend et se sent dépendant n'est dans l'origine rien autre chose que la nature. La nature est le premier objet de la religion comme le prouve l'histoire de toutes les religions et de tous les peuples. Cette assertion que la religion est naturelle, innée dans l'homme, est complètement fausse si l'on entend par religion les conceptions du déisme ; elle est vraie au contraire si par religion l'on n'entend rien de plus que le sentiment de la dépendance humaine, que la conscience qu'a l'homme qu'il n'existe et ne peut exister sans un être différent de lui. La religion, dans ce sens, est aussi nécessaire à l'homme que la lumière à l'oeil, l'air aux poumons, la nourriture à l'estomac. La religion est l'ensemble des idées par lesquelles nous reconnaissons et affirmons ce que nous sommes. Mais nous ne pouvons exister sans lumière, sans air, sans eau, sans aliments ; en un mot, nous dépendons de la nature. Cette dépendance n'est point sentie par l'animal ; l'être seul qui peut en faire l'objet de sa conscience, de sa pensée a seul aussi la puissance de s'élever à des idées religieuses. Ainsi toute vie dépend du changement des saisons ; mais l'homme seul fête ce changement par des représentations dramatiques, par des sacrifices solennels, et ces fêtes qui n'expriment et ne représentent que les alternatives des saisons, que les phases de la lune, sont les fêtes les plus anciennes, les premiers aveux religieux de l'humanité"... .

02/2023

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Religion

Foi, religion et développement personnel

Face aux défis de l'humanité, nous observons une floraison des lieux de culte religieux tandis que le " Développement Personnel " suscite plus d'intérêts. Si la finalité de la religion et du développement personnel est l'atteinte d'un état de bien-être physique, psychique et matériel, ne serait-il pas opportun de se demander s'il devrait y avoir une opposition majeure entre les deux ? Cet ouvrage répond à cette interrogation à travers des faits de vie, des témoignages poignants et fait du coaching sur comment booster son développement personnel grâce à sa foi, quelle que soit sa religion.

12/2019

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Religion

Ritualisme et vie intérieure. Religion et culture

La Société Ernest Renan, branche française de 1' "Association internationale pour l'étude de l'histoire des religions" , n'est pas un groupe de recherches sur les origines du christianisme, encore moins une société de pensée mue par quelque idéologie. Fidèle à une vieille tradition académique, elle écoute et discute chaque mois au Collège de France des communications originales présentées par de jeunes chercheurs et des maîtres confirmés auxquels sont familières les démarches rigoureuses de la philologie, de l'histoire ou de l'observation du vécu. L'histoire des religions n'éveille plus la suspicion dont l'entourait des systèmes de pensée prétendant s'ériger en systèmes de pensée totale. Elle souffrirait plutôt d'un scientisme réducteur, contestant dans la religion, vue comme fait social ou fait psychologique, la part du contingent, de l'aléa avec lequel toute l'histoire est tenue de composer. Mais ce qu'elle doit surtout redouter, c'est l'inculture grandissante. L'effondrement intellectuel des religions encore majoritaires, qui risque d'entraîner l'insistance mêlée de sentiment sur les valeurs de l'action, ouvrirait la porte à de nouvelles crédulités, à de nouveaux fanatismes, si un surplus de connaissances religieuses ne venait à la relève. De plus, en un temps où l'on préconise l'ouverture à des cultures étrangères, peut-on laisser ignorer que ces traditions et ces sagesses venues d'ailleurs ont presque toujours un fondement religieux ? C'est pourquoi la Société se propose de débattre périodiquement devant un plus large public d'un thème dom l'actualité souvent passionnelle réclame une analyse scientifique approfondie. Tout ceci justifie pleinement l'importance de ces colloques.

01/1989

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Histoire de la philosophie

L'or dans la boue. Leibniz et les philosophies antiques et médiévales

L'un des traits caractéristiques de Leibniz est son rapport, positif, érudit et essentiel à toute la tradition philosophique antérieure. Le rapport qu'il assume à celle-ci peut s'entendre par analogie avec les parties célèbres où les joueurs d'échec apprennent leur art : un bon joueur, instruit de l'histoire des échecs, reconnaît aux premiers coups l'ouverture choisie par son adversaire. Il s'épargne ainsi supputations et hypothèses. Se trouvent ici non seulement restitué ce que Leibniz a pensé des auteurs antiques et médiévaux mais encore analysé son bon usage de l'histoire de la philosophie. "

11/2021

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Critique littéraire

Ecrire en Europe. De Leibniz à Foscolo

C'est à une enquête dans un vaste atelier d'écriture à l'échelle de la République des lettres européennes que nous convie cet ouvrage : de Leibniz à Foscolo, en passant par Vico, d'Argenson, Voltaire, Diderot, L.-S. Mercier, Alfieri, J.-B. Say. Etudes de manuscrits de travail, livres annotés, papiers d'écrivains proposent ici autant d'entrées diverses et spécifiques dans la production d'oeuvres appartenant à des genres différents. Cette exigence d'incorporer la question des manuscrits à l'analyse des oeuvres promeut l'idée que l'oeuvre se cherche au lieu d'être donnée. Ainsi, dans ce volume certains auteurs sont pour la première fois envisagés du point de vue de leurs manuscrits (d'Argenson, Jean-Baptiste Say). On notera l'étude génétique de textes philosophiques, une lettre à Arnauld de Leibniz par Michel Fichant, montrant une pensée en devenir. Des études de cas renouvelant nos interprétations des textes et des auteurs de l'âge moderne.

05/2019

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Critique

Revue bossuet 2023, n 14 - molière et la religion. MOLIÈRE ET LA RELIGION

La Revue Bossuet publie des articles sur la littérature et la culture religieuse du XVIIe siècle, ainsi que des recensions d'ouvrages récents et une bibliographie annuelle.

01/2024

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Philosophie

Principes de la connaissance humaine

Le nom de Berkeley (1685-1753) est étroitement associé dans l'histoire de la philosophie à l'idéalisme. Les Principes de la connaissance humaine (1710), oeuvre maîtresse du penseur irlandais, constituent le manifeste argumenté, mais aussi polémique, de cet immatérialisme idéaliste dont Berkeley ne cessa d'être le fervent défenseur. Il n'est pas d'autre réalité que celle véhiculée par les idées ; le monde n'a pas d'existence ailleurs que dans l'esprit. Tels sont les énoncés de l'idéalisme grâce auquel Berkeley entend ruiner le matérialisme, le scepticisme et l'athéisme. Ses cibles ont pour nom Descartes, Hobbes, Locke... Ecrits dans un style accessible, les Principes constituent une des oeuvres les plus fortes que le XVIIIe siècle britannique ait produites.

01/2001

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Sociologie

Guerre, art et religion en Inde du Nord

Comment trois siècles de continuelles invasions, d'Alexandre le Macédonien aux Kouchans, ont-ils involontairement favorisé un bouleversement religieux et artistique extraordinaire en Inde du Nord ? Gérard Fussman fait ici le bilan de soixante années de recherches internationales qui ont profondément transformé notre perception de l'histoire ancienne de la péninsule indienne. Il y évoque les circonstances de la création d'une représentation anthropomorphique du Buddha et de la diffusion du bouddhisme en Asie centrale et en Chine continentale, aujourd'hui dans le monde entier. Il revient aussi sur son parcours personnel et intellectuel d'enfant d'immigrés.

04/2019

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Histoire internationale

LA DEMOCRATIE EN INDE. Religion, caste et politique

La démocratie indienne n'a pas d'équivalent dans les pays du Sud, car elle s'enracine dans une longue histoire. Dès les années 1920, les Britanniques ont introduit une forme de parlementarisme et le Congrès, qui incarnait le mouvement d'indépendance, s'est construit comme un véritable parlement. Ses leaders adhéraient au modèle anglais tout en considérant la démocratie comme un titre de gloire de l'Inde ancienne ; même Gandhi, bien que plus réservé envers le système parlementaire, militait contre un pouvoir fort pour que les villages soient le cœur du système politique. En outre, les factions et les baronnies excluaient la création d'un Etat centralisé. Avant même l'indépendance, le Congrès dut prendre ainsi l'habitude de rechercher des compromis dans la quête d'un consensus. La démocratie conservatrice à laquelle l' " Etat Congrès " a donné naissance reposait sur un vaste réseau de clientèles, les milieux paysans et ouvriers demeurant largement inorganisés. Paradoxalement, la démocratie indienne a franchit une nouvelle étape dans les années 1990, quand la politisation des castes a favorisé le pluralisme politique et permis aux castes inférieures de faire valoir leur principal atout, le nombre. Mais bien des menaces pèsent sur elle aujourd'hui : l'essor de la corruption, la criminalisation du politique et la montée en puissance du nationalisme hindou.

07/1998

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Histoire internationale

Pouvoir et religion en Europe. XVIe-XVIIIe siècle

Si le religieux est aujourd'hui affaire personnelle et n'est pas censé interférer avec le politique, il en allait tout autrement dans l'Europe moderne. Dans l'ancien monde, où la religion était structurante et commandait à tout et à tous, le christianisme a forgé des concepts essentiels à la régulation des sociétés. Trois principes ont façonné les rapports entre Eglises et Etats : l'autorité vient de Dieu, les pouvoirs temporels et spirituels sont indépendants, les fins humaines sont subordonnées aux spirituelles. Ce cadre restait toutefois assez large pour justifier des politiques différentes. Les théologiens n'ont pas dicté une réponse unique quand le souverain, fût-il le pape, se trouva confronté à un conflit. Déstabilisées par les réformes du XVIe siècle, les monarchies surent tirer profit de la dislocation de la Chrétienté latine, abandonnant la guerre religieuse pour la raison d'Etat. Aux siècles suivants, alors que le désenchantement du monde ôtait à la Création son aspect magique, l'essor du rationalisme contribua autant à extraire la religion du champ politique qu'à asseoir la tutelle de l'Etat sur l'Eglise.

06/2018