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Le narrateur

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Littérature française

aurore [EDITION EN GROS CARACTERES)

" C'est dans un miroir que j'ai croisé le premier regard d'Aurore. " Le narrateur, piégé par la beauté et le mystère d'Aurore, se lance à corps perdu dans cet amour sublime. Aurore se donne, fuit, louvoie et disparaît. Qui donc est cette femme aux cent visages ? Putain ? Princesse polonaise ? Femme damnée ? Reine ? Victime ou bourreau ? Le narrateur enquête lui-même sur la beauté qu'il aimait, méduse au corps multiple, à l'âme fausse - et les mots seuls apaisent.

05/2002

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Littérature française (poches)

Le livre de Jim-Courage

C'est difficile d'aimer quelqu'un. Et voici que le narrateur, une nuit, seul au bord de la Seine, croit qu'il a trouvé le truc. Au milieu de ses passions les plus intenses, quand il est amoureux, le narrateur sait que c'est Jim-Courage son meilleur ami, le compagnon d'île déserte, frère né d'autres parents. Et il ne lui fait pas autant de bien qu'il pourrait ? Et quelquefois exprès du mal ? Comment se pardonner ça ? Il croit qu'il a trouvé.

01/2021

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Littérature française

La bande de Mobius

Le narrateur et Cécile, au cours d' une brève semaine, vont revivre en accéléré l'échec de leur relation. Elle n'arrive pas à oublier Antoine. Il est obsédé par le souvenir de Halima. Et si tout bascule quand il oublie d'aller au pressing, c'est entièrement la faute de Kierkegaard. Antoine et le narrateur doivent bien se ressembler, puisque Cécile les a aimés tous les deux. D'ailleurs le miroir qui les sépare n'est- il pas perméable ? La semaine qu'Antoine passe à conquérir lIke n'est-elle pas la répétition de la semaine précédente ? Le prénom du narrateur, enfin révélé, n'est-il pas un indice ? Le roman que, le jour, l'amant de Cécile n'arrive pas à écrire, il le rêve, il le vit, la nuit : quête d'un tremblement de terre, descente vers les abysses obscurs en compagnie de Möbius et de sa bande : Gaïa G. aux trois seins plantureux, Søren Eros, Ali ben Nebila, la petite Aimée-Mia et S. Revers, simple d'esprit et roi du palindrome. Ce roman mêle l'humour, la poésie et l'émotion. Les personnages, les situations s'enchevêtrent comme les mots croisés du narrateur, peuvent se lire dans les deux sens comme les palindromes de S. Revers. Les jours et les nuits, les thèmes se répondent comme la face unique et double d'un ruban de Möbius.

03/1989

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Littérature russe

Un héros de notre temps - Le Démon

Est constitué de cinq récits. Dans le premier texte, , un vieil officier, Maximitch, conte les aventures de Petchorin qui enleva Béla, la fille d'un prince tartare. Dans le second texte, le narrateur et Maximitch croisent Petchorin en route vers la Perse. C'est l'occasion pour le narrateur de récupérer des extraits du journal tenu par Petchorin. Ayant appris la mort de Pétchorin, le narrateur publie ces extraits qui constituent les trois textes suivants : , une histoire de contrebandiers, , dans lequelle le héros séduit deux femmes, ce qui le conduit à se battre en duel, et enfin , où le héros s'interroge sur la force de la destinée. est l'histoire du démon qui, survolant le Caucase, s'éprend d'une jeune fille, Tamara, qui attend son fiancé. Celuici n'arrivera jamais. Tamara se réfugie ans un monastère, mais le démon la poursuit, et sa vision hante les pensées de la jeune fille.

01/2023

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Littérature française

Tranches de vie. Nouvelles

"Le recueil Tranches de vie propose plusieurs fictions à caractère polysémique. La première nouvelle notamment qui fonctionne comme un récit en abîme. Sous forme épistolaire, le fil narratif est à la fois le récit d'une expérience que le narrateur confie à son amie Marie mais il est également une critique virulente des rapports humains dans une société contemporaine en perte de valeurs. L'ambition, la manipulation et la trahison de ses supérieurs frappent le narrateur, jeune enseignant dévoué à la cause de l'éducation pour tous, comme un préjudice extrême. Dans ce temps très bref, le narrateur expose tous les méfaits sociétaux : orgueil, ambition, corruption, népotisme. Même si la résolution s'annonce sous un jour nouveau, le récit met en scène, en filigrane, la gangrène de notre société, celle du mensonge, de l'arrivisme et de la domination sociale. L'auteur semble vouloir nous dire des choses du monde contemporain, en dénonçant des attitudes dénuées de toute considération humaine."

12/2019

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Broderie, point de croix

1 mois pour se mettre à la broderie

Vous avez toujours voulu vous lancer dans la broderie ? Ce livre est fait pour vous ! Découvrez les bases de la broderie grâce à ce livre destiné aux débutants. Apprenez à reporter un motif, utiliser un tambour, maitriser les points de bases, et exercez-vous sur les différents projets proposés. Muni de vos fils et de votre tambour, il ne vous reste plus qu'à vous lancer ! Tee-shirt, veste, converses... customisez votre garde-robe et créez votre décoration avec des motifs colorés et tendances. Lancez-vous pour créez des pièces uniques en toute simplicité !

03/2022

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Littérature française

Le roman d'Adam et Eve

Le narrateur du Roman d'Adam et Eve rencontre fortuitement un photographe entraîné en Russie pour découvrir la résurrection d'un paradis que Staline aurait fait édi ? er comme un tableau vivant de l'idéologie communiste. Quelques signes photographiques de cette enquête lui parviennent par éclipses jusqu'au silence définitif. Le destin du narrateur va consister à essayer de comprendre cet élan vers l'inconnu. Il est alors tentant de réduire le roman à une fable savante sur les conceptions du paradis en Occident : à un univers parfait, dont l'homme est déchu, a succédé un monde aux lendemains qui chantent. Si le photographe s'est mis en marche derrière le visible, c'est le leurre de tout paradis extérieur qu'il fait découvrir au narrateur : le paradis n'est qu'en l'homme, il est donc un enfer. Son roman est le récit de cette désillusion car le monde est sans échappatoire. Et il convient d'assumer cette situation ou de vivre dans le semblant.

04/2015

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Littérature étrangère

Autant en emporte la femme

Marianne débarque de nulle part dans l'appartement du narrateur, et dans sa vie en général. Elle s'installe, s'impose. Lui dicte sa conduite. Tu n'as pas d'avis à avoir, dit-elle. Tu n'as aucune intuition, dit-elle aussi. Mais bon. Ils vivent ensemble, sont amants - même s'ils ne savent ni ne peuvent se dire qu'ils s'aiment. Quand le narrateur est licencié de son travail qui consiste grosso modo à liquider les affaires courantes, Marianne choisit pour eux deux qu'ils vont partir en voyage. En train. Et pas question de se fixer un but. Marianne, la fière. Marianne, qui décide seule. Le narrateur se laisse emporter. Se laissera-t-il embobiner ? Autant en emporte la femme est le récit de la difficulté d'être deux. Mais c'est d'abord le portrait de deux jeunes gens embarqués dans une redoutable histoire d'amour, aux situations cocasses, aux personnages loufoques et à l'humour grinçant.

04/2005

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Littérature étrangère

Empaillé. Suivi de Le clerc de notaire Murasaki Shikibu

Empaillé, mi-roman, mi-nouvelle, est la confession nocturne du fantôme de Mario Bellatin à un narrateur l'ayant connu de son vivant. Le fantôme de Mario Bellatin, que le narrateur ne tarde pas à nommer " Mon moi ", égrène devant ce témoin privilégié ses premiers souvenirs d'écriture et évoque, par des anecdotes et des réflexions sur son parcours d'écrivain, les ressorts de la création de ses oeuvres. Si ces aveux ont l'accent de la sincérité, on comprend vite qu'ils sont une nouvelle histoire dans l'histoire pour égarer le lecteur.

04/2017

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Littérature française

Voyageurs

Un homme - le narrateur - et son fils, barricadés dans une maison, tentent d'endiguer en vain un mal extérieur. Un Mal qui sévit dans une cité dévastée. Un autre personnage, Père, que l'homme contacte régulièrement, sert de guide éclairé. Un jour, l'ami du narrateur, un certain Fabrice, arrive affolé chez lui ; sa demeure a été prise d'assaut par un groupe d'hommes masqués. Pourtant, cet ami possède un pouvoir spécial. En déclamant des poèmes, il repousse les ennemis qui errent dans cette ville...

11/2020

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Littérature française

Makatea. A la recherche de l’enfance perdue

Le narrateur a passé les premières années de son enfance dans le Pacifique sud, et notamment à Makatea, un atoll des Tuamotu. Cinquante-cinq ans après l'avoir quittée, il revient en Polynésie pour retrouver les traces de son enfance perdue. Souvenirs personnels, souvenirs de sa mère, photos conservées par ses parents et vestiges de son époque s'entrechoquent dans une tentative de faire revivre un passé lointain. Dans cette nouvelle autobiographique, le narrateur se confronte aux mécanismes de la mémoire, approfondit ce qu'est l'enfance et se sent Polynésien.

06/2021

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Littérature islandaise

Déperdition de la chaleur humaine

Le narrateur, un homme proche de la cinquantaine, a connu un divorce douloureux. Il mène une vie bien rangée qui l'ennuie profondément et n'est pas heureux. Proche du burnout, il ne sent plus rien si ce n'est une grande affection pour un ami d'enfance. Celui-ci est encore plus mal en point : souffrant de dépression sévère, il est interné dans un hôpital psychiatrique. Le narrateur décide de lui rendre visite chaque jour pour lui remonter le moral, et même organiser son évasion de l'hôpital.

01/2023

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Littérature française (poches)

Beyrouth entre parenthèses

Il est interdit à un citoyen libanais de se rendre en Israël. Le narrateur, un jeune photographe franco-libanais, décide d'enfreindre la loi de son pays. Arrivé à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, il subit un interrogatoire de plusieurs heures. Les questions fusent et se répètent. "Comment s'appelle votre mère ? Comment s'appelle votre père ? Comment vous appelez-vous ? " Des questions qui reviennent comme une berceuse et qui voudraient obliger le narrateur à se définir de manière définitive. Lui qui avait pensé faire ce voyage pour mettre Beyrouth entre parenthèses...

08/2020

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Littérature étrangère

La légende du Père

Un jeune homme retourne dans sa ville natale, Puerto Perdido, sur la côte Nord du Pérou, pour assister à l'enterrement de son père – de son « paternel », comme l'appelle le narrateur tout le long du livre. Selon la tradition, la veillée funèbre dure trois jours et trois nuits. Pendant ces nuits, le narrateur évoque avec tendresse, sans se laisser envahir par le ressentiment, l'image quelque peu idéale de son pro géniteur. Les souvenirs de sa famille, des amis, des amours du père, ravivent le passé, les non-dits et les fêlures.

03/2014

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Littérature française

Les saintes

Après une rupture amoureuse qui le laisse brisé, le narrateur se rend en Asie du Sud-Est pour oublier celle qui l'a abandonné. À Bangkok, au Vietnam, au Cambodge, il erre de fille en fille ; celles-ci sont innombrables et lascives, affectueuses, parfois. On comprend bientôt qu'il s'agit moins pour le narrateur d'oublier une femme que de trouver la femme. Ces filles, qu'il décrit avec une précision presque photographique, sont belles et la satisfaction du désir atteint à une sorte de grâce, laquelle touche aussi l'écriture.

02/2013

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Littérature française

Phallus

Le lendemain de Noël, au petit matin, le narrateur, qui achève un essai consacré aux métamorphoses dans la littérature, se réveille dans son lit d'enfant transformé en phallus géant. Sa mère, rendue hystérique par cette découverte, s'effondre ; sa famille, alertée, se rassemble à son chevet et s'interroge sur la marche à suivre. Tous s'accordent à dire que le narrateur a tout fait pour, encore une fois, gâcher Noël. Le roman devient alors un huis clos d'une nouvelle forme, centré sur la question du familialisme à l'époque moderne.

01/2020

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Littérature française

Séquoiadrome

Séquoiadrome est un dispositif textuel inventif doublé d'un discours critique, une forme qui mêle théorie et narration, dans la lignée des textes d'anticipation utopiques. Projet développé autour d'une double figure tutélaire : Karl Marx et la plus grande entité vivante, à savoir, un séquoia géant californien, fusionnés sous l'appellation générique et unitaire de séquoia Karl Marx. Le texte s'ouvre sur le crash d'un bimoteur au sommet du séquoia, à son bord. le narrateur Robinson et sa copilote Miss Hélium. Le narrateur et le séquoia Karl Marx négocient un atterrissage historicopolitique.

01/2011

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Littérature française

La petite fille aux cheveux noirs

Un homme rencontre à maintes reprises une étrange petite fille aux longs cheveux noirs et au regard grave, intense et profond. La rencontre ne dure qu'un instant. Apparition insaisissable qui suscite une intense émotion de la part du narrateur dont l'obsession est d'entrer en contact durable avec la mystérieuse petite fille. Peu à peu le monde autour du narrateur se transforme et lui-même, devenu étranger à son entourage, doute de sa propre identité jusqu'à se retrouver dans un ancien château… Rêve ou réalité ?

03/2015

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Littérature française

Le Grain de l'aube - Mémorandum inactuel

"Dans le contexte contemporain confus, c'est à la lanterne que le narrateur explore mille chemins de traverse". F. D. Automne 2017

01/2019

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CD K7 Littérature

Le meurtre du commandeur Tome 1 : Une idée apparaît

Peut-être un jour serais-je capable de faire le portrait du rien. De la même façon qu'un peintre avait été capable de dessiner Le Meurtre du Commandeur. Mais il me faudrait du temps avant d'y parvenir. Je devais faire du temps mon allié. Quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer, le narrateur, un jeune peintre en panne d'inspiration, a voyagé seul à travers le Japon. Et puis, il s'est installé dans la montagne dans une maison isolée, ancienne propriété d'un artiste de génie, Tomohiko Amada. Un jour, le narrateur reçoit une proposition alléchante : faire le portrait de Wataru Menshiki, un riche homme d'affaires. Tandis que celui-ci pose comme modèle, le narrateur a du mal à se concentrer. Quelque chose chez Menshiki résiste à la représentation. Une nuit, il découvre un tableau dans le grenier, une oeuvre d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, comme tirée du Don Giovanni de Mozart. C'est Le Meurtre du Commandeur. Cette peinture obsède le narrateur. Et des choses étranges se produisent, comme si un autre monde s'était entrouvert. A qui se confier ? A Menshiki ? Mais peut-il vraiment lui faire confiance ? Premier livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.

10/2018

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Littérature étrangère

La femme sur l'escalier

Le narrateur est un avocat allemand d'une soixantaine d'années. Il a brillamment réussi et se considère plutôt heureux. Mais lors d'une mission en Australie, son équilibre s'effondre quand il voit par hasard un tableau intitulé Femme sur l'escalier dans une galerie à Sydney. Car il a déjà vu ce portrait en pied... Retour en arrière : au début de sa carrière, il est contacté par le peintre Schwind qui veut trouver un règlement à l'amiable avec l'industriel Gudlach à qui il a vendu le portrait en question. Irène, la femme de Gudlach et modèle du tableau, a quitté son mari pour le peintre. Depuis, Gudlach procède régulièrement à de petits actes de vandalisme sur le tableau. Surgit alors l'idée folle d'un troc : Gudlach propose à Schwind de lui rendre son tableau si Irène revient vivre avec lui. Le narrateur se prête à la rédaction du contrat qui doit préciser les modalités de cet échange, mais au cours des négociations, il tombe amoureux d'Irène. Tous deux décident de duper Gudlach et Schwind, de récupérer le tableau et de s'enfuir ensemble. Quand Irène disparaît avec le tableau, le narrateur comprend qu'il a été trahi. Trente-cinq ans plus tard, il décide de mener l'enquête : Irène vit retirée du monde sur une île. Les retrouvailles avec la femme qu'il a passionnément aimée sont étranges : quand il apprend qu'elle est en phase terminale d'un cancer, il décide de rester. Ils se rapprochent, Irène livre quelques secrets de son passé, puis demande au narrateur de lui raconter la vie qu'ils auraient eue si elle ne l'avait pas abandonné. Un soir, grâce à la cocaïne, Irène reprend suffisamment de forces pour descendre l'escalier de sa maison, nue comme sur le portrait, et le narrateur lui fait l'amour. Quand un violent incendie se déclare sur l'île, il la transporte sur son bateau pour l'éloigner du danger. Les deux s'endorment en regardant l'incendie tout ravager. Quand le narrateur se réveille, Irène a disparu. Sur le thème central du remords, La Femme sur l'escalier nous parle avec force des interrogations qui traversent parfois nos existences, cette envie de savoir si elles auraient pu être différentes si... Ces " Si " qui ne reçoivent que rarement des réponses.

03/2016

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Littérature française (poches)

Beauté

"Dans le chaos actuel, le narrateur de ce roman est amoureux de Lisa, une jeune pianiste grecque exceptionnelle. C'est la beauté". Philippe Sollers.

10/2018

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Littérature française

Nethio. Douceurs et merveilles du mballax

"A la fin de son roman, Seydi Sow fait dire au narrateur sur qui Cendeela Camdaga exerce une véritable fascination : "Mais j'imagine Nethio heureux. Le musicien qu'il est a rencontré ses fans. Pourrai-je avoir le même bonheur ? Vais-je à mon tour rencontrer mes lecteurs ? " L'esprit qui préside à ces diverses affirmations est à prendre à la lettre et sans réserve en ce qu'il constitue la justification de l'oeuvre et des pratiques rhétoriques qui la soutiennent. Ce parallèle entre le musicien et le narrateur est du plus heureux effet car l'écrivain n'ignore pas que son oeuvre a besoin d'une conscience pour s'accomplir et cette conscience est celle du lecteur. Le lecteur est une composante essentielle de l'univers littéraire comme le spectateur a une place fondamentale dans le monde de la musique. La trajectoire du musicien semble rejoindre celle de l'écrivain. A l'arrière-plan des mots du narrateur, se trouve esquissée la référence à une esthétique de la réception." Extrait de la préface.

04/2017

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Littérature française

La lanterne d'Aristote

Azélie, une authentique comtesse, propose au narrateur de cataloguer l’immense bibliothèque de son château. Au cours de son séjour, il va peu à peu découvrir les secrets de la demeure et de ses familiers : la comtesse, à la vie sentimentale compliquée, héberge le meurtrier de son propre père ; le factotum portugais est un ancien embaumeur ; la cuisinière n’est pas sans mystère… Tragiques, pittoresques ou ridicules, aucun des personnages n’est exactement ce qu’on croit qu’il est, à commencer par le narrateur. Mais ce que l’on découvre de chacun est beaucoup plus intéressant que les apparences, et chaque détail compte, comme autant de pièces d’un gigantesque puzzle, jusqu’au dénouement aussi spectaculaire qu’imprévisible. Ce roman a tout d’une fantaisie au sens shakespearien, en ce sens qu’il combine charme et délicatesse, intelligence et sensibilité, profondeur et vivacité, spontanéité et culture, ironie et gravité. Un magnifique hommage à ce que le narrateur appelle « l’immense vibration du monde qu’est la littérature ».

09/2011

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Littérature étrangère

ACCIDENT

Un accident de voiture vient de se produire. L'un des occupants, William, étudiant à Oxford, est mort ; l'autre, sa fiancée, Anna, jeune aristocrate allemande d'une grande beauté, est transportée chez son professeur de philosophie, Stephen, qui est le narrateur. Autour de cet événement s'ordonne l'apparence des faits qui l'ont précédé. Car il s'agit bien d'apparence : tout au long de l'histoire un écran s'intercale entre le narrateur et la réalité. Les rapports entre les personnages - Stephen est à la fois amoureux de sa femme et épris d'Anna (moins pour elle-même que pour ce qu'elle représente), alors que la jeune fille est également courtisée par William et Charlie, un écrivain ami de Stephen - sont extrêmement subtils. C'est d' ailleurs par une même démarche que le lecteur et le narrateur lui-même en perçoivent la qualité, grâce à la technique du dialogue, déjà remarquable dans Aux quatre vents de Londres. Ce court roman, sobre, acide, ambigu, mais plein de poésie, inspira à Joseph Losey le film intitulé Accident.

02/1968

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Littérature française

Au creux du ventre de ma mère

La dépouille d'une femme âgée sert d'écritoire à son fils pour retracer la vie de sa mère, Valentina Fiore, émigrée italienne venant chercher dans le Paris d'après-guerre l'accomplissement de son rêve de jeune femme. Les visites répétées à la morgue, les fragments du cadavre, permettent au narrateur d'explorer, par évocations successives, les méandres d'une vie qui pourrait être ordinaire si ce n'était celle de sa mère. De quelle nature est le lien du narrateur avec cette femme, dont la dépouille mortelle lui est présentée chaque jour, à sa demande, pour un dialogue impérieux mais impossible ?

06/2012

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Littérature française

A l'arrache

Le narrateur et Fred, deux éducateurs, emmènent en vacances cinq jeunes de banlieue pour quelques jours. C’est l’occasion pour le narrateur de revenir sur des souvenirs d’enfance et certains épisodes de sa vie quotidienne dans la cité : ses copains, son histoire d’amour avec Claire qui vient de le quitter, l’ennui, l’espoir d’y échapper. Les vacances, ce sont des conversations avec les gosses, les efforts des éducateurs pour les ouvrir à autre chose, les moments de joie, les rapports pleins de tendresse avec des enfants à la fois éveillés et brutaux, notamment la jeune Fatou avec qui le narrateur entretient une complicité toute particulière et qu’il accompagnera dans une étrange fugue. Patrick Goujon ne cède jamais aux poncifs sur la cité. Il n’élude pour autant aucun sujet, mais tente de donner à sentir, à travers une multitude d’observations et de détails concrets, la réalité de la vie d’une certaine frange de la jeunesse des banlieues. Aucun apitoiement, aucune grandiloquence : les vies sont observées au ras du quotidien, sans complaisance ni cruauté.

03/2011

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Littérature française

Lettres mortes

Une lettre n'atteignant pas son but restera "lettre morte". Le narrateur de ce roman est un être tourmenté, multipliant les aventures. Son seul point d'attache, Léa, sa compagne depuis l'enfance, qui l'accepte tel quel. Un jour d'été, il rencontre Yacine, qu'il croit pouvoir aimer. Mais celui-ci est Algérien et ils ne pourront, après une abondante correspondance, que partager quelques semaines dans l'année. Yacine comprendra vite qu'il passera toujours après Léa, auprès de laquelle le narrateur choisit de retourner. Mais le destin lui réserve autre chose, la disparition de sa compagne.

03/2017

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Littérature française

La montagne

Une petite ville d'Algérie, pendant la guerre. Le narrateur a huit ans. Il joue, une après-midi de juin, avec ses camarades dans la cour de la minoterie où son père travaille. Le chauffeur de l'usine leur propose de les emmener avec lui pour faire un tour dans la montagne où il leur est pourtant interdit d'aller à cause des événements. Inquiet, le jeune narrateur refuse et les laisse partir. Le soir arrive, ils tardent à revenir. Une patrouille militaire part à leur recherche. C'est le début d'un drame qui bouleversera l'auteur pour la vie.

03/2012

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Littérature française

Le tour du lac

Un triptyque, une histoire. Il y a l'homme, le narrateur, il y a Lili, femme aimée et perdue dès la première page, il y a l'enfant. Et puis l'importun qui embarque le narrateur dans sa propre histoire, accapare l'attention, envahit l'espace et vole l'instant de recueillement, le tête-à-tête prévu. Très précisément comme l'a fait la maladie, suscitant un brouillard d'images, de gestes et de mots, ceux exprimés qui la circonstanciaient et tous ceux qui ont afflué dans la bouche close. Trois histoires pour faire le tour du lac.

08/2019