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Métaphysique et religion chez Leibniz et Berkeley

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Philosophie

Métaphysique et religion chez Leibniz et Berkeley

L'ouvrage étudie la manière dont la métaphysique et la religion s'entremêlent dans les systèmes de Leibniz et de Berkeley afin de savoir si l'on peut croire en raison, si le rationalisme peut être une propédeutique à la foi chrétienne ou s'il n'atteint jamais que la cause première des déistes.

09/2019

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Philosophie

Leibniz. Logique et métaphysique

Qui pourrait donner un exposé complet de la philosophie de Leibniz ? C'est une tâche que lui-même n'a pas pu accomplir. L'auteur peut donc seulement espérer, pour cet exposé, qu'il se trouvera quelques lecteurs s'en tenant à ce qu'écrivait Leibniz dans sa lettre à Gabriel Wagner : "Pour ma part je m'intéresse peu à la réfutation mais beaucoup à l'exposition et, quand je rencontre un nouveau livre, je vois ce que j'y puis apprendre et non pas ce que j'y puis blâmer". (GP VII, 526)

10/1966

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Ouvrages généraux

Ontologie et théologie chez George Berkeley

George Berkeley, philosophe théologien du XVIIIe siècle, dégage une ontologie sur fond d'un unique principe intuitif : "Esse est percipi aut percipere" (Etre, c'est être perçu où percevoir). Sa théologie se fonde entièrement sur son ontologie et celle-ci renvoie dans des liens insécables avec celle-là. Notre tâche, en outre, est de lever les critique et les objections adressées au penseur philosophe par des philosophes contemporains (G. Guéroult, etc.).

12/2021

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Philosophie

Science et métaphysique chez Kant

Se présente comme l'illustration de cette nouvelle manière de penser la philosophie.

11/1992

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Critique

Proust et Leibniz

Parmi tous les penseurs que Marcel Proust a pu lire, Leibniz est sans doute celui dont il se sent le plus proche. Dans son rapport à Leibniz, Proust transforme l'auteur et le personnage de son roman en monades fermées échappant aux vicissitudes du temps et du corps.

08/2021

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Philosophie

Leibniz et l'infini

Leibniz est l'un des inventeurs du calcul infinitésimal. Quel est le sens de cette invention ? N'est-elle qu'un épisode marquant de l'histoire des mathématiques, ou bien le point d'ancrage pour une philosophie nouvelle, qui ferait de la compréhension rationnelle de l'infini sa préoccupation principale ? Passant outre les réserves de ses contemporains, Leibniz a rêvé d'un " système " qui permettrait d'articuler les enseignements parfois contradictoires de la théologie, de la physique, des mathématiques. L'entreprise est audacieuse, elle est risquée aussi : une " science de l'infini " est-elle possible ?

07/1993

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Leibniz

Leibniz et l'expression

La notion d'expression est un concept-clef de la pensée de Leibniz (1646-1716), principalement en ce qu'elle apparaît comme une solution à de nombreux problèmes métaphysiques : l'union de l'âme et du corps, le pluralisme des substances, la relation de Dieu à sa création. Alors qu'elle est centrale de l'avis de l'auteur lui-même, elle n'a cependant jamais fait l'objet d'une étude spécifique et générale. Le présent ouvrage a pour ambition de combler cette lacune en proposant un double chemin, chronologique et thématique. Partant des origines mathématiques et symboliques de la notion d'expression, il passe à ses usages au coeur de la doctrine de la connaissance de Leibniz et de cette philosophie particulière qu'il élabore, d'une infinité de substances, chacune expression singulière de l'univers et de Dieu, et pourtant toutes accordées, s'entr'exprimant dans une harmonie parfaite et universelle. Cette étude se présente au croisement des disciplines : fortement inscrite dans le champ de l'histoire de la philosophie classique, elle nourrit l'analyse du texte leibnizien des apports de l'histoire des mathématiques et de la logique. Par l'ancrage de son investigation dans la compréhension de l'invention du calcul différentiel, de la quadrature arithmétique du cercle et de la théorie des coniques, et dans l'examen des résultats symboliques et logiques de l'élaboration de la caractéristique universelle et du calcul de la raison, elle érige un pont entre la science et la métaphysique de Leibniz.

09/2021

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Philosophie

Berkeley et le voile des mots

Appuyé d'abord sur la critique de l'abstraction, l'immatérialisme de Berkeley évolua sensiblement par la mise en avant du caractère inévitablement métaphorique des formes de discours des hommes. En effet, le voile des mots était en réalité un double voile : le premier se tient dans la poussière savante des partisans des idées abstraites ; le second se montre dans le caractère indicible de ce dont nous n'avons pas d'idées et dont nous parlons par analogies et métaphores. Or, si l'immatérialisme au sens strict se donne pour objectif d'écarter le premier voile, une autre forme d'immatérialisme fait le plus grand cas du second, jusqu'à faire de l'ontologie une sémiologie. C'est sur de telles bases que pourrait être réexaminée la question des " deux philosophies " de Berkeley.

01/1993

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Leibniz

Leibniz

" Leibniz (Gottfried Wilhelm) naquit à Leipzig, le 1er juillet 164G, quatre ans avant la mort de Descartes. Il perdit à l'âge de six ans son père, Friedrich Leibniz, professeur de philosophie morale et greffier de l'Université de Leipzig. Il ne marqua, dit Fontenelle, aucune inclination particulière pour un genre d'étude plutôt que pour un autre. Il se porta à tout avec une égale vivacité ; et comme son père lui avait laissé une assez ample bibliothèque de livres bien choisis, il entreprit, dès qu'il sut assez de latin et de grec, de les lire tous avec ordre, poètes, orateurs, historiens, jurisconsultes, philosophes, mathématiciens, théologiens. Il sentit bientôt qu'il avait besoin de secours ; il en alla chercher chez tous les habiles gens de son temps, et même, quand il le fallut, assez loin de Leipzig".

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Histoire de la philosophie

Leibniz

" Ces brèves études sur les philosophes de tous les temps sont écrites pour le grand public. Elles s'adressent, aussi bien qu'à la jeunesse des écoles, aux gens du monde curieux de l'histoire des idées. La pure érudition en est absolument bannie. L'interprétation des doctrines ne s'y trouve justifiée que par des renvois aux textes indiqués à la fin de chaque volume. Un memento bibliographique signale d'ailleurs les principaux travaux de la critique. On a voulu surtout mettre en valeur dans chaque système ce qui en demeure vivant, ce qui en doit durer, ce qui peut orienter toute pensée en travail".

03/2023

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Religion

Métaphysique et psychologie

Métaphysique et Psychologie comprend plus de 1 500 extraits puisés dans plus de 50 volumes, dont tous ceux déjà traduits en français - y compris les trois importants volumes de "Lettres" maintenant épuisés - et aussi dans de nombreuses plaquettes qui n'existent qu'en anglais. Les principales sections sont intitulées : Sources et antécédents, Vérité et complémentarités, L'Evolution, le Divin, Modes et plans de la nature telle qu'elle nous apparaît, Les plans cosmiques supérieurs, de l'homme réel à l'homme apparent, L'homme dans le monde et la société, Le physique et le vital chez l'homme, Le mental actuel chez l'homme, Au-delà de l'être humain mental. II y est joint une importante préface de Jean Herbert, qui situe ces divers sujets les uns par rapport aux autres, et un schéma de l'analyse psychologique de l'homme selon Shrî Aurobindo.

01/1988

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Philosophie

Miracles et métaphysique

Le miracle est un événement qui semble excéder ses causes. Frappant, imprévu, il remet en question les limites de ce qui est censé être possible. Mais n'est-ce pas ce qui caractérise les événements authentiques, dans les domaines historiques et politiques, éthiques et artistiques, dans les vies et les amours individuelles ? En quel sens pouvons-nous dire que les miracles, et plus précisément la pensée du miracle, peuvent constituer une ressource conceptuelle et une richesse sur le plan pratique, permettant de répondre à cette question résolument philosophique ? Comment penser le miracle en tenant compte des critiques anciennes et modernes ? De saint Augustin à Wittgenstein, la question n'a cessé d'être brûlante pour les philosophes. Dans une série de "méditations métaphysiques", Hent de Vries explore le concept de miracle et la croyance au miracle. Porté par une démarche philosophique ouverte, il convie à l'étude d'une métaphysique des miracles et du miracle de la métaphysique, fondés sur l'étonnement et l'émerveillement.

05/2019

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Linguistique

Langue et métaphysique

Ces mots d'Aristote interdisent de l'oublier : l'être s'expose dans le langage et s'est dit une première fois en grec. Mais s'il se dit pluriellement, l'être parle aussi plusieurs langues. L'histoire de l'ontologie est celle de leur essentiel dialogue. Métaphysique nomme donc aussi irréductiblement une tradition qu'une science, et la clarté qu'atteint l'être en la pensée brille toujours à la faveur périlleuse de l'opacité des caractères, des alphabets étranges et des traductions. Cette situation offre aux textes réunis ici leur problème initial. Si nos langues tissent un texte en lequel l'être se trame, chacune en entrelace toutefois le fil d'une étoffe différente. Une telle variété épouse-t-elle alors la richesse de l'être lui-même ou signale-t-elle au contraire sa dispersion dans l'élément fini du langage ? Cet ouvrage ne traite pourtant pas uniquement de cette dimension linguistique de l'être et de la métaphysique. Il s'enquiert encore, à l'inverse, de la teneur métaphysique du langage et des différents idiomes. Mettre en évidence la façon dont la métaphysique s'enracine problématiquement dans la langue et dont celle-ci profère toujours une ontologie constituent donc les deux voies principales que le questionnement poursuit ici. Elles se laissent rassembler en une question : la pensée et l'être n'ont-ils pas dans la langue leur élément le plus propre ?

06/2021

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Philosophie

Esthétique et métaphysique

" Revenons maintenant à la notion capitale de toute ma philosophie, à savoir que ce qui représente et maintient le phénomène du monde, c'est la volonté, qui vit et aspire également dans chaque individu, et rappelons également la ressemblance si généralement reconnue de la vie avec le rêve. Alors [ ... ] nous pouvons admettre d'une façon très générale que, de même que chacun est le directeur du théâtre secret de ses rêves, cette destinée, qui règle notre véritable existence, émane finalement, de quelque façon, de cette volonté qui est la nôtre, mais qui, apparaissant cependant comme destinée, opérerait d'une région située bien au-delà de notre conscience individuelle représentative. " Schopenhauer. Les trois essais de Schopenhauer (1788-1860) regroupés sous le titre Esthétique et métaphysique proviennent de son vaste ouvrage Parerga et paralipomena (1851), dont Ethique et politique (Le Livre de Poche n'4642) est également issu. Développant les conséquences de son hypothèse fondamentale de la Volonté comme chose en soi et désir aveugle à l'œuvre dans le monde, Schopenhauer propose dans le premier essai ("Spéculation transcendante sur l'apparente préméditation qui règne dans la destinée de chacun") une justification originale de la croyance dans la destinée et la Providence, et théorise ensuite ("Pensées se référant sous tout rapport d'une manière générale à l'intellect") les questions de l'intuition et du génie ; poursuivant la méditation sur notre rapport au temps et à l'éternité, le volume s'achève par un pénétrant traité d'esthétique centré sur l'idée de contemplation ("Esthétique et métaphysique du beau").

02/1999

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Histoire et Philosophiesophie

Physique et métaphysique

Le 31 janvier 1977, la République populaire du Congo-Brazzaville reconnaît l'Etat du Vatican. Deux mois après cette reconnaissance, les trois grandes autorités du Congo-Brazzaville étaient assassinées. En enterrant vivant Emile Biayenda, créé cardinal par Paul VI en 1973, Denis Sassou Nguesso, alors chef des armées et de la police au Congo-Brazzaville, déclarait la guerre au Vatican.

06/2018

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Histoire de la philosophie

Constituer le réel. Noétique et métaphysique chez Dietrich de Freiberg

Le traité De origine rerum praedicamentalium soutient une thèse audacieuse : l'intellect humain posséderait un pouvoir constitutif sur le réel. Pour cette raison, son auteur, Dietrich de Freiberg (1250-1320), a été considéré comme le précurseur de Kant au Moyen Age. A partir d'une analyse des objets constitués par l'intellect (à savoir l'Un, la relation, le temps, la quiddité), ce livre dégage une typologie des constitutions opérées par l'intellect. L'idée de constitution intellective se trouve replacée au sein d'un projet métaphysique plus global, la "déduction des catégories", puis dans le cadre d'une ontologie formelle des choses naturelles, dont l'objet propre se situe à la croisée de la noétique et du réel. Contre une lecture idéalisante, favorisée par le rapprochement avec Kant, ce livre défend un réalisme épistémique chez Dietrich de Freiberg.

04/2021

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Autres philosophes

Berkeley et les philosophes du XVIIe siècle

A l'aube du siècle des Lumières, Berkeley invente l'immatérialisme, philosophie qui nie l'existence de la matière tout en affirmant la réalité des corps sensibles. Comment le contexte - cartésien, néo-scolastique, sceptique - a-t-il motivé cette doctrine ? Dans quelle mesure est-elle fondée sur des thèses et des arguments des philosophes du XVIIe siècle ? Richard Glauser examine les théories de la perception qui, depuis Descartes, influencent Berkeley. Il reconstruit le contexte sceptique, qui détermine la manière dont Berkeley comprend la philosophie moderne. Rompant avec une tradition ne voyant en ce philosophe qu'un intermédiaire entre Locke et Hume. Richard Glauser était Professeur de philosophie générale à l'Université de Neuchâtel (Suisse).

04/2022

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Philosophie

LE PLI. Leibniz et le Baroque

Le pli a toujours existé dans les arts, mais le propre du Baroque est de porter le pli à l'infini. Si la philosophie de Leibniz est baroque par excellence, c'est parce que tout se plie, se déplie, se replie. Sa thèse la plus célèbre est celle de l'âme comme " monade " sans porte ni fenêtre, qui tire d'un sombre fond toutes ses perceptions claires : elle ne peut se confondre que par analogie avec l'intérieur d'une chapelle baroque, de marbre noir, où la lumière n'arrive que par des ouvertures imperceptibles à l'observateur du dedans : aussi l'âme est-elle pleine de plis obscurs. Pour découvrir un néo-Baroque moderne, il suffit de suivre l'histoire du pli infini dans tous les arts : " pli selon pli " avec la poésie de Mallarmé et le roman de Proust, mais aussi l'œuvre de Michaux, la musique de Boulez, la peinture de Hantaï. Et ce néoleibnizianisme n'a cessé d'inspirer la philosophie.

01/1988

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Philosophie

Leibniz : la substance et ses prédicats

Ainsi donc tout ce qui advient dans le microcosme de la monade y advient de l'intérieur et spontanément selon ses propres lois, celles qui y ont été déposées de tout temps et depuis le commencement de son existence. Qu'une substance simple, une et "sans fenêtre" , soit en mesure d'exprimer l'univers dans son infinie complexité, sans y être attachée par aucune autre chaîne que celle de l'harmonie, c'est là, Leibniz l'a dit dès le Discours, un "paradoxe considérable" . Mais il ne l'est pas plus que celui de "dire qu'une huître pense" et pourtant l'on voit maintenant qu'il en est bien ainsi et que la monade perçoit le monde, autant que l'huître le pense. Mais elle le pense comme une huître peut le penser, c'est-à-dire par des perceptions confuses et enveloppées, en proportion avec ses sens et son âme. En elle, pourtant, comme en toute âme ou en toute monade, on pourrait connaître la beauté de l'univers (...) si l'on pouvait déplier tous ses replis, qui ne se développent sensiblement q

12/2019

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Théologie

Métaphysique des relations chez Albert le Grand et Thomas d'Aquin

Le primat ontologique de la relation est une caractéristique courante des philosophies contemporaines, comme de certaines propositions récentes de la théologie. Reconstituer l'histoire de la métaphysique de la relation, de ses origines grecques jusqu'au milieu du XIIIe siècle, permet donc d'évaluer les fondements historiques et la légitimité conceptuelle de ces " relationalismes " contemporains, à l'aune des grands systèmes théologiques du Moyen Age. Dans leurs synthèses sententiaires, Albert le Grand et Thomas d'Aquin exploitent en effet la notion de relation comme un élément clef de leur édifice théologique, en privilégiant nettement une conception de l'être relatif héritée d'Aristote. En lisant avec précision les principaux textes des deux grands docteurs sur cette question (avec leur traduction française originale), l'auteur montre ainsi que le primat ontologique de la substance sur la relation constitue une condition indispensable à la mise en oeuvre de leur génie théologique.

12/2022

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Sociologie

La place de Dieu. Religion et politique chez les modernes

Ce que Dieu ou l'idée de Dieu est actuellement capable de déclencher provoque dans l'opinion éclairée de l'effroi. Face aux violences de l'époque qui s'en réclament, elle réagit par conjuration, affirmant soit qu'il n'y a pas de Dieu, soit que Dieu ne s'y trouve pas. Pour elle, la place de Dieu n'est pas dans la politique : le théologique et le politique n'ont en aucun cas partie liée. Ce livre prend un autre point de vue. Il cherche à fournir une parade à notre désemparement sans esquiver le problème théologico-politique contemporain, en le traduisant en termes socio-politiques. Pour cela, il ne fixe pas une fois pour toutes la place de Dieu - dans ou hors de la politique - mais suit les variations de son tracé au sein des sociétés modernes selon le sens de la justice qui les anime. Cette généalogie des nouages entre Dieu et l'idée moderne de justice a pour enjeu de retrouver une prise là où, aujourd'hui, nous vacillons le plus. Philosophe, Bruno Karsenti est directeur d'études à l'EHESS. Il est notamment l'auteur de L'Homme total, Sociologie, anthropologie et philosophie chez Marcel Mauss (PUF, 1997) ; D'une philosophie à l'autre. Les sciences sociales et la politique des modernes (Gallimard, 2013) ; et La question juive des modernes. Philosophie de l'émancipation (PUF, 2017).

10/2023

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Littérature française

Religion traditionnelle et rites funEraires chez les Bogo Ahlon (Togo)

Toute société au monde possède des croyances que l'on peut globalement appeler religion bien que ces croyances varient d'une culture à une autre, d'une région à une autre et d'une époque à une autre. Si la religion représente l'ensemble des attitudes, des croyances et des pratiques ayant un rapport avec les pouvoirs surnaturels, chez les Bogo - Ahlon, la manière dont les hommes et les femmes composent avec les puissances ou les principes existant au-delà de l'univers naturel et surnaturel est tellement imbriqué dans les autres aspects de la vie quotidienne de façon qu'il soit difficile d'isoler le religieux de ce qui ne l'est pas. A travers la description de la vie traditionnelle religieuse en pays Bogo - Ahlon, cet ouvrage met en lumière la manière dont la religion ordonnance la vie de ce peuple et le rôle qu'elle joue en tant que fondement psychosocial, culturel, économique, juridique et politique.

01/2022

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Sciences politiques

Etat et religion en Afrique

Jamais, peut-être, l'évidence de l'interaction entre la sphère de la religion et celle de la politique n'a été aussi grande en Afrique. "Peut-être", faut-il bien insister car, en la matière, les illusions d'optique de l'actualité et le prisme déformant des émotions ne sont pas bons conseillers. Il n'empêche que les événements sont là pour nous rappeler que dans cette partie du monde, comme ailleurs, chacun est pour soi, et Dieu décidément pour tous. Comment démêler l'écheveau des interactions entre religion et politique en Afrique ? En s'inscrivant dans une perspective de sociologie historique et comparée, et en montrant que l'Etat, sur le continent, est une cité cultuelle, tout comme il le fut en Europe. Ce qui n'exclut nullement sa sécularisation, dans la mesure où l'autonomisation du politique par rapport à l'ordre de la foi est souvent née, paradoxalement, de la sphère religieuse elle-même.

01/2018

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Sociologie

Guérison et religion en Afrique

La modernité laïque voudrait que seules la biomédecine et les diverses méthodes "scientifiques" de thérapie psychologique s'occupent de la santé des humains. Pourtant, même au coeur de l'Occident contemporain, les "religions de guérison" ont encore des adeptes. L'interpénétration du religieux et du médical est un phénomène universel, mais, il y a des régions du monde où, plus qu'ailleurs, ce phénomène est observable à l'oeil nu. Ainsi, en Afrique noire, la thérapie joue abondamment sur les zones de contact, de superposition et de fusion entre les domaines du religieux et du médical. Mais peut-on prendre au sérieux la revendication religieuse du pouvoir de soulager la douleur physique et la souffrance psychologique ? Poser la question, c'est déjà la considérer comme diane d'intérêt.

03/2012

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Sciences politiques

Violence et religion en Afrique

Le rapport privilégié que la religion entretiendrait avec la violence est devenu l'un des poncifs du débat public. En proie au djihadisme et au radicalisme politique du christianisme évangélique, l'Afrique semble être un cas d'espèce. Mais cette pseudo-évidence soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. De quelle violence, de quelles religions, et même de quelle Afrique parle-t-on ? La guerre, en Afrique, a été politique, et non pas religieuse. Elle a eu pour objet le contrôle de l'Etat et des ressources, plutôt que celui des âmes, même si elle a pu emprunter, ici ou là, le langage de Dieu. Le chassé-croisé de la violence et de la religion doit être analysé au cas par cas, à l'échelle des terroirs historiques. Aux antipodes des généralisations idéologiques apparaît alors un objet sociologique très circonscrit : des mouvements armés d'orientation religieuse qui participent d'obédiences diverses, aussi bien islamiques que chrétiennes, conduisent des insurrections sociales, mais occupent une place marginale dans les interactions entre Dieu et César. Au fil de cette réflexion, c'est toute l'histoire de l'Etat en Afrique qui apparaît sous un jour nouveau.

02/2018

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Philosophie

Nietzsche et la métaphysique

Bien des malentendus au sujet de Nietzsche ont été dissipés. Sa pensée nous paraît presque " évidente ", familière et comme " contemporaine ". Pourtant, elle reste déroutante, toujours encore " inactuelle " et prophétique. Elle semble résister à ses commentateurs. La difficulté de Nietzsche ne tiendrait-elle pas à la nature de son entreprise ? En renversant le platonisme, en montrant le jeu des forces souterraines, en démasquant les identités illusoires, il subvertit la métaphysique : il déstabilise en effet le système des antinomies dont elle se nourrissait, bien/mal, vrai/faux, essence/apparence, etc. Cette subversion n'est ni une abolition, ni une restauration de la métaphysique ; c'est un ébranlement, un entre-deux, et, malgré l'allégresse dominante, une longue et incertaine bataille. Dans cet entre-deux - épreuve redoutable du nihilisme - ni la question du sens ni celle du divin ne sont oubliées : elles se retrouvent métamorphosées, en attente de leur avenir.

01/1993

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Histoire et Philosophiesophie

Science et religion

" La science et la religion sont deux faces de la vie sociale, dont la deuxième a eu de l'importance aussi loin que nous puissions remonter dans l'histoire de l'esprit humain, tandis que la première, après une existence intermittente et vacillante chez les Grecs et les Arabes, a pris subitement de l'importance au XVIe siècle, et a depuis lors façonné toujours davantage les idées et les institutions parmi lesquelles nous vivons. Entre la science et la religion a eu lieu un conflit prolongé, dont, jusqu'à ces dernières années, la science est invariablement sortie victorieuse. Mais l'avènement, en Russie et en Allemagne, de nouvelles religions, munies de nouveaux moyens d'activité missionnaire fournis par la science, a remis en question le résultat, comme au début de l'ère scientifique, et a rendu de l'intérêt à l'examen du terrain et de l'historique de la guerre menée par la religion traditionnelle contre la connaissance scientifique. "

03/2007

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Religion

Religion et contestation

La France et le Royaume-Uni du début des années 2010 auront été les témoins d'un phénomène a priori surprenant : des Eglises chrétiennes se présentant comme une force de contestation antigouvernementale. Que ce soit à l'occasion de projets de coupes budgétaires en 2012 au Royaume-Uni, de l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, ou de la garde à vue des étrangers, on a pu voir des évêques, des prêtres, des pasteurs, des laïcs se revendiquer de leur foi chrétienne pour contester des mesures gouvernementales. Ce recueil se penche donc sur l'attitude des religions face à la contestation, et se demande dans quelle mesure elles peuvent elles-mêmes être force contestatrice, et pas (uniquement) des forces conservatrices comme cela est souvent allégué. Poser la question du lien entre religion et contestation impose de distinguer deux types de contestation, selon que l'on parle d'une contestation motivée par les principes religieux ou d'une contestation de ces mêmes principes. Les liens entre la religion et l'Etat seront explorés dans toute leur complexité sur un plan non plus uniquement conceptuel, mais également spatial et temporel. La richesse des points de vue de nos contributeurs, de leurs propos ainsi que des espaces analysés dans leurs articles, place résolument cet ouvrage sous le signe de la diversité.

01/2017

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Histoire des religions

Religion et ritualité

Religion et ritualité réunit des contributions présentées lors du quatrième congrès de la Société francophone de philosophie de la religion organisé à l'université Columbia (New York), en septembre 2019. En ce temps où, comme dit Charles Taylor, la religion est de plus en plus une option parmi celles qui s'offrent au libre choix de l'individu, il se manifeste chez beaucoup une attirance pour une spiritualité dégagée de tout rituel, ne se soutenant que d'elle-même. Croisant ici diverses approches de la ritualité, pensée comme rythme, gestualité, esthétique, performativité, ou encore exode, ces différents essais proposent des réponses à cette notion moderne d'un religieux sans religion".

12/2021

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Philosophie

Philosophie et religion

« L'homme a voulu par la crucifixion tuer Dieu. Il a refusé Dieu en lui et par lui-même. Il a refusé Dieu de son corps et de son âme. En réalité, c'est l'homme qui a été crucifié à travers Dieu. Quand Dieu dit : "Je suis", l'homme dit "bêtise". Quand Dieu dit : "Je suis", l'homme dit "fadaise". Et quand Jésus ressuscite, tout le monde court et fuit face à la terreur d'un Dieu qui ne peut mourir par l'existence de son éternité et par la puissance de son amour pour sa Création. Dans la réalité de la présence de Dieu, il y a un aspect à connaître... » Entre Dieu et l'homme, il y a incompréhension et recherche réciproque. Un fossé que tente de combler l'auteur de cet essai chrétien en analysant les raisons et motifs de cette rupture. Dans une écriture dépouillée, cristalline et forte, J. Russotto construit une réflexion subtile et aux notes poétiques, qui se confronte aux thèmes de la mort, de la transcendance, de l'éternité et de l'espérance avec une foi puissante.

10/2015